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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Autres Lieux Magiques ~¤~ :: A l'étranger
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Egypte
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Devon Starck
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Re: Egypte
Devon Starck, le  Mer 22 Nov - 9:40

L es ombres ont le don de flotter parfois, entre les passés et les présents, la nature des gens en substance. Etre revenu des ténèbres pour mieux les y retrouver sur son chemin, comme si le temps, lui, n'oubliait rien. Pas possible d'avoir été Mangemort sans que la vie, les regards, les hasards, ne mettent des archétypes de noirceur sur le chemin de l'insoumis.
Azphel se rappelait parfaitement l'époque à laquelle il avait rencontré Leo, ses états d'âme du moment, les blessures de son être et celles apparentes du sien.

Tout n'était pas refermé, depuis. Mais les blessures et les doutes passaient sur Azphel comme les vagues frappaient de sempiternelles assauts vains les plages et les rochers. Il y avait en lui une lumière, toujours ce petit quelque chose qui le maintenait en vie, avec des objectifs, et un regard et des sourires à retrouver le soir. Des petits plaisirs qui avaient le parfum du sable chaud et la magnificence des dunes dorées par le soleil. Tant qu'il aurait tout cela, Azphel ne serait jamais perdu, souvent en perdition, certes, mais le monde magique ne parviendrait pas à l'étouffer, à avoir raison de lui.

Les maux qui frappaient le lycanthrope n'étaient plus les mêmes que lorsqu'il avait eu vingt ans. Aux éclats destructeurs de l'Ordre Noir, parfois irréfléchis, avaient suivi des démons plus personnel, des combats intimes et parfois houleux. Le Loup ne se tait pas, s'il n'a pas de brebis pour l'attendrir.
Et Leo, ce personnage complexe, torturé, lui rappelait toute la dureté des choix de la vie, choix douloureux qu'avait dû faire Azphel, et des conséquences. Le sorcier lui rappelait l'ambiguité de son âme et sa complexité.

Azphel. mi-marin, mi-volant. Qu'est-ce qui anime ton monstre a toi ?

- Ce qui l'anime ? Le mage plongea dans une réflexion profonde. La soif de découverte, l'envie de grandiose, la magnificence de la puissance magique... Oui, je crois qu'en des mots simples, c'est cela. Ce qui lui fait peur est plus terrible, la perte de moi-même, du peu de personnes à qui je tiens, d'avoir une vie si fragile qu'un événement pourrait la rompre à tout moment. Mais n'est-ce pour cela, que nous devons plus apprécier encore nos démons ? Vivre avec et pour eux ? Parce que lorsque l'on nous brise, de quelque manière que ce soit, tout ce qui n'est de chair et de sang perd toute son importance.

Le sorcier sondait Léo, aventurier.e du bout du monde, personnalité ambigüe, être incomplet.

- J'ai fini par comprendre que ce qui me pousse jour après jour, ce n'est pas ce qui anime mes démons, c'est ce qui les rend illusoires. Pas ce que j'ai, mais ce que j'ai peur de perdre. Ce qui rend toute entreprise périlleuse et son résultat dangereux. Comprends-tu ? Provoquer un sorcier en duel n'a aucune conséquence si on est sûr de le battre et que l'on convoite un de ses biens. Se battre avec des chances égales d'y perdre a vie, et de voir se finir tout ce qui nous raccroche à l'essentiel, c'est tout de suite beaucoup plus.... insensé.
En as-tu, Leo, des choses si fragiles dans ta vie qu'elle te feraient remettre en question tous tes démons, comme tes illusions ?


Azphel se souvenait de Gold, de son nom écrit dans les fichiers de Poudlard, de la présence de l'homme. Il s'étonnait toujours de voir que quelqu'un d'aussi discret puisse trouver pareil emploi. Non pas qu'il doutait des qualités et compétences du sorcier, mais il était si compliqué à analyser, si peu prompt à se dévoiler, que le mage noir se demandait bien qui, au château, connaissait suffisamment le personnage pour lui faire une confiance aveugle.
Shae L. Keats
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Re: Egypte
Shae L. Keats, le  Jeu 4 Jan - 0:06

On peut voir sur le visage du Promethee improvise que sa question n'attend pas forcement une réponse, mais les spasmes difficilement perceptibles de ses mains trahissent une réelle volonté de se blottir sous les mots d'un autre. Trouver conseils et formes. Idées. Des conseils pour s'extirper du joug de l'ombre qui lea surplombe a chaque heure du jour et de la nuit lorsque bien loin d'ici ses semelles se sont usées sur les paves pour finir presque achevées par le sable brulant. Iel s'appuie d'un pied a l'autre dans l'illusion de créer une quelconque énergie tandis que l'inconnu prend la paroles, exposant solution a un problème métaphysique.

Ce qui l'anime ?  La soif de découverte, l'envie de grandiose, la magnificence de la puissance magique... Oui, je crois qu'en des mots simples, c'est cela. Ce qui lui fait peur est plus terrible, la perte de moi-même, du peu de personnes à qui je tiens, d'avoir une vie si fragile qu'un événement pourrait la rompre à tout moment. Mais n'est-ce pour cela, que nous devons plus apprécier encore nos démons ? Vivre avec et pour eux ? Parce que lorsque l'on nous brise, de quelque manière que ce soit, tout ce qui n'est de chair et de sang perd toute son importance.

Les mots retombent sur un décor déjà emprunt de moiteur et de l'illusion d'un vide plus grand que les deux âmes qui s'observent dans un coin de sable ridicule face a l’immensité. L'un.e fait les mots sien tandis que l'autre sonde. Iel s'interroge sur cette façon de faire d'un monstre ravageur d’être un allié. Il y a ce trou béant dans le ventre qui ne se refermera jamais vraiment, cet acide dans le sang doublé de la perte ravageuse de la face pile de la pièce, et devoir conserver la face, dénuée d’intérêt sans l'autre cote.  Il y a un creux inexplicable et impossible a localiser.

J'ai fini par comprendre que ce qui me pousse jour après jour, ce n'est pas ce qui anime mes démons, c'est ce qui les rend illusoires. Pas ce que j'ai, mais ce que j'ai peur de perdre. Ce qui rend toute entreprise périlleuse et son résultat dangereux. Comprends-tu ? Provoquer un sorcier en duel n'a aucune conséquence si on est sûr de le battre et que l'on convoite un de ses biens. Se battre avec des chances égales d'y perdre a vie, et de voir se finir tout ce qui nous raccroche à l'essentiel, c'est tout de suite beaucoup plus.... insensé.
En as-tu, Leo, des choses si fragiles dans ta vie qu'elle te feraient remettre en question tous tes démons, comme tes illusions ?


En avait-iel ? Shae n'en savait rien. Il n'y avait rien eu depuis longtemps qui fasse vibrer ses sens, ses convictions et ses ardeurs. Il y avait bien des luttes qui lui tenaient a cœur, mais beaucoup prenait un gout fade des que certaines sensations ressortaient. Des idées abstraites, des cicatrices trop fortes pour n’être que psychologiques, qui finissaient par se faire douleurs physiques.  
Mais a part cette incapacité a respirer, lui restait-il des raisons de ne pas sauter devant le Poudlard Express a son entrée en gare ?

La peur. Y a un moment tout il n'y a plus grand chose d'autre pour ne pas devenir fou. La peur rattache a la vie. J'ai pas trouve ces raisons dont tu parles, les miennes sont parties ou étouffées. J'ai bon espoir qu'elles reviennent un jours mais certaines pertes sont irréversibles.  

C’était un discours pessimiste qui sonnait ici. Et en même temps il y avait un moment ou même si les raisons restaient présentes, les voir devenaient impossible en raison ce cette mélasse noire qui recouvrait tout. La perte de soi n'avait rien d’éternel, iel en avait conscience, il faudrait juste tenir la distance, et pour se faire s'accrocher a des causes qui comptaient. Il n'y avait point de fausses idées a exposer , et au fond iel n'avait plus grand chose a perdre.

Ne reste que les idées encrées dans ma peau pour me tenir droit.e.

   
Devon Starck
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Re: Egypte
Devon Starck, le  Jeu 15 Fév - 15:05

L es hommes sont-ils sondables ? Les âmes dévoilables aux regards les plus perçants, aux legilimens des émotions, pareilles à des pensées qui s'écrivent sur les rides des visages et dans les gestes de mains approximatives, discernables par ceux qui comprennent tout, au-delà des choses, des traits de façade, par delà les vérités énoncées. Les vérités des uns sont régulièrement les mensonges des autres, et il est plus facile de se mentir à soi-même, de cacher ses troubles dans des artifices, que de les révéler à quiconque.

Léo, Shae, il, elle. paraissait n'être que cela aux yeux d'Azphel, une pâte à modeler de vrai et de faux, un petit bonhomme d'émotions contradictoires, contredites par les suivantes. Rares étaient les sorciers sachant se cacher, disparaître aux yeux de ceux qui voient tout, mais le Sheo, l'elle, devait être de ceux-là.
Encore qu'Azphel croyait qu'iel se cachait moins à lui qu'à iel même. Les raisons devraient attendre. Si le mage noir avait fait le premier pas, laissé dans le camp de l'inconnu.e l'opportunité de se mettre en avant, elle n'avait été saisie. Converser avec les ombres est difficiles lorsque l'une d'elle reste tapie dans la plus noire des ténèbres. Elle devient alors indiscernable

D'être énigmatique, torturé.e, sorcier asexué rencontré dans le bar se présentait finalement comme une énigme, un cryptex aux trop nombreuses lignes pour être déchiffré, comme une anomalie de la magie, de la personne et de l'âme. Azphel avait pourtant acquis la certitude à son sujet que tout au fond vivait une lumière noire ; car les reclus sont toujours pris à parti par la faiblesse des ombres, ils en deviennent asservis en pensant même que c'est de leur propre chef, alors qu'en réalité il ne sont qu'esclaves d'une vie abstraite qu'ils ne dirigent même plus.

Les idées ne façonnent pas les personnes, seuls les actes.

- As-tu déjà pensé, face à l'irréversibilité des pertes, qu'elles sont peut-être pour le meilleur, nécessaires ? Plutôt que d'espérer retrouver ce que tu n'as plus, ou t'accrocher à des souvenirs perdus, pourquoi ne pas croire que rien n'arrive par hasard ? Si tout a une raison d'arriver, alors Ombre et Lumière ne font qu'un, tristesse et joie ne sont pas si loin. Si tu laisses derrière toi ce qui doit l'être, tout prend du sens, ta vie même se retrouve... insufflée de beaucoup plus de raison. Je crois que tu devrais méditer cela.
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Re: Egypte
Shae L. Keats, le  Sam 24 Fév - 15:43

Les grains de sables éparses continuaient leur valse interminable. Il y avait quelque chose de puissant dans l'immobilisme de l'être alors que le désert semblait être un de ces mouvements perpétuels et infinis. Peut-être le corps évoluait-il avec, mais rien n'était moins sûr. Shae mordait discrètement sa langue sans dessiner des pupilles son interlocuteur mais les perdant plutôt dans l'immensité qui lui faisait face. Le néant avait quelque chose de confortable, il n'y avait rien à en attendre et il n'attendrait rien de l'être non plus, l'arrangement était limpide et avait quelque chose de sécurisant. Dans une immensité désertique il n'y aurait aucune convenance sociale à respecter lorsque les tripes sortent. Être seul.e avec soi, sans lames de rasoirs pour dessiner la mort sur les bras. L'absence de tout sauverait la vie autant qu'elle la condamnerait. Pourquoi avait-il fallu que l'inconnu le.a rattrape. Juste avant que Shae ne se perde dans le vent.

Iel ne comprenait pas vraiment, mais au fond peu importait. Il y avait cette impression que les fils de laine qui enserraient les jambes s'emmêlaient à mesure que l'homme parlait. Les perception laissant peu à peu place à d'autre, et l'esprit se mélangeant sans fin. Un jour peut-être, l'expression consistait toujours à attendre pour y voir plus clair, mais l'envie n'y était plus. Shae passait ses journées à attendre des signes de progrès, quitte à en inventer pour éviter de se tuer. L'épuisement nerveux était à son paroxysme et le dos, les mots lancés s'étaient mués en un point de rupture vulnérable, accessible et permanent. Alors iel en prétextait d'autre pour esquiver les mains assassines, les mots, les souvenirs surtout qui remontaient le fleuves sur des bateaux vétustes. Les souvenirs d'enfance avait pris avec le temps une teinte de vide, une absence de couleur et un goût d’amertume, bien que la raison sache qu'il y avait eu des jours de fête et de joie. C'était étrange que de se perdre dans ces élucubrations, mais pour une fois les émotions étaient absentes, elles avaient quitté le corps, laissant l'esprit refaire surface entre deux tentative de disparition. Ce seul sommeil qui pourra lea faire renaître. Le seul vide que iel comblera peut-être.

Mais il y a l'homme à ses côtés qui vient perturber cette métaphysique des tubes si bien orchestrée. N'être plus rien qu'un trou béant. La vie c'est ce qui se voit : de la membrane, de la tripe, un trou sans fond qui exige d'être rempli. La vie est ce tuyau qui avale et qui reste vide.
Alors seulement par ces mots, je pouvais être considéré.e en vie.


As-tu déjà pensé, face à l'irréversibilité des pertes, qu'elles sont peut-être pour le meilleur, nécessaires ? Plutôt que d'espérer retrouver ce que tu n'as plus, ou t'accrocher à des souvenirs perdus, pourquoi ne pas croire que rien n'arrive par hasard ? Si tout a une raison d'arriver, alors Ombre et Lumière ne font qu'un, tristesse et joie ne sont pas si loin. Si tu laisses derrière toi ce qui doit l'être, tout prend du sens, ta vie même se retrouve... insufflée de beaucoup plus de raison. Je crois que tu devrais méditer cela.

Les mots retombent avec le vent. Et enveloppe l'esprit comme un pansement. Y a encore des voies de réflexion à explorer, y a des regards, des histoires à s'inventer. Il reste des possibilités, et tenter tant bien que mal de s'y accrocher. Y a deux poles, le premier qui se dit que de toute façon y a rien à perdre qu'on tolérera pas une autre chute mais qu'au fond ça changera rien. Et l'autre qui veut dormir en attendant la fin, trop lâche pour la provoquer seul. Se dire que si on passe sous un camion, les autres pourront toujours se dire que c'était involontaire. Il y a une route non loin. Iel entend les moteurs. Et un instant l'idée se forme, rapidement balayée.

j'ai un problème avec l'après, j'ai jamais réussi à voir plus loin que trois minutes. depuis enfant on dit que ça se calme avec l'âge que le temps tourne les pages, mais je suis toujours bloqué.e sur la préface. ça me donne pas envie de continuer, alors le temps passe et je recule. je regarde la couverture sans me plonger réellement dedans.les pertes sont nécessaires, elles façonnent l'être, mais crois-tu qu'il y en a condamné.es à reste dessus, sans passer à autre chose, sans se façonner. Juste bloqué.es sur la perte. J'en ai vu ne se définir que par ça. J'veux pas être comme eux.
je veux marcher marcher mais je ne retrouve pas mes jambes.
 
Gabin Šprajc
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Re: Egypte
Gabin Šprajc, le  Lun 4 Fév - 23:58

Pv with Elly :kiss:
A la découverte de l'Histoire et des tombeaux.


L’air chaud fouettait son visage tandis que les grains de sables essayaient sans relâchent de se faufiler entre les mailles de son foulard pour se glisser dans sa gorge. Le vent sifflait aux oreilles de Matt alors que ses rafales s’échouaient contre le plastique du masque de protection qu’il portait. Il sentait la pression des bras de Elly qui s’agrippaient autour de son torse, l’enlaçant enfin de ne pas tomber. Le brun ne se lassait pas de cette sensation. Celle d’avoir sa compagne contre lui, sentant son corps dans son dos, sa chaleur réconfortante s’écoulant dans le corps entier de l’américain.

Les deux tourtereaux chevauchaient une vieille Gitan Libeccio de couleur marron, datant des années 1900, dont le pot d’échappement crachait une épaisse fumée noire à chaque accélération. Leur budget moldu, assez serré, n’avait pas permit aux deux sorciers de se trouver un meilleur moyen de transport. Leur hôtel, logé dans le centre de la ville du Caire, n’avait rien de très luxueux non plus, plus insalubre que confortable, mais les deux adultes ne s’y rendaient seulement pour dormir, passant la plus part de leur temps à traverser la ville du Caire ainsi qu’à visiter le nord de l’Égypte. Ils étaient arrivés quelques jours plus tôt dans la capitale égyptienne, dans un vol direct depuis Londres. Matt avait préféré faire le voyage avec un transport modlu au lieu d’utiliser un moyen plus magique, comme les balais ou le porteloin. L’américain n’avait plus vraiment l’envie. Celle d’utiliser la magie dans sa vie quotidienne. Les sorciers étaient des flemmards. Lui souhaitait, au contraire, profiter un maximum d’une vie plus… Normale. Et pour cause, il avait fait le voyage avec une vraie valise, un vrai sac à dos, sans aucun sortilège d’agrandissement pour y ranger ses affaires.

L’idée de partir en voyage en Égypte était le fruit de la collaboration des deux cerveaux des sorciers. D’une soif de savoir mutuelle, d’approfondir leur connaissance dans un domaine bien précis. L’Histoire de la Magie. Revenir aux sources. Même si Matt n’avait plus l’envie de l’utiliser, sa curiosité avait cette fois ci, prit le pas sur ses convictions. On ne pouvait pas changer sa nature, après tout, le brun restait un Aigle avant tout. Tandis que pour Elly, ce voyage promettait d’être des plus enrichissant concernant la matière qu’elle enseignait dans la plus prestigieuse école de magie. Les sortilèges étaient étroitement liés à l’Histoire, et cela, depuis la nuit des temps. Et l’Égypte était connue de tous les sorciers, car autrefois, ce pays avait été le berceau des sorciers, lors d’une époque où ils vivaient en parfaite harmonie avec les moldus. Il était de notoriété publique que les pyramides, ces cercueils géants où reposaient rois et reines, étaient remplies d’anciens sortilèges et de toutes sortes d’autres systèmes ingénieux usant de la sorcellerie.

Bientôt, une ombre submergea la route sur laquelle la vieille bécane arpentait à une allure aussi vive que son moteur pouvait le permettre. Matt leva les yeux au ciel, laissant son regard quitter quelques instants la route pour que ses prunelles grisâtres s’attardent sur l’imposant édifice qui leur faisait face. La Pyramide de Khéops. Cercueil le plus grand et le plus édifiant au monde, censé contenir aux fonds de ses entrailles, la dépouille du Pharaon Khéops. Matt avait passé une grande partie de sa nuit à étudier, à se documenter, sur la première des Sept Merveilles du Monde. Un chef d’œuvre. Le brun était impatient de la visiter de fond en comble. Tellement en patient qu’il eu le tic nerveux de tapoter son pouce sur  la poignée droit de la bécane.

La montée menant au plateau de Gizeh arriva bientôt à sa fin, obligeant le brun à faire des slalomes entre les bus touristiques ainsi que les taxis, qui ne cessaient d’être de plus en plus nombreux malgré l’heure matinale qu’il était, les rayons du soleil perçant à peine la fine couche de nuage qui survolait le Nord de l’Égypte. Matt mit quelques minutes à trouver une place, entre deux vieux tacos qui semblaient prêt à rendre leur dernier souffle. Il laissa Elly descendre en première avant de poser à son tour pied à terre, retirant son masque masques de protection, qui lui avait laissé une belle trace autour des yeux. Il se tourna vers elle et rabaissa son foulard de sa bouche pour laisser apparaître un sourire radieux sur ses lèvres.

« Afin arrivé ! On a toute la journée devant nous pour visiter les tréfons de la majestueuse Pyramide de Khépos ! » Le ton du brun était enjoué et il avait du mal à tenir en place, excité par cette perspective qui s’offrait à lui, de visiter intégralement l’un des lieux mythiques du monde.

Matt se retourna vers la vieille bécane et ouvrit le compartiment à bagage pour y déposer ses lunettes de protection et les remplacer par une paire de lunettes de soleil type aviateur, qui mit négligemment sur son visage. Il continua ensuite à fouiller dans le compartiment pour en sortir une carte touristique du plateau de Gizeh ainsi que de la Pyramide de Khépos. Mais sa recherche ne s’arrêta pas pour autant. L’américain continua sa fouille pour en sortir, son sourire s’agrandissant, un très vieux livre dont le temps avait fait disparaître le titre sur la couverture poussiéreuse et brunâtre. Sa dernière trouvaille. Le brun l’avait déniché dans un marché aux puces dans un quartier mal famé londonien.

« Ah le voilà ! Ce livre a été écrit par un vieux sorcier égyptien qui a visité à de nombreuses reprises la Khépos. Il va nous être du grand utilité une fois à l’intérieur ! » Ce n’était seulement que la quatre vingt dixième fois que le brun se ventait de sa trouvaille.

Matt referma le compartiment bagage et récupéra la clé du la bécane qui range négligemment dans la poche de son short marron. La chaleur du pays ainsi que l’âme aventurière du sorcier lui avait fait revêtir une tenue à la Indiana Jones. Une chemise kaki, un short brunâtre ainsi qu’une paire de mocassin à la semelle tissée. Il avait abstraction du fouet, même si cela lui avait fendu le cœur.

L’américain se rapprocha de Elly pour lui déposer un doux baiser sur les lèvres avant de lui prendre la main, laissant ses doigts se tortiller dans les siens. L’aventure n’était que des plus agréables et formidables avec la sorcière à ses côtés. Partagé des moments comme cela avec la brune, Matt en rêvait depuis qu’ils avaient commencé leur relation. Être ensemble, loin de leur monde londonien, loin de leur quotidien, que tous les deux. Il laissa échapper un soupire d’apaisement en pensant à tout cela. Oui. Il était heureux.

« Alors bon, de ce que j’ai compris sur les brochures touristiques, nous allons devoir acheter un premier ticket afin d’avoir accès à l’intégralité du plateau et des pyramides. Puis un autre ticket pour visiter l’intérieur de la Pyramide de Khépos. Et grâce au livre, nous allons pouvoir avoir accès à des parties non accessibles aux moldus. »

Encore de l’argent à dépenser mais cela était pour la bonne cause. Même si au fond de lui même, l’américain se doutait bien qu’un petit transplanage en bonne règle aurait permit aux deux sorciers de ne pas faire la queue à l’accueil ni à l’entrée de la pyramide. Mais frauder était-il une bonne chose ?
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Re: Egypte
Invité, le  Jeu 7 Fév - 16:49

Je-pique-ton-LA :kiss:

Normalement, il y avait quelques avantages à être sorcier : quelques sortilèges sur des moldus pouvaient permettre d’obtenir toutes les faveurs supposées et imaginées. D’ordinaire, il est fort probable que la jeune femme n’aurait pas hésité une seule seconde. Elle aurait eu ainsi un budget voyage plus confortable, un hôtel sans doute moins … étrange ? Et il y a fort à parier qu’elle s’éviterait les inconforts d’un voyage avec une facilité déconcertante : le transplanage. Oui, mais voilà, depuis quelques semaines déjà, elle partage sa vie avec un nouvel homme. Homme qu’elle a attendu depuis suffisamment longtemps pour se plier à sa volonté de vivre sans magie, quand bien même c’était une entorse à ses propres idéaux.

Un jour, sans doute, cela serait synonyme de problématique entre eux. Pour l’instant, elle était persuadée que tant qu’ils vivaient loin de la magie, il n’y avait que peu de chance pour que celle-ci les rattrape. Surtout quand la brune pensait aux masqués et à la magie noire. Azaël était au courant pour Matt, il y a forte à parier que, vu ce qu’il avait vu, il n’oserait pas s’en prendre à lui. Mais qu’en était-il des autres ? Elle devait l’admettre, elle n’avait aucun pouvoir sur eux, tout comme elle n’avait pas la force suffisante de protéger Austin. Alors, vivre un peu plus éloignée de la magie lorsqu’ils étaient tous les deux … cela ne pouvait pas leur faire de mal.

C’est avec ce genre d’idée que la brune contemplait le paysage qui s’offrait à elle. L’Égypte c’était offert comme un lieu de choix pour quelques recherches dans le cadre de son domaine de prédilection : les sortilèges. Elle aimait savoir, connaitre. Voir et tester. Si Matt n’était pas fervent de l’utilité de la magie, il n’en restait pas moins qu’il était très intéressé par l’histoire de cette dernière, et après quelques conversations nocturnes ils avaient finis par céder à leurs envies communes. C’était l’occasion pour la brune de parfaire ses connaissances en matière de sortilège, peut-être découvrirait-elle des choses que la communauté magique n’avait pas imaginées.

Quand une ombre recouvre autant la route que les alentours, la brune relève la tête, dévorant des yeux l’immensité des pyramides qui s’offraient devant elle. Déjà, pour elle, il y a avait trop de monde et elle aurait aimé faire l’usage de quelques sortilèges pour remettre un peu de vide aux pieds des monuments. Mais qu’importe. Elle n’était pas vraiment là pour ça, après tout ? Elle descendit de la moto, suivi de près par un Matt tout sourire. C’était dingue, ce bondissement de son cœur à chaque fois qu’il souriait. Il avait occulté de la vie de la brune ses périodes les plus sombres. Ses difficultés les plus amères. Elle répondit à son sourire, simplement. Un jour viendrait le moment de rendre des comptes, elle en était persuadée. Mais elle voulait vivre avec lui, avec ou sans magie. Quand bien même cela devait lui en coutait un peu, elle s’y appliquait du mieux possible.

Elle ne répond pas, se contente de le regarder, les yeux pétillants d’une lueur singulière. Il était aussi heureux qu’un enfant au matin de Noël, comment pouvoir lui reprocher ? Elle aussi, aimait beaucoup l’idée d’emprunter les mêmes chemins empruntés par des pharaons il y a de cela des siècles, de constater avec admiration les prouesses technologiques réalisées … juste, de savoir ce passé si grand, si impressionnant, elle en restait toute silencieuse. Il parlait – encore – de son formidable bouquin et cette fois-ci elle se laissa aller à un taquin « Je vais en entendre parler longtemps de ce livre, pas vrai ? » alors qu’elle tapotait gentiment sur son épaule (patpat style). C’est qu’il était content de sa trouvaille le bougre. Et elle, ça la faisait simplement sourire. Il lui détaille ensuite la suite de leurs aventures, elle écoute attentive : c’est lui qui a tout programmé. Sans doute parce qu’elle n’est pas vraiment une excellente organisatrice de ce genre de voyage. Ou juste pas organisatrice du tout, à dire vrai ? Elle sourit. « Ok, un ticket là, et un autre ticket dans la Pyramide ». Au final, s’il y avait bien une chose qui l’impressionnait chez les moldus, c’était cette capacité à tout monnayer, même ce qui ne leur appartenait pas. Reprenons l’histoire, personne ne possède la planète, absolument personne. Sorciers comme moldus se retrouveront peut-être mis à la porte de la planète un jour où l’autre, non pas parce que Thanos claque des doigts (narratrice en manque), mais parce que la surconsommation, la surpopulation … tout ça, ça tenait forcément un fil du destin entre les mains. Un simple coup de ciseau et tout en serait fini. D’eux, de l’argent, du pouvoir … mais non. Les moldus se contentaient de toujours tout négocier en argent.

Comme pour les tickets là, qu’ils prennent en souriant. Enfin, c’est Matt qui s’en occupe, la brune elle, reste derrière lui, regard dans le vague. Main dans la sienne. Lien subtil qui marque pourtant un quelque chose de particulier. Difficile à exprimer, en somme. Quand il se retourne vers elle, c’est un sourire par automatisme qui l’accueille alors qu’elle demande simplement « On peut y aller ? ». La compagnie des moldus ne la dérange pas, mais devoir être patiente alors qu’ils pourraient aller plus vite … c’est compliqué pour elle. C’est une vie à réapprendre au final. Et puis, en vérité, c’est lui qui gère leur programme, leur planning, elle se jure juste de le suivre comme une ombre, sa baguette jamais loin d’elle. Au cas où.
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Re: Egypte
Gabin Šprajc, le  Sam 9 Fév - 18:39

Matt avait toujours le sourire aux lèvres, tant il avait du mal à cacher son enthousiasme ainsi que son excitation. Alors qu’il tenait les billets dans une main, la main de sa bien aimée dans l’autre, le sorcier se tourna vers elle. La sorcière lui rendit son sourire. Un sourire qui ne paraissait pas des plus sincères. Étrange. Matt laissa ses pupilles d’acier détailler celle brunâtre de la sorcière. Il se doutait que ce « style » de vie était des plus particuliers pour des personnes de leur espèce. Infligé cela à Elly n’était certainement pas très gentil de sa part, l’américain le savait pertinemment. Après tout, le fait de vivre sans magie était un choix personnel du brun, il ne pouvait pas l’imposer à la brune. Quelques questions ne tardèrent pas à s’imposer dans l’esprit de Matt. Elly était-elle vraiment heureuse avec lui ? Ne s’étaient-ils pas trop vite emballés ? Elly regrettait peut-être de l’avoir accepté sans vraiment le connaître ? Tant de questions qui se bousculèrent dans la cervelle du sorcier, qui décida de les loger dans un coin de sa conscience. Il allait devoir y revenir très prochainement dessus mais pour le moment, il souhaitait avant tout profiter de l’instant présent avec Elly.

L’américain serra brièvement plus fort la main qu’il détenait au creux de la sienne et déposa un léger baiser sur les lèvres qui lui faisait face. D’un signe de tête, il fit comprendre à la brune de le suivre, tandis qu’il se mettait en marche vers l’entrée du plateau, billets en main. Malgré l’heure matinale, de nombreux touristes étaient déjà présents sur le site et une légère queue s’était formée aux portiques d’entrées. Les deux sorciers se retrouvèrent ainsi au milieu de la foule, entourés de moldus, dans un broua important de mélange de nombreuses langues. Matt se sentait parfaitement à son aise mais il espérait que c’était aussi le cas pour Elly. Après tout, elle n’était peut-être pas habituée à se retrouver au milieu d’une foule de moldus ? On pouvait rapidement se sentir cloitré comme des vaches à l’abattoir. Alors qu’ils avançaient doucement vers l’entrée, Matt fit passer son bras gauche autour de la taille de la sorcière afin de la rapprocher de lui. Un geste protecteur mais qui lui permit aussi de lui chuchoter la suite du programme sans que des oreilles indiscrètes et trop curieuses les écoutent.

« Donc la suite des événements est assez simple. Enfin, théoriquement bien sur. D’après le super livre que j’ai trouvé, un passage secret se situe dans la chambre du roi, au centre de la pyramide. L’auteur de giga livre indique que des hiéroglyphes sont présents sur les murs lisses qui entourent le sarcophage. Et apparemment, un sortilège ancien cache l’accès à la salle. Léger sourire aux lèvres. Je compte sur toi pour en arriver à bout et nous ouvrir le passage. »

Matt avait résumé simplement les prochains événements qui allaient suivre. Car accéder à la chambre du roi n’aurait rien de compliquer, la visite de la pyramide passant par cette pièce. Non. Ils allaient devoir créer une diversion afin d’avoir le temps de trouver l’accès à la pièce caché et ensuite, rentrer sans se faire voir dans cette pièce. Et même une fois dans la salle, cela ne serait pas évident. Car même si l’américain se vantait d’avoir trouver un super livre, l’auteur de ce dernier n’était apparemment jamais rentré dans cette salle. Il donnait juste quelques astuces afin de connaître certains des plus grands secrets sorciers qui étaient liés aux pyramides. Il ne faisait aucun doute qu’une ancienne magie se mettrait en travers de leur route. Après tout, il était de notoriété publique que les sarcophages ainsi que certaines pièces étaient protégées par des sortilèges ainsi même que des… momies. Depuis des décennies, des briseurs de sorts engagés par la banque Gringotts arpentaient les couloirs cachés des pyramides enfin d’avoir accès aux trésors des pharaons. Matt espérait sincèrement ne pas tomber sur eux, n’ayant aucune raison de se trouver dans ce genre d’endroits sans permission. Devait-il en informer Elly tout de suite ? Que d’une certaines manières, leurs recherches n’avaient rien des très légales ?

Matt préféra se taire tandis qu’ils arrivèrent bientôt à l’entrée du plateau. Une fois leurs billets vérifiés, la sécurité les laissa passer sans plus de formalités, l’américain barguignant dans un arabe instable un remercîment que les agents de la sécurité ignorèrent. Une fois l’entrée dépassée, Matt jeta un regard sur les quelques pyramides qui se trouvaient sur le plateau. Un paysage magnifique qui ne fit qu’augmenter l’excitation qu’il ressentait. Se trouver ici, à la recherche de l’histoire, avec Elly, avait tout d’un rêve pour lui. Ses prunelles grisâtres trouvèrent facilement la pyramide de Khéops. Par la barbe de Merlin, elle était immense et se dresser devant eux, les toisant de toute sa hauteur. A cet instant précis, un léger doute se rependit dans ses veines. Se retrouver dans les entrailles de cette merveille, avec la possibilité de se retrouver à jamais coincé… S’étaient-ils suffisamment préparés pour cette aventure ? Le doute envahit l’esprit de l’américain, mais son honneur ainsi que la présence de Elly, sa main dans la sienne, eu pour effet de faire disparaître rapidement se doute. Ensemble, ils ne risquaient.

« Tu as bien ta baguette avec toi hein ? » Légère question fébrile qui s’échappa des lèvres de l’ancien Auror à l’intention de sa compagne.

Une simple question, pour être sur que tout allait très bien se passer. Après tout, seule Elly pouvait les protéger contre ce qui les attendaient dans les boyaux de la pyramides. Lui même qui avait juré de ne plus utiliser la magie, se rendait compte que sans cette dernière, les deux sorciers n’auraient aucune chance aujourd’hui.
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Invité, le  Sam 9 Fév - 21:15

Comme un docile agneau, alors qu’elle se révélait sans doute être la plus dangereuse des deux, elle suit son compagnon, sa main dans la sienne comme guide ultime : où qu’il aille elle irait. Le souvenir d’un passé douloureux. La confiance qui se tarit, et les mensonges qui demeurent. Elle reproduisait les mêmes schémas. Elle refusait pourtant de l’admettre. Prisonniers d’une file d’attente qui semblait interminable à la brune, cette dernière finissait par perdre patience, un vilain tic de se mordre la langue quand les nerfs se faisaient trop oppressants. Et comme s’il savait le contenu de ses pensées, l’une des mains du brun attrapant la taille de la sorcière et l’attira à lui. Là, prisonnière de ses bras, elle n’avait pas conscience du monde alentours, son nez perdu dans le cou d’Austin à renifler son parfum corporel. Délicat arôme qu’elle adorait, elle devait bien l’admettre. Cela l’empêchait de penser au reste, aux gens alentours. Juste lui, elle. Et rien d’autre.

Et dans son oreille un doux murmure qui parvient jusqu’à elle, délicat son auquel elle prête toute son attention. Ainsi donc il comptait sur elle pour ouvrir le fameux passage. Chappe de plomb qui tombe sur les épaules de la brune : et si elle n’y arrivait pas ? Regard inquiet vers Austin : serait-il déçu ? La brune n’a pas le temps de se poser davantage de question, il faut avancer, et comme toujours, elle le laisse aller au-devant des ennuis. Il y avait beaucoup trop de monde au gout de la jeune femme, et la foule avait ce don d’occulter tout ce qu’il pouvait y avoir de magnifique autour d’elle. C’était étrange. Elle aurait dû se sentir toute petite face au passé qui se trouvait là, à sa portée, mais elle était obnubilée par tous ces gens, par cette sensation étouffante qui compressait ses poumons.

Alors elle décida de ne regarder que lui. D’oublier le paysage, d’oublier les gens, les moldus, de ne garder juste que lui dans sa vision. Se caler sur ses pas, devenir son ombre, discrète, juste ici. Le regarder vivre son rêve et rêver, peut-être, au travers lui. Avec lui. Et soudain, il se retourne vers elle, alpague ses yeux avec ses prunelles acier, elle le détaille, l’air inquiet qu’il arbore propage l’inquiétude à la brune. Et la question qui lui adresse lui extirpe un délicat ricanement, rictus sur le coin des lèvres. Sa main lâche celle d’Austin, caresse l’avant-bras, remonte sur l’épaule, tapote sa joue. La brune taquine « Alors mon petit moldu, aurait-on peur de ce que nous réserve la majestueuse pyramide ? ». Sourire complice et malicieux, mais au creux de ses entrailles l’inquiétude demeure. Pas sur les mêmes angoisses, mais tout de même …

Alors comme toute réponse à sa question, la brune relève son débardeur blanc, juste deux trois centimètre qu’elle montre sur la hanche gauche. Bois longiligne qui suit le creux de sa hanche et remonte sur son ventre, coincée sous les vêtements. « Toujours prête à servir, au cas où ». Et les yeux de la brune papillonnent. Pour ne pas qu’il y lise ses doutes et ses angoisses, qu’elle devait garder pour elle. Parce que son « au cas où » à elle, n’avait sans doute pas la même saveur que le sien. Mais après tout, elle n’était pas dans sa tête non plus … alors elle sourit. Et demande, doucement « On y va ? ».
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