- Axelle, pas Alexia, fit-elle simplement.
Vous avez raison, répondit-elle ensuite, en coulant un regard vers le garçon.

Tandis que ma baguette était toujours pointé vers le chat, elle sortit une petite bouteille d'alcool.

- Aimeriez-vous fêter le temps des fêtes avec moi, pendant que nous continuons de discuter ?

Je n'en avais pas véritablement envie. Je n'aimais pas vraiment l'alcool, mais pourquoi pas. Il est vrai que c'était la période des fêtes. Après avoir rangé ma baguette je tournais mon regard vers la jeune préfète.

Pourquoi pas? Après tout il serait impolie de refuser, et je ne suis pas impolis. Au fait je vous pries de m'excuser, Axelle, j'ai dut confondre.

Je repris place dans le fauteuil que je chérissais. fixant la bouteille, ce serait une première pour moi. Et je n'étais pas plus curieux que ça. Il faut dire que j'avais la tête emplie de bien autre chose, Kyara, les magies etc. Il nous faudrait un jour apprendre le plus possible pour quitter cette école, et notre avenir m'inquiétais. Vaincre des serviteurs du mal serait une véritable épreuve.
Enfin je reportais mon attention sur Axelle, elle était plutôt sympathique, enfin c'est ce qu'il me semblait. Je ne pourrais pas en être sur avant un petit moment, mais qu'importait. Je la considérais comme un professeur.

*PLOP*

Cupidelfe apparaît.

- Bonjour, j'ai des colis à livrer pour les préfets.



- Bonne journée ! Bonne St-Valentin !

*PLOP*

La première journée de Valens à Poudlard avait été fort éprouvante. Elle ne s'était pas déroulée tout à fait comme il l'avait espéré mais il s'en accommoderait aisément. Toute situation avait son côté pile et son côté face. A nous de choisir quel côté on préférait amplifier.

Malgré la fatigue, le jeune homme ne souhaitait pas encore rejoindre son dortoir. Il avait besoin de passer un peu de temps à méditer. Un élément de sa journée le troublait au plus haut point. Il s'installa confortablement et murmura les paroles de sa famille qui l'aideraient à réfléchir:

Contre vents et marées, nous nous dressons toujours.
Dans notre volonté, nous puisons chaque jour,
La force de lutter, contre tant d'ennemis,
Venant à nous porter, opprobre et infamie.

Mais au bout du chemin, nous ressortons grandis,
Et un rouge carmin, s'écoule des bannis.
Car c'est notre destin, depuis notre naissance,
De courir le chemin, d'honneur et de puissance...

Ensuite, il abîma son regard dans les flammes, laissant le serpent de feu hypnotiser son esprit et le plonger dans un autre monde... son monde.

On disait que le choixpeau regardait à l'intérieur des gens, leur être véritable, pour attribuer leur place. D'après ce qu'il savait sur les maisons, plusieurs parties de lui même auraient pu motiver le choixpeau. Ses désirs libertaires et sa résolution aurait pu intéresser Griffondor. sa manière d'utiliser son esprit et son caractère réfléchi aurait pu intéresser Serdaigle. Son éducation persévérante aurait pu intéresser Poufsouffle. Et les aspects plus sombres rejetés qui sommeillaient en lui étaient plutôt en faveur de Serpentard. Oh, il allait s'y adapter rapidement, mais la révélation même du choixpeau était inquiétante. Car cela signifiait que ce que ce dernier considérait comme son moi véritable étaient les aspects les plus sombres et endormis de sa personnalité. Fallait donc dans ce cas les laisser tapis? Ou fallait il ouvrir en grand les portes de la fureur? Que faire... Le choixpeau s'était il trompé ou n'était il pas celui qu'il pensait?

Tout en contemplant les flammes, perdu dans ses pensées, il se mit à chantonner.
(contrairement aux us, la césure n'étouffe pas le dernier pied, contrairement au ')

En cette plaine, battue par les vents,
J'entends ta peine, je vois ton tourment.
Que puis je faire, et comment t'aider,
Toi que ces ve-ers, viennent' accompagner.

Tu bois mes larmes, respires mes soupirs,
Ma gente dame, et mon coeur chavire.
Mais sous tes charmes, se cache un désir,
Tu bois mon âme, tandis que j'expire...

En continuant ainsi, il était comme inconscient du monde qui l'entourait. Son regard plongé dans les flammes faisait danser son esprit. Une danse que seul un élément extérieur pouvait interrompre...

[HRPG : toudaaa, me voilà ^.^]

Édit Finley : Bonsoir Isadora, Vous devriez prendre en considération l'espace temporel du rp qui se déroule en ce moment [il est tard, bien après le couvre feu] autrement cela risque d'embêter un peu les autres joueurs. Amicalement. Ps: Message déplacé depuis la Salle commune

Le regard plongé dans les flammes et l'esprit vagabondant ailleurs, Valens était très loin de son corps. Etre bercé par les flammes avait aidé à cette transe étrange dans laquelle il paraissait plongé. Mais soudain, un claquement sonore troubla le rythme régulier des flammes et des vers qu'il chantonnait. Reprenant soudainement conscience, il se sentit happé vers son corps dans un retour brutal vers la réalité. Réintégrant trop rapidement ce dernier, il resta un instant frissonnant de tous ses membres. Il lui semblait que le morceau de chair qu'il avait laissé derrière lui était à présent glacé. Son chant était mort, presque étranglé dans ce chemin du retour en plein milieu d'un couplet.

Tandis qu'il reprenait rapidement une température normale, il aurait pu savourer la chaleur dégagée par les flammes de la cheminée. Mais autre chose attirait son attention. Ce bruit sec et sonore qui avait si violemment capté son attention n'était pas issu de nulle part. Se retournant alors d'un mouvement souple mais un peu trop rapide pour son état précaire, il darda vers la demoiselle un visage encore pâle et un regard intrigué. Il ne réalisa qu'à se moment qu'il ne courait aucun danger et se trouvait dans la salle des Serpentard. Il en conclut que l'élève de Serpentard devant lui ne lui voulait probablement nul mal ni grief, probablement...

Le coin gauche de ses lèvres s'étira en un sourire que soutenait son regard mais démentait un triste visage. Il prit alors la parole, mais cette dernière s'éleva de manière bien moins calme et posée qu'à l'accoutumée, bien moins assurée qu'il ne l'aurait pensé.

Je... non... Bonsoir... Enchanté...

Considérant que ce qu'il disait était difficilement intelligible, il prit le temps de prendre une grande inspiration afin de retrouver une contenance.

Veuillez m'excusez mademoiselle, j'ai été quelque peu... surpris par votre arrivée. Je ne... m'attendais pas à ce que quelqu'un vienne jusque ici. Mais permettez moi de me présenter. On me nomme Valens, Valens Fenwick. Je suis arrivé à Poudlard depuis peu et je n'ai pas encore eu l'honneur de vous être présenté il me semble... Je m'en serais souvenu, sans aucun doute.

Et il inclina légèrement la tête pour ponctuer ses salutations à l'intention d'Isadora.

Reprenant doucement des couleurs, il plongea ses yeux verts dans ceux de la demoiselle dont il ignorait toujours le nom. Cette dernière s'interrogea sur sa provenance, cherchant de quelle école il provenait. Cela réveillait en lui des souvenirs difficiles qui lui arrachèrent un soupir. Avec un petit sourire, légèrement narquois cette fois, il répondit d'un ton plus posé.

Oh non, rien d'aussi grandiloquent je le crains. J'ai reçu une éducation plus... spécifique. Le savoir se transmet sous bien des formes. Mais il est finalement advenu que j'eusse besoin de me diversifier quelque peu, histoire de combler quelques lacunes. Mais rassurez vous, j'ai passé quelques tests en arrivant et mon niveau n'a pas à rougir de celui des autres élèves.

La jeune femme eut craint de trop lui en demander. Le nouveau Serpentard la rassura alors de lui même. Malgré son apparente fragilité lors du début de cette rencontre, il avait du apprendre à s'endurcir et n'était pas en sucre. De plus il savait en général assez poliment orienter une conversation lorsque l'on abordait un sujet qu'il rechignait à poursuivre ou à approfondir.

Ne craignez rien avec moi, vous ne vous rendrez coupable d'aucune indiscrétion à mes yeux. Mais en retour, acceptez dès lors mes excuses si certaines de mes réponses vous apparaissent des plus sybillines. Je camoufle parfois une certaine pudeur sous un arc-en-ciel de phrases ampoulées. C'est en quelque sorte ma manière à moi de définir les limites de ce que j'expose de moi même...

La jeune femme lui indiqua que le tutoiement était certainement plus apprroprié pour des camarades de classe. C'était sans doute exacte mais cela dérangeait Valens. Son éducation ne l'avait jamais préparé à cela et il n'avait jamais obtenu la permission de tutoyer qui que ce soit. Avec difficulté, il essaya de se faire à cette idée, brisant les barrières mentales qui se dressaient devant lui, l'une après l'autre. Tout en y pensant il lui répondit lorsque elle s'enquit des personnes qu'il avait rencontrées.

Oh même si je ne suis là que depuis un mois tout au plus, j'ai bien sûr rencontrés différentes personnes. Toutes sortes de personnes. De genre bien différents. Et je ne me suis pas lié qu'avec des gens de ma propre Maison. Je suis plutôt resté ouvert sur ce point.

Mais il ajouta surtout, d'un air des plus énigmatiques...

Mais je me suis surtout rencontré moi même. C'est peut être la rencontre la plus importante que j'ai pu faire en ces lieux.
Et v... toi? Il semblerait que v... ta présence ici soit de plus longue date. J'imagine que v... tu dois connaître plein de monde ici. Autant des professeurs que des élèves. Je ne sais pas si v... tu imagines la difficulté de se retrouver devant des gens importants sans le savoir. Pas plus tard que hier, je me suis retrouvé devant notre Préfète sans même le savoir. Heureusement que Kyara m'a soufflé un mot à l'oreille sinon j'aurais commis un sacré impair.

Elle lui proposa alors de s'asseoir et tandis qu'elle s'asseyait à ses côté, il réalisa qu'il lui suffiait en vérité de se rasseoir car il s'était à peine levé de son fauteuil pour la saluer, sans avoir fait le moindre pas. Heureusement peut être, car il serait certainement tombé alors et cela n'aurait pas fait grande impression...

La jeune femme tint à lui éviter les difficultés évidentes qu'il avait à chercher le tutoiement. Chacune de ses tentatives étaient comme un soubresaut étrange. Mais malheureusement, la force de l'habitude n'expliquait pas tout. Alors que la permission de vouvoiement lui était donnée, il jeta des regards inquiétant à ses avant bras comme si des serpents s'y étaient enroulés. Se forçant visiblement à relever le regard, il répondit avec soulagement.

Je... Merci. Je finirai sans doute par m'y habituer. Après tout, tous les autres élèves semblent s'y faire très bien et utiliser le tutoiement dans la majorité de leurs discours. Mais je ne me crois pas encore prêt pour ça. A chaque fois le souvenir de la brûlure est encore trop vivace pour ça. Une chose encore dont je dois apprendre à me débarasser...

L'élève de serpentard lui rendit son regard un moment avant de le détourner. Son teint pris alors une jolie couleur que Valens eut du mal à vraiment qualifier. Vivant... C'était cela, son teint avait pris la couleur de la vie. Une forme de liberté qu'il ne put qualifier que de charmante. Plissant très légèrement les yeux, il souffrit que la demoiselle puisse éprouver une certaine gène en sa présence. L'index de la main droite légèrement moins replié que les autres doigts serrés, il le passa en dessous du menton de la jeune femme pour lui relever délicatement la tête. Ayant du même geste quelque peu approché la tête, il lui murmura avec un sourire...

Hey! Ne vous avais-je pas dis de ne craindre aucune indiscrétion en ma présence?
Je ne puis souffrir de vous causer un tel tourment chère demoiselle. Serait ce vos rêts qui empêchent quiconque de laisser ne serait ce qu'un voile obscurcir votre joli regard? Si c'est le cas leurs liens semble se resserer sur ma personne...

Puis il soupira légèrement et ajouta en réponse à sa remarque au sujet de ses yeux. Des yeux qui signifiait son appartenance. Une appartenance qu'il ne pouvait pas renier même s'il l'avait voulu. Et il l'avait voulu. Cette période était désormais derrière lui et la révolte qui grondait en son sein avait trouvé une manière plus intelligente de se manifester.

C'est la marque de ma lignée. Une marque forte que tous les descendants arborent. Selon de quel côté on se place, cela peut être un honneur ou une malédiction. Et contrairement certaines marques de naissance, ils ne passent pas inaperçus...

Lorsque elle se présenta enfin, Valens se releva brièvement pour s'incliner.

Et bien, puisque nous sommes finalement officiellement présentés, je suis enchanté de faire votre connaissance.

C'était une réponse quelque peu commune, mais il ajouta dans un souffle.

Mais je pense que vous l'aurez déjà deviné...

Avant de se rasseoir non sans ajouter un clin d'oeil à sa déclaration.

Ne relachant qu'à contreoeur le contact, Valens recula doucement et s'adossa confortablement dans son fauteuil. D'un geste du bras, il embrassa le coin de la pièce où ils se trouvaient tous deux ainsi que le feu qui crépitait au devant. ce dernier projetait des ombres dansantes dans la pièce et son mouvement sauvage et imprévisible captivait toujours un peu son regard. Abandonnant le murmure qui était sien quelques secondes auparavant, il demanda d'une voix calme mais d'un ton plus élevé.

Et bien ma chère Isadora, aurais tu des conseils, des anecdotes, des rumeurs et autres éléments de survie en milieu hostile à conférer au petit nouveau que je suis de la part d'une aînée de Poudlard et de la maison Serpentard? Je suis sûr que ton expérience me sera profitable.

Continuant de contempler les flammes mais sortant sa baguette, il rajouta une bûche pour alimenter les flammes même s'il doutait que le feu ne survive que par des moyens naturels. Comme tous les éléments de ce chateau, il était certainement ensorcellé.

Locomotor Bûche!

Quoiqu'il en soit, cela lui semblait plus naturel de l'alimenter de temps à autre même si c'était inutile. Pris d'un doute, il demanda.

Au fait, j'ai entendu dire que la Maison Serpentard est physiquement située sous le Lac, cela n'a jamais provoqué d'accident? Toute cette eau...

Et il lui parla enfin d'une interrogation qui lui tranait dans la tête depuis quelques jours. Quelque chose qui l'attristait en tant que membre de la maison Serpentard. On lui avait expliqué que c'était du à l'indépendance qui les caractérisaient mais pour Valens, l'indépendance n'était pas une raison suffisante.

J'imagine que tu as vu que nous sommes bon derniers dans le classement. Je trouve cela vraiment dommage. Il y a des esprits brillants parmi nous, cela ne devrait pas se passer ainsi. Je pense qu'il faut chercher la cause dans le manque de vie qui anime la maison ces derniers temps. Nous n'avons aucun esprit de corps entre nous. On m'a informé que c'était du à notre indépendance sacrée. Mais je pense pour ma part qu'indépendance ou non, nous devrions nous serrer les coudes et s'organiser plus ne plus être bon dernier. Qu'en penses-tu?

Il se demandait même en réalité s'il fallait laisser la directrice et les préfets rectifier la situation d'eux même ou s'il fallait également prendre les choses en main. Il avait deja envoyé toute une série de suggestions à la directrice. Elle ne l'avait ni grondé ni félicité pour cela et il ne savait pas qu'en penser. D'un autre côté elle se montrait particulièrement indéchiffrable à ses yeux. En attendant... que faire...

La réputation des serpentard? Certains avaient en effet émis plus que de la méfiance et du mépris à son encontre pour cette raison. Mais ils étaient très loin de constituer la majorité des élèves. La plupart étaient prêts à laisser le bénéfice du doute d'après ce qu'il en avait vu. Il savait également que des choses sombre se tapissait dans cette maison comme Maximilien le lui avait appris. Et il savait aussi que l'on était pas choisis par hasard, c'était pour cela qu'il avait si mal pris la répartition du choixpeau. Considérer que sa part sombre était le vrai lui même était pour lui un véritable désaveux du choixpeau et il refusait de se laisser dicter sa vie, ni par le choixpeau, ni désormais par ses parents.

Je n'aime pas forcément la manière dont se déroule cette répartition. Disons que ce jugement m'a paru dérangeant. Le choixpeau ressemble un peu à mes parents, à décider ce que je devrais être... Mais je pense que c'est à moi d'apprendre à me connaitre et à décider de ce que je suis. Ma détermination, j'en suis persuadé, ne faillira pas devant le choix du choixpeau. Je pense savoir ce qu'il a vu en moi, mais ce n'est pas ce que je considère comme moi même.

Sa dernière phrase sembla un instant perdre de son calme absolu pour être empreinte d'une forme de rage. De la détermination? Vraiment? Et si c'était au contraire la colère qu'il enfermait au fond de lui même qui était la source même de cette détermination. Mais Valens ne laissa pas même cette pensée silloner les méandres de son esprit. Il ajouta, en retrouvant la maitrsie de soi.

Je ne pense pas devenir auror par contre. A vrai dire je ne sais pas encore ce que je deviendrai. Je sais que je n'obéirai plus aveuglément, c'est certain. Mais j'ai besoin d'apprendre à me connaitre avant de tracer ma route.
Savez vous déjà, quant à vous, la voie que vous souhaitez emprunter?

Elle parla de la participation, Valens avait son avis sur la question. Il demanda alors à son interlocutrice.

Et ne pensez vous pas que si nous étions davantage soudés dans un but commun, nous pourrions oeuvrer de concert pour obtenir de meilleurs résultats collectifs?

C'était le point qui selon lui manquait le plus cruellement. Mais il fut coupé dans sa réflexion par le doux rire qui retentit à côté de lui. C'était pour le moins raffraichissant et son sérieux vola en éclat. Il ne put réprimer le sourire qui se dessinait maintenant sur ses lèvres. Il rectifia donc l'ultime phrase de la demoiselle en penchant la tête légèrement sur le côté. Il avait cessé de regarder les flammes pour se concentrer sur la conversation et celle avec qui il la partageait...

Mais pourquoi donc voudrait vous arrêter alors que votre voix est si douce à mes oreilles?

[HRPG : pour des raisons logistiques dû à ma récente "amitié" avec Katniss, je pense qu'il est nécéssaire que tu refuses ma proposition et que la conversation tourne court...]

(HRP : OK compris)

La jeune femme se demanda en s'exclamant s'il arrivaient à ses tourments de prendre fin. Bien que cette interrogation ne fut qu'oratoire, il réfléchit sérieusement à la question avant de répondre. Ne voyant dans l'immédiat que deux solutions, il les exposa toutes les deux l'une après l'autre.

Et bien... J'ai dis à Ahlys que son monde intérieur ne cessait de virevolter comme des chevaux encore sauvages. Mais je crois que j'aurais du prendre cette remarque pour moi même. A moins que ce ne soit la somme de mes angoisses que personne n'a encore réussi à apaiser.

Il était peut être également trop exigeant envers lui même, mais cette idée ne risquait pas d'occuper ses pensées. Encore une fois, son éducation était en cause. Telle qu'elle lui avait été transmise, on ne pouvait pas être trop exigeant avec soi même.

Elle lui assura ensuite que le choixpeau était loin d'être parfait et ne pouvait en rien remplacer ses propres choix. Il acquiesça alors, reconnaissant de confirmer qu'il n'était pas en réalité le monstre qu'il se croyait peut être.

Merci. J'espère de tout coeur que vous dites vrai.

Elle se donna alors comme exemple, comme preuve. Avait-elle l'air dangereuse? Avant de répondre, un petit sourire en coin naquit sur ses lèvres.

Maintenant que vous le dites, je n'aimerai pas vous avoir comme ennemie.

Il aurait sans doute pu continuer sa phrase mais sa moue le troubla un peu et il perdit de sa concentration tant et si bien qu'il préféra laisser mourir sa phrase à un endroit qui ne trahissait pas trop son trouble. La proposition qui s'ensuivit finit de lui faire perdre sa capacité à rester stoïque.

Proposition fort intéressante je dois l'avouer, d'autant plus que je ne connais pas tous ces "trucs" et cela m'intrigue. Mais comme vous l'avez dit, il est tard et, même si je me fichais des points que la Maison avait à perdre, j'ai du travail en retard à faire demain matin avant l'aurore.
Peut être pourrions prévoir une telle sortie pour bientôt, préparés et avec tout le temps devant nous?

Ce n'était pas un refus catégorique, mais c'était là tout de même un refus. Valens espéra que sa réponse ne serait pas trop mal perçue même cette absence de prise de risques avait de quoi agacer...