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Allemagne, la bière, la joie !
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Re: Allemagne, la bière, la joie !
Invité, le  Jeu 5 Juil - 23:47

Plus qu'un simple mur, il s'agit d'un dispositif militaire complexe comportant deux murs de 3,6 mètres de haut4 avec chemin de ronde, 302 miradors et dispositifs d'alarme, 14 000 gardes, 600 chiens et des barbelés dressés vers le ciel. Environ 160 ressortissants de la RDA perdent la vie en essayant de le franchir, les gardes-frontière est-allemands et soldats soviétiques n'hésitant pas à tirer sur les fugitifs. Le rideau de fer aura fait des centaines de morts. Des centaines d’innocents voulant une vie meilleure, une vie qu’on leur refusait pour un idéal qu’on leur imposait…imposait…imposait…imposait…


Imposait…Imposait…

Les réverbères, et la faible luminosité que laissait la nuit, permettaient à Aloys d’admirer le grand mur de Berlin, aussi également appelé le Rideau de Fer. Et dire que nombres importants d’hommes y étaient morts pour la liberté. Aloys semblait fasciné. Il y avait dans cet endroit quelque chose de mystique, d’incompréhensible. Comme si, ici, avait eu lieu un combat terrible, où, passions s’étaient déchirées, déchiquetées. La mort, le pouvoir, l’amour, la liberté ; elles y apparaissaient tels des fantômes, rappelant aux vivants la folie dont étaient épris leurs ascendants, et qu’eux même pouvaient sentir en eux.

Aloys les avaient vécus. Il les vivait encore d’ailleurs. Depuis la révélation terrible de son faux père, qui sous l’emprise de Vérisatérum, lui avait avoué d’être le tueur de ses vrais parents, le jeune homme était la proie de diverses émotions. Tantôt il se sentait en colère ; tantôt, il se sentait libre. Il lui arrivait parfois de préférer la mort à la vie ; mais, les brides de ses cauchemars, dans lesquelles il revoyait ses parents mourir, avec pour dernière lumière une seule étincelle verte, le faisait changer d’avis. Pour eux, ils se sentaient dans l’obligation de vivre. Aussi par peur de la mort. En outre, parfois, lui venait à l’esprit, qu’il était la cause de la mort de ses parents, et que son devoir fut de les rejoindre pour se faire pardonner ; pour ne plus se sentir, dans des moments où la lucidité l’abandonnait, un monstre. Mais au fond, Aloys avait terriblement envie de vivre. Car, même si celle-ci s’était construite sur une vérité affreuse, ou du moins un mensonge, il n’en était pas moins, que le jeune sorcier avait vécu de beaux moments. De belles rencontres. Axelle, la jeune préfète de Serpentard. Emma, sa patronne et amie. Kyara, son amie. Catherine, une amie. Rilla…cette jeune femme à qui il tenait tant, sans vraiment savoir par quels sentiments. Mais surtout Zeph pour qui il vouait un amour si profond que cela en était indescriptible. Seul la saveur et l’intensité de leur baiser le pouvait. Ces baisers qui lui manquaient tant depuis que la jeune femme avait décidé de faire un break dans leur relation. Aloys vivait aussi pour elle ; avec l’espoir de la retrouver, enfin.

En tout cas, en cette soirée, Aloys n’était ni dans une bonne humeur, ni dans une mauvaise humeur. Simplement, un rien pouvait forcer la décision.


****


Ainsi, Aloys se baladait à présent dans les rues de Berlin. Sans savoir où aller, sans savoir où se rendre. Il se baladait simplement ; écoutant les bruits aux alentours, le bruit des rares canaux et rivières qui s’écoulaient dans la Capitale ; les quelques voitures au loin sur les grands axes routiers, ou les pas d’un ou deux passants qu’Aloys rencontra sur son chemin. Tim, tidoum, tidoum, tim,, il fredonnait discrètement, et sans s’en rendre compte, une douce musique qui lui revenait sur l’instant. Il lui était impossible, et nous était impossible, d’en reconnaitre l’appartenance exacte. C’est que les notes étaient décousues, tant par les pensées qui venaient s’immiscer, tant par un événement plus ou moins futile qu’un volet qui s’ouvre ou se referme.

Aloys était nostalgique. Nostalgique d’un moment inconnu. Nostalgique tout simplement. Un peu à l’instar de son moment passé avec Rilla, près du lac de Poudlard ; où ceux passés avec Zeph. Des instants sur lesquels il était impossible d’émettre le moins sentiment, de manière parlante, tant ils étaient au-delà de la perception humaine. De sa perception en tout cas.

Enfin, soupira-t-il, comme s’il sortait enfin de sa liturgie.

Il releva une partie de son poncho marron et d’une poche intérieure, sortit de quoi fumer. Du tabar, et une feuille à rouler. Cela faisait depuis peu qu’Aloys avait commencé à fumer ; comme beaucoup, il avait pris plaisir à ce genre d’activités, qui lui permettaient de se détendre ou de profiter tout simplement.

Délicatement, et tout en continuant à marcher, le jeune homme manipulait les ustensiles. Rouler le tabac, et le mettre doucement dans le papier…le rouler encore et… !

D’un réflexe, Aloys venait d’éviter une inconnue qui, au détour d’une rue, s’apprêtait à lui rentrer dedans. Heureusement que le sorcier avait relevé la tête, le choc, sinon, aurait été inévitable. Toutefois, son instinct avait pour conséquence que son tabac était, à présent, par terre, ptain ! Ragea-t-il. Et en plus, elle s’excuse même pas ! Et voilà comment un rien pouvait énerver Aloys ces derniers jours. Sa sensibilité était à fleur de peau, et cette jeune femme, dont Aloys n’avait pu se décrire parfaitement, l’avait caressé dans le mauvais sens du poil. En temps normal, il aurait passé son chemin, il se serait même excusé !, en outre, en cet instant, il n’adhérait pas, et souhaitait le faire comprendre. Il s’était tellement faire marcher dessus toute sa vie, que sa rage, sa colère, et sa tristesse aussi, prenait le dessus, et lui dictait, à raison ou à tort l’avenir nous le dira, de rattraper l’inconnue pour qu’elle lui demande pardon !

Laissant l’herbe s’envoler sous les frêles sursauts du vent, Aloys entama son action avec détermination. Aloys entendait seulement ces pas, et parfois, il l’apercevait au détour d’une autre ruelle. Sa marche était étrange, incontrôlée. Peut-être était-elle un peu pompette. Ce n’était pas une raison !

Après quelques petites minutes de courses, Aloys se retrouva sur une grande place. En son centre, il y avait un pont, et on pouvait perceptiblement, à la lueur des lampes, voir la silhouette de la jeune femme se dessiner sur le bord de la passerelle en brique. Elle semblait regarder l’eau. Une chance pour Aloys ! Il allait enfin pouvoir avoir s’expliquer avec elle ! Il marcha dans sa direction, sans la quitter des yeux mais quand il fut à quelques mètres d’elle, alors qu’il venait de l’interpeller par un franc : Mademoiselle ! Cette dernière, devant l’incrédulité prononcée du jeune homme, sauta, la tête la première dans le cours d’eau. Panique !

Il fallut quelques secondes pour qu’Aloys réalise ce qu’il venait de se passer. Femme venait de se jeter à l’eau. Mais Merd… ! Sans réfléchir, il enleva son poncho, et se sauta dans l’eau…glaciale ! Nom de Xoumi ! Le contact de l’eau sur son visage fut l’égale d’une claque ! Tout son corps semblait s’être confronté à un mur de lames gelées ! Il lui fut difficile au départ de comprendre ce qui lui arrivait. Plongée dans le noir, bien que l’astre lunaire prenait la peine d’éclaire sensiblement les sous-lieux, Aloys paraissait confus ; et ne fut pas loin de se noyer lui-même, si par un heureux hasard, il n’aperçut pas, s’enfonçant, le corps de la jeune femme. Il mobilisa toutes ses forces et nagea vers elle. Ptin, mais t’es ou bordel ! Les joues gonflées d’air, il s’enfonçait dans l’obscurité grandissante. C’était un peu ce qu’il y avait en lui. L’obscurité. Et la lumière de la lune qui tentait en vain de les percer. Arrête de penser et grouille-toi Aloys ! S’impatientait le jeune homme. Et la lumière de la lune qui tentait en vain de les percer ; Aloys être cette lumière pour éclaire les ténèbres de la pauvre jeune femme…


****

    -Anapneo !


Et sous l’effet du sortilège, dans la nuit de Berlin, la jeune femme toussa toute l’eau qui s’était accumulée dans ses voies respiratoires. Il s’en était fallu de peu ! Aloys prit soin d’inspecter la jeune femme, qu’il connaissait, afin de savoir si tout allait pour le mieux. Elle semblait complètement épuisé, complètement hors d’elle. Jamais Aloys n’aurait cru un jour la voir dans cet état, jamais, non, jamais. Il lui paraissait si forte…mais pourquoi avait-elle sautée ?! Surement qu’elle était tombée par inadvertance ! Oui c’était ça ! Elle était bourrée, était tombée, et n’avait pas pu remonter à la surface ! Aloys ne voulait se convaincre que Kyara, car il s’agissait bien d’elle, que Kyara puisse vouloir mettre fin à ses jours.

    -Kyara tu m’entends ? Calme-toi, c’est moi Aloys…ptin, Kyara, continua-t-il, en plaçant une main sur sa joue, mais qu’est-ce qui t’a pris !, Tu veux vraiment le hanter à tout jamais ! Tu veux vraiment que je cauchemarde de toi hein ! Je t'assure tu n'as pas besoin de faire tout ça pour ce faire ! , dit-il avec un sourire, en espérant toucher la jeune femme….calme-toi, je suis là, ça va aller maintenant, murmura-t-il, en la serrant contre elle.




Dernière édition par Aloys Riverside le Sam 7 Juil - 14:20, édité 1 fois
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Re: Allemagne, la bière, la joie !
Kyara Blanchet, le  Ven 6 Juil - 11:23

Noir, Kyara se trouvait dans le noir total où l'obscurité régnait en maître. Au début elle se crut à nouveau dans un rêve qu'elle avait fait des années auparavant. Lorsqu’elle avait quinze ans, la serpentard avait avalé par inadvertance des chocolats spéciaux. Elle s'était alors retrouvée en train de flotter dans le noir avant que Peeves n'arrive et que tout dégénère. En cet instant elle ressentait exactement la même chose, sauf que ça n'était pas possible, elle n'avait pas mangé de chocolat et il n'y avait pas de Peeves à l'horizon. Qu'avait-elle fait déjà ? Ses souvenirs étaient flous, tout ce qu'elle savait c'était qu'elle était dans le noir, enfin non plus à présent. De la lumière filtrait sur ses yeux, elle comprit alors qu'ils étaient fermés et que quelqu'un avait surement allumé une lumière. Sans réfléchir elle les ouvrit.

Du blanc, la première chose qu'elle vit fut un ciel blanc, enfin elle n'en était pas sûre pour le ciel, plus un plafond à bien y réfléchir. Après quelques secondes de contemplation elle comprit qu'elle se trouvait allongé sur le sol, elle le savait, car à elle ressentait le froid sur sa peau nue. Sa peau nue ? Se redressant, ses boucles brunes lui tombant sur les épaules, Kyara constata alors qu'elle était entièrement nue, son premier réflexe fut alors de se recroqueviller sur elle-même. Elle n'était pas spécialement pudique, mais quand même, elle ne voulait pas se donner en spectacle. D'ailleurs où se trouvait-elle ? Relevant la tête elle regarda autour d'elle. Kyara se trouvait dans une pièce complètement blanche et vide. Ce fut lorsqu'elle plissa les yeux qu'elle distingua alors qu'en face d'elle se confondant avec le mur se trouvait une porte. Instinctivement elle tourna alors la tête derrière elle et constata que tout n'était pas blanc, il y avait une autre porte, mais celle-ci était noire.

Deux portes donc deux chemins. Se concentrant sur la porte en face d'elle, Kyara se mit alors à se balancer doucement d'avant en arrière les yeux rivés sur cette dernière. Les souvenirs lui revenaient petit à petit, Kyara avait sauté du pont afin de mettre fin à ses jours, pour retrouver ceux qu'elle aimait. Où étaient-ils alors ? Songeuse et ne comptant pas rester la éternellement Kyara se releva avant de faire un pas devant elle et de se concentrait. Elle ressentait quelque chose en elle, une sorte d'appel, un chant. Un chant qui la rassurait, qui l'apaisait. Souriant Kyara avança alors, l'appel devenait à chacun de ses pas de plus en plus fort. Il fallait qu'elle ouvre cette porte, c'était vital, elle le sentait. Elle ne se trouvait qu'à quelques pas lorsque la dite porte s'ouvrit d'elle-même. Méfiante Kyara fit un pas en arrière avant de se figer. Une lumière apparue alors et flotta devant la jeune fille pendant quelques instants avant de prendre forme humaine. On ne pouvait distinguer que les contours, la lumière n'avait pas de traits de visage rien pouvant laisser pensait que c'était quelqu'un que Kyara connaissait.

La Phénix ne distinguait que ses contours, mais elle captait quand même les émotions émanant de la lumière pure. Celle-ci semblait joyeuse, comme lors de retrouvailles. Toujours figée, Kyara regarda la créature ? l'homme ? La chose ? levait un bras dans sa direction, retrouvant l'usage de ses membres, Kyara se recula encore et la lumière se figea. De la tristesse se dégageait d'elle, ne comprenant pas la jeune femme s'avança alors en direction de la chose qui redevint joyeuse. Tendant le bras elle ramena alors une mèche de cheveux derrière l'oreille de Kyara, avant de se mettre à sourire-du moins supposait t-elle-. Kyara ne comprenait rien du tout de ce qui se passait et avait complètement perdue la notion de temps, il aurait se passé aussi bien une minute que cent ans qu'elle n'aurait su le dire. Ouvrant la bouche elle allait demandée où elle se trouvait lorsqu'un bruit- le premier qu'elle entendait depuis son arrivé- retentit derrière elle.

Sentant la lumière se crispait Kyara se tourna alors rapidement et vit que c'était la porte noire qui s'était ouverte en fracas. Fronçant une nouvelle fois les sourcils, Kyara allait se tourné pour demander ce qu'il se passait lorsque des lianes de brumes surgirent de la porte afin de foncer vers Kyara. Terroriser la jeune femme voulue sortir sa baguette avant de se souvenir qu'elle était nue, elle ne put donc rien faire lorsque les lianes se saisirent de ses jambes et la faisant tombée sur le sol s'employèrent à la traîner vers la porte. Raclant de ses mains le sol, elle tenta de s'accrocher à n'importe quoi avant de se mettre à appeler à l'aide à la créature de lumière. Cette dernière secoua tristement la tête, ignorant les protestations de Kyara elle avançait en même temps que les lianes, comme pour accompagner la jeune femme.

Se sentant trahie et désespérer Kyara lâcha alors prise, les larmes aux yeux elle fut entraînée hors de la pièce blanche et alors que l'obscurité la gagnait de plus en plus, l'image de la forme blanche poster à l'encadrement de la porte s'encra en elle jusqu'à ce qu'elle ne se ferme et que Kyara perde le fil.

_____________________________

Mal, elle avait mal. Ouvrant vivement les yeux Kyara se mit à cracher de l'eau. La sensation était horrible, son nez comme sa gorgée la brûlait pendant que tout le liquide sortait. Complètement perdue Kyara prenait de grandes bouffées d'air tout en essayant de trouver où elle était. La dernière dont elle se souvenait était une pièce blanche avec un être lumineux qui la regardait. Kyara ne comprenait plus rien à ce qui se passait lorsqu'elle percuta que quelqu'un se trouvait en face d'elle, ici aussi l'obscurité régnait et elle avait du mal à distinguer qui était cette personne. Kyara cligna plusieurs fois des yeux, mais sa vue était étrangement brouiller, elle vit alors les lèvres de cette personne bouger.

-Kyara tu m'entends ? Calme-toi, c'est moi Aloys...ptin, Kyara, -Une main chaude toucha sa joue qui à l'inverse était froide-, mais qu'est-ce qui t'a pris !, Tu veux vraiment le hanter à tout jamais ! Tu veux vraiment que je cauchemarde de toi hein ! Je t'assure tu n'as pas besoin de faire tout ça pour ce faire !- Un sourire -calme-toi, je suis là, ça va aller maintenant, On la serre contre lui.

Les mots étaient comme une barrière pour Kyara, elle avait vu les lèvres de la personne bougeaient et ses réactions, mais elle ne comprenait rien à ce qui venait d'être dit. Kyara voulue prendre la parole, mais ouvrant la bouche elle se rendit alors compte qu'elle ne pouvait dire un mot. Alors qu'elle allait paniquée, on la serra contre un corps chaud et la lumière ce fit dans l'esprit de Kyara.

Elle était morte, elle était passée de l'autre côté et avait continué le chemin ! Il était donc normal qu'elle ressente les effets de la noyade, mais cela s'estomperait très vite ! C'était obligée, elle n'était pas devenue un fantôme, elle le sentait, c'était qu'elle avait donc continué ! Et la personne qui était en train de la serrer dans ses était Laudius !! Se mettant à pleurer, elle leva avec effort ses bras afin de prendre son défunt petit copain dans les bras et de le serrer à ne plus pouvoir. Se dégageant alors légèrement elle fermi les yeux avant de l'embrasser comme elle ne l'avait jamais fait auparavant. C'était un baiser d'amour; c'était un baiser de joie, mais aussi de colère et de tristesse. Elle l'avait enfin retrouvé et dire que la solution était tellement simple ... à savoir cela elle serait passée de l'autre côté. Heureuse elle continuait d'embrasser le serpentard avant de se rendre compte que quelque chose clochait.

Laudius ne semblait pas des plus enchanter de la revoir, elle sentait que tous ses muscles étaient crispés et il ne répondit pas à son baiser. Elle embrassait donc si mal que ça ? Curieuse et légèrement vexer, la brune se détacha alors du garçon les sourcils froncés et lui jeta un regard perplexe avant de cligner à nouveau plusieurs fois des yeux et de se rendre compte que la personne devant lui n'était pas Laudius.

Aloys, c'était Aloys qui se tenait devant elle, Kyara ne comprenait plus rien, il était mort lui aussi ? Son cerveau tournant au ralentit il lui fallut quelques secondes d'intense réflexion avant de comprendre l'effroyable vérité. Aloys n'était pas mort et elle non plus ! Pour en être sûre elle porta deux doigts à sa gorge et son coeur se brisa lorsqu'elle sentit un pouls. Elle était vivante, c'était donc normal qu'elle ait mal et qu'elle se sente épuiser. Il avait fallu que le jour où elle décide de passer de l'autre côté qu'elle tombe sur le serpentard et qu'il la sauve ! Se recroquevillant sur elle-même Kyara éclata alors en sanglot tout en se mettant à trembler de froid involontairement. Pourquoi il avait fait ça ? Pourquoi ?!

Relevant la tête, les larmes lui coulant sur les joues elle prit alors la parole d'une voix faible et croissante.

- Pourquoi ta fait ça ? Pourquoi tu ne ma pas laisser ?!

Pourquoi était en effet la grande question du soir ! Laissant des sanglots s'échappaient Kyara tenta de se réveiller, mais était trop fatiguée pour le faire. Elle restait donc là tremblant de froid avant de lever des yeux pleins de larmes envers Aloys et d'ajouter.

- Fallait me laisser, je suis maudite, pourquoi tu ne m'as pas laissé ?

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Re: Allemagne, la bière, la joie !
Invité, le  Sam 7 Juil - 18:39

Je rêve ou elle veut vraiment m'achever ! C’était ce que se disait le jeune homme alors que Kyara se détachait de lui…après un long et langoureux baiser d’amour. Celle-ci venait surement, à en voir son trouble sur son visage, se rendre compte de son erreur…de son geste des plus étranges !

Alors qu’il la tenait affectueusement contre elle, mais fermement pour lui montrer qu’il ne la laisserait pas s’en aller une nouvelle fois, la jeune femme, en un élan inexpliqué, c’était écarté de son étreinte protectrice avant de la transformée en une étreinte amoureuse. Qu’avait pu faire Aloys ? Rien. Trop surpris, il était resté coi [Merci Valens :Cagoulé: ]. C’était la deuxième fois qu’on l’embrassait sans qu’il ne s’y attende. La première avait été Rilla, la jeune préfète de Serdaigle. Cependant, cette fois-ci c’était différent. Rilla, elle s’était rapidement esquivée. Kyara s’accrochait. Et comment Aloys aurait-il pu la rejeter, alors que la jeune femme semblait déjà au fond du gouffre ! Peut-être était-elle encore sous le choc ; et qu’elle prenait Aloys pour quelqu’un d’autre. Il priait pour la seconde option. Néanmoins, bien qu’il ne fasse rien pour refuser les lèvres de la jeune femme, force était de constater qu’Aloys n’en faisait rien, il ne le pouvait, pour les accepter pleinement. Pour s’y confondre avec autant d’intensité que lui donnait Kyara. Et cette dernière sembla rapidement, -enfin !, (-s’était comme même assez gênant pour lui), s’en rendre compte.

En outre, à cette révélation, la jeune femme se recroquevilla sur elle-même, blessée dans son orgueil, blessée tout simplement. Aloys passa l’une de ses mains libres sur son visage où des gouttes d’eau continuaient glisser. Elles le chatouillaient.

    -Pourquoi ta fait ça ? Pourquoi tu ne m’as pas laissé ?!


Aloys se serait surement attendu à autre chose, comme un remerciement, si ça n’avait pas été Kyara dans ses bras. Mais la jeune brune avait trop d’honneur pour cela. Elle n’allait surement pas dire sa reconnaissance envers le jeune serveur qu’elle aimait à martyriser chaque jour au Bar des Ténèbres ; chaque jour à leur domicile Le Repaire des Ténèbres. En tout cas pas maintenant, pensait le Serpentard ; plus tard, quand elle aura repris gout à la vie. Car une chose était sure, pour lui en tout cas, et bien qu’il ne connaisse pas tous les contours de sa vie, Kyara aimait la vie ; seulement, ses problèmes avaient dû la rattraper le temps d’une soirée, et son espoir s’était noyé dans des verres d’alcool. La jeune femme dégageait une odeur de Whisky.

Elle pleurait. Les larmes venaient s’ajouter, et se mélanger aux goutes glacées de sa mort évitée. Mais elle pleurait. Et bien qu’il ne le montrait pas directement, cela lui faisait mal au cœur. A Aloys. Il avait beau dire tout ce qu’il voulait, elle avait beau le faire chier tous les jours au bar, le jeune sorcier éprouvait beaucoup d’affection à la Serpente. Alors pour ne pas succomber au chagrin, et pour ne pas donner d’importance aux conneries que pouvaient sortir Kyara, il faisait semblant, du regard, de chercher quelque chose. –En espérant bien sûr que la jeune femme ne pipe plus mot.

    -Fallait me laisser, je suis maudite, pourquoi tu ne m'as pas laissé ?


Aloys ne put s’empêcher d’avoir un soulèvement au cœur. Pourquoi pouvait-elle bien dire tout ça ? Qu’est-ce qui la poussait à penser pareilles choses ? Aloys se rendait compte que son amie, ne l’était peut-être pas vraiment. Il ne connaissait rien d’elle ; Absolument rien. Il baissa naivement son visage vers elle. Et les yeux remplis de larme de la jeune femme furent sur le point d’embuer ceux d’Aloys.

    -Kyara…
    -Pourquoi…, dis-moi, pourquoi ?
    -Kyara…
    -Pourquoi tu ne m’as pas laissé… ! Pourquoi !
    -Kyara !
    , Dit-il avec un peu plus de force, conscient qu’elle était sous le choc ; et qu’il lui serait impossible de la calmer en étant doux comme un agneau. Kyara, calme-toi maintenant ok !
    -Pourquoi ! Dis-moi !
    Répétait-elle.


Le garçon soupira d’impuissance. Le truc c’est qu’il angoissait. Ils ne pourraient guère rester là toute la nuit. Il faisait plutôt froid, et Kyara finirait par tomber malade, voire pire. Et puis, une jeune femme, dans l’état qu’elle était, dans les bras d’un jeune homme la nuit, à des curieux, ne serait pas une bonne idée. Qu’est-ce qu’on pourrait penser de la situation ! Et là, Ils seraient dans de beaux draps ! Surtout Aloys, certes. Bon, quand faut

    -Aloys…


Y aller…Il prit sa respiration et sortis sa baguette.

    -Te dire quoi Kyara ! Que tu ne cesses de proférer des conneries en tout genre ! Mais écoute-toi Bordel ! Je te pensais posséder un minimum de cervelle ! Et puis tu sais quoi, là t’es vraiment chiante …, Aloys ne l’avait pas dit pour être méchant, mais simplement pour être plus convaincant.
    -Aloys…


Ce qui ne marchait pas…

Il passa donc à la deuxième phase de son plan, et de sa baguette dissimulée, il murmura un Ensoporis, à l’encontre de la jeune femme ; J’ai toujours rêve de lancer un sort à Kyara. Peu importe si elle lui en voudrait ou non ; d’ailleurs c’était peu probable étant donné la discrétion avec laquelle il avait effectué le sort. De plus, Kyara semblait trop occuper dans ses jérémiades plutôt que de porter attention à la formulation du sort dont elle était victime. Ainsi, pendant plusieurs dizaines de minutes, Aloys dû quand même supporter la complainte de Kyara, qui n’essaya pourtant, pas une seule fois, de s’échapper de son contact. Peut-être était-elle trop fatiguée. Mais lorsqu’elle s’endormit enfin, lové dans les bras d’Aloys, un silence apaisant prit place sur la place. Ça fait du bien. En outre, la nuit était loin d’être finie…


***


La lune éclairait la petite chambre du modique hôtel qu’Aloys avait déniché non loin de la place. Porter Kyara avait une épreuve difficile. Non pas qu’elle était lourde, mais elle pesait son poids et Aloys n’était pas, ce qu’on pouvait communément nommer, un homme très musclé. Aloys avait séché la jeune femme avec l'une des serviettes de l'hôtel, l'avait déshabillée -notez qu'il avait fait en sorte de garde l'intimité de la jeune femme, intime, et l'avait installé sous les couvertures après l'avoir vêtu de vieux vêtements chauds que le gérant avait bien voulu lui prêter. Il était assis sur l’une des chaises présentes, et regardait par la fenêtre. Quelle nuit.

Il était fatigué. Ces dernières semaines n’avaient pas été de tout repos. Entre la révélation de Phill –dont il n’avait parlé à personne-, sa relation avec Zeph, le service au bar, la nouvelle maison, les cours à Poudlard aussi ; et Kyara qui se jetait dans l’eau glaciale en espérant y être cristallisée à tout jamais. Le plus dur pour lui était son ignorance. De ne rien pouvoir contrôler. Il était le patin du cours de la vie, et il ne pouvait rien y faire. Pleins de questions se bousculaient dans sa tête. Pourquoi Kyara avait sauté ? Qu’est-ce qu’elle fuyait ? Que cachait-elle ? Pourquoi était-elle en Allemagne ? Que cachait-elle ?

Pleins de questions qu’Aloys comptait bien lui poser, alors que le réveil de la jeune femme semblait se rapprocher…


Dernière édition par Aloys Riverside le Jeu 12 Juil - 23:14, édité 1 fois
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Re: Allemagne, la bière, la joie !
Kyara Blanchet, le  Dim 8 Juil - 17:20

Kyara était transit de froid, mais elle s'en moquait complètement, elle espérait même qu'elle allait faire une pneumonie tient ! Tremblante elle était perdue dans ses pensées, dans sa douleur. Une douleur sans nom de perdre l'être aimé pour ensuite le retrouver. Où tout du moins croire l'avoir retrouvé avant qu'il ne reparte et que la vérité éclate au grand jour. Elle n'était qu'une idiote d'avoir cru que devant elle se trouvait Laudius. Elle avait mal, si mal, mal à en crier, mal à en pleurer, mal à en mourir. Cette sensation était horrible la sensation de perte, la sensation que son coeur saigne à jamais. Kyara voulait que ça cesse, mais ça n'était pas possible. Même la mort ne semblait pas vouloir d'elle. A présent qu'était-elle censé faire ? Reprendre sa vie comme si de rien n'était ? Comme si rien ne s'était passé ? Impossible ...

Une voix venait de l'extérieur, Aloys, encore lui qui venait lui mettre des bâtons dans les roues. Elle aurait bien aimé qu'on lui dise le pourcentage de chance de trouver une connaissance dans un pays étranger. Elles étaient faibles, elle en était sûre ... comme quoi elle était vraiment maudite ! Pourquoi il était ici d'abord ? Franchement il aurait pas pu la laisser dans l'eau ? Elle ne lui en aurait pas voulu, au contraire même. Il lui parlait, mais elle s'en moquait complètement, de son côté elle continuait de lui demander pourquoi il l'avait sauvé. Il essaya de la faire réagir en la provocant, mais c'était peine perdue. Même un gosse de deux ans ne serait pas tombé dans le panneau. Il galérait c'était parfait.

Concentrée sur ses plaintes, la jeune femme se rendit quand même compte, qu'elle prenait de la hauteur tout à coup. Une partie de son cerveau encore capable de penser, lui apprit alors qu'Aloys venait de la prendre dans ses bras pour la porter. En avait-il marre et allait-il la balancer à l'eau ? Elle espérait ! Retrouvant un peu de joie elle continua à parler avant de se mettre à glousser et de dire :

- Je vooole

Elle volait en effet, droit vers sa fin, la classe non ? Kyara n'eut même pas la présence d'esprit que de se débattre, après tout elle allait obtenir ce qu'elle voulait que demandait de plus ? La fatigue la submergeait petit à petit sans qu'elle ne comprenne pourquoi. Elle ne voulait pas dormir ! Il fallait qu'elle reste debout ! Oh et puis zut ! Appuyant sa tête contre le torse du jeune homme, elle écouta les battements de son coeur avant de sombrer dans le sommeil.

_________________

Mon coeur susure

Une pièce encore, mais différente, car celle-ci n'est pas vide, en son centre se trouve un grand miroir blanc. Debout à quelques pas de là Kyara voit son reflet, voit ses boucles brunes qui lui tombe sur les épaules, voit ses yeux verts accusateur. Pas de portes cette fois, que le miroir et son reflet qui prend vie tout seul en lui faisant signe de s'avançait. Kyara n'a pas envie, mais une force inconnue l'oblige à s'approcher.

Mon âme murmure


Un pas, puis deux, puis trois avant de retrouver le contrôle de son corps. Kyara recule effrayer, son reflet lui renvoi une image moqueur. Comme si elle l'accusait de se dégonfler. Ce qui est le cas, la jeune femme veux sortir, elle connait ce rêve, enfin non ce cauchemar. Elle l'a déjà fait, elle sait ce qui va se passer et ne veux pas à nouveau y assister. Pourtant, elle sait aussi que c'est impossible qu'elle n'y échappe. Poussant un soupir elle se remet alors à avancer jusqu'à atteindre le miroir.

Sous mon armure


Des reflets apparaissent, leurs reflets ceux qui hante Kyara depuis des jours et des jours, ceux qu'elle n'a pu sauvé, ceux qui sont partit, ceux qu'elle aimait. Kyara veux détourner les yeux, mais elle n'en a pas le droit alors elle affronte leurs regards accusateur. Elle voudrait s'excuser, leur dire qu'elle les aime, mais aucun mot ne sort de sa bouche, alors elle pose sa main sur le reflet froid.

Je me fissure

Lorsque ses doigts entrent en contact avec la glace, cette dernière éclate en mille morceaux, entaillant les bras et les jambes de Kyara. Tombant sur le sol, elle laisse échapper un grognement de douleur avant de se mettre en boule. ignorant la douleur et le sang coulant de ses plaies, elle ferme les yeux et se met à fredonner. C'est son fardeau, elle doit payer de n'avoir rien pu faire.

_________________

Le réveil fut dur, très dur, la bouche pâteuse, déboussolée et avec la sensation qu'on faisait un concert de métal dans sa tête, Kyara se redressa du lit où elle se trouvait. Clignant plusieurs fois des yeux elle regarda autour d'elle tentant de trouver quelque chose de familier. Elle n'en trouva qu'une, enfin ça n'était pas une chose mais bon, il s'agissait d'aloys qui assit sur une chaise regardait d'un oeil perdu ce qui se trouvait au dehors.

La scène du baiser revint alors dans la mémoire de Kyara qui grimaçât. Comment avait-elle pu confondre Laudius avec lui ?! Le choc de sa noyade ratée surement .... Jurant silencieusement entres ses dents elle tenta de deviner où elle se trouvait. Pas dans un lieu qu'elle connaissait, un hôtel probablement, enlevant en silence les couvertures qui la bordait elle constata avec horreur qu'elle n'avait plus les mêmes habits. Elle ne se souvenait ni être arrivée ici, ni s'être changé, donc cela signifiait que ça n'était pas elle, mais quelqu'un d'autre. Tournant la tête vers le jeune homme elle le foudroya du regard avant de se passer une main sur le visage.

Elle avait gagnée une gueule de bois carabiné et aller devoir en subir les effets youpi ! Se retenant de soupirer, Kyara répara des yeux la porte menant à la sortit. Du fait de faire partit de l'ordre, elle avait appris à être discrète et se déplacer silencieusement aussi elle hésitait à mettre les voiles. Le problème étant qu'elle n'avait pas sa baguette et ne voulait pas partir en l'abandonnant, elle allait donc devoir la récupérer.

En silence donc elle sortit du lit et se mit à chercher des yeux sa baguette, ne la trouvant pas elle décida de demander au rêveur qui ne l'avait pas encore remarqué qu'elle était debout. Tandis qu'elle avançait silencieuse tel un chat, elle constata que les habits dont elle était vêtue dater de l'ère préhistorique. Elle hésita pendant quelques secondes à les enlever, quitte à être en sous-vêtements, après tout si elle ne se trompait pas c'était Aloys qui l'avait dévêtue donc cela ne le dérangerait probablement pas non ? Elle faillit le faire avant de renoncer, autant éviter de lui donner de fausses idées. S'approchant du jeune homme elle posa alors la main sur son épaule et se retenue d'éclater de rire lorsqu'il fit un bond.

S'éloignant d'un pas elle le regarda alors avant de tendre sa main et de dire.

- Rend moi ma baguette Riverside.

Elle comptait récupéré sa baguette, le latter de coup de pied, récupérer ses affaires avant de le laisser agoniser enfermer dans la salle de bain. Il devait bien y avoir une dans la chambre. On ne le sortirait de là qu'au petit matin, donc Kyara aura amplement le temps que de mettre les voiles et vaquer à ses occupations. Trouvant qu'il mettait un peu trop de temps à son gout à lui rendre elle enchaîna.

- J'aimerais aussi savoir, ce que tu fiche içi, comment je suis arrivée dans cette chambre et pourquoi est ce que je n'ai pas les mêmes habits que tout à l'heure.

Il avait intérêt à lui répondre rapidement, elle commençait vraiment à ne plus supportée son mal de crane. Elle tuerait d'ailleurs pour une aspirine où bien qu'on lui soulage la douleur. Pendant qu'elle grimaçait, une main tendue l'autre sur son visage Kyara attendait d'obtenir les réponses à ses questions.
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Re: Allemagne, la bière, la joie !
Invité, le  Mar 10 Juil - 19:25

Plusieurs fois Kyara bougea sans pour autant se réveiller. Aloys se demandait à quoi elle pouvait rêver, si, elle rêvait. Peut-être était-elle plongée dans un sommeil profond et sans vagues. Un sommeil où le néant est maitre de toutes choses. Un sommeil qui rend le réveil amnésique de la nuit passée. Néanmoins, Aloys ne pouvait s’empêcher de penser, de par les souvenirs qu’il avait de certains films, certains livres, que la jeune femme devait se trouver dans une dimension étrange de l’esprit humain. Un stade au-delà de la compréhension. Que voyait-elle ? Que pouvait-elle voir ? Que ressentait-elle ? Toutes ces questions se bousculaient dans la tête du jeune homme. Les rêves, il connaissait bien ; Car depuis 17 ans, le même cauchemar venait me rendre visite, chaque nuit –hormis quelques exceptions.

La lune était belle en cette nuit. Pas un chat ne grouillait dans les environs. Il vint soudainement l’envie à Aloys de jouer de la guitare ; instrument qu’il commençait petit à petit à bien maitriser. Depuis que son oncle Phill lui avait appris la vérité, le jeune homme s’était libéré. Il sentait en lui cette envie d’apprendre, de connaitre, d’expérimenter. La cigarette et autres produits stupéfiants le permettaient, de manière générale, à calmer ses colères ou ses longues vagues mélancoliques ; en outre, le jeune homme s’était mis à regarder des films, à lire plus, à s’intéresser à la vie des moldus, à le peinture, et même le théâtre !, mais surtout la musique. La guitare. C’était un très bel instrument. Et ce son…comme s’il était depuis toujours inscrit dans ses veines. Et alors qu’il grattait inconsciemment, de ses doigts, des cordes imaginaires, il ne vit, ni n’entendit, Kyara se réveiller, se lever, et se retrouver juste derrière lui ; une main venant se poser sur son épaule. AAAH ! Sursaut Aloys, complètement surpris par la jeune femme, qui elle, riait aux éclats. Rigole, rigole…, ragea intérieurement le jeune garçon.

    -Rend moi ma baguette Riverside, dit-elle en tendant une main.


Mais pour qui elle se prend ? Se demandait Aloys en levant la tête pour regarder. Il avait conscience que la jeune femme usait de sa hauteur et de son…charisme pour l’intimider et lui faire faire ce qu’elle voulait. L’appeler ainsi par son nom de famille faisait partie de cette ruse…inefficace en cet instant. Il y a peu de temps, Aloys aurait marché, et par gentillesse, par peur aussi de s’imposer, de s’affirmer, il se serait soumis. Les paroles de Mélusine Chambers une gentille petite Gryffondor, lui avait donné cette leçon. Lui qui croyait en les paroles d’Iris, en les paroles de l’amour, et de la soumission libre, rejetait à présent ces idéaux…dans ce monde, elle ne pouvait fonctionner. Et même si Iris voulait qu’Aloys soit un des porteurs de ces valeurs, le jeune garçon avait vécu trop dur pour pouvoir les mettre en application et y croire encore. Il ne se laisserait plus marcher sur les pieds –sans pour autant être méchant bien entendu.

    -J'aimerais aussi savoir, ce que tu fiche ici, comment je suis arrivée dans cette chambre et pourquoi est-ce que je n'ai pas les mêmes habits que tout à l'heure, continua-t-elle promptement, en aillant, visiblement, de sa main sur sa tête plissée, un mal de crâne affreux.


Aloys ne se brusqua pas, et se leva lentement.

    Kyara, Kayra, murmura-t-il. Je ne te rendrais pas ta baguette, tu peux toujours courir crois-moi. Et vue dans l’état dans lequel tu te trouves tu ne feras pas grand chemin. Il lui prit la main, et, tout en la poussant délicatement, il se dégagea de son coin. Ils étaient à présent au milieu de la salle.Tu aimerais savoir ce que je fiche ici ? En Allemagne. Eh bien, je me baladais tout simplement. Mais, dit-il avec une voix plus aigue pour insister sur la rupture, si tu veux savoir pourquoi je me retrouve dans cette chambre d’hôtel, tu devrais alors questionner tes souvenirs très chère. T’étais toute trempée, il faisait froid, je venais de te sauver la vie, tu ne crois pas que j’allais te laisser crever de froid hein ! Je t’ai amené dans cet établissement en te portant, et je t’ai changé pour que tu restes au chaud. Le gérant à très gentiment accepté de te prêter ces…il allait dire « jolis habits » mais, il fallait avouer qu’ils étaient un peu démodés…et sur son amie…généralement bien habillée, l’aspect comique était deux fois plus fort…ces habits. Tu devrais le remercier à l’occasion. En plus, il a cru que c’est moi qui t’avais mis dans cet état t’imagine…, soupira-t-il. Alors maintenant…


Il pointa sa baguette sur elle, tout en la poussant, pour l’empêcher de lui arracher des mains, et la fit s’asseoir sur le lit, d’une façon plus sévère que d’habitude pour lui monter que c’était lui le chef ce soir. Ce n’était pas ses beaux yeux verts qui allaient avoir raison du jeune homme. Tout était noir, et seule la lumière de la lune permettait à Aloys de scruter la jeune femme assise sur le lit ; avec toujours ce mal de tête bourdonnant. Une fois qu’elle fut installée, bien qu’elle ait voulu résister encore quelques secondes, tout en continuant de braquer sa baguette sur Kyara, Aloys reprit la parole :

    -Non mais franchement, t’as pris quoi ! Tu m’expliques ce qui se passe ?! Tu croyais quoi en te jetant dans cette p’tin de rivière ? Que t’allais remonter toute seule ? Non mais il t’es passé quoi par la tête Kyara ! Tsss, souffla-t-il, sa colère, et sa peur de perdre son amie remontant rapidement à la surface. Tu t’imagines pas à quel point j’ai eu peur ! S’écria-t-il. Puis il reprit après quelques secondes de pause. Ouai j'ai eu peur pour toi, je l'ai dit. Il prit une grande respiration et parla plus doucement, non sans détermination. Je te préviens, tu ne sortiras pas de cette chambre tant que tu ne m’auras pas dit ce qui te tracasse ! Ne t’avises pas de m’entourlouper, ou de me mentir, je n’hésiterais pas à te lancer un nouveau sort. Et je ne plaisante pas Kyara, tu m’auras pas ce soir.

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Re: Allemagne, la bière, la joie !
Kyara Blanchet, le  Jeu 12 Juil - 12:33

L'effet de plaisir d'avoir fait peur à Aloys était passé. À présent elle ne désirait qu'une chose, rentrer prendre une douche, dormir et faire le pont au petit matin. Déjà elle était certaine d'une chose, elle ne regrettait pas ce qu'elle avait fait et ne le regretterait jamais. Elle avait conscience qu'elle aurait raté des tas d'évènements qui auraient pu lui arriver, mais ça n'était pas grave, la mort n'était pas une fin, c'était le début d'une nouvelle aventure. Kyara était curieuse de nature, elle était sûre que d'aller vers l'inconnu lui aurait plu et peut-être même se serait-elle mieux sentit là-bas qu'ici. Après tout qu'était-elle en ce bas monde ? Une enfant qui a grandi dans une famille qui ne voulait pas d'elle, entourer de ses frères qui la rejetaient, de sa mère qui la détestait et de son père qui n'était plus. À Poudlard elle avait vécu quelques moment heureux, mais cela ne pesait pas cher dans la balance lorsqu'on savait que quasiment toutes les personnes qu'elle connaissait n'était plus à présent. Et au final qu'était-elle ? Co gérante d'un bar louche et membre d'une organisation illégale.

Une vraie délinquante en soit qui risquait sa vie à tout moment ... Pourquoi sauter alors qu'un mangemort pouvait se charger de mettre fin à ses jours ? Pourquoi ? Tout simplement, car elle voulait choisir sa mort. Elle ne voulait pas vivre la même mort que Sara. Pourquoi la noyade alors ? Car tout simplement elle avait fait avec les moyens du bord. En y réfléchissant, ça n'était pas le meilleur moyen, trop de risque que quelqu'un se décide à venir vous sauver. Le mieux aurait été qu'elle se trouve au grand canyon ! Tant qu'à faire, la chute aurait été longue, mais là pas possible d'en échapper, à moins qu'elle n'eut avec sa malchance croiser un sorcier qui faisait comme de par hasard du Quidditch ce jour là et se décida à la sauver. Cela aurait encore été possible, après tout elle avait bien rencontré une de ses connaissances en Allemagne.

Elle avait eu de la chance de tomber sur Aloys en fait. Elle n'osait même pas imaginé la réaction de Claire où de Kaya où bien d'Edjin s'ils avaient été à sa place. Il aurait encore fallu qu'ils la sauve, mais elle ne voyait pas pourquoi ils ne l'auraient pas fait. La sauver pour ensuite la tuer en l'étranglant de leurs mains ... Oui elle avait bien eu de la chance en tombant sur le serveur du Bar des Ténèbres. D'ailleurs d'après ce qu'elle avait pu sentir, il s'était mis à la cigarette. Même si l'odeur était légère, signe qu'il ne devait pas avoir fumé depuis quelques heures, Kyara reconnaîtrait entre mille cette odeur. Beurk beurk, elle ne voyait pas ce qu'il y avait de bon à fumer, enfin de toutes les manières il doit être à présent totalement accro donc un commentaire serait probablement mal prit.

Poussant un petit soupir elle remarqua alors que le jeune homme venait de se lever lentement. Méfiante elle plissa les yeux attendant la suite. Elle était peut-être soûle, mais s'il commençait à lui taper le système, elle était encore à même de l'exploser et de lui faire manger le tapis qui était défraîchit soit dit en passant.

- Kyara, Kyara, murmura-t-il. Je ne te rendrais pas ta baguette, tu peux toujours courir crois-moi. Et vue dans l'état dans lequel tu te trouves tu ne feras pas grand chemin.

Okay, c'était lui le suicidaire dans cette pièce. Il allait mourir ... Mais qu'il aille se faire cuire un oeuf après tout ! Qu'est ce que ça pouvait lui faire qu'elle ne fasse pas grand chemin ? Elle s'en moquait complètement ! Elle n'avait qu'à récupérer sa baguette et ensuite elle prendrait le magicobus. Il devient bien passé ici aussi ! Et si ça n'était pas le cas et bien tant pis elle rentrerait à pied ! Oui Allemagne, Londres à pied trois fois rien quoi ... Elle se fit encore plus méfiante lorsqu'il lui prit la main, en temps normal elle en aurait profité pour lui porter un coup au poignet et l'envoyé valser, mais là elle était curieuse de ce qu'il comptait faire. La poussant il sortit de son coin avant de s'arrêter au milieu de la pièce.

- Tu aimerais savoir ce que je fiche ici ? En Allemagne. Eh bien, je me baladais tout simplement.

Il se baladait tout simplement hein ... Et comme par hasard il fallait qu'ils se croisent ! Maudit soit les coïncidences !

- Mais, si tu veux savoir pourquoi je me retrouve dans cette chambre d'hôtel, tu devrais alors questionner tes souvenirs très chère. T'étais toute trempée, il faisait froid, je venais de te sauver la vie, tu ne crois pas que j'allais te laisser crever de froid hein ! Je t'ai amené dans cet établissement en te portant, et je t'ai changé pour que tu restes au chaud. Le gérant à très gentiment accepté de te prêter ces......ces habits. Tu devrais le remercier à l'occasion. En plus, il a cru que c'est moi qui t'avais mis dans cet état t'imagine... Alors maintenant...

Mais elle ne lui avait rien demander BORD*L ! Elle ne lui avait jamais demandé de la sauvé, ni de l'emmener ici et encore moins de lui mettre ses habits ridicules ! Elle voyait bien que cela le faisait marrer que de la voir ainsi vêtue, rira bien qui rira le dernier ! Elle s'en moquait complètement que le patron ne pense que c'était lui qui l'avait mis dans cet état. À la limite elle pouvait toujours appeler à l'aide. Avec un peu de chance il viendrait et profitant de cette diversion elle pourra mettre les voiles.

Après son "maintenant" il pointa sa baguette sur elle et se mit à la pousser. Derrière se trouvait le lit, il voulait surement qu'elle s'installe dessus. C'était drôle de voir comme il essayait de se la jouer caïd, enfin si seulement il savait que Kyara coopérait déjà beaucoup dans cette histoire. Il n'avait pas de posture de défense, sa garde était trop ouverte et il devait se pensé surpuissant, car c'était lui qui avait en main une baguette. Résistant pour la forme elle s'installa ensuite sur le lit, ramenant sur elle ses jambes, elle posa son menton sur ses genoux attendant la suite.

-Non mais franchement, t'as pris quoi ! Tu m'expliques ce qui se passe ?! Tu croyais quoi en te jetant dans cette p'tin de rivière ? Que t'allais remonter toute seule ? Non mais il t'es passé quoi par la tête Kyara ! Tsss Tu t'imagines pas à quel point j'ai eu peur ! S'écria-t-il. Puis il reprit après quelques secondes de pause. Ouai j'ai eu peur pour toi, je l'ai dit. Je te préviens, tu ne sortiras pas de cette chambre tant que tu ne m'auras pas dit ce qui te tracasse ! Ne t'avises pas de m'entourlouper, ou de me mentir, je n'hésiterais pas à te lancer un nouveau sort. Et je ne plaisante pas Kyara, tu m'auras pas ce soir.

... Mais il allait baissé d'un ton oui ?! Elle était dans la même pièce, ça n'était pas la peine de hurler ! Elle n'était pas encore sourde ! Alors comme ça il lui avait lancé un sort, pourtant elle ne s'était rendu compte de rien ... Bizarre, mettant cette information de côté, elle commença à se mettre à glousser. Oui voilà, elle allait remonter toute seule comme par magie ! Écrouler elle bascula sur le côté et allonger sur les couvertures devaient se mordre les lèvres pour ne pas éclater de rire. Il ne devait surement pas comprendre grand-chose et bien tant mieux ! Il lui fallut quelques minutes avant de retrouver son calme lorsque ce fut chose faite elle prit la parole.

- Mes problèmes ne te regardent en rien. Sache juste qu'en me jetant je tenais à mettre fin à mes jours d'accord ? Et si tu n'avais pas été là j'y serais arrivé sans problème. Donc ne t'attend pas à ce que je te témoigne de la reconnaissance, ni aujourd'hui, ni demain, ni jamais.

Même si elle ne recommençait pas et lui devrait la vie, elle ne le remercierait pas. Pour elle ce qu'elle avait fait n'était pas une mauvaise chose et n'avait pas été décidé sur un coup de tête. Bon en fait si, mais ça n'était pas grave, le principal était de n'avoir aucun regret et c'était le cas. Se laissant tomber sur le dos elle se mit à contempler le plafond avant de reprendre.

- J'espère que tu as du temps devant toi, je ne suis pas pressée personnellement et même si tu t'amuses à me jeter des sorts, je suis plus résistance que tu ne le penses. Au final tu tomberas le premier crois-moi.

Kyara savait encaisser des sorts, ça n'était pas un élève de 17 ans à peine, qui allait lui faire bien mal. Et si c'était le cas, elle avait vécu pire, elle résisterait donc sans mal. Levant son bras elle le contempla pendant quelques instants avant de reprendre d'une voix plus calme, plus posée.

- Je ne voulais pas te faire peur loin de là, en fait je pensais qu'à cette heure il n'y aurait plus personne dans les rues. Tu étais là, au mauvais endroit au mauvais moment.

Poussant un soupir elle se leva alors, ignorant Aloys qui avait toujours sa baguette droit sur elle, elle alla dans la salle de bain dont la porte était ouverte. Allumant la lumière, elle se rendit alors au lavabo et ouvrit le robinet. Pendant quelques secondes elle regarda l'eau froide couler avant d'en prendre dans ses mains et de s'asperger le visage. Cela faisait du bien, se penchant elle but alors, car elle commençait à mourir de soif et que son "sauveur" n'avait pas pensé à lui emmener de l'eau. Relevant la tête elle vit alors son reflet. Ce dernier lui renvoya une image qu'elle avait déjà vu quelques heures plus tard, les yeux vides, les traits tirés rien n'avait changé. Posant deux doigts sur le miroir elle secoua ensuite la tête avant de se retourner et de voir qu'Aloys se tenait à l'encadrement de la porte. L'ignorant elle le contourna avant de retourner s'asseoir sur le lit.
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Re: Allemagne, la bière, la joie !
Invité, le  Ven 13 Juil - 15:04

Dans les dizaines de minutes qui allaient suivre, Aloys serait partagé entre deux émotions différentes.

Il était, d’abord, content de voir sa jeune amie rire, du moins, tenter de refouler un rire profond –provoqué par quelques raisons qu’il ignorait évidement. Ce signe montrait en effet, que Kyara, physiquement parlant en tout cas, semblait allait meilleur –même si elle n’était pas encore en très grande forme. Du côté de la tête, ça on ne pouvait pas encore le confirmer ; en outre, les quelques remarques qu’elle lui avait lancé, et son jeu d’actrice visant à l’intimider laissait croire que son état de choc s’était dissipé. Toutefois, elle avait voulu mettre fin à sa vie…il était peu certains que cette idée, de son esprit, se soit envolée comme par magie, d’un coup d’un seul. La connaissant –enfin de ce qu’il savait d’elle,…Aloys ne se faisait pas trop d’illusion.

    -Mes problèmes, commença-t-elle après plusieurs minutes de fou rire silencieux, ne te regardent en rien. Sache juste qu'en me jetant je tenais à mettre fin à mes jours d'accord ? Non sans blague ? Et si tu n'avais pas été là j'y serais arrivé sans problème. Donc ne t'attend pas à ce que je te témoigne de la reconnaissance, ni aujourd'hui, ni demain, ni jamais. Comment s’était surprenant.


Comme s’était surprenant. Aloys avait été pourtant sûr que la jeune femme lui témoignerait une quelconque reconnaissance après qu’il ait sauvé. Aloys soupira, amusé, mais un peu lassé. Il continuait de toiser Kyara, toujours allongée sur le lit. La baguette du jeune sorcier se dirigeait tantôt vers elle, tantôt vers les couvertures, tantôt vers la table de chevet, tantôt, tantôt…vers autre chose. Il n’avait pas encore l’habitude de se croire en position de force, ou du moins, de vouloir le faire croire. Alors très rapidement il oubliait le rôle qu’il devait jouer afin de pouvoir s’imposer, et pour qu’on puisse enfin l’écouter. Et ce, Aloys allait en avoir conscience très rapidement ; pour son plus grand malheur.

    -J'espère que tu as du temps devant toi, je ne suis pas pressée personnellement et même si tu t'amuses à me jeter des sorts, je suis plus résistance que tu ne le penses. Au final tu tomberas le premier crois-moi.


Voilà ce qui déclencherait l’autre émotion qui allait ravager Aloys durant plusieurs semaines. Une émotion, un constat même qui ne daterait pas seulement d’aujourd’hui. C’était un problème intérieur auquel le jeune homme devrait faire face. Kyara, elle, ne put se rendre compte du changement qui s’opéra en Aloys. Allongé sur le dos, contemplant le plafond, elle avait sorti ses paroles avec une sincérité, -presque insolente ; sans mesurer la porter de ses propos. En même temps, elle avait raison. Aloys baissa sa baguette légèrement, tout comme ses yeux. Une rage et une tristesse intérieure s’éprit de lui. Encore une fois il sentait ridiculisé. Ridiculisé par les vérités d’une autre, ridiculisé par son manque de confiance. Il n’était qu’un gamin de 17 ans, que personne ne voulait prendre au sérieux, quand Aloys élevait, ne serait-ce qu’un peu la voix. Personne ne prendrait au sérieux ses menaces. Toute sa vie il avait été soumis à son faux père, à l’éducation et obligation familiale…toute sa vie, il avait fermé sa bouche pour éviter les conflits. Toute sa vie il avait été l’esclave d’un mode de vie qui l’étouffait. Et à présent que toutes les barrières venaient, en même temps, de s’effondrer, il sentait en lui l’envie de s’affirmer, de montrer une autre partie de lui-même. Une partie plus forte, plus sure d’elle-même.

Mais il fallait se rendre à l’évidence. On ne changeait pas en deux jours. Il fallait du temps pour se construire, se reconstruire, et pour que les gens vous voient comme vous vouliez qu’on vous voit. Depuis sa première rencontre au Magic Cookies avec Kyara, Aloys n’avait été, pour elle, qu’un petit élève de Poudlard, un petit serveur, tout mignon, et tout gentil, à qui on pouvait demander de tout faire, dans certaines limites bien sûr, mais limites que se mettait Kyara elle-même –sa sympathie pour Aloys l’empêchait d’aller trop loin. Jamais Aloys n’avait refusé de proposer ses services, d’aider, ou de faire quelque chose qui ne lui plaisait pas. Aloys, il était certains, que changer d’un coup son caractère ou sa façon d’être avec elle, devait surement l’amuser. Il en revint à son fou rire de tout à l’heure. Peut-être s’était-elle moquée de lui…

    -Je ne voulais pas te faire peur loin de là, en fait je pensais qu'à cette heure il n'y aurait plus personne dans les rues. Tu étais là, au mauvais endroit au mauvais moment.


Et puis, continua-t-il dans ses pensées sans faire attention à ce que disait la jeune femme, il ne pouvait rien contre elle. Il ne la connaissait pas. Peut-être avait-elle de terribles secrets. Qui était-elle vraiment ? Aloys se doutait qu’un simple petit problème lui fasse prendre de pareilles initiatives…bon, ok, Kyara était humaine, et comme tout être humain, elle possédait une certaine fragilité…mais quand même.

Kyara s’était levée, et s’était rendue dans la salle de bain. Aloys avait toujours sa baguette levée, mais, à quoi bon, il la baissa. Et même s’il s’agissait d’une preuve de faiblesse, il s’en contrefichait. Son impuissance à s’imposer était telle, que cela n’allait pas empirer les choses. Etre conscient de sa propre faiblesse est une force, et nous pousse à aller plus loin, à progresser. C’était ce que lui avait dit Iris un jour. Son défunt ami était empli de paroles sages, dont certaines étaient restées gravées dans l’esprit d’Aloys. Fallait bien qu’il garde de bonnes choses de son passée.

Aloys s’appuya sur l’entrebâillement de la salle de bain, dans laquelle se désaltérait Kyara. Aloys n’avait pas pensé à lui fournir de l’eau…il soupira. Il pensait, en outre, qu’elle ne se réveillerait que le lendemain matin. Il s’était trompé, encore une fois. Une fois finie, Kyara passa à côté de lui, l’ignorant complètement. Il ne la regarda pas aller s’asseoir sur le lit, et alla, lui-même, se passer de l’eau sur le visage. Histoire d’avoir les idées un peu plus au claire, même si cela semblait une cause perdue d’avance tant le jeune homme s’enfonçait, s’enfonçait, sans l’obscurité. Il secoua les mains pour évincer les dernières gouttes, passa une serviette sur son visage, et regagna la chambre où l’attendait Kyara.

Il ne la regarda pas non plus. Et partis s’asseoir sur la chaise sur laquelle tantôt ; il scrutait la nuit régnante. Les quelques réverbères allumaient dans la capitale, les rares mouvements de chats errants, les quelques lumières d’appartements s’allumant et s’éteignant. Il mit ses pieds sur le rebord de la fenêtre et sortis de quoi fumer. Tant pis si cela ne plaisait pas à Kyara. Il s’en fichait. Au pire elle pourrait se créer une bulle d’air pure. D’ailleurs…

    -Pour ce qui est de tes habits, c’est le gérant de ce petit hôtel qui les a ; il les sèche. Tu ne pourras les récupérer qu’au petit matin. Tu dois être fatiguée. Dors. Le temps passera plus vite, lui dit-il sans lui accorder un regard alors que la fumée s’envolait dans les hauteurs de la chambre.


Il alluma la cigarette roulée avec son briquet et l’amena à sa bouche. La nicotine dans ses poumons lui fit du bien. Il cracha la fumée, quelques peu apaisées, ses idées noires tapis dans l’ombre prêt à ressurgir.

    -Pour ce qui est de ta baguette, tu peux toujours aller te faire voir., dit-il, cinglant. Elle ne faisait pas d'effort, et bien qu'il fut vexé par son impuissance, il était décidé de ne pas en faire non plus.



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Re: Allemagne, la bière, la joie !
Kyara Blanchet, le  Ven 13 Juil - 17:12

Aloys avait apparemment décidé de renoncer à se la jouer petit caïd qui croit dominer tout le monde. Après que Kyara ne soit retourner sur le lit elle entendit l'eau couler de la salle de bain. Elle faillit mettre les voiles, soit par la porte soit par la fenêtre. Bon la porte risquait d'être fermée et elle ne savait pas si elle se trouvait au rez-de-chaussé où pas donc faire un saut de l'ange n'était pas une bonne idée. Elle était donc coincée. Poussant un soupir elle le regarda revenir, il ne lui accorda pas un seul regard et retourna s'installer sur sa chaise. Kyara leva un sourcil en voyant cela, c'était ça sa nouvelle technique ? Faire comme si elle n'existait pas ? Mon dieu, elle croyait que même un enfant de cinq ans ne faisait pas ça ! Levant les épaules elle le regarda alors mettre ses pieds sur le rebord de la fenêtre avant de sortir une cigarette et de l'allumer, elle avait donc eu raison lorsqu'elle avait sentit son odeur.

-Pour ce qui est de tes habits, c’est le gérant de ce petit hôtel qui les a ; il les sèche. Tu ne pourras les récupérer qu’au petit matin. Tu dois être fatiguée. Dors. Le temps passera plus vite.

Il avait prit la parole encore une fois sans la regardé. Cela était drôle, elle avait un peu l'impression d'avoir Valens devant elle. Le jeune homme n'attendait qu'une chose, qu'on arrête de le traiter comme un simple ado et qu'on lui témoigne du respect. Après avoir vécut quelques aventures rocambolesques avec Valens, Kyara avait pris conscience que le jeune homme était à prendre au sérieux. Malgré son âge il était déjà quelqu'un d'ingénieux, de redoutable et de flippant quand il le voulait, aussi à cause de cela Kyara le voyait d'un autre oeil. Pas comme un enfant, ni comme un adulte, mais comme un égal et puis le fait qu'il fasse partit de l'Ordre comme elle faisait de lui son frère d'arme. Aloys avait donc du chemin à faire avant d'arriver au même niveau et d'être prit au sérieux. Ses petites tentatives de se prendre pour le chef n'était que pitoyable et hilarante. Il n'avait pas encore fait ses preuves aux yeux de la jeune femme, elle savait bien sur qu'il n'avait rien à lui prouver ni lui démontrer, mais elle avait hâte de voir comment il serait plus tard.

Kyara était donc coincée jusqu'au petit matin avec le serpentard youpi. Elle ne classerait surement pas cette nuit dans son classement personnel des meilleures nuits de sa vie. Poussant un soupir en apprenant cette nouvelle, elle se promit que de remercier le gérant pour avoir nettoyé ses habits et lui en avoir prêtéd'autres même s'ils n'étaient pas à son gout. Il voulait qu'elle dorme, mais pour le moment le sommeil l'avait quitté, le fait de s'être asperger d'eau lui avait les idées en place. Demain matin elle ira chercher ses habits avant de retourner chercher sa baguette et si Aloys refusé de lui rendre ça n'était pas grave. Kyara n'aurait plus qu'à transplaner afin d'aller chercher sa deuxième baguette dont elle ne se servait jamais et de revenir afin de la récupérer de force. Elle ne voulait pas faire de mal à Aloys et savait qu'il pensait bien faire, mais des fois il fallait savoir quand s'arrêter.

Sans lui répondre elle le regarda en trait de tirer une bouffée de sa cigarette. Expirant de la fumée s'échappa alors pendant qu'Aloys semblait plus détendus. Pff il allait ne s'attirer que des problèmes à fumer cette cochonnerie, enfin après tout c'était sa vie, il faisait comme il le désirait. Toujours sans la regarder il prit alors à nouveau la parole.

-Pour ce qui est de ta baguette, tu peux toujours aller te faire voir., dit-il, cinglant

Souriant légèrement Kyara ne préféra pas lui répondre et dire des choses vexantes. L'amour propre du jeune homme avait été atteint, c'était trop facile, il n'avait pas encore de défense, il devait se construire une muraille afin que les mots glissent dessus et qu'il reste maître de lui-même. Se tournant elle s'allongeât sur le lit avant de se perdre dans la contemplation du mur. Aloys ne fit pas la conversation et elle non plus. Le silence régnait donc, enfin sans compter lorsqu'il prenait des bouffées de sa cigarette et expirait la fumée. Se quasi silence permis à Kyara de réfléchir, elle avait raté son coup, elle ne verrait pas Laudius à nouveau ni tout ceux qu'elle aimait ... Prenant conscience de cette constatation, des larmes se mirent à couler de ses joues, trop lasse pour les essuyaient elle les laissa s'écraser sur les couvertures. Cela dura quelques minutes avant qu'elle ne se mette à renifler légèrement. Elle en avait cure qu'Aloys entende qu'elle était en train de pleurer, il pouvait penser ce qu'il voulait d'elle, elle s'en moquait complètement. Fermant les yeux elle laissa les dernières larmes s'écrasaient avant de sombrer dans le sommeil.

___________

S'étirant Kyara ouvrit un oeil, la chambre était inondée de lumière, grognant elle se protégea les yeux avant de se relever. Il lui fallu quelques secondes avant de se souvenir où elle était et pourquoi elle y était. La bonne nouvelle était qu'elle n'avait plus mal au crâne, la mauvaise était qu'Aloys se trouvait encore ici. Enfin, il s'était endormit, assis sur sa chaise, ses bras posé sur le rebord de la fenêtre, sa tête dessus il dormait paisiblement. Kyara profita alors de cette aubaine se levant en silence elle se dirigea vers la porte est constata qu'elle était fermée. ça n'était pas un problème, se tournant elle chercha comment elle pourrait ouvrir la porte. Après quelques minutes de recherche elle trouva deux fine tige de métal, souriant elle retourna vers la porte et après quelques tentatives veines réussit à l'ouvrir.

Souriant fièrement elle sortit donc et se rendit à l'accueil. Elle avait de la chance, car elle tomba sur le gérant qui s'acquit de son état. Lui expliquant que tout allait bien elle demanda si c'était possible d'avoir ses affaires et quelque chose à grignoter pour elle et Aloys. Hochant la tête il disparu alors avant de revenir avec dans une main ses habits et dans l'autre un plateau contenant deux verres, deux bols une choppe de jus d'orange, du lait, des croissants, des pains aux chocolats et des brioches. L'odeur était onctueuse, comme si on venait tout juste de les sortir du four et la mit de bonne humeur. Après avoir remercié pour tout le gérant elle déclina son offre d'aide afin de tout monter. Ses réflexes de serveuses ne l'avaient pas quittés. Prenant le tout elle retourna donc dans la chambre où Aloys dormait toujours. Il ne tarderait surement pas à se réveiller en sentant les odeurs de la nourriture.

Posant le plateau sur une petite table elle prit alors ses affaires avant de s'asseoir sur le lit tournant ainsi le dos à Aloys. En deux temps trois mouvements elle enleva ses habits et porta la main à son estomac avant de grimacer, souvenirs de la dernière attaque face aux mangemorts. Se passant la main dans les cheveux elle se coiffa avant d'enfiler ses habits et de plier ceux qu'on lui avait prêté. Soupçonneuse elle se tourna alors vers le Serpentard, apparemment il dormait toujours. Satisfaite elle prit alors le plateau et l'apporta sur le lit avant de s'y installer confortablement. Prenant une petite cuillère Kyara tapa sur un verre avant de lancer d'une voix chantante.

- On se réveille la belle au bois dormant, le petit déjeuner est prêt
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Re: Allemagne, la bière, la joie !
Invité, le  Sam 14 Juil - 22:26

*


Aloys resta plusieurs longues dizaines de minutes à fumer. Les yeux rivés vers l’extérieur de la fenêtre, à penser, à n’être plus. La situation avec Kyara le faisait réfléchir. En outre, elle l’avait également coincé dans l’immobilisme le plus total. Un peu lorsque l’on était bourré. Sa rencontre avec Athéna Greenwood remonta, brièvement, à son esprit. Une des seules fois où Aloys s’était véritablement bourré. L’autre fois s’était… il ne put revisiter ce souvenir, la fatigue le prit tout à coup, et ce fut, dans les sanglots non dissimulés de Kyara, et dans les dernières cendres de sa cigarette, qu’Aloys plongea dans les ténèbres du sommeil.

****

Je ne savais comment réagir. Comment avait-il pu me mentir pendant tout ce temps ? Un si gros mensonge ! Comment avait-il pu me donner des valeurs qui n’étaient pas les siennes ! Toute ma vie était construite sur un mensonge des plus terribles, sans que je ne m’en aperçoive. Comment cet homme que j’avais tant respecté, par crainte certes, mais tant respecté comme même avait-il pu me faire ça ? Alors que je m’apprêtais à embrasser son chemin ! A devenir complices de ses actes ! Une colère profonde montait en moi, elle vibrait tel un vent tourbillonnant dans les cieux déchainant les mers de son cri aigu et assourdissant. Mon son bouillonnait. Ma vue était aveuglée par la colère, par la tristesse, mais aussi par la colère. Tout s’effondrait d’un coup. Tous les murs, toutes les bases, toutes les règles que l’on m’avait enseigné, qu’il m’avait enseigné !, disparaissaient ; un gouffre de colère et de haine s’étendait devant moi.

    « Aloys…, murmura la femme.
    Fermez-là », répondis-je d’une voix sèche.


Je me levais du fauteuil, défiant du regard les deux gens. Je crus voir de la peur sur leur visage.

    « Je comprends ta colère Aloys, continuait Phill, mon oncle, oncle qui s'était fait passé par mon père durant tout ce temps, juste pour l'héritage, juste pour le sang, mais sans nous, tu ne serais rien. Que comptes-tu faire ? Hein ? Tu ne vas… non, non ! NON !»


*


Tinc, Tinc, Tinc.

Ce fut ce fracas, à ses oreilles, douloureuses, qui réveilla brusquement Aloys. Ce bruit agaçant, de terriblement agaçant, lui tapait les tympans et le système. C’est quoi ce pt'in de raffut ! Il ne se doutait pas que Kyara, encore, s’amusait –gentiment, de lui une nouvelle fois. Doucement, le jeune sorcier ouvrit les yeux, et dû lever la tête de ses bras entrecroisés sur le rebord de la fenêtre pour percevoir un peu de lumière. Celle du jour. Il prit quelques secondes afin que les fourmillements de son corps, de par sa position de sommeil, disparaissent, pour, enfin, tourner le son visage vers le dit bruit. Il remarqua alors Kyara, assise sur le lit de la chambre d’hôtel, un couvert cognant sur un verre. Elle le regardait. Son geste était volontaire. "Bonjour", grogna-t-il encore un peu endormi.

Aloys soupira, sourit légèrement, et se passa une main dans les cheveux, puis sur son front douloureux. Il se leva, et étendit les bras pour se réveiller. Il ne fit pas attention aux regards de la jeune femme qui, parfois, se posaient sur lui avec un sourire en coin. Au moins, elle paraissait de bonne humeur, c’était une bonne chose, pensa Aloys. Il se dirigea vers la salle de bain pour se rafraîchir le visage, et avoir une mine un peu plus présentable. Il avait mal à la tête. Comme Kyara la veille, il regarda son reflet dans le même miroir. Un peu fatigué. Preuve d’un sommeil troublé. Ces cauchemars ne le lâchaient pas…D’ailleurs ce n’était même plus un cauchemar…la réalité elle-même s’invitait dans ces sommeils. Bien entendu, ce n’était pas les moments les plus chaleureux qui venaient le bercer…Enfin, une claque d’eau froide vint s’abattre sur son visage. Il y resta deux ou trois minutes, à contempler l’eau s’égoutter de ses joues, de son menton, de sa bouche, et de s’évaporer dans le tuyau noir du lavabo.

*

    « Bien dormis ?, demanda-t-il à Kyara, un peu plus réveillé alors qu’il l’avait rejoint sur le lit, sur l’autre côté du lit, face à elle. Il prit un des verres, un croissant, lança un demi-sourire à la jeune femme, dis-donc, c’est la première fois qu’on se retrouve dans le même lit, faudrait pas que ça en devienne une habitude hein», dit-il en la taquinant un peu.


Non pas qu’Aloys avait oublié la situation qui les avait amené à cet instant. La tentative de suicide de son amie, son impuissance et tout ce qui allait avec. Non, tout cela, restait dans un coin de sa tête, mais Aloys tentait de les refouler ne serait-ce que durant ce petit moment de complicité. Kyara semblait souriante, plus qu’hier en tout cas. Aloys restait tout de même asse incrédule devant le changement d’humeur de la jeune femme. Bon, ok, parfois, il n’était pas mauvais dans le genre, m’enfin, l’attitude de co-gérante allait d’un extrême à l’autre. M’enfin, Aloys n’avait pas vraiment envie de se prendre la tête. Pas maintenant. Il n’allait pas quand même la laisser s’en tirer ainsi.

    « Comment tu te sens aujourd’hui ? Tu es de service au bar ? Je vois que tu as pu récupérer tes affaires…, dit-il après avoir observé les vêtements que portait la jeune brune. Il pensa à la baguette de cette dernière présente dans son poncho, posé sur le meuble au fond de la chambre. C’est dommage, t’étais très sexy avec les habits d’hier soir », plaisanta-t-il en lui faisant un clin d’œil. Il essayait de retrouver la complicité qu’il les avait peut-être, durant cette soirée, manquée.

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Re: Allemagne, la bière, la joie !
Kyara Blanchet, le  Dim 15 Juil - 16:31

Il ne fallut pas longtemps à Aloys pour se réveiller. Au vu de sa position, il allait surement avoir mal lorsqu'il se lèverait. Ouvrant les yeux, le jeune homme observa pendant quelques secondes la fenêtre avant de tourner la tête vers la source du bruit. Souriante Kyara reposa le verre pendant que le serpentard grommela un bonjour. Bon apparemment il n'était pas du matin, à moins que cela ne soit le fait qu'il ne devait pas avoir passé la meilleure nuit de sa vie ? Elle ne savait pas.

Sans rien dire elle le regarda se passer une main dans les cheveux puis sur le front avant de se lever et de s'étirer. Tout courbaturé comme il devait l'être, Kyara aurait pu se précipiter sur lui afin de récupérer sa baguette. Bon le petit problème était qu'il y avait quand même un peu de distance et qu'entre temps, Aloys pouvait toujours récupérer sa baguette et immobilisé Kyara. De toutes les manières, la jeune femme n'avait pas envie de se battre, pas aujourd'hui, ni de revenir sur ce qui s'était passé hier. Elle réfléchirait de tout cela à tête reposer et sans une bouteille à côté d'elle sinon elle était sûre qu'elle recommencerait.

Après s'être étiré, Aloys se rendit dans la salle de bain et Kyara entendit l'eau couler. Poussant un soupir elle se passa les mains sur son visage avant de se servir un verre de jus d'orange. Elle prit une petite gorgée avant de le reposer en équilibre sur le plateau. Prendre le petit-déjeuner au lit était cool, mais il fallait faire attention à ne pas tout renverser et gâcher de si bonnes choses. En tous les cas, la jeune femme était étonné que l'hôtel fasse un déjeuner si copieux, elle ne savait pas quel aspect il avait extérieurement, mais intérieurement il ne payer pas des masses.

- Bien dormis ?, demanda Aloys à Kyara avant de s'installer sur le lit en face d' elle.

Entendant cette question elle perdit son sourire pendant quelques secondes pendant que son regard se voila. Cette nuit encore Kyara avait fait son cauchemar personnel, celui qui la suivait, celui qui ne voulait pas partir celui qu'elle voulait oublier. Il faudrait qu'elle demande à sa soeur d'arme de lui donner une potion permettant de ne plus faire de mauvais rêves, car elle commençait un peu à saturer. Alors qu'avant dormir et rejoindre ses draps tout chaud étaient un plaisir à présent c'était un calvaire et presque une corvée. Si cela aurait été possible elle se serait passée de sommeil, mais pour finir morte de fatigue, elle préférait encore se trouver en face du miroir. Attendant une réponse, Aloys prit un verre ainsi qu'un croissant avant de reprendre tout en souriant légèrement.

- Dis-donc, c'est la première fois qu'on se retrouve dans le même lit, faudrait pas que ça en devienne une habitude hein

Kyara ouvrit de grands yeux en l'entendant dire ceci avant de se mettre à rire. Il n'avait pas de soucis à se faire sur ce point, cela serait surement la première et dernière fois qu'ils se trouvaient dans le même lit. Prenant à nouveau son verre elle avala une gorgée de jus d'orange avant de choisir une brioche et de mordre dedans. Savourant son met elle prit le temps de mâcher et d'avaler avant de lui répondre.

- On dira que j'ai connu de meilleures nuits, je te rassure tu ne ronfles pas. Et toi ta nuit ? Sinon oui tu as raison n'en faisons pas une habitude, je connais deux trois personnes qui jaseraient en apprenant cela.

Kyara connaissait même plus que deux-trois personnes, mais elle préféra ne pas préciser cette information. Elle ne comptait jamais parler à qui que ce soit de ce qui s'était passé hier et surtout pas à Kaya. Si son amie apprenait cela, Kyara l'aurait sur le dos jusqu'à la fin des temps et même plus. Songeuse elle prit une nouvelle bouchée de sa brioche avant de la terminer. En temps normal Kyara ne prenait jamais de petit-déjeuner par manque de temps, aussi cela lui faisait bizarre qu'à cette heure son ventre ne reçoive de la nourriture. Jetant un coup d'oeil à Aloys elle constata qu'il n'était pas bien gros, pourtant à moins que les repas de Poudlard n'aient changés, on y manger copieusement. Après cela était peut-être le métabolisme du jeune homme et sa masse osseuse qui faisait qu'il était ainsi. Kyara connaissait des personnes qui avaient un sacré coup de fourchette et qui pourtant ne prenait pas un gramme.

- Comment tu te sens aujourd'hui ? Tu es de service au bar ? Je vois que tu as pu récupérer tes affaires... C'est dommage, t'étais très sexy avec les habits d'hier soir.

Kyara lui balança une miette de brioche à la figure avant de lui tirer la langue lorsqu'il eut terminé de parler. Comme si les habits qu'elle portait la veille la rendez sexy. Elle avait plus eu l'impression de pouvoir aller faire la manche qu'autre chose. Enfin à présent on pouvait dire qu'elle avait l'habitude que de mettre des tenues bizarres, entre Aloys qui la déguisé en clocharde et Valens qui lui s'amusait à déchirer ses habits elle était servie !

Retenant un soupir elle s'attaqua à un pain au chocolat avant de se remémorer l'emploi du temps du bar. À moins qu'elle ne se trompe elle n'était pas de service. En fait depuis qu'une nouvelle recrue avait rejoint le groupe, Kyara n'avait presque plus à s'occuper des clients ce qui n'était pas si mal des fois. Certains étaient légèrement lourds après avoir bu quelques verres. Elle ne savait pas si Aloys lui était de service et à quelle heure vu qu'elle n'avait pas de montre. S'il était de service cela voudrait dire que leur conversation serait écourté et qu'elle pourrait se retrouvé seule plus rapidement que possible. Cool ! En priorité il fallait qu'elle passe faire un tour à l'ordre afin de voir si on n'avait pas besoin d'elle. Elle espérait que personne n'avait tenté de la joindre la nuit dernière du fait qu'elle était un peu occupé à trouver des poissons...

Terminant son pain au chocolat elle réfléchit alors à la première question qu'il lui posait. Comment est-ce qu'elle se sentait. Pour être honnête elle se sentait vide, elle avait l'impression de n'être qu'une coquille vide intérieurement, mais cela ne se voyait pas extérieurement. Changeant de position sur le lit pour ne pas avoir des fourmis elle se cala contre les oreiller avant de répondre en haussant les épaules d'une manière nonchalante.

- On dira que ça va et toi ? Je ne suis pas de service aujourd'hui et toi ? Si c'est le cas je n'ai pas envie de te mettre en retard, si tu veux qu'on y aille. Je pense être capable de transplaner sans problème donc tu n'as plus qu'à me rendre ma baguette. Dit-elle dans un grand sourire

Elle s'attendait encore à un refus, mais avec un peu de chance, Aloys bossait et serait donc obligé de lui rendre avant de partir afin de ne pas être en retard. À moins qu'elle ne se trompe, jusqu'à présent il avait toujours été très ponctuel signe qu'il n'aimait surement pas d'arriver à la bourre. Terminant son verre de jus d'orange une question lui passa alors par la tête. Curieuse elle se décida de demander directement au concerné ce qui l'intriguait.

- Au fait, cela t'arrive souvent de te rendre la nuit dans un autre pays juste pour te promener ?
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Re: Allemagne, la bière, la joie !
Invité, le  Lun 16 Juil - 13:32

Aloys évita le bout de brioche que Kyara venait de lui lancer suite à sa remarque sur la tenue nocturne de la jeune femme. Elle riait, et Aloys ne put s’empêcher de glousser légèrement également, content de son effet, et de la tournure que prenait cette matinée en Allemagne. Il but une gorgée de jus d’orange et en admira la fraicheur qui s’éprit de tout son être. Le jus d’orange…, ça pour le coup, Aloys n’aurait aucun scrupule à s’en bourré la gueule. Le jus d’orange ! Qu’est-ce qu’il aimait ça ! De plus, celui-ci n’était pas mauvais du tout. Il se promit qu’un jour il irait chez un producteur de jus d’orange pour y boire à la source. Pfff, pouffa-t-il en silence, levant les yeux au ciel pour lui-même, parfois il avait vraiment des idées un peu débiles.

Un nouveau silence s’installa entre eux, le temps qu’ils déjeunent tranquillement. Celui de Kyara se composait d’un pain au chocolat tandis que celui d’Aloys d’un simple croissant. Ce n’était pas dans les habitudes du jeune garçon de s’empiffrer comme un mort de faim. A Poudlard, bien que la nourriture servie y soit excellente, il ne prenait que le stricte nécessaire, susceptible de combler sa faim. Bon, il était vrai, qu’il lui arrivait de se laisser aller, et de s’accorder des moments de gourmandises sans limites…mais ce n’était pas tous les jours. Un croissant et quelques bons verres de jus d’orange lui suffisaient amplement pour bien commencer sa journée.

    « On dira que ça va et toi ? Je ne suis pas de service aujourd'hui et toi ? Si c'est le cas je n'ai pas envie de te mettre en retard, si tu veux qu'on y aille. Je pense être capable de transplaner sans problème donc tu n'as plus qu'à me rendre ma baguette. » Dit-elle dans un grand sourire.


Aloys lui rendit son sourire sans la regarder, continuant de fixer le mur devant lui. Il fit semblant de ne pas retenir le « on dira » preuve que tout n’était pas encore pour le mieux. Fallait s’y entendre. Aloys ne comptait pas insister sur le sujet pour le moment.

Il étendit l’une de ses jambes et jeta un regard furtif à sa compagne de lit. C’est vrai, faudrait ptête que je lui rende, pensa-t-il, sans, néanmoins, faire le nécessaire pour mettre en action cette pensée. Bah, elle pouvait attendre encore un peu, on n’était pas à cinq minutes près !

Aloys était effectivement de service aujourd’hui. Toute l’après-midi, toute la soirée. Là on pouvait se rendre compte le titre de l’annonce du bar ; « Cherche un nouvel esclave ». Comme quoi Aloys n’était jamais réellement libre ; même si cet entrave, il l’avait choisie par lui-même. Ce qui faisait une grande différence avec celles qu’on pouvait lui imposer.

Une fois sa jambe droite parfaitement détendue, il s’occupa de la seconde. En revanche, continua-t-il pour lui-même, il fallait avouer que l’arrivée de Zeph au bar avait plus empiétée sur le travail de Kyara que celui d’Aloys. Sur le papier Kyara était co-gérante, et devait donc aider Emma pour les paperasses, ou les devoirs administratifs…mais elle aimait à aider Aloys dans le service des clients quand celui était débordé, ou parfois même par pur plaisir. Mais, nommer une nouvelle serveuse au Bar, dont la priorité était de servir, amenuisait considérablement le travail en salle de Kyara. Et comme Emma s’occupait assez bien du reste et de la gestion du bar, la jeune brune semblait un peu en roue libre ces derniers temps. Peut-être lui fallait-il trouver un nouveau rythme de travail.

    « Ça va, ça va. Ouais, je suis de service toute l’aprem, et en soirée également. Emma sera là une partie de la journée, mais il est prévu qu’on finisse le service avec Zeph tout à l’heure. T’inquiète pas, on encore un peu de temps devant nous. » répondit-il en omettant de relever la partie sur la baguette de la jeune femme aux yeux verts. D’ailleurs, il pouvait parfaitement les admirer en ce moment-même.


Le fait de parler de Zeph provoqua une vague nostalgique chez Aloys. Elle lui manquait tant. Et bien qu’il apprécie énormément Kyara, bien qu’il la respecte beaucoup, il aurait préféré, dans une moindre mesure, partager sa couche avec la Serdaigle ; c’est que son corps se faisait désirer, sa présence, terriblement. Ses lèvres…,« Je connais deux trois personnes qui jaseraient en apprenant cela », avait-elle répliqué un peu plus tôt. Qui ? Emma ? Zeph ? Aloys se maudissait d’en douter, mais la jeune femme l’avait bel et bien quitté, elle l’avait bel et bien abandonné…peut-être était déjà passé à autre chose… enfin, Aloys tentait de ne plus y penser, ou, de moins y penser pour se concentrer sur sa conversation avec Kyara. Surtout il ignorait encore que très bientôt, après l’Allemagne et Berlin, L’Italie et Venise se présenteront à lui, et à la ville de l’amour, Aloys en devrait beaucoup. Plus qu’il ne l’imaginait.

    « Au fait, cela t'arrive souvent de te rendre la nuit dans un autre pays juste pour te promener ? »

    « Ça, répliqua-il aussitôt,c’est une très bonne question. Néanmoins, sache que je suis ici, En Allemagne depuis hier dans la journée, et que je comptais prendre un hôtel pour y passer la nuit, ou transplaner pour rentrer à Londres. Je n’avais pas encore pris la décision. C’est bien la magie parfois…le transplanage est d’une grande utilité. Enfin bref, comme tu as pu le comprendre, j’ai dû choisir la première option…», il fit une pause, mâchant un bout de croissant, « pour ce qui est de la raison pour laquelle je suis venue dans ce pays…je n’en ai aucune idée. Une envie. C’est tout. C’est plutôt joli, tu devrais aller faire un tour du côté du mur, c’est très impressionnant »

Aloys n’avait pas mentit, il disait la vérité. Il était parti sur un coup de tête. Hop, l’Allemagne ! Sans aucune raison, enfin pas à sa connaissance. Peut-être que La trilogie berlinoise qu’il lisait ces temps-ci l’avait influencé. Comment savoir ? Faudrait ptête que je demande à Bernie Gunther –détective et personne principal du bouquin- plaisanta-t-il.

    « D’ailleurs, je peux te poser la même question non ? Pourquoi l’Allemagne ? » Demanda-t-il en la regardant dans les yeux, et à peine une demie seconde plus tard, comme si un éclair venait de le traverser !, « Ah !, et je sais pas si t’es au courant, mais, nous sommes, Emma, toi, et moi, Zeph n’étant pas encore en service, conviés au Ministère De La Magie pour témoigner de l’attaque des Mangemorts au bar. »

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Re: Allemagne, la bière, la joie !
Kyara Blanchet, le  Lun 16 Juil - 18:43

Terminant son verre de jus d'orange et son pain au chocolat Kyara ramassa les miettes sur le lit afin de s'occuper en attendant que le jeune homme lui réponde. ça n'était pas son boulot de faire cela, mais on moins ça l'occupait un peu, elle préférait encore s'adonner à cette activité que de fixerAloys dans le blanc des yeux un sourire idiot sur les lèvres. Il la prendrait surement pour une folle, enfin si ça n'était pas déjà le cas. Au pire il pouvait toujours pensé ce qu'il voulait de la jeune femme, très tôt Kyara avait appris qu'on ne pouvait pas plaire à tout le monde, que certains vous collerez une étiquette sans même vous connaitre et autre. En fait en y réfléchissant c'était un peu ce qu'elle faisait, elle collait sur le front d'Aloys l'étiquette du jeune petit pantin obéissant. Elle en était arrivée à cette conclusion lors de leur dernière conversation au magic cookie, elle avait découvert qu'Aloys avait du potentiel et pouvait se démarquer, mais qu'il était étouffé par son père. Enfin peut-être que de l'eau avait coulé sous les ponts depuis ? Le fait qu'il fume par exemple ne devait pas plaire à ses parents, quoi que dans la bourgeoisie beaucoup de personnes fumaient pour se donner un genre. S'il faut ses parents l'avaient même influencé à fumer ... Kyara allait lui poser la question lorsqu'il la devança, après avoir étiré ses jambes il lui répondit.

- Ça va, ça va. Ouais, je suis de service toute l'aprem, et en soirée également. Emma sera là une partie de la journée, mais il est prévu qu'on finisse le service avec Zeph tout à l'heure. T'inquiète pas, on encore un peu de temps devant nous.

Kyara nota que sa voix était différente lorsqu'il cita Zepherin la nouvelle serveuse. Ho ho ho, le jeune homme avait-il le béguin pour cette dernière ? Cool ! ça serait le premier couple au bar, de quoi changé un peu de l'ambiance mal famée du bar. En tous les cas le jeune homme était malin, il n'avait pas parlé de la baguette de Kyara, mais ça n'était pas pour autant qu'elle l'oubliait. Même si elle possédait une deuxième baguette, elle n'avait pas spécialement envie qu'Aloys garde la sienne, surtout si l'envie lui prenait d'y jeter un coup d'oeil. Il n'était pas assez puissant afin de voir les derniers sorts qu'avaient lancés la jeune femme, mais qui sait ? Il pouvait très bien connaitre des gens compétent dans ce domaine et on se rendrait compte rapidement qu'elle en avait lancés des assez violents. Bon d'un côté on pouvait dire qu'elle était violente, mais elle savait quand même se maîtrisait, il fallait juste ne pas lui mettre de bâton dans les roues et elle était aussi docile qu'un agneau.

Ça, c'est une très bonne question. Néanmoins, sache que je suis ici, En Allemagne depuis hier dans la journée, et que je comptais prendre un hôtel pour y passer la nuit, ou transplaner pour rentrer à Londres. Je n'avais pas encore pris la décision. C'est bien la magie parfois... Le transplanage est d'une grande utilité. Enfin bref, comme tu as pu le comprendre, j'ai dû choisir la première option...

Il avait raison, la magie était souvent d'un grand reccours, et dire que si Kyara avait été une moldu, elle aurait dû prendre un avion et faire elle ne savait combien d'heures afin d'arriver à destination. La phénix avait déjà prit une fois un avion et l'expérience avait été intéressante, mais elle se voyait mal faire cela à chacun de ses déplacements. De plus elle n'était pas folle, entre un trajet qui dure moins de cinq secondes et un qui dure des heures le choix était vite fait !

Après elle ne l'avait pas forcé à rester hein ! Il aurait tout aussi bien pu la laisser se noyer ainsi il serait rentré en translanant sans soucis. Sinon il aurait pu la sauver avant de la laisser sur le bas côté. C'était des situations qui ne seraient jamais arrivés elle le savait très bien, mais c'était quand même une option. Elle était certaine que des gens ne se seraient pas fatigués à faire autant. Aloys était quelqu'un de bien en conclusion. Souriant doucement à cette pensée elle prit une miette qu'elle s'amusa à réduire en bouillit pendant que de son côté le jeune homme prit une bouchée de son croissant avant de reprendre.

- Pour ce qui est de la raison pour laquelle je suis venue dans ce pays...je n'en ai aucune idée. Une envie. C'est tout. C'est plutôt joli, tu devrais aller faire un tour du côté du mur, c'est très impressionnant.

Il était donc venu ici sur un coup de tête, après tout pourquoi pas ? Cela tenait la route. Faire un tour du côté du mur ? De quel mur est ce qu'il parlait ? Berlin ! Elle se trouvait à Berlin ! Elle s'en souvenait à présent ! Aloys était donc allé voir le célèbre mur, cela devait être un lieu chargé d'énergie. Songeuse elle hocha la tête, elle n'avait pas envie de dire qu'elle irait, car cela serait parlé de l'avenir et pour le moment elle ne voulait pas penser à l'avenir. Vivre au jour le jour était une bonne méthode, même si elle savait que bientôt il faudrait qu'elle revienne sur sa position et se mette à planifier à nouveau des choses petits à petits.

- D’ailleurs, je peux te poser la même question non ? Pourquoi l’Allemagne ? Ah !, et je sais pas si t’es au courant, mais, nous sommes, Emma, toi, et moi, Zeph n’étant pas encore en service, conviés au Ministère De La Magie pour témoigner de l’attaque des Mangemorts au bar.

Pourquoi l'Allemagne ? Tout simplement à cause d'une mauvaise manipulation, bon ça ne le faisait pas trop de dire cela surtout que cela faisait un petit moment à présent qu'elle avait son permis, mais bon ... Quand on avait pas le moral ni la concentration on pouvait attérirr n'importe où. Elle avait eu de la chance au moins de ne pas finir desartibuler, ce qui était une expérience dont elle se serait bien passé ...

Kyara se figea pendant quelques secondes, cessant de respirer en apprenant qu'elle était convoqué au ministère de la magie avant d'entendre la suite. C'était pour un simple témoignage suite à l'attaque donc ... c'était vrai que le bar avait subi assez de dégât et qu'elle espérait qu'ils allaient dédommagés tout cela .. Il faudra donc qu'elle prévienne Kaya, car ils voudront surement aussi la voir. Elle resta silencieuse pendant quelques secondes réfléchissant à quelles questions on pourrait lui poser avant de répondre à Aloys.

- Pourquoi l'Allemagne ? Erreur de navigation, je suis arrivée pile devant un bar j'étais pas bien pour re transplaner alors j'y suis entrée et voilà ... Je ne pensais pas tombé sur quelqu'un que je connaissais donc c'était l'endroit parfait en somme. Mmm d'accord ils veulent aussi voir Kaya ? C'était la femme qui était enceinte et avec qui j'ai du partir précipitamment ... Au fait je n'avais pas eut l'occasion de t'en parlé, mais ça va tu t'es bien remit de l'attaque ? Tu n'as pas été touché ni rien ? ça à finit comment au final ?

Il ne lui semblait qu'il avait été blessée, mais elle préférait quand même demander vu qu'elle n'avait pas pu. En fait elle était été tellement préoccuper de son côté qu'elle ne s'était même pas tenue informer sur ce qu'il s'était passé par la suite. Ramenant ses jambes sur elle, Kyara poussa alors un soupir tout en tournant la tête vers la fenêtre. Se levant d'un bond elle s'étira un bon coup avant de dire.

- Dis tu ne préfères pas qu'on continue la conversation dehors ? Je commence un peu à étouffer ici.

Un peu beaucoup même, elle sentait l'appel du soleil qui ne désirait qu'une chose : se refléter sur sa peau. Se balançant d'avant en arrière elle attendit la réponse d'Aloys. Elle ne comptait pas mettre les voiles en courant comme une folle, juste prendre l'air et poursuivre la conversation en extérieur.


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Invité, le  Mar 17 Juil - 16:31

    « Dis tu ne préfères pas qu'on continue la conversation dehors ? Je commence un peu à étouffer ici.»


Aloys acquiesça, ne prenant, en outre, pas la peine de répondre aux précédentes questions tout de suite. Ils finirent rapidement leur petit déjeuner, et débarrassèrent le lit des miettes tombées. Tandis que Kyara ramassait ses dernières affaires, et fasse ce qu’elle avait faire, si elle avait quelque chose à faire, Aloys ne tenait pas d’importance à tous ces faits et gestes, le jeune homme vint ouvrir la fenêtre de la chambre et y passa la tête. L’air était bon, le ciel bleu bien que parsemé de petits nuages blancs…comme l’écume flottante dans l’amas infini des océans. Quelques oiseaux également volaient devant cette toile bleue, et, assis à des bars en terrasse, les gens discutaient sans bouger. Cette une belle représentation d’une belle vie. D’une belle journée. En sortant de leur hôtel, les passants pourraient sourire en voyant Kyara et Aloys marcher côte à côte, sur ce qu’ils pensaient être un couple heureux, la joie, ô vive la joie ! Le bonheur, l’espoir. La belle vie quoi. Mais, lorsque les deux jeunes amis marcheraient dans cette petite allée, vers cette peinture idéalisée d’une Purée de belle vie, en apparence, ils ressembleraient aux autres. En apparence seulement, car en eux brulaient des cicatrices aussi profonde que le néant.

****


Aloys était tenté de sortir une cigarette. Mais pour une fois, alors que d’ordinaire, il ne s’y évitait pas, il résista et laissa le paquet dans l’une de ses poches. Ils avaient quitté l’hôtel à peine depuis une ou deux minutes ; Ils déambulaient dans une petite ruelle de Berlin, les menant on ne sait où. Pas d’importance, Etre dehors leur faisait un plus grand bien. Enfermés dans cette chambre toute la nuit, tendus, énervés par la situation, sûr qu’une fois sortis de cette pièce, on se sentait libre, libre, libre, libre !

    «C’est une belle journée », murmura Aloys.


Le soleil était assez haut dans le ciel sans toutefois atteindre son zénith. Il devait être environs dans les 10h. Aloys commençait son service dans 2heures exactement. Pour le service de midi. En bref, il avait le temps. Il devrait repasser au Repaire des Ténébreux afin de se changer, en outre, la maison n’était qu’à quelques minutes seulement, pas de quoi s’affoler. Ils pouvaient encore se promener un peu, sous la belle lumière du Jour Allemand. Aloys se disait, qu’il pourrait bien revenir dans ce même hôtel. Le gérant avait d’une très grande sympathie, et malgré les circonstances, il les avait bien accueillis. Le visage de Kyara semblait calme et apaisé –enfin, d’après les apparences. Et Aloys ne se laissait plus duper par ce masque. Plus jamais. Ils avaient beau ne plus parler de la tentative de suicide de Kyara, en revanche, cela ne signifiait pas qu’Aloys comptait oublier. Kyara aurait beau lui dire que tout allait bien, qu’il ne devait plus s’inquiéter, le jeune homme resterait à l’affut d’une quelconque signe la trahissant. Et un de ces signes l’avaient trahit quelques temps auparavant, dans la chambre du petit hôtel.

Il avait en effet remarqué que son expression du visage, lorsqu’il avait mentionné leur prochain rendez-vous au ministre de la magie suite à l’attaque des mangemorts, s’était figée. Pour quelles raisons ? Etais-ce les mauvais souvenirs de l’attaque ? Ou était-ce autre chose ? Aloys ne sut quelles conclusions tirées…ainsi, il préférait attendre et observer.

    « Pourquoi l'Allemagne ? Erreur de navigation, je suis arrivée pile devant un bar j'étais pas bien pour re transplaner alors j'y suis entrée et voilà ... Je ne pensais pas tombé sur quelqu'un que je connaissais donc c'était l'endroit parfait en somme. Mmm d'accord ils veulent aussi voir Kaya ? C'était la femme qui était enceinte et avec qui j'ai dû partir précipitamment ... Au fait je n'avais pas eut l'occasion de t'en parlé, mais ça va tu t'es bien remit de l'attaque ? Tu n'as pas été touché ni rien ? Ça à finit comment au final ? », lui avait-elle répliqué tantôt, avant qu’ils ne décident de déserter la chambre.


    « Kaya, décida-t-il de reprendre alors qu’ils empruntaient une autre rue plus ou moins déserte, C’est une amie à toi ? Elle était enceinte…elle s’en est bien tirée ? Ça dû lui faire un choc. Comme à nous d’ailleurs. Il plissa les yeux, et continua, Sinon, ouais, j’ai été touché, j’ai eu un léger traumatisme au niveau du torse et de l’épaule, mais, c’est passé depuis. J’ai eu de la chance, ça aurait pu être pire. Et toi, comment ça a fini de ton côté ? Tu n’as pas été blessé ?»


Dire de telles choses n’était pas très agréables pour Aloys. D’ailleurs, repenser à ce qui s’était passé non plus. Durant l’attaque des mangemorts, il avait ressenti une telle impuissance, que durant plusieurs jours, il était resté cloitré chez Zeph, chez qui il avait fini la nuit après l’attaque. Se maudissant pour son manque de force, son manque d’expérience. En même temps, il n’était qu’un mec de 17 ans, ayant toujours vécu dans le cocon familial ou de Poudlard. Hormis en cours, il n’avait jamais lancé aucun sort de défense, ni d’attaque. Enfin si, le soir de son tout premier service avec Emma. On les avait agressés. Là, il s’était plutôt bien débrouillé. Mais se battre contre un ivrogne faisait une bien belle différence que contre deux mangemorts bien entrainés. Le jeune homme s’était juré de ne plus vivre pareille humiliation, envers lui-même/ Il avait fallu entendre la façon dont les mages noirs l’avaient traités comme un gamin !, Humilié ! Aloys l’était. Il ne voulait plus être un faible, et il espérait y arriver. Il allait y arriver. Qu’importe le chemin qu’il devrait emprunter.

    « Après, je ne sais pas ce qui s’est vraiment passé, je suis partie quelques temps après toi, il me semble. Les Aurors sont arrivés, et on fait le travail. En plus, je venais de servir l’un des Aurors. Un grand Black. Complètement bourré le mec. Comme quoi, les apparences sont parfois trompeuses, on ne sait vraiment qui peut se cacher derrière un visage,»
dit-il, en finissant, enfin, par prendre une cigarette.
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Kyara Blanchet, le  Mer 18 Juil - 21:11

Aloys répondit d'un hochement à la proposition de la jeune que de poursuivre la conversation dehors. Après avoir à peu près nettoyer le lit et avoir installé le plateau vide sur une des tables de chevet Kyara se rendit dans la salle de bain. Fermant la porte elle se dirigea ensuite vers le miroir pour s'observer une nouvelle fois. Elle avait meilleure mine que la veille, même si ses yeux étaient encore vides, ça n'était qu'un détail, seul un observateur constaterait cela. Un peu de mise en scène et tout le monde penserait que Kyara était une jeune femme heureuse dans sa vie. Secouant la tête elle ouvrit alors le robinet et s'aspergea le visage avant de se regarder une dernière fois et de souffler un grand coup.

Ouvrant la porte elle fit alors signe au jeune homme qu'elle était prête et tout deux quittèrent la chambre en silence et descendirent les escaliers. Au passage Kyara remercia une nouvelle fois le gérant avant de sortir de l'hôtel. C'était une belle journée, il ne faisait ni trop froid ni trop chaud, le soleil brillait, les oiseaux gazouillaient, on se serait cru dans un film. Haussant les yeux au ciel pour elle-même, Kyara se cala sur les pas du jeune homme.

- C'est une belle journée, murmura t-il

En guise de réponse Kyara hocha la tête, en effet c'était une belle journée, mais il ne faisait surement pas le même temps à Londres. D'un pays à l'autre cela variait, de nombreuses fois, elle avait quitté le soleil Français pour se retrouver sous la pluie Londonienne. À présent elle prévoyait le coup en apportant toujours un parapluie avec elle, en cas de mauvaises surprises. Se retrouver tremper en moins de cinq minutes lui avait déjà suffit amplement une fois.

Ils marchaient au hasard sans réfléchir où se rendre. Kyara aimait bien se concept. Des fois on tombait sur des lieux magnifiques, il fallait avoir de la chance, mais cela lui était déjà arrivé. D'autres fois on tombait sur ce que l'on voulait précisément, un cours d'eau par exemple ... Fermant les yeux elle prit une bouffée d'air tout en se rappelant la sensation de la noyade. Cela n'était pas vraiment super, même lorsque c'était volontaire, l'eau brûlait tout sur son passage et on perdait le contrôle de son corps. L'après par contre valait le coup, enfin pour le peu qu'elle avait put voir. De plus c'était quand même une drôle de sensation que de flotter dans l'eau. On avait conscience d'y être sans pour autant le sentir sur toutes les fibres de notre corps ... Les mystères de la vie en somme.

- Kaya. C'est une amie à toi ? Elle était enceinte...elle s'en est bien tirée ? Ça dû lui faire un choc. Comme à nous d'ailleurs. Sinon, ouais, j'ai été touché, j'ai eu un léger traumatisme au niveau du torse et de l'épaule, mais, c'est passé depuis. J'ai eu de la chance, ça aurait pu être pire. Et toi, comment ça a fini de ton côté ? Tu n'as pas été blessé ?

C'était vrai qu'Aloys ne connaissait pas Kaya qui était pourtant l'ancienne propriétaire. Enfin peut-être qu'Emma lui avait parlé de la jeune et qu'il n'avait pas fait le rapprochement. À moins qu'il ne soit justement au courant et ne se demande si elle n'était pas là juste pour une visite de courtoisie. Cela aurait été possible, même si ça n'était pas le cas.

Ainsi donc il avait été touché et elle ne le savait même pas ... enfin apparemment cela ne semblait pas avoir été si grave que cela vu qu'il semblait être en pleine forme. Kyara aurait aimé terminer le combat de son côté, mais avec deux Aurors sur les lieux, le danger était trop grand. Au final le fait que Kaya n'accouche n'avait pas été si mal, même si le tout s'était passé assez folkloriquement.

- Kaya est une amie à moi en effet, pour tout te dire c'était elle qui tenait le bar les temps où j'étais serveuse. C'est grâce à elle que j'ai pu obtenir un job et je lui suis redevable rien que pour cela. Mm en fait pendant le combat un sort lui a ricocher dessus provoquant la grossesse. C'est pour cela que nous sommes partit, j'ai mal calculé mon coup et on a attérrit à la tête de sanglier où j'ai dû mettre au monde son enfant ... Je suis devenu marraine au fait. Tu as eu en effet de la chance de t'en sortir vivant et de ne sortir qu'avec un trauma, remercie ta bonne étoile. Sinon je n'ai pas été blessée quelques éraflures, mais j'ai connu pire. L'accouchement a été assez éprouvant du fait que je ne sois pas revenu après au bar ...

Songeuse Kyara tendit les bras devant elle observant ses mains qui avaient permit à faire naître un enfant. C'était là aussi une drôle de sensation lorsqu'elle avait été la première à tenir ce petit être chaud et tout gluant dans ses bras ... Elle n'en revenait toujours pas d'avoir réussit à faire cela. En tous les cas cela avait été une soirée assez éprouvante dans son ensemble tant physiquement que pour les nerfs. Aloys semblait s'en être remit, mais intérieurement il devait bouillir de ne pas avoir put faire grand-chose, elle le sentait, elle aurait fait pareil de même. Kyara savait que cela n'était pas la première fois que les mangemorts venaient au bar, ils avaient vraiment eu de la chance, car cette fois-ci il n'y avait pas eut de mort ...

- Après, je ne sais pas ce qui s'est vraiment passé, je suis partie quelques temps après toi, il me semble. Les Aurors sont arrivés, et on fait le travail. En plus, je venais de servir l'un des Aurors. Un grand Black. Complètement bourré le mec. Comme quoi, les apparences sont parfois trompeuses, on ne sait vraiment qui peut se cacher derrière un visage.

Elle ne pouvait qu'approuver ses paroles, les apparences étaient souvent trompeuses, c'était pour cela qu'il ne fallait jamais sous-estimé une personne qu'on ne connaissait pas où baisser sa garde. Rien ne nous dit que ladite personne n'est pas en fait un mangemort où autre ... Poussant un soupir Kyara remarqua alors qu'Aloys avait sortit une cigarette, en silence il l'alluma avant de tirer une bouffée. Intriguée Kyara prit à nouveau la parole.

- Physiquement tu t'es remis, mais moralement ? Suite à un combat on peut se sentir bouleverser, bon je connais pas grand-chose sur le sujet, vu que je ne passe pas mon temps à me battre, mais j'ai lu pas mal de bouquin et cela m'a assez frustré que de devoir partir en t'abandonnant et en abandonnant le bar. Sinon une question me turlupine, depuis quand tu fumes ? Tes parents en pensent quoi ?
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Re: Allemagne, la bière, la joie !
Invité, le  Jeu 19 Juil - 18:52


    - Kaya est une amie à moi en effet, pour tout te dire c'était elle qui tenait le bar les temps où j'étais serveuse. C'est grâce à elle que j'ai pu obtenir un job et je lui suis redevable rien que pour cela. Mm en fait pendant le combat un sort lui a ricocher dessus provoquant la grossesse. C'est pour cela que nous sommes partit, j'ai mal calculé mon coup et on a attérrit à la tête de sanglier où j'ai dû mettre au monde son enfant ... Je suis devenu marraine au fait. Tu as eu en effet de la chance de t'en sortir vivant et de ne sortir qu'avec un trauma, remercie ta bonne étoile. Sinon je n'ai pas été blessée quelques éraflures, mais j'ai connu pire. L'accouchement a été assez éprouvant du fait que je ne sois pas revenu après au bar ...


Malgré leur sujet de conversation, Aloys ne put s’empêcher de sourire ; voir même de rire. C’est que Kyara venait de lui dire qu’elle avait fait accoucher son amie Kaya à la tête du Sanglier. Et sans faire offense à la jeune brune aux yeux verts, il s’imaginait bien Kyara fait office de sage-femme. Non. Kyara ?! ; Celle qui le terrorisait depuis son arrivée au bar ; celle qui semblait si forte et brusque –avec Aloys elle l’était en tout cas ! Kyara ! Provenant d’Aloys, C’était plus de l’amusement que de la méchanceté envers son amie.

Il mit sa cigarette à la bouche pour en tirer quelques taffes –son envie de ne pas fumer s’étant, étrangement, envolée dans le beau ciel bleu ; ou bien même dans les démons du jeune homme, démons auxquels voulaient parler Kyara.

    « Physiquement tu t'es remis, mais moralement ? Suite à un combat on peut se sentir bouleverser, bon je connais pas grand-chose sur le sujet, vu que je ne passe pas mon temps à me battre, mais j'ai lu pas mal de bouquin et cela m'a assez frustré que de devoir partir en t'abandonnant et en abandonnant le bar. Sinon une question me turlupine, depuis quand tu fumes ? Tes parents en pensent quoi ? »


Aloys faillit s’étouffer avec la fumée. La mention à ses parents l’ayant pris de court. Heureusement qu’il parvint à dissimuler sa surprise aux yeux de Kyara ; cette dernière aurait vu qu’il y avait anguille sous roche. Et bordel, Dieu seul savait qu’il y en avait une. Et, une bien belle. En même temps, la jeune femme avait raison. Il avait été plus difficile à Aloys de se remettre de sa blessure morale que physique. Le coup qu’on lui avait porté au ventre avait pu être guéri assez facilement. Quelques sorts de bases, un peu de repos ; et on oubliait. En revanche, son traumatisme moral…Purée, il en avait vraiment souffert. D’ailleurs, peut-être que cet événement était l’un des piliers de son envie de changer. De ne plus être un faible impuissant. Plusieurs longues nuits durant, il s’était maudit de sa nullité. Et puis, pour ne pas en rajouter, Voilà que Kyara venait à parler de ses « parents ». Les vrais étaient morts depuis longtemps assassinés par les faux… . Ces derniers…il ne voulait pas en parler. C’était un secret qu’il ne gardait que pour lui. Et c’était depuis ce moment qu’il fumait. Un paquet de clope posé sur un comptoir d’un bar oublié. Par réflexe, peut-être aussi en ayant vu les autres faire, il en avait sorti une, et l’avait amené à sa bouche. Depuis elles ne le lâchaient plus. Elles étaient ses seules alliées, hormis la musique, dans des moments de solitude, une solitude terrible. Et de colère intense.

    « Ouais, c’est vrai que ça n’a pas été facile. Je me suis senti un peu impuissant. Et comme toi, je m’en voulais de t’avoir laissé, et d’avoir laissé le bar sans défense. Mais bon, c’est du passé. C’est les moments difficiles qui nous forgent. Je fume depuis pas très longtemps, mais je ne fume pas trop, » mentit-il, « c’est de temps en temps. Je sais que t’es pas trop sur ces trucs-là, mais ça me relaxe un peu. Avec le travail, les cours, la famille et la pression. Comme d’hab. J’imagine que d’autres ont de plus graves soucis, et des vies plus intenses. Chacun gère comme il peut. Et si tu veux savoir, mes parents ne savent pas que je suis au bar, donc ils ne sont pas au courant. Après, des informations vont filtrer dans les journaux, et là, ils risquent de s’apercevoir de la supercherie. » Il soupira. « J’improviserai le moment venu ! »


C’était peut-être l’une des choses qu’il avait appris le plus rapidement possible. Mentir. Ces derniers temps, de nombreuses fois il avait dû omettre la vérité. De toute manière, toute sa vie était basée sur un mensonge. Alors à quoi bon. On pourrait penser qu’il s’agissait d’une de ces histoires dans les livres, ou dans les films. Peut-être. Et Aloys s’en fichait un peu. La seule chose qui le faisait chier, c’était de se prendre toute cette Mer** en pleine figure. Et en même temps, sans ça, il serait encore en train de lécher les pieds de Phill. Il était un autre homme, et pour rien au monde, c’est ce qu’il pensait, il ne reviendrait en arrière. Reculer ne faisait plus partie des options qu’il souhaitait prendre.

Il aspira un bon coup, et tenta de changer de sujet, revenant aux premières paroles de Kyara. Kyara, pensa-t-il. Finalement, les deux compères ne se connaissaient pas vraiment. Certes ils s’étaient longuement entretenus au Magic Cookies. Ils avaient parlé de leur passé. Aloys un peu de son présent passé. Il ne savait en outre pas que Kyara lui cachait tant de choses sur ce qu’elle était. Vivre caché. Derrière un masque. Aloys, comme Kyara, s’apprêtait à prendre le même chemin.

    « Sinon, tu as vraiment fait accoucher Kaya ? Ca devait être quelque chose ! Surtout après ce qui venait de se passer ! Un accouchement, c’est pas tous les jours qu’on en vie un », dit-il tout sourire, encore amusé par les images qui lui venaient à l’esprit. Celle de Kyara avec un bébé dans les bras, les yeux grands ouverts devant cette chose inconnue et fragile. « Mais je ne doute pas que tu t’en es très bien sortie », continua-t-il sincère. « C’est une fille ou un garçon ? », demanda-Aloys intéressé.

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Re: Allemagne, la bière, la joie !
Kyara Blanchet, le  Jeu 19 Juil - 22:40

Le silence tomba suite aux questions de Kyara. Elle se doutait qu'il devait être en train d'analyser ce qu'elle lui avait dit et de réfléchir probablement à ce qu'il comptait lui répondre. Kyara en profita pour se replonger dans ses pensées. Elle avait donné la vie et avait tenté de se donné la mort. Une vie pour une vie en quelque sorte, c'était d'une certaine façon amusant. Son chagrin ne la quitterait jamais comme un boulet accroché à son pied, elle devra tirer se dernier jusqu'à la fin. Elle devrait donc s'y faire et espéré qu'avec le temps sa peine diminuerait. Elle avait réussit à tenir jusqu'à la veille, en se changeant les idées bien comme il faut elle pourrait réussir ... du moins elle l'espérait. Le plus simple à faire était de se consacrer entièrement à l'ordre et au bar et de ne penser à rien d'autre. Était-ce raisonnable de s'attacher aux gens alors qu'à tout moment ils pouvaient vous être arrachés ? Songeuse elle médita sur cela pendant quelques minutes, avant que la voix d'Aloys ne la tire de ses pensées.

- Ouais, c’est vrai que ça n’a pas été facile. Je me suis senti un peu impuissant. Et comme toi, je m’en voulais de t’avoir laissé, et d’avoir laissé le bar sans défense. Mais bon, c’est du passé. C’est les moments difficiles qui nous forgent. Je fume depuis pas très longtemps, mais je ne fume pas trop. C’est de temps en temps. Je sais que t’es pas trop sur ces trucs-là, mais ça me relaxe un peu. Avec le travail, les cours, la famille et la pression. Comme d’hab. J’imagine que d’autres ont de plus graves soucis, et des vies plus intenses. Chacun gère comme il peut. Et si tu veux savoir, mes parents ne savent pas que je suis au bar, donc ils ne sont pas au courant. Après, des informations vont filtrer dans les journaux, et là, ils risquent de s’apercevoir de la supercherie. J’improviserai le moment venu !

Se sentir impuissant, Kyara comprenait tout à fait cette émotion, elle s'était sentie impuissante à de nombreux moments de sa vie, et cela continuait encore. On pouvait avoir un mental d'acier, il y aura toujours quelque chose qui nous ferat un jour où l'autre être déstabilisé. En s'entraînant tant physiquement que mentalement on devenait plus fort, mais après tout ils n'étaient que des hommes ...

Elle n'y croyait pas trop à son histoire du fait qu'il ne fume pas trop. Il avait déjà fumé hier, il fumait aujourd'hui, qu'elle soit grillée sur place s'il ne fumait véritablement pas beaucoup. Il lui mentait donc, soit après tout elle n'avait rien à y redire niveau mensonge ... Pour faire simple elle mentait tous les jours, c'était pour cela qu'elle ne voulait pas trop s'attacher à des personnes extérieures, tôt où tard la vérité finissait à éclater. Kyara faisait bien sur tout pour que cela n'arrive pas, mais cela l'éloigner forcement des gens qu'elle l'aimait. C'était une vie pas toujours facile, mais il n'empêchait que c'était avant tout un choix. Kyara ne regrettait pas d'être dans l'Ordre, elle avait trouvé une famille là-bas, avait fait de belles rencontre. C'était grâce à l'Ordre qu'elle connaissait Kaya et que maintenant elle était marraine.

Kyara shoota dans un caillou avant de sourire en apprenant que lui aussi caché son emploi de serveur. Kyara avait fait pareil pour sa mère et ses frères. La vérité avait finit par éclater au grand jour et cela ne s'était pas super bien passé, mais au final elle avait gardé son job. De toutes les manières il aurait fallu qu'ils viennent la chercher avec une armée afin de la déloger.

- Sinon, tu as vraiment fait accoucher Kaya ? Ca devait être quelque chose ! Surtout après ce qui venait de se passer ! Un accouchement, c’est pas tous les jours qu’on en vie un Mais je ne doute pas que tu t’en es très bien sortie. C’est une fille ou un garçon ?

Il ne la croyait donc pas quand elle lui avait appris la nouvelle ? C'était logique en y pensant. Après tout cela devait être bizarre que d'entendre bébé et Kyara dans la même phrase. En tous les cas il avait raison, c'était quelque chose que d'assister à un accouchement, il fallait être solide surtout lorsqu'on ne s'y attendait pas et qu'on n'avait pas d'expérience. Kyara avait suivit les ordres de Kaya ce qui n'avait pas était simple niveau compréhension, car elle n'arrêtait pas de crier, logique en soit ... Shootant dans un autre caillou elle se remit à sourire avant de répondre à Aloys.

- On a quelques points communs en fait, membres de serpentard, serveurs au bar des ténèbres, obliger de mentir afin de pouvoir y bosser. Oui, moi aussi j'ai du mentir à ma famille, même si un de mes frères la découvert trop tôt à mon gout et à essayer de me donner une bonne leçon ...

Elle laissa passé quelques secondes se rappelant de leur combat avant de reprendre.

- Et oui, j'ai vraiment fait accoucher Kaya, c'était assez stressant comme expérience, m'enfin ça forge le caractère quoi. C'est un petit garçon, Noah et je l'adore, il est trop chou. Je ne pensais pas m'attacher un jour à un enfant et pourtant c'est arrivé ..

Kyara s'arrêta alors net, si elle était morte, elle aurait laissé Noah ... Enfin pas vraiment du fait que l'enfant était encore trop jeune pour se rendre compte que Kyara veillait sur lui. Donc en fait cela n'aurait pas fait de changement. Personne n'aurait su que Kyara était morte, ils auraient pensés qu'elle avait disparu sans laisser de trace ... Secouant la tête elle se remit en marche.

- Pardon une légère absence. Sinon cela se passe comment avec tes parents ? Ton père veut toujours que tu rentres au ministère de la magie ? Pardon, cela ne me regarde pas c'est juste que tu as l'air plus libre, on dirait que tu as changé ... enfin passons, j'ai la légère tendance de m'imaginé des choses ...

Pourtant Kyara pensait sc qu'elle disait, il semblait beaucoup plus libre lorsqu'il lui avait parlé du fait que ses parents n'étaient pas au courant ni pour le bar ni qu'il fumait et qu'il comptait improvisé. Il lui avait semblé que lors de leur conversation au magic cookie il était plus soumis en quelque sorte ... Enfin elle devait encore se trompé, cela ne serait pas la première fois, peut-être même qu'elle était en train de délirer. Poussant un soupir elle secoua la tête avant d'attendre une réponse d'Aloys qui risquait de se fermer comme une huître à présent ...
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