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Europe de l'Ouest
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Elhiya Ellis
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Ste-Mangouste

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Re: Europe de l'Ouest
Elhiya Ellis, le  Ven 9 Fév - 15:38


A song of Ice and Fire



Pv Lysse
En venant de Notting Hill
LA Mutuel

(づ ̄ ³ ̄)づ Contenu sensible +18

Fleur de voiture ? Voiture ? Mais qu’est ce qu’il racontait ? J’avais pas du tout suivre, ce n’était pas possible. En plus j’y connaissais rien en voiture moi. Et j’étais sûre que ca prenait pas de bain ce genre de chose. Et puis les taxis londoniens ça sentait souvent la bouffe bizarre, alors un bain qui sentait bizarre c’était pas trop mon truc là. Ouai voilà, mon parfum c’était bien aussi, mais je n’avais pas ça sur moi, et le shamallow c’était comme mon parfum non ? un truc sucré quoi, enfin bref, pas bien grave hein, j’avais un peu mieux à faire que gamberger sur la composition de mon parfum que j’ignorais de toute manière. Genre… lui adresser un sourire en coin un peu niais comme simple réponse.

L’alcool c’était bien gentil, mais ca avait un léger soucis pour les expressions, ca les figeait un peu, ou alors à l’inverse ça montrait absolument tout ce que je pouvais ressentir, du coup-là, bah j’avais figé une ou deux seconde, juste car même si j’avais rien compris à ce qu’il avait raconté j’avais trouvé ça mignon. Ouai mignon, même pas je cherchais à comprendre pourquoi, c’était complètement vain. Surtout quand je voyais que son « j’attends que ça » m’avait laissée bouche bée, comme s’il venait de me faire la plus belle déclaration possible. Un bonbon qui désirait se faire mordre c’était quand même assez inattendue. Vous en connaissez beaucoup vous des sachets de sucreries qui avouaient attendre uniquement que vous les dévoriez ? C’était pas super normal là ? si ? Et puis il y’avait un autre souci avec les paquets de gourmandises : y’en avait jamais assez. L’emballage était toujours appétissant, on se laissait tenter une fois, deux fois, trois fois, puis après y’avais plus de bonbon, et fallait en trouver d’autres. Sauf que là dans cette histoire de douceurs sucrées, j’avais pas vraiment envie de prendre un stock de remplacement à côté. Hum, de bonbons, la réflexion était sur les bonbons hein, pas sur lui, soyons clair. Enfin il me semblait.

Pensées un peu trop vives, un peu trop rapides, et un peu aptes à s’éparpiller dans tous les sens quand trop guidées par l’alcool coulant dans mes veines. Un verre de plus aurait pu faire taire ce cerveau en ébullition même pas capable de se figer sur une seule idée fixe. Ho.. Je… ah, parfais, plus d’association d’idées stupide, un baiser. Waoh mon estomac venait de se tordre délicieusement me ramenant sans trop de difficulté à un seul centre d’intérêt : lui. A la chaleur de son corps contre le mien, à ses mains contre ma peau, a ces frissons m’étreignant au simple effleurement de son souffle dans ma nuque, à mes battements de cœur trop rapides, à mon souffle déjà précipité alors qu’il n’avait encore rien fait à part envoyer mes collants dans le néant.

Je lui avais adressé une moue faussement vexée à la disparition de ce qui couvrait mes jambes, mais abdiqué à peine la commissure de ses lèvres rehaussées aperçues. Comment je pouvais bouder maintenant hein ? mon palpitant avait raté plus d’un chant face à ce regard malicieux, douloureuse sensation délectable… « Prochaine fois… » Les mots soufflés tout naturellement étaient venus répondre à sa remarque sur la douche, sans même me prendre compte que je proposais une prochaine escapade, une ébauche de planification dans mon monde où je ne prévoyais jamais rien. Ma langue avait lâché les paroles d’elle-même, libérée de toute contrainte grâce à quelques biberonnage. Mais tant pis. Abreuvée d’une danse sensuelle avec celle d’Ulysse, elle cessait de trop parler, abandonnant de divulguer autre chose que quelques soupirs lascifs accidentellement.

Les joues empourprées, je râlais doucement quand le blond se détachait de moi de quelque centimètre pour libérer ma respiration trop courte. Un T-shirt et un pull en moins, et pourtant, j’avais toujours aussi chaud. Les effluves de Marshmallow enivrantes aurait dû être capable de me détourner de la tête que faissait le blond, mais impossible. Il semblait avoir figé en me voyant couverte d’un simple bout de tissus, et machinalement, sourire amusée au lèvres, je faisais comme lui et penchais la tête pour observer ma poitrine avant de lui adresser un « Bah quoi ? » totalement innocent.

En fait, la réponse m’importait peu, j’avais même déjà oublié que j’avais posé une question, vibrant sous le trajet effectué par ses lèvres sur ma peau brulante, de ses doigts devenus trop habiles pour ne pas enflammer tous mes sens à leur passage, je ne voyais, voulais, entendais qu’une seule chose : lui. Un nouveau baiser, mon corps tendu électrisé au moindre de ses gestes, j’avais l’impression d’être devenue qu’un simple jouet entre ses doigts... Qu’il fasse ce qu’il voulait de moi, je ne pouvais juste pas m’en échapper. Je voulais juste qu’il réponde à ce besoin soudainement vitale de me perdre en lui. Alcool ou non, cette idée restait bien encrée, mais là, c’était instinctif… Je devais peut-être m’en inquiéter mais à l’heure actuelle, tout ce qui me gênait c’était ce surplus de vêtement, les siens, les miens, et cette pause qui avait imposée.

Les opales luisantes de désir, je le fixais quelques instants, la bouche-entre ouverte. Une seule envie : fondre sur lui, m’approprier ses lèvres, me l’approprier lui, entièrement, corps et âme, même si ce n’était qu’une éphémère pulsion adolescente. Car bien sûr, ça ne pouvait être que ça, depuis le début. La faute à la drogue, la faute à l’alcool, la faute à son sourire… rien de plus… Oui rien de plus, car ma tête trop embrumée par les vapes de vodka sucrées ne voyait que ce haut qu’il portait et qui me gênait. Repoussant à contre cœur sa main, j’avais esquissé un sourire malicieux et posait les doigts sur la base de son t-shirt, les laissant se promener dessous, caressant la douceur de sa peau, nourrissant quelques fourmillements de plus dans mon bas ventre….

Par Merlin, il avait raison, que ce bain était long à se remplir, ralentir le rythme était irréalisable…. Le temps perdu à lui retirer t-shirt et sweat suffirait peut-être à parfaire le niveau de l’eau, pendant que l’empressement se faisait de plus en plus ressentir. Je n’avais jamais été bien patiente, mais là, c’était pire que tout. Hissée sur la pointe des pieds une main dans sa nuque, l’autre jouant avec l’élastique de son jogging, les lèvres effleurant les siennes, je glissais le bout de ma langue sous sa lèvres supérieures juste pour me permettre de lui parler avant d’abdiquer toute résolution à adopter une pointe de patience « Tu es sûr que tu veux attendre que la baignoire soit remplie entièrement ? Ça devrait être suffisant pour qu’on n’inonde pas toute la pièce non ? »  En soit, c’était le dernier de mes soucis là, mais c’était juste histoire de dire que non, je ne mourrais pas d’envie de l’embrasser à nouveau et de me perdre une nouvelle fois….

En fait, tant pis, l’attirant à moi, je glissais ma langue dans sa bouche avec avidité, à croire que ma vie en dépendait, que les quelques secondes gaspillées à lui parler devait à tout prix être rattrapée. Le contact de sa peau contre la mienne me transportait instantanément, disant adieu à la faible trace de raison qui avait su s’exprimer, et les joues en feu, lançant ma prise, je faisais tomber au sol les derniers remparts de tissus. Les miens en premier, le laissant jouir de la vue s’il le désirait, puis les siens, avant que je ne l’entraine en un autre baiser et balade de doigts coquins vers notre bain moussant. Les pieds dans l’eau –sans se casser la figure par miracle-, je l’avais poussée contre le rebord de la baignoire, me glissant entre ses jambes pour me coller tout contre lui, le dévorant de baiser pour commencer.

La chaleur de l’eau, le parfum de la mousse colorée, le crépitement de quelques bulles, le bruissement du déversement du liquide transparent, je n’entendais rien, ne ressentait rien qui ne venait pas de lui. Les mains fourrées dans ses cheveux comme s’il était possible de réduire le non-espace créé entre nous, pour me perdre en un baiser voluptueux jusqu’à ce que je ne tienne plus… Et que mes doigts glissent sous l’eau pour m’abandonner à lui, que plus rien n’existe hormis ce nous qui n’existait pas réellement. Si ? Nan, l'alcool disait non et dessinait nos courbes mêlées dans un nuage de mousse colorée.
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Re: Europe de l'Ouest
Ulysse Daiklan, le  Mar 13 Fév - 9:30

A song of Ice and Fire
L.A  mutuel | PV Elhiya | TW: Contenu sensible


Je la sens pousser ma main pour glisser ses mains sous mon haut. Ses doigts fins, touchant mon épiderme dans d’interminables frissons qui parcourent mon corps. Par merlin ce que j’ai envie d’elle. Elle me retire quelques épaisseurs d’un geste habile. Sa langue sur ma lèvre me laisse échapper un léger grognement, avant qu’elle ne s’exprime. Un sourire sur mes lèvres à sa question alors que ses doigts entre mes cheveux abreuvent un peu plus l’envie d’elle qui s’est lovée en moi. Mes mains se referment instinctivement sur son corps alors que nos langues se mélangent. Je la rapproche, plus près, si seulement c’était possible.

Puis elle s’éloignes, quelques secondes que je ressens comme des minutes. Je la regarde finir de se dévêtir, mes yeux qui descendent sur son corps alors qu’elle me dénude à mon tour. J’humidie mes lèvres comme d’un réflexe, puis elle revient vers moi, ses mains profitant de mon corps et les miennes profitant du sien. Petit à petit, à reculons je finis par entrer dans la baignoire, la laissant totalement maitre de ce qu’il suit.

Contacte frai contre le bord de la baignoire, puis bien plus chaud de sa bouche à nouveau contre la mienne. Mes mains rejoignent ses courbes la parcourant alors qu’entre nous, les courants d’eau se font de plus en plus rare. Puis la libération. Dans le bain déjà houleux les vagues se forment, nos corps recouverts de plus en plus par la mousse montante. Mes mains s’accrochent à elle, plus comme un besoin de contacte que comme un réel soutient, une accroche au milieu des remous créés par le mouvement de nos deux corps. Un dernier soupire, avant que les mouvements de l’eau ne se calmes. Tentant de reprendre ma respiration je la regarde, ma lèvre coincée entre mes dents. Je relève mon corps dans un autre baiser, plus léger que les précédents. Je me détache d’elle, mes yeux descendant. Oh. Je croyais qu’il y avait plus d’eau.

- Finalement on aura quand même inondé la pièce.

Phrase à peine murmurée contre ses lèvres alors que je l’attrape contre moi pour plonger de nouveau dans l’eau chaude. Oui, il fait froid dehors, mais là je suis bien. Les effluves d’alcool ne sont pas encore tombés, mais le monde tourne un peu moins violement. Puis j’ai pas envie de réfléchir. Je sais juste que si je reste là je vais carrément m’endormir dans l’eau.

Quelques minutes à attendre, tranquillement. L’odeur du Marshmallow encore présente, accompagné de sa peau contre la mienne, ma main à jouer dans ses cheveux. Tiens, je me demande si elle ronronnerait elle là, vu que ça l’avait amusée de me faire ronronner durant ce rêve. Enfin, ne comparons pas tout, en plus elle est pas au courant.

- Viens, on se rince et on va dormir.

D’une impulsion je me relève, l’amenant dans ma montée. Bon elle va surement râler mais tant pis, je souris doucement avant de récupérer le jet d’eau et le mettre chaud pour qu’on puisse enlever ce qu’on a sur nous. J’en profite pour de nouveau planter un baiser dans son cou avant de descendre de la baignoire et de piquer une serviette pour me sécher. Au milieu des flaques d’eau, mon bas, trempé, mon sweet, trempé, mais par miracle mon tee-shirt et mon boxer posés par-dessus le tout, à l’abris des flaques. J’enfile le second et la vague idée me passe par la tête que je devrais peut-être faire sécher mes vêtements. Flemme.

- Allééé !

Je me dirige dans la chambre et saute totalement sur le matelas. Huh, c’est tout moi, trop bien. J’attends que la blonde arrive avant de me lever et d’aller capturer sa main pour l’amener dans le lit. C’est que je veux pas dormir comme ça moi, surtout si je tourne et si elle tourne et qu’on tourne pas dans le même sens bah elle va partir. Ah non, non, non. J’ouvre entre les draps et la pousse doucement à l’intérieur avant de la rejoindre.  

- Viens là.

Phrase à peine audible. Les draps sont froids, et même si la couette est épaisse, je préfère me rapprocher d’elle et la prendre dans mes bras. Juste pour la chaleur hein. Puis je vais mettre mon nez dans ses cheveux, inspirant puis expirant de plus en plus lentement. Cette fois ce n’est pas Morphé qui me prends dans ses bras, mais je suis loin de m’en plaindre
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Re: Europe de l'Ouest
Elhiya Ellis, le  Mar 13 Fév - 23:20


A song of Ice and Fire



Pv Lysse
En venant de Notting Hill
LA Mutuel



Il y avait de ces moments où l'esprit se dissociait du corps. Il y'avait de ces moments ou les gestes s'exprimaient d'eux même sans qu'on en soit vraiment conscient. Il y'avait de ces moments où l'alcool devenu maître tirait les ficelles. J'aurai aimé dire que des remous dans le bain, l'éclatement des bulles parfumées et le débordement par dessus bord de l'eau  en fussent la cause. Mais alors je n'aurai pu donner de sens au raz-de-marée de sensations qui continuait à faire rage sur mon palpitant à l'abandon d'un chaste baiser sur mes lèvres. Oui, j'aurai voulu.

A lieu de ça, les joues en feu, la respiration toujours trop affolée, j'étais incapable de justifier mon envie de rester patoger dans l'eau. Alors, je ne cherchais pas. Pas ce soir. Pas maintenant. Encore moins là, lovée  tout contre le marshmallow humain, me delectant de ses doigts jouant avec mes cheveux. Non. Je ne voulais juste pas mettre un terme sans soirée pour le moment. Une tentative de peletonnage abrogée par un désir soudain de douche de la part de la peluche de l'instant le dit instantanément ronchonner.  "Mais j'ai pas sommeil moi!". Bon le terme exact était surtout, "je veux pas sortir, j'etais bien" mais tant pis.

En vrai, j'aurai eu du mal à rester éveillée bien plus longtemps, mais en gamine capricieuse, je refusais d'abandonner mon jouet préféré tant que j'étais capable d'articuler des mots sans m'effondrer sur un oreiller. Mais sans attendre mon avis, un jet d'eau chaude, en guise de gratification, me depossedait des restes de savon parfumé. Plus trop de choix à ma disposition: taper du pied en exigeant une montagne de mousse colorée, ou me sécher à mon tour. La première option nécessitait bien trop d'énergie pour que je ne veuille tenter.


Enroulée dans une serviette moelleuse, les cheveux gourmands sur les épaules, je cherchais vaguement un de mes sous vêtement et mon tshirt. Vu l'humidité au sol je craignais de devoir passer la nuit dans le plus simple appareil. En soit rien de gênant sauf si la couette venait à tomber, comme au château, préférant réchauffer le sol que ma personne. Bon, j'étais bonne pour un sortilège du sèche linge sur mon morceau de coton et mon haut pour les enfiler... point positif, c'etait tout chaud, tranchant avec l'air trop frais de la chambre où je posais enfin un pied.

Aucun bougonnement autorisé, ma main capturée se retrouvait envoyée dans un drap blanc frigorifié et moi... au seul endroit où je voulais passer ces heures de sommeil. Il me semblait que j'avais rougi, sans savoir pourquoi, joujou préféré relayé au rang de doudou improvisé, juste un parfait changement au final. Me blotissant tout contre, la chaleur de son être m'apaisant, les battements de son coeur me bercait lentement, et sans avoir le temps de prononcer un "bonne nuit", les dernières brides de pensées s'envolaient dans l'inconscient.


Une nuit sans rêve, à moins que je fusse dans un songe vapporeux depuis que la couette me consevait dans cette chaleur trop appreciable. Un rayon de soleil taquinait ma paupière fermée, le forçant à me pelotonner tout contre ce tee-shirt au parfum connu. Ho? Progressivement les idées se remettaient en place et les images prenaient formes derrière mes paupières closes. Le couvre lit n'avait rien à voir avec cet sensation agréable qui m'etreignait, c'etait juste Lysse. Et cette lumière joueuse, signalait juste l'obligation de devoir émerger et mettre fin à cette escapade loin de nos habitudes scolaire.

J'avais pas envie.
Pas de suite.
Pas maintenant.

Passant un bras derrière son dos, j'etraignais doucement le blond, dans  un câlin encore teinté des restes de notre soirée de la veille. Non. Je voulais pas quitter ses bras de suite. La faute à ce mal de tête, à ces acouphènes, à ce reste de fatigue. Oui, la faute à tout ca si je me sentais très bien là où je me trouvais. Rien de plus. Et cette lourde inspiration n'etait qu'une trace de l'alcoolémie d'hier et non une tentative de me forcer à le lâcher.

Encore un dernier câlin.
Juste un.
Et après je le réveille.

Ça, j'avais beau être encore à moitié endormie, ca sonnait vraiment hypocrite dans ma tête. Juste un seul câlin vraiment? Juste me blottir un peu plus et mettre volontairement fin à cette impression que le monde au tour n'existait plus? Et j'arrivais à le croire? Vraiment? Je...Ah bah, j'avais même pas eu le temps de vérifier mes talents d'auto persuasion que le blond s'eveillait tout seul. Un bonjour soufflé avec douceur, un léger baiser posé sur ses lèvres et je me levais avant de continuer à m'étonner toute seule de mes propres gestes.

Vêtements séchés à nouveau d'un coup de baguette, ménage rapide dans la foulée, car les employées de chambre n'avaient pas à supporter nos frasques humides et j'attendais que Lysse reprenne une forme humaine au détriment de celle d'un nounours au chocolat ou en peluche. Quoi qu' en fait, c'etait la même chose... entremelant mes doigts aux siens je nous entrainais en extérieur assez rapidement, avant que l'envie de rester ici plus longtemps ne se fasse trop pesante. "T''as fait l'aller, je m'occupe du retour". Un clin d'oeil pour initier la manoeuvre.

Oui il valait mieux..
Sans quoi j'en serai plus capable
Et je refuserai de rentrer.

Au moins, la disparition mouvementée et bruyante ne laissait place à aucune pensées volantes, sauf si des désirs de desartibulation de faisaient sentir. Les pulsions suicidaires étant parties depuis la soirée des cuisines, c'était sans soucis et entier que nous apparaissions une premiere fois sur Londres. Puis avec une legere pause, il avait pris la suite pour nous amener devant les grilles du chateau. Etourdissement de rigeur, ma prise s'etait resserrée une seconde sur le blond.

Voilà on y est.
Mais cette fois
Ça me fait ch*er.

Une main fourrée dans ma poche de manteau retrouvait un format cartonné que j'avais appercue à l'hôtel. Avec les brumes d'alcool restante j'avais oublié de lui en faire part, je lui montrais des que ma seconde main aura lâché le pan de son sweat. En fait, là j'avais clairement un soucis. Je ne voulais pas y penser, mais mon regard glissant du château à Lysse je ne pouvais m'empêcher de froisser le bout de tissus sous mes doigts.

Je ne voulais pas retourner là dedans.
Pas maintenant.
Je ne voulais pas le lâcher.
Pas de suite.
Je ne voulais pas de ce retour à la normal
Si abruptement.
Je ne voulais même pas savoir pourquoi.
Même pas plus tard.
Tout ce que je savais
C'etait que ca avait été trop court
Et que je voulais à nouveau m'oublier
Rapidement.
Pourquoi
Comment
Je m'en foutais

Mais pourtant, c'etait pas comme ca que ca fonctionnait. Le sang coulant dans mes veines étaient encore bien trop pollué pour me permettre une réflexion cohérente à mon avis. Je ne voyais que ça.. les opales plantées dans celle du blond, je me hissais sur la pointe des pieds, effleurais ses lèvres avec gourmandisant laissant s'échapper quelques mots..

-'Lysse.. je dois te dire quelque chose....

Glissant ma langue sous sa lèvre supérieure avec espièglerie, un sourire malicieux pris place sur mon visage quand je faisais un pas en arrière.

-On a eu un souvenir du bar avec l'addition. Maintenant j ai un preuve de ton amour pour les biberons! Et je la garde! Ca pourra peut être me servir

Regard pétillant, et levée fugace du fameux cliché qui logait dans ma veste avant de l'y cacher à nouveau. Malgré ma vrille d'estomac me rappellent combien j'aurai voulu prolonger sa présence à les côtés, je lui volais un dernier baiser avant de me diriger vers ma prison dorée en pouffant de rire.

-Va falloir être sympa si tu veux que je garde ca secret.

Sympa.. ouai.. autant dire ca comme ça... car techniquement... je me voyais mal lui refuser grand chose.
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Re: Europe de l'Ouest
Ulysse Daiklan, le  Jeu 22 Fév - 15:35

A song of Ice and Fire
L.A  mutuel | PV Elhiya


Je ne voulais pas me réveillera. J’étais bien là. Vraiment bien, mais si j’ouvrais les yeux, je savais ce qui risquait de me prendre d’assaut, le mal de crâne. Le gros mal de crâne. Je sens un bras fin se glisser dans mon dos, me donnant juste envie de rester encore un peu. Quelques minutes. Je ne peux m’empêcher de gigotter un peu, et mince grillé. Quelques mots d’une voix, emprunte de l’alcool consommée la veille. Je ne peux m’empêcher de faire la moue après le léger baiser qui m’est offert. C’est tout ? Ça valait bien la peine de me dresser face au mal de crâne tiens.

Pendant qu’elle se levait et s’agiter je ne sais as trop pour quelle raison, j’arrivais à peine à m’assoir sur le bord du lit, frottant mes yeux et ma barbe après un bâillement monstrueux. Mes yeux vagabondaient quand même gentiment sur la vue qui m’était offerte. Si j’avais pas la tête dans l’arrière train, j’aurais probablement un sourire en coin. Je prenais quand même mon courage à deux mains pour aller m’habiller, renfilant mes vêtements avant de répondre à son bonjour, et à son baiser.

Sa main capturant la mienne pour nous sortir de l’hôtel. Une moue boudeuse prend place sur mes lèvres. Je n’ai pas envie de partir, mais heureusement je suis trop à l’ouest pour réagir. Je ne fais que me laisser guider par les gestes de la blonde, notant vaguement une étape au cours de notre trajet. En fait se transplaner, c’est un peu comme être bourré. Niveau sensations tout ça. L’atterrissage, je sentais mon tissu se resserrer légèrement, suivant le mouvement pour voir la main de Lhiya l’enserrer. Elle est mal après le transplanage ? Elle a l’habitude non ? Ou alors elle est tombée malade hier. Ah non je n’espère pas, c’est pas cool d’être malade en plus elle pourra me lancer les sorts qu’elle voudrait sans que je réplique. Clairement pas du jeu. Je me penchais avec un sourire avant de lâcher un… Ah bah non pas le temps. C’est elle qui viens de nouveau m’embrasser, me faisant sourire. Ok c’est définitif elle est malade, mais pas grave ça me plait bien comme maladie.

Un frisson au contacte sur mes lèvres, avant de retomber rapidement sur terre en écoutant ce qu’elle dit. Je plisse les yeux, je la vois reculer. Oulah, qu’est-ce qu’elle a fait comme bétise ? Elle a quelque chose à m’annoncer c’est ça ? Rho horreur et damnation. Je m’avance légèrement vers elle avant de voir ce qu’elle sort de sa poche.

- Mais ?!

Je la regarde sourcils haussés, tentant d’attraper le cliché. Mais non, trop tard, elle l’a remis au fond de sa poche. Je la laisse m’embrasser pendant que je reste bête. Elle s’éloigne dans un rire, comme si j’allais la laisser comme ça. Dans ma main, ma baguette récupérée du lavabo. Vous croyez quand même pas que j’allais la laisser là ? Bah non ! Un Accio informulé dans un moment de faiblesse de la blonde et je récupérais le la photo entre mes doigts. Un sourire satisfait alors qu’elle s’était elle-même trop éloignée. L’objet bien tennu entre mes doigts je pointais de nouveau ma baguette dessus.

- Gemini

La duplication dans ma main, rendant l’objet en double. Un sourire narquois je me rendais de moi-même vers la blonde, lui remettant l’original dans la poche avec un baiser sur la joue. Je balance la tête de droite à gauche.

- J’allais quand même pas te laisser partir sans m’en être fait un exemplaire quand même !

Je regardais rapidement le soleil. Il ne devait pas être tôt quand même. Je sais pas, je sais qu’il fait soleil mais bon. Je marche avec elle jusqu’à la grande porte du château. De toute façon, c’est là que nos chemins se séparent. Derrière nous la grande horloge retentis. Mon estomac aussi. Je fais la moue en constatant que je n’ai rien mangé depuis… hier soir ! Au moins, voir plus. C’est déjà beaucoup trop. Je passe ma main sur mon ventre puis m’approche vers elle l’embrasser rapidement avant de me reculer.

- Bon je dois y aller, la nourriture m’attends. Puis après faut que je fasse mes devoirs il parait. On va se revoir rapidement de toute façon.

Je hausse les épaules, recommençant mon baiser. Je réfléchissait au prochain cours qu'on aurait en commun, la laissant se diriger où elle voulait avant de partir en direction des cuisines. Le cliché dans la main je le regarde quelques secondes avant de le ranger de nouveau en souriant. Je me demande s’il y en aura d’autre des photos comme ça, ce serait cool. C’était une bonne soirée. Très bonne soirée. Dommage que ce week-end se soit terminé aussi vite. Moments volés entre quelques heures de routine. Mon estomac se serre étrangement.

J’ai hâte que ça recommence.

[Fin du RP - Merci Lhiya amour ♥ ]
Kohane W. Underlinden
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Re: Europe de l'Ouest
Kohane W. Underlinden, le  Ven 23 Mar - 0:22


   
  [Rp unique]
Suite chronologique de ce rp


Mauvaise nouvelle
Il paraît qu'on ne rentre pas en Angleterre.
Il paraît qu'on reste encore un peu en Allemagne. Et même moi, toute seule, je n'ai pas le droit de partir. C'est ma grand-mère qui l'a dit. Et tout le monde semble s'incliner devant elle. Après tout, Magda Von Sacht est dotée d'une telle autorité sur sa petite famille que nul ne penserait à aller dans le sens inverse du courant. Autant, elle peut être très à l'écoute et ouverte au dialogue, autant, dans ce genre de situation qui concerne de très près l'avenir et la renommée de sa famille elle demeure intraitable et intransigeante.
Elle a décidé qu'on devait rester encore un peu chez eux. Sans doute pour pouvoir parler, parler et encore parler de ce qui va suivre, répéter mille et une fois la mascarade qu'il va falloir jouer dans quelques semaines. Une bonne pièce de théâtre, ça se travaille. Avec application. Ca demande un fort investissement. Beaucoup d'efforts. Et de sueur. Faire et refaire la même scène jusqu'à épuisement. Comme les sportif.ve.s. Qui s'entraînent chaque jour, sur la même piste, aux mêmes pas, faire et refaire l'exercice jusqu'à s'approcher le plus possible de la perfection inatteignable.
Ca m'épuise avant même de commencer.
Rien que l'idée. Me tue.
Pourtant, je suis le mouvement, sans un mot, pas encore.

Magda Von Sacht paraissait tiraillée entre deux sentiments, lorsque nous sommes revenus : à la fois l'énervement non caché des petits couacs jamais prévus qui auraient pu gâcher cet après-midi. Mais aussi le sentiment d'intense satisfaction que ce fichu contrat entre deux familles soit enfin signé.
Elle n'a pas décroché un mot lorsque nous avons passé le seuil de leur manoir germanique. J'ai senti son regard en coin sur ma personne. Avant qu'elle ne disparaisse dans les méandres d'un couloir, désireuse d'être seule.
Rudolf, son mari -mon grand-père- n'a pas tenté de la retenir. Il la connaît assez. Il sait qu'il ne faut pas essayer de s'interposer lorsqu'elle est dans une telle humeur. A la place, il est parti dans le jardin, encore sous les derniers rayons de soleil.
Il y a, dans l'air, le sentiment de fierté mêlé à l'impression que tout ne s'est quand même pas passé comme il le fallait. Quelque chose n'était pas bon. Bien sûr, il y a eu les quelques interventions d'Asclépius qui n'ont pas été bien prises mais ça, ce n'est pas l'affaire de Magda Von Sacht. Non. Elle laisse les autres gérer entre eux leurs problèmes internes. Elle a bien à faire avec les siens. Elle a bien à faire avec sa petite-fille !
Remarquez, je trouve que j'ai quand même été correcte.
Ca aurait pu être pire.
Voilà ce que j'aurais aimé lui dire.
Qu'elle s'estime heureuse : les choses se sont passées, et relativement bien !
Une moue de colère sur mes lèvres. Plantée, debout, sur le seuil d'un petit salon -celui qui est réservé à recevoir la famille, les ami.e.s proches. Qu'est-ce que je fais ici ? Je veux rentrer en Grande-Bretagne !
Je sens soudainement une main sur mon épaule.
Une main douce et chaude.
Et le sourire de ma mère.
Un sourire un peu lumière, un peu soleil, comme la boule de feu qui est en train de décliner à l'ouest. J'ai envie de fuir. Fuir ce sourire qui a tendance à me faire baisser la garde, oubliant la rancune envers ces parents traîtres.
Mais je ne peux pas fuir.
Et elle me prend doucement dans ses bras, sans rien dire. Juste une étreinte. Le temps d'un instant, je crois redevenir enfant. Consolée dans les bras de Maman. Pourtant, je n'ai pas envie de pleurer. Je n'ai envie de rien. Juste oublier et m'oublier et partir et courir. Mais elle ne me lâche pas. Et je referme mes bras autour de son corps. Un contact rassurant. Je laisse au loin, un instant, la guerre interne que j'ai décidé de livrer à mes parents en les évitant et en me taisant, accroissant chaque jour davantage le fossé entre nous, comme vengeance de ne pas avoir su assez m'aimer pour me protéger.

Il y a comme un cœur lourd, cœur de pierre dans l'air.
Ma mère qui ne dit rien, mon père, un peu plus loin, tout aussi muet.
C'est beau et c'est pesant à la fois. J'ai presque l'impression qu'ils sont encore plus tristes et affligés que moi. Alors que, quand même, tout est de leur faute. Les mauvaises stratégies, les erreurs de parcours, croire que tout est donné et jamais rien à rendre. Ils auraient dû y penser. Ne dépendre de personne, voilà comment ils auraient dû vivre. Et jamais ils n'auraient été pris dans cet immonde chantage. Et jamais je n'en aurais fait les frais.



Le soleil décline et le silence emplit l'ensemble du salon.
J'ai toujours trouvé le manoir trop grand pour une si petite famille. Généralement, mes grands-parents y vivent seuls avec leurs elfes de maison. Plus quelques invité.e.s occasionnel.le.s. Ca reste quand même trop grand.
Et là, plus que jamais dans ce temple de muet, l'espace m'apparaît immense. Presque effrayant. Un gouffre qui vient de s'ouvrir et dans lequel j'ai peur de tomber.
Je bats me débats
Veux retrouver mon équilibre face à la Vie
Alors que les bras de ma mère continuent de m'enserrer
Et je déglutis,
Comme si ça pouvait me sauver de ce vide silencieux.
Mes ailes ne repoussent pas pour pouvoir me sauver en cas de chute. Alors je fais la dernière chose que je puisse faire -briser le fil avec quelques mots

-Ce n'était pas une catastrophe, hein ?

Par-dessus l'épaule de ma mère, je vois mon père m'adresser un sourire. Plutôt encourageant. Là où ma grand-mère m'aurait sans doute fusillée du regard. Mais Walter Werner ne ressemble pas à sa mère qu'il admire et respecte pourtant beaucoup. Il a réussi à se détacher de son modèle sans pour autant parvenir à se détacher de son aura autoritaire. Parfois, il me fait penser à un enfant qui courbe le dos et s'incline face à la figure maternelle.
Ma mère finit par relâcher son étreinte et me regarder.
Yeux dans les yeux.
Comme avant, quand elle s'apprêtait à me sortir une parole de réconfort ou un conseil à ancrer à jamais dans ma mémoire.
Yeux dans les yeux
Un air calme au visage, elle ne paraît ni inquiète ni paniquée.

-Non, ça a été, répond-elle d'une voix douce en passant une main dans mes cheveux.

Le geste qui rappelle l'enfance.
Qui rappelle les moments où elle me berçait pour m'endormir. Où elle me câlinait quand je pleurais. L'amour d'autrefois, mis de côté par la rancoeur.
Peut-être est-il temps d'oublier ?
Après tout, c'est ce que j'ai dit à Alice : j'assumerai tous mes choix. Et je commencerai d'abord par recoller les morceaux avec ma famille.

-Il n'y a que... le jeune homme que tu as choisi en témoin qui a failli faire tourner tout ça au vinaigre, avance mon père prudemment.

Un souvenir
Un vague sourire
Oui
Les images qui reviennent et le revoient, arrivant après quelques accidents de cheminette, couvert de suie, toussant, crachant, mais bel et bien présent pour une jolie signature.

-Comment s'appelle-t-il, déjà ?

Un haussement d'épaules de ma part.
Pourquoi déjà, je ne leur ai jamais dit son nom.
J'adresse à mon père l'air du je sais pas suivi d'un sourire confiant. Je ne m'alarme pas. C'est normal et presque rassurant que je ne connaisse pas son nom. Ca rend notre relation encore plus belle, encore plus spéciale, encore plus extraordinaire.

-Je ne sais pas. C'est mon frère, c'est tout, ça me suffit.

Je crois sentir soudainement quelque chose se tendre dans le salon.
Mon père me dévisage. Ma mère aussi.
Quoi ?
Qu'y a-t-il de mal ?
Pourquoi paraissent-ils si surpris ? Et surtout si tendus.

-Ton... ton frère ? reprend ma mère.
-Oui, mon frère astral -et un air rêveur me prend soudain, comme chaque fois que je pense à lui, que je pense à notre indéfectible lien. Ma pièce manquante, celle qui me complète parfaitement. Un peu comme le quatrième pied d'une table.

Mon regard se perd
En souvenirs de la première rencontre
Avant de se poser à nouveau sur Maman. Qui me dévisage encore. Plus longtemps que d'habitude. Et ne souris pas. Ne paraît pas non plus fâchée, ni énervée, ni agacée. Elle semble juste encore sous le coup de la nouvelle.
Je la dévisage en retour.
Jeu de regards.
Mon père aussi, ajoute sa part. Yeux braqués sur moi.
Ma mère ouvre la bouche pour dire
Et ne dis rien.
Juste
Les regards,
Qui se taisent. Je crois qu'il se passe quelque chose. Je crois qu'une pierre vient de s'ajouter à la lourdeur du cœur. Comme un tissu de non-dits soudainement tendu dans ce salon bourgeois.
Et rien ne se dit, effectivement.
Tous se taisent.
Personne ne parlera. Pas encore.
_______________  

Ariana Werner sentit comme un coup au fond de son ventre. Un coup venu de loin qui se rappelait à elle. Un coup des souvenirs qu'elle avait voulu oublier.
Là, face à sa fille, les blessures se réveillaient.
Elle se demanda soudainement avec grand sérieux qui était ce garçon qu'elle appelait frère. Qui était ce témoin de mariage qu'elle qualifiait de pièce manquante. Comme si, jusque là, il lui avait manqué quelque chose, quelqu'un, qu'elle avait fini par trouver en lui, l'inconnu sans nom.
Depuis quand se connaissaient-ils ?
Pourquoi, un frère ? Avait-elle à ce point souffert d'être fille unique ? Sentait-elle à ce point un vide entre ses deux parents qui, pourtant, avaient tout fait pour elle, l'avaient aimée comme jamais, l'avaient chouchoutée et avaient assuré une indéfectible présence à ses côtés ?
Mille questions.
Zéro réponses.
Sans doute qu'elles seraient difficiles à trouver, les réponses. Peut-être même n'y en avait-il pas.
Ariana dévisageait Kohane sans rien dire.
Que pouvait-elle raconter, de toutes façons ? Personne ne voulait parler. Et personne ne parlerait. Pas encore.



[Post unique - fin du rp
Suite]
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Re: Europe de l'Ouest
Kohane W. Underlinden, le  Dim 24 Juin - 17:43


   
Rp avec Lizzie Bennet, Ashton Parker, Heather Wells + des gosses

Air frais
pur
montagnard.
Ca fait un moment que la venue de Lisa, ma petite-cousine, a été programmée. Parce que ça arrange les parents. Puis qu’elle était toute excitée à l’idée d’aller ailleurs qu’en Grande-Bretagne.
Lui faire son petit coin à Thermidor. Et promettre un pique-nique au soleil.
Les gosses adorent ce genre de sortie. Ca les ravit toujours. Alors, comme j'aime bien Lisa et que j'aime lui faire plaisir, ni une ni deux, nous avons préparé le repas, enfilé une petite laine, quelques babioles pour s'occuper -son livre tout neuf et un cahier de dessin et ploup, nous voilà parties.

Panier à pique-nique sous le bras, je regarde Lisa qui gambade devant moi. Du haut de ses neuf ans, elle observe le monde avec de grands yeux curieux. Elle sautille toute contente. De brin d'herbe en brin d'herbe. Thermidor s’éloigne derrière nous et nos pas glissent sur un chemin tracé entre herbes et cailloux.
Soleil et ombre des arbres alternent.
Le silence est roi, dans cette contrée un peu reculée. C'est pour ça que j'aime autant Thermidor. Les Alpes. Cet endroit de paradis. Lisa aussi, apprécie. Même si, je pense, elle doit se sentir seule, parfois. Je ne suis pas sûre, par exemple, qu'elle pourrait vivre plusieurs semaines chez nous. Elle a aussi besoin de voir du monde, ses ami.e.s, des enfants de son âge. Puis, en tant que fille unique, elle a encore plus besoin de compagnie extérieure.
Mais venir passer de simples après-midi ou quelques deux-trois jours dans notre havre de paix lui convient parfaitement. Ca soulage un peu ses parents. Et comme je l'adore, cette gamine, ça me va aussi.
Elle nous rend bien l'affection que je lui ai toujours portée. On s'est toujours bien entendues. Et elle a plutôt l'air fan de Pius. Alors, que demande le peuple ?

-Kohaneuh, on va où ?
-Hm... je ne sais pas. A un endroit chouette pour manger. Pas ici, y'a trop de cailloux et l'herbe a l'air trop sèche pour être confortable.

Elle a sa petite moue pleine de réflexion. Puis elle finit par hausser les épaules et se remettre à gambader. A la recherche du coin parfait.
Après de longues minutes de recherche, d'un commun accord, nous décidons d'établir notre déjeuner sur l'herbe. De gros rochers permettent de s'asseoir. Et le sol a l'air tout aussi confortable.
Lisa court sans plus attendre explorer les lieux. Voir ce qu'il y a autour. Elle grimpe sur un rocher pour prendre de la hauteur. Pivote. Exploratrice sur sa terre nouvelle.

-Alors, aventurière, que vois-tu ? je lui demande, en dépliant le tissu multicolore servant de nappe.

[/color]


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Re: Europe de l'Ouest
Lizzie Cojocaru, le  Mer 25 Juil - 13:33

Je ne sais plus qui a eu cette idée de sociabilité. Cela ne me ressemble pas en tout cas, alors j’aurais bien envie de faire porter le chapeau à Ashton. En plus, c’est toujours sa faute à lui. Sans rire. Mais bon, je sais que c’est bien d’y aller. Et que les enfants apprécient l’idée de rencontrer du beau monde. Ils sont un peu timides les louloups, plutôt habitués à la vie en duo fusionnel, cependant je les sais curieux de nouvelles rencontres, de nouveaux partenaires de jeux.


A peine sommes-nous arrivés, avec les gosses, qu’on se met en recherche de leur paternel. Qui ne semble pas être ici, à moins que…
— Je suis sûre qu’il a voulu faire un cache-cache. Regardez, ce buisson là, il serait pas trop du genre à se cacher derrière ?

Sourire aux lèvres, je m’élance en avant pour aller rencontrer la potentielle ombre d’Ashton. Qui n’est pas là, mais cela ne veut pas dire qu’il ne sera pas ailleurs. Et puis, c’est bien, de jouer, ça fait passer le temps. Il ne faut pas qu’ils se rendent compte tout de suite que c’est l’heure du repas, sinon ils ne vont penser qu’à ça, et moi j’ai pas tout à fait fini la salade.

J’essaie de suivre, hein, mais même avec la magie, quand on cumule deux enfants et trop de jobs, les tâches domestiques sont un peu irrégulières. D’un seul coup on a 3 semaines de lessive à gérer, ou des repas pour une semaine entière à faire depuis Poudlard. Bon, parfois, je triche un peu et demande aux elfes des recettes, parce que la cuisine c’est absolument pas mon truc. Et là, ils ont conseillé une sorte de salade grecque, et ça a l’air très bon mais certains ingrédients sont pas encore coupés.

Les jumeaux commencent à courir de partout. Parfois, de grands « ASHTOOOON, je sais que tu es là » résonnent ; d’autres fois, ils essaient de le prendre par surprise. J’ai quitté la course, profitant d’un coin abrité pour terminer la salade, tout en gardant un oeil vigilant sur le charmant duo. Je trouve qu’ils s’éloignent un peu trop là pourtant, alors je range l’équipage du repas et les rappelle.

— Vous pensez qu’il est de ce côté, c’est ça ? Alors… Je propose qu’on lui tende un piège. Y en a un qui arrive par la droite, l’autre par la gauche, et le dernier par derrière. Des préférences ?

Cette nouvelle approche leur convient, et on reprend la chasse au Parker. J’espère qu’il ne tardera pas trop, ils sont toujours si impatients de le revoir… C’est le super-héros à leurs yeux, surtout pour Squirtle je crois.

Pourtant, en continuant notre exploration je reconnais un filet de voix. Kohane ! Changeant de cible, je décide de la prendre par surprise. Je calcule mon angle, marche aussi silencieusement que possible, supplie du regard une ptite perchée sur son rocher pour qu’elle ne vende pas la mèche, et pose mes mains sur ses deux yeux.
— Toc toc.




Dernière édition par Lizzie Bennet le Dim 16 Sep - 22:29, édité 1 fois
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Re: Europe de l'Ouest
Kohane W. Underlinden, le  Dim 16 Sep - 22:26


Lisa a un peu un air interdit sur le visage, des yeux qui papillonnent, elle ne répond pas. Ne semble pas vouloir faire partager ce qu’elle veut du haut de son petit rocher.
Et soudainement, une présence tierce se fait sentir. Dans le dos. Dans cet angle mort. Là où je ne pouvais pas voir l’ombre arriver.
Elle fond sur moi et Lisa ne dit rien.
Je sens deux mains venir se poser sur mes yeux.
Des mains qui ne cherchent pas à être agressive. Mais respire plutôt la blague enfantine. Tandis qu’un filet de voix vient frapper aux oreilles. A l’image du toc-toc qui emplit le lieu.
La voix continue de résonner dans ma tête, regard caché au monde extérieur. Je connais. Je connais ce timbre. Ou peut-être même cette odeur. La présence près de moi m’est familière. Mais

Dans le noir, le temps n’est pas pareil qu’à la lumière. En fait, il n’y a plus de temps. J’ai l’impression de passer une éternité à recolle les morceaux. Alors que, pour sûr, cela n’a duré que quelques secondes.
Juste l’instant de surprise -ne pas y croire. Ca doit être une blague. Ou même un rêve ! Quelles chances y avait-il pour qu’on
Pour qu’elle
Et moi
On
Se retrouve

Dans les Alpes. Si loin des coins où j’ai l’habitude de la croiser. Mais. Sans doute qu’elle aime vagabonder, elle aussi.
Alors les morceaux finissent par s’assembler, je vois apparaître, dans le noir, son visage. Le visage de Lizzie. Je l’imagine, espiègle, ses mains couvrant mes paupières.
Un sourire vient souligner mes lèvres. Mon cœur palpite. Peut-être que Lisa nous regarde, intriguée. Peut-être qu’elle se demande qui est cette nouvelle personne. Ce qu’elle nous veut. Pourquoi je souris.
En tout cas, je n’entend aucun signe de panique du côté de ma petite-cousine. Il faut dire, elle panique assez rarement. Sa première caractéristique est la curiosité. Parfois, ça va même un peu trop loin. J’suis sûre, quelqu’un essaierait de l’enlever, avant d’avoir peur, elle regarderait son ravisseur avec intense curiosité. Puis après elle se mettrait à crier. Mais ce serait déjà trop tard.
Brrrr
Heureusement, ce n’est pas la situation actuelle.
Parce que la présence qui nous est tombée dessus est une des plus fascinantes de celles que j’ai croisées. Pas forcément la moins dangereuse, disons-le nous clairement. Mais même son niveau de dangerosité a quelque chose de captivant. Qui fait qu’on est irrémédiablement attiré.e vers elle.

-Hm ouiiii c’est pouuuuur ? je réponds d’une voix faussement haut perché.

Je perçois des pas qui s’approchent de moi. Lisa a dû sauter de son rocher parce qu’à présent, je la sens toute proche de moi. Elle prend mon poignet dans sa main et sa voix s’élève enfin :

-C’est qui ?
-Hm... je sais pas, je vois pas, je lance, avec un sourire malicieux. Mais demande lui !

Un court silence que je sens légèrement circonspect de la part de Lisa. Enfin, elle se décide :

-T’es qui ?

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Re: Europe de l'Ouest
Lizzie Cojocaru, le  Ven 5 Oct - 23:02

Je devine ses lèvres qui s’étirent à la façon dont sa peau se tend et se plisse sous mes doigts. Sa voix grésille à des fréquences que je ne lui connais pas. Amusée, je susurre, assez bas pour qu’elle seule m’entende :
— Pour le chaos, bien sûr.


Un bruit, plus loin, me fait lever la tête. Je garde les mains fermement clouées aux pores de son visage ; comme un masque de mes doigts derrière lequel elle pourrait se cacher pour se retrouver et débusquer le monde de toutes ses hypocrisies. Voir mieux, en se concentrant sur ses autres sens... Quelque chose comme ça.

L’enfant nous questionne, et la bouche de Kohane répond, avec le rire plus qu’avec le coeur.
Espiègle, j’enchaine :
— Je suis Lizzie, une amie de ta... uh... maman ?

J’ai pas trop eu le temps de m’interroger sur leur lien, et personnellement j’ai des enfants de cet âge donc ça me paraît assez probable quoi. Elle a des cheveux châtains, plus clairs que Kohane, mais des yeux sombres comme les méchants dans les livres. Oh, elle me plait déjà, cette enfant. Quels jeux aime-t-elle, à quoi ressemble son monde imaginaire ?

Sans que je m’en aperçoive, mes mains ont glissé le long du nez, puis de la mâchoire de Kohane. Me rendant compte de cette décevante erreur, je teste les capacités d’extension de ses joues. Instant de frivolité enfantine, loin de toutes les peurs d’avant. D’ailleurs, y en a une qui n’est pas contente d’avoir été oubliée dans ce jeu.

— Mamaaaan ! On disait qu’on était des pirates et qu’on lui tendait un piège !

Pivotant, je reconnais les traits boudeurs d’un bout de chou vexé.
— Morbleu ! Pardonne-moi Mathurine, Maman a tenté l’abordage d’un navire ennemi. Mais c’est une mission bien périlleuse pour m’en sortir seule... Viens en renfort !

Tirant les épaules de Kohane en arrière, je la fais basculer et pivote pour m’assoir sur son ventre. Derrière, j’entends Braeden qui s’agite. Elle a le bon réflexe d'éviter à son frère les susceptibilités qu'elle vient de traverser, et le préviens avec panache.
— Mayday mayday, on a besoin de renforts !

D’un buisson, Squirtle déboule, le bras tendu et prolongé par une branche fourchue. Oh, quel brave guerrier que celui-ci. Vraiment, on est des pros du jeu de rôle, vous ne trouvez pas ? Il manque juste les tenues, mais l'esprit est là.
— A l’abordaaaage !

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Re: Europe de l'Ouest
Kohane W. Underlinden, le  Lun 5 Nov - 11:16


-A l’abordaaaage !

Je vois, à l'envers, un gamin apparaître d'un nulle part végétal, armé d'une branche, qui se précipite dans notre direction.
Ouh là, tout va trop vite !
On était tranquillement en train de jouer à se cacher les yeux, comme deux enfants, Lizzie s'est présentée à Lisa, j'ai voulu la reprendre sur le fait que non, je ne suis pas la mère mais n'ai pas eu le temps. Des doigts qui se sont mis à jouer avec mes joues tandis que je voyais le regard circonspect de ma petite cousine. Et d'un coup, l'attaque surprise !
Une petite voix qui a appelé maman.
Dans ma tête, ça a ait « wuuuut ?! »
Me suis demandé qui était la maman ici avant de réaliser que ça ne pouvait être que Lizzie. Encore un wuuuut de surprise au fond de l'esprit et une gamine a fait son apparition dans mon dos, parlant de pirates et de tendre un piège.
Pas le temps de dire chocogrenouille que je me suis retrouvée au sol, une Lizzie tranquillement assise sur mon ventre.
Cette position m'a étrangement rappelé notre première rencontre. Sauf que là, c'est beaucoup plus enfantin, candide, innocent. Point de sang, de griffe aiguisée ou de tesson de verre. Pas de basculement des corps dans les coups et la violence. Juste une histoire de pirate et une deuxième gamin qui fait son apparition, pirate armé d'une branche, à la conquête du navire ennemi.
Refoulant le rire qui me monte dans le cœur et la gorge, je commence à m'agite sous Lizzie, cherchant Lisa du regard.

-Help, help ! Lisa, tu vas pas m'abandonner là, hein !

Mes pupilles s'agitent et, enfin, je distingue la fine silhouette de la demoiselle.
Je lui fais un signe de la main pour lui faire comprendre qu'elle doit venir et la voilà qui paraît se réveiller, gambade jusqu'à nous et se tourne vers le petit garçon. Elle trouve, elle aussi, une petite branche au sol, plus petite et fragile que celle du gamin mais elle n'en démord pas :

-Wai, t'approche pas ! Sinon tu vas voir ce que je vais faire avec mon épée !

La voilà qui brandit sa branche, pirate prête au combat.

-Oh làlà, Lisa, faut pas les laisser monter sur le bateau sinon ils vont voler tous nos trésors !

Bah oui, un pirate, ça pique les sous, non ? Hm disons qu'on a un gros coffre parce que nous même, on a volé de l'argent sur le bateau d'un honnête marchand. Faudrait pas se faire voler ce qu'on a volé ! Ca serait un comble !

-T'inquiète, je gère, rassure la fillette en se mettant en garde.

Je regarde Lizzie, au-dessus de moi. J'esquisse un sourire en coin, l'air de dire on s'amuse bien, hein?
Soudain, sans prévenir, m'aidant de mes coudes, je me redresse et force Lizzie à basculer sur le côté avant de prendre sa place, sur le ventre, jambe postée de chaque côté de son corps.

-Oh, Lisa ! On a repris le dessus ! je m'exclame en direction de ma petite cousine.

Et je repose mon attention sur celle que je tente de garder prisonnière sous moi. Sourire découvrant les dents, l'une de mes mains tient son épaule gauche tandis que l'autre s'aventure sur le cou. Doucement, du bout des ongles, tracer des lignes invisibles. Laisser les pirates se battre entre eux et lui rappeler, à elle, d'intimes souvenirs. Ceux de notre vie, à nous. Du sang sur la gorge, la rage jouissive de ne pas s'aimer tout en étant attirées l'une vers l'autre.
Les doigts continuent leur chemin sur le cou et je murmure, en me penchant à son oreille :

-Le doux rappel du Désordre en nous.

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Re: Europe de l'Ouest
Lizzie Cojocaru, le  Lun 26 Nov - 10:49

Kohane lance un appel à l'aide, et bientôt l'assaut est général. Ah, voilà qui est beau ! Les moussaillons arrivent de toute part apporter un peu de leur candeur à cette guerre sans merci. Tant d'amour familial et de jeu, ça pourrait me régénérer le coeur.

Et puis, je suis pas mécontente de pouvoir partager ça avec Kohane. L'enfance fait du bien, mais sa présence aussi. Avec elle, tout est plus… lumineux ? Coloré ? Et pour une fois, je ne lui en veux pas de ne pas s'en rendre compte.

Je suis juste dans le plaisir de l'échange, du moment. Le présent est vraiment un don quasi divin, et avec eux, avec elle, je m'amourache du sentiment de vivre. Lisa et Squirtle guerroient gaiement, et Braeden me porte main forte.

Quand Kohane dit le mot trésor par contre, tout bascule dans ma tête. Un trésor ? Le repas ferait bien l'affaire pour les enfants… Il faut qu'on subtilise les paniers, oui ! Ça se bouscule, et elle en profite pour prendre le dessus, assise sur mon ventre. Le passé afflue, et elle s'en rappelle aussi. Fais-toi plaisir, sorcière. Brise-moi comme une promesse.

— Oh ce chaos-là… 

Des réminiscences si intenses que cela ne pouvait qu'être la promesse d'un lien fort, fort et réel. Pas juste dans le mystique. Le mystique c'est bien, mais s'accrocher à du vent, parfois ça ne suffit pas. Et elle, elle qui me tient sous ses griffes, elle est un véritable présent.
— Des souvenirs aux sourires et fous rires. Belle route qu'on a tracé…


Mais il ne faudrait pas devenir trop sentimentale non plus. Alors je profite de l'impact de mes mots sur son visage pour filer des consignes à ma fille, qui jusqu'ici essayait de nous séparer avec ses petits bras potelés mais robustes.
— Braeden, vite, attrape les paniers de victuailles ! Le trésor est caché à l'intérieur !

Eh ouais, c'est l'avantage d'être trois, on a une supériorité numérique…
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Re: Europe de l'Ouest
Kohane W. Underlinden, le  Jeu 10 Jan - 19:49


Le signal est donné ; voilà que les enfants s'affrontent pour un imaginaire trésor. J'entends leur chahut cohue au milieu d'éclats de voix et de rires enfantins. L'atmosphère explose de cette candeur oubliée. Les petits plaisirs simples de la vie, qui ne demandent pas grand-chose sinon de se sentir... vivants.
Passant à travers ce bruit de combat bon enfant, la voix de Lizzie vient faire, elle aussi, réminiscence du passé. Ce chaos-là et je lui souris, gourmande de nos souvenirs communs. Oui. Ce chaos-là. Celui qui nous a réunies, un beau jour, au détour de notre quotidien. Il y a si longtemps.
Mon index remonte du cou vers l'arrière de l'oreille alors que je l'entends commenter notre chemin. Celui qu'on a effectué ensemble. Pas à pas.

-Des souvenirs d'attachement fascinant et de force

Je murmure à nouveau, rien que pour elle :

-Tu m'as donné la force de vivre, ce jour-là, et les autres qui ont suivi.

Le courage de regarder ce que j'avais en moi, cette flamme vaillante qui ne voulait pas s'éteindre, qui refusait de plier. Et après ça, j'ai eu la force de dire que je voulais vivre. La force de me battre pour y arriver.
Soudain, tout vole en éclat.
Je me suis laissée embarquer dans nos souvenirs, sur cette barque que j'emprunte si passionnément. Lizzie, elle, a gardé les pieds sur terre. La voilà qui crie à l'un des gamins d'attraper les panier.
Ouh là, le trésor ne devient plus si imaginaire que ça ! Dès qu'on parle nourriture...
Je libère Lizzie et me relève aussi vite que je peux. Je vois la fillette qui, obéissante qu'elle est, plonge vers les paniers restés sans défense ni surveillance.

-Lisa ! je m'exclame pour attirer son attention sur le drame que nous sommes en train de vivre.

Mais celle-ci est aux prises avec l'autre enfant. Armés de leurs branches, ils s'affrontent, tels deux pirates se menaçant de leur épée.
Arf, trois contre deux, on va avoir du mal à gérer !
Néanmoins, je tente le tout pour le tout ; sauver le trésor, c'est quand même le plus important.
Je me précipite vers la gamine en riant, alors que sa petite main se referme sur l'anse du panier.

-Oh là, moussaillonne ! Pas touche !

La ceinturant gentiment, je la chatouille sous les côtes, dans l'espoir de lui faire lâcher prise.

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Re: Europe de l'Ouest
Lizzie Cojocaru, le  Jeu 31 Jan - 14:23

Je ne peux me risquer à t’écouter. Tes mots m’ensorcelleraient assez pour que je quitte tout ce que j’ai cru être jusqu’ici. Je te vois venir. Alors je joue, je bondis, j’esquive toute tentative mélodramatique en laissant les enfants me couvrir. C’est honteux, d’utiliser ainsi ses enfants peut-être. Ou peut-être pas, c’est une façon de les inclure dans notre vie. Moi vous savez je sais plus trop ce que ça veut dire, être une bonne mère, j’essaie de faire au mieux mais j’ai pas toutes les clefs en main, j’apprends pas à pas. Et en guise d’excuse, quoiqu’il arrive, j’ai un jeu à leur promettre.

Tu tentes de faire appel à Lisa — mais c’est pas ta fille hein, on est d’accord ? T’en es pas là avec Asclépius, pour de vrai ? Briser un couple c’est une chose ; quand ils ont déjà des enfants, c’est tout de suite plus compliqué. En parlant de fille, tu viens de choper la mienne sur le fait, et tu l’attaques de tes chatouilles. Elle lâche rapidement le trésor. Trahison ! Tes mains lui arrachent des rires infinis, elle se cambre, se tourne, tomberait presque parterre, et tu ne peux les voir sans esquisser un sourire. C’est si bon de vous voir ainsi.

C’est un sourire qui me délivre. De tous les tracas, là comme ça on pourrait tout effacer. Juste un coup de dents, vlan, en plein dans le coeur. Y a des gens avec un regard revolver ; toi t’as un rire qui bouffe tout sur le passage. Et tu m’as avalée l’air de rien, en public, un peu comme ce marin qui en fin de guerre s’élance séduire une paire de lèvres. Tu m’as engloutie sans effort dans ton monde intérieur, avec une sensualité presque éhontée. Qu’est-ce que tu as appris à me manquer, en trop peu de temps. C’en est presque une provocation.

Je profite de la diversion pour mettre la main sur le panier, enfin les deux, le coincer entre mes bras avec un oeil très possessif, avant d’interrompre de façon très dramatique :
— Si tu continues de maltraiter ma fille, je mangerai tout ton repas !

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