Avec un peu de chance, un des deux adultes saurait comment transplaner et les amener loin de là. Les cris se rapprochaient dangereusement. Bien évidemment Azaël décida que c'était le moment approprié de voler la bouteille d'alcool de l'un d'eux...Plus le temps passait, plus il risquait dangereusement de finir tout seul dans ce qu'Aileen supposait être une pyramide. Il décidait même de commencer à se déshabiller....Cravate et deux boutons en moins...En voilà un qui avait le sens des priorités à la bonne place.

C'est alors que celle c'étant présentée comme étant Azénor Philaester se proposa pour les faire bouger de là. Elle tendit sa main et Aileen se fit un plaisir de la prendre, tout pour sortir de là. Malheureusement pour les deux rien ne se passa. Les rugissements retentirent encore, comme pour leur rappeler qu'ils n'étaient pas seuls. Le brun tenta lui aussi de transplaner...sans succès.

Ils étaient coincés.

C'est alors que le brun prit étonnamment le lead. Étonnant en effet, vu qu'il n'avait pas l'air d'être le plus à jeun de leur petite troupe improvisée.

-Yep faut qu'on se bouge. Au fait, Evan, accessoirement prof' de Méta' de Poudlard. Je veux bien ouvrir la marche si il faut, mais faut qu'on soit sur nos gardes. J'sais pas où on est, mais clairement, il y a de la magie ici, et on risque de pas être les bienvenus !
Ainsi il était professeur à Poudlard...Aileen le replaça rapidement. Après tout, Nya lui avait beaucoup parlé du charmant professeur de métamorphose. Professeur qu'elle essayait de draguer.

L'irlandaise n'eut pas le temps de penser davantage qu'une poule au corps reptilien s'introduisit dans la pièce. La première cocatrix était arrivée. Aileen réagit immédiatement, elle ne désirait nullement croiser le regard de la créature, elle incanta donc un #Montem Tractus devant elle.

Spoiler:

La conversation entre les deux femmes continue, visiblement de façon un peu plus civilisée. Comme quoi, tout arrive. Alors que t'allais porter la bouteille de champagne à tes lèvres une nouvelle fois, le prof de métamorphose te la reprend des mains en te lançant un regard noir. Nullement impressionné, tu te contentes d'un léger haussement d'épaules. Après tout, t'as déjà pu boire plusieurs gorgées là-dedans, donc t'es gagnant dans l'histoire. T'es juste un peu déçu de ne pas avoir eu le temps de finir la bouteille. Quoi qu'au fond, c'est peut être mieux comme ça. Vu les bruits qui se font entendre autour de toi, faudrait peut être que tu fasses en sorte de pouvoir réagir assez rapidement pour ne pas mourir tout de suite.

La dirlo des rouges essaie de transplaner avec Aileen en disant qu'elle reviendrait vous chercher. C'est ça, ouais. Tu préfères encore rester là. Pour transplaner avec quelqu'un, faut entrer en contact avec, et c'est une chose que tu préfères largement éviter. Mais de toute façon, la question ne se pose pas. Apparemment, elle est incapable de transplaner d'ici. Super utile, merci. Voilà qu'Evan vient vers toi et te refile sa bouteille en te faisant comprendre que tu peux la finir. En environ deux minutes, le type venait de se transformer en ton prof préféré. T'as des critères de sélection plutôt particuliers, mais pour le coup ça t'arrange carrément. Alors tu le remercies vaguement et entreprend de vider un peu plus de champagne dans ta gorge.

Pendant ce temps, le prof essaie à son tour de transplaner, et n'y arrive pas non plus. Soit c'est jute deux incapables, soit il y a vraiment quelque chose ici qui fait qu'ils ne peuvent pas transplaner. En gros, va encore falloir se débrouiller pour sortir de là à  pieds. C'est pas sensé être de vrais labyrinthes les tombeaux égyptiens ? Tu pousses un soupir en passant une nouvelle fois ta main dans tes cheveux. Les rugissements se rapprochent de plus en plus, et tu n'as pas la moindre idée du genre de bestiole sur lequel tu vas tomber. D'ailleurs vu comment tu n'y connais rien en créatures magiques, il y a peu de chance pour que tu tombes sur un truc que tu connais. Ce serait sûrement un peu trop facile.

La directrice des lions émet l'idée qu'il faudrait que vous bougiez. Et sur ce coup là, t'es plutôt d'accord avec elle. Evan décide de prendre les choses en mains et se propose en leader du groupe. Tu te contentes une nouvelle fois d'un léger haussement d'épaules. Comme si au fond, tout ça, ça ne te regarde pas forcément. Au pire, tu crèves ici. Tu vois le bon côté des choses : tu serais déjà enterré. Alors que tu te perds au milieu de ces pensées super joyeuses, tu vois une bestiole entrer. Un espèce de coq-serpent-chauve-souris. T'as pas le temps de l'observer de plus près qu'Aileen t'attrape par le bras pour te planquer avec elle derrière son bouclier de terre. Tu lui lances un regard noir en te dégageant.

- Me touche pas.

Tu restes quand même à ses côtés. Parce que si elle a jugé bon de te planquer aussi, c'est sûrement qu'il vaut mieux éviter de trop s'en approcher, ou de trop les observer. Sauf que t'as pas la moindre idée de ce que c'est. Le genre de bestiole qui n'aurait jamais dû exister. A faire trop de mélanges comme ça, on se retrouve avec des créatures qui ressemblent vraiment à rien, qu'il faudrait simplement exterminer pour éviter à d'autres de s'abîmer les yeux en en croisant une quelque part sur leur chemin. Tu bois une nouvelle gorgée. Et tu décides de te tenir un minimum au courant.

- Sinon, c'quoi ce machin-là ?

A peine j'avais dit qu'il fallait qu'on se bouge, que v'là un machin bizarre qui se rapplique. J'entendis la voix de la rousse qui venait d'incanter un bouclier de terre devant le piaf. Elle attrape le jeune alcoolique par le bras, peut-être qu'elle voulait l'embrasser avant de clamser. Il proteste, ça aurait pas été mon cas, je m'interroge. Bref, je reste quelques secondes stoïque, me demandant si un Bombarda dans le truc à plume aurait pu faire un beau feu d'artifice, genre comme en défonçant un oreiller.

L'oiseau bizarre ne tarda pas à avoir du renfort. Son pote de soirée camping rappliquait et se mettait lui aussi à essayer de défoncer cet amas de terre qui nous séparait d'eux. J'entends la douce voix d'Azénor. Un Ango Nubes. Why not ? Puis elle cri, du genre suffisamment fort pour venir à en douter de la survie de mes tympans. Je l'observe. Elle regarde un chemin, me regarde. Je regarde ce qu'elle regarde. 'Fin je me regarde pas, mais regarde le chemin.

- Ok let's go ! (ça fait plus classe que "c'est parti !")

Je jette un dernier coup d'oeil sur les piafs. C'est bon ils ont l'air toujours coincés derrière. Pis si jamais ils passaient, j'en ferais du poulet grillé. On aurait au moins de quoi becter. Je m'élance alors dans le chemin indiqué, éclairant devant moi à l'aide d'un Lumos trop fort qui m'aveuglait à moitié. La belle rousse me suivant, j'ouvrais la marche en courant, regardant les ombres des contours au sol pour éviter de me vautrer lamentablement.

Grâce à la quantité d'alcool ingurgité, les deux ou trois cent mètre parcourus font que je suis au bord de lâcher un poumon sur le sol. Pourtant je courrais tous les jours, mais là c'était pas la meilleure idée. Je marque le pas, à une intersection. Aileen se stop aussi. On entend les deux autres derrière nous qui arrivent à la hâte. Je reprends mon souffle. Azaël et Azénor arrivent.

- Bon... *souffle* Je vais les ralentir...

Je passe derrière la belle, sans oublier de croiser son regard, comme souvenir d'une nuit d'hiver. Puis je pointe ma baguette vers le fond du couloir d'où nous venions.

- Bombarda !

Oups. Sortilège trop puissant. Déflagration à l'autre bout du couloir. Un nuage de poussière et de débris commençait à arriver.

- C'était obligé ? Ils étaient derrière mon sortilège...
- Nan, mais ça défoule...
- Bon on avance. Au moins je pense que les oiseaux, c'est plus un problème ! Super trois chemins, fis-je en me retournant. Je jette un dé 3 dans ma tête. J'aime pas le résultat. J'en prends un autre. Surement des pièges quelque part. Je le sens bien à gauche, allons-y !

J'ouvre la marche, mes trois compères du jour, même s'il faisait sombre..., à ma suite. Une tête de Serpent. Avec des yeux verts. Je m'arrête un instant. Je l'aurais presque ramené en souvenir pour mon manoir. Il irait bien au-dessus de la cheminée dans mon salon !

- Oh non une tête de serpent, je la sens pas cette pièce ! On chaaaaaaaaaaaaaaaaaaaange ! cria Aileen.
- Mais n'en ne t'en fais pas ! Moi je les aimes bien ! Allez, on doit avancer de toute façon non ?!

Finalement, nous entrions dans la pièce. A peine à l'intérieur, un éboulement se fit entendre. L'entrée s'était écroulée, la tête de serpent avec, nous bloquant face à ces nouvelles ténèbres.

Spoiler:

Heureusement pour Aileen, ses compagnons de voyage ne semblaient pas être aussi amorphes et désagréables qu'Azaël. Ce dernier ayant même eu le culot de l'envoyer balader après qu'elle l'eut sauvé d'une prétrification certaine. Oui la rousse l'avait touché, oui il n'était pas un grand fan des contacts physiques, mais tout de même…Elle n'était pas Nya, il n'y avait aucune arrière pensée derrière.

-Bah la prochaine fois tu évitera de rester planté devant des créatures qui peuvent te tuer d'un regard…

C’est alors qu'Azénor lança son sortilège, leur permettant de s'échapper. Evan fut le premier à réagir, ouvrant la marche d'un air plus ou moins assuré, renforcé par une expérience certaine de situations catastrophiques. La rousse le suivait de près, malgré ses talons, il était un professeur, ce n'était sûrement pas pour rien, laissant Azénor s'occuper du boulet général. Il fallait le faire quand même…comment pouvait on être aussi irrespon…Oh, l'alcool.

Sortant d'un geste vif sa baguette, Aileen l'a pointa vers Azaël, lui lançant un #Finite Titilus. Il devrait être moins c*n maintenant. De son côté, Evan commençait à ralentir, pour s'arrêter à une intersection de trois passages. Et bien sûr il se devait de prendre le pire d'entre eux, celui avec la tête de serpent, causant Aileen à gémir de frustration. Ce n'était pas que la serpentard n'aimait pas les serpents, c'était plutôt qu'elle éprouvait pour eux un mélange de peur et de haine. Ironique, au vu de sa maison.

-Non sérieux je pense que tu es le seul ici à les aimer les serpents on ne pourrait pas…

Elle n'eut pas le temps d'en dire plus que déjà l'entrée du passage se referma derrière eux. Bon au moins les cocatrix ne pourraient plus les atteindre maintenant. Quelques minutes plus tard et la petite bande était arrivée dans une autre pièce fermée. Cette fois-ci le seul meuble dans la salle était un thrône en pierre. Les murs étaient remplis de petites ouvertures circulaires et le sol était recovery d'oeuf et de coquilles. Aileen se rapprocha un peu plus d'Evan avant de lâcher.

-Je le sens vraiment pas….

Comme pour confirmer les pensées de la rousse, un sifflement se fit entendre. Puis deux. Puis trois. Puis une dizaine. Puis, lorsqu’il sembla que les murs n'étaient que bruits stridents, le premier serpent arriva dans la pièce, suivit d'une dizaine de ses compères. Bientôt les serpents coulaient des murs comme de l'eau coulait d'une cascade et Aileen se tenait là, titanisée par la peur.

C'est la Dirlo des Rouges qui te dit ce que sont les sales bêtes qui vous attaquent. Des cocatrix. Super, t'en as jamais entendu parler, t'as pas la moindre idée de ce que ça peut bien être. Enfin, si, un mix entre un poulet et un serpent, ça, t'as bien vu. Par contre, tu ne sais ni d'où ça sort, ni ce que ça peut faire. Du style les pouvoirs particuliers quoi. Enfin jusqu'à ce qu'Aileen te dise que les bestioles qui ne ressemblent à rien peuvent te tuer d'un simple regard. Ce qui, en soit, est carrément problématique, et te donne encore plus envie de picoler. Peut être que si tu vois flou ça marche pas après tout ? Alors tu reprends quelques gorgées de la bouteille de champagne.

Les bulles, ça monte à la tête. Et le champagne mélangé avec d'autres alcools fort, ça fait pas bon ménage. T'es complètement bourré au fond d'un tombeau égyptien. Heureusement que les autres semblent gérer un minimum, parce que c'est pas toi qui risque d'avoir un trait de génie pour vous sortir de là vu ton état. D'ailleurs, tu comprends pas grand chose à ce qu'il se passe. La Dirlo Griffonne balance un sort qui fait qu'il va faire tout noir pour les cocatrix. Mais les bestioles oublient de lui dire "ta gueule", puisqu'elle se met à hurler qu'il faut bouger. Sérieusement... Elle aurait pu éviter de te bousiller les oreilles comme ça. Tu fais mine de les déboucher à l'aide de ton petit doigt. Après tout, c'est pas la peine de trop se presser non plus.

- Obéis si tu tiens à ta vie.

Ca, c'est encore et toujours la même. Sauf qu'en plus, cette fois, elle te chope par le bras. Tu lui adresses un regard assassin en la repoussant, peut être un peu violemment. Mais c'est quoi leur délire à tous de se dire qu'ils avaient le droit de te tripoter comme ça ? Tu finis quand même par emboîter le pas à Evan et Aileen, en courant comme tu le pouvais étant donné ton état d'ébriété avancée. T'as limite envie de gerber à courir comme ça malgré tout l'alcool qui parcourt ton sang. C'est franchement pas évident. Enfin, le prof de méta' finit par s'arrêter. Il a envie de s'amuser avec les trucs qui ont voulu vous buter. Grand bien lui fasse.

Aileen en profite pour pointer sa baguette sur toi. T'as pas le temps de réagir, que tu te retrouves sobre en deux secondes. D'un côté, vu la situation, c'est sans doute mieux. De l'autre, t'es un peu dégoûté d'avoir bu autant d'alcool pour rien. Oui, bah on a les priorités qu'on peut dans la vie hein. Pis vous reprenez la route. T'as même pas fait gaffe au fait que la serpentard ait engueulé le prof parce qu'il a voulu faire mumuse avec les poules reptiliennes. T'essaies juste de faire le point un peu plus clairement sur la situation. C'est vraiment le genre de trucs qui tombent que sur toi, de te retrouver dans un endroit comme ça alors que t'avais juste envie de voler un truc et de gagner un peu d'argent...

Tu pousses un soupir en suivant de nouveau Evan et Aileen qui continuent d'ouvrir la marche. Tu restes totalement silencieux. En fait, t'aimes pas des masses te retrouver enfermé sous terre. Enfin t'aimes pas des masses te retrouver enfermé tout court, mais là, c'est clairement un coup à virer totalement claustro. Vous vous retrouvez face à trois chemins. Evan n'hésite pas, et emprunte celui surmonté d'une tête de serpent. Et l'entrée s'écroule derrière vous. T'aimes encore moins ça. L'idée d'être enterré vivant, ça te botte pas tellement. Et Aileen n'a pas l'air super rassurée.

Faut dire aussi que la pièce dans laquelle vous finissez par arriver est un peu bizarre, avec simplement un trône en plein milieu. Limite t'as envie de l'essayer. La place du roi, c'est tout toi, non ? Mais t'as pas franchement le temps d'aller t'amuser, parce que des serpents bien vivants se mettent à sortir des murs. C'est quoi encore ce pan foireux ? Tu lances quelques #Repulso à ceux qui s'approchent un peu trop. Et en voyant Aileen complètement terrorisée, il te vient une idée. Certes, c'est pas la plus futée du monde, mais t'es bien sûr que ça va te faire marrer. Alors tu perds pas une seule seconde. Tu pointes ta baguette sur un des serpents. #Locomotor Serpent. Et hop, t'envoies la bestiole directement en direction de la figure d'Aileen, avec un grand sourire de tête à claques.

- Attention, il t'attaque !

Et puis t'éclates de rire. Ouais, il te faut pas grand chose. En même temps, faut bien décompresser un peu, et quitte à crever ici, autant s'marrer un peu avant.

LA des Trois, qui ont le mien jusqu'à la fin du rp.

Bon, il fallait dire qu'avec une tête de serpent au-dessus de l'entrée, mon choix avait été tout trouvé ! Aileen par contre, avait pas l'air dans son assiette. En même temps on était pas en train de bouffer. Pis si on était en train de bouffer, bah elle pourrait rien mettre dedans si elle était assisse dessus. Bref. Une fois l'éboulement et la constatation que nous étions pris au piège, rapidement nous pûmes observer autour de nous où nous étions arrivés.

Nous découvrions alors des œufs, mais pas n'importe lesquels, je savais exactement ce que c'était. Des oeufs de serpents.

-Je le sens vraiment pas….
- T'inquiète poupée, je serais là pour te protégée !

Le fait que la belle rousse sexy se soit rapprochée de moi n'était pas pour me déplaire. J'en oubliais délibérément Azénor, profitant de cette proximité pour la reluquer bien comme il le fallait. C'est là que le spectacle commença. Je pris des pop corn vis des reptiles qui sortaient par plusieurs orifices gravés sur les murs. Ça sifflotait dans tous le sens, et de ce que je comprenais, ils avaient pas l'air content qu'on soit là.

Le belle près de moi semblait complètement apeurée. J'allais la réconforter quand je vis un serpent voler en sa direction.

- Attention, il t'attaque !

*Bim Strike pour Azaël !*

Bon j'avais pas trouvé ça marrant, encore lui l'aurait pris ça aurait été différent, mais une des deux nanas. Instinct séducteur en premier. J'allais pointer ma baguette sur Aileen, mais je fus devancer. Je m'étais déjà imaginer arriver à la rescousse de la rousse, qui se serait certainement agenouillée dans la seconde qui aurait suivi, et m'aurait demandé de l'épouser. J'aurais dit oui bien sûr. On se serait emballé comme pas permis au milieu des serpents pendant que les deux autres les auraient combattus. Peut-être même qu'elle aurait retiré sa robe pour être plus à l'aise dans mes bras... Je lançais un regard à Azénor comme pour lui signifier qu'elle avait cassé mon idée, mais je pense qu'elle a pas dû capté.

- Très drôle Liderick.
- Ouais très malin ! Je vais t'en balancer des serpents moi tu vas voir !

D'ailleurs, les serpents, tout ceux qui approchaient se faisaient repousser, pour le moment. Je n'avais pas envie de leur faire du mal. Et même si j'étais fourchelang, je ne pourrais certainement pas me faire obéir de tant de reptiles simultanément. C'est là que Belle N°1 posa sa main sur mon épaule.

- Une idée?
- J'en avais une il y avait pas longtemps mais bon...

Non. Il nous fallait une vraie idée, pas un fantasme du moment dicté par l'alcool.

- Euh, le trône ? fis-je avec un regard vers la brune. Occupez-vous des serpents, mais sans les tuer hein !

Azénor comprendrait pourquoi je disais ça vu qu'elle connaissait mon secret. Tant pis si les autres trouveraient cela étrange. Mais il était hors de question que je tue un seul de ces pauvres serpents. J'abandonnais alors les deux déesses pour aller poser mon cul sur le trône. C'était pas pour chier, car c'était un trône genre pour les rois vous voyez, pas derrière une petit porte avec du papyrus pour s'essuyer...

Je m'assois, on entend une porte qui s'ouvre derrière moi.

- Sésame ouvre-toi ! I am the best ! criais-je à mes compagnons tout en me relevant en faisant un signe de victoire. C'est là qu'un autre bruit se fit entendre. J'écartais quelques serpents avec des #repulso timorés pour regarder de plus près. Je me retournes vers eux.

- Ok il y a une porte, mais on a l'air obligé de faire poids sur le trône pour qu'elle reste ouverte ! J'ai une idée, approchez et tenez vous prêts à passer !

Dans la foulée, j'informulais un #Aguamenti pour balancer un jet d'eau au sol histoire de repousser tous les serpents qui s'approchaient d'Aileen et d'Azénor. Et en allant vers Azaël, je faisais exprès de lui en foutre plein la tronche avec un grand sourire.

- Oups...

J'envoyais ensuite mon jet près de l'ouverture derrière le trône, tout en m'adressant aux autres.

- Venez par ici ! Mettez-vous près de la porte, je vais vous l'ouvrir ! Une fois fait, l'un de vous lancera un #Aresto Momentum sur la porte pour y ralentir le temps. Ça devrait me permettre de passer avant qu'elle ne se referme !

- Et si ça marche pas et que tu reste coincé ? me lança Azénor.
- Si tu veux tu peux me faire un baiser d'adieu avant...

Elle me lança un regard douteux. Tant pis, j'aurais pas mon baiser tout de suite. Aileen annonce qu'elle s'occupera du sortilège tandis que Azaël semble ne pas avoir apprécié ce que je lui avais fait au regard qu'il me lança. Une fois qu'ils furent près de la porte, je m'assis à nouveau. Le bruit de l'ouverture se fit entendre.

- Aresto Momentum !
- C'est bon tu peux venir duc*n ! me cria Azaël.

Je regarde une masse impressionnante de reptiles qui se dirigent vers moi. Pas le temps de leur glisser un Adieu en fourchu, je fonce à la hâte vers la porte que je vois déjà commencer à se refermer. Pas le moment de se viander. Plus qu'un mètre, je saute. Ouf, passé in extremis.

- C'était limite... fis-je, soufflant un peu, entre les deux belles, lumières au milieu de ces ténèbres.

Spoiler:

Après un bon coup d'Evan, ils avaient réussi à s'échapper de la salle au serpents juste avant qu'Aileen ne se décide à tous les faire brûler. Surtout après le mauvais coup d'Azaël qui avait tenté de lui mettre un reptile au visage. Oh elle allait lui faire payer le tout, mais la vengeance était un plat qui se dégustait mieux froid et la rousse n'était nullement pressée.

Devant eux ce tenait un escalier en pierre, on pouvait descendre ou monter. Une icône de pharaon était disposée à côté du passage descendant et une icône de soleil à côté du passage montant.

-Bon...on fait quoi maintenant?

Comme pour leur dire que le temps n'était pas de leur côté, un déclic se fit entendre dans le couloir. Activant un quelconque piège qu'ils ne voyaient pas encore. Mais bon, que pouvaient-ils leur arriver de pire que des cocatrix et des serpents?

-Je veux pas dire, mais on devrait bouger, pour moi aller en bas ça reviendrait à voir la tombe du pharaon et aller en haut une sortie potentielle? De toute façon plus on monte, plus on a de chance qu'en détruisant un mur on puisse voir l'extérieur.

Oui, selon la rousse, monter était la solution la plus logique, mais ses compagnons de route allaient-ils être d'accord? Il y avait bien Azaël dans le lot, et il avait tendance à être assez...obtus?

Suite des évènements:

Ta blague plaît pas des masses. Aileen flippe comme pas possible (ce qui représente la partie la plu drôle), et les deux autres te reprennent comme un gamin qui a fait une bêtise et qu'il faut gronder. Tu te contentes de leur adresser un regard blasé en haussant les épaules. S'ils savaient ce que tu pouvais t'en taper de ce qu'ils pensent de toi, ils ne prendraient même plus la peine de t'adresser la parole pour ce genre de futilité. Tout comme tu ne te fatigues pas à leur répondre. Tu repousses les serpents qui s'approchent trop, en attendant qu'ils trouvent une solution.

Bah ouais, c'est eux, les adultes responsables, tu vas quand même pas t'amuser à réfléchir pour toute la troupe. En plus ce serait limite dangereux pour tout le monde. D'ailleurs Azénor et Evan ont l'air de se concerter. Ce dernier balance d'ailleurs une blague des plus vaseuses avant de reprendre son sérieux. Enfin plus ou moins. Ce type est un vrai clown, impossible de le prendre au sérieux. Tu ne peux t'empêcher de marmonner, de façon largement assez intelligible pour que tout l'monde entende correctement :

- Mais quel boulet...

Tu le regardes aller faire mumuse sur le trône, et écarquilles les yeux en voyant une porte s'ouvrir grâce à son poids. Non mais sérieux, le type avait les idées les plus pétées du monde, et elles fonctionnaient. N'importe quoi. A croire que les architectes de ce tombeau avaient autant picolé que vous avant de se mettre à faire les plans de l'endroit. Tu suis cependant le mouvement jusqu'à la porte, non sans insulter au passage Evan lorsque celui-ci s'amuse à t'arroser. Tu te sèches aussitôt d'un simple #Consectetuer Dryer. Il ne perdait rien pour attendre celui là.

Tu laisses Aileen suivre son plan à la lettre. Plan, qui, une fois de plus, fonctionne. Alors tu peux pas t'empêcher de l'appeler d'une façon bien peu élégante. Il mérite que ça de toute façon. Et t'as bien l'intention de te venger de son jet d'eau en pleine tronche. Il ne va pas s'en sortir comme ça. Un bruit se fait entendre alors que la rouquine demande ce que vous faites à présent. Elle propose de suivre le chemin qui monte, pour retrouver la sortie le plus rapidement possible. Mais vu que c'est sans doute aussi l'idée des deux autres et que t'as bien envie d'Emmerd*r le monde, tu décides de prendre l'autre chemin.

- Non, on descend, c'plus fun !

Et t'élances directement sur le chemin descendant. C'est franchement pas une bonne idée, et une fois de plus, ton esprit de contradiction se trouve légèrement trop développé. En effet, vous voilà maintenant quasiment les pieds dans l'eau. L'endroit est à moitié inondé, et le niveau ne cesse d'augmenter toujours plus. Sans compter les deux ombres qui viennent vers vous, en se déplaçant dans l'eau avec une facilité déconcertante. Tu recules de quelques pas, bousculant au passage la personne derrière toi (j'vous laisse choisir qui c'est, suis trop sympa).

- Des crocodiles... Ouais... Monter c'était pas une mauvaise idée en fait...

Tu fais un peu moins le malin face aux deux bestioles. Tu sors ta baguette magique, tout en reculant à nouveau, tandis que l'eau monte toujours plus.

Je récupérais mon souffle entre les deux bombasses. J'évitais le regard du morveux, espérant un instant m'évanouir et qu'une des deux - voir les deux - ne me fasse du bouche à bouche pour me réanimer. Mais non, j'étais encore en forme. On s'était retrouvés devant un grand escalier moderne entièrement en pavasses...

L'escalier qui descendait ou montait portait deux symboles. Un pharaon vers le bas et un soleil vers le haut. Aileen lança l'interrogation sur la suite des événements, et elle fut suivi par un déclic qui sonnait comme s'ils venaient d'actionner un piège. Aileen en guide touristique d'excellence fit part de sa réflexion sur la suite des événements. Allez savoir pourquoi, la suite de nos aventures fut dictée par le trou de balle de service, Azaël.  Il contredit la logique de la belle rousse en souhaitant aller vers le bas.

Et vu que le pignouf descendit à peine eut-il fini de parler, on était bien obligé de le suivre. Enfin, j'allais sortir aux deux belles l'idée qu'on l'abandonne à son sort et qu'on se casse tous les trois en haut, mais elles allèrent plus vite que mon esprit, aussi me contentais-je de leur emboiter le pas.

Résultat on se retrouve dans une pièce avec plusieurs centimètres d'eau qui s'écoule de part et d'autres en abondance ! Moi qui fermait la marche ne vit pas trop ce qu'il y avait devant. Je vis juste Azaël qui manqua de renverser la sublime rousse avant de s'exclamer.

- Des crocodiles... Ouais... Monter c'était pas une mauvaise idée en fait...
- Ça t'étonne que tu aies fait le mauvais choix...

Je vois Azénor qui passe près de moi come pour qu'on rebrousse chemin, mais c'était impossible. Je pose alors les yeux sur deux magnifiques futur sac à main qui barbotent dans la même pièce que nous ! Je ne savais pas si c'était ou non l'heure du casse croûte pour eux, mais si c'était le cas, je ne me gênerais pas pour leur filer le mioche à bouffer !

Je vois la brune qui lance deux sorts de Têtenbulle à la rousse et elle et m'intime d'en faire de même sur l'autre pignouf et moi-même. Même si ça me réjouissait pas plus que cela de lui sauver les miches, j'exécutais la demande, car elle venait d'Azénor.  

La flotte continuait de bien monter et la brune s'occupa de neutraliser les deux sacs à main en leur balançant un Duro. Profitant de cet instant de répit, la suite était de chercher une sortie. Mais voilà, j'avais tout autre chose en tête. En effet, l'eau était monté jusqu'à mes bourses, qui, même si elles appréciaient pouvoir nager un peu, me paraissaient soudainement me crier au fait qu'il fallait que je me déverse au plus vite !

- Je vais chercher de ce côté, suivez Azénor !

Il fallait que je sois discret. Je restais près de là où nous étions arrivés, m'assurant que Aileen et Azaël partent de l'autre côté. Puis j'ouvrais alors ma braguette, et sortait dans l'eau ma bistouquette.

- Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah !

Léger murmure de soulagement personnel alors qu'une marre jaunâtre se formait près de moi. Heureusement le courant poussait le tout dans l'autre sens, et que les crocos étaient neutralisés ! Une fois mon affaire finie, je remis, ni vu ni connu, mon ami à l'intérieur et refermais la porte.

- Y A RIEN PAR ICI ! criais-je en me mettant alors à nager vers mes compagnons.

Alors je me retourne vers eux, et je distingue rapidement des lueurs étranges qui émanent de l'autre bout. Peut-être qu'Azénor avait elle aussi eu envie de pisser, et qu'elle urinait des arc-en-ciel ? Je chassais cette idée rapidement. J'arrive à distinguer les silhouettes qui m'accompagnaient et m'empresse de les rejoindre en plongeant sous l'eau.

Je me retrouve rapidement près de mes compères. Je ne sais trop si les crocodiles sont sortis de leur prison de pierre. J'éclaire devant moi à l'aide d'un Lumos et retrouve Aileen et Azaël qui s'engouffrent dans un passage étroit marqué par un emblème de chat. Le chemin est inondé lui aussi. Je me faufile lentement, pour, finalement, arriver un peu plus tard à sortir ma tête de l'eau, retrouvant tous mes compagnons.

Sur la terre ferme, je mets fin au sortilège sur ma tête et vise alors l'étendue d'eau derrière nous. Je balance un Electrocorpus, comme ça si les sacs nous suivaient, ils allaient s'en souvenir. Je réchauffe ensuite mes vêtements à l'aide d'un Calda, me posant un instant près d'un mur. Tout le monde était là, je n'avais pas électrocuté Azaël par accident...

L es ombres du quotidien avaient mené Azphel sur les pentes désertiques de l'Égypte. Comme un changement dans sa vie, le continent africain comme le moyen orient prenait de plus en plus de place dans les innombrables les chemins de son existence. Depuis la découverte de Shafaq et des aventures arabo-persanes de Aya, il voyageait beaucoup plus souvent dans ces contrées. Le voyage est facile pour celui qui n'a d'obligations, et de contraintes Azphel n'était plus chargé, depuis qu'il avait quitté Poudlard.

D'expérience, le mage noir savait que même à l'autre bout du monde on pouvait retrouver une vieille connaissance, sinon une vague image d'une discussion perdue quelque part. Comme deux brindilles éloignées par le vent qui se retrouvent grâce à l'élan d'une brise capricieuse. La beauté de l'Égypte n'avait rien à envier à ses pays voisins, et même si Azphel n'était pas vraiment là pour le tourisme, mais plus pour gouter à la température sulfureuse de l'air dans ce coin du monde, son regard aguerri et toujours à l'affût de nouvelles splendeurs pour s'alimenter l'esprit ne cessait de s'émerveiller de tout ce qui l'entourait, picorant dans les couleurs et les odeurs, les constructions locales comme les paysages millénaires. L'Afrique est belle, et dans les déserts océaniques, Azphel se retrouvait avec lui-même.

Au détour d'un virage, un coup de vent, un passage de nuage, le mage tomba sur l'inconnu.e. Cet être énigmatique, blessé, meurtri si profondément dans son âme le jour de leur rencontre que même lui, le sorcier à la perspicacité dérangeante et à la fâcheuse manie de comprendre les gens, n'avaient réussi à clairement définir qui était son interlocuteur.rice.
Oh, il n'avait eu à discuter bien longtemps pour en comprendre le principal, à savoir la nature de ses blessures et le côté animal lié à la magie noire qui sommeillait en lui, mais il restait au vieux loup beaucoup à apprendre sur la nature de Leo.
Il attendit que leurs pas pensifs ne les mènent l'un à côté de l'autre pour l'interpeller :

- Bonjour, le monde est petit, si ma mémoire est grande. Léo, si je ne me trompe ? Je crois que nos baguettes ont joué ensemble il y a quelques mois, dans un bar... Curieux comme l'immensité a le don de mettre face à face deux minuscules souffles de vie.

L es ombres ont le don de flotter parfois, entre les passés et les présents, la nature des gens en substance. Etre revenu des ténèbres pour mieux les y retrouver sur son chemin, comme si le temps, lui, n'oubliait rien. Pas possible d'avoir été Mangemort sans que la vie, les regards, les hasards, ne mettent des archétypes de noirceur sur le chemin de l'insoumis.
Azphel se rappelait parfaitement l'époque à laquelle il avait rencontré Leo, ses états d'âme du moment, les blessures de son être et celles apparentes du sien.

Tout n'était pas refermé, depuis. Mais les blessures et les doutes passaient sur Azphel comme les vagues frappaient de sempiternelles assauts vains les plages et les rochers. Il y avait en lui une lumière, toujours ce petit quelque chose qui le maintenait en vie, avec des objectifs, et un regard et des sourires à retrouver le soir. Des petits plaisirs qui avaient le parfum du sable chaud et la magnificence des dunes dorées par le soleil. Tant qu'il aurait tout cela, Azphel ne serait jamais perdu, souvent en perdition, certes, mais le monde magique ne parviendrait pas à l'étouffer, à avoir raison de lui.

Les maux qui frappaient le lycanthrope n'étaient plus les mêmes que lorsqu'il avait eu vingt ans. Aux éclats destructeurs de l'Ordre Noir, parfois irréfléchis, avaient suivi des démons plus personnel, des combats intimes et parfois houleux. Le Loup ne se tait pas, s'il n'a pas de brebis pour l'attendrir.
Et Leo, ce personnage complexe, torturé, lui rappelait toute la dureté des choix de la vie, choix douloureux qu'avait dû faire Azphel, et des conséquences. Le sorcier lui rappelait l'ambiguité de son âme et sa complexité.

Azphel. mi-marin, mi-volant. Qu'est-ce qui anime ton monstre a toi ?

- Ce qui l'anime ? Le mage plongea dans une réflexion profonde. La soif de découverte, l'envie de grandiose, la magnificence de la puissance magique... Oui, je crois qu'en des mots simples, c'est cela. Ce qui lui fait peur est plus terrible, la perte de moi-même, du peu de personnes à qui je tiens, d'avoir une vie si fragile qu'un événement pourrait la rompre à tout moment. Mais n'est-ce pour cela, que nous devons plus apprécier encore nos démons ? Vivre avec et pour eux ? Parce que lorsque l'on nous brise, de quelque manière que ce soit, tout ce qui n'est de chair et de sang perd toute son importance.

Le sorcier sondait Léo, aventurier.e du bout du monde, personnalité ambigüe, être incomplet.

- J'ai fini par comprendre que ce qui me pousse jour après jour, ce n'est pas ce qui anime mes démons, c'est ce qui les rend illusoires. Pas ce que j'ai, mais ce que j'ai peur de perdre. Ce qui rend toute entreprise périlleuse et son résultat dangereux. Comprends-tu ? Provoquer un sorcier en duel n'a aucune conséquence si on est sûr de le battre et que l'on convoite un de ses biens. Se battre avec des chances égales d'y perdre a vie, et de voir se finir tout ce qui nous raccroche à l'essentiel, c'est tout de suite beaucoup plus.... insensé.
En as-tu, Leo, des choses si fragiles dans ta vie qu'elle te feraient remettre en question tous tes démons, comme tes illusions ?

Azphel se souvenait de Gold, de son nom écrit dans les fichiers de Poudlard, de la présence de l'homme. Il s'étonnait toujours de voir que quelqu'un d'aussi discret puisse trouver pareil emploi. Non pas qu'il doutait des qualités et compétences du sorcier, mais il était si compliqué à analyser, si peu prompt à se dévoiler, que le mage noir se demandait bien qui, au château, connaissait suffisamment le personnage pour lui faire une confiance aveugle.