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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Autres Lieux Magiques ~¤~ :: A l'étranger
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Les Îles de la Mer du Nord
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Re: Les Îles de la Mer du Nord
Invité, le  Lun 4 Déc - 15:27

Réponse à Shae L. Keats

Pourquoi était-elle si loin de chez elle ? Pourquoi avait-elle pris son balai et pris les airs pour s'éloigner de la ville bruyante de Londres ? Pourquoi ne pas simplement s'arrêter en Irlande ou en Écosse, lieux qu'elle connaissait pourtant si bien ? La raison, Ida l'ignorait. Mais le trajet lui avait fait du bien. Plusieurs heures de balais, bien au chaud dans sa bulle de voyage avec un sortilège d'invisibilité pour camoufler sa personne aux yeux du monde non-magique, et elle était arrivée sur une île au coeur de la mer du nord, agitée par le vent de l'automne.

Finalement, c'était un peu ce qu'elle était, ce qu'elle aimait. S'éloigner du monde, du bourdonnement incessant de la cité, du brouhaha des gens... S'isoler pour mieux se retrouver. Seule, mais bel et bien soi-même. Toujours accompagnée de son sac ensorcelé d'un sortilège d'extension, la poufsouffle avait déposé ses affaires sur une plage déserte. Il faisait froid, sortie de sa bulle de protection, et elle n'avait pas pris de gant ni même d'écharpe. S'asseyant dans le sable frais, Ida enfouit ses mains dans les grains qui le composait et frissonna légèrement en admirant le va et vient des vagues.

Soupirant doucement, l'irlandaise aperçu une silhouette au loin, sur cette plage finalement pas si vide. Quelqu'un qui courait à toutes jambes, s'arrêtant pour faire demi-tour tout aussi rapidement avant de se laisser tomber au sol. Regroupant ses bras autour de ses genoux, observant d'un oeil curieux cet individu qui semblait avoir autant besoin qu'elle de liberté et d'air frais. Ne sachant trop que faire, Ida pris finalement la décision de se relever et d'avancer d'un pas lent vers l'illustre inconnu à la course effrénée avant de s'arrêter à sa hauteur, les mains dans les poches de son pantalon beige, le regard au loin et la mèche au vent.

« C'est beau, n'est-ce pas ? » intima la jeune femme à l'égard de l'inconnu, assis à ses côtés.

Jetant un bref coup d'oeil vers le bas afin d'appercevoir la personne, Ida fut prise d'un léger frémissement. Cette silhouette ne lui semblait pas totalement étrangère et pourtant, elle n'avait pas l'impression d'en connaître l'identité. Probablement juste un pressentiment. Ou bien peut-être avait-elle déjà croisé ce curieux personnage dont elle n'arrivait pas à saisir le genre, tant il était androgyne.
Shae L. Keats
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Re: Les Îles de la Mer du Nord
Shae L. Keats, le  Lun 18 Déc - 15:01

Honey
Et c'est drôle les matins sauvages
/solitaire.
Ça a comme un gout de miel qui coule sur les lèvres
Quelque chose de tendre
De sucré
de
dé-si-ré.

Une goutte dorée qui s’écrase dans le sable alors que les grains de sables se trouvent tout chamboulé par une nouvelle présence
au loin
il reste le temps au miel
de se changer en vase
lorsque la réalité s'immisce
glisse
dans une bulle qui se veut imperméable.
une miss s'immisce
dans un dimanche d’été ou les mots ne sortiront pas.

Un gout de sang et de mort sur la langue lorsqu'elle s'approche et le paysage qui se noircit de l’intérieur.
Aube crépusculaire,
mais je ne me raidis pas
je te laisse venir a moi.  

Paysage Désert
et solitude lunaire.

Et tu t’arrêtes a quelque pas, ça fait comme un courant électrique dans mon dos, un besoin premier de méfiance.
Jusqu’à ce que je relève les yeux, jusqu’à ce que je vois
Visage que mes yeux saisissent finalement avec effroi.

Ida. 

Comment croire au hasard quand sur une plage d'une ile du nord on recroise un des derniers visages que l'on voulait encore dessiner. A croire que les remords ne cesseraient jamais. Enfant un jour, contre qui nous jouions.
Un passe-temps de faire de se vie un enfer
de temps a autre.

Il y a presque dix ans.

Après tout il y aurait peut-être une prescription. Quelque chose, puis j'en avais marre de fuir. Alors j’écoute, j'attends un écho, quelques mots, quelque chose. Pour commencer, parler. J'en ai marre de plus y arriver. Forcer les choses en espérant que ça revienne.

C'est beau, n'est-ce pas ?

Je l'observe du coins de l’œil,
Elle ne peut pas
me rattacher a e jeune abruti
j'ai change
de corps
de prestance
de vide.
Mais après tout pourquoi pas.

Ça aide a respirer.

Et c'était vrai, l'odeur de la mer semblait te ramener a la vie, par les narines, par le corps, par la peau.
Quelque chose qui semblait te réveiller
te secouer.
et t'avais envie de partager
parce que la femme ne semblait pas mauvaise
elle finirait par savoir

tu t’assois ?      
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Re: Les Îles de la Mer du Nord
Invité, le  Dim 13 Mai - 17:38

L.A. mutuel des MMs pour le RP
w/MMs & Géants
Autorisation de l'Administration pour les lancers de dé



La guerre gronde, ce n’est plus une surprise. La roue de l’Histoire, en perpétuel renouvellement, est sur un tournant. Pivot majeur. Les besoins, proches des anciens, demeurent pourtant d’actualité. L’Ordre Noir, sans cesse à l’affut de nouveaux alliés, de nouveaux partisans, de nouvelles forces pour son armée afin qu’un jour, s’ouvrent les portes du jardin aux rossignols. Afin que la Machine soit détruite : le suc des os infertiles des traîtres et des ennemis servant de cendres décoratives pour la cheminée du progrès. Toutes les pistes sont bonnes, tous les chemins mènent à la victoire. Tous sont bénéfiques pour leur Cause. Reste à savoir lequel emprunter.

Avoir eu vent d’une colonie de géants encore présente pas loin de la Norvège. Comme le Mangemort d’un autre temps, d’une autre ère des ténèbres auparavant : Walden Macnair. Le bonhomme avait eu du flair et de la chance dans ses négociations. Mais cette piste, cette possibilité, devenait petit à petit d’actualité, entre les soupires et les craquements d’Hollow, les robes sombres contre la poussière, les crissements des parchemins, l’odeur de l’encre et de la brume. Il y avait une agitation. L’Ordre ne sommeille jamais, et encore moins en des temps aussi incertains. Fallait-il le rappeler encore, Toujours. La population se plait à s’enferrer dans son ignorance. Qu’importe : les forcer à être libres fait partie des principes de la Cause, un des piliers.
Quarante, pour l’instant.

Il avait fallu croiser des informations, envoyer des informateurs, du repérage. Convenir enfin à eux quatre, plus la nouvelle recrue - pièce rapportée dans les bagages. Préparer leur voyage. Combien de temps ? Manqueraient-ils à la communauté sorcière en leur absence ? S’en rendraient-elles seulement compte ? Bien entendu. Par leur anonymat, ils représentent la peur. La peur est un moteur sociétal. Sans leur peur, sans leur violence, le Ministère sera probablement perdu.
Mais, dansez mes agneaux, l’Ordre veille toujours sur les feuilles tombées de l’arbre, d’une manière ou d’une autre.

Enfin, ils avaient transplanés à eux cinq avant de partir chacun dans une direction cardinale, Mangemort 22 suivant les pas du masque qui l’instruit : 40. Cette ombre partie à l’Est, le Maître au Nord, 08 au Sud et 91, comme bien souvent, bien à l’Ouest.
Cela faisait une semaine, peut-être plus qu’ils cherchaient la colonie de géants : repérant parfois des traces de leur passage, parfois non. De fausses pistes en espoirs abolis, ils se retrouvaient, l’impatience grimpante. Mauvaise idée ? Perte de temps ? Les esprits s’agitent quand les corps commencent à fatiguer. Autour du feu de camp, des potions de plus en plus ingurgitées dans l’organisme, il allait falloir redoubler d’effort.

Le lendemain, serait le dernier. Après… Il faudrait compter sur un autre moment. Les neiges importantes ne permettant pas de progression optimale. L’absolu au bout des doigts qui se gèlent, des robes et des masques qui ne cajolent que des gelures.

Suite à un bruit dans les fourrés, intimer à 22 d’aller observer tout en continuant sa route, ses recherches : il devrait bien y avoir des signes…

Glisser contre une roche et dégringoler entre la boue et les neiges de Printemps. Glisser sur la boue et la les flocons abolis avant d’atterrir entre de la verdure et les objectifs. Le corps fourbu, le masque dérangé : replacer l’argile sur le faciès quand l’on s’aperçoit qu’un campement fait face à ses yeux d’orage. Un espoir qui fait palpiter la chair et le cœur, le matricule Pédagogue qui se redresse de sa stature d’épouvantail, avançant dans la civilisation découverte et inconnue, l’espoir en rythme zélé pour son cœur presque en hypothermie.
Les douleurs de la chute finissent par s’oublier quand une potion est avalée, et à force de s’enfoncer, suivre des traces de pas, là, qui conduisent jusqu’à un réseau de grottes souterraines. Y entrer et découvrir, pas après pas, des bols, des peaux, des carcasses d’animaux et ce qui semble être leur objectif, leurs futurs partenaires de négociation, peut-être même de futurs alliés dans cette guerre magique, qui ne saurait se faire plus longtemps désirer…

Là : une colonie de géants. Peut-être même la seule de ces îles.

Revenir à l’entrée du réseau de grotte, le souffle haché avant d’appeler ses quatre autres camarades par le biais de la Marque sur l’avant-bras gauche. Peu de temps après, les silhouettes apparaissent : leur expliquer ce qu’on a vu, là, dans le réseau de tunnels souterrains, dans les grottes à flanc de montagne, conjointes à la mer, dans les odeurs de pourriture, de traitement des peaux et d’une vie à taille de Gulliver.

Remise en perspective : eux ne sont que les Lilliput de l’Absolu.

Sur l’ordre du Maître et sur l’emprise du bon sens : ouvrir la marche et guider les compagnons vers la découverte, sur les lieux habités. S’enfoncer un peu plus loin que la simple entrée, les désagréments du froid étant remplacés par les odeurs nauséeuses qui donnent à cette ombre délicate des maux physique, bien éloignés de ses considérations spirituelles habituelles.
Il ne fallut néanmoins que bien peu de temps avant qu’ils ne soient, tous cinq petits êtres qu’ils fussent, repérés par les habitants des lieux : ils demandèrent à trouver le chef, qui se présenta à eux, accompagné de trois autres géants. Ils devaient bien faire six mètres de haut, au moins. Même le Maître aurait à lever la tête pour s’adresser à ces personnages. Celui du milieu, qui semblait être le chef, paraissait plus grand que les autres. Un critère de commandement ? Quelques pulsions ethnographiques et sociologiques qui viennent se bousculer dans les affres de cet esprit en torsades.

Ces êtres sont connus pour être particulièrement violent et résistant aux sortilèges : il allait falloir faire preuve de subtilité… Si les quelques derniers représentants de l’Ordre Noir ne souhaitaient finir écrabouillés au fin fond d’une grotte d’Europe du Nord, ou à servir de banque de nourriture à des charognards marins.

Une légère déglutition psychosomatique, lorsque l’on incite 22 à ne pas quitter son côté : sait-on jamais.
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Re: Les Îles de la Mer du Nord
Mangemort 67, le  Mar 15 Mai - 0:06

Voir plus loin que les êtres humains. Il était évident au final que les sorcières et sorciers ne seraient pas les seuls concernés lorsque le Secret tomberait. C'était une certitude que cela arriverait un jour, seul le "quand" était encore à définir. Mais c'était pour bientôt.

L'idée de recruter des géants était bonne. Après tout, l'on pouvait obtenir une sacrée puissance en les ayant à nos côtés. Mais les trouver n'allait pas être un mince affaire.

Accompagné de ma Dame à écailles, le transplanage n'avait que la première étape de cette expédition et probablement la seule facile de toutes celles que nous allions rencontrer. La dispersion du groupe était la meilleure chose à faire, c'était évident tant le terrain à couvrir était grand.

La nature sauvage de ces îles la rendait aussi belle que peu praticable. Les jours se suivaient et se ressemblaient. La fatigue se faisait de plus en plus ressentir. Il m'arrivait même à me demander depuis combien de temps nous étions là. La population britannique allait se demander si nous étions morts vu le calme que nous laissions dans les rues de Londres pendant que nous cherchions cette population de géants. L'information avait été précieuse et il fallait espérer que nous étions les seuls à l'avoir obtenue.

La météo n'avait rien pour plaire tant elle semblait capricieuse. Mon reptile semblait agacé et ne faisait que siffler agressivement. La biche qu'elle avait surprise fut littéralement massacrée, cette taïpan pouvait se montrer des plus agressives lorsqu'elle était frustrée. J'étais bien content qu'elle me respecte assez pour ne pas s'en prendre à moi. Ces cinq années passées aux côtés l'un de l'autre.

L'espoir de trouver ce que nous étions venus chercher s'amenuisait petit à petit. User par la pluie, alourdie par la boue, plombé par les recherches infructueuses. Jusqu'à ce que... Cette sensation, qui n'était plus une douleur après tant de temps, dans l'avant-bras. Cela ne pouvait annoncer qu'une bonne nouvelle. Transplanage immédiat.

Ce cher Quarante avait eu de la chance, une colonie de géants existait bien dans ces tunnels. Posant une main qui le félicitait sur son épaule, je l'invitais à nous indiquer le chemin. Je m'assurai que ma baguette était facilement atteignable mais lorsque l'on vient demander à ce qu'on nous prête allégeance, il valait mieux ne pas se présenter armé. Silencieux, la Dame à écailles rampante à mes côtés je découvrais avec une certaine fascination ce regroupement d'individus gigantesques. Notre présence ne resta pas longtemps secrète et nous voilà présentés au Chef, probable, de cette troupe de géants.

- Bonjour, veuillez bien nous excuser de vous déranger dans votre demeure. Je suis le Maître de l'Ordre Noir. Je ne pense pas que mon humble réputation ait atteint vos précieuses cavernes. Chaque mot était utilisé avec soin, de la flatterie mais pas trop. Pouvons-nous espérer avoir une audience afin d'exprimer notre demande qui nous a valu des jours de recherche.

Je n'étais pas certain qu'ils comprennent ce que j'essaie de dire : ils étaient importants et nous avions pris le temps qu'il fallait pour les trouver, je tentais de les présenter comme des êtres supérieurs pour entamer les négociations et obtenir ce que je souhaitais : leur entrée au combat à nos côtés contre le Ministère.



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Re: Les Îles de la Mer du Nord
Mangemort 22, le  Mer 16 Mai - 22:22

Des Géants

Cela faisait des jours que l'Ordre Noir se "promenait" à la recherche d'une colonie de géants. Pourtant, trouver des êtres aussi grands, ne devait pas être la chose la plus difficile. Elle espérait que son entourage ne se poserait pas trop de questions sur son absence. Elle avait bien prévenue de son départ, donnée des raisons, mais elle n'avait pas prévue que ça durerait aussi longtemps. Chaque jour était un peu plus décourageant. Pour une première vraie mission, elle compris qu'être Mangemort n'était pas juste allé parler à des gens. Elle était en compagnie du Masque Instructeur. Elle le suivait et cherchait à ne pas le décevoir. Alors 22 posait ses yeux partout, marchant à des endroits dangereux pour essayer de trouver les fameux géants.

Un jour, alors que 22 était séparée de 40 - sur instruction de ce dernier -, elle sentit sa marque la brûler. C'était un appel ; elle se hâta donc de retrouver ce cher Masque Instructeur qu'elle avait dû laisser pour continuer ses recherches de son coté. Son cœur battait, impossible de savoir ce que 22 allait trouver. Une attaque ? Les géants ? Une chose inattendue ? La nouvelle recrue finie par arriver face à une grotte, 40 était là, la suite de l'aventure, ainsi que son potentiel dénouement semblaient être dans cette grotte.

Une fois que l'Ordre Noir fut au complet, ils s'enfoncèrent dans la grotte. Petit moment de réflexion pour 22 : la dernière fois qu'ils s'étaient tous réunis, c'était quand la Marque lui fut apposée. Dans ce genre d'instant, 22 ne pouvait s’empêcher de penser à tout ce qu'il y avait en dehors : les gens, la famille, les obligations civiles et tout ce qui fait la vie de tous les jours. La nouvelle recrue devait constamment cacher ce qu'elle était. Mais parfois il lui arrivait de se demander si ses choix décevraient certaines personnes, ou si des gens seraient blessés à cause de ses choix. Mais ses pensées furent interrompues quand ils arrivèrent à destination ou ce qui semblait l'être).

Des géants. C'était la première fois qu'elle en voyait. C'était même la première fois qu'elle allait aussi loin de son lieu de vie. Son regard, assombri par le masque se posa, sur ces grandes personnes, lui faisant prendre conscience de la fragilité de sa vie et de son corps. Ils étaient tous petits face à eux, même le Masque Rouge. Elle se sentait tellement insignifiante face à eux, tellement faible. Elle se demandait bien ce qu'ils pourraient faire en cas de pépin ... Après tout, ils étaient également résistants aux sorts. Puis une idée remit les chose en perspective, la sortant de cette appréhension : même les géants sont minuscules par rapport à pleins d'autre choses. Nous sommes sûrement tous tout petit, c'est peut-être pour ça qu'on se réunit : pour agir en groupe et non seul.

Le chef prend la parole. Lorsqu'il évoque "l'Ordre Noir", cela fait prendre conscience à 22 une nouvelle fois qu'elle a bel et bien rejoint leurs rangs. Ses pensées sont bouclées.

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Re: Les Îles de la Mer du Nord
Mangemort 08, le  Ven 18 Mai - 23:52






Dans la lutte acharnée vers la victoire finale, nous avions besoin d'alliés. On le savait tous autant que nous étions. L'on ne pouvait renverser un monde de nos seules quelques paires de bras. Et, dans notre vaste quêtes d'informations diverses et variées, nous en avions reçu une qui avait retenue notre attention.

Il existerait une colonie de géants en activité, et après nous être assuré de la véracité de l'information, nous avions décidé d'aller à leur rencontre, certains que si nous arrivions à négocier avec eux, qu'ils pourraient nous être utiles vers notre but ultime.

Après avoir longtemps planifié notre excursion, sans savoir précisément où nous les trouverions, nous nous étions finement préparés pour partir à leur recherche. Nous savions qu'ils résidaient aux alentours de la Norvège, dans une zone assez vaste, ce qui laissait beaucoup de flou quant à leur position exacte, aussi nous avions décidé de nous diviser pour mener à bien notre entreprise.

C'est ainsi que j'avais été chargé d'explorer le secteur Sud du pays et ses grandes contrées dépourvues d'habitations, certaines encore enneigées, sauvages, fleurissantes d'aurores boréales et de températures parfois négatives avec des nuits glaciales.

Si nous n'étions pas partis avec une quantité importante de vivre, la magie s'avérait une compagne idéale, ne serait-ce que pour garder une température corporelle toujours idéale malgré la froideur des régions norvégiennes.

J'avais passé plusieurs jours à explorer des étendues glacées, des grottes naturelles sur des territoires vierges de toute vie humaine. J'avais suivi les traces d'une meute de loups, sans arriver à les retrouver. Mais, jour après jour, je devais me résoudre à ne voir aucune trace des géants.

Ma marque ne m'alertant pas, je savais que mes compères étaient eux aussi vains dans leurs recherches. Heureusement que j'avais prévenu ma compagne de mon absence, bien qu'elle ne connaissait pas les obscures raisons, elle savait tout ce qu'elle pouvait savoir. Qu'elle ne s'inquiète pas, du moins, je l'espérais. C'était bien la première fois que l'abandonnais autant de jours, et nulle journée ne passait sans que son visage ne vienne à mes pensées, et que je murmure des mots vains pour elle à des vents glaciaux qui me les arrachaient impunément.

Et enfin, après plus d'une semaine à errer, la marque se mit à brûler. Ils avaient été trouvé, et c'était maintenant l'heure du rassemblement. Allez savoir comment 40 qui était accompagné de la nouvelle recrue avait trouvé des traces de géants, qui seraient terrés dans des grottes dans l'Est.  

67 reprenait les commandes une fois que nous étions tous réunis. Et nous partîmes en marche pour ce qui devait être l'aboutissement de notre mission. Bien que le plus dur était certainement encore à faire.

Respectant des règles rigoureuses, pour ne pas mettre en colère ceux dont nous allions quérir le soutien, aucune baguette n'était visible, ce n'était pas par la force que nous comptions obtenir leur aide. 67 commencerait à parler, il restait à espérer qu'ils soient réceptifs.

Saïca suivant son maître, nous avancions dans le réseau de grottes, jusqu'au campement des géants. Il ne nous fallut guère longtemps pour les trouver et qu'ils nous remarquent. Nous fûmes emmenés jusqu'à celui qui devait être leur chef. Leur stature imposante ne laissait pas insensible, ils étaient vraiment des créatures fascinantes.

Comme mes compères, je restais enfermé dans une bulle de silence, 67 s'occupait de lancer les premiers mots. Je me tenais prêt à toute éventualité, ma baguette de cèdre non loin de ma main, retenue dans ma manche, je n'avais qu'un geste à faire pour déchainer les Enfers. En attendant, place aux mots et à la convenance.
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Re: Les Îles de la Mer du Nord
Mangemort 91, le  Mer 20 Juin - 22:41

Quelques jours imprévus de cavale pour lesquels il avait encore fallu trouver des excuses. Mais depuis notre dernière absence, les gens ne se posaient plus tant de question. alors la recherche suivait son cours, lentement, d'abord infructueuse. Le grand air avait quelque chose de plaisant, même si les événements n'étaient pas au tourisme. Nous étions là pour la façade aujourd'hui, laissant le novice se faire les pieds. Ce n'était pas gênant, ce n'était rien de problématique.
Juste une tapisserie volontaire, parce que la rhétorique n'était pas notre fort, alors nous jouions à la réserve, au cas où un de nos frères, de préférence 22, la pièce rapportée, se ferait piétiner. Et l'appel dans notre chair nous conduisit jusqu'à une grotte, pour notre plus grand bonheur.

L'avantage de ce genre de paysage était la géologie. Nous n'étions pas passionnés par les pierres, pas outre mesure, mais les minéraux avaient un côté fascinant. Alors nous contemplions leurs couleurs diverses et variées, nous penchant de temps en temps pour contempler la consistance des pierres. Nous pouvions ainsi déterminer que le calcaire était facilement dissoluble dans l'eau. Les négociations n'avaient pas encore commencer que la douleur du banc de touche se faisait dors et déjà insupportable. Nous aimions l'action. L'imprévu. Alors nous faisions rouler le morceau de calcaire entre nos doigts. Reconnaissable à sa couleur blanche, il était compliqué de se tromper. Nous en avions déjà vu sur les célèbres falaises de Douvres.

Posant le morceau de pierre, nous en soulevions un autre afin d'admirer une pierre plus sombre. Il était surprenant de voir que nous pouvions la casser entre nos doigts comme du sables. Nos vieux souvenirs d'école moldue nous soufflèrent le mots schiste. Alors nous décidions que c'en état sûrement. La rencontre n'allait sûrement pas tarder à commencer, et ne souhaitant pas nous retrouver au centre tant que notre présence n'était pas requise, nous nous éloignons vers l'ouest, toujours vers l'ouest de quelques dizaines de mètres car la grotte n'était pas énorme, ramassant ça et là quelques morceaux de roches que nous fourrions dans les poches de notre cape, sans pour autant abuser, car il ne faudrait pas qu'elles nous alourdissent si nous devions courir.  
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Re: Les Îles de la Mer du Nord
Créature Magique, le  Mer 11 Juil - 10:20

Ici, dans cet endroit reculé du monde, les vents de la mer du Nord, violents et terribles, étaient pour les créatures qui peuplaient ces terres pareils à des préludes musicaux, des ballades sensorielles agréables. Elles ne comprenaient pas les gens extérieurs, ceux qui venaient par curiosité, envie ou avidité, maugréant ce qui faisait intrinsèquement partie du monde, de ce monde, ces terres hostiles, tout comme de tout ce qui y vivait. On était loin de la grisaille monotone et des parfums pollués de la civilisation.

Broooum
Darg s'éveilla en s'étirant, détachant sa carcasse gargantuesque du rocher contre lequel il s'était endormi en bordure de caverne. Ici, le cris émis était banal, bien qu'il avait résonné à des centaines de mètres à la ronde. Levant son visage vers un ciel obscur et agité, le géant cligna des paupières et balança sa large tête sur son cou épais afin de soulager ses articulations.
D'une grotte adjacente, ombreuse, Croc et Agni le rejoignirent, comme si elles avaient attendu l'éveil de leur chef. Chez les géants, il n'y avait pas de vrai nomination cheftaine, mais il était de notoriété publique que Darg avait toutes les qualités requises pour endosser ce rôle. Il était plus grand d'un demi-homme que tous les autres de cette contrée, et le fait notable d'avoir déraciné un arbre deux fois plus large que lui juste en s'assoupissant contre son tronc avait assuré sa nomination naturelle de chef de tribu.

Les trois créatures immenses se saluèrent en des grognements gutturaux difficilement identifiables et ils se racontèrent quelques évènements à l'aide de leurs mains et de gestes grossiers. Bientôt, les vents du nord autour d'eux se drapèrent d'une odeur peu coutumière, et un fumet obscur se matérialisa bientôt. Des hommes. Les géants les connaissaient, ces petits êtres fragiles, mais doués de sortilèges imprévisibles. Il y eut des grognements farouches exprimés, à mesure que les individus masqués, voilés de noirceur, se rassemblaient en petit comité. Darg se tenait machinalement devant ses congénères, et naturellement, un chef sembla se dégager de ces intrus venus en cette région reculée du monde. L'homme légèrement au devant s'adressa à eux, dans un langage qu'il voulait sans doute le plus compréhensible du monde :

- Bonjour, veuillez bien nous excuser de vous déranger dans votre demeure. Je suis le Maître de l'Ordre Noir. Je ne pense pas que mon humble réputation ait atteint vos précieuses cavernes. Pouvons-nous espérer avoir une audience afin d'exprimer notre demande qui nous a valu des jours de recherche.

δ manifesta un grognement de rage et tapa du pied sur le sol, ce qui ébranla les arbres proches, mais la main de Darg mise en barrage l'empêcha d'avancer vers les hommes.
Les géants connaissaient le langage humain. Sans savoir ni comment ni pourquoi, cela faisait partie des curiosité magique. Ils comprenaient les mots, les actes, les intentions, bien qu'ils ne savaient s'exprimer de manière claire en retour.

Le sol trembla plus encore, quand Grout arriva en courant depuis les cavernes pour se stopper de surprise devant les étrangers. Il observa toute la scène de manière interdite, se questionnant sur le fait de savoir s'il devait envoyer un arbre sur les inconnus ou non.
Darg ouvrit largement les mains, et inclina sa tête devant le chef de l'ordre noir. Il lui signifiait que même ici, les créatures magiques savaient ce qu'était cet ordre et son poids dans le monde magique.
Un long moment, le géant massif dévisagea les silhouettes d'ombres, avant de se retourner vers ses compères : il éleva ses deux bras, paumes ouvertes vers le bas, et les rabattit en un geste lent ; aussitôt les trois autres géants semblèrent se calmer. Grout eut un regard triste. Le chef de cette tribu d'êtres hors normes se retourna alors vers les inconnus, et d'une main ouverte lentement, il invita les hommes à formuler leur demande.
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Re: Les Îles de la Mer du Nord
Mangemort 08, le  Jeu 11 Oct - 15:15






LA de Créature Magique

Les géants, ces créatures pleine de mystères, avec un niveau de sexytude similaire à un parpaing, un physique catalogué dans l'art abstrait, et accessoirement une hygiène de vie que j'imaginais loin d'être au top.

Mais je devais dire que vu la taille de certains spécimens, j'aimerais pas être à la place de madame si la taille de leurs mains était représentative... Et, je devais dire aussi, que vu leur tronche, c'était difficile aussi de discerner le sexe de certains.

67 avait fait un discours particulièrement soigné, limite écrit une semaine à l'avance sur un parchemin et retravaillé à la lueur fondante de bougies dans le salon d'Hollow pour qu'il résonne parfaitement une fois prononcé. Après tout, nous étions là en quête de leur aide, et nous n'oublions pas qu'ils étaient eux aussi des créatures magiques, à défaut d'être réputés pour leur intelligence.

Si le déplacement de certains des... monstres, faisait trembler le sol et n'était pas des plus rassurants, ils n'avaient pas l'air méchants pour autant. L'un d'entre eux, que j'appelais mentalement Gros Cailloux parce que pour moi il ressemblait à une pierre, ouvrit ses mains en guise de salut, et inclina légèrement sa tête devant 67, comme l'aurait fait une ancienne conquête. De là à imaginer quelque chose entre eux il n'y a... NON.

Un silence s'installa, ou Gros Cailloux sembla nous jauger un à un, se demandant peut-être à quelle sauce il allait nous faire chauffer dans la marmite de sa cousine Bloc de Ciment qui poireautait non loin.

- N'empêche, vu leur taille, j'aimerais pas voir ce qu'ils chient comme merdes...  

Le regard tourné vers mes compères, ma réflexion faite à voix basse, j'espérais que ça les ferait sourire. Mais c'est là que Gros Cailloux grommela comme s'il avait parfaitement entendu ce que j'avais dit, et d'ailleurs, son regard posé sur moi n'augurait rien de bon.

- Oups... Je crois qu'à défaut d'avoir un corps de rêve, ils ont une bonne ouïe...
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Re: Les Îles de la Mer du Nord
Créature Magique, le  Dim 2 Déc - 21:44

LA des MM

Intrigué, Grout attendait de connaitre la raison de la venue des bipèdes. Les visites étaient rares dans le coin et lorsque cela se produisait, les visiteurs repartaient rarement en un morceau. Et ça, c'était s'ils étaient de bonne humeur. Penchant la tête sur le côté, le chef de la tribu patientait et commençait à trouver le temps long. Même s'il se considérait plus réfléchit que ses compères, il n'en restait pas moins un géant qui ne connaissait pas vraiment la définition de la patience. Il allait d'ailleurs attraper un arbre pour montrer qu'il avait d'autres cervelles à s'occuper lorsqu'un des sorciers attira son attention en ouvrant la bouche.

- N'empêche, vu leur taille, j'aimerais pas voir ce qu'ils chient comme merdes… Oups... Je crois qu'à défaut d'avoir un corps de rêve, ils ont une bonne ouïe...

… Comment osait-il ? Alors qu'il venait de les accueillir sur son territoire et qu'ils pouvaient toujours respirer. Grout était dans l'obligation de réagir. Les autres géants même s'ils n'avaient pas tout compris, avaient très bien cerné le ton de la phrase. On venait de se moquer d'eux. Leur chef ne pouvait pas laisser passer ça ou sa place serait remise en cause, ce qui arrivait déjà souvent lors de violents combats. Tendant le bras, Grout déracina un arbre tandis que le chef des mages noir lâchait un juron envers son compagnon. Il était trop tard pour rattraper le coup, ils allaient déguster.

Levant son bras, le géant balança l'arbre en direction du malpoli qui … venait de disparaitre sous ses yeux ! Slurk de magie ! Se tournant vers les autres humains, il poussa alors un grand rugissement et les autres en disparurent comme le premier. Le sang n'avait pas coulé, mais le géant se souviendrait du groupe et saurait les accueillir la prochaine fois. Le Seigneur des Ténèbres lui en devait une…

Fin du RP
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Re: Les Îles de la Mer du Nord
Ailyne Lawson, le  Mer 16 Jan - 13:00

[PV]Une mer d'émotions pour panser les maux - A notre valse
___________________

J'ai recommencé. Lyne j'ai recommencé. J'ai recommencé à me cacher derrière des murs trop épais, des triples vitrages qui ne laissent plus passer la lumière, une carapace trop épaisse et lourde pour mon corps. Lyne. J'y arrive pas. J'y arrive plus. J'arrive pas à vivre. J'arrive pas à ne pas tout cacher. La douleur et mes sentiments qui s'éparpillent, se mélangent, m'encombrent. J'ai la tête qui démange de trop réfléchir et le coeur qui me pèse de ressentir. Je pensais que ça allait aller, que tout allait s'arranger, que les émotions se remettraient dans l'ordre, bien rangés. Mais Lyne, je navigue dans un océan de sentiments en plein tempête. Ca n'a rien d'agréable.

J'ai envie. Envie de faire confiance, envie de m'ouvrir, envie d'aimer sans avoir peur, envie d'hurler de joie. Comme toi. Envie de vivre à courir, crier, voler, enlacer et m'abandonner. Mais Lyne, il n'y a rien que de la douleur dans mes mots, il n'y a rien que du désespoir dans mon image d'amour, il n'y a rien que de la solitude dans mon monde. Je suis perdue dans une foule, seule dans l'univers, toi pour seule compagnie. Toi capable de t'envoler, si haut, si loin, par un simple regard.

Ecoute moi. Je te jalouse. Je te déteste. Mon corps tout en entier se déchire à devoir te ressembler, parce que tu fais du mal. Tu es un idéal inatteignable et j'ai envie que tu sortes de ma tête, que tu sortes de mon coeur. Parce qu'il n'y a rien pour toi dans ce monde. Il n'y a rien de toi dans mon monde. Ecoute-moi. Arrête. Il s'agit toujours de toi. De toi, de ton monde, de tes rêves, de ta chaleur et ta torpeur. Il s'agit de ton aura et de tes actions. Et moi. Moi Lyne dans tout ça. Où est-ce que je suis ? Où est-ce que je me place. Tu m'étouffes de tes rêves trop grands pour moi. Tu m'agrippes et ça me prend aux tripes. Et je te juge, je t'insulte mais tu sais. Tu le sais. Que tu es tout ce que je veux. Tout ce que j'espère. Alors écoute-moi. P*tain écoute-moi. Je te jalouse. Je te déteste.

J'ai envie de vomir ton bonheur et ton petit monde, tes danses à la con que tu exécutes sans te soucier du reste. Je jalouse ta façon d'aimer, simplement. Comme un cadeau. Passionnément. A déchirer leur âme et la tienne en même temps. Mais guérir. Guérir de tout, sans contraintes, sans effroi. Et t'es capable de tout oublier pour un baiser sans plus jamais t'en soucier par la suite. Comment tu fais pour te lier à tout en restant si détachée.

Lyne. Lyne dis-moi. J'ai besoin de ton secret. J'ai besoin que tu me dises. Comment tu fais pour aimer. Comment je dois faire pour l'aimer ? Pour l'aimer comme je l'aime sans oublier d'être moi, sans oublier d'exister. Comment tu fais pour continuer de sourire ? Pour continuer de te nourrir ? Pour continuer d'embrasser sans avoir peur de quand ça viendra à s'arrêter. Comment comment comment. P*tain comment. Je voudrais hurler, le balancer à ton visage qui m'écoute pas, qui s'en fout. Je voudrais balancer ma peine dans ta grande g*eule.

Et je sais que j'ai dit que tu m'avais manqué. Je sais que j'ai dit, pendant qu'on rencontrait le garçon et l'éclipse, que j'ai dit que j'étais désolée. Mais Lyne, t'as pas le droit d'avoir ce que j'ai pas. La certitude et la sérénité. Moi aussi j'ai le droit au bonheur. Et pas à deux minutes que l'on m'accorde. On a pas à m'accorder deux minutes. Moi aussi je veux être capable d'aimer en grand sans me blesser. Sans être en miettes, les rêves fuitant par les pores de ma peau, se dissipant dans l'air et dans l'espace. Et ma rage. Contenue. Ma rage de vivre qui ne peut plus être retenue. Ma rage de vivre qui pourrait te détruire. Pour nous réunir.

T'as fini ? T'as fini ou t'en as encore pour longtemps à hurler. Hurler à la mort, hurler à la vie. C'est pas le moment. Tes douleurs seront bientôt pansées. Tu sais même pas pourquoi on est là ou quoi ? Tu auras toutes tes réponses. Bientôt. Tu auras bientôt l'occasion de comprendre mieux. C'est la rencontre de deux plumes pour apaiser les maux. Tu dis qu'on ne parle pas de toi. Mais c'est toujours de toi dont il s'agit. Toi qui commente, toi qui dit si c'est bien ou si c'est mal. Et moi quelle place j'ai ? A part celle sur qui tu cries, que tu rabaisses. Comme si je ne savais pas. Que j'étais spéciale. Comme si c'était toujours si facile. D'être à part. Comme si ce n'était jamais douloureux de ressentir comme je le fais. Je vais te redire quelque chose que tu sais très bien. Je me brûle, je me lacère et je meurs peu à peu d'aimer la vie comme je le fais. Je me consume et j'embrasse mes cendres.

C'est bon ? Est-ce que t'es prête à ressentir ? A ressentir pour guérir ? A arrêter d'avoir peur et te laisser aller à un océan de lumière. Parce que c'est ce qu'il va se passer. On a un rendez vous très spécial. On s'est donné rendez-vous sur un îlot perdu dans la mer du Nord. Rendez-vous par une lettre postée au hasard. Sans même se connaître. Sans même se reconnaître. Deux mirages qui se rencontrent pour créer une nouvelle réalité. Tu le sens. Ce fourmillement au bout des doigts ? Cette sensation que le monde renaît et qu'on est capable de tout. Ecoute, parce que c'est toi qui dois m'écouter. Ce n'est jamais ni à propos de toi. Ni de moi. C'est nous et l'univers que l'on crée. Et maintenant prépare toi à te plonger dans un nouveau.


Tes cheveux sont tout emmêlés et t'es belle quand tu m'engueules. L'îlot est minuscule et tu sembles si immense et si petite en même temps. Personne ne sera capable de nous retrouver là. Et c'est comme si on matérialisait notre solitude par cet mer qui nous entoure, nous enveloppe, nous lacère. Le vent qui nous arrache le coeur et qui nous lie les mains, pour ne pas s'envoler. Toi et moi Lyne. Toujours. Toi et tes longues robes. Encore et toujours. Tes pieds nus, encore et toujours. Tu ne crains donc jamais le froid ?

Plus depuis longtemps.

T'es belle et je te déteste toujours. T'es belle et on sera toujours ensemble.

Unies pour la vie, même si j'en ai pas vraiment envie.
Unies pour la vie comme seule manière d'exister.


Et maintenant ?
On attend.
Shae L. Keats
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Re: Les Îles de la Mer du Nord
Shae L. Keats, le  Mer 23 Jan - 10:17

J'comprends plus rien, rien du tout, rien de rien.
Ça sonne même plus creux, non c'est pas ça, j'ai l'impression de me remplir, d'être sans substance mais les côtes ne se brisent plus à coup de résonance. J'tiens debout sans vaciller. Mais j'suis pas là, j'suis remplie d'eau, de rien, de vide. J'sais pas si c'est mieux de ne pas ressentir l'absence de soi, j'en sais rien. Ce que je sais c'est que j'ai atterri là, je ne sais pas comment, mais c'est pas important. Mes gosses ne sont pas là, j'sais pas où ils sont, je ne sais pas où je suis mais j'me sens toute petite face à l'immensité grise, à la puissance des vagues qui se fracassent contre les roches un peu plus loin.

Mais j'crois le plus triste c'est que je la ressens même plus, la mer, les embruns. Je ne les ressens plus du tout. C'est loin, à peine perceptible. Les gouttes envoyées par la houle me chatouille l'échine, mais il n'existe plus rien d'autre que cette neutralité insupportable. Vivre, vivre, vivre pour ne plus rien sentir, elle est loin l'époque où l'on cherchait la moindre sensation pour s'y raccrocher à pleine mains, pour ressentir encore et encore. Violence dans les veines et dans les sens. Mais désormais j'me râpe les mains à vif le long des parois rocheuse qui n'ont aucune aspérité. J'me pousse moi même dans les violence, pour ressentir, jour après jour, j'me consume à petit feu, la pluie n'apaise même plus. Elle brûle la peau, l'orage ronge, et la mer elle.
N'est plus qu'une étendue déserte.

J'étouffe dans la fumée, le brouillard, le doute qui envahit jusqu'aux poumons. J'peux plus respirer, jamais, juste assez pour maintenir en vie, mais c'est pas l'important ça. Les inspiration complètes, les sensations gravées dans la chair et le sentiments d'être complet sont refusés ; Tout ça pour l'autre, pour moi. J'arrive plus à occuper l'espace qui m'est dû, les places sonnent faux. J'ai jamais su composer de symphonie
avec pour seuls outils les fausses notes que je n'dois qu'à moi-même.

J'pense plus, je vois plus, j'suis la silhouette perdue qui domine la mer du haut de la falaise, celle qui ne sautera pas mais s'imagine voler, toujours plus haut, toujours plus prêt. Une mauvaise version d’Icare qui n'a même pas réussi à décoller. Je reste là, à contempler l'abysse. Sentant les embruns me caresser l'épiderme.

Je suis la flaque d'essence
qui attend l'allumette
mais ne récolte que la pluie.

Celle qui glisse entre les doigts, que je n'arrive à saisir que quelques secondes. Faire miroiter un peu le reflet d'une vie embrassée avec de m'interdire de l'atteindre
et de la laisser partir.
J'sais même plus dit c'est de l'eau ou de la bile noire qui coule le long de mes lèvres. Mais je sens le sel se cristalliser sur mes lèvres. Je ne saurais dire depuis combien de temps je suis là, à attendre la décision salvatrice ou fatale. À contempler l'abysse.
Où je suis n'a plus aucune importance.

Personne ne racontera mon histoire.

J'veux pas m'en plaindre, non c'est pas ça, mais les autres importe si peu, les histoires tombent dans l'oubli en même temps que leur héros. J'ai vu un monde de luttes, d'idéaux, de rébellion contre l'occupant partir en fumée en même temps que la raison de cette femme dont les yeux s'éteignent peu à peu. J'porte dans mes veines le sang de ceux dont on ne se souviendra pas. 
Et c'est leurs cendres qui me brûlent la gorge ce soir.
Qui demandent à sortir.

J'laisse couler les mots, j'rends tout à l'immensité, celle qui tente, qui enveloppe. Disparaître ne semble pas si impossible vu d'ici, et même plutôt tentant. Et en même temps, toujours ce même doute. L'autre, l'attente qui ne terminera jamais si j'en viens à cesser de lutter.
J'suis tellement enfoncé dans ma pègue que j'ai l'impression qu'en sortir à fini par m'effrayer.
J'veux dire regarde moi.
J'me souviens pas de la dernière fois que j'ai ressenti autre chose que de la peur.

J'crois que le problèmes est là en fait, j'suis faite que d'idéaux, j'cours après les mots cassés, les absences, j'essaie de tout réparer, tout le temps. Mais j'suis où moi là dedans ? J'veux dire j'oublie sans arrêt de faire des choses pour moi. J'oublie de me laisser une place, de me laisser le droit d'
-exister-parler-réussir-échouer.
J'me bouffe seule, il faut arrêter, sans arrêt, de rejeter la faute sur l'autre. Regardez-moi, regardez-moi vraiment. J'ai besoin de personne pour me détruire, j'le fais très bien toute seule. à la fois pluie, essence et bougie, j'me dévore à l'acide. Et j'me griffe, j'me lacère contre le vent à courir vers les sensations. Je m'arrache la peau, les ongles, les cheveux  te rejoindre, à te chercher. J'ai vu un éclat de lumière que j'avais pas vu depuis trop longtemps pour l'ignorer, une brèche dans mon torse, les vertèbres qui éclatent pour laisser passer l'air, mais peu importe au fond, je veux dire, j'ai rien de plus à perdre que la silhouette qui se dessine, j'ai rien de plus à perdre que d’éternels mirages et d’éternels chimères après lesquels je cours à m'en briser les jambes, à m'en fendre les talons. Mais ce soir les os éclatent, j'ai besoin des mots, des explosions, des douleurs. J'ai besoin de tout comprendre, tout savoir, et surtout tout sentir pour une heure, une minute, une seconde.
Ressentir et imploser.

Je ne sais pas comment, je ne sais pas pourquoi, toujours le même vide qui résonne à tes côtés.
Mais je suis là.
Et je ne sauterai pas.
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Re: Les Îles de la Mer du Nord
Ailyne Lawson, le  Dim 3 Fév - 18:58

J'ai d'abord entendu la douleur. Résonance limbique du fond des entrailles, qui tapent, frottent et brûlent les parois. J'ai d'abord entendu cette douleur sourde qui fait fracas. Contre les vagues, contre le vent, à contre-courant. J'ai d'abord entendu la douleur perdue au milieu du monde, sans espoir, sans volonté, sans répit. Une douleur qui s'épuise de consumer. Une douleur qui dit pardon d'exister. Mais une douleur qui s'installe, qui s'agrippe, qui griffe sans arrêter. Jusqu'à ouvrir les entrailles. J'ai d'abord entendu la fatalité. J'ai d'abord cru faillir devant l'immensité de la peine. C'est seulement ensuite qu'elle est apparu. Amas d'os qui se brisent sous le poids des blessures. Amas de chair qui s'asphyxie du vide qui l'étreint. Amas de cellules qui s'entretuent, sans trop comprendre pourrquoi. Ame brisée. Le monde s'est soulevé, et mon corps m'a échappé. Et c'est pas quelque chose qui arrive. C'est moi qui décide. C'est moi qui crée le mouvement, qui l'insuffle. Ca ne se fait pas au détriment de moi-même. Mais mon corps m'a échappé. Et pas que mon corps. Ma tête, mon esprit, ma vie.

Ca n'a duré qu'une seconde.

Le froid. Le chaud. L'implosion du monde sous ma peau. La recherche de cet autre moi, capable de me sauver. L'irrésistible attrait de l'autodestruction pour exister, ressentir et magnifier. En un instant, j'ai de nouveau la joue qui brûle, le feu qui atteint mes entrailles sans provoquer d'émotions. En un instant, je suis de nouveau nue, seule, ensevelie dans un monde imaginaire, contre la glace qui a atteint mon coeur. En un instant je n'existe plus, je suis de nouveau morte, de nouveau sans émotions, de nouveau brûlé par des forces contraires. En un instant, cette silhouette me ramène à mes démons. Et je n'arrive pas à m'enlever ces images qui s'approprient mes sens. Je suis paralysée, rien ne bouge et tout se tait. Tout se meurt. Je suffoque en avalant l'air à grosse goulées. Le froid et le chaud ne m'ont pas guéri. Le froid et le chaud comme base de toute sensation, de toute émotion. Le froid comme frisson, le chaud comme caresse. Le froid comme solitude, le chaud comme rage. Le monde vacille et je vais flancher. Je suis de nouveau seule à m’immoler, de nouveau seule sur la banquise, de nouveau seule pour me tuer.

J'ai la tête qui s'embrume en même temps que mes yeux et je ne sais pas trop pourquoi. Ce ne sont que des visions, des traces du passé gravé sur mon coeur, sur mes joues, à même la peau, à même les viscères. Je ne sais même plus pourquoi je pleure. C'est fini maintenant. Il n'y a plus de raison de s'en soucier. Plus de raisons de se rappeler du vide dans le fond de l'âme. Plus de raisons de se remémorer la recherche d'émotions, coûte que coûte, même s'il en va du prix de la vie. L'absence du moi. L'absence de tout. Il n'y a plus de raisons de se laisser envahir par le néant. Il n'y a plus de raisons de ramener l'absence de tout. Et pourtant c'est là, et je me sens de nouveau assassinée.

Elle grimpe et va m'ensevelir. La rage. La rage de vivre. La rage de ressentir. La rage d'exister. La rage d'aimer. J'ai envie d'hurler et d'arracher mon être, de retourner à la poussière, d'oublier le monde et regarder à distance mon corps meurtri pour lui cracher dessus. J'ai le sang qui saute et mon ventre qui vibre de pouvoir s'exprimer. Y'a comme un sursaut et mon coeur qui s'accélère. Y'a comme un sursaut et mon corps m'échappe. Je lui saute à la gorge.


Ca n'a duré qu'une seconde.

Tu as les mains sur sa gorge et tu sens son corps palpiter. La surprise. Sous tes doigts, le sang qui bat, c'est effroyable comme c'est bon. Agile, féline, animale, tu vas la bouffer, la broyer, lui extraire ses émotions, la presser pour récolter le liquide doré, filet de rêves brisés et d'émotions refoulées. Tes mains se serrent et se resserrent contre elle. Tu sens ton corps coller à son âme. Et qu'est-ce que c'est bon. Tu sens le plaisir monter, la puissance. T'as les yeux au fond des siens, tu cherches à voir au travers d'elle pour voir en elle. Mais rien. Tu cherches et plus tu cherches plus tu serres. Le corps s'agite sans que les yeux demandent rien. Et dans les tiens pas de merci, juste la sensation de récolter les notes brisées de sa partition. Et ton corps collé contre elle, tes mains qui tiennent sa vie, tout ton monde t'échappe. Mais son regard est vide. Mais son regard est froid. Mais son regard t'ensorcèle. Son regard comme image du passé, comme image d'un toi écorché, brûlé, atrophié, défiguré. Et cet abandon, si pur, t'enlève tes forces et ton pouvoir. Tu t'abandonnes. Tu t'abandonnes à ses bras, à sa vie, à son monde, à sa douleur et à son vide. Toi aussi, il te semble tout à coup que tu n'as plus que ça. Plus que cette douleur invisible, cette douleur qui ne t'appartient pas. Et alors que tu l'étranglais, alors que tu t'apprêtais à lui arracher la vie sans trop comprendre pourquoi, tu te laisses aller contre elle.

Et alors que tu pleures, comme une enfant. Une enfant qui ne comprend pas, qui ne sait pas, qui découvre sans comprendre, qui découvre avec effroi, une partie d'elle qu'elle n'avait jusqu'alors jamais rencontré. Alors que tu pleures, tu recules, tu t'écartes, tu fuis ces yeux. Tu ne cesses de murmurer je suis désolée et je semble rêver. Parce que ce n'est pas toi. Je ne t'ai jamais vu. T'excuser. T'excuser d'être, t'excuser de faire. Mais ton corps t'a échappé. Et alors que tu te laissais emporter par ses propres démons, tu as perdu le fil, perdu le contrôle, perdu l'envie de résister, résister à ta force destructrice.

Il fallait s'y attendre Ailyne. A force de magnifier l'emprise que tu avais sur les autres, elle a failli par rejaillir sous sa vraie nature. Car tu n'es rien d'autres qu'une immonde bête Lyne. Une bête féroce qui n'emmène que des blessures. Ton aura asphyxie le monde, et tu entailles les rêves par ton absence. Tu n'es rien d'autres qu'un monstre. A freak. Et pourtant ça te fait du mal, tu voudrais pouvoir soigner et aider. Mais toi et ton monde chimérique vous ne pouvez rien faire d'autres qu'engloutir des vies.

Pardon pardon pardon.

Mon regard se perd, la cherche sans oser la regarder. Je ne sais même pas si elle est encore là. Je découvre un sentiment jamais ressenti. La honte. Terrible. La honte. Que je n'ai jamais ressenti. Je me suis jamais sentie assez connectée à la société pour la ressentir. Ou peut-être que je l'avais apprivoisé. Mais elle est là. Tout à coup. Bien présente. Bien formée. Et elle me sourit et c'est terrible.

Et moi. Moi je voulais d'abord la sortir. De sa torpeur destructrice. Eviter qu'elle l'emporte, au loin, au large. Je voulais qu'elle revoit des couleurs et qu'elle en ressente la beauté. Et pourtant. Pourtant, j'ai essayé de la tuer. D'éteindre la lumière dans ses yeux, la seule qui subsiste. Ce n'était pas ce que je voulais.


C'est ce que tu as fait.

- Je peux rallumer les lumières.

Elle n'en a peut-être pas envie. Elle ne veut pas de toi. Toi comme un monstre. Toi qui n'est rien.
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