Escapade à New-York

LA emprunté, si soucis, MP. Tu as le mien aussi, au cas ou.

Les personnes qui ne servent à rien, hein ?! Elle plairait à la Bennet, la petite Elena. Un sourire en coin apparut et je rigolais. Quand elle parlait des personnes qui servent à rien, elle faisait référence à quelle genre de personne ? Son regard d'il y a quelques minutes, ne m'avait pas échappé, bien au contraire.

Je suis née en France, j'attends le bon moment pour y retourner, ça ne m'attire pas spécialement... La Jamaïque... Ça me dit rien... Enfin bien entendu je connais pas géographie, mais je n'y ai jamais mis les pieds..

J'ai adoré la Jamaïque, si un jour tu y fais un tour, rapidement, tu verras c'est festif, les gens là-bas sont adorables. M'enfin bref, jvais pas t'y traîner de force non plus.

Lâchant un petit rire, j'attrapais mon verre et le terminais d'une traite. Toussotant un peu, je rappelais le serveur en levant la main et lançais un regard dédaigneux au mec brun. La Denger m'apprit par la suite qu'elle comptait réaliser une potion.

Je suis libre tous les jours après 18 heures ou encore le week-end. C'est comme ça t'arranges. Tu n'auras qu'à m'envoyer une lettre lorsque tu auras ce qu'il te faut.

Le serveur arriva, plateau en main, nous demandant ce que nous voulions. Je regardais rapidement Elena, son verre n'était pas totalement fini. Je zieutais la blondinette en face de moi, sourire en coin.

Un autre verre, ça te dit ? Je tournais la tête vers le fameux brun Deux autres whisky.. et dépêchez-vous.

Je le dégageais d'un revers de main, la présence même du serveur m'agaçait au plus haut point. Il était maladroit, hésitant et devait certainement débuter dans le métier. Raison de plus pour qu'il fasse vite fait son boulot et qu'il nous foute la paix.

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Pv Malicia Evans

[HRP] Bordel je viens de voir que je me mélange entre le tutoiement et le vouvoiement... Bien entendu Elena tutoie ! Et pas de soucis pour le LA tant que tu ne me tues pas, tu l'as jusqu'à la fin du rp ! Puis bien entendu, mille excuses pour le retard, baisse de motivation, je ne voulais pas poster un rp plat et dégueulasse... [HRP]

La professeure eut un sourire au coin des lèvres quand Elena dénigra les moldus, elle en rigola même. Un bon point pour la jeune femme, il était clair qu'en plus d'avoir un intérêt commun sur les potions avec la Serpentard, le fait de savoir qu'elle avait l'air d'être du même avis la rendait encore plus intéressante. C'était un soulagement pour l'aigle qui savait, ou du moins se doutait qu'elle pouvait être elle-même pour la suite de la discussion. La verte lui vanta le côté festif de la Jamaïque, détail qui ne tomba pas dans l'oreille d'une sourde. Elle commençait à trouver de plus en plus amusant le fait de faire la fête sans chercher à faire attention à de quelconques conséquences. Fallait bien vivre et profiter.

Finissant son verre d'une traite, Malicia fit signe au serveur avant écouter la jeune femme lui expliquer pour son idée de potion. La professeure lui répondit à la suite. « Je suis libre tous les jours après 18 heures ou encore le week-end. C'est comme ça t'arrange. Tu n'auras qu'à m'envoyer une lettre lorsque tu auras ce qu'il te faut. » La bleue et bronze se fit couper la parole par le serveur avant même qu'elle ne puisse ouvrir la bouche. Microbe. Il demanda aux filles ce qu'elles souhaitaient. Miss Évans regarda Élena avant d'y proposer un second verre que l'aigle accepta d'un hochement de tête avant d'attraper son verre pour le finir d'une traite. « Ils ne sont décidément pas très... Intéressant. » Ni très intelligent, ne suffisait de les voir courir de table en table. Un coup de baguette et tout cela pourrait être fait en un clin d’œil. Rien d'étonnant à ce que son père soit mort si tôt, faibles choses que sont les moldus. Faiblesse de chaire et de sang. « Et bien c'est parfait alors, je te transmettrais un message une fois que j'aurais fini de faire mes emplettes à la boutique d'accessoires de magie noire. » À parler de cette boutique, une petite pensée pour Ashton lui traversa l'esprit. Elle avait hâte d'y retourner presque juste pour avoir à chance de croiser le jeune homme qui lui avait tapé dans l’œil depuis leur rencontre à Londres dans une boutique du chemin de Traverse.

Le serveur revint avec la commande, un sourire stupide sur son visage. Il déposa les verres avant d'attendre quelques instants à la table. « Oui ? Vous souhaitez porter notre verre à nos lèvres pour nous faire boire peut-être. » Le jeune homme articula difficilement un « L'addition. ». Elena l'ignora totalement, observant la blonde en face d'elle. « Pitoyable. Ils ne sont décidément bons que pour une chose, le c*l. Et encore. Je préfère ceux avec de vraies baguettes... Sinon, Aurais-tu une concoction à me conseiller de faire ? »

HRP:

Je venais de commander deux autres verres pour mon ancienne élève et moi. Et alors qu'il revenait avec les verres, il coupa Elena dans son élan. Je rigolais lorsque j'entendis la Bleue-et-Bronze intervenir. Ils ne sont décidément pas très... Intéressant. Pour une fois, je n'étais pas tellement d'accord avec elle. Certains n'étaient pas intéressants mais tout comme les sorciers, en fait. Peut-être que je pensais ça parce que j'avais passé de nombreuses années à leurs côtés et ça faisait partie de ses meilleures années ! Puis elle parla de la boutique de magie. Raah, je devais y aller dans pas longtemps, histoire que j'achète ce qu'il faut pour régler quelques problèmes familiaux.

Mettant mes problèmes de côtés, je regardais le serveur arriver avec nos verres. Il restait là, immobile. Et attendait comme un c*n. Oui ? Vous souhaitez porter notre verre à nos lèvres pour nous faire boire peut-être. Ah bah, ça, ça me déplairait pas. Parce que même s'il avait un air débile, ça pourrait être drôle de profiter de sa faiblesse. Il demanda ensuite l'addition tout en bégayant. Rho, mais il se laissait facilement intimider le jeune homme. Elle l'ignora et moi j'regardais les deux en rigolant. Pitoyable. Ils ne sont décidément bons que pour une chose, le c*l. Et encore. Je préfère ceux avec de vraies baguettes... Sinon, Aurais-tu une concoction à me conseiller de faire ? J'avais mon verre à mes lèvres et je manquais de m'étouffer. Nah. Attends. Elle avait vraiment dit ça ? Son élève ? Celle qu'elle avait connu en tant que jeune fille innocente. Ca faisait quand même un peu bizarre de l'entendre parler comme ça. Vraies baguettes ou pas, ce n'est pas important. Et pour la potion, je te conseillerais de réaliser du Veritaserum ou du Felix Felicis. Ce sont des potions plutôt intéressantes, je trouve.

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Pv Malicia Evans

La professeure paraissait s'amuser à écouter et voir agir l'aigle avec le jeune serveur. Pas étonnant, les moldus étaient tellement... Risible. « Vraies baguettes ou pas, ce n'est pas important. » La verte et argent n'avait pas tort, les demoiselles étaient tout aussi appétissantes... Hum, oui pardon, là n'est pas le sujet. « Et pour la potion, je te conseillerais de réaliser du Véritaserum ou du Felix Félicis. Ce sont des potions plutôt intéressantes, je trouve. » Que de bonnes idées... Que cela soit pour les deux potions ou leurs usages possibles... L'aigle acquiesça d'un hochement de tête, portant son verre a ses lèvres laissant couler une gorgée du liquide. « Très bonne idée, en effet. Je te remercie... D'ailleurs avoir du Véritaserum sous la main peut-être fort utile... » Elle reposa son verre, les deux mains jointes devant elle, Elena observa la Serpentard. Ses yeux ciels parcoururent les yeux d'eau de la blonde en face d'elle, détaillant les contours de son visage, de ses lèvres... Agréable a regardé... La professeure n'avait pas changé, mais l'aigle oui. Si élève, elle n'avait pas été intéressée, il était clair qu'aujourd'hui elle se laisserait très facilement tenter. Chassant ses pensées des plus délicieuses de sa tête, la fausse blonde chercha un quelconque sujet de conversation. « Pour rester dans le domaine des potions... Laquelle préfères-tu ? » Nombreuses elles étaient, nombreuses étaient intéressantes et captivantes... Mais parfois il était facile d'avoir une préférence pour certaines occasions... La bleue et bronze n'en avait pas, pas encore... Mais elle s'amusait à penser que le jour où elle LA trouverait, elle en serait des plus étonnés par son propre choix. L'amortentia l'amusait, certes. Mais cela était plus pour le côté esclavagiste que pour l'amour qui pouvait d'y dégager.

Alors que Malicia venait de balancer une remarque sur des baguettes.. qui n'en sont pas vraiment en fait, la jeune Bleue-et-Bronze sembla approuver ses dires. La jolie blonde rigola intérieurement avant de reprendre. Les potions. Quelles potions pouvaient être intéressante à réaliser ? Bonne question. Nah. Vraiment, bonne question. Y en a tellement ! Et pis, tout compte fait le Veritaserum et Felix Felicis étaient des concoctions fortement intéressantes. « D'ailleurs avoir du Véritaserum sous la main peut-être fort utile... » Oui, pas faux. Evans hocha la tête en signe d'approbation et apporta son verre à ses lèvres, en but quelques gorgées et partit dans ses pensées. Le veritaserum était utile, c'est vrai. Mais la préparation prenait un certain temps, et pis être Legillimens, ça revient au même, c'est plus rapide et moins couteux. Bref. L'enseignante chassa ses pensées de son esprit et regarda Elena. Ah. Tiens. La blonde détaillait son ancienne professeur et pis d'une manière peut-être un peu trop intense. Cela ne gênait pas Evans, à pas du tout au contraire, mais ça lui faisait bizarre. Elena était quand même une de ses anciennes élèves.

Bah. Bah. Bah. Ce ne sont que des suppositions. Ou juste une envie. Au fond, cela faisait combien de temps que la blonde n'avait pas eu quelqu'un dans un pieu ? Trop longtemps. Beaucoup. Trop. Longtemps. Peu de temps après, genre à peine quelques secondes, Denger relança le sujet. « Pour rester dans le domaine des potions... Laquelle préfères-tu ? » Oh. Peut. Pas. Choisir. Bug. Malicia lâcha un Hmm plutôt long avant poser ses deux coudes sur la table et poser sa tête sur sa main droite. Malicia regarda l'ex Serdaigle avec un léger sourire en coin et elle plongea son regard dans le sien. C'est difficile de choisir, y en a beaucoup trop. Celle que j'aime beaucoup c'est l'infusion d'Alihosty. J'adore ses effets, bon, certes pas sur moi. Et il y en a une que j'aimerais vraiment réaliser, mais il me manque un ingrédient que je ne suis pas prête d'avoir. C'est l'élixir de longue vie. Bh en même temps, la plus grande phobie de la blonde c'est de vieillir. Non, pas de mourir. Juste devenir une vieille personne. C'est.. erk. Ca donne des frissons. Et toi ?

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[HRP] T'être voir à lancer vers la clôture ? XD [/HRP]

La professeure regarda Elena, elle avait dû remarquer que la belle l'observait de son côté. Amusant, amusement. Elle lui adressa un sourire, légère inclination de sa tête sur le côté, quelques cheveux qui bouge, rien de très visible, rien de bien perceptible. « Hum... » La question de la Bleue et Bronze semblait complexe. Normal d'un côté, elle-même ne savait que répondre à cela. « C'est difficile de choisir. » C'est vrai. « Il y en a beaucoup trop. Celle que j'aime beaucoup c'est l'infusion d'Alihosty. J'adore ses effets, bon, certes pas sur moi. » « Oh, je connais pour avoir déjà pu observer ses effets sur d'autres personnes, mais je n'ai, de souvenir jamais fait la potion. » « Et il y en a une que j'aimerais vraiment réaliser, mais il me manque un ingrédient que je ne suis pas prête d'avoir. C'est l'élixir de longue vie. » Choix très intéressant, cet élixir attirait aussi la blonde. « Et toi ? » Elle resta là, à observer Malicia tout en réfléchissant. Elle n'avait pas de réelle idée. Non rien. « Ce n'est pas facile. J'aime bien l'Amortentia... Mais, pas pour le côté, bisous, amour hein... ! Non plus pour la possibilité qu'elle apporte à réduire une personne en esclavage le temps de quelques minutes... Très amusant. Sinon, la goutte du mort-vivant, que j'aimerais pouvoir tester un jour... Et pleins d'autres... Vraiment...» Bon il y en avait plus que pleins d'autres, des poisons, des potions qui influaient sur le mental et non le physique... Trop quoi. « Que te manque-t-il pour l'élixir ? » Elle avala ce qui lui restait de Whisky, toujours le sourire aux lèvres, ses yeux voyageant sur le corps et visage de la Verte.

HRP : Ca serait pas mal en effet.. x)

Les deux jeunes n'arrêtaient pas de se regarder. Genre se déshabiller du regard. En tout cas, du côté de l'enseignante. Apparemment, Elena connaissant, elle aussi, l'infusion d'Alihosty, une des potions préférées de Evans. Apparemment elle avait déjà expérimenté la potion sur certaines personnes. Bravo ! Et dis.. on peut l'applaudir ? Bah quoi ? Faut la féliciter non ? Bref. Elles continuèrent de parler de potion. L'Amortentia ne plaisait pas tellement à Malicia. C'était bien au début, oui. Mais à force, ça devient lassant. « Que te manque-t-il pour l'élixir ? » Quelque chose qui a été détruit, il y a trop longtemps, 124 ans par là. Malicia attrapa son verre d'alcool et en avala une ou deux gorgées. La pierre philosophale. Si un jour, tu trouves cet ingrédient, appelles moi !

La blonde jeta un oeil à son téléphone. Elle commençait à fatiguer et n'avait pas envie d'aller voir sa famille. P't'être qu'elle allait prendre un avion pour rentrer ou transplaner jusqu'à être dans un endroit tranquille. Avec quelqu'un de préférence. Pis, relevant la tête vers Denger, l'enseignante remarqua son regard, une fois de plus. Ce que tu vois est plaisant ? Un léger sourire en coin, elle se releva, invitant Elena à en faire de même. Je n'ai vraiment pas envie de finir cette journée comme ça. Murmurant plus pour elle-même, l'ex-sinople balança quelques pièces sur la table de la terrasse et releva la tête vers la Bleue-et-Bronze, avec un regard interrogateur. L'air de dire "Tu comptes faire quoi toi ?"

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[HRP] Tu as mon LA si tu souhaites faire la clôture, Nana acceptera toutes propositions ! [/HRP]

Elle l'obsède, l'alcool s'en mêle... Trop fortement, bien assez sûrement. La belle n'en revient pas, si peu de tenue en présence de Moldus... Mais pourtant elle ne sait s'empêcher d'observer, de dévorer... Elle reste là, respire, pense chocolat, chocogrenouille, elle observe et bafouille... Bien heureuse de ne parler, bien heureuse de ne faire que penser. Délicieuse. L'aigle continue d'observer, écoutant la professeure parler. « La pierre philosophale. Si un jour, tu trouves cet ingrédient, appelle moi. » Rire d'un instant, soupire en suivant. Elle-même rêvait de cette pierre, peut-être pas pour ses effets mais pour sa matière. « N'as-tu jamais essayé d'en fabriquer une ? » Sûrement que oui, car non sans folie, c'était quand même un élixir pour une vie. La bleue garde son regard sur la blonde qui observe son téléphone avant revenir sur l'ex-Serdaigle. « Ce que tu vois est plaisant ? » Elle rigola de nouveau. « Ce que je ne vois pas doit l'être plus encore n'est-ce pas ? » Souriant tandis que Malicia ce leva, l'invitant à faire de même. Joie. « Je n'ai pas vraiment envie de finir cette journée comme ça. » Allégresse, ivresse du moment. La verte l'observe alors d'un regard interrogateur, Elena comprend dès l'instant, adressant un regard provocateur bienséant. « Rien n'oblige cela, je te suis si tu le souhaites... Je n'ai pas d'urgence, et le transplanage me permettra de rentrer sans prendre les transports Moldu et donc me les coltiner. J'ai le temps... Pour faire bien d'autres choses. » Elle s'avance, écoute, attend, bouge. Agit.

LA accordé

Fabriquer sa propre pierre philosophale. C'est impossible. En tous cas, des recherches que la blonde à réalisé, il en est ressorti que ce n'était pas possible. Elle repère le regard de son ancienne élève. De l'envie. Juste de l'envie. Se laisser aller. Se sentir observée. Désirée. C'est agréable. Une remarque à l'attention de l'aigle. « Ce que je ne vois pas doit l'être plus encore n'est-ce pas ? » Un sourire enjôleur prend place sur les lèvres de la blonde et Elena rigola. Les deux jeunes femmes s'observent en silence, pis elles se relèvent. Malicia ne veut pas rentrer seule. Ne veut pas se retrouver toute seule. Elle n'en a pas la force. La réponse d'Elena lui laisse une échappatoire. Rien n'oblige cela, je te suis si tu le souhaites... Je n'ai pas d'urgence, et le transplanage me permettra de rentrer sans prendre les transports Moldu et donc me les coltiner. J'ai le temps... Pour faire bien d'autres choses.

Un sourire prend place sur le visage de la blonde. Evans s'approcha d'elle. Doucement. Avec précaution. Des choses qui pourraient me plaire tu crois ? La main de la blonde s'aventure vers la chute de reins de l'aigle, la guidant vers un endroit que l'enseignante connait bien. Vraiment bien. Au dernier moment, les deux jeunes femmes tournent dans une ruelle sombre. Ne vous inquiétez pas, il n'y aura aucune agression. Juste un transplanage à l'abri des regards. Agrippant le bras de son élève, Malicia tourna sur elle-même et transplana. CRAC Les deux jeunes adultes se retrouvèrent à l'entrée d'une grande maison. Pas de question. Pas de mot. Pas de bruit. Evans poussa la porte, entra et entraîna Elena à l'intérieur. La plaquant contre le mur, l'enseignante déposa juste un chaste baiser sur les lèvres de la Bleue-et-Bronze. La laissant décider si elle voulait plus ou pas. Pour sûre, la journée se termine sur une note positive.

FIN DU RP POUR MOI

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[HRP] Te bisoute, à bientôt chez Alhena ♥ [/HRP]

Un sourire se dessine, s'annonce, prend place sur le visage de la professeure de potion. Elle s'approche de la bleue, doucement. « Des choses qui pourraient me plaire tu crois ? » Bien entendu, mais l'aigle n'a pas le temps d'y répondre dans l'immédiat. Miss Évans faisait déjà mouvoir une de ses mains jusqu'à la chute de reins de la belle avant de l’entraîner dans une ruelle bien sombre. Elena ne dit rien, sourire toujours présent, attendant patiemment. C'est là qu'elle l'agrippe, la Bronze comprend, prête, elle transplana alors à ses côtés pour arriver devant l'entrée d'une grande maison qu'elle ne connaît pas. Sans bruit, sans souffle, sans soupire... Malicia s'avança en première, ouvrant la porte, attirant la Serdaigle à l'intérieur.

Plaquée contre un mur, l'oiseau laissa la serpent l'embrasser. Maigre baiser. La gérante attrape alors les mains de la verte, la plaquant à son tour contre le mur pour lui offrir un baiser avec bien plus d'ardeur, ses mains quittèrent celles de l'argent pour découvrir, dévêtir celle de la positionniste... Elena se félicita alors intérieurement d'être venue à New York, d'avoir une professeure si délicieuse... Et surtout de pouvoir y goûter... Car ce fut bien entendu le jeu auquel les deux femmes s'adonnèrent jusqu'à se quitter.

FIN DU RP

PV avec Aya Lennox

Un billet glissé dans une main délicate, rendez-vous galant proposé à la hâte. Quelque jour étaient passés, et la date fatidique était finalement arrivé. Elias était paré, à sortir, à danser sous le ciel étoilé. Vêtu de son plus beau smoking, du sur-mesure d'un gris foncé sur une chemise d'un blanc passé, il arborait chaussures de cuir, noeud papillon, un grand sourire et un splendide chapeau melon. S'ajoutait à cet attirail une cane en fibre de carbone à la poignée toute en écailles argentés, trouvé au détour d'une rue alors qu'il venait d'arriver.

S'étendait sous ses yeux Manhattan alors qu'il descendait d'un pas mesuré la cinquième avenue. Il avait transplanné en plein Times Square, rien que pour s'octroyer la balade entre les hauts buildings illuminés. La foule frappait le pavé, bavardages incessants fourrés de mondanités. Une brise agréable caressait les visages, quelques peu gâché par les ronds de fumées échappés des taxis jaunes sur le bas côté. Elias bifurqua sur la troisième rue, atterri sur la sixième avenue, et de là remonta jusqu'au point de rendez-vous, fier de ne pas s'être perdu.

Le Blue Note. Une valeur sûre, un gain d'air pur. Les néons bleus donnaient le ton, promesse de jolis sons entre ses quatre murs. Elias passa la porte le pas sûr et délaissa au vestiaire son chapeau, sa cane et son veston. Ne lui restait que sa chemise, dont il remonta les manches jusqu'aux coudes avant de s'installer au comptoir du bar. La musique déroulait dans la lumière du soir de délicieuses histoires. « Monsieur, une collation ? » Elias adressa un sourire au serveur, jeune homme d'apparat d'un autre siècle.

« En vérité je vais aller m'installer là-bas voyez ? » Il pointa une table ronde à quelques pas de la piste de danse. « Et je vais y attendre la venue de mon invitée du soir, une jeune femme vous verriez... Enfin bon. J'aurais un petit service à vous demander. Monsieur... ? » Entretemps le serveur avait haussé un sourcil, et il se pencha un peu plus vers Elias. « Zach, je m'appelle Zach. Qu'est-ce que je peux faire pour vous ? » « Zach ! Super. En fait j'aimerais bien la faire rêver la belle ce soir. Alors comme je vous dis je vais aller m'installer, et puis elle va venir elle aussi, et j'aimerais bien que vous arriviez comme ça avec deux coupes de champagne, comme si j'étais un habitué voyez ? » Parce que pour une femme comme ça il fallait mettre le paquet, il le savait bien. « Pouvez même m'appeler par mon nom hein, hésitez pas à y aller hein. Elias que j'm'appelle, voilà. » « Je vois... »

Elias sortit deux billets de cinquante et les glissa sur le comptoir. « Ce serait vraiment sympa hein ? Si vous pouviez faire tout ça Zach. » Le sus-nommé haussa un sourcil et ses lèvres se fendirent d'un sourire. « Aucun problème monsieur Elias ! Tout ce que vous voudrez ! » Le sorcier adressa un clin d'oeil à son ami d'un soir avant d'aller s'installer à la table. Une jambe tendue vers la piste, il battait la mesure de son pied, impatient de voir arriver la belle de l'Occamy Doré. Il allait danser ce soir, ça oui. Il en avait bien envie.

Le billet flâne entre les doigts délicats,
glissé là quelques jours auparavant, invitation à se distraire loin du tumulte londonien.
Fumée grise, extirpée d'une bouche pâle et entrouverte dans ses réflexions.
Irai-je, irons-nous pas ?

Pourquoi elle ?
L'homme, elle ne le connaît pas.
Inconnu au bataillon,
tristement séduit par ses allures de minette lointaine, pensive, échappée d'on ne sait où.
Dans son théâtre vidé,
zéro mondanités.

Loin de tout, surtout loin de vous.
Qu'imagine-t-il ? Qu'attend-il de ça, de moi ?

Puisse le sort vous être favorable.
Ne pas devenir l'histoire d'une faim carnassière, cruelle danse macabre dans sa promesse d'une soirée sous le rythme entraînant du jazz. Oublié.
Tout, tout depuis trop longtemps oublié.

Sans un mot, une remarque, un espoir syllabique, elle accorde à Berlioz qui s'est amené, intrigué, une caresse affectueuse avant de se lever, prête, habillée, toujours hésitante mais quelque part décidée.

Blue Note. Lettres en relief de lumière.
La pointe de son nez croise la vitrine du bar, et derrière la vitrine du bar se pressent les badauds et amateurs de musique, sans savoir qu'à l'extérieur, derrière cette même vitrine du bar, attend quelqu'un qui ne sait pas s'il va entrer.
Carcasse emmitouflée dans son manteau de début de printemps, elle attend de trouver du regard celui qui doit sans doute l'attendre.
L'énergumène.
Le drôle d'oiseau.

Infesté de Moldus, tout deux brisés ici par l'anonymat, par le faciès de l'identité inintéressante, l'Homme dans toute sa splendeur. Les autres têtes bougent, appréciatrices, au rythme de la musique et elle laisse son manteau au vestiaire.
Silhouette sculptée par un pantalon noir à taille haute et un simple chemisier blanc, fluide, légèrement transparent ouvert sur son buste creusé et fin, gambadeuse sauvage sur des sandales sages bien qu'écailleuses.

Et si je n'étais pas venue ?
Le ton traînant débarque à l'oreille du Prince perdu, effort nonchalant de se montrer apte à la discussion bien qu'étourdie par le choix des lieux. La musique est salvatrice, les Moldus contraignants mais qui va s'en plaindre ? Londres est magnifique, mais il faut y attendre la surprise sans relâche. Elle ne sait rien d'ici.
Arrêtée à la table, elle finit par s'y asseoir après un œil aux fauteuils confortables. Choix audacieux.

Il attendait, se languissait, s'imaginait des choses, des faits, qui pourraient arriver bientôt, ou jamais. Et si elle ne venait pas ? Et si elle ne voulait plus ? Et si elle le laissais là, lui et sa menue fierté, en toute virilité ? Il serait bien fin tient, après le foin qu'il a servit au tenancier. Le Zach rirait, le Zachary se gausserait, ça ne faisait aucun doute.

« Et si je n'étais pas venue ? » La voix suave a son oreille coupe net les pensées déplacés du sorcier. Il se retint de dire sa peur infondée, qu'il venait de le glacer. Car sa présence même le réchauffait, le voyait fondre de nouveau sous la musique endiablée. « Mais tu es là... » fit-il finalement l'air de rien, désignant le siège d'en face d'un tour de main. « Choix audacieux. » On le voyait dans son regard qu'elle appréciait. Ça se voyait. « Choix audacieux pour une femme audacieuse je me trompe ? » Elle avait tout du grand mystère, non point celui au chocolat de la grand-mère mais bien celui d'une vie remplit d'adultères et sorciers transis. La femme fatale qui lève le voile, le vague à l'âme, et se disperse dans vos veines comme un poison d'incertitude.

Un claquement de doigt dans les airs, le Zach arrive, plateau en main. Le champagne à son bord, les bulles qui montent, en plein essor. « Monsieur Elias, deux coupes de champagne pour vous et votre invitée. C'est pour la maison. » « Merci Zach, c'est parfait. » Le serveur déposa devant chacun une flûte, adressa un ultime sourire et s'éclipsa prestement. « Et bien à cette soirée, à la grosse pomme et au jazz ! » Elias leva son verre pour le faire tinter contre celui de la belle avant d'ajouter sur le ton de la conversation. « Tu es déjà venu ici ? A New York ? » Ou était-il parvenu à la surprendre la princesse du bal ?

Elle demeure, un instant, avachie dans son fauteuil.
Choix audacieux pour une femme audacieuse je me trompe ?
Oui, non, elle l'ignore pour l'instant.

Dans son idéal laconique, formes variées mais imprécises, elle l'imagine acteur à part entière dans son drame personnel.
Celui qui débarque, on ne sait d'où, qui s'amène dans sa vie sans présentations imprécises, confuses, qui décide d'en faire un jouet à exploiter. Une jolie poupée de porcelaine. Brosser sa chevelure et l'habiller sur-mesure. Je suis ta blague.
Un vague sourire, le premier de la soirée et ses fuligineuses s'arrêtent sur ses mains, geste habituel des situations dont elle ne sait se sortir en mots. Elle pourrait balancer une pique, un truc désobligeant qui le forcerait à se tenir loin mais c'est plus fort qu'elle. Elle se contente de revenir à lui, à ses yeux sans variateur, chaleur douce d'une fin d'été au soleil peut-être. Elle sait pas, ne connaît pas ces yeux-là. Ils l'emprisonnent dans leur bourbier et elle plonge dedans, tête la première.
Toujours comme ça.
Elle jouera toujours avec ses proies.
Avant de les regarder danser
adorables emmitouflés
dans ses fils d'argent.

L'idée c'est d'avoir l'air avenante,
pas trop entreprenante. Juste souriante ce qu'il faut pour avoir facile son quota de sympathie.
Quand le serveur s'amène avec deux coupes de Champagne, feindre la surprise charmée. Susurrer un merci et regarder l'intéressé, soumettre en un battement de cils juste ce qu'il faut de sous-entendus.

Au tintement des deux coupes, elle s'avance et laisse ses coudes se poser sur la table. On peut fumer, ici ? Non, mais on pourra désormais. D'un bruit sourd, une flamme et bouffée tirée sans cérémonie.
Jamais, lâche-t-elle, traînante avant de retourner dans les bras confortables de son fauteuil. Toi si, apparemment. Avec les coupes et tout son tralala, là. Tu fais partie de la faune des lieux ?
Elle fait silence, le jauge un instant, sourcils légèrement froncés, avant de revenir à sa cigarette.
T'es qui, en fait ? Enfin, c'est quoi le topo rapide sur le personnage ? Je t'autorise à inventer, les identités sont fortuites, frivoles. Je ne suis moi-même pas plus fiable que l'Inconnu.

Elias avait l'audace à l'oeuvre pour sa digne invitée. La coupe aux lèvres, le sourire vermeil, il abdiquait face à la grâce qui l'enchantait. « Jamais. » Le mot teintait, s'enroulait, épousait un rêve parfait. Il était parvenu à surprendre la belle, à lui faire découvrir de nouvelles parcelles. Un territoire inexploré, très bientôt ensorcelé du souvenir de leurs baisers. Du moins il se plaisait à le penser. « Toi si, apparemment. Avec les coupes et tout son tralala, là. Tu fais partie de la faune des lieux ? »

Hésitation, frisson. Il ne sait plus quelle posture adoptée en présence de sa divinité. C'était bien la première fois qu'il se trouvait décontenancé. Son mensonge résonnait dans toute la pièce, mascarade aliénée qu'il avait soigneusement préparé. « T'es qui, en fait ? Enfin, c'est quoi le topo rapide sur le personnage ? Je t'autorise à inventer, les identités sont fortuites, frivoles. Je ne suis moi-même pas plus fiable que l'Inconnu. » Le regard du sorcier se perd dans l'âpre fumer qui se dégage de son tube de nicotine. Seul bémol à sa beauté, triste poison qui s'égrène dans ses veines, la pousse un peu plus vers l'éternité. « Tu m'autorises à inventer... » Il répète les mots de la belle, pensif, se prend à jouer du doigt contre sa flûte ambrée. « Tu sais quoi ? Inventons ! Inventons à deux. Je ne sais pas qui tu es toi non plus. Mystérieuse, peut-être bien dangereuse. Et c'est bien ça que j'aime. Le jeu, l'enjeu du secret, c'est merveilleux ! » Il se lève un instant, esquisse un pas de danse. « Appelles-moi Eli, et qu'on en parle plus ! Je suis un amoureux de l'improviste et du moment présent. Quant à savoir qui je suis, le sait-on jamais vraiment ? Je suis, c'est tout. Et puisque tu es aussi, on pourrait en profiter pour passer une belle soirée tu veux ? »

Il claque des doigts, intempestif, arrive le serveur oisif. Le Zachary aux yeux noirs qui le regarde l'air hagard. « Ah non Zach, c'était pas pour toi. Mais merci de ta réactivité. » Il évacue le garçon d'une poussée dans le dos, offre un sourire à l'Inconnue déesse qu'il souhaite sienne bientôt. « Quel nom pour la soirée ? » Sa demande rehaussa sons sourcil, et il but une gorgée de ses bulles immobiles. Le breuvage s'écoula dans sa gorge, pétilla contre son palais et vint le cueillir comme un gardon frais.

retard, je suis nulle je sais.

La coupe traverse l'air, atterrit à ses lèvres anti-sourires. Pourtant celles-ci se relèvent, adroites, alors qu'une gorgée glisse le long du palais.
Délicieux.
Le suis-je parfois au moins ?

Elle l'observe et voudrait savoir.
Pourquoi ? Juste à toi : pourquoi ?
Et puis elle se rappelle finalement que l'absence de règles,
cette règle déjà pré-établie
cet accord tacite de ne rien obliger
permet aussi l'absence d'interrogations.

Elle écrase la cigarette dans une coupelle laissée là sur la table.
Puisque ce soir, tout sera loin, loin de l'embarras. Loin du le faut-il ; faut-il pas.
Cette horreur de tous les voir, en travers de son monde.

Elle ne savait pas en revenant d’Écosse, qu'elle se retrouverait face à tout ça. Ces autres dans sa vie qui entrent et l'écorchent vive. Vont-ils un jour sans aller sans plus la regarder ?

Carcasse et écorce. L'abdomen qui riposte, à vos coups de canifs.
En plein dans l'éponge qui aspire tout.
Boîte de Pandore sempiternelle.

Sélène. Allons pour ça.
Elle le dit jamais mais c'est son deuxième prénom. Mais qui peut y croire, qui veut savoir. On l'a toujours appelée au plus court ; Aya.
Et qu'est-ce que tu fais dans la vie, Eli ? Tu sais déjà pour moi, je ne peux pas mentir.
Impressionne-moi. Et peut-être que là.
Elle rigole bizarrement, encore, ça étire le coin des lèvres
pulpes délicates.
Je te laisserai me faire danser.