Re: Vagabondage en Ecosse Invité, le Sam 20 Jan - 0:56
Dans un gros effort et d'une jolie grimace tu poses enfin tes yeux sur moi deux petits mots fugace, alors que je te regarde tu tires le droit à toi et me voilà totalement dépouillé, me mettant sur le dos les bras croisés derrière la tête tu reste assise sur le bord du lit pendant quelques minutes saucissonner dans la couverture me laissant qu'un petit morceau de drap, je baille un coup alors que tu me tends ta bouteille d'eau que je m'empresse de la prendre accompagnée d'un petit sourire malicieux que tu me rends avant de me poser un bisou sur la joue qui me fait sourire encore plus. Tu décides de passée en première à la douche m'arrachant un petit pouffement.
-Comment ça je te dois bien ça ? Je vois pas de quoi tu parles.
Petit clin d’œil complice vers toi avant de quitter mon drap, mettre un pantalon et dire à notre que tu prends ta douche et que je la prends juste après toi. Alors que j'étais retourné dans la chambre préparée mes affaires tu passes en serviette pour me dire que c'était libre sourire amusé sur mes lèvres.
-Sympathique image que voilà Love.
Je prends donc mes affaires en ayant au préalable t'avoir un fait un petit bisou sur la joue et rentre directement dans la salle de bain. L'eau chaude... Cela fait beaucoup de bien, resté là sous l'eau chaude essayant de me remémorer de quelques bribes de souvenirs de la veille, plus ou moins agréable... Plus ou moins interdits. Je ne sais pas combien de temps je suis resté sous la douche mais je me dépêche de m'habiller l'odeur des pancakes me donnent faim. Descendant les escaliers quatre à quatre tout sourire, la douche m'a vraiment fait du bien une fois à niveau d'Elhi je pique un morceau de sa crêpe qu'elle allait commencer à manger avant de m'installer à table également.
-Bonjour grand-mère !
Et je commence à attaquer les crêpes que grand-mère me pose sous le nez ça va être délicieux avant de regarder la moue boudeuse d'Elhi car je lui ai volé son morceau... Je tends alors mon assiette.
-Tiens prend un bout au lieu de faire la boudeuse.
Elhiya Ellis
Personnel Ste-Mangouste
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Matière optionnelle : Médicomagie
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Animagus (Furet)
Re: Vagabondage en Ecosse Elhiya Ellis, le Sam 20 Jan - 21:28
Doux blasphème, tendre prière
Pv Jace LA Mutuel
Si j'avais pas répondu à ta remarque, Jace, lors de ma sortie emmitoufflee dans la serviette de toilette, je m'offusquais du vol de mon pancake. A peine la sucrerie m'avait effleuree les lèvres que je m'envoyais déjà depourvue. "Bah te gêne pas hein, après la bouteille, la crêpe quoi, t'veux pas mon sweat tant que tu y es?". Soyons clair, ma mine sérieuse avait à peine durée une seconde, le temps que je croise ton sourire amusé me forçant à une moue faussement boudeuse. L'effort était complexe mais au moins il m'occtroyait une assiette de gourmandise tres rapidement. La kidnappant, toute entière je tetirais la langue agrementant d'un "Na! Tout à moi" qui arracha un éclat de rire à notre grand-mère.
La guele de bois encore active et la faim, m'avait fait presque oublier sa présence, à moins que les effluves de ton parfum boisé en fusse la cause. Dans tout les cas, mes joues s'étaient colorées aux propos qui nous couvaient avec affection. "Par Merlin, vous vous entendez vraiment bien désormais. Je ne sais pas comment nous avions pu espérer vous tenir séparé. De toute évidence, ca servait à rien" Les discours compliqué au petit matin, avec encore de l'alcool dans le sang c'était vraiment pas mon fort, surtout que he voyais parfaitement de quoi mamie voulait parler avec son regard malicieux. J'le connaissais ce coup d'oeil, j'avais le même. Résultat: le nez dans ma tasse, je prenais soin de ne pas glisser mes prunelles dans tes opales lapis lazulis, de peur que tu regardes grand-mère pour lui demander de quoi elle parlait.
En tout cas une chose était sûre, ca la faisait bien rigoler, elle ne semblait plus vouloir s'arrêter de parler, profitant de notre silence et de notre mal de crâne. J'écoutais à peine enfait, captant quelques brides de son monologue de temps à autre, notamment quand elle marquait une pause pour passer ses mirettes claires sur chacun de nous, alternativement. Ce sourire amusé qui ourlait ses lèvres accompagnait soudainement une phrase qui me faisait lever nez instantanément. "J'espère au moins que vous avez profité de la danse des étoiles pour la lune noire. A l'époque c'etait à ce moment que l'echange de l'arbre de vie et de l'astre de nuit avait lieu. C'est amusant que vos parents vous ait envoyé hier soir.". Amusant hein? J'étais pas dire d'avoir la même définition du mot, et machinalement je m'etais tournée vers ta tête brune pour voir si toi aussi t'estimais que nos parents avaient cette fois bien prévu leur coup.
Avec ces c*nneries de traditions, y'avait peut de chance que le hasard y soit pour grand chose. On allait avoir droit à un cours d'histoire ou... à un simple clin d'oeil? Vraiment? Pas plus d'énigme ou d'indices sur des choses dont on avait rien à faire? Réellement? Rien du tout à par un simple "Malgré tout, je suis contente. Vous vous êtes bien amusés?". Petit moment de latence de ma part, bouche entre ouverte tellement la discussion devenait normale, j'avais cependant hoché affirmativelent d'un signe tête. Et là, je comprenais encore moins les mots prononcés avec tant de calme par notre ailleule alors qu'ils presageaient rien de bon "Profitez-en les petits, comme les autres, ca ne durera pas" Pendant une ou deux minutes j'avais espéré quelle parlait de la migraine, mais la lueur de mélancolie zebrant des mirettes me fit penser à tout autre chose.
On était bon pour de nouvelles prédictions encore ....
Invité
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Re: Vagabondage en Ecosse Invité, le Sam 20 Jan - 23:16
Alors que je te pique ton petit pancake tu me fais une drôle de proposition ton sweat, je hausse les épaules signifiant un "pourquoi pas". Mais tu ne me laisses pas le temps que tu piques mon assiette entière, Nan mais ça va aller oui ?! Et j'entends le rire de notre grand-mère qui me fait hausser un sourcil, c'est vrai que maintenant que j'y pense quand je suis avec toi les autres autour de nous ne compte plus... Grand-mère semble surprise du fait que nous nous entendions si bien cependant je fronce mes sourcils lorsque j'entends "Vous tenir séparé" j'ai peut-être encore une légère migraine du matin suite à notre soirée de la veille mais je n'aime pas ces mots... Alors je ne prête pas spécialement à son regard ou à son sourire étrange mais préférant commencer à boire le jus qui se trouve dans mon verre face à moi.
Et voilà qu'elle se met à rire, elle semble encore plus cinglée que d'habitude si à l'époque les sorciers et sorcières étaient envoyés sur le bûcher s'ils étaient tous comme ça, ça ne m'étonne pas vraiment... Je soupir longuement évitant de croiser ton regard alors que mémé nous dit une énième phrase pleine de sous-entendu. "Amusant que vos parents vous aient envoyé hier soir" je ricane un instant avant de dire.
-Hilarant même, ce n'est pas comme-ci vous aviez planifiez ça ensembles grand-mère je me trompe ?
Toutes ses histoires de traditions et toutes les cachoteries commencent sincèrement à me mettre en rogne ils ne savent pas a quel point c'est insupportable tout ceci... Elle nous demande finalement si nous nous sommes bien amusés, du coin de l'oeil j'avais remarqué ton petit hochement de tête. Peut-être qu'elle aurait fini avec ses... Bah non voilà maintenant qu'elle nous dit que ça ne va pas durer. Je sens mes joues devenir rouge, non pas de timidité ou de gêne, mais de colère s'en sont trop... Je lève les yeux sur grand-mère et avec mon tact habituelle.
-J'en ai marre. Si ça n'avait pas duré avec les autres comme tu dis si bien grand-mère aucun de nous sera ici.
Je soupire un bon coup avant de finir mon verre d'une traite et commence à me dire dommage que nous ayons fini la bouteille de liqueur. Ne m'en veux pas trop Love mais je ne peux plus me contenir devant autant de secret et de mensonge, l'idée même que nous deux ça ne va plus me donne des frissons....
Elhiya Ellis
Personnel Ste-Mangouste
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Animagus (Furet)
Re: Vagabondage en Ecosse Elhiya Ellis, le Dim 21 Jan - 12:31
Doux blasphème, tendre prière
Pv Jace LA Mutuel
Répondre par l'ironie aux propos déjà moqueurs de mémé n'etait franchement pas une bonne idée. Mon pancake était tombé sur la tasse sous la surprise et j'avais écarquillé les yeux pour te regarder, cher cousin trop impulsif. Et le respect des anciens alors? Suffisait de se dire qu'ils avaient pas toute leur tête et ne pas rentrer dans leur jeu pour être tranquille. Mais non là, mamie venait de poser sur tes humeurs excecrables des petits yeux malicieux. Visiblement ravie d'avoir matière à nous parler encore plus dans un charabia qui allait me donner mal au crâne. Merveilleux...
Elle ricanait et moi je t'adressais un regard reprobateur. Il aurait suffit de te taire pour nous épargner le peu de santé mentale active que nous possédons ce matin... mais non bien sur, fallait que tu surencherisses et que tu te jettes corps perdu sur la perche qui t'étais tendue. Si c'etait moi qu'on prenait pourla méchante à l'école, c'etait bien que tu montrais que rarement qui tu étais, c'etait dommage, moi je l'aimais cette impulsivité quand même..
En un soupir, roulant des yeux, je t'avais donné un petit coup de coude dans les côtes pour que tu te taises avant qu'il ne soit trop tard. Mais raté, le sourire sourire espiègle de mamie qui te rempli ton verre de jus de fruit presageait encore des palabres sans queue ni tête. "Ho mon petit, tu vas me faire croire que tu es meilleur que celui qui avait renoncé à confier l'astre de nuit à l'autre gamine? De toute évidence, tu t'es déjà pas mal fourvoyé sur ce point. Après crois-tu pouvoir calmer ce climat doucereux avec ton caractère?". Elle jubilait un peu trop à mon tour notre ancêtre. Et si moi j'acceptais d'être qu'un poin sur un échiquier, je doutais que toi, et ton début de colère vous le concediez..
Un doux regard en ta direction, et ma main droite glissa sous la table pour chercher tes doigts et s'y entremeler. Tentative d'apaisement, le contact, je l'espérais, ferait son effet. En suite, les mots murmurés. "S'il te plaît... ca sert à rien" Les gestes et mes paroles auraient pu ne pas être vaines, si mémé ne pourrait pas soudainement avant de reprendre avec un sourire des plus tendres. "La douceur de la lune se divulgue à plusieurs étoiles mon petit. N'oublie pas ce que vos parents ont voulu oublier". Et mon verre rempli à son tour, pendant que mon pouce divulgeait doucement une caresse sur le haut de ta main.
Machinalement j'avais esquissé un sourire en coin, juste pour pas dire que je ne voyais pas de quoi il était question. Encore ces métaphores stupides d'étoiles et lune. Comme si j'avais pas assez le nez dessus quasi toutes les nuits... fallait que je fasse un effort de réflexion supplémentaire la maintenant de suite? D'un haussement d'épaule je moquais un pancake et croquis dedans "En soit la lune est toujours seule hein.. elle côtoie le soleil de temps à autre, mais ca reste qu'illusion... du coup. J'vois pas le rapport" Trop mal à la tête pour ca de toute façon.
Invité
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Re: Vagabondage en Ecosse Invité, le Mar 23 Jan - 19:56
LA de Crumble
J'avais bien conscience que je venais de m'enflammer un peu trop rapidement, beaucoup trop rapidement sont un euphémisme je n'aurais pas dû m'énerver ainsi car ton regard écarquillé montre bien que tu te demandes quoi. En plus mémé me regarde avec un air de malice alors que je n'ai qu'une envie c'est de la faire taire pour de bon et ne plus entendre ses métaphores a la noix, c'est ton petit coup de coude qui me ramène un tout petit peut à mon calme avant d'entendre de nouveau la voix de mémé. Mon regard s'accroche à ses yeux avant de soupirer et de dire entre mes dents assez fortes pour que toi seule puisse entendre mes mots.
-C'est une évidence que je suis meilleur que lui...
Je sens ton regard se poser sur moi avant de sentir ta main entremêler a la mienne et instinctivement je m'empresse de la serrer légèrement pour essayer d'atténuer ma colère mais avec ton aide Love c'est plus facile. En revanche mémé était vraiment perchée, toutes ses années seules en compagnie d'un vieux schnok que nous ne connaissons même pas à du lui ramollir le cerveau. Je ricane légèrement avant de regarder rapidement grand-mère avec le même sourire malicieux qu'elle nous porte depuis le premier jour que nous l'avons vue.
-"La pluie qui mouille viens du ciel." Tu peux arrêter de parler en énigme ça nous arrangerait bien des problèmes, nous n'avons pas que ça à faire.
Sans vraiment m'en rendre compte, j'avais visiblement commencé à jouer avec mon pouce pour caresser ta main avant que tu ne prennes la parole, vu les tournures des choses... Mémé n'est pas prête de se taire, alors machinalement j'avais sifflé assez fort pour que Crumble vienne se poser sur mon épaule et que je lui donne des petits bouts de pancakes.
Elhiya Ellis
Personnel Ste-Mangouste
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Animagus (Furet)
Re: Vagabondage en Ecosse Elhiya Ellis, le Mer 24 Jan - 12:04
Doux blasphème, tendre prière
Pv Jace LA Mutuel
Non mais non. Moi je ne voulais pas vraiment savoir de quoi mémé parlait. Je m’en fichais, parce que de un, elle allait encore raconter des choses que je ne comprenais pas, et de deux, j’avais sacrément sommeil avec mes oreilles qui bourdonnaient. La condescendance et la suffisance dont tu faisais preuve Holly-chéri, m’atteignait à peine. Je me demandais juste comment tu arrivais à rebondir autant avec la courte nuit que nous avions eu. A moins que ce ne fusse dans ma tête qu’elle avait été courte. Mais tout ce que je voulais c’était retrouver un oreiller et ne pas subir des éclats de voix.
Raté, forcément. J’avais glissé que je ne saisissais pas vraiment les métaphores ce matin alors que toi, tu t’étais perdu dans le sarcasme. Merveilleux duo qui arracha un petit rire à notre grand-mère, en même temps y’avais de quoi, autant être sincère. Toi qui t’enflammais et t’adonnais à la provocation, moi endormie en train d’apaiser et calmer le jeu… Faudrait pas s’étonner si là, elle nous parle de feu et de glace, ou une image du même genre. D’ailleurs, je m’étonnais de son silence. Ses prunelles claires passaient sur chacun de nous alternativement, bien trop pétillantes pour être honnêtes.
Un soupir m’échappait, mais je ne demandais rien, j m’en fichais. A chaque fois qu’on avait voulu en savoir plus, on se retrouvait avec des brides de passé qui s’entremêlaient directement à notre présent. Alors, je préférais donner des morceaux de crêpes à Crumble qui jouait étrangement les animaux domestiques. L’infime espoir que ce début d’altercation meure à sa naissance se brisa sous la voix douce et chevrotante de grand-mère. « Sais-tu au moins te taire pour écouter ? Où préfères-tu confier ça, à at cousine également ? » Amusée par la situation, elle jouait de sa baguette d’un air détaché, continuant de préparer le petit déjeuner. Moi, j’abandonnais de comprendre à quoi ce referait ce « également » et soupirais en attrapant Crumble pour la poser sur la table. « Bon, sinon, je suppose qu’on verra bien de nous-même, comme à chaque fois. Ça dure, ça dure pas, et bien je suppose que dans tous les cas tu vas nous dire qu’on a pas le choix, que c’est forcément comme ça ? » Et puis, qu’est ce qui était censé voler en éclat au fait ? Nos derniers principes moraux ? La complicité ? Et cette histoire de lune qui s’offrait à plusieurs étoiles c’était bien joli les images onirique, mais pas au réveil avec de l’alcool courant dans le sang, et puis…
La bouche entre-ouverte, l’allusion aux astres stellaires me frappa soudainement l’esprit. Mon regard accrocha mon bracelet. Depuis le début nos aïeules n’avaient eu de cesse d’en faire référence, surtout depuis qu’on m’avait donné mon pendentif. Chez les Ellis, on était supposé représenter la lune, le satellite unique de la terre, celui qui ne l’abandonne jamais, qui éclaire ses nuits sombres et joue de ses influences sur son humeur. En soit, la lune était l’amante de la terre quand le soleil se cachait, parfois, elle se montrait à l’autre dont la chaleur se faisait bafouée face à sa clarté hautaine. Mais en aucun cas, l’astre de nuit était la compagne unique d’une étoile esseulée. Pourtant, sur mon bijou, lové au creux du croissant d’argent se trouvait une seule et unique paillette brillant de mille feu. C’était étonnant. « Il n’y’en a qu’une…. Qu’une seule qu’elle couve… Pourquoi il y’en a y’en a qu’une ? Ce n’est pas logique… » J’avais posé des yeux ronds sur dos de ma grand-mère occupée à faire sauter une crêpe. Elle ne dit rien, se retournant juste pour me regarder avec un sourire trop doux pour me faire oublier les quelques idées qui me venaient en tête.
Effectivement, il suffisait de plus que simplement entendre ce qu’elle baragouinait. Voir au-delà des mots, des noms, comme elle nous l’avait conseillé. Mais là, pour le moment, sa mise en garde n’avait pas de sens. Haussant un sourcil, je secouais machinalement le poignet pour repositionner le bracelet correctement et écoutais vaguement les quelques mots qu’elle concédait à m’adresser. « Oui, une seule. D’ailleurs elle a su s’éveiller me semble-t-il ». Hochement de la tête et léger soupir. Ça aussi on nous avait prévenu, mais les informations étaient à chaque fois données au compte-goutte, de sorte à ce qu’on ne puisse jamais rien anticiper. Ça m’agaçait, et mâchouillant mon pancake rempli de pate chocolaté, je soupirais. « Et ça implique quoi d’autre ? A chaque fois ca fait une réaction en chaine et on peut rien y faire. Ça serait pas mal pour une fois d’être honnête » Enfin, là je parlais à titre purement personnelle. Il me semblait bien que cette histoire de cristaux n’avait touché que moi au final. A moins qu’Holly tu te sois aperçu de quelque chose, mais ces derniers temps, nous avions été semblables à des inconnus l’un pour l’autre.. Par ma faute… Je ne risquais même pas un regard en ta direction et effelurais à nouveau le bout de tes doigts que j’avais délaissés.
Invité
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Re: Vagabondage en Ecosse Invité, le Ven 26 Jan - 1:06
Toujours crumble sur mon épaule elle va être gâtée aujourd'hui avec tonton Jace, elle va être gavée de pancake et va devenir obèse. Elle va plus ressembler à un boursouflet qu'a une chouette j'en suis presque triste... Malheureusement la vieille voix de la vieille grand-mère face à moi je lève alors les yeux vers n'elle avec un sourire tellement forcer que j'en ai presque une crampe à la mâchoire, cependant tu décides d'attraper Crumble et la poser sur la table me forçant alors à croiser mes bras sur la table à me pencher en avant posant ma tête sur mes bras et regarder crumble en la fixant, baston de regard avec une chouette. Si elle perd je lui donne un bout de crêpe sinon j'arrête pas.
En revanche Love, je te laisse gérer notre mémé je vais encore m'enflammer sinon. Mais n'oublie que j'ai beau être occupé et concentré sur crumble une oreille tu es toujours dédiée alors j'écoute tout ce que tu dis ainsi que les réponses de notre grand-mère et... Pourquoi tu regardes ton bracelet comme ça ? Je tourne légèrement la tête vers ton bracelet il a quoi de particulier ? Tu l'as abîmé sans te rendre compte ? En revanche c'est le silence de mémé qui m'angoisse, elle est rarement aussi silencieuse et je dois avoué que je n'aime pas ça. Elle reprend la parole disant qu'une seule s'était éveillé je ne comprenais plus rien, j'arrive à mieux comprendre Crumble qui est une chouette que grand-mère qui est une vieille chouette aussi m'enfin... Je m'étais redressé légèrement pour que nos mains puissent de nouveau s'entremêler.
-Bon plus sérieusement on pourrait arrêter de parler en métaphore ? J'ai du mal à vous suivre...
Je décroche mon collier pour te le confier quelques minutes, je ne suis pas objectif avec le collier.
-Tiens regardé est-ce que tu trouves qu'il a changé ?
Elhiya Ellis
Personnel Ste-Mangouste
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Re: Vagabondage en Ecosse Elhiya Ellis, le Ven 26 Jan - 17:00
Doux blasphème, tendre prière
Pv Jace LA Mutuel ♫♫
Oui bah oui, attendre un coup de main de la part de mon cousin, ce n’était forcément pas possible. Arriver à se concentrer un instant au lieu de rajouter de l’huile sur le feu trop demandé aussi… Un soupir m’échappait alors que mes yeux glissaient sur l’arbre qu’il me montrait. Les petites pierres avaient un peu foncé, ce n’avait rien d’exceptionnel en soit. Mon cristal lui, brillait plus fort, enfin il me semblait mais ce n’était pas vraiment le sujet de discussion si on écoutait attentivement ce que notre grand-mère laissait échapper. « Ho, nul besoin de se pencher autant dessus, vous le sentirez bien assez tôt de toute façon. Mais profitez-en tant que vous le pouvez. Tenez des pancakes tout chaud » J’avais souri doucement en poussant le pendentif du côté de son propriétaire et me levais en prenant ma tasse pour la débarrasser. « Ça ira merci, je n’ai plus faim. » D’un bisou abandonné sur la tête du brun, mon contenant vidé de son chocolat lavé et rangé d’un coup de baguette, je remontais à l’étage sans demander mon reste.
En même temps, peut importait le nombre de questions qu’on pouvait poser, aucune réponse ne nous serait divulguée. En soit, c’était assez clair quand même, mémé estimait qu’au bout d’un moment l’entente de Jace et moi s’effondrait, principalement à cause de notre entourage. C’était bien l’idée du « la lune se divulgue à plusieurs étoiles ». Complexe de jouer d’exclusivité en ce qui nous concernait, forcément. D’autant plus que le brun avait toujours été relativement protecteur et assez jaloux même s’il tolérait Dey. Avec hier soir, il y’avait une chance sur deux pour que ça vienne à s’amplifier. Mais peut-être que je me trompais au final. Tout ce que je savais, c’était que je ne voulais pas avoir une discussion sur le sujet avec la tête encore en vrac. Nan, que je ne voulais pas de discussion tout cours, après tout, si un débat était nécessaire il aurait déjà eu lieu non ?
A l’étage, je récupérais mon sac de vêtements, rangeais le bordel qu’on avait mis dans la chambre d’un coup de baguette et récupérais le cadavre de bouteille de liqueur. J’avais payé ou pas ? Le souvenir était encore un peu vague, dans le doute, un détour par le pub serait non négligeable. Soupirant, sans trop savoir pourquoi, je trainais les pieds jusqu’au rez de chausser pour retomber sur les prunelles malicieuses de grand-mère m’exaspérant encore plus. « Quoi ? Y’a autre chose qu’on doit savoir. Ça serait cool de nous filer une liste directe de ce qu’on connaitre, histoire de pas avoir l’impression de louper la moitié des choses.. » Ca la faisait rire. Bien, j’étais comique même avec elle maintenant, de mieux en mieux. Ca commençait sérieusement à m’énerver. Cette fois ci, c’était moi qui allait finir par hausser la voix, à force de tout nous cacher, j’en avais marre….
C’était comme si on n’avait toujours été que des pions, les poupées de chiffons de nos familles qui s’amusaient à nous voir évoluer dans le sens qu’ils l’avaient désiré sans rien nous dire, car, soi-disant, nos parents s’étaient efforcés à tout oublier. J’m’demandais bien comment on pouvait oublier que y’avait des tendances blasphématoires chez nous en fait. Mais je me gardais bien de poser la question pour éviter de me prendre des adages à la c*n supplémentaires. Surtout que j’avais bien fait, vu ce qui sortait de la bouche de la vielle. « Ho voyons, je pense que la suite des choses ne dépendra que de vous. Avec un petit qui s’estime bien meilleur que les autres, il ne reste plus qu’à voir ce qu’il en est. Si c’est le cas, les écrits se seront trompés, et vos routes bifurquerons vers deux sens différents. » La fin de sa phrase semblait bien triste d’un coup, j’avais froncé les sourcils sans vraiment comprendre en quoi tout ceci pouvait la déranger, puis avais regardé Jace. ce n’était que là que je comprenais. Mon cœur s’enserrait automatiquement à l’idée qu’on ne puisse ne plus se parler, ne plus se voir, ne plus …. Rien représenter l’un pour l’autre…
Mon palpitant, dans ma poitrine avait manqué un battement, un relent de nausée se manifestait en prime. Je ne voulais pas, je ne voulais plus être l’instrument de leurs âneries, et pourtant, notre présence ici, mes doigts qui s’emmêlaient toujours aux siens, en faisait parti… C’était déjà trop tard pour faire comme si rien n’avait jamais existé.. "Non, ca n'arrivera pas!" Les mots avaient fui d'eux même, durs, froids, trahissant indéniablement mes ressentiments déjà suffisamment étalés la veille. Mon regard, noir été passé de grand-mère, à toi, Amour, s'attendrissant instantanément, t'adressant silencieusement la même prière que l'autre nuit "Dis-moi que tu ne disparaitras jamais... S il te plait"
Dernière édition par Elhiya Ellis le Sam 27 Jan - 15:27, édité 1 fois
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Re: Vagabondage en Ecosse Invité, le Ven 26 Jan - 23:54
Petit soupir de ta part lorsque tu récupères le collier pour te pencher un peu au-dessus pour comparer mon cristal au tien, mémé signale qu'il est inutile de se pencher dessus et que nous allons le sentir bien assez tot. Mais sentir quoi au juste j'en ai vraiment en revanche je ne dis pas non à un autre pancake que je coupe rapidement en deux. L'un avec du chocolat et l'autre nature que je déchire en plusieurs petits morceaux avant de les placer sur la table face à Crumble. Tu me rends mon collier que je m'empresse de remettre avant de sentir ton bisou sur le haut de ma tête, tournant alors mon regard vers toi je te regarde un instant faire ta petite vaisselle avant de monter à l'étage. Moi je reste là finissant mon morceau de pancake ainsi que mon verre en compagnie de notre grand-mère dans le plus gros silence, une fois mon petit déjeuner terminer je me lève à mon tour pour nettoyer ainsi que les quelques miettes sur la table en mettant Crumble sur mon épaule et lui grattouillant la tête.
Tu n'étais pas resté longtemps à l'étage, je supposer que tu avais rangé un peut le foutoir que nous avons provoqué dans cette chambre avec notre drôle de soirée... Me plaçant près de toi tu ouvre la bouche en croisant le regard malicieux de notre grand-mère lui demandant si y avait autre chose et si elle pouvait parler clairement au lieu de tourner autour du pot.
-Voilà ! Merci... Les métaphores ça devient pénible ...
Eh voila qu'elle rigole maintenant elle commence réellement à me gonfler grand-mère là. Est-ce qu'elle sait l'effet que ça fait au moins ? J'en doute énormément. Mais elle décide finalement de parler disant que la suite ne dépendra que de nous... Où comment nous mettions encore plus dans le brouillard, malheureusement elle dit quelques mots qui sonne très clairement dans ma tête "Et vos routes bifurqueront vers deux sens différents.". Grand-mère vient de littéralement plomber l'ambiance, nous tournons la tête au même moment synchroniser telle une horloge, elle vient de dire que notre promesse n'était que du vent limite. Tu me prends rapidement la main en levant la voix, d'une façon que je ne connaissais pas et je dois dire que j'espère sincèrement que tu ne me parleras jamais ainsi, tu as un regard noir qui me provoque un frisson le long de l'échine avant que ce même regard change du tout au tout en me regardant. Te tirant contre moi pour te murmurer un simple.
-Ne t'en fais pas...
Te serrant la main pour te montrer que je suis bien là, que je suis bien réel. Puis je tourne la tête vers mémé en soupirant d'exaspération.
-Autre chose à nous dire grand-mère ?
Avant de pointer ma baguette vers l'étage et de lancer un #Accio sac à dos et de rattraper le même sac qui arrive assez rapidement jusqu'à ma main libre avant de pencher de nouveau ma tête vers toi.
-Viens on y va.
Elhiya Ellis
Personnel Ste-Mangouste
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Re: Vagabondage en Ecosse Elhiya Ellis, le Sam 27 Jan - 16:32
Doux blasphème, tendre prière
Pv Jace LA Mutuel noté dans les sign
Le vide. Cette impression de vide béant avait refait surface. Désagréable, nauséeux, gourmand. Même l'étreinte prodiguée ne semblait pouvoir le faire taire. Il était là, depuis la disparition de Lucy grignotant le moindre sentiment affecteux existant. J'avais fait en sorte de m'en défaire, de lui fournir le moins de carburant possible, et pourtant, ce matin, il trouvait encore une parcelle cachée à grignoter. C'etait agaçant d'héberger en soit ce genre de chose sourde à tes mots réconfortant.
Je t'avais pourtant souri avec douceur, me permettant pour une fois faire semblant de ne pas avoir mal. Cette douleur partira, dès que les paroles de grand-mère cesseront d'impacter mon esprit. Enfin.... normalement. "Je sais.." Ce murmure doucereux aux allures apaisées résonnait en supplique discrète pour moi. Une prière déguisée passablement derrière un baiser déposé sur le bord de ta joue avant que l'air ne puisse à nouveau danser entre nos sweat de coton.
Sourire. Un simple mouvement de lèvres capable de signifier beaucoup. Une demande comme une réponse savaient prendre forme derrière qu'il soit sincère ou feint. Et c'était tout ce que j'offrais à notre grand-mère lors de ta requête. Les mots ne servaient à rien désormais, elle avait été clair. Tout ce qu'elle ferait se cantonnait au rôle d'observatrice. Et nous? Nous avions une partie à jouer, une seule dont nous connaissons une finalité possible. A nous de montrer que nous n'étions pas que de simples marionnettes. Alors, j'avais adressé un léger rictus à notre hôte avant de quitter les lieux. Rien de plus, un sourire et ta main dans la mienne, encore.
Elle nous avait laissé partir et Crumble suivait en virelovant autour de nous. Pas un regard à la bicoque bancale, pas un coup d'oeil à la bâtisse de la cousine disparue non plus. Moins je verrai ce décor mieux je me porterai. Et pour ca, ne rien devoir aux habitants était la première étape à franchir. Lâchant ma prise devant le ventail de l'établissement, je t'avais indiqué que ce serait rapide. Un aller retour express avec une bouteille rendue, un refus de prendre un apéro, et quelques pièces supplémentaires laissées. Je les aimais bien au final ces inconnus. Surtout le géant. C'était dommage de ne plus les voir mais tant pis.
Un dernier signe de main lancé en arrière, et je te retrouvais jouant avec Crumble. Scène touchante, capable d'apaiser ce vide toujours présent. J'ignorais pourquoi ou comment -pour le moment- mais un seul regard pétillant de ta part suffisait à calmer ce quelques ressentiments désagréable, à oublier vaguement pourquoi on nous avait envoyé ici, à occulter quasi tout. Avec un simple regard et la dégustation taquine du parfum de pancake présente au bord de tes badigoinces. Le geste naturel m'arrachait un pouffement "Allez, on rentre au château. Tiens Crumble aussi". L'animal ne pouvait être laissé ici également. Entourant mon bras au tour du tien, mes pas nous entraient derrière le pub où ne laissant qu'un craquement sonore, nous abandonnions le petit village écossais.
[Fin du Rp - Merci Holly ]
Shae L. Keats
Gryffondor
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Re: Vagabondage en Ecosse Shae L. Keats, le Ven 23 Mar - 16:02
RP libre ou unique à défaut de participnt
Il n'y avait rien ce matin rien de différent et pourtant, quelque chose dans l'air. Il pleuvait, encore. Et tu dansais toujours, t'avais prévenu personne une lettre du paternel au matin ceux qui devaient s'en souvenir aurait tout le loisir de le faire mais tu n'en tiendrais rigueur à personne.
Il y a un an la Tamise t'emportat Il y a un an on visitait toute ton intimité.
Cette année il n'y a nulle envie de couler encore. De dessiner les poignet et de tout arrêter. Cette année tu te laisseras porter Comme une promesse murmurée à toi même Tu ne seras pas parent parfait mais t'essaieras. Cette année tu as promis au vent un peu plus de volonté.
Alors tu traces des arcs de cercles avec tes semelles sur la plage imaginaire Tu dansesintérieurement, assis.e sur un banc de sable Les piaillements des mômes sont restés côté grand-père pour la semaine un besoin de pause.
Il y a devant toi un gâteau au café et un verre de whisky le même goût amer d'irish coffee. Il y a aussi les vingt sept bougies plantée sur le dessert, lui même posé sur une boite entrouverte à même tes jambes. Présent du paternel, peu importe lequel Une couronne en plastique au travers de la tête. Tu convies des gens imaginaires à ton propre anniversaire.
Y a les secondes avant l'heure fatidique qui tombe comme des gouttes d'eau 18h26. Plus qu'une minute une seule.
Les vingt-six ans c'était la double paternité les surprises un rebirth prématuré. Des disputes, l'abandon de 28.
C'était la vie à l'état brut. Violente Lancinante.
3. 2. 1.
18h27
Une grande inspiration, et d'un souffle éteindre les vingt-sept petite prisons enflammées.
Joyeux anniversaire Shae.
Dernière édition par Shae L. Keats le Mar 25 Déc - 13:02, édité 1 fois
Vanille Fleury
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Re: Vagabondage en Ecosse Vanille Fleury, le Ven 23 Mar - 20:35
Emphase - Extase le vent dans les cheveux c'est une brise qui brûle le cœur a lâché depuis longtemps à présent mais le monde sous les pieds reste le même que celui de l'Enfant
c'était moi et pas vraiment un morceau maudit amant qui s'envol au fire maman
être perdue dans la brume ou la vie le ciel infini qui fait couler sous mes yeux les sels d'une insensée providence
l'âme a tremblé comme un sonar à espérer trouver dans le noir un bout briser du dernier miroir passer de l'autre côté.
Genoux écorchés, je suis reflet je suis vidée - c'est bientôt mai le temps d'un fête, des rires d'un dernier soupire qui tente de réparer, d'atteindre l'insensibilité
visage de marbre Tempête a comprit faut pas jouer tendre les mains se faire enchainer mais
ça serre douleur je pleure ou . . . non, c'est la pluie déchéance du paradis.
Il y a une ombre sur le côté décalée sentiment de peur, d'envie je meurs et je revis
les jambes tremblent les mains apparaissant devant le visage qui les colle contre ses yeux
un vide si profond qu'on s'y perdrait un puis au manque d'eau miraculeuse
et je dédie un poème aux étoiles dans le ciel au voile et je crie une dernière mélodie résonnant dans mon esprit
lueur inespérée flammes j'en compte 27 je l'observe celle.lui qui a appris à se battre
c'est un roi ou une princesse de son jour et le noir fut presque instantané mes yeux se mouillent scène difficile à imaginer
j'avance - trop près pose un baiser sur ses lèvres des miennes glacées un bout de je suis là qui se moque des convenances Shae... du mal à s'y faire mais sans hésiter bon anniversaire
je m'assieds contre le sol impression de peur qui décolle euphonie.
Shae L. Keats
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Re: Vagabondage en Ecosse Shae L. Keats, le Dim 1 Avr - 18:47
Terre aride enfumée les perles de rareté qui percent le long du bras-charnier.
J'me sens parfois comme le désert j'ai la peau qui craquelle comme le sol sous le sable. Elles sont tombées les gouttes d'eau qui éclataient y juste du creux habité. Du creux pas si vide, pas autant qu'on l'aurait pensé en se faisant craquer les os devant des miroirs fêlés. Poussière de fée rabattue sur les paupières, le châle de pierre à bras le corps. Comme la paroi d'un ongle qui crisse sur le granit.
J'suis une mélodie métallique à contre-temps, un brouhaha immonde crée par les couverts qui grattent entre eux tandis qu'ils glissent sur les assiettes. Comme les barres en métal qui tombent les une contre les autres, le papier aluminium contre les dents. Je suis la sensation désagréable la petite flemme électrique au milieu de l'orage
Mais j'aime bien tu sais, ça sent les vieilles photos jaunies, le thé de vieilles dame et l'herbe après la pluie. Y en a qui ont besoins de madeleines détrempées pour vivre dans le passé J'suis pas comme eux moi j'vis les temps comme des échanges, rien n'est linéaire j'ai moins peur de la mort en sachant qu'elle prolongera l'enfance.
Alors je souffle, 27 bougies, la couronne en travers en tailleur sur une plage. Je souffle parce que fêter 27 c'est comme en fêter 8 depuis que les dragons m'ont libéré.e.
Tu sais j'porte mes journées heureuses sur un collier de perles que j'agrandis parfois, elles serrent autant qu'elles plaisent mais je crois que c'est pas grave un jour je finirais le fils j'aurais puisé mon corps pour en faire un plus grand et je partirai avec. J'ai envie de faire des envieux là-haut. C'est mal parti je sais mais j'ai envie qu'ils me voient danser avec les mots, comme avant danser sous la pluie c'était beau. je veux retrouver ça.
J'ai arrêter les contours de craies rouges sur le corps, le corps n'est pas ennemi. Le corps doit faire avec la chance d'un propriétaire qui le respecte et moi. s'occuper de son corps comme d'un enfant espérer en reprendre possession. j'ai jamais su être papa-maman.
Alors je sais que t'es là, viens on ment plus, j'ai pas le courage de reprendre le masque. Viens on est vraiment, on court, on crie, on pleure si il faut. Ou on parle pas mais on vit, tu détestes autant que moi l'hypocrisie alors arrêtons ça c'est mon anniversaire Shae bon anniversaire tout ça tout ça. On arrête ça y a personne pour nous voir ici tu sais t'es pas obligée de rester.
Alors pars, maintenant, cours, vole, s'il te plait, j'veux pas me montrer et m'accrocher pour de vrai si tu veux pas rester.Va-t-en d'abord, tu sais,il est presque trop tard. Alors pourquoi t'es là
-Pourquoi tu restes
Vanille Fleury
Serpentard
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Re: Vagabondage en Ecosse Vanille Fleury, le Sam 7 Avr - 13:50
Va-t-en il est presque trop tard
le cœur se bloque entre deux battements alors c'est vrai j'ai échoué ?
le mécanisme est trop foireux finalement on est pas assez l'un.e pour l'Autre
je regarde tes yeux il y a comme une vision de chaos où es-tu Shae ? Dans quel piège es-tu donc tombée
Fusée de détresse que l'enfant ne peut aider coincée derrière les barrières d'une innocence trop douce pour vouloir s'en séparer genoux et jouent se fondent - je me recroqueville petit insecte dans la précieuse coquille et le regard s'éteint
pour ne pas voir, non ne pas entendre et pourtant j'ai aussi des cicatrices cachées dans le passé et chaque nouvelle bougie soufflée me donne l'impression d'avancer de m'éloigner de cette période maudite
alors pourquoi ça fait il si peur ?
Inspirer, parce que ça faisait du bien, en avoir besoin avant de retrouver les yeux de la démone sentir un air de sauvagerie dans son regard qui plie débordement incontrôlable, que je cherche déjà à canaliser par n'importe quel moyen stupide gamine
puis c'est se redresser parce que je n'ai pas envie de jouer à la poupée avec elle.lui caprice
le regard dérive vers les vagues Je pars pas je veux que tu joues avec moi et un sourire en coin
quand les habits s'écrasent contre le sable mouillé en sous-vêtement, je me prends pour une sirène avec des pieds
et court vers l'étendue salée sous la pluie qui glace la brûlure arrache un cris en même temps que le cœur
et je pleure de joie quand les vagues chatouillent le bout des pieds.
Et un cri Shae ! pour être rejointe c'était plus un membre de la famille une amie ou une gardienne une épaule pour pleurer des oreilles pour écoute un cœur trop lourd des cicatrices cachée
c'était elle et entièrement elle.
Shae L. Keats
Gryffondor
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Re: Vagabondage en Ecosse Shae L. Keats, le Dim 15 Avr - 17:15
tw
: Y a le temps qui se casse, inexorablement, toujours et ça me fait peur, ça me remue les tripes sans arrêt, je ne maîtrise rien, ni les grains de sables du sablier, ni mes mains, ni ma tête, elle est malade, elle ne comprend plus rien et ça me fatigue ça m'épuise. J'ai merdé hier, je merderai demain et ça recommencera encore. et toujours. J'avais peu des remords, j'en ai provoqué d'autre -des mauvais mirages- c'est plus du rêve à ce stade là, c'est de la me*de pour enfant implantée à l'arrière du crâne, du rêves par doses de trois qu'on vend aux adultes, ça rendra rien du tout, ça calmera les images pour dormir, ou à contrario, ça les renverra en pleine gueule.
l'alcool ne rendra jamais rien vivant. 27 bougies pour le comprendre.
M'en faudra encore pour accepter, mais j'ai peur de céder, d'oublier, et de craquer encore encore encore, mais j'dois penser que c'est possible, c'est ce que les infirmières susurraient entre deux sourires flanqués sur un visage malsain. Penser que c'est possible et puis quoi encore comme si ce qui est désiré avait encore une importance. On joue aux poupées douces et sucrées avec une langue piquante comme un éclat de verre, en se donnant bonne conscience. Je crois qu'il n'y a plus rien à y faire
Je déteste l'humanité.
Y a aucun enfant préservé, faut arrêter d'y croire, faut dire la vérité. J'étais enfant dans une maison en flamme et j'avais besoin de croire En l'homme rouge qui n'est jamais passé, en l'ombre amie. Il y a un an j'ai tué l'enfance dans les montagnes de laponie et ça m'a même pas soulagé.e. Alors danse-danse Shae Il n'y a plus que les braises pour te mordre les pieds.
Même la pluie ne réveille plus, c'est plus tant du mal être, j'ai plus si mal dans ma tête, c'est juste des soirs pires où les lames se dessinent et tracent leur version des faits. Où les ongles arrachent, parce que pendant un instant, un tout petit instant c'est trop et le corps devient trop étroit. C'est juste de la peur, suivie d'une vague de honte le lendemain, lorsqu'on se souvient de ce qui a été dit. Et la peur de voir des âmes qui peuvent comprendre. Il y a une image de percé.e sans failles à conserver.
Ellana.
J'ai pas compris tu sais, ce que tu fais ici, pourquoi tu m'attends sans fin, pourquoi tu restes, j'ai une couronne en travers de la tête, un gâteau même pas bon. J'ai 27 ans, en soi c'est pas un drame, j'pensais même pas arriver un jour jusque là tu sais. Alors c'est comme si j'avais plus rien à perdre, parce que tout aurait dû être terminé bien avant. Tu sais que j'ai deux enfants. J'veux les voir grandir, mais j'ai peur, peur parce que je sens l'autre s'éloigner et que je ne peux pas porter à moi seul.e trois âmes. Mes épaules cassées ne sont plus assez larges.
je veux que tu joues avec moi
Une requête que je n'attendais plus et la concordance des courants m'appelle non loin. J'y mourrais pas aujourd'hui mais j'ai besoin de fusion, moi aussi. J'ai besoin de toucher, de grandir et de comprendre. alors tu ne le vois pas lorsque tu pars, mais j'ai cette apparence changeante qui reprend le dessus, je reste Shae bien sûr mais des perles de pluies intouchables commencent à s'encrée sur ma peau lisse je dessine l'eau sur les contours du corps tandis que tu t'élances.
Mes vêtements rejoignent les tiens, et c'est la fin de la pudeur, des cicatrices dévoilées sur l'ensemble d'un corps haï, parce qu'avoir une pudeur est devenu surfait un éclat de rire en entrant dans l'eau la morsure du froid avant de s'y plonger entièrement et d'y trembler doucement avant de ressortir plus loin.
viens !
Ce soir c'est moi qui te montrerai ce qui me fait du bien ce qui me porte je peux plus être le déchet qui bloque les portes de sa déchéance. Ce soir je suis vie. Ce soir j'apprends et tu comprends.
Vanille Fleury
Serpentard
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Re: Vagabondage en Ecosse Vanille Fleury, le Mar 17 Avr - 19:03
Picotements de feu sur une peau mouillé mon cœur explose alors qu'un à un mes sens se réveillent besoin de brutal, besoin de vie sentir l'existence dans nos veines couler à flot si fort - la terre se déchire et je plonge
crevasse peut profonde en comparaison à celle de mon être il y a de l'eau qui dégouline le long de mes joues du sel de mer - du sel de larme
je tremble de froid et d'extase les vagues lèchent ma peau immergée
il y a un drôle de silence qui contraste avec la surface c'est plus doux, plus beau et étrangement sale je tente d'ouvrir les yeux des algues attrapent mes jambes je ris silencieusement
de cette grimace qui vient tordre le visage plisser les yeux et éclairer les désirs
la souffle manque je fend la surface
pour la première fois je n'ai pas voulu terminer noyée et tu m'as rejointes dans cette nuit sombre dans les vagues monde
on peut danser ce soir tu sais même voler j'ai plus envie de te détester
marre de faire semblant de comparer les liens parents je t'aime de toi, de nous ; j'y crois
et encore jamais avant je ne t'avais entendue rire.
En aurait-on marre de chaque matin mourir, périr sous le soleil, craqueler dans la pluie ? Je sens mon corps, vivant. Je veux vivre lentement mais puisqu'il faut un jour succomber alors promets moi qu'on va vivre à en crever - je ne suis pas sûre d'être encore sur terre, en mer j'ai bu la tasse, cracher dans l'espace, tousser pour rejeter puis souri à la dérive parce qu'il ne reste plus grand chose de nous, je sais que tu sais. Toi et moi, on se ressemble
et je sais qu'aucune de nous ne l'aurait souhaité pour l'autre t'as plus vécu et pourtant cette nuit nous resterons à jamais deux enfants si tu veux je peux bloquer les aiguilles de toute les horloges, nous offrir quelques secondes de plus quelques temps d'éternité en dehors de toutes les peurs, celle qui prenne la vie et la torde petit à petit
je marche de traviole je crois que toi aussi des rêves qui s'envole aujourd'hui je recolle
je sais pas si t'as grandi si t'as vieilli tu te sens comment ? on sera infini
pour quelques minutes peut-être relever la tête pour regarder nos démons dans les yeux leur crier que comme douleur on a vu mieux
j'veux pas parler pour toi mais s'il faut crier je peux être ta voix je suis encore si jeune parfois tu me fais peur quand l'impression avale que dans les miroirs de mes 27 ans je sois toujours bloquée ailes repliées.
Et étrangement, je t'admire, je voudrais ne serait-ce qu'un peu te ressembler, plus fort, plus proche mais je tends les bras et parfois ne te trouve pas t'es volatile, tu t'évapores mais quand je vois les cicatrices sur ton corps je ne peux m'empêcher de me penser parallèle sortir de la flotte avant de fondre, de mourir une nouvelle fois étrangement je n'ai plus froid, je suis bleue, mes dents claques et je vis
il y a tes mots comme un appel contraire aux premiers
puis le soulagement intense un instant d'être autorisée à rester alors oui je te suis aujourd'hui et demain à un mot prononcé une proposition abandonnée
et je t'attrape la main sentir ta paume trempée le sable froid sous mes pieds qui colle pour recouvrir tant d'imperfection passées
je te suis de confiance parce que tu sais tu sers trop de modèle à cette partie sombre de moi comme le contraire de la grande sœur dont j'ai besoin
et je vis de déni une pincée de promis faut pas parler au passé ce soir j'ai les yeux tournés vers demain ou maintenant
oui juste là on sera bien
le ciel renvoi une impression étrange un mélange d'étoiles et d'éclairs