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Les Îles de la Mer du Nord
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Ulysse Daiklan
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Re: Les Îles de la Mer du Nord
Ulysse Daiklan, le  Dim 10 Sep - 18:41

Violet & Ulysse





Je déglutis dans l’attende d’un geste ou quoi que ce soit 404 error not found. Elle a clairement buggé. Enfin je crois, ou alors elle réfléchit. Elle me regarde toujours droit dans les yeux, pendant que moi je baisse les miens lorsqu’elle passe sa langue sur ses lèvres. Je sens mon estomac se tordre sous l’envie. Cette attente est intenable.

Puis quelques secondes passent. Je n’ai plus conscience de grand-chose. Ses mains se trouvent sur mon visage, je n’ose plus faire un mouvement. Même mon cœur s’est arrêté. Tout se passe comme au ralenti, jusqu’à ce que je sente ses lèvres contre les miennes. Je réponds naturellement, comme si mon corps bougeait tout seul. Le baiser dure quelques secondes avant qu’elle ne l’interrompe. Pourquoi ? Eh.

-…Tu parlais peut-être pas de ce genre de « bisou»… ?


Je la regarde d’un air mortellement sérieux. Tellement mortellement sérieux que je pourrait lui faire peur je crois. J’ai même pas envie de répondre, je pose ma main droite sur sa hanche et l’attire à moi de nouveau. Je la soulève pour qu’elle se mettre sur mes genoux, que ce soit plus confortable. J’essaie de rester le plus doux possible pour ne pas passer pour un rustre quand je l’embrasse à nouveau. Mes yeux sont fermés et je dois lutter pour que mes mains restent sages, sur ses hanches. Et oui, lutter, c’est le mot, tellement que j’agrippe son haut comme si ma vie en dépendait. C’est seulement une fois à bout de souffle que je recule légèrement ma tête et la regarde.

- Je parlais exactement de ce genre de bisous.


Ma voix est grave, rauque même. Mes yeux doivent être noir. Je la regarde à la lumière de la lune. Elle est belle, elle... Je dégluti. Par la barbe de merlin Ulysse maitrise toi un peu. On dirait un gamin de quinze ans sous hormones là. Comment ça c’est toujours le cas à dix-sept ? Non mais, c’est qu’un détail. Je reste quelques secondes à la regarder comme ça avant de me relever et de la relever avec moi. Chaud. Il fait chaud ici. J’ai hésité à me relever hein. Parce que, quand on a chaud on se déshabille. Mais là ce serait de l’abus clairement, j’ai pas envie qu’elle me prenne pour un homme facile. Ou juste qu’elle se serve de moi comme bouche-trou du soir, je serais bien dégouté si c’est le cas.

Comme par réflexe je prends sa main dans la mienne et l’embrasse encore une fois avant de la tirer légèrement vers la sortie.

- On finis notre tour ? On voit pas très bien les étoiles d’ici…


Je lui souris pour la première fois de ce qui me semble être une éternité. De toutes façon il faut que je rebouche le trou et la trappe. Je réfléchis quelques secondes quand un de mes souvenirs.

- Attends je crois qu’il y a des Hippocampes par ici !

Je parle de vrai Hippocampes. Par la version moldu toute moche là, je vous parle de chevaux avec une queue de poisson. Je crois que mon père avait amené ma maman les voir une fois. Elle m’avait même dit qu’elle était pas fan, rapport aux écailles tout ça. Mais quand même des chevaux de mer, ça doit en jeter. En plus j’en ai jamais vu, ce serait l’occasion. Je ressers un peu ma poigne et la regarde en attendant sa réponse d’un regard suppliant. Allez s’te plais !




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Re: Les Îles de la Mer du Nord
Violet O'Toole, le  Lun 11 Sep - 11:56

LA de Ul♥sse


Laissant sa gestuelle répondre pour lui, Ulysse m’attire de nouveau vers l’abîme. Cette fois c’est lui qui mène le jeu, ses mains sur moi, l’avidité a changé de camp. J’aurais envie de plus. L’un contre l’autre, mes bras enlacent son cou, mes mains s’égarent dans ses cheveux, caressent sa nuque, ses épaules. Mes jambes se serrent autour de lui. Mais il en reste là, et c’est bien. Même si j’avais compris son verdict, il me le confirme, nous faisant reprendre pied ;
«Je parlais exactement de ce genre de bisous.», je lui souris. Je ne l’avais pas remarqué jusque-là, mais ses yeux sont beaux. Son regard l’est en tout cas.

Il est temps de bouger, sinon on risque de sombrer sérieusement tous les deux. Il m’entraine dans sa remontée. Je suis prise d’un étourdissement léger et mes jambes fourmillent. Nos mains se trouvent naturellement, il m’embrasse et moi en retour ;
«On finis notre tour ? On voit pas très bien les étoiles d’ici… », il laisse son air grave pour un sourire, beau et sincère. De toute façon, je ne pense pas qu’il sache ne pas être sincère. Je me baisse pour ramasser ma baguette que je mets dans mon sac, que je récupère également. Je n’ai pas froid alors je reprends mon gilet jeté plus tôt sur le fauteuil et je le mets lui aussi dans ma sacoche. J’ai envie de lui donner un nom à ce fauteuil. J’ai l’impression qu’il est presque vivant tellement il semble témoin du temps passé. Tu t’appelleras Klebert, avec un « t », mon vieux. Klebert, Gardien des Âges, Témoin des Faits, je t’adoube Chevalier du Temps Qui Passe. Je souris à cette pensée et tapote distraitement l’accoudoir en cuir. J’harnache de nouveau mon sac en bandoulière, parée et désireuse de continuer notre expédition insulaire. Mon héros de mythologie me sort de mes pensées en s’exclamant ;
«Attends je crois qu’il y a des Hippocampes par ici !»
«Des… Hippocampes ?!», mon cœur fait un bond. S’il m’emmène vraiment voir des hippocampes, je lui demande de m’épouser sur-le-champ. Il sait pas quel risque il prend, le pauvre. Je sens sa main se serrer sur la mienne ; «T’as que des bonnes idées. Mais vraiment. T’es pas un peu magicien par hasard ?», haha, la bonne blague. Comme une enfant je pars devant, faisant mine de le tirer, suspendue des deux mains à la sienne, riant.

Sorti de notre cocon de pierre, les vagues refluant doucement sur les galets mêlés de sable, je prends une grande inspiration, lâchant la main d’Ulysse et écartant les bras, nez au vent. Je me sens trop bien. Je retourne vers lui et, enlaçant sa taille, lui dépose un baiser sur les lèvres, perchée sur la pointe de mes pieds. En plus de me sentir bien, je me sens chanceuse de l’avoir rencontré.

Je le laisse ouvrir la voie, c’est lui le maitre des lieux. J’observe le ciel, plus aucun nuage au zénith. Je me retourne, marchant à reculons, sans lâcher sa main et désigne quelque chose en l’air ;
«Tu vois l’espèce de W là-bas ? C’est Cassiopée. L’étoile à la pointe du W, c’est Schedar, c’est l’étoile la plus brillante de la constellation. Elle est toute petite là, mais en réalité elle est beaucoup, beaucoup plus grande que le soleil.», oui, ben ça va, faut bien que ma nature de Bleue resurgissent à un moment ou à un autre.
«Dans la mythologie, Cassiopée était Reine d’Ethiopie, mère d’Andromède, qui est la constellation juste sur la droite du W. Celle-ci est moins évidente à voir… Enfin, étant donné ton prénom, j’imagine que je t’apprends pas grand-chose sur la mythologie…», je reprends le sens de la marche et lève la tête vers lui, grand sourire scotché à la face. Je crois que je vais avoir du mal à l’effacer celui-ci. Je titube, le poussant doucement de l'épaule, prétexte pour me rapprocher ; «Je t’ai déjà dit que tu avais un très beau prénom… ?». Je le lui avais déjà dit, mais les compliments sincères ne font jamais de mal...
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Re: Les Îles de la Mer du Nord
Ulysse Daiklan, le  Lun 11 Sep - 17:02


Violet & Ulysse







-T’as que des bonnes idées. Mais vraiment. Tu n’es pas un peu magicien par hasard ?

Je passe ma main dans ma nuque, gêné. Elle a l’ai hyper enthousiaste et d’un coté ça me fait plaisir mais de l’autre j’ai pas tellement envie qu’elle soit déçue. Je lui souris après mon jeu de mot mais essaie d’atténuer mon affirmation.

- Eh j’ai dit je crois. J’espère qu’ils y sont toujours en tout cas.

Elle me lâche la main et va respirer l’air marin, très chou. Je la regarde et ne peut retenir un rire idiot. Inutile et qui n’a aucun sens mais bon tant pis. Tout n’a pas nécessairement besoin d’avoir du sens. Je la vois se rapprocher et m’embrasser. Mh. Je pourrais m’y habituer. Vraiment.

On commence à marcher lorsqu’elle se retourne pour observer les étoiles. Je suis son regard lorsqu’elle me montre la constellation de Cassiopée, j’ai toujours été nul pour retrouver les arrangements.

- Oui effectivement, la mythologique je maitrise. Je rigole. Par contre pour moi cette constellation je l’appelais « Le double-v » je trouve ça un peu plus représentatif.

Elle me pousse de l’épaule et j’en profite pour la capturer. Non ce n’est pas un Pokémon sauvage mais quand même, je la capture. Nah. Elle enchaine avec un compliment sur mon prénom.

- J’ai un joli prénom et tu as un joli minois, chacun son truc.


Je hausse les épaules et me retiens de me donner une propre baffe. Nom de dieu jamais vu quelqu’un aussi mauvais en drague. Je vais trouver ces foutu Hippocampes et leur demander de me noyer, ça ira mieux. Je prends une grande inspiration pour supprimer mon malaise. Je recapture la main de Violet et la dirige vers le coin aux créatures.
Je regarde le ciel et lui pointe du doigt plusieurs constellations.

- Tu vois là, je sais que ça c’est des constellations mais dans ma tête elles s’appellent « Cerf-volant 1 » « cerf-volant 2 » « cerf-volant 3 » « grand cerf-volant » « cerf-volant moche » tu vois, ce genre de trucs.


Je regarde à nouveau devant moi, il va falloir encore qu’on monte une colline si on veut pouvoir voir quelque chose. Je nous fais marcher dans la bonne direction avec entrain j’espère vraiment que ces créatures sont là. Pas envie que ça gâche tout.

- Bon, espérons qu’ils se montrent. Quoi que peut-être qu’on verra autre chose, on ne sait jamais.


Nous sommes presque arrivés. Je me demande quelle heure il est, je vois pas le temps passer. C’est agréable.
Je me sens bien.

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Re: Les Îles de la Mer du Nord
Violet O'Toole, le  Lun 11 Sep - 22:07

Le Rouge et Or me fait rire avec ses propres notions de mythologie. Je rougis à son compliment. Je ne sais pas trop quoi en penser, j'ai pas de recul sur mon physique... quoique j'ai conscience de pas faire une taille mannequin. Bon, ce soir j'ai fais un effort particulier, peut-être qu'il ne penserais pas la même chose de moi dans un autre contexte. Hum. On verra si il en dit autant quand j'aurais démaquillé mes yeux, et que je porterais une de mes tenues habituelles, ou mon uniforme.


«Le double V, Cerf-volant 1, 2, 3, grand et moche, ça me va. Par contre j'aimerais bien connaitre leurs histoires respectives ! La mythologie selon le grand et beau Ulysse...», je lui réponds, avec un sourire provocateur.


Il me guide sur la plage, puis sur un sentier qui remonte vers les terres. L'air s'est rafraichit et je sors, une fois de plus, mon fidèle paletot de mon sac. Je l'enfile négligemment et nous arrivons en haut. Je repense à sa remarque sur les hippocampes, à son tic, à son air gêné. J'ai un pincement au cœur. Je m'arrête, le retenant par la main, je me place face à lui et plante mon regard dans le sien, mon sourire encore et toujours installé là. Le peu de lumière de la lune éclaire doucement son visage. Je passe mes mains autour de sa taille, jusque dans son dos, les passant sous son t-shirt -par Merlin ce qu'il est bien bâtit...- ;
«Hé, toi... en vrai, si on les vois pas ces hippocampes, ou peu importe c'que tu aimerais me montrer, tu seras toujours mon héro de la soirée.», ok, c'était absolument cruche, mais c'était sincère.
«Bon, prend pas la grosse tête non plus. Je t'ai déjà laissé gagner une fois !», sur ces mots, mes mains s'agrippent à ses épaules et je me hisse sur mes pieds, faisant mine de venir l'embrasser. Au dernier moment j'esquive ses lèvres et je m'enfuis en courant, le long de la falaise ;
«Le premier arrivé à la pointe de la crête !», c'est définitif, j'ai perdu 10 ans d'age mental. Si il ne joue pas le jeu, j'aurais absolument l'air d'une idiote. Tant pis, je prends le risque. L'air marin s'engouffre dans mes narines et mon cœur va éclater, mais c'est vraiment bon. D'autant qu'un petit miracle se produit ce soir ; je n'ai encore blessé ni moi, ni personne, je ne suis pas tombée, je n'ai rien cassé... A croire que mon binôme me porte chance.

Soudain, j’aperçois quelque chose sur le rivage en bas, un peu plus loin... Une forme sombre, quadrupède... Je m'arrête et scrute la scène en fronçant les sourcils. Je ne sais même pas si Ulysse est derrière mais sans jeter un regard, je m'avance doucement un peu plus au bord, sortant ma baguette de mon sac.
«Regardes là bas...», je tends mon doigt vers la chose qui se meut sur la plage. «C'est pas un hippocampe... Je me demande si c'est pas un kelpie...», si c'est le cas, il vaudrait mieux être prudents. Mais c'est une vision formidable et rare...
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Re: Les Îles de la Mer du Nord
Ulysse Daiklan, le  Mar 12 Sep - 14:00


Violet & Ulysse






Elle me parle en me demandant de lui raconter la mythologie selon moi. Je lui souris mais mine de rien je commence à y réfléchir. Je la vois remettre sa veste en laine. Son héro ? C’est classe ça, j’aime bien. J’aime beaucoup. Surtout quand elle s’approche pour m’embrasser que je penche la tête vers elle comme un imbécile et…

Et… Courir. Sérieux ? Je la vois prendre de l’avance mais hors de question de perdre sans rien faire. Je prends appuis et me lance à sa poursuite, je crois qu’on arrive en même temps. Elle pourra remercier la montée et l’effet de surprise. Bref, l’avantage c’est qu’au moins à force de faire du sport je ne suis pas trop essoufflé de ce petit sprint. Je rigole un peu avant qu’on se calme. Le silence s’installe et je décide de le briser.

- Alors la mythologie selon Ulysse ? Ok, je vais te raconter d’abord de 1, 2 et 3. Je te raconterais les autres plus tard… si tu le mérite.

Je lui fais un clin d’œil avant de m’éclaircir la voix. Je prends une pose théâtrale avant de commencer.

« - C’est l’histoire de trois enfants, 1, 2 et 3, pris au piège d’un labyrinthe avec leur père. Celui-ci était un homme de science et pour s’échapper, il leur avait confectionné des ailes de cire et de plumes, leur permettant de s’envoler dans les yeux.
L’invention marchait parfaitement, la seule condition était de ne pas trop s’approcher du soleil, afin de ne pas faire fondre la cire. »
Je fais un sourire en coin question de vérifier qu’elle ne s’attends pas à ce qui va suivre. « Ils décidèrent alors de s’envoler. Mais les enfants, grisés par la liberté ont décidé de monter haut. Très haut. Trop haut. Mais c’est pris d’un panique provoqué par l’amour paternel, que l’inventeur prononçât la phrase qui le menait à leur perte.

- 1, 2, 3, ATTENTION AU SOLEIL.

Malheureusement, les enfants étaient trop loin, ils ne purent l’entendre complètement. Les seuls mots qui leur parvinrent furent

- 1,2,3 SOLEIL.

Comme tu le sais, les enfants, peu importe la situation, aiment jouer. C’est pourquoi chacun d’eux arrêta tout mouvement à l’entente de ces mots. Impuissant, leur père vit ses enfants choir depuis les cieux. Il y avait un moyen, il aurait dû se retourner et recommencer à compter mais non, tout inventeur qu’il est il n’y avait pas pensé. Et voici comment, 1,2 et 3 firent un Bucket Challenge géant et mortel, atterrissant dans le lac glacé plus bas.
FIN. »


Ok ça ne sonnait pas aussi glauque dans ma tête. Déjà l’histoire de base est triste mais là j’ai multiplié les pertes par trois. Sympa. Heureusement elle change de sujet.

- Regardes là-bas...Ce n’est pas un hippocampe... Je me demande si c'est pas un kelpy...


Je déglutis difficilement. Je connais pas grand-chose sur les créatures mais je crois que les Kelpy aiment manger des êtres humains non ? Non, je dois confondre parce que sinon elle ne serait pas aussi calme. Hein ?

- Heu…. Les kelpy c’est inoffensif hein ?


Bon, on avait fait plus viril comme réaction. Je me colle derrière elle. Bon déjà parce que j’en ai envie mais aussi pour nous transplaner à tout moment. On ne sait jamais, puis au moins je mériterais mon statut de héro. Mise à part ça j’observe les formes qui sont au loin.

- Mais t’es sûr que c’est ça ? Je n’arrive pas trop à distinguer, ça pourrait être des sirènes ou un serpent cornu aussi…


Oui j’ai espoir. Mais bon, si ça me permet de profiter d’un peu plus de proximité avec elle je vais pas me priver namého. Me jugez pas, après tout je ne suis qu’un homme.


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Re: Les Îles de la Mer du Nord
Violet O'Toole, le  Mer 13 Sep - 5:43

LA Ulaïsse Deyklane



À bout de souffle grâce à ma grande condition physique acquise au moyen d'innombrables heures d'entrainement intens... Bref, crachant mes poumons, les mollets brûlants je m'arrête alors qu'Ulysse me rejoins. Trop facile pour lui visiblement, il est même frais et dispo pour me raconter la grande et belle histoire de : « La Mythologie Selon Ulysse », je l'écoute attentivement alors qu'on continue notre marche. Trois enfants, un papa, mignon... Hum, des ailes ? Les ailes c'est jamais bon signe dans la mythologie. Les expressions de mon visage changent à mesure que l'histoire avance. Je suis absorbée. Il est vraiment bon orateur ! J'admire, moi qui suis incapable d'aligner trois mots devant une assemblée sans rougir. Ou vomir. Ou m'évanouir. Plein de choses sympathiques en "ir", comme "mourir", en somme. Oh et, «1, 2, 3 Soleil», je me souviens de ce jeu ! J'y ais déjà joué avec des gosses moldus... Il conclu son récit :
«FIN.», souriante, je hoche la tête l'air de lui dire ; «Pas mal, pas mal...»
«T'as bien saisi le truc. Une histoire de famille, une personnification de la nature, une fin tragique. Bravo, 10 points pour Gryffondor !», et un bisou en bonus. «J'ai hâte d'entendre "Grand" et "Moche" ...», je ris à cette pensée.

~

Revenons à notre kelpie... Ma main tient fermement ma baguette et je penche légèrement la tête en essayant de comprendre ce que je vois. C'est visiblement un équidé... Noir, ou d'une robe sombre. Il me semblait que les kelpies se déplaçaient en troupeaux, mais celui ci est seul. Enfin, pour l'instant en tout cas. Je sens Ulysse se rapprocher ;
«Heu…. Les kelpy c’est inoffensif hein ?», il m'arrache un sourire, comme je suis dos à lui, il ne le voit pas. Il vient tout contre moi, et j'attrape machinalement sa main sans quitter le rivage des yeux. Frissons le long de mon échine.
«Mais t’es sûr que c’est ça ? Je n’arrive pas trop à distinguer, ça pourrait être des sirènes ou un serpent cornu aussi…», nouveau sourire que je réprimes, j'affiche un air grave et je me tourne lentement vers lui ;
«Non, il le sont pas, inoffensifs. Ils se nourrissent d'êtres humains comme nous. Ils les emmènent dans les profondeurs avec un bruit de tonnerre assourdissant pour les noyer et les dévorer ensuite... Ou l'inverse.», je vois sa mine se décomposer. Je suis peut-être allée un peu loin...
«Hé, j'plaisante ! Enfin, pas tout à fait, mais si on l'approche pas de trop près ça devrait aller... Ce qui me chiffonne, c'est qu'il est seul.», en disant ça, je me tourne de nouveau vers l'animal. Est-ce qu'il est blessé ? En général, chez les animaux grégaires, ceux qui sont laissés derrière sont mal en point... J'ai une boule dans la gorge à cette pensée, animal malfaisant ou pas, c'est assez triste si ça s'avère être vrai. Aucune solution ne me vient à l'esprit, à part prendre le risque d'être dévorée vivante par une créature magique. C'est une moyennement bonne idée. «Pauvre bête...», soufflais-je sans pouvoir m'en empêcher. Je serrais un peu plus fort la main du Gryffond. «C'est dommage qu'on puisse pas approcher de plus près. Je saurais pas le stupéfixer... Et un aresto serait trop court.», je secoue la tête et je replace une mèche de cheveux derrière mon oreille. Non Violet, mauvaise idée, oublie.

«C'est encore loin ? Il faudrait contourner le kelpie au mieux, si tu veux pas te faire... DÉVORER !», je fais mine de lui sauter dessus avec un «grraou» qui tient plus du chaton que du dragon... Il faut que j'arrête de régresser, je vais atteindre le fond. Je passe mon bras autour de sa taille et pose ma tête contre lui. Je fourre ma baguette dans mon sac et on reprend notre route.
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Re: Les Îles de la Mer du Nord
Ulysse Daiklan, le  Mer 13 Sep - 22:08

Violet & Ulysse







« Ce qui me chiffonne c’est qu’il est seul » mais encore heureux qu’il soit seul. Limite elle est déçue de ne voir qu’une seue créature démoniaque quoi, normal. Si elle pense en plus que je vais m’amuser à le stupéfixer…

- Non mais on va éviter d’embêter cette gentille créature diabolique qui veut probablement notre mort et nous dévorer hein ? C’est bien comme plan ça. Surtout s’il est seul pour aller chasser pour le clan, on va pas tenter le diable non plus.

Bon la demoiselle semble décidée à me faire peur, je crois que je vais la ramener vers des trucs plus mignons. D’ailleurs tente de m’effrayer avec une attaque de loup-garou. Enfin de loup. Enfin, de chiot. Un petit chiot tout mignon en fait, qui ne fait absolument pas peur. Je suis sûre que dans sa tête c’était fait pour être effrayant mais ça ne marche pas, mais alors, pas du tout. Au contraire j’explose de rire et l’emprisonne dans mes bras avant de l’embrasser pour ne pas qu’elle se vexe.

De toute façon ça tombe bien, les trucs mignons, c’était sur ma route. Je lui prends la main et recommence notre chemin. Pour arriver au spot à Hippocampes il faut passer par une forêt, remplie de boursouf et de botruc. J’espère que c’est toujours le vieux sorcier réserviste qui garde ce lieu à l’abris des moldu, sinon ma surprise tombe à l’eau.

Un courant d’air froid me fait avoir un frisson. Normalement l’île est totalement sécurisée. Encore heureux vu que j’y venais enfant, mais la présence du Kelpie ne me rassure pas des masses. Je sors ma baguette dans le plus grand des calmes.

- #Expecto Patronum

Je regarde les filaments sortir de ma baguette pour s’assembler en un léopard argenté qui viens courir autour de nous. Je le regarde et lui lance un « Surveille nous » avant de le voir partir aire des tours. Il ne part pas trop loin, ce qui le rend assez visible dans la plaine. Je me retourne vers ma douce.

- Hey, tu peux relâcher le tiens aussi si tu veux, il ne risque pas d’être vu ici et à cette heure. Et pour te répondre non, on est à moins d'une heure de marche.


Je lui souris, l’arrête et viens l’embrasser à nouveau. Je me demande si je pourrais faire ça à Poudlard. Enfin, si elle veut que ça aille plus loin. Bon n’y pensons pas pour l’instant, nous sommes au bord de la forêt.

Je pousse un soupir avec espoir qu’il reste encore les trucs mignons. J’ai envie de lui dire de vérifier sans pour autant vraiment lui dire. Mh…

- Eh ouvre l’œil, peut-être que tu verras d’autres renards comme tout à l’heure. T’inquiète pas la traversée n’est pas très longue, on reverra rapidement les étoiles.


Je lui fais un bisou sur la joue comme un gamin innocent. Je sors à nouveau ma baguette, lance un #Lumos et commence à avancer dans la forêt, la tenant par la main et près de moi. Le sentier est plutôt dégagé, empli d’herbes. La forêt n’est pas immense mais assez grande pour qu’on en voit pas le bout une fois dedans. Je garde la baguette à hauteur pour ne pas nous aveugler et surtout pour voir les branches au sol.

- D’ailleurs pour la mythologie, à toi de me raconter l’histoire de grand et moche. Chacun son tour !

Eh oui, retournement de situation. Je lui lance un clin d’œil pour lui montrer que j’attends vraiment sa réponse puis commence à regarder autour de nous. J’espère vraiment qu’un truc chou va surgir de n’importe où, ce serais sympa. Tant que c’est pas un truc glauque, tout va bien.

Et tout va bien aller… n’est-ce pas ?



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Re: Les Îles de la Mer du Nord
Violet O'Toole, le  Jeu 14 Sep - 23:43

Le bosquet était en léger contrebas, si bien que, absorbée par la créature de la plage -non, pas celle qui se trouve à côté de moi en ce moment même, je parle du kelpie- je ne l'avais même pas vu. Je suis surprise de voir un bout de forêt ici, je me demande si c'est pas une réserve magique ou quelque chose du genre. En règle générale, ces îles sont vierges de toute végétation plus haute qu'un buisson de bruyère, c'est assez surréaliste de voir ça, posé là, entre Terre et Mer. Ulysse a l'air soulagé de quitter notre lugubre observatoire. On s'approche de l'orée du bois, l'un contre l'autre. Brruh, je me sens minuscule dans ses bras... Je commence à sentir les odeurs caractéristiques, l'humus, la terre, les feuilles. J'inspire profondément.

Il lance son patronus, je suis hypnotisée par les filaments bleutés, la forme qui se précise... Un léopard ! Un sourire se dessine sur mes lèvres alors que j'observe la forme animale qui s'éloigne en courant sur les ordres de son créateur.
«Hey, tu peux relâcher le tiens aussi si tu veux, il ne risque pas d’être vu ici et à cette heure.», il m'embrasse mais ma gorge se serre.
«Eh ouvre l’œil, peut-être que tu verras d’autres renards comme tout à l’heure. T’inquiète pas la traversée n’est pas très longue, on reverra rapidement les étoiles.»
«T'sais, pour le patronus, je voudrais bien... j'adorerais même, mais, j'ai pas encore réussi à en produire... le tiens est magnifique !», je baisse les yeux sur mes pieds -fidèles témoins de mes (nombreux) moments de gêne- en rougissant. Par Merlin, il va me trouver absolument nulle. D'abord le duel, maintenant le patronus... Bon, même si pour le duel, je n'ai pas non plus tout donné.
«C'est à dire que c'est pas le genre de trucs qu'on travaillait à Durmstrang.», petite bouffée de souvenirs inconfortables.

Alors qu'on entre dans la forêt à la lumière de sa baguette, mon beau Lion me réclame l'histoire de "Grand" et "Moche", bonne idée pour faire taire les réminiscences envahissantes. Je caresse mes lèvres du bout des doigts alors que je réfléchis à la trame de mon récit...
«Alors... Amaan était une Reine indépendante et impartiale. Elle régnait sur une cité matriarcale, ces femmes ayant trouvées un moyen magique de pérenniser leur tribu, elles n'avaient plus besoin des hommes. Seulement des femmes naissaient des femmes et elles étaient heureuses comme ça. Un jour, un bébé naquit, une fillette grandit et une jeune-femme s'épanouit. Dans cette cité, le physique n'importait pas, et on ne jugeait ses consœurs que sur leurs capacités, leur personnalité, tout ça. Cette jeune femme s'appelait Carian.», je réfléchis quelques secondes, jouant avec les doigts de mon Gryffond entrelacés aux miens :
«Elle était connue pour être très aventureuse et dotée d'une insatiable curiosité, mais genre, vraiment. Vraiment, vraiment. Tellement que malgré les mises en garde de ses sœurs, de ses amies, de ses amantes et même des anciennes, elle projeta de quitter la cité pour découvrir le monde, sachant qu'aucun retour ne serait permis, aucun chemin ne ramenant à sa cité n'existait. Amaan, qui était proche de toutes celles qu'elle appelait ses "filles", dans un dernier espoir de l'en dissuader, la convoqua. Elle lui raconta comment était le monde dehors. Comment étaient les hommes avec les femmes. Et comment les femmes usaient de stratégies pour vivre dans cet univers fait par et pour le genre masculin.», mh, j'espérais que Ulysse soit assez intelligent pour ne pas le prendre personnellement, je continuais ;
«Plutôt que de dissuader Carian, les histoires d'Amaan renforcèrent son envie de constater tout ça par elle même. Elle prit la route, seule, une lune plus tard. Elle parcourut des étendues de foret désertes, des plaines habitées seulement par les animaux, des endroits qu'aucuns superlatif ne pouvait qualifier. Elle aimait sa nouvelle liberté, malgré la solitude. Puis un jour, elle arriva aux portes du Monde. Celui des "Autres", des hommes et des femmes des hommes. Elle avait atteint son but.», je passais ma langue sur mes lèvres et reprenait mon souffle ; «A peine entrée, les regards qui se posaient sur elle lui pesaient comme elle ne l'avait jamais ressentie auparavant. Plus les jours passaient, plus les langues se déliaient. Elle entendait des voix graves et basses l'interpeler ; "La moche !". Elle ne comprenait pas ce mot. Mais elle sentait son sens. Ici elle n'avait de valeur que par son aspect, hors, il n'était pas au gout de ceux qui régissaient les lois sociale de ce monde qu'elle ne connaissait pas. Elle se sentait de plus en plus tirée vers le fond. Son intelligence, sa hardiesse et sa curiosité n'étaient plus des atouts, au contraire, les hommes qui étaient seuls décideurs en étaient répugnés. Un soir qu'elle ressassait ces questions auxquelles personne ne lui répondait, elle croisa le regard d'une autre femme. Une femme très grande. Et cette femme lui rendit son regard, pour la première fois, celui ci n'était pas comme une chape de plomb sur ses épaules. Pendant plusieurs jours, elles continuèrent de se croiser. Puis elles s'assirent l'une à côté de l'autre. Maintenant elles étaient toutes les deux raillées par les hommes et les femmes des hommes. "La moche et la grande". Mais elles étaient ensemble et c'est ce qui comptait. Au fil des levés et des coucher de soleil, elles parlaient, et se rapprochaient, Ezwa, la grande, répondant aux questionnements de Carian. Puis un jour, à cet endroit où elles s'étaient rencontrées, leur amour se matérialisa en un baiser échangé. Sauf qu'elles étaient épiées, et les hommes les interpellèrent, et les femmes des hommes se joignirent à eux. La Grande et La Moche n'avaient pas le droit de s'aimer. Seuls les hommes pouvaient avoir les femmes. L'enfer sur terre commença pour Ezwa et Carian, achevant d'ôter tout espoir à la fille de Malaan. Ezwa changeât. Elle coupa ses cheveux. Commença à porter des habits qu'on réservait normalement aux hommes. Carian était malade de voir son aimée se voir refuser le droit de l'aimer car elle n'était pas un garçon. La douleur était tellement forte, qu'un soir, elle se rendit au bord d'une falaise, et exprima sa rage en hurlant au ciel de la prendre. Sa tristesse et son sentiment d'injustice étaient tellement fort, qu'elle commença à s'élever vers la nuit. Ezwa, qui l'avait suivit couru jusqu'à elle, mais si grande qu'elle était n'arriva pas à la rattraper. Elle vit Carian éclater en des centaines d'étoiles dans le ciel. Abasourdie, elle se jeta dans le vide sans demander son reste. Mais l'énergie que Carian avait soulevée par la force de son mal, emmena Ezwa avec elle dans le ciel, qui produit elle aussi une pluie d'astres, et elles demeurèrent là, unies dans le firmament. Mais comme les hommes n’apprennent pas de leur bêtises et qu'ils s'accrochent aux privilèges qu'ils se sont créés, ils baptisèrent les deux formes alors enlacées dans le ciel "Moche" et "Grand".», bon c'était pas joyeux non plus.
«Voilà, j'espère que c'était pas trop barbant...!», je levais la tête vers le héro de ma mythologie me mordant les lèvres d'un air désolé.
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Re: Les Îles de la Mer du Nord
Ulysse Daiklan, le  Ven 15 Sep - 20:24

Violet & Ulysse





Ah oui effectivement.

C’est assez rare que dans une école spécialisée dans la magie noire on apprennes les patronus. Je la vois rougir à son aveu. Non mais, ohhhh mais ce n’est pas grave ! Je me penche et lui fait un bisou sur la joue avant qu’elle commence à me raconter l’histoire de grand et moche.

- Mais. C’est hyper triste.

Je cligne des yeux plusieurs fois. Oui je sais que je viens de raconter l’histoire de trois gosses qui meurt éclaté par terre sous les yeux de leurs pères. Mais là j’sais pas l’histoire m’a perturbé. Rha mince je crois qu’elle va mal prendre ma réflexion. En fait j’crois qu’elle l’a tellement bien raconté que j’me suis attaché aux personnages. C’est possible ça. Je la prends dans mes bras pour l’embrasser avant de me justifier.

- T’imagines si tu devais vivre sans pouvoir aimer qui tu veux ? Encore si l’amour est pas réciproque y’a une raison, mais tu tombes amoureux de quelqu’un, qui tombe amoureux de toi et tu peux pas être avec. L’horreur.

Ma baguette toujours allumée devant nous, je me rapproche légèrement d’elle en essayant de repérer des trucs mignons tout en avançant. Rha ils sont où ? Ils vont bien apparaitre à un moment ou un autre ? Puis je pense toujours à cette histoire d’étoiles. Maintenant quand je vais les regarder je vais pas les voir de la même façon.

- En tout cas moi, je suis bien content de pouvoir aimer qui j’ai envie d’aimer.


Je sais que j’ai rougit. Non parce que balancer ce genre de choses ça ne me ressemble absolument pas. J’espère qu’elle n’a pas vu, mais très peu de chances au vu de la lumière qui se trouve SOUS MON NEZ. Au loin je vois mon léopard galoper et un mouvement se fait lorsqu’il approche. Je plisse les yeux et tire Violet avec moi un peu plus loin.

- Eh tu sais pour le patronus, ça viendra. Dans tous les cas il faut pas te presser, ça se fera tout seul. Enfin presque.

Je me baisse pour éviter une branche qui ne doit même pas la dépasser. Le constat me fait rire tandis que je lui ébouriffe une énième fois les cheveux. On arrive vers l’endroit où a bougé l’animal, je décide de marcher au pas de loup et lui chuchote de faire pareil. JE m’avance et vois quelque chose fuir juste devant mes pieds. Sans plus tarder je me baisse et capture la créature, faisant tomber ma baguette au passage. Oh mais… c’est tout doux… c’est.

- Un boursouflet !


Je prends la petite créature dans l’une de mes mains et récupère ma baguette de l’autre. Je la met au niveau de mon visage en lâchant un petit « coucou toi » avant de le baisser au niveau de Violet.

- T’as vu, il n’est pas tout mignon ?!


Je sais que j’ai encore une fois ma tête de gamin. Mais j’adore ces petites créatures, elles sont trop mignonnes. Bon faudra la relâcher parce qu’elle n’est pas domestique mais quand même ! En plus on est juste à la sortie de la forêt, on a eu de la chance de le voir avant de partir.


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Re: Les Îles de la Mer du Nord
Violet O'Toole, le  Sam 16 Sep - 2:01

Il m’embrasse et me prend dans ses bras. J’ai des frissons partout. Je me demande comment j’ai pu passer à côté de ça tout ce temps –ok, concrètement il était là, et moi pas, mais vous avez saisi l’idée-, j’ai ce sentiment bizarre d’avoir perdu mon temps sans lui. Etrange. En effet, c’est triste de ne pas pouvoir s’aimer ; «En tout cas moi, je suis bien content de pouvoir aimer qui j’ai envie d’aimer.», mais c’est pas notre cas. Enfin, pas encore du moins. Je constate qu’il rougit, j’ai envie de rire à voir que pour une fois c’est pas moi. Mais je me contente de le regarder, attendrie. Est-ce que c’est un sous-entendu… ? Je ne peux pas dire que je l’aime, mais ce qui est sûr c’est que mon cœur en a pris un coup avec lui.

Je n'ai pas le temps de réagir ; le léopard évanescent me rappelle à la réalité, il a provoqué un mouvement non loin de son passage. Ulysse me tire vers lui pour m’inciter à le suivre, il en profite pour me rassurer par rapport au pratronum, j’espère qu’il a raison... On marche doucement, guidés par le bruissement des feuilles. Je suis le Rouge et Or de près, sans un bruit. Arrivés à la source, il s’abaisse et ramasse –ou capture, plutôt- quelque chose au sol. Un sourire s’élargit sur ma face. Je me revois, gamine, poursuivre dans la foret des bestioles plus ou moins inventée, m’imaginant dragonologiste.
«Un boursouflet !», je suis excitée comme une puce ! Il approche la petite créature de son visage et lui lance un «Coucou toi». Je crois que c’est le truc le plus adorable qui m’a été donné de voir. Le beau gryffond, grand, athlétique, qui devient gaga face à un boursouflet. Non, franchement, si vous voyiez ça, vous fondriez comme moi. Il amène la petite boule de fourrure mauve à ma portée ; «Il est beaucoup trop mignon ! Salut p’tit truc !», je caresse son dos tout fluffy, il ronronne. «J’ai toujours trouvé ça fou qu’ils soient si dociles, même sauvages !», c’est assez drôle de constater le contraste entre la grande main âpre d’Ulysse et la toute petite boule de poil toute douce qui s’y trouve. La mienne soutenant la sienne, je grattouille le menton du petit boursouf. L’animal est lové dans sa paume se frottant le nez en émettant de petits sons.

Pendant quelques minutes on s’amuse des attitudes de la petite créature violette, comme deux enfants. Je la prends dans mes mains, c'est tout doux. Je l'approche de mon visage et passe doucement ma joue sur sa fourrure en fermant les yeux, puis je la dépose à nouveau dans le creux de la main de mon Gryffond. J’en profite le dévisager. L’arête de son nez, ses yeux sombres, changeant, sa barbe courte, son sourire naïf, son cou sculpté… Je mords ma lèvre inférieure, attitude inconsciente guidée par mes émotions. S’il y a bien quelque chose chez quelqu’un qui peut me faire plonger, c’est sa sensibilité.

On finit par décider d’un commun accord qu’il est temps de relâcher notre prise. Après lui avoir fait nos adieux, je le repose doucement au sol puis il repart tranquillement, roulant sur lui-même. J’attrape la main d’Ulysse pour nous ramener sur le chemin qui nous amène à la sortie du bosquet, le remerciant encore. De nouveau les étoiles, de nouveau les embruns, de nouveau le son doux et sec des vagues qui s’écrasent contre les falaises. Nos mains sont entrelacées, je me place face à lui, marchant à reculons, le regardant, souriante. Je m’arrête et suspend mes bras à sa nuque. J’embrasse ses lèvres, son cou, mes mains s’égarent sous son t-shirt. Son odeur m'électrise. Aïe. Tout contre lui, c’est tentant de ne pas prendre le temps. Il faut passer à autre chose avant de déraper -ou peut-être pas- toujours est-il que je lui pose la question qui me brûle les lèvres depuis tout à l’heure ; «Qui est-ce que tu aurais envie d’aimer… ?», bon… ça passe, ou ça (me) casse. J’admets que j’ai envie de le provoquer un peu. Mon regard s’est embrasé et mes pommettes avec en attendant sa réponse.
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Re: Les Îles de la Mer du Nord
Ulysse Daiklan, le  Dim 17 Sep - 15:09

Violet & Ulysse








Elle est trop mignonne.

Violet, pas la bestiole hein. Je la regarde en train de jouer avec la bouboule de poils, en me mordant l’intérieure de la joue. Vraiment très, très chou. Beaucoup trop chou, j’ai l’impression que mon cœur bat beaucoup trop fort, et beaucoup trop lentement. Je vais finir par faire un arrêt je crois.

Les minutes passent avant qu’on ne la relâche. Cette fois-ci c’est elle qui prends les devants, m’emmenant hors de la forêt. On quitte l’odeur boisée des arbres pour retrouver l’iode de l’eau s’écrasant contre les falaises. Je la suis mécaniquement, comme si c’était naturel de la suivre. Heureusement que je ne l’ai pas rencontrée dans la rue, j’aurais eu l’air d’un psychopathe.

En suis-je un ? Le sourire qu’elle me fait me réponds que non. Sans même que je m’en rende compte, elle nous arrête et viens m’embrasser. J’ai l’impression de devenir accro à cette sensation. Un frisson me parcourt entièrement le corps quand ses lèvres descendent dans mon cou, ses mains sous mon tee-shirt. J’ai l’impression que mon corps entier vibre, le contacte de ses doigt me brûle d’une façon à laquelle je n’ai pas envie d’échapper. Elle prend un peu de distance, une distance que j’ai immédiatement envie de combler.

- Qui est-ce que tu aurais envie d’aimer… ?


Ai-je vraiment besoin de le dire ? Je peux distinguer son rougissement sous la lumière des étoiles, son regard aussi brillant qu’elles. Le miens quant à lui, s’il n’était pas déjà noir, je suis désormais certain qu’il l’est. Mon cœur bat avec une force, j’ai l’impression qu’elle pourrait l’entendre de là où elle est. Le sang irrigue tout mon corps, battant et raisonnant dans mes oreilles.

Je me penche à nouveau vers elle et l’embrasse à en perdre haleine. Littéralement. L’une de mes main se perd dans ses cheveux tandis que l’autre est posé dans son dos pour l’attirer à moi. Je ne me sépare d’elle que lorsque je n’arrive plus à respirer. Séparer, un grand mot. Je sépare doucement mes lèvres des siennes et viens les glisser jusqu’à son oreille.

- Tu sais exactement qui...

Ma voix est rauque, basse. Juste un murmure empreint d’envie. Je ne peux m’empêcher de mordiller son lobe avant de me relever. Je prends une grande inspiration, quelques minutes de plus et je n’étais plus maitre de moi-même. Je serre sa main dans la mienne et sans un mot l’attire le long du chemin.

L’aube au loin comment à pointer le bout de son nez, déjà ? A peine quelques rayons arrivent tout au plus. Nous arrivons au bord de la falaise ou les hippoccampes sont supposées être là. Les quelques rayons qui commencent à pointer le bout de leur nez se reflètent sur l’océan. Les douces vagues ne sont perturbées que par d’autres plus grosse. Des grosses vagues.

Des grosses vagues ? Non mais… Y’a pas de vague dans la mer du nord. Je lâche la main de me rouquine et m’avance un peu plus vers le bord pour essayer de vérifier, me penchant par-dessus le vide pour mieux voir. Mes yeux s’écarquillent quand je vois une masse noire foncer vers moi et je me recule brusquement, tombant sous mon propre poids au passage. L’un de ces chevaux de mers se trouve à notre hauteur après avoir décidé de surgir hors de l’eau. Evidemment je me retrouve arrosé mais une seule chose sort de ma bouche.

- Wow.


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Re: Les Îles de la Mer du Nord
Violet O'Toole, le  Dim 17 Sep - 21:29

LA Ulysse !



Je ne sais pas s’il se le demande, mais si c’est le cas, oui, je peux sentir son cœur cogner dans sa poitrine. C’est à l’unisson que le mien l’imite d’ailleurs… en réponse à ma question, il me rend mon baiser. Nouveau plongeon, apnée divine. Mh… Sa main dans mon dos m’appelle à lui, et moi j’explore de plus belle sa peau avec les miennes. Après un moment qui semble une éternité par le plaisir, mais une fraction de seconde par l’envie que ça ne s’arrête pas, il murmure, tout près de mon oreille : «Tu sais exactement qui...», j’ai envie de pouvoir affirmer que je le sais… Son souffle dans mon cou réveille des sensations qui bourdonnent dans mon ventre, je sens une pression sur mon lobe qui m’arrache un soupir avide. Mais il décide que c’est assez et avec une grande inspiration s’arrache à moi. Arracher, c’est le mot… mes mains tremblent et j’ai les jambes en coton. Un frisson achève de diffuser toute cette adrénaline dans mon corps. Il garde ma main dans la sienne, et sans un mot on reprend une énième fois notre route. Je sais même plus ce qu’on est censé aller voir. J’ai juste envie… de lui. S’il était pas aussi raisonnable, j’aurais été incapable de laisser le temps se mettre entre mon désir et l’objet de ce dernier.

Le grondement des vagues me fait lever le nez, je vois le jour poindre à l’horizon. Non, impossible… pas déjà ? Ulysse lâche ma main, l’air soucieux. En effet, le bruit du reflux est inhabituel... Il s’avance sur le bord puis presque aussitôt recule précipitamment et… s’étale dans la foulée. Ouh. Je m’apprête à venir l’aider à se relever quand un… Quoi !? Surgit devant nous, projetant un flot d’écume. Pendant une fraction de seconde je pense que c’est le kelpie de tout à l’heure. Mon cœur fait un bond dans ma poitrine et je dégaine ma baguette et lance un «Protego !» sur le Rouge et Or. J’halète, le temps de réaliser que c’en est un. C’est un hippocampe ? Comment est-ce que c’est possible ? Ces créatures sont rarissimes. Il est là, à notre portée. Incroyable. Je déglutis, les yeux ronds. Je m’avance doucement vers mon compagnon d’aventure et j’attrape son bras pour le soutenir dans sa remontée.

Je pense qu’on est tous les deux dans le même état de subjugation. Une odeur fortement iodée se dégage de l’animal. Il est bleu pâle, presque luisant dans l’aube grise… Je saisi la main d’Ulysse. J’ose à peine respirer. La créature ronfle doucement en nous observant. Je range ma baguette et je tends ma main vers ses naseaux, comme je le ferais avec un cheval…terrestre. Il émet un ronflement et vient toucher ma main le temps d’un soupir, se retirant aussitôt. Puis il recommence, cette fois il laisse ses lèvres fouiller ma paume. Son contact est froid et humide. Je suis émue et mon cœur cogne. Prudemment, je lève ma main pour caresser son nez. C’est marrant, il est doux comme celui d’un cheval… Je n’aurais pas imaginé ça comme ça. Un sourire béat s’étend sur mes lèvres. Je lève les yeux vers Ulysse et, une fois de plus, je lui murmure ; «Merci…». Ma main qui était dans celle du Rouge et Or vient se placer au-dessus de celle-ci, entrelaçant mes doigts aux siens, je porte nos deux mains liées à hauteur du chanfrein de l’animal et les poses dessus. La créature sursaute légèrement mais je laisse nos mains en contact avec sa peau, ses yeux clignent doucement, comme une approbation. C’est magique.
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Re: Les Îles de la Mer du Nord
Ulysse Daiklan, le  Lun 18 Sep - 13:27

Violet & Ulysse






Je vois Violet surgir de derrière moi lancer un Protego autour de nous. Mais j’avoue avoir du mal à réagir. YES. Yes les étoiles sont avec moi ce soir !

J’aurais pas eu l’air bête s’ils ne s’étaient pas montrés tiens. Je sens sa main pour m’inciter à remonter et je suis le mouvement sans aucune résistance. Les grands yeux ronds de l’hippocampe nous observent. Je crois que j’en ai jamais vu d’aussi près. Je m’attendais à les voir de loin, pas juste devant nos yeux comme ça. C’est incroyable.

Ma rouquine prend la confiance bien plus rapidement que moi, prenant les devants pour aller toucher la créature. J’observe le contacte puis remonte le long de son bras.. ses épaules.. jusqu’à sa tête. De faibles rayons de soleil se reflètent dans ses cheveux orangés. Son sourire s’étend sur son visage, me réchauffant étrangement le cœur au passage. Je reste bloqué sur elle avec le même sourire. A croire que l’Hippo n’existe même plus dans mon esprit.

Elle relève la tête vers moi et je me sens rougir, luttant pour ne pas tourner la tête après avoir été pris en flagrant délit.

-Merci…

Merci ? merci de ? A elle merci oui, elle m’a fait me rappeler des souvenirs que je pensais enfouis sous terre. Sans que je n’ai eu le temps de répliquer elle vient prendre ma main et va la poser sur le museau de la créature. C’est… visqueux. Bon ça reste magique vu que c’est un hippocampe et que c’est super rare, mais c’est visqueux. Je dérobe ma main de dessous Violet et replaque la sienne contre la créature. Voilàààà un meilleur contacte.

On reste quelques secondes comme ça avant que la créature ne s’ébroue et ne replonge dans l’eau, nous arrosant au passage. Je rigole et essuie une goutte qui est tombée sur la joue de ma demoiselle avant de me pencher pour l’embrasser à nouveau.

Je remets une de ses mèches de cheveux avec un sourire. Au final je n’ai même pas répondu à son merci. Au loin j’aperçois le soleil, signe qu’on va pas tarder à devoir rentrer. Je fais un petit sourire triste.

- Bon, je crois qu’il est temps de rentrer…


Je la laisse regarder ce qu’elle veut avant de partir, après tout on a encore quelques minutes, puis reviens la prendre dans mes bras pour la téléporter devant Poudlard. Je pousse un soupir en arrivant. La nausée me monte à l’estomac mais je sais pas si c’est le transplanage ou si c’est l’appréhension. Qu’est-ce que signifiais cette nuit au final ? Je ne suis même pas sûr d’avoir la réponse aujourd’hui. Dans tout les cas je la ramènerais jusqu’à son dortoir, quand même. J’ai pas du tout envie de finir cette nuit.

Vraiment pas.



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Re: Les Îles de la Mer du Nord
Violet O'Toole, le  Lun 18 Sep - 14:18

Dernière éclaboussure de l'hippocampe, Ulysse essuie ma joue avant de m'embrasser.
«Bon, je crois qu’il est temps de rentrer…». Ça sonne comme une sentence dans ma tête, j'ai tout sauf envie de rentrer. La créature est repartie dans les flots, la nuit s'achève, le soleil se lève. La mer est dorée sous ses rayons. J'ai les yeux brillants et l'estomac serré -et pas juste à cause du fait qu'on vient de passer une nuit blanche-.

Je jette un dernier coup d’œil alentours. Est-ce que tout ça est vraiment arrivé ? C'était presque surréaliste. Ce genre de moment où la vie t'embarque dans un truc sur lequel tu n'as aucun contrôle. Mon Rouge et Or m'enlace et on quitte les lieux dans un craquement. Ouch, l'arrivée est rude. Je m'appuie sur lui le temps de reprendre mes esprits.

Une fois tous les deux rétablis, je prend son bras que je passe autour de mes épaules. On marche comme ça, l'un contre l'autre, dans le dédale de couloirs qui nous mène à la tour, derniers moments partagés, sans un mot. Arrivés devant le heurtoir de la porte de la salle commune des Bleus et Bronze, je me tourne vers Ulysse. Je lève la tête vers lui, mordant ma lèvre inférieure. J'ai une boule dans la gorge. Je me hisse sur la pointe des pieds et je dépose un baiser sur ses lèvres, presque timide. Sans lâcher sa main, je me retourne, face à la porte. L'aigle gardien me pose son énigme, à laquelle je réponds facilement -j'aurais eu l'air fin si ça n'avait pas été le cas...-, puis je m'avance dans la salle en jetant un dernier sourire à mon héro de la nuit, gardant ses doigts dans les miens jusqu'au dernier moment. La porte se referme et je baisse le regard en me frottant le front. Qu'est-ce qu'il s'est passé ?


Fin ...

Merci poulette ♥
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Re: Les Îles de la Mer du Nord
Shae L. Keats, le  Mar 28 Nov - 21:20

Pv Ida



Il y a dans cette immensité quelque chose de magnifiquement sauvage. De touchant, de métallique. Des mains-ciseaux qui s'immiscent sous la peau. Entre les paires de cotes en miroir, incision chirurgicale invisible, sans anesthesie aucune, qui tire la grimace et le rictus déformateur alors que les extrémités des lames a l’intérieur
contre toute attente
-recousent.

Les plages sont différentes. Les ports sont déserts. Le même effet que l'islande, le vide rassurant, comme un cocon intouchable. N’être rien qu'un albatros parmi les autres. L'envie de faire promettre aux autres que si un jour, tu réussis a te faire oiseau, c'est ici qu'ils enterreront tes os.
-Kept your treasure with your bones-

Les yeux un peu vide, un léger vertige. Les dernières années et les changement, a croire que te voila enfin grand·e, mais y croire signifierait l'admettre, et tu as oublie comment faire. Pour assumer. Pour vaincre le grand jour,
Alors tu te caches parfois
dans l’immensité du monde.
Les jours ou ton squelette te démange.

Le vent caresse la peau. Quand le sable glisse sous les pieds dénudés alors que les chaussures sont abandonnées a quelques pas, a moitie enterrées sous le sable. Je ne sais pas depuis combien de temps tu es la, mais il y a dans tes yeux un vides que ta voix voudrait pouvoir crier -tout bas-
L'envie de dessiner du bout des doigts le néant de tes intestins.
Mais tu te penches sur le sable.
Tu t'accroupis.
et ne trace qu'un cercle dont s’échappe une flèche en haut a gauche.
Et un plus déformé en bas.
Pour laisser une trace de ce que tu aurais pu être si les mots importaient encore un peu.  

et tout effacer d'un revers de cheville avant de s’élancer.  Le long de l'eau. Courir, a toute allure, le souffle court, comme si ca importait encore. Et recommencer dans l'autre sens. Le corps en cigarette qui se consume de l’intérieur.
Qui force les jambes a se dérober.
Et a observer le matin
assis·e dans le sable froid et délaissé du grand nord.
l'envie de sentir
de boire
de dormir
de re
-sentir
dans les os.         


Dernière édition par Shae L. Keats le Lun 24 Déc - 10:31, édité 3 fois
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Re: Les Îles de la Mer du Nord
Invité, le  Lun 4 Déc - 15:27

Réponse à Shae L. Keats

Pourquoi était-elle si loin de chez elle ? Pourquoi avait-elle pris son balai et pris les airs pour s'éloigner de la ville bruyante de Londres ? Pourquoi ne pas simplement s'arrêter en Irlande ou en Écosse, lieux qu'elle connaissait pourtant si bien ? La raison, Ida l'ignorait. Mais le trajet lui avait fait du bien. Plusieurs heures de balais, bien au chaud dans sa bulle de voyage avec un sortilège d'invisibilité pour camoufler sa personne aux yeux du monde non-magique, et elle était arrivée sur une île au coeur de la mer du nord, agitée par le vent de l'automne.

Finalement, c'était un peu ce qu'elle était, ce qu'elle aimait. S'éloigner du monde, du bourdonnement incessant de la cité, du brouhaha des gens... S'isoler pour mieux se retrouver. Seule, mais bel et bien soi-même. Toujours accompagnée de son sac ensorcelé d'un sortilège d'extension, la poufsouffle avait déposé ses affaires sur une plage déserte. Il faisait froid, sortie de sa bulle de protection, et elle n'avait pas pris de gant ni même d'écharpe. S'asseyant dans le sable frais, Ida enfouit ses mains dans les grains qui le composait et frissonna légèrement en admirant le va et vient des vagues.

Soupirant doucement, l'irlandaise aperçu une silhouette au loin, sur cette plage finalement pas si vide. Quelqu'un qui courait à toutes jambes, s'arrêtant pour faire demi-tour tout aussi rapidement avant de se laisser tomber au sol. Regroupant ses bras autour de ses genoux, observant d'un oeil curieux cet individu qui semblait avoir autant besoin qu'elle de liberté et d'air frais. Ne sachant trop que faire, Ida pris finalement la décision de se relever et d'avancer d'un pas lent vers l'illustre inconnu à la course effrénée avant de s'arrêter à sa hauteur, les mains dans les poches de son pantalon beige, le regard au loin et la mèche au vent.

« C'est beau, n'est-ce pas ? » intima la jeune femme à l'égard de l'inconnu, assis à ses côtés.

Jetant un bref coup d'oeil vers le bas afin d'appercevoir la personne, Ida fut prise d'un léger frémissement. Cette silhouette ne lui semblait pas totalement étrangère et pourtant, elle n'avait pas l'impression d'en connaître l'identité. Probablement juste un pressentiment. Ou bien peut-être avait-elle déjà croisé ce curieux personnage dont elle n'arrivait pas à saisir le genre, tant il était androgyne.
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