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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Autres Lieux Magiques ~¤~ :: A l'étranger
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En Laponie
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Santa Claus
Santa Claus
PNJ
Joyeuse fête !
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Spécialité(s) : - Dresser mes Rennes ! Céleste Otaway notamment !
- Prendre soins de mes petits lutins
- Distribuer des Gallions, des manoirs, des rangs ...


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En Laponie
Santa Claus, le  Sam 24 Déc - 19:26


- Oh oh oh, Mère Noël as-tu vu mes rennes !

Santa Claus venait d'ouvrir la porte de sa cabane en bois, il cherchait ses rennes, notamment Céleste Otaway. C'était ce renne qui lui donnait le plus de fil à retordre ! Quelle sale Bête ! Elle était tellement dissipée qu'elle entrainait les autres dans sa bêtise, et du coup quand l'envie lui prenait d'aller brouter le lichen ailleurs tout son attelage la suivait comme des moutons.

Mais la mère Noël ne l'entendait pas, elle était trop occuper a tricoter des culottes de laine pour ses petits lutins. Alors tout en se grattant le postérieur-oui la laine ça pique-, il referma la porte et entreprit d’appâter son renne désobéissant, dans l'espoir que les autres la suive.

- Un Mangemort ! Un Mangemort !

Avant même que Santa Claus eu le temps de finir, son animal arriva au galop, les yeux injectés de sang et la bave dégoulinant. Il n'y avait pas à dire Céleste était une vrai camé des cagoules !

Mais cela avait fonctionné, tout son attelage l'avait suivit, sans courir aussi vite, mais ils arrivaient. Son attelage au complet, le gros bonhomme en rouge prépara son traineau. Avant de partir distribuer ses cadeaux, il remis ses dessous en laine en place, et embrassa sa femme qui aider l'un des Lutins (Chris Aaron Bennet) à enfiler son nouveau slip, elle lui avait fait une ouverture-cette année le slip kangourou revenait à la mode.

Puis tout en chantonnant son "Oh Oh Oh" habituel il prit la route du ciel. Mais une nouvelle fois pour que Céleste Otaway obéisse, il était obligé de suspendre une cagoule au bout du bâton...
Calypso Otaway
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Re: En Laponie
Calypso Otaway, le  Sam 24 Déc - 20:29

Être le renne du père noël, et pas n'importe quel renne d'ailleurs, le renne qui menait tout le troupeau n'était pas chose simple. En effet, elle essayait d'être le meilleur renne possible pour ce gros bonhomme très gentil, mais il lui était parfois difficile de faire ce qu'on lui demandait. En effet c'était si compliqué parfois que son cerveau s'embrouillait.

Après tout, elle n'avait qu'une envie, c'était de se balader dans des champs entiers de coquelicots, broutant ci et là quelques brins d'herbe tendre. Mais non, il fallait toujours s'entrainer, vérifier que tout allait bien, que le traineau serait convenablement tiré. Mais c'est pas comme ci on ne le faisait pas tout les ans ! Tirer le traineau elle savait ! Bon certes, parfois il pouvait y avoir un petit nouveau pas très entrainé, mais elle pourrait au moins avoir la possibilité d'échapper à ces entrainements difficiles.

Ce qui était encore plus embêtant, c'est que les autres rennes ressemblaient plutôt à des moutons de Panurge. Quand elle faisait quelque chose, il fallait toujours qu'ils la suivent ! mais ne connaissaient-ils pas l'indépendance ? Quoi qu'il en soit, avant le soir fatidique, la jolie demoiselle pensait qu'il serait temps d'aller un peu se dégourdir les pattes. Le soucis c'est que la notion du temps et elle, cela faisait deux !

Ce soir là, elle avait décidé d'aller espionner quelques uns des elfes/lutin elle ne faisait pas la différence ! en plein travail, notamment Chris Aaron Bennet qu'elle trouvait tout à fait appétissant. Le soucis c'était cet ignoble chapeau pointu qu'il portait sur sa chevelure décrépie. Elle avait constamment envie de le brouter (le chapeau bien entendu !).

Mais alors qu'elle plissait les yeux elle entendit le cri de guerre de Santa. Un cagoulé qui essayait de voler ses cadeaux et son foin ? où ça ou ça ? Toutes corne devant elle se précipita. Mais encore une fois, Santa s'était bien joué d'elle. Il savait comment faire pour ramener sa reine renne préférée à la maison.

Et oui il était temps ! Le grand soir était arrivé, il fallait aller déposer les cadeaux. Toute excitée mais aussi un peu fatiguée, elle accepta de se faire atteler au traineau afin d'aller en tournée. Voir les petites regards illuminés des enfants ben ... en fait elle s'en fichait un peu ! Sauf si on lui laissait quelques cookies et que les enfants étaient habillés en violet. Elle ne savait pas pourquoi mais elle adorait cette couleur !

"C'est parti ! Yiiiiiiiihaaaaaaaa"

Passant le quatrième sabot, elle décolla suivit de ses collègues, toute dent dehors, essayant de rattraper une sorte de cagoule qui flottait dans les airs. Elle ne savait pas ce que c'était, mais elle l'aurait c'était certain. Elle se demandait bien ce que Santa Claus lui avait réservé comme cadeau. Parfois quand ils rentraient de tournée, elle avait droit à quelques friandises, voir plus ...

JOYEUX NOEL LES ENFANTS !
Mangemort 23
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Re: En Laponie
Mangemort 23, le  Dim 25 Déc - 20:48



Enfin... Oui.

Le lieu de toutes ses envies, de tout ses fantasmes... Oui, depuis des années, 23 préparait en secret un moyen de remonter l'énergie magique et cosmique, afin de trouver la source et donc le lieu de départ de cette énergie. Après avoir utilisé de grands moyens magiques, il trouva enfin le-dit lieu...

La maison du Père Noël !

L'atelier des lutins, le hangar magique à traineaux renouvelables et automatisés. 23 avait emmené son cousin avec lui, le petit 26. Dans l'esprit torturé et pernicieux du nécromancien, un fantasme c'était fait petit à petit. Voir la Mère Noël. Il la voulait, il souhaitait sa présence. C'est ainsi qu'emmitouflé dans sa cape d'hiver noire, son masque sur le visage, et accompagné du jeune, il arriva.

Les flocons de neige tombaient, la neige craquait lorsqu'il marchait, et le souffle du vent faisait voler sa cape. On était en Laponie, il y faisait froid. Mais devant, un lieu chaud. La maison du Père Noël. Celui-ci était en tournée, on était le soir du 26. La lumière qui se dégageait de la fenêtre, la fumée qui sortait de la cheminée, tout était d'une convivialité affolante. C'en était écœurant.

23 sortit sa baguette. 26 en fit de même. Tandis que 26 allait foutre le feu au hangar, 23 se chargerait de la Mère Noël, l'objet de ses fantasmes. De nombreuses légendes la présentait comme étant vieille, mais lui n'y croyait pas. Elle devait être d'une beauté froide comme l'hiver, les lèvres rougeoyantes. Oui, elle devait être ainsi.

"
Bombarda Maxima !"

La porte vola en éclats. A l'intérieur, une chaleur étouffante. De petits tapis moches, des animaux empaillés, des trophées, et des photos du Père Noël en traîneau. Mère Noël était vraiment étrange, on aurait dit la décoration d'une maison de vieux... Belle diversion. 23 commença à chercher dans toute la maison, à la recherche de l'objet de ses fantasmes..

Il trouva une vieille femme dans la cuisine.

"
Tu es qui toi ? Mais dégage ! Je cherches la Mère Noël !" dit-il la voix hargneuse.

"
Mais je.."

"
Tu te tais !"

Emporter par la rage de ne pas avoir vu la Mère Noël, 23 se laissa emporter par une tornade de haine. Le contenu de toutes les bouteilles qu'il y avait dans la pièce commença à se déverser dans la gorge de la vieille femme. Il n'hésita pas à continuer à la faire grossir, cette vieille pie, qui lui avait fait perdre son temps, et avait permis à son fantasme de s'échapper. La vieille femme commença à tourner de l'oeil, et 23 continua à la faire boire.

[Une dizaine de minutes plus tard]

26 entra dans la pièce. Des morceaux de corps étaient dispersé ci et là, un joli sang rouge brillait dans la cuisine. Une ambiance très Noël à vrai dire. C'est alors que le jeune mage noir vit le visage de la femme:

"
Mais que fout la Mère Noël démembrée ??!!"

23 se retourna, et regarda avec les yeux brillants 26.

"
Que dis-tu ? Cette harpie n'est pas la Mère Noël !"

"
23, qui crois-tu qu'il y aurait ici hormis la Mère Noël ?"

Moment de silence. Long moment de silence. 23 venait de comprendre qu'il avait tuer son fantasme. Il se détourna, et réfléchis. Au bout d'un moment, il haussa les épaules. Il sortit de la maison, et laissa un petit mot au Père Noël. Seul lui pourrait le lire, il l'a mit dans la boite aux lettres.

Même le Père Noël avait eu son cadeau : D'un son foyer n'avait pas été détruit, et en plus, il était libre de trouver enfin une Mère Noël acceptable et belle ! Il avait le droit à un catalogue en tant que Père Noël, et pourrait choisir à son choix une petite hollandaise.. Et oui, 23 aimait faire des cadeaux !

Sans perdre davantage de temps, 23 saisit le bras de 26, et avant de transplaner, lui dit d'une amusée:

"
Bon bah les cadeaux, c'est fini..."

JOYEUX NOËL !

Ailinn Kafka
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Re: En Laponie
Ailinn Kafka, le  Dim 30 Juin - 17:10

Favourite worst nightmare
PV  Jenni Aëndal




Sombre. Tout était sombre et glacial. Un froid d’acier, qui vous giflait sans relâche en vous brisant les os. Toutes ces années, Ailinn avait attendu cet instant. Celui de la révélation. Dans cette petite maison aux volets craquelés, se trouvait quelqu’un qu’elle avait recherché toute son enfance. Derrière les vitres crasseuses tremblait une chandelle, infime espoir dans cette nuit d’encre.

Je vous en prie, s’il existe un Dieu dans ces cieux obscurs, faites que ma mère soit à l’intérieur, suppliait la jeune femme à mi-voix tout en serrant entre ses doigts un étrange parchemin usé par le temps. Je vous en supplie, faites que ce soit elle, je dois la revoir, une dernière fois.

Une larme roula sur sa joue lorsqu’elle rabattit sur son visage le lourd capuchon de sa cape d’hiver. Cela faisait mal, si mal, d’être si proche du but sans savoir.

La chaumière était isolée dans cette campagne enneigée, cette lande déserte et glacée dans laquelle seules quelques rares baies rouges couvertes de givre poussant maladroitement sur un arbuste chétif, non loin de la maisonnée constituaient une note de couleurs.

Noir, blanc, rouge. Toute la vie d’Ailinn s’était étendue sur cette palette de nuances. Le blanc nacré de sa peau, celui qui avait autrefois été celui de son âme si pure, innocente. Un rouge sang, profond, celui de cette douleur qui ne la quittait jamais. Douleur d’être rejetée par une mère cruelle, abandonnée de tous. Souffrance de perdre la femme qui l’avait considérée comme son propre enfant, de perdre le seul homme qu’elle eût jamais vraiment aimé. Noir, le noir de la nuit, le noir du linceul qui l’enveloppait depuis qu’elle avait quitté Poudlard. Noir, blanc, rouge. Encore et toujours.

La jeune femme resserra un peu plus son capuchon autour de son cou, et enfonça sa main gauche au fond de sa poche. La droite était violemment serrée autour de sa baguette de chêne, les jointures de ses phalanges bleuissant dans l’hiver lapon. Une intense soif de vérité lui brûlait les entrailles. Enfin, elle allait comprendre.

La sorcière s’avança lentement en direction de la chaumière, ses pas crissant dans la neige, ne s’arrêtant qu’une fois face à l’épais battant de bois, et frappa trois coups secs contre la dernière paroi qui la séparait de sa mère, mordant ses lèvres jusqu’au sang.


Dernière édition par Ailinn Kafka le Jeu 4 Juil - 20:17, édité 1 fois
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Re: En Laponie
Invité, le  Dim 30 Juin - 22:18

Paisible. Tout était sombre et paisible.

Depuis le jour où tout avait changé et pire encore depuis sa rencontre l'hiver précédent avec Lily Clark, elle peinait beaucoup à trouver cette paix intérieure. Mais ce soir, elle se sentait bien. Dehors, c'était froid et blanc, beau et immobile. A l'intérieur, un feu doux au crépitement agréable éclairait doucement les meubles et les murs de la pièce, tenant par la même occasion chaud à Jenni.

Elle resta là, assise sur le vieux canapé, pendant plusieurs heures. Lorsque le feu fut réduit à de simples braises mourantes et qu'elle se leva enfin, la grande femme aux cheveux longs n'avait plus vraiment conscience de l'heure qu'il pouvait être. Elle secoua doucement la tête; de toute façon, ça n'avait pas grande importance. Profitant des derniers instants de lumière que le creux de la cheminée pouvait lui offrir, elle s'empara de sa baguette, la pointa vers la chandelle qui se trouvait sur le piano à l'autre bout de la pièce, et informula le sortilège adéquat. La bougie s'alluma doucement, et à nouveau, quoi qu'à plus petite proportion, la pièce fut illuminée.

Jenni regagna le canapé, s'emparant au passage d'une épaisse couverture. Le temps passa.

Soudain, un son se fit entendre. A peine plus audible que la douce mélodie du vent, mais tellement évident aux oreilles d'une native lapone : Des pas. Des bruits de pas dans la neige. Lents et hésitants. Bien plus bruyants que ceux d'un loup ou d'un renard arctique, bien plus irréguliers que ceux d'un renne, bien moins sourds que ceux d'un ours. Le coeur de Jenni se mit à battre la chamade.

Les pas se rapprochaient, et la finlandaise fut un court instant prise de panique. Elle empoigna sa baguette d'une main déjà tremblante. Lily aurait prévenu si elle s'était rendue à nouveau en Finlande, au moins pour s'assurer que quelqu'un serait là pour la recevoir. Et si ce n'était pas elle... Les pas se firent entendre plus encore quand l'inconnu arriva sur le palier de bois, devant la porte.

Tout à coup, les craintes et les fantasmagories qu'elle avait ruminées pendant des années lui revirent en tête, faisant désormais plus sens que jamais. Pour trouver une retraite connue de si peu de personnes, le meurtrier de son frère avait dû chercher pendant des années. Et voilà, qu'il l'avait trouvée. Elle était loin de tout, dans une petite maison tout à fait banale, et n'importe quel tueur aurait pu supposer qu'elle se sentait elle-même loin du danger, intouchable. Il était donc là pour l'attaquer par surprise. Quelle grossière erreur !

On frappa à la porte. Trois coups secs. Lily aurait appelé, se serait présentée.

C'était si évident, cela faisait tellement sens maintenant... Qui d'autre pouvait-ce être? Un sourire s'afficha sur le visage de la jeune femme. Elle avait attendu ce moment pendant si longtemps... Jenni se leva d'un geste vif et rapide, se rapprocha d'un ou deux pas de la porte, embrassa du regard l'entrée du petit chalet, puis sourit de plus belle. Il fallait l'accueillir comme il le fallait, lui montrer qu'elle était prête à se défendre.

D'un coup de baguette, elle souleva de quelques centimètres le piano droit, et d'un geste sec en direction du mur à côté de la porte d'entrée, elle lança l'épais et lourd instrument. Il traversa le mur de bois et s'écrasa sur le sol enneigé, laissant derrière lui un large trou d'un bon mètre de hauteur sur un demi de largeur. Ce fut un vacarme encore inouï pour elle, et elle sembla grandement l'apprécier. Sans perdre une seconde supplémentaire, elle ouvrit la porte d'un nouveau coup de baguette et se trouva face à ce qui, semblait-il si on en croyait sa carrure, était une femme. A la main, elle avait l'arme des sorciers, et son visage était caché sous un sombre capuchon.

Nouvelle poussée d'adrénaline. Jenni braqua sa baguette sur l'inconnue. D'une voix large et puissante, dans un anglais parfait mais dont l'accent était redevenu nordique au fil des années, elle lui adressa quelques mots.


- Je suis bien plus puissante qu'il ne l'a jamais été. Et ce soir, tu vas mourir.

Le vent s'était engouffré dans la maison et faisait voleter les cheveux de la finlandaise, laissant apercevoir un visage pâle, des yeux vairons et un large sourire.
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Re: En Laponie
Ailinn Kafka, le  Dim 30 Juin - 22:50

Favourite worst nightmare
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Un battement de cils, et un gigantesque piano droit traversa le mur face auquel se trouvait Ailinn, qui bondit en arrière en glapissant, masquée par le vacarme assourdissant des petites touches d’ivoires fracassées. La jeune femme inspira brusquement lorsque le lourd battant de bois s’ouvrit à la volée. Une femme. Mais cette femme-là n’avait rien de la mère aimante qu’elle avait connu, et la sondait de ses yeux sombres et torves en la menaçant de sa baguette.

« Je suis bien plus puissante qu'il ne l'a jamais été. Et ce soir, tu vas mourir. » laissa-t-elle échapper d’une voix gutturale empreinte d’un lourd accent nordique.

« EXPELLIARMUS ! » hurla la jeune femme, comprenant soudain la mesure de son erreur.

Cette lettre, cette étendue désespérément glaciale et son absence de cachette face à cette femme menaçante. Tout semblait réuni pour la mener à sa perte. Ce soir, Ailinn allait mourir. Vêtue de noir dans cette étendue immaculée, elle constituait une proie facile. Mais je vais me battre, pensa-t-elle. La mort ne vient que lorsqu’on capitule. Je me battrai, jusqu’à la fin. Jusqu’à la dernière seconde, le plus infime instant de mon existence, je résisterai.

« Abbyssum Appa. » murmura-t-elle en pointant le bras de lande enneigée qui la séparait de son adversaire.

Une immense crevasse fractura le sol entre elles deux, brisant les délicates particules de givres jusqu’alors préservées de toute agression humaine en laissant apparaître un abysse insondable et obscure. Au moins la sorcière ne pourrait-elle pas l’atteindre physiquement, et la portée de ses sorts n’en serait que plus restreinte.

« POURQUOI T’ES TU CACHEE, TOUTES CES ANNEES ? J’AI PARCOURU TOUT CE CHEMIN POUR TOI ! » hurla soudain la sorcière, envahie rage et de haine envers cette femme qui ne pouvait qu’être sa mère.

Tout concordait. Les dates, les lieux, les témoignages. Naomé se cachait en Laponie, il ne pouvait en être autrement. Avait-elle changé d’apparence ? Etait-elle devenue folle durant toutes ces années de réclusion ? Pourquoi ne la reconnaissait-elle pas ?

« JE N’AI JAMAIS CESSE DE TE CHERCHER ! » hurla-t-elle de nouveau, tentative vaine de stopper les larmes brûlantes qui roulaient sur ses joues glacées.
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Re: En Laponie
Invité, le  Jeu 4 Juil - 17:18

EXPELLIARMUS !

Malgré l'étonnement visible sur le visage de la jeune femme, elle avait riposté avec vitesse et précision. Le sortilège frappa le bras de Jenni, la fit perdre légèrement l'équilibre, et fit tomber sa baguette au sol. Ni une ni deux, la finlandaise la ramassa et revint vers la porte, bras armé tendu droit devant elle.

Arrivée à la porte d'entrée, elle haussa les sourcils, étonnée : On lui avait montré des sortilèges impressionnants et originaux pendant ses lointaines études à Durmstrang, mais elle n'avait jamais vu celui-ci... Un trou large de trois bons mètres et dont la longueur allait au delà de la zone faiblement éclairée par la chandelle – qui était d'ailleurs miraculeusement retombée sur son socle au bord du trou laissé par le piano dans le mur. La capuchonnée, elle, était déjà à une dizaine de mètres derrière le gouffre.


POURQUOI T’ES TU CACHÉE, TOUTES CES ANNÉES ? J’AI PARCOURU TOUT CE CHEMIN POUR TOI !

Jenni, qui avait précautionneusement penché son buste au dessus de la crevasse, releva la tête et examina la sorcière (du moins, ce qu'elle pouvait en voir), perplexe. Pourquoi le hurlait-elle? N'était-ce pas son boulot, son unique mission – la retrouver? Où pouvait bien être le fun dans tout ça s'il n'y avait pas la chasse à l'homme habituelle, la traque longue et difficile? Parlant de chasse à l'homme... Les rôles allaient probablement s'inverser, ce soir. Elle sourit à nouveau.

JE N’AI JAMAIS CESSÉ DE TE CHERCHER !

Ce qui pouvait paraître assez étonnant, c'est qu'elle n'était pas dans une position de combat habituelle – à vrai dire, pas une position de combat du tout. Sa baguette était à peine levée et la sorcière était là, debout, jambes tendues, tout à fait face à son adversaire. Elle avait probablement envie de discuter un peu, le voyage avait dû être bien long. Jenni s'imagina même que la tueuse lui avait préparé un joli discours pré-mortem; après tout, elle avait eu le temps d'y réfléchir après ces... Combien de temps cela faisait, déjà?

Sans blague, répondit-elle d'un ton froid, neutre, et d'une voix tout juste assez puissante pour que l'autre puisse l'entendre.

L'ancienne enseignante – et experte – en botanique magique fit un geste large avec sa baguette tout en marmonnant une formule complexe, couvrant une bonne are et demi derrière la tueuse. Dans quelques instants, les racines des petites plantes de la taïga ensevelies sous la neige allaient s'animer et tenter d'agripper la sorcière. Elles ne pouvaient se mouvoir longtemps avant de geler, mais bien assez pour donner l'effet attendu.

Maintenant que tu m'as trouvée, ce serait dommage de reculer, n'est-ce pas? Approche, ma belle.
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Re: En Laponie
Ailinn Kafka, le  Mer 10 Juil - 23:01

Favourite worst nightmare
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Le ciel était d’un noir d’encre dont mêmes les rares étoiles piquées çà et là dans l’immensité nébuleuse ne pouvaient qu’obscurcir les rares reflets que la lune d’argent projetait sur la lande désertique. Cependant, l’audition de la rouquine ne s’en trouvait que décuplée, comme si un sixième sens précieux venait de naître aux frontières de son inconscient par son absence de vue.

La simple vue de la baguette de la terrifiante sorcière pointée sur la lande aurait déjà éveillé les soupçons de la en temps normal, mais le léger bruissement courant sous l’épaisse couche de givre résonna contre les tympans d’Ailinn comme une galopade de sabots contre la terre sèche de son pays natal.

« Maintenant que tu m'as trouvée, ce serait dommage de reculer, n'est-ce pas? Approche, ma belle. » murmura la sorcière aux yeux fous.

Ailinn savait qu’elle n’avait plus que quelques secondes avant de se faire attaquer par la chose qui rampait et croissait sous le verglas. Etait-ce seulement véritablement une créature, une plante, ou une sorte de… fluide meurtrier ? Enfin, ce bref laps de temps serait suffisant si elle se montrait assez vive.

Les lèvres roses de la jeune femme, gercées par le froid mordant de Laponie, se retroussèrent en un rictus mauvais tandis qu’elle répondait de sa voix fluette :

« Ne t’en fais pas, je vais approcher, et plutôt deux fois qu’une… Terorim ! »

Ailinn travaillait ce sortilège depuis plusieurs mois déjà, et devait avouer qu’il faisait partie de ses stratégies de repli favorites. Le sorcier qui s’en trouvait victime était en proie à une panique incontrôlable, se terrorisait lui-même jusqu’à la tétanie, et permettait à la rouquine de s’enfuir dans la nuit noire sans être rattrapée. La Serdaigle n’avait plus qu’à espérer que cela fonctionnerait une fois de plus.

Peaufinant sa stratégie, la jeune femme fourra soudain ses longs doigts blancs dans la poche de sa cape, et projeta devant elle une épaisse poignée de poudre d’obscurité instantanée du Pérou avant d’éclairer son visage d’une pluie d’étincelles rouges et ocre en offrant à son adversaire le plus diabolique des rictus. Dents blanches et yeux d’émeraude profond scintillant au firmament, plus menaçants que des couperets. Bien. Tout se passait comme prévu.

Un léger craquement lui indiqua que la chose, sous la lande, venait de percer la glace, et l’irlandaise sentit un étrange tentacule s’enrouler autour de sa cheville gauche, en dispersant autour d’elle une intolérable odeur de vase et de pourriture. Une odeur de mort.

« Accio Nimbus 3000 ! » hurla la jeune femme en direction de la forêt toute proche, avant d’apercevoir avec un soupir de soulagement son fidèle balai filer à grande vitesse dans la nuit noire pour venir se ficher dans sa main droite.
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Re: En Laponie
Invité, le  Mar 23 Juil - 15:02

Ne t'en fais pas, je vais approcher...

Un sourire malsain était apparu sur le visage de l'assassin. Le combat allait-il vraiment commencer? Le coeur de Jenni se mit à battre plus fort, petite poussée d'adrénaline.

… et plutôt deux fois qu'une... Terorim!

Jenni fronça les sourcils. Terorim? Sortilège inconnu au bataillon! Cette femme était décidément pleine de surprises; la finlandaise aimait ça!

Le petit rayon lumineux traversa l'espace qui séparait les deux femmes en un instant et frappa Jenni à l'épaule gauche avant qu'elle ne se soit entièrement tournée pour l'éviter. Il ne la projeta pas en arrière, ne la fit pas même perdre l'équilibre. Elle regarda son bras, intriguée. Il émanait de son membre une fluorescence qui semblait s'étendre lentement vers son buste.

Finite, chuchota t-elle calmement, baguette pointée sur son épaule.

Elle releva la tête, s'apprêtant à attaquer. Tout à coup, elle eut un haut-le-cœur. C'était comme si quelque chose la gênait, l'apeurait. Sa vision s'était floutée. Sa respiration s'accélérait. Elle avait réellement peur. Mais de quoi? Les pensées plus irrationnelles les unes que les autres se bousculaient dans sa tête. Elle était effrayée, terrorisée... Terrorisée?

FITILLA

Rien de mieux pour revenir à la réalité... Un long cri de douleur se fit entendre. Sa vision redevint nette. Jenni était à genoux dans la neige, à une enjambée du gouffre, sa main droite tenant fermement sa baguette dont l'extrémité touchait sa main gauche. La finlandaise enfonça vigoureusement cette dernière dans la neige pour atténuer la douleur.

Elle serra les dents et leva les yeux. A l'autre bout du gouffre, elle ne pouvait voir qu'un épais nuage que la lumière ne pouvait traverser. De la poudre d'obscurité, évidemment.


Amen. Que la traque commence.

Une poignée de secondes plus tard, elle se trouvait sur son vieux Nimbus 2002, à une dizaine de mètres au dessus du sol, scrutant la grande et sombre forêt qui s'étendait devant ses yeux. Lorsqu'elle eut compris qu'elle ne verrait rien de cette façon, elle posa la pointe de sa baguette sur sa tempe, ferma les yeux, et formula :

Visione Sua.

Elle s'était si souvent entrainée à ce sortilège depuis son retour en Finlande qu'elle le maîtrisait parfaitement.

Tout à coup, tout devint plus clair; complètement évident, même. Le vent, régulier, ne formait qu'une petite brume à peine gênante, et tout le reste était plus précis que jamais. Près du lac, deux renards arctiques suivaient la trace d'une petite troupe de lemmings se trouvant un demi-kilomètre plus loin. Un bon kilomètre à l'ouest, près de la lisère de la forêt, un petit troupeau sauvage de rennes avançait péniblement dans la neige dans la direction opposée à la maison de Jenni, probablement effrayés par les bruits provoqués par les deux sorcières. Ça et là, quelques chouettes lapones volaient à basse altitude, chassant le mulot imprudent. Et là, un peu vers l'est, pas si loin que ça, un balais magique filant dans l'air, le bruit d'une cape flottant au vent.

Toujours les yeux fermées et guidée par les ondes sonores, elle fonça en direction de son ennemie qui, visiblement, ne se dirigeait pas parfaitement dans la bonne direction. Après tout, pour qui ne connaissait pas beaucoup les lieux, la Laponie de nuit était un sacré labyrinthe.
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Re: En Laponie
Ailinn Kafka, le  Ven 30 Aoû - 17:51

Favourite worst nightmare
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[C’est vraiment mauvais, désolée…]

Ailinn filait à vive allure au-dessus de l’immensité glaciale, le souffle court et les pupilles dilatées par l’angoisse. Partir, partir, s’enfuir au plus vite ! Il fallait qu’elle trouve une cachette, une échappatoire, n’importe quoi pour éviter cette femme aux yeux fous qui ne reculerait devant rien pour l’abattre.

Derrière-elle, la femme avait laissé échapper un hurlement de douleur, mais la rouquine ne voulait pas prendre le risque de se retourner.

« Circumglacie ! » s’écria-t-elle tout en pointant à tout hasard sa baguette derrière-elle.

La rouquine s’enfuit à travers les arbres. Tout était sombre, si sombre… Ailinn tourna derrière un chêne, contourna un bosquet couvert de givre et accéléra un peu plus avant de se retrouver… Devant la petite maison dont elle venait de s’enfuir. Damn.

« Electrocorpus ! »
lança-t-elle à l’aveuglette en espérant atteindre son adversaire.
Shela Diggle
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Re: En Laponie
Shela Diggle, le  Sam 7 Mar - 22:58

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Avoir peur de laisser une trace et pourtant marcher sur la neige.
PV Leister McKinley [Désolée, c'est pas extra]


C'était du grand n'importe quoi, et j'aurais cru à une blague vaseuse si je n'avais pas été dans ce bus. Je me demandais sérieusement si je n'aurais pas du accepter de rentrer avec ma sœur. Franchement, quelle idée pourrie de se farcir une semaine sans magie. Sans magie ! Pas de blague fourbe, rien pour porter ses bagages, rien pour soigner ses cheveux le matin... Rien pour se réchauffer, et on était en route pour le pays du Père Noël. Oui, c'est froid, la Laponie. Et il y a des rennes. C'était certainement pour cela que les profs avaient choisit un bus magique pour nous promener jusque là-bas, histoire de bien respecter leur règle. Le Magicobus avait beau être le transport le moins confortable qui soit, il restait rapide. Le voyage ne devait durer que quelques heures avant d'arriver dans un bled dont le nom m'échappait. Vautrée dans un fauteuil, triturant mon écharpe du bout des doigts en zyeutant l'au-dehors, ce fut sournoisement que le bus sauta en pétaradant d'un paysage à un autre, m'envoyant valser. J'étouffais un juron, trébuchant à demi, me rattrapant à un siège voisin. Avant d'avoir pu crier victoire, le bus fit une nouvelle embardée, et je ne pu tomber que sur les genoux de l'occupant du siège.

- Désolé, fis-je.

Le propriétaire des genoux se révéla être McKinley, et j'en profitais pour le proclamer compagnon de voyage. Sans oublier de m'asseoir sur quelque chose de plus convenable. Les voyages scolaires ne sont ils pas fait pour faire plus ample connaissance ? Dehors, des pans de neige reposaient ça et là. La route ne devait plus être très longue.

- T'es ici pour une raison particulière ? Parce que question froid et neige, Poudlard suffit.
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Re: En Laponie
Invité, le  Lun 9 Mar - 18:58

La joie du jeune serdaigle fut à son comble qu'il apprit qu'un voyage scolaire en Laponie avait été programmé pour les élèves. Il n'avait pas eu la chance de voyager dans sa tendre jeunesse mais depuis qu'il était à Poudlard, il pouvait profiter des sortilèges et compagnies pour aller visiter et profiter de nouvelles contrées. Se confronter à la culture, aux délicieux plats voire tout simplement partir loin de chez lui étaient quelque chose de ressourçant pour lui car il se coupait des obligations habituelles.

À cette annonce, plusieurs élèves s'étaient inscrits, jeunes et plus vieux, afin de profiter de la neige et du pays du Père Noël car la destination était tout simplement le royaume du gros et gras bonhomme rouge. Allait-ils avoir la chance de voir des elfes ? Leister l'espérait pour vivre quelque chose, évidemment, d'unique.

Le jour du départ arrivé, il monta à bord du magicobus. C'était étrange de rentrer dans ce bus puisque à la base, il était prévu pour les sorciers à l'âme errante, dans le flou. * On ne va pas chipoter * se dit le petit McKinley. Après tout ce qui comptait était d'arriver à destination et de profiter de ce court laps de temps qu'ils vivraient sur place. Les deux avantages de ce moyen de transport étaient la rapidité et la discrétion. L'inconvénient par contre était le confort qui était plus que rudimentaire. Tant les personnes que les valises valsaient dans tous les sens.

Malgré les secousses incessantes, le sang-pur tenta de s'endormir un peu pour que le temps passe plus vite. C'était une tare insurmontable pour le londonien de rester plusieurs heures sans rien faire, lui qui est d'habitude tellement énergique. Trouvant peu à peu le sommeil, il fut soudain bousculé par une demoiselle, qui ne tenait visiblement pas l'équilibre. Elle se retrouva carrément sur les genoux du petit homme qui ne savait que faire ! Il la réceptionna et ne dit pas un mot, la situation l'échappant. Elle s'excusa rapidement ce qui fit sourire le petit car le visage de la jeune fille était des plus drôles, à la fois mi confus et mi étonné.

Après s'être levée pour s’asseoir ailleurs que sur ses guibolles, elle engagea la discussion. T'es ici pour une raison particulière ? Parce que question froid et neige, Poudlard suffit. Voilà qu'il était face à une personne assez ouverte et qui pouvait engager la conversation sans le moindre problème. « Disons que j'avais envie de profiter du grand nord. Il parait que c'est un paysage magnifique avec les aurores boréales et puis c'est le pays du Père Noël. Qui sait nous aurons peut-être la chance de le croiser ». Leister n'avait pas oublié qu'il avait reçu un cadeau cette année de la part de l'homme au costume rouge et pas n'importe lequel ! Un balai magique. Et secrètement, il rêvait de le remercier face à face. « Sinon tu te prénommes comment puisque nous nous connaissons pas ? ».

Tout en engageant les prémices d'une conversation, le minot se frotta les mains qui rougissaient au fur et à mesure que le temps passait. Il sentait qu'ils montaient vers les grands espaces glacés quand soudain le bus freina sèchement. Le minot qui ne s'attendait pas à ce que le bus s'arrête aussi net fut propulsé de l'autre côté de l’habitacle, surpris par la situation. Une voix annonça « Terminus ! Tout le monde descend ! Vous voici en Laponie ! ».

Les passagers se bousculaient pour sortir et dans cette folie, il décida lui aussi de se diriger rapidement vers la sortie pour étendre ses jambes et ses bras endoloris par un tel voyage. La première étape était de récupérer sa valise. Il regarda autour de lui pour voir si la fille, plus âgée que lui, avait suivi.
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Re: En Laponie
Shela Diggle, le  Mar 10 Mar - 19:43

« Disons que j'avais envie de profiter du grand nord, répondit il. Il parait que c'est un paysage magnifique avec les aurores boréales et puis c'est le pays du Père Noël. Qui sait nous aurons peut-être la chance de le croiser. »

M'était avis que les aurores boréales étaient une bonne raison de venir jusqu'ici. J'en fus même curieusement envieuse d'en voir très vite. Mon compagnon me demanda mon nom, mais ma réponse fut noyée par le tumulte que produisit le bus en envoyant tout son contenu vers l'avant. Nous y étions. Tous se précipitèrent à la suite de leur valise - ou l'inverse -, l'un ou l'autre ayant roulé à la suite de ce doux arrêt, et je perdis McKinley des yeux. Je me levais paresseusement, espérant n'avoir pas trop froid avec tout ce que je portais, empoignais ma valise et me plongea dans la foule pressée. Quand vint mon tour de sauter du Magicobus, la stupeur me cloua sur place. Des étendues blanches, plus vastes que vous n'en auriez jamais vues, se déversaient partout, absolument partout atour de nous. De la neige puissance mille. Tout scintillait, et aucune âme qui vive : on aurait tout aussi bien atterrir sur la banquise. A l'exception de la forêt qui s'étendait derrière nous. C'était majestueux. Puis vint un élève qui me grogna de bouger mes fesses - et encore, je reste polie - et je dus m'arracher à ma contemplation, et mon illusion de chaleur. Un froid mordant régnait dans cette immensité de glace, et je dus me battre pour ne pas lancer un sortilège de chaleur. J'aurais du me mettre un pull de plus. Le groupe hétérogène ne tarda pas à s'éparpiller, et je profitais de cette petite récréation pour confectionner une boule de neige parfaite, qui s'écrasa près du cou de l'élève peu galant qui m'avait abordé plus tôt. J'allais devoir m'entrainer, mais son visage cramoisi et sa grimace due au froid ne tarda pas à étirer mon visage en un sourire. Je filais discrètement entre les personnes les plus proches. Que voulez vous ? Sans magie, je ne suis pas de taille face à ce genre d'énergumènes. Je retrouvais mon brun, lui souris et répondis à sa question.

« Shela. Et tu es un McKinley. Mais ton prénom...? »

Je connaissais son nom depuis qu'il avait rejoint l'équipe de Quidditch des bleus et bronzes, mais à part ce détail, ne savais rien de lui. Le froid me refit penser à ma tenue, et je fus heureuse de mes boots, qui gardaient la chaleur à merveille. J'adorais la neige. Je pourrais courir partout pour entendre son crissement sous mes pieds si il n'y avait pas eu ce froid paralysant. Je me fis la promesse de le faire un jour. Les profs nous réunirent bientôt - tout les gens s'étant inscrits pour venir n'étant pas de petits voyous, l'ensemble du groupe eu la maturité de répondre à leurs appels - et nous apprirent que notre dodo se trouvait dans un hôtel moldu. Ah. Leur règle se tenait déjà plus. Je n'avais pas vraiment de problème à vivre dans un environnement moldu, surtout qu'on rencontrerais peut être des sorciers de Laponie. J'espérais seulement qu'il ne s'agirait pas d'un bâtiment moderne fait pour les touristes friqués venus pour le spa, mais d'un truc typique d'ici, histoire d'avoir une raison de plus de déménager ainsi. Ils nous tendirent également de la paperasse, des plannings et autres futilités, que je rangeais dans mon sac à dos. Le groupe se mit en branle, et je pus continuer de faire la discussion au jeune brun.

« C'est vrai que c'est super beau. Ca m'plaît. Et toi ? »
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Re: En Laponie
Invité, le  Mer 11 Mar - 21:29

Suite au froid polaire, présent à la sortie du bus, le serdaigle replaça correctement son écharpe sur son visage pour avoir le moins froid possible. Il remarqua que la blonde qui l'avait abordé dans le magicobus avait disparu. * Tant pis * se dit-il, il aurait encore l'occasion de la voir pendant ce voyage scolaire et puis elle avait sûrement mieux à faire que de parler à un gamin de treize ans. Et c'est donc seul, qu'il prit dans la soute à bagages sa lourde valise remplie de vêtements mais aussi de friandises en tout genre pour passer d'agréables soirées autour du feu avec ses nouvelles rencontres.

Quand soudain, la demoiselle refit son apparition « Shela. Et tu es un McKinley. Mais ton prénom...? ». Surpris, il relacha son paquetage qui tomba lourdement sur le pied d'une personne à côté des deux larrons. Visiblement elle devait faire son poids suite au cri strident du malheureux. « Tu m'as fait peur, Shela », souligna-t-il pour justifier son comportement. « Je suis effectivement un McKinley et mon prénom est Leister », c'est vrai que c'était plus sympathique d'appeler quelqu'un par son prénom que par truc, machin ou encore par un « Et toi là-bas ! ». Les présentations effectuées, il était temps de se diriger vers leur doux hôtel réservé pour plusieurs jours. Il s'agissait d'un hôtel moldu donc la discrétion était de base et demandée par les accompagnateurs. Il n'était pas utile de faire de l'esclandre dans un pays inconnu.

Après plusieurs minutes de marche, assez difficile comme la neige était épaisse et profonde, ils arrivèrent à un point de rendez-vous. Sur place, il y avait plusieurs traîneaux tirés par des rennes, ce qui rendait l'atmosphère agréable. * Ils n'y ont pas été de mains mortes et nous accueillent comme des rois * pensa-t-il, content d'aller vers l'hébergement par ce moyen de locomotion.

Avant de reprendre le trajet, la serpentard reprit la parole. « C'est vrai que c'est super beau. Ca m'plaît. Et toi ? », dit-elle avec des étoiles pleins les yeux. Elle semblait ravie d'être ici et ne regrettait pas ce froid polaire. « Un peu que c'est beau, c'est juste indescriptible. Cette immensité blanche et lisse est magnifique et puis je suis content d'aller en traîneaux jusqu'à l’hôtel. J'espère qu'il y aura un hamam et un sauna, c'est typique des pays nordiques et c'est pas mal il parait ». Pendant qu'il rêvassait, les rennes étaient déjà entrain de transporter les passagers à leur destination. Le petit McKinley était occupé de réfléchir à quoi faire le soir puisqu'il était déjà tard, enfin tard... le soleil se couchait tôt dans ce genre de contrées. Il était à peine quinze heures que le soleil laissait sa place à la nuit. Le paysage était magnifique à voir. Les nuages étaient couleur orange sanguine et des filets de lumières rouges apparaissaient à l'horizon. Par contre les températures déjà basses chutèrent encore plus pour atteindre les moins trente.

C'est au bout d'un petite demi-heure qu'ils s’arrêtèrent devant un hôtel en bois qui se situait dans un petit village composé que de quelques maisons. Tout était naturel pour coller le plus possible à la nature. Le serdaigle était dans les derniers attelages à arriver. La Shela, qui n'était pas avec lui durant le trajet, lui sauta dessus à l'arrivée pleine de fougue.
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Re: En Laponie
Shela Diggle, le  Sam 14 Mar - 23:01

Le jeunot avait l'air fasciné. Et il avait raison sur notre nouveau moyen de transport : bientôt, nous arrivâmes devant des bêbêtes du Père Noël, attelées à des traineaux de bois. Ambiance retour en enfance garantie. J'allais chatouiller les naseaux d'un des deux rennes du traineau le plus proche. C'était plus petit qu'un cheval, et j'en fus étonnée. Je m'imaginais ces animaux plus imposants.

« J'espère qu'il y aura un hammam et un sauna, c'est typique des pays nordiques et c'est pas mal il parait, reprit Leister. »

Sa déclaration me surpris un peu : je pensais les jeunes ados plus pudiques. Je l'avais été, maladivement, même. Mais l'idée d'une salle surchauffée et embrumée, où nos sens seraient alourdis, avec ce brun de septième année qui avait participé au voyage, je ne sais trop pourquoi, éveillait en moi autre chose que la gêne. Bien autre chose. Je hochais la tête avec approbation, avant de grimper dans le traineau contenant déjà une camarade de Serpentard. Le petit convoi se mit doucement en route, et ma comparse et moi eûmes le temps de bavarder à notre aise. Déjà, le soleil descendait dans le ciel, et le blanc de ce monde laisse place au rouge, à l'orangé, au doré. La neige semblait teintée de sang tandis que les cieux se couvrirent de leur voile sombre de la nuit. Le changement fut rapide et radical : seules quelques minutes avaient passées, et pourtant on se serait cru dans un tout autre univers. La nuit, pas encore tout à fait noire, auréolait la forêt d'un halo sombre et menaçant. On ne voyait plus si loin dans les vastes contrées, et seules les lanternes accrochées aux traineaux me permettait de voir le chemin. Les rennes, eux, devaient de toute manière connaître le chemin, et leurs yeux, s'ils étaient pareils à ceux des équidés, suffisaient à voir devant eux. Au fur et à mesure du temps, je me déconcentrais du paysage qui noircissait pour parlementer à mon amie, qui se faisait bavarde de tout autres sujets que ce voyage. Il n'était pas tard : pourtant, j'étais aussi fatiguée qu'un soir de cours, et ce n'était pas du qu'au trajet en bus. L'ambiance, et surtout le froid qui engourdissait tout mes membres réduisait fortement mon énergie, et je ne tardais pas à étouffer un bâillement. Eh, mais attendez...

« On arrive ! »

Des lumières crevaient la nuit, et dessinaient une forme carrée dans le lointain. J'avais si froid que mes dents claquaient toutes seules, et ce fus plus que rassérénant d'imaginer une salle chauffée après ce trajet gelé, bien qu'il ne fut pas trop long. Le froid rendait tout plus pénible. D'autres formes se firent dans la nuit, et c'est dans une espèce de village - version minuscule - que nous mettons pied à terre. Tout en bois, une maisonnette, qui devait être notre hôtel, paraissait charmante. Très nature. Voyant mon jeune camarade non loin de là, j'abandonnais la Serpent pour me faufiler derrière lui, et lui sautais dessus. Comme il menaçait de tomber et de m'entrainer à sa suite, je préférais nous sauver tout le deux que de subir un bain de glace. Les profs nous entrainèrent dans l'hôtel. Tout fut plus agréable. Un calme absolu régnait, bientôt brisé par nos blablas, et, surtout, il faisait admirablement chaud. Tout était en bois, avec des fenêtres un peu partout, histoire d'apprécier le paysage dans un endroit à chaleur civilisée. Nous fûmes conduis à nos chambres, et je retrouvais ma partenaire de Maison. On avait rendez-vous à dix-neuf heure pour le repas, et jusque là, temps libre. La première chose que je fis fut de mettre des vêtements plus adaptés : tenue de ski. Je me rendis ensuite, comme pas mal de monde, dehors, pour aller fêter notre arrivée par une correcte bataille de boule de neige, et, si personne ne la lançait, je me ferais un plaisir de faire la première boule.


[HRPG : Désolée pour la fin précipitée :x Tu as mon libre arbitre pour le prochain rp, si besoin. Je ne serais pas là toute la semaine prochaine, excuse moi d'avance ! Peut être encore demain, sinon il faudra patienter]
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