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Vagabondage en Ecosse
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Vanille Fleury
Serpentard
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Re: Vagabondage en Ecosse
Vanille Fleury, le  Mar 17 Avr - 19:03

Picotements de feu sur une peau mouillé
mon cœur explose alors qu'un à un mes sens se réveillent
besoin de brutal, besoin de vie
sentir l'existence dans nos veines couler à flot
si fort - la terre se déchire et je plonge

crevasse peut profonde
en comparaison à celle
de mon être
il y a de l'eau qui dégouline
le long de mes joues
du sel de mer - du sel de larme

je tremble
de froid et d'extase
les vagues lèchent ma peau
immergée

il y a un drôle de silence
qui contraste avec la surface
c'est plus doux, plus beau
et étrangement sale
je tente d'ouvrir les yeux
des algues attrapent
mes jambes
je ris silencieusement

de cette grimace
qui vient tordre le visage
plisser les yeux
et éclairer les désirs

la souffle manque
je fend la surface


pour la première fois
je n'ai pas voulu terminer noyée
et tu m'as rejointes
dans cette nuit sombre
dans les vagues monde

on peut danser
ce soir tu sais
même voler
j'ai plus envie
de te détester

marre de faire semblant
de comparer les liens parents
je t'aime de toi,
de nous ; j'y crois

et encore jamais avant
je ne t'avais entendue rire.

En aurait-on marre de chaque matin mourir, périr sous le soleil, craqueler dans la pluie ? Je sens mon corps, vivant. Je veux vivre lentement mais puisqu'il faut un jour succomber alors
promets moi qu'on va vivre à en crever - je ne suis pas sûre d'être encore sur terre, en mer
j'ai bu la tasse, cracher dans l'espace, tousser pour rejeter puis souri à la dérive
parce qu'il ne reste plus grand chose de nous, je sais que tu sais. Toi et moi, on se ressemble

et je sais qu'aucune de nous ne l'aurait souhaité pour l'autre
t'as plus vécu et pourtant cette nuit nous resterons à jamais deux enfants
si tu veux je peux bloquer les aiguilles de toute les horloges, nous offrir quelques secondes de plus
quelques temps d'éternité en dehors de toutes les peurs, celle qui prenne la vie et la torde petit à petit

je marche de traviole
je crois que toi aussi
des rêves qui s'envole
aujourd'hui je recolle

je sais pas si t'as grandi
si t'as vieilli
tu te sens comment ?
on sera infini

pour quelques minutes peut-être
relever la tête pour regarder nos démons dans les yeux
leur crier que comme douleur on a vu mieux

j'veux pas parler pour toi
mais s'il faut crier je peux être ta voix
je suis encore si jeune
parfois tu me fais peur
quand l'impression avale
que dans les miroirs de mes 27 ans
je sois toujours bloquée
ailes repliées.

Et étrangement, je t'admire, je voudrais ne serait-ce qu'un peu te ressembler, plus fort, plus proche
mais je tends les bras et parfois ne te trouve pas
t'es volatile, tu t'évapores mais quand je vois les cicatrices sur ton corps je ne peux m'empêcher de me penser parallèle
sortir de la flotte avant de fondre, de mourir une nouvelle fois
étrangement je n'ai plus froid, je suis bleue, mes dents claques et je vis

il y a tes mots
comme un appel contraire
aux premiers

puis le soulagement intense un instant
d'être autorisée à rester
alors oui
je te suis
aujourd'hui et demain
à un mot prononcé
une proposition abandonnée

et je t'attrape la main
sentir ta paume trempée
le sable froid sous mes pieds
qui colle pour recouvrir
tant d'imperfection passées

je te suis de confiance
parce que tu sais
tu sers trop de modèle
à cette partie sombre de moi
comme le contraire
de la grande sœur
dont j'ai besoin

et je vis de déni
une pincée de promis
faut pas parler au passé
ce soir j'ai les yeux tournés
vers demain
ou maintenant

oui juste là
on sera bien

le ciel renvoi une impression étrange
un mélange d'étoiles et d'éclairs

partout
je te suivrai
c'est promis
.
Aysha Brayd
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Re: Vagabondage en Ecosse
Aysha Brayd, le  Dim 10 Juin - 18:45

Pas de réponse depuis plus d'un mois, je vous pique le sujet. C'est un RP unique alors vous pourrez toujours reprendre après hihi ! Si souci, me MP ♥
RP Unique

La porte claqua et le silence emplit la maison. Aysha fila jusqu’à la fenêtre et observa sa mère qui montait dans leur voiture moldue. Le véhicule démarra et s’éloigna dans l'allée avant de s’engager sur la route qui serpentait dans la vallée en contrebas. La jeune femme hésita un instant et se dirigea finalement vers la chambre de sa mère. Elle était tiraillée par la culpabilité alors même qu'elle n'avait rien fait. Pas encore. Bien sûr, l’idée d'aller fouiller dans les affaires de sa mère lui avait souvent traversé l'esprit. Lorsque son père les avait quittées, Aysha n’avait que trois ans, ses souvenirs étaient donc plutôt flous. Mais aussi loin qu’elle se souvienne, elle avait toujours été persuadée que sa mère en savait un peu plus. Elle ne pouvait concevoir que son père soit parti sans rien dire. Il avait forcément laissé quelque chose, une trace. Mais la bleue ne s’était jamais vraiment résolue à chercher. Cela aurait fait de la peine à sa mère, et puis elle avait une famille, un beau-père qu'elle appréciait beaucoup, deux petites sœurs. Elle n'avait pas à se plaindre, et n'abordait jamais ce sujet avec eux. Mais depuis quelques temps, le manque de faisait plus grand. L’idée de chercher des réponses s’était insinuée dans son esprit, toujours un peu plus nette. Le besoin de savoir s’était montré plus grand.  Et depuis quelques semaines, cette pensée l'obsédait. La culpabilité n’était pas assez forte pour endiguer cette vague.

Et on en était là. Immobile devant la porte, Aysha s’apprêtait à fouiller l'intimité de sa mère, trop lâche pour lui poser directement des questions. Ce qui n'avait été qu’une idée fugace ces douze dernières années était désormais une décision prise et arrêtée. Mais là, sur le pas de la porte, Aysha hésitait. Qu'allait-elle trouver ? Sans doute rien.

Alors elle entra. La chambre de sa mère était sobre. Aysha la connaissait bien sûr, mais elle n'y était pas entrée si souvent que cela. Elle se sentait en terre inconnue, fautive. Une petite voix lui répétait que c’était mal. Elle craignait d’être surprise à chaque pas alors qu’elle savait pertinemment que la maison était vide. La bleue avança jusqu’à la table de nuit qui trônait à gauche du lit. Elle tira le premier tiroir, le goût de l’interdit en bouche. Avec un regard gêné et une soudaine rougeur qui lui monta aux joues, la sorcière referma précipitamment le tiroir sur ce qui ne la regardait pas. Elle ouvrit le second tiroir, espérant ne pas y trouver d’autres choses du genre, et y découvrir un tas de papier. Sa mère avait gardé plusieurs dessins lui appartenant. Aysha sortit avec un sourire une feuille colorée sur laquelle on pouvait deviner un chat géant avec une souris sur le dos. Un tas d’autres dessins du genre étaient rassemblés la. Amusée, la jeune femme sembla oublier un instant ce qui l’amenait dans cette chambre et s'assit sur la moquette, regardant un à un les esquisses qu’elle avait fait plus jeune. Elle était déjà passionnée de dessin à cette époque, et avait littéralement couvert sa mère de petits papiers barbouillés de feutre.
Aysha s’arrêta net. Parmi les dessins, quelques enveloppes. Deux d'entre elles portaient son écriture à elle, plus jeune, mais là troisième était écrite par une main inconnue. Fébrile, la jeune femme ouvrit l'enveloppe et en sortit un parchemin plié en quatre, couvert d'une écriture fine et serrée. Elle savait. Elle savait que cette lettre venait de son père. Tremblante, elle commença à lire les fines lignes.

Madwa,
Madwa, pardonne moi de ne pas t’avoir dit tout cela avant. Il faut que je te parle de ma vie, celle que j'avais avant de te rencontrer. Aujourd’hui je suis contraint de t'en parler même si j'ai toujours voulu l’oublier. Je suis parti chercher mon enfant, mon autre enfant. Avant de partir en Tunisie, où nous nous sommes rencontrés, j’étais ici, en Écosse, fiancé à une femme que ma famille avait choisi. Je ne t’ai jamais vraiment parlé de ma famille, j'ai voulu les faire disparaitre de ma vie car le manque est trop dur. Ma famille à toujours été proche de l'Ordre Noir, et je n'ai jamais voulu que tu en sois effrayée. Lorsque je t’ai rencontrée, j'ai voulu oublier tout cela et commencer une nouvelle vie – et j'ai réussi, admirablement ! Je n’ai jamais été aussi heureux.


Aysha sentit ses yeux se voiler. Elle n'arrivait pas à croire que ces mots étaient ceux de son père. Qu'elle tenait là, entre ses mains, un vestige de celui qu'elle aurait tant voulu pouvoir connaître et aimer. Et il parlait d'elle.

Mais je ne peux pas. J'ai appris il y a peu que mon ancienne famille avait des problèmes avec le Ministère. Leur engagement ne passe pas inaperçu. Je n'en m'en suis jamais formalisé, j'ai toujours vécu dans ces idées, proche de l'Ordre Noir et de ses convictions. Ils ne m'ont jamais fait peur et la seule raison pour laquelle je les ai quittés c'est mon amour pour toi, une moldue. Ils n'auraient jamais accepté. Mais si je les ai reniés, eux, je ne peux laisser mon enfant être en danger. Je ne pourrais pas vivre en l'imaginant mort. J'espère que tu comprends.

Je suis parti le chercher. Je ne vous quitte pas, je ne pourrais jamais vous quitter. Mais lui, je ne peux pas le laisser là-bas. Pardonne moi, Madwa. Tu l'aimeras beaucoup, j'en suis sûr. Il doit être adorable. Je vais revenir avec lui, et nous ne serons qu'une plus grande famille. Ne m'en veux pas, Madwa, je t'en prie. Je t'aime plus que tout. Et lui aussi, t'aimeras, tu verras !

Je reviens très vite,
Logan


Aysha retourna la feuille mais son père n'avait pas écrit un mot de plus. Elle ne comprenait pas. Elle ne comprenait rien. Il écrivait, de sa main, mot pour mot, qu'il allait revenir. Il n'avait jamais eu l'intention de les quitter. Sa mère lui avait menti ? Tout cela n'avait aucun sens. Les mots de son père ne collait pas avec les faits. Parce que oui, les faits, eux, ne mentaient pas : il n'était jamais revenu.

Une vrombissement résonna, lointain. La préfète se releva précipitamment, plia la lettre et la fourra dans sa poche. Elle referma le tiroir d'un coup de pied, et fila dans sa chambre, le coeur battant. Elle s'assit à son bureau, la lettre brulante dans sa poche. La porte d'entrée claqua, Madwa entra dans la maison. Aysha tremblait. Elle ne réalisait pas d'avoir découvert cela. Elle ne réalisait pas que cette lettre avait été là, pendant quinze ans. Et qu'elle n'avait jamais rien su. Et surtout elle ne comprenait pas. Mais désormais, elle avait lu cette lettre, elle savait qu'elle ne pourrait rester ainsi dans l'ignorance. Elle devait comprendre. Elle devait savoir où son père était parti et pourquoi il avait changé d'avis. Elle devait retrouver cette famille, cet enfant, comprendre. Elle devait retrouver son père. Et elle allait tout faire pour.
Shae L. Keats
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Re: Vagabondage en Ecosse
Shae L. Keats, le  Sam 23 Juin - 16:51

Réponse à Ellana
être à l'heure c'est qu'un concept
et mon retard n'est qu'illusion.



J'ai 27 ans,
et ça a comme un arrière goût de miracle
de pouvoir faire paraître
d'un groupe
qui semblait innacessible
tant le fait d'être en vie
frôlait l'absurdité.


J'ai jamais pensé pouvoir vivre aussi longtemps.
Alors l'eau glacé
s'immisce entre les os
par des milliers d'aiguilles.
Envahi tout
et le froid
intese
brutal
ramène un peu
song of ice and fire

Je suis toujours cette flaque d'essence sur le bitume
qui s'enflamme sous l'orage.

Le pétrole
qui se noie
dans la mer
toxicité maximale.
j'ai envie de te dire de courir
comme tu n'as jamais couru
t'éloigner
je ris pas
quand je dis que je détruis tout ce que je touche
je rouvre les plaies
involontairement
je sonde le mauvais chez les gens
ce qu'ils ne veulent pas montrer
ni être
et je les force à le sortir.

Et pourtant
j'ai envie d'essayer avec toi
mais j'peux pas me permettre
un énième dommage collatéral
j'peux pas
entraîner encore quelqu’un
et certainement pas toi.

j'essaie déjà de pas plonger la tête des gosses sous l'eau.
ne pas les impliquer
dans quoique ce soit
j'ai pas envie qu'ils payent les pots cassés
alors j'éloigne
tout ce qui peut me toucher
les toucher.

J'ai l'impression de m'ouvrir en deux dans les flots
et a fait tellement mal
que c'en est agréable
j'en pleure autant que j'en ri.
Je cris autant que je vis.

J'pourrais nager au large
et ne jamais revenir
m'épuiser jusqu'à dépérir.
j'ai 27 ans aujourd'hui
c'est un beau jour pour mourir.
mais t'es là,
comme une ancre accrochée à la cheville
tu brûles
tu déranges
t'abîmes
et pourtant tu sublimes
l'absence
la haine
y a tout qui part
y a juste toi
entre deux flots
t'es restée. Alors que la famille abandonne,
déraisonne
toi t'es là.
Et j'pourrais te serrer dans mes bras pour ça.

tout est vrai
aujourd'hui
des rires
aux pleurs
tout est vrai
pourtant
je suis
cadavre empli de vie.



partout
tu me suivras
-promis

je sais pas
comment penser,
quoi dire
j'ai peur des attaches
des responsabilités
si tu restes avec moi
j'arriverai pas à te préserver
j'arriverai à rien
et pourtant
je peux pas te laisser aussi
ourquoi le monde estèil si horrible avec toi

ça t'étonnera peut-être
mais oui je le sais
je peux voir dans tes yeux
que rien ne va
que tout patauge
je peux voir la peur
de trébucher encore
la peur de dcevoir
de grandir
d'être invisible.
mais je te vois
-petite-soeur-.
je te vois tellement fort que mes pupilles en brûlent.
Je te vois au milieu de la nuit,
proie vulnérable des ombres
et pourtant
tu brilles
tu rayonnes
plus que quiconque.

Alors les doigts-adultes apposés sur ton visage-enfantqui poussent quelques mèches de cheveux
l'aisse-moi te regarder, t'admirer, regarde mes yeux ils te disent combien 'suis fier.e de t'avoir connue de t'avoir pour famille. une famille à deux ou trois, ça en reste une une famille bancale. une famille qui râle. puis je t'attire vers moi, j'sais pas si ça ira, si ça te plaira, j'ai pas penser à demander, mais je te serre contre moi, fort, fort, le contact brûle, mais salit pas celui là, non, non, il ne blesse pas, au contraire, il porte, il élève, il sauve, il guérit. Je te serre contre moi comme si j'avais peur que tu disparaisses, que les flots t'avalent. ou qu'ils le fassent pour moi. je te serre pour te garder debout
trois mots auquel on croit aujourd'hui qui se glissent dans ton oreille
ça va aller
t'es plus toute seule
t'es une de mes priorités maintenant.
Vanille Fleury
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Re: Vagabondage en Ecosse
Vanille Fleury, le  Dim 24 Juin - 20:25

C'est presque comme étrange
tu vois ?
ils ont réussit à nous faire passer pour
une famille
anormale

t'imagines
on a faillit passer à côté
tomber dans l'infernal
détruire le banal
parce qu'au fond c'est vrai

toi
moi
et nous

on a un peu du même sang
des mêmes sens flous
qui s'embrase
nous éloigne
on est compliquées à deux
Shae & Ellana
ça devrait vendre du rêve tout ça
moi je peux t'appeler cousine
moi je veux t'appeler cousine
même si on se moque un peu
que les oiseaux rient dans les cieux

j'ai l'impression qu'il n'y a plus que nous
et cet élan de vie
cesse d'avoir peur
s'il te plait
cesse de penser pouvoir
me casser

je suis forte
je veux te le prouver
mes cheveux sont blanc,
mon cœur est lourd,
mon corps trop léger et
j'ai tant d'ombres sous les yeux
mais je veux pas croire que c'est fini
j'veux penser réussir une dernière fois
à t'offrir un visage heureux

le sourire bouffe mes trais
d'une manière un peu effrayantes
j'ai ce million d'étoiles
qui scintille dans un regard
il est pour toi
tu vois
je te l'offre
à toi la grande
le modèle
les promesse
les aveux
les douleurs
de l'existence

toi l'exemple, celle qui guide
qui a ouvert les buissons
se griffant à sang
pour que je puisse le suivre
et pourtant dans tes yeux
il n'y a que le mot fuite
t'as envie que je parte
je le sens
mais encore plus envie
que je reste
alors je t'offre
tout le sourire que je peux encore
malgré mes lèvres gercées d'un million de faux baisers
je suis un mécanisme cassé
on se demande comment je tiens encore debout
mais toi
tu respires
et je sens
chacun des battements
de ton cœur
qui s'active

c'est presque surhumain
mais je n'ai jamais vraiment voulu
appartenir à cette catégorie

nous portons les mêmes cicatrices
celles de la vie
parce qu'attirer la douleur
ça nous relie.

Viens on s'envole
viens ce soir on est une vraie famille ~

J'sais pas ce que tu penses des autres
je peux pas m'empêcher de haïr mes géniteurs
tu sais
ils m'ont abandonnée
aux mains de tortionnaires
tu sais
ils m'ont vouée
à tant d'année de misère

mais

peut-être que c'était simplement prévu
peut-être qu'on a pas le choix
que tout d'avance est écrit
qu'on marche dans nos propres pas
que là haut seule la lune sourit

et

j'ai un peu peur
de déraisonner
de n'être finalement
qu'une poupée
j'aime bien joué
les apparences
j'aime bien penser
mener la danse
et inverser
les évidences

j'ai juste pas envie
de te perdre
toi aussi
j'ai pas envie
que tu meures
étrangement j'ai besoin
de toi
qui écoute
qui comprends
même quand tu ne connais pas
parce que c'est un peu comme si
tu ne savais que
trop bien

et je crève d'envie
de voir demain
avec dans la mienne
ta main.

Tu me regardes
avec des yeux d'amour
mon cœur s'affole
comme un tambour
tes pupilles chargées de cette même affection
que me témoigne Amy
en plus violent, en plus déchirant
parce que tu sais mieux que quiconque
à quel point je peux en avoir besoin

comme un souffle
le regard me réanime
je respire
je me relève
et
je voudrais
comme
le crier
que
non

je ne te lâcherai pas
ne serait-ce que parce que
je ne suis pas assez forte
pour ça.

Puis tes bras
qui m'enserrent, me serrent
et étrangement
je ne veux plus bouger
sous la mélodie étrange
qui prétend que je veux t'aimer

je serre
j'ai froids
mais tu me tiens chaud
alors voilà
ça sert à ça
la famille
nous garder vivant

je te crois
je t'ai toujours cru
parles moi
le besoin de savoir pour
se sentir exister
et plus apte a aider
mais toujours sans
me décoller.
Shae L. Keats
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Re: Vagabondage en Ecosse
Shae L. Keats, le  Dim 1 Juil - 19:26

étreinte étrange
j'ai l'impression que tout se mélange
et je comprends
j'ai souvent dit
que je me consumais sous la pluie.

Je m'étais trompé·e. Tu es la flaque d'essence, et je suis l'allumette. Si on se dém*rde pas trop mal, on peu y arriver, s'animer l'un·e l'autre, se maintenir en vie, parce qu'aucun·e ne reste enflammé·e sans l'autre. C'est beau mais terrifiant à la fois.
Mais j'suis prêt·e à m'attacher.
Je ne suis pas cette personne qui pourra t'aider, pas la béquille sur laquelle tu pourras te reposer, mais je peux essayer, les nuits de cauchemars d'être cette personne qui éloigne les ombres plus grandes que toi.
Celle dont la silhouette rassure un peu.

Alors je serre, tu sens autant la pluie, la mer que moi et c'est troublant, tant de ressemblance. Y a quelque chose chez toi qui me rappelle tellement moi que passer outre semble impossible, tu touches, t'abîmes, tu creuses et tu fais ressortir des choses enterrées en empêchant le mensonge de tes prunelles.
Les étoiles s'enlisent dans les profondeurs des creux
mais les mots rendent les roches poreuses.

L'envie de s'extraire des navires-épaves combustibles.
parce que la laine effilochée entrave beaucoup trop
les réactions atomiques
en chaîne.

Frapper le sable du pieds nu pour s'élever, attraper les bras des corps des marins et les remonter avec moi, mais comprendre qu'il me tire vers le bas. Il n'y a rien de plus compliqué que de se choisir. Comprendre qu'on est plus important pour soi.
Leçon sans arrêt répétée
mais constamment oubliée.
Non-considération de l'être.

Alors flotter sans cesse entre les bancs de sables et les vagues, contempler la lumière et se laisser porter.
Comprends-tu l'attrait de la mer Ellana,
l'attrait des êtres
de l'eau
il y a dans cette immense étendue un nombre infinie d'espaces
dans lesquels se cacher.


Tu m'as volé ce qu'il reste de l'hiver
tu chantes entre mes bras des berceuses pour me calmer
essayer de faire comprendre que mes mots t'importent
alors ils coulent les uns sur les autres.
De la douceur, de la tendresse
et surtout te dire
que tu comptes plus que j'arrive à le dire.
Te dire que mes enfants doivent te connaître parce que je veux que tu fasses partie de leur monde.
Cousine -Amie -et tante.

Me suivras-tu si je t'amène à eux ? 
J'ai cette certitude absolue que tu ne leur feras rien, qu'ils t'aideront comme ils m'ont aidé.e moi
alors viens, je me détache de toi, je te propose mon bras.
Pour nous remettre un coup au néant.
et rejoindre au loin les enfants prodiges.  
Kohane W. Underlinden
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Re: Vagabondage en Ecosse
Kohane W. Underlinden, le  Jeu 4 Oct - 19:14


Pv Lizzie
Suite d'ici


L’air frais campagnard empli les poumons, coup de poing brutal qui libère que l’atmosphère d’asphalte londonienne.
Je respire
Je respire
Sens encore le transplanage dans mes os.
La main de Lizzie est toujours dans la mienne. Repère tangible et matériel après un tourbillon de vapeurs immatérielles.
Ca a secoué, retourné, balloté.
Quand j’ai rouvert les yeux, nous étions là.
Nous sommes là.
Une campagne verte en chemins et vallons.
Le silence règne en roi, il n’y a ni présence humaine ni construction quelconque. Seulement nous. L’air frais chargé d’humidité. Le soir est là, plus que là. Il a enveloppé toute la contrée, rendant la végétation d’un vert sombre presque sans reflets lumineux.
Sans lâcher la main de Lizzie, je regarde autour de nous. J’ignore où nous sommes. Mais ce qui est sûr : nous avons quitté l’urbain. Et. Ca fait du bien.

Je revois encore le visage de Lizzie lorsque j’ai parlé d’Asclépius. Le claquement de langue contre les dents, signe manifeste d’un certain ressentiment.
Pius n’a jamais été un sujet en long fleuve tranquille entre nous. J’ignore précisément les sentiments qui s’animaient entre eux. Mais ils ne sont pas spécialement amicaux. Je me souviens de l’espèce de mépris très piusien qui avait animé, quelques secondes durant, le sujet de Lizzie et les gradins de Quidditch de Poudlard en feu. Asclépius racontait que c’était elle, qui avait enflammé le tout. Lui collant sur le front l’étiquette du manque d’éducation, quelque chose dans ce goût-là.
Quelle que soit l’origine de ces ressentiments réciproques, je ne veux pas y penser. J’ai eu besoin de parler à Lizzie, évoquer ce vide et cette envie, malgré tout, de vivre.
Ses mots ont coulé. Doucement. Réconfortants, peut-être. Elle aussi, a traversé le même type d’événement. Des gens qui sont partis. Mais sont revenus.
J’ai dégluti, ravalé mes larmes.
Ils sont revenus.
Elle a dit espérer que ce serait pareil dans mon cas.
Peut-être
Qu’il reviendra.
Ou peut-être
Qu’il lui est arrivé quelque chose
Qu’il ne reviendra pas.
J’attends. Je continue d’attendre, l’enclume au fond du cœur. Je continue de m’occuper de sa chambre. Aérer, changer les draps régulièrement, gestes du quotidiens rassurants, comme si à force de continuer de faire vivre le chalet, tout reviendrait. Comme avant.
Muette, je n’ai pas répondu lorsqu’elle a évoqué le ministère. A dire vrai, je n’avais même pas envisagé cette solution. Je me méfie un peu de tout ce qui organe officiel. Après tout, ils sont au service de l’immense Machine qui cherche à nous corseter chaque jour un peu plus. Que ce soit ici ou ailleurs, ce sont toujours les mêmes qui ont le pouvoir ; ceux-là même qu’Asclépius m’avait promis de détruire, avec moi.
Se tourner vers l’ennemi, maintenant ?
Offrir à la Machine la joie de voir un esprit libre disparaître des radars ?

Je n’ai pas répondu, trop indécise.
Et elle a pris ma main. Son contact était rassurant, comme une caresse sur la peau. Avant de décoller, ensemble, à deux. En un CRAC sonore.
Pour réapparaître.
Ici.
Dans ce presque non-lieu.

Je finis par lâcher la main de Lizzie, me tourner vers elle. Air interrogateur au visage.
La regarder, la dévorer dans ma tristesse.
Envie de la serrer contre moi autant que de la sentir s’en prendre à moi. Comme si ses pulsions tendres et violentes pouvaient me ramener sur terre. Me faire revenir.
Mon corps est là.
Mon esprit est loin. Noyé. Comme le cœur. L’âme.
Il n’y a que le corps, qui est là.
Et le bousculer rappellera peut-être le reste.
Peut-être

Lizzie Cojocaru
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Personnel de Poudlard
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Re: Vagabondage en Ecosse
Lizzie Cojocaru, le  Mar 9 Oct - 19:26

PV Kohane amour

Apparemment, ce n'était pas pour le Chaudron qu'il avait pris le large. Et si Kohane s'en inquiétait, elle n'avait cependant eu le réflexe de se tourner vers les Aurors ou un organe ministériel chargé des disparitions de personnes.

J'explore les yeux de Kohane. Il me semble, pourtant, que si elle ne me regarde cela n'empêche qu'elle ne me voit pas. J'ai l'impression de retraverser les métamorphoses d'Ovide, sauf que je ne sais quelle lecture en avoir. Son corps doit-il venir chercher sa conscience par-delà l'enfer de l'abandon ? Est-elle ma Eurydice ? Confuse, je reste là, silencieuse, les doigts enlacés dans les siens.

Comme cet élan de tendresse ne me ressemble pas des masses et qu'il ne parait pas suffisant à la faire revenir à elle, j'adopte une autre stratégie. Après tout, ce n'est pas pour rien que je lui ai fait quitter les terres londoniennes en l'embarquant pour l'Ecosse… Si mes calculs sont bons, nous nous situons actuellement dans les Highlands.

Lâchant sa main, je m'aventure au sein de la flore locale. Le paysage est principalement tissé de bruyère, fougères et roches monstrueuses. La brume dissimule parfois le sommet des collines. Sérieuse, je poursuis mon avancée. Tiens, une Halecania rhypodiza ! Voilà qui ne court pas les rues. Cela pourrait servir pour quelque recherche de potions. J'en prélève quelques extraits, me tourne pour regarder si Kohane me suit, et m'arrête.

— Tu vois un loch, d'ici ? J'ai du mal à me repérer… J'espère ne pas avoir transplané trop loin.


Baguette au poing, je me concentre et lance un sort que je n'ai utilisé depuis bien longtemps.
— Pointe au Nord !

L'Enchantement des Quatre-Points joue bien son rôle ; le bois s'agite et vibre en direction du nord. Qui se trouve bien où je pensais, ce qui est logique car on peut aussi se repérer avec le soleil et tout ça, mais je sais pas, avec la brume et la non visibilité de mon loch préféré, j'ai juste voulu vérifier quoi.

Interpellant Kohane, j'ajoute donc :
— Ah bah non, ça semble bon. Faudrait qu'on poursuive un peu dans cette direction, si tu veux bien…

Kohane W. Underlinden
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Re: Vagabondage en Ecosse
Kohane W. Underlinden, le  Dim 2 Déc - 15:20


Un horrible retard, je suis trop désolée :(
LA piqué


Paysage inconnu, lieu inconnu, présence connue.
Lizzie lâche ma main, part en exploration. Dansant d'un pied sur l'autre, j'hésite : je dois la suivre ? Ou compte-t-elle seulement jeter un coup d'oeil et revenir ? Dans le doute, telle une enfant accrochée à sa mère, je me glisse dans son sillage. La flore vient chatouiller mes jambes quand je passe. Muette, je me laisse guider. Trop épuisée pour prendre une réelle décision, je m'en remets entièrement, totalement, à Lizzie. Elle doit savoir où on est, puisque c'est elle qui nous a menées jusqu'ici.
Elle finit par se tourner vers moi et me demander si je vois un Loch.
Surprise, je tends le cou. J'essaie de voir loin. Voir grand. Faire la girouette, tourner sur place, 360°, essayer d'étendre les radars. Je ne capte pas grand-chose. Il faudrait pouvoir grimper en haut d'un arbre ou voler pour avoir une vue d'ensemble. Mais je n'ai pas de balai sous la main. Puis avec la légère brume qui a envahi la contrée, par sûr que ça servirait à grand-chose.

Finalement, pas besoin de tout ça. Lizzie reprend les choses en main, lance un petit sort, parvient, enfin à se repérer.
Apparemment, on est dans la bonne direction. Dans le bon coin. Elle n'a pas transplané trop loin.
Sans poser de question, je la suis. Il faut aller par-là, qu'elle a dit.
Tandis que nous marchons, je me demande de quel loch elle parle. Que représente-t-il pour elle ? Est-ce une partie de son monde interne qu'elle m'offre ainsi, pour me faire respirer à grand coup de poumons l'air frais de la campagne et, plus encore, une partie de son univers ?
Je continue de la suivre et nous marchons, à travers la flore. Je reste muette, à observer tout ce qui se passe autour de moi. Sentir le terrain faire des vagues. Monter, descendre, légères sensations dans les jambes.
Le paysage est si calme. Si silencieux. Reposant.
J'aimerais me perdre ici pour oublier le reste.
Me perdre ici avec Lizzie. Voilà un scénario qui me plaît bien.

Après un temps indéterminé, la tête dans le coton entre mille pensées, je constate que Lizzie ralentit.
Silhouette discrète à travers la brume, je remarque un loch silencieux, s'étendant entre deux reliefs.
Je m'avance un peu plus. Il n'y a personne à son bord. A part nous. Personne pour regarder la course tranquille de l'eau cerclée de terre. A part nous.

-On est arrivées ? je demande dans un souffle.

Bien que je sache la réponse.
Je me tourne vers Lizzie. Un mince sourire se dessine sur mes lèvres. Des interrogations plein le cœur. Un cœur plein de palpitations.

-On est où ?

Est-ce qu'on est chez toi ? Est-ce que ce loch, c'est une part de toi ?
Pourquoi
Nous avoir emmenées jusqu'ici
A respirer l'air pur
De la campagne écossaise ?

Lizzie Cojocaru
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Re: Vagabondage en Ecosse
Lizzie Cojocaru, le  Ven 4 Jan - 10:38

Lentement, on s'enfonce dans la bruyère, en quête de notre nouveau loch. Un lieu si mythique et mystique qu'il effacerait un instant ta douleur quant à la disparition d'Asclépius. Un élan qui puisse te rappeler le goût de la vie.

A chaque pas en même temps, j'ignore si je fais cela pour toi, pour moi, ou contre lui. Je sens grimper une rancoeur à l'idée que cet homme, déjà indigne de toi à l'origine, ait failli à son devoir, t'ait abandonnée comme ça, sans excuse — ou du moins sans prétexte.

Finalement, tu t'interroges sur notre avancée, et j'aimerais te demander pourquoi tu as besoin d'aller quelque part. Avec toi, où que je sois, j'ai le sentiment d'être arrivée. N'est-ce pas assez pour toi, ce présent, notre présent ?

Une pointe au coeur, je me retourne, et ton regard suffit à me désarçonner. Ce que tu es douce Kohane. Ce que tu es belle dans ton chaos. D'une voix presque attendrie je réponds :
— Tu me rappelles les enfants quand ils piaffent parce que le trajet est long !

Enfin apparait le paysage recherché. Absorbé par ce lieu et par les réminiscences qu'il alimente, je me tais. Tu parles, je crois ; j’aimerais me concentrer sur ce que tu me dis. Pouvoir être au présent, enracinée à tes côtés. Mais des mots voguent en vrac dans mes pensées.

Ça fait des années que je t’aime sans oser te le dire, me le dire, et aujourd’hui mon esprit erre au gré des r’soejf. Ce n’est pas contre toi. Si un sans-abri me tendait la main, je serais capable de la lui serrer. Je comprends plus rien. Je suis out, épuisée mentalement et physiquement. Et ce que j’aimerais te dire s’emmêle dans un imbroglio insensé. Quand cela pourra-t-il cesser ?

La signature olfactive du lieu me rappelle au présent, et je réplique enfin :
— Bienvenue au Loch Garve. As-tu déjà entendu parler de la légende de son kelpie ?
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