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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Autres Lieux Magiques ~¤~ :: A l'étranger
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[Habitation] La Luce nelle Tenebre
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Antoni Londubat
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[Habitation] La Luce nelle Tenebre
Antoni Londubat, le  Sam 30 Aoû - 22:04

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Voici l'habitation (Villa) de Jana Winslaw.

Il peut poster dès à présent.

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Megan K. Hayajân
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Re: [Habitation] La Luce nelle Tenebre
Megan K. Hayajân, le  Sam 30 Aoû - 22:11



La Luce Nelle Tenebre



12 Corvo Vialle, Firenze, Italia.  



La Villa de Tina

La Villa est de belle taille, près de quatre cents mètres carrés, répartis sur deux étages. Lorsque l'on passe le portail blanc, sur laquelle un écriteau au nom de la maison scintille, la première chose que l'on remarque, c'est la piscine, d'une longueur impressionnante, qui mène directement vers trois marches de marbres : le perron. La bâtisse est blanche, moderne. Sur la petite terrasse extérieure, de moelleux fauteuils noirs et blanc, attendent sagement les habitants de la maison. Près de la piscine, on peut apercevoir une série de transat ainsi qu'un mini-bar. On voit de la villa de larges baies vitrées couvrant les murs de tout l'étage du bas, ce qui laisse imaginer que la maison est particulièrement lumineuse. La porte d'entrée est large, et elle s'ouvre sur un petit hall. On peut également distinguer la véranda, lieu très prisé de la propriétaire lors des longues nuits d'été, puisque les vitres donnent sur le ciel étoilé.  

Le hall en lui même n'a rien d'exceptionnel, si ce n'est que posé sur une petit table en bois, la sculpture se verre d'un serpent sert de décoration. Le parquet du sol est d'un gris très pale. Un porte-manteau vous débarrasse et l'on retrouve aussi la cage de cristal dans laquelle dort la chouette lapone, messager de Tina lorsque courrier il y a.

La villa comporte aussi un toit aménagé en terrasse avec jacuzzi, ce qui est également fort agréable. La demeure toute entière a été conçue pour le plaisir et la détente et c'est également ici que la sorcière cache ses plus noirs secrets....


Rez-de-chaussé

La cuisine de Schiavo

En tournant sur la droite, on parvient jusque dans une grande cuisine moderne. Dans les tons marrons et crème, elle donne sur le hall ainsi que sur la terrasse extérieure. Vous ne verrez jamais Valentina s'y afférer, mais c'est généralement ici que vous trouverez Schiavo. La cuisine est de belle taille, et il y a là un semblant de comptoir, permettant à l'italienne de recevoir rapidement des invités, même à l'improviste. Un bar contenant différents alcools de toutes les provenances et de toutes les saveurs : ainsi qu'un bac à glaçons toujours prêt. Les décorations lumineuses donnent une ambiance très chaleureuse à l'endroit...  

De plus, sous la table, une trappe donne sur un endroit caché de tous que nul autre que Tina, Léon et Azphel connaissent ; un endroit où la magie noire règne en maîtresse. Vous pourrez donc entendre des gémissements lugubres venant des sous sols si vous traînez un peu trop dans la cuisine...

La cuisine donne directement sur le salon qui est une des pièces maîtresses de la maison. 




Le Salon de Speranza


De l'autre côté du hall, on trouve le salon. Le pan de mur est entièrement tapissé de baies vitrées et elles donnent directement sur la piscine. Deux longs canapés couleur crème se font face, de chaque côté d'une imposante cheminée dont le style contraste complètement avec la modernité apparente de la maison. Des tables basses noires occupent l'espace, ainsi qu'un imposant fauteuil ou vous trouverez souvent Speranza, amoureusement roulé en boule... Attention, ne le réveillez pas ! Sur le mûr de gauche, un imposant vaisselier offert par Daniel, l'oncle de Tina, contient la vaisselle marquée du sceau des Boccini, le corbeau argenté.

Le sol du salon est un carrelage blanc effet marbre. L'ensemble est plutôt harmonieux bien que chargé. Dans un coin de la grande pièce, vous trouverez le piano à queue de Valentina, qui n'a pas été utilisé depuis la mort de Paolo. Posé élégamment dessus, un vase contenant des roses blanches magicalement entretenues.  Tina veille à ce que son intérieur ai le même parfum qu'elle, entêtant et doux à la fois.

Une porte donne directement sur une jolie salle à manger, une grande table de verre au centre de la salle. Elle peut accueillir jusqu'à huit personnes. Les chaises aux dossiers hauts sont de cuir brun. De grandes vitrines laissent apercevoir une vaisselle plus quotidienne ainsi que quelques photos magiques. Un plafond magique représente les eaux turquoises d'une piscine baigne la pièce d'une lueur turquoise. 




La Salle de Bain  


En revenant dans le salon, on trouve également une seconde porte, donnant cette fois sur la salle de bain du bas. Toute carrelée de marron, elle contient une baignoire sur pieds ainsi que deux vasques, chacune possédant un grand miroir soigneusement entretenus par l'elfe de maison. Dans la pièce, règne une odeur fruitée très caractéristique. Contre le mur, une armoire ou Valentina range des serviettes de bains ainsi que... Des bougies parfumées, qu'elle garde précieusement les soirs où elle veut partager un moment avec un homme... On trouve également dans la salle de bain une petite porte...

... qui donne sur le dressing de notre professeure. L'italienne garde précieusement une quantité déprimante de vêtements. Robes courtes, moulantes, longues et amples, décolletés, cols bateaux, bustier, à manche, rouges, blanches, bleues, vertes, noires, grises... Des jeans de toutes les couleurs, généralement moulants. Ses jupes de travail, courtes et moulantes, des chemisiers  blancs, des débardeurs... Ainsi qu'une impressionnante collection de chaussures, d'escarpins et de ballerines, de toutes les couleurs. C'est la pièce qui ressemble le plus à Tina, blanche et ordonnée à l'extérieur, mais renfermant un fouillis incroyable. Sur la gauche, un rayon contient toutes les affaires de son homme... Et oui, Valentina n'est pas égoïste, elle lui a laissé (un peu) de place !  

 


L'étage supérieur

La chambre du couple  


Il faut retourner dans le hall, et avancer pour parvenir jusqu'à un escalier qui monte en colimaçon jusqu'à l'étage supérieur... Qui n'est en fait composé que de deux pièces ! La première n'est autre que la chambre de Tina. Immense (près de quarante mètres carrés) elle ne comporte pas seulement un lit mais également une petite salle de bain et une terrasse donnant sur Florence, offrant une superbe vue des lumières la nuit. Le lit est gigantesque, permettant à Tina et ses invités de s'amuser quand le sommeil ne vient pas... Une moquette crème et douce couvre le sol, sauf dans la salle de bain, un carrelage de la même teinte protégeant une douche à l'italienne ainsi qu'une grande vasque. Un nouveau miroir permet à Valentina de s'admirer chaque matin. Il y a également une baignoire, plus petite que celle du bas.

La terrasse, elle, est tapissée de roses blanches, les préférées de Valentina. Il y a, posé sur la balustrade, une immense cage d'argent dans laquelle dort Smeraldo, la chouette lapobe de l'italienne. Sut la terrasses, une grande banquette en rotin, couverte par de moelleux coussins émeraudes, permet de confortablement s'installer pour partager en bonne compagnie une coupe de champagne...

La dernière pièce n'est autre que la chambre d'amis. Vaste et spacieuse, elle est aussi très simple. Une chaise, un bureau, un très grand lit. Il y aussi un placard où Valentina range certaines affaires secrètes, close par un cadenas à dents. Il y a une grande malle, contenant un Épouvantard, qu'elle se refuse à déloger. "on ne sait jamais, ça pourrait repousser des intrus !".

 


Le Sous-Sol

Les Cellules  


Comme dit plus haut, sous la cuisine se cache un sous sol comportant trois cellules : la première cache Jouvok, survivant grâce aux soins réguliers de l'elfe de maison, un temple de la magie noire organisé de façon à faciliter la pratique de la Nécromancie, et une bibliothèque où les ouvrages se révèlent particulièrement dangereux. L'endroit est humide et froid mais férocement gardé par deux cerbères, Cenere et Catena. Nul n'ose alors y mettre les pieds.

Seuls Azphel, Léon et Tina peuvent descendre ici sans se faire déchiqueter par les molosses, puisque que l'italienne en est la gardienne du secret. Toute personne empruntant par hasard la trappe se verrait prit d'une peur affolante qui le pousserait à fuir la villa. Vous voilà prévenus...

 





Informations complémentaires



Informations secondaires :

Protection :
• Maléfice Antitransplanage
• Charme du Cridurut
• Sortilège Repousse-Moldu
• Sortilège de Repousse-Maléfice
• Sort d’Impassibilité
• Incartable



@Tina



Dernière édition par Valentina Boccini le Mar 8 Mar - 15:39, édité 3 fois
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Re: [Habitation] La Luce nelle Tenebre
Megan K. Hayajân, le  Dim 31 Aoû - 2:19

Post unique

(Manoir de Daniel Boccini)

Une ambiance électrique régnait dans tout le manoir. Les elfes de maisons s'agitaient, les habitants traversaient en tous sens la demeure, et même Speranza serpentait furieusement sur le lit. La raison de tout ce remue-ménage était fort simple : je déménageais. Je ne vivais plus avec mon oncle depuis que je travaillais à Poudlard. Mais je revenais chaque vacances, j'avais encore mes affaires, des bouts de mon passé. Les liens que je voulais trancher une bonne fois pour toute. J'avais donc fais le choix de m'éloigner du manoir de mon enfance. J'avais acheté une petite villa, à moins de vingt kilomètres. Ce départ paniquait mon oncle. Sa petite princesse quittait le nid. Mon frère lui.. restait désespérément stoïque. À croire qu'à ses yeux, j'étais définitivement devenue un meuble. Je crois qu'en fait, c'est la peine de Daniel qui l'écoeurait. J'étais vraiment la préférée. La seule chose qui devait le consoler, c'était l'héritage. Il récupèrerait le manoir et tout ce et ceux qui si trouvait... Et moi j'amassais la fortune familiale. En plus de la vaisselle marquée du sceau des Boccini, le corbeau argenté. Le service de mariage de mes parents...

Mes parents. Que restaient ils d'eux maintenant ?! Il était mort, et je ne savais même pas ce qu'elle était devenue. Il l'avait enlevée depuis un an. Je cherchais sa trace, je pistais son vécu. J'étais remontée jusqu'à Kiev. Mais incapable de le trouver. Pour le moment du moins. Je n'allais certainement pas abandonner. Trois petits coups furent toquer à la porte de la pièce qui -jusqu'à aujourd'hui- était ma chambre. La silhouette de Léon se découpa dans l'ombre, et j'haussais un sourcil. Que faisait il là ? Je poursuivais mon examen. Il avait la trentaine, désormais... Et pourtant toujours aussi bel homme. Il avoisinait le mètre quatre vingt dix et son torse arborait une musculature séduisante. Son visage était fin, de grands yeux d'un noir abyssal, des cils longs l'empêchant de devenir effrayant. Ses sourcils bruns étaient épais mais pas trop. Son nez, abîmé d'une cicatrice tout du long de son arrête, lui proférait un charme certain. Sa bouche, esquissant un perpétuel sourire moqueur, ses lèvres ni trop fines ni trop pleines, ses pommettes saillantes, sa barbe de trois jours, Léon prenait soin de les mettre en valeur. Il portait les cheveux un peu plus long depuis quelques temps, d'un blond mordoré tirant sur le brun. Toujours les mains dans les poches d'un jean parfaitement coupé, Léon avait longtemps joué de sa beauté au près des femmes. Depuis, il s'était fiancé au cliché même de la superficialité : Silvia. Je n'avais vu que deux fois ma belle-soeur et cela m'avait bien suffit.

-Alors comme ça, la princesse quitte le château ?

"Princesse". C'est le surnom que me donnait mon père, puis par la suite mon frère, et aujourd'hui mon oncle. De leur bouches, ce nom sonnait comme une promesse d'affection et de soutien. Ils étaient sincère. Prononcé par Léon, ce surnom me revenait avec violence, comme une accusation, une preuve de la haine farouche que mon frère me vouait. Inutile de se leurrer, il avait de très bonne raisons de me détester. Il avait été rejeté, laissé de côté à mon profit. Et j'avais tué la personne qui avait été son double, son âme soeur. Son jumeau. Notre frère. Georgio avait été notre seul point commun, la petite bribe d'espoir. Pour lui, Léon et moi nous tolérions. Malgré la rancoeur, nous nous unissions pour mieux plaire à Jo'. Mais à sa mort... Le lien qui m'unissait à mon dernier frère s'est brisé, volatilisé. En cet instant, dans les ténèbres de ses yeux, je voyais encore luire sa colère, son incompréhension...

Ouep. J'pars avec mon prince.

Il eut un rire sourd. Je l'avais entendu parler avec le tableau de Georgio. Parler de William. Et alors que mon frère me détestais, il semblait éprouver une certaine affection pour mon compagnon. Peut être le plaignait il. Ou peut être est ce le fair que grâce à Will, je quittais la maison, je quittais mon frère pour toujours. Toujours est-il que je n'avais eut le droit à aucun commentaire désobligeant sur mon choix, et c'était très bien comme ça.

-Valentina... J'voulais t'dire. Pour maman..

Jusqu'alors le nez dans ma valise, je me redressais aussitôt. Je portais un short noir et un débardeur rose pâle. Une tenue confortable, parfaite pour un déménagement d'une telle ampleur. Maman. Jamais, depuis son enlèvement, Léon n'avait prononcé ce mot en ma présence. D'ailleurs, il ne me parlais plus du tout. Sa simple présence dans cette chambre était déjà un véritable exploit. Alors qu'il m'adresse la parole, qu'il daigne me considérer comme humaine me sidérait. Je hausse les épaules en attendant la suite. Je m'avance vers lui, gardant entre nous un bon mètre cinquante. Croisant les bras, je fronce les sourcils.

J'ai un truc qu'appartenais à elle. Mais j'en ai pas b´soin. Toi... Tu risques de pouvoir en faire meilleur usage.

Hey, Frangin. Tu t'sens bien ? Pourtant j'pensais qu't'avais arrêté d'sniffer d'la branchiflore !

Je me moquais de lui, mais quelque part, j'étais curieuse. Maman, contrairement aux hommes de la famille, avait aimé chacun de ses enfants de la même manière. Elle avait été une bonne mère, jusqu'à la mort de Papa. Elle s'était effondrée, tout simplement. Elle avait aimé son mari, elle l'avait aimé vraiment. Il aurait été déplacé de dire que j'aimais William autant qu'elle avait aimé mon père. Je l'aime différemment, voilà tout. Mes parents s'étaient toujours tout dit. Aucun secret, aucun non-dit. Il y avait énormément de choses que je n'avais pas dîtes à William. De choses qui, malgré notre amour, ne pouvait pas être dîtes... Ma folie meurtrière, cette avidité de voir la souffrance dans les yeux des gens. Il ne pouvait pas comprendre..

Si tu ne veux pas des souvenirs de notre mère, je les donneraient à quelqu'un d'autre.

Mon visage dut pâlir, car il eut un sourire satisfait.

Mais si jamais ça t'intéresses... Les voilà.

Il sorti de la poche de sa chemise en jean ouverte sur son torse nu une fiole contenant un liquide bleuâtre. Il s'approcha, d'abord doucement, puis d'un pas décidé. Et me glissa la fiole dans la main. Ses lèvres effleurèrent mon front et ses bras se refermèrent sur moi avec force. Léon m'enlaçait. Comme au temps de mon enfance, comme au temps de Georgio, je cachais mon visage dans le torse de mon frère. Il sentait toujours ce mélange viril de sueur et de parfum, la même qu'à ses quinze ans. Peut être n'avait il pas changé. Peut être était-ce tout simplement moi.... Je fermais les yeux, profitant de ce rare moment de complicité, d'une paix mélancolique. Je me sentais moins seule.

Puis, aussi soudainement qu'il était venu, Léon se recula, passant une main dans mes cheveux. Il me regarda et eu un sourire nostalgique. J'aurais donné cher pour savoir à quoi il pensait. Il s'éloigna en direction de la porte, effleurant l'ouvrage sur la boiserie. Un vol de corbeau.

Ton patronus... C'est toujours un corbeau ? Comme Georgio ?

Je hochais doucement la tête.

-Comme Georgio.

Il eut un nouveau sourire, plus triste cette fois. Puis il quitta ma chambre sans un regard de plus, s'enfonçant dans les ténèbres du couloir, me laissant seule et désemparée, les souvenirs de ma mère dans une main. Je n'en revenais pas. Que c'était il passé ? Et si tout ceci n'était qu'un rêve. Je me pinçais le bras... Mais non. J'étais bel et bien réveillée. Je n'avais pas halluciné. Léon était venu, m'avait fait un présent et m'avait fait un câlin. Je me mordais la lèvre, soucieuse. Que ce passait-il dans la tête de mon frère ?! Décidant de remettre tout cela à plus tard, je jetais sur le lit la petit fiole bleutée. L'édredon de soie scintilla. Je caressais la tête de lit, marquée de notre blason. Le majestueux B des Boccini, dans le bec d'un corbeau... Ma vie ici s'arrêtait. J'allais en vivre une autre, différente, dans les bras d'un homme que j'aimais vraiment. Pointant ma baguette sur la dernière valide qui me restait, je formulais :

-#Failamalle !

Après m'être assurée à deux reprise que plus rien ne trainait dans ma chambre, j'ensorcelais ma valise et regagnais le salon. Lors de ma traversée du couloir, je fus scrutée par les portraits des hommes de ma famille. Je baissais la tète, respectueuse des traditions, et rejoignis mon oncle dans le séjour. Ses sourcils broussailleux ne formaient plus qu'un, une barre au dessus de ses yeux noirs peinés. Il avait d'évidentes cernes ; me voir partir, moi, sa presque fille, le peinait vraiment. Daniel Boccini avait été très beau, dans le passé. Il frôlait les soixante cinq ans, désormais. Mais il inspirait la crainte et le respect, avec ses cheveux blanc dégarnis, ses traits sévère et son mètre quatre vingt quinze. Il s'approcha de moi et posa une main qui se voulait rassurante sur mon épaule. En réalité, le seul à avoir besoin d'être rassuré, c'était lui.

Prête, ma fille ? demanda-t-il, fermement.

Je lui souriais, et déposais un baiser sur sa joue, après m'être hissée sur la pointe des pieds. J'attrapais son avant bras, et le crochet invisible du transplanage nous emporta tous les deux. Contrairement à mes débuts, je n'étais plus gênée par un sentiment légèment nauséeux que la plupart des gens éprouvaient lors de ces déplacements magiques. Peut être étais-ce la présence apaisante de mon oncle, de mon père adoptif et mentor qui quelque part, atténue toutes mes appréhension, car après tout, Daniel Boccini est l'être en qui j'ai le plus confiance... Excepté William.

Nous arrivons ensuite devant un grand portail blanc. Je jettes un oeil en contre bas, et vois Florence s'étaler sous mes yeux... Chez moi. J'ai beau aimer Poudlard, je suis ici, au coeur de l'Italie, capitale de Toscane, chez moi. Firenze. J'embrasse du regard ses rues, ses lumières, ses habitants qui ne sont d'ici que de simples nuées noires. Ma ville. Je me détourne lentement, mes yeux bleus se posant sur l'écriteau accroché au dessus du portal : la Luce nelle Tenebre . Mon oncle ni fait pas attention, mais cette simple phrase m'arrache un sourire rêveur : la même est inscrite sur la gourmette que j'ai offerte à Will quand nous nous sommes mit ensemble. la Lumière dans les Ténèbres. Mon amour. Ensemble, Daniel et moi, nous faisons face au bâtiment qui est maintenant mien.

Je suis venue plusieurs fois, lors des travaux. Je peux donc sans mal guider mon oncle jusque dans la cuisine, où il prend place devant le semblant de comptoir, sur un tabouret haut. Je lui souris et vais chercher moi même le champagne dans le réfrigérateur, ainsi que deux coupes de cristal fin. Je le sert, avant de me servir. Nous nous sourions, avant d'entrechoquer délicatement nos verres.

À ton bonheur, ma fille, et à cette nouvelle vie aux côtés de ce William West.

Je souris une fois de plus. Soudain, la conversation que j'ai eu avant de partir avec mon petit ami me revient en tête. Il m'avait demandé si il me serait possible d'organiser une rencontre. Après tout, notre relation était vraiment sérieuse, et il était parfaitement au courant de l'importance qu'avait l'avis de mon oncle dans mon existence. Je lui avais donc promis  d'en parler à mon oncle dès que possible et je trouvais le moment très bien choisi.

Mon oncle, accepteriez vous de partager un repas avec William et moi même, mercredi ? Il a hâte de vous rencontrer et moi hâte vous présenter.

Daniel ne resta pensif qu'un instant.

-Bien. C'est d'accord. Je rencontrerais celui qui me vole ma fille. Il serait mieux que je le rencontre avant le jour où il te fera West. Valentina West.

Je m'étouffe avec le champagne, parvenant à ne pas recracher ce nectar d'étoiles. Parfois, je le demande si mon oncle à les idées nettes. Je secoue la tête avec un rire léger avant de ne faire faire le tour de la maison, lui montrant chaque pièce, même mon dressing. Après quoi, nous nous sommes installés dans le salon. Lorsque j'évoquais l'incident avec Léon, les sourcils de mon oncle se froncèrent.

"Il est étrange ces temps-ci. C'est cette Silvia, elle lui retourne la tête...

Je hoche la tête. Il a sans doute raison. Après avoir laisser échapper un bâillement, mon oncle se lève et me prend dans ses bras. C'est la deuxième personne aujourd'hui. A croire que je vais leur manquer. Mon oncle m'abandonne là sans un mot de plus, et j'entends la porte d'entrée claquer après son départ. Je m'allonge plus confortablement dans le canapé de cuir brun, contemplant, lez yeux dans le vague, le  plafond blanc. Quelque chose tourne dans ma tête, deux simples mots qui suffisent à faire battre mon coeur à toute allure...

Valentina West...

Jamais je n'obtiendrais ce titre... Je finis par m'assoupir, repliée sur le canapé de ma villa, de mon chez moi. Cette nuit là, je rêvais de souvenirs, de ma mère, de roses blanches et de robe de mariées, un pêle-mêle d'images étincelantes, qui tourbillonnèrent dans ma tête jusqu'au petit matin...
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Re: [Habitation] La Luce nelle Tenebre
Invité, le  Dim 31 Aoû - 19:45

Florence, un soir d’été. N’est-ce pas un tableau magnifique ? Une jeune femme dans une robe légère volant délicatement dans la brise douce, marchant d’un pas gracieux et délicat en direction d’une somptueuse villa, comme Vénus arrive sur les bords d’un lac. Junie avançait le visage haut, fière, le regard porté droit devant elle, sur cette villa qui se dessinait dans la lumière du soleil couchant. Cependant, plus ses pas l’avançaient vers cette villa, plus son cœur s’emballait. Serait-ce comme quand elle l’avait recroiser en Chine il y a de cela trois mois ? Son cœur battrait-il à tout rompre, son souffle serait-il court, ses joues deviendraient-elles aussi roses que celles des magnifiques poupées en porcelaine ? Toutes ces questions hantaient l’esprit de Junie, mais pourtant la jeune femme se sentait bien, calme et sereine. Loin de l’Angleterre, elle oubliait ses tracas quotidiens et prêt de lui, l’Angleterre, la Boutique tout cela lui semblait un lointain souvenir. Cependant à présent, la Chinoise était devenue une adulte, elle avait des responsabilités, la première se trouvant dans son ventre. Elle ne pouvait plus se laisser aller comme avant, elle devait agir en femme et non plus en jeune fille.

C’est vêtu d’une robe aux couleurs pourpre et noire, longue, large et d’une magnifique paire de chaussures d’été noire que la Chinoise allait se présenter à lui, bien loin de ses robes cintrées de vendeuse, ou de ses kimonos en soie, qu’auparavant il avait tant aimé. Junie avait laissé ses longs cheveux ondulés dans son dos, plusieurs fois, il lui avait mentionné son plaisir à y passé délicatement sa main.

L’instant que Junie espérait n’allait maintenant plus tarder à se faire entrevoir. Passant alors les grills du haut portail blanc, elle s’avançait à présent vers la grande porte d’entrée. Tout en avançant, les yeux émeraudes de Junie regardaient partout, examinant la beauté de cette demeure moderne mais traditionnelle à la fois. Une fois sur le pas de la porte, la demoiselle remis ses cheveux en place ainsi que le magnifique pendentif en lapis-lazuli qu’elle portait autour du cou, puis elle se décida enfin à sonner afin de faire remarquer sa présence à celui qui l’avait invité, Léon Boccini. Des pas se firent entendre. Tout n’était plus qu’une question de secondes à présent.
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Re: [Habitation] La Luce nelle Tenebre
Megan K. Hayajân, le  Dim 31 Aoû - 21:06

PV Junie Shape

L'eau parfumée de mon bain me délassais en douceur. Des bougies brûlaient leur cire colorée, éparpillées dans toute la salle de bain. La mousse à la surface de l'eau dégageait une douce odeur sucrée qui m'arracha un sourire avant que je ne plonge la tête sous l'eau, me coupant de tout. Ces derniers temps, j'étais à bout de force. Je préparais mes cours, corrigeais mes copies, tentait en vain de retrouver ma mère et travaillais pour mon père. Sans compter ma vie de couple qui prenait une grande place dans mon existence. Je pensais à mon frère. Je pensais à Léon. Ces derniers temps, il changeait. Je ne saurais dire pourquoi. Mais le simple fait qu'il m'adresse à nouveau la parole était un exploit... Décidant que je pensais de toute manière un peu trop et que broyer du noir ne m'aiderais pas, je sortis du bain. Je m'habillais rapidement et passais le pas de la porte, débouchant aussitôt dans ma chambre.

Le ciel était magnifique ce soir. Les couleurs roses du crépuscule teintaient le bleu de la nuit naissante. Un sourire mélancolique, je regardais de la fenêtre de ma chambre. Il y avait dans l'air de cette soirée quelque chose de différent. Comme si pour la première fois depuis des lustres, j'étais heureuse. Je me tournais lentement, couvant des yeux le lit. Vêtu d'un simple drap blanc, William me regardait. Ses yeux émeraudes me fixaient tendrement. Je n'étais vêtue que d'un bas de sous vêtement et un débardeur. Parcourut d'un frisson, je m'éloignais de la fenêtre entrouverte, et je allait rejoindre mon homme dans le lit, me lovant contre son torse brûlant. Il referma ses bras sur moi, et, je ne sais comment, je finis par m'endormir. Lorsque j'ouvris les yeux, je compris que je n'avais pas dormi longtemps. Moins d'une vingtaine de minutes. J'avais simplement eu l'impression de cligner des yeux. Cherchant mes lèvres, Will venait de me renverser sur le lit. Visiblement, mon petit ami n'avait pas sommeil...

Ses caresses commençaient à se faire plus ardentes. Ses lèvres se plaquèrent contre les miennes... Mais nous fûmes interrompus par la sonnette de l'entrée. Grommelant, j'attrapais le débardeur que William venait de m'ôter et l'enfilait à nouveau. Je pressais le pas, descendant les escaliers en colimaçon et atterrissant dans le hall. Caressant du regard la silhouette sombre qui serpentait jusqu'à moi, je me penchais et tandis le bras. Presque aussitôt, Speranza glissait sur mon épaule, enroulant son corps autour de mon bras gauche, sa langue glissant affectueusement sur ma joue. Mon python sentait qu'un intrus était sur son territoire. Sans plus tarder, j'ouvrais la porte.

La silhouette qui se détachait de l'obscurité était toute féminine : je notais les courbes fluides d'une robe ample. Que pouvait bien me vouloir une étrangère à cette heure là du soir ? Et dans une telle tenue ? Je fronçais les sourcils, descendant mon débardeur pour qu'il couvre un peu plus mes hanches. J'étais soudain gênée de ne porter qu'un tanga. La femme ne bougeait pas. Je me décidais donc à parler, ma voix douce teintée du déplaisir d'avoir été coupée dans mes activités conjugales.

Bonsoir... Je peux faire quelque chose pour vous ?

Me déplaçant légèrement, je pus distinguer les traits de l'inconnue qui jusqu'à présent restaient plongés dans l'ombre. Au premier regard, je devinais son ascendance asiatique. Elle était très grande, et du haut de mes un mètre soixante deux, je devais lever la tête pour regarder ses yeux, verts d'ailleurs. Elle semblait délicate, fragile. Elle était mince, comme ses petites poupées que l'on croise parfois. A la regarder mieux, je voyais une proéminence sur son ventre : enceinte. De longs et fins cheveux noirs encadraient ce visage à la teinte porcelaine. Mon interlocutrice était très belle, je ne pouvais le nier. C'était bien beau, mais je me demandais quand même ce qu'elle faisait là. Croisant les bras, Speranza sifflant furieusement et rompant le silence qui s'était installé, j'attendais une réponse à mes questions.
[libre arbitre de William West accordé]


Dernière édition par Valentina Boccini le Dim 31 Aoû - 21:37, édité 1 fois
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Re: [Habitation] La Luce nelle Tenebre
Invité, le  Dim 31 Aoû - 21:36

Les pas avaient finis par atteindre la porte, s’ouvrant alors non sans délicatesse, les yeux émeraude de Junie crurent d’abord à une hallucination, qui sait ce que peuvent faire les hormones ? Après quelques instants, il semblait que cette femme était tout aussi réelle qu’elle, la regardant alors, Junie ne put que constater sa tenue, quelque peu dénudée. Serrant alors le poing, le vert pourtant si brillant de ses yeux s’assombrit d’un seul coup. A quoi avait décidé de joué Léon ? Savait-il au moins à qui il avait à faire en invitant Junie ? Junie avait grandi depuis ses 18 ans, devenant bien moins naïve et bien plus sombre, encore plus sombre que son propre père. Respirant alors tant bien que mal, aucun mot n’arrivait à sortir de sa gorge. Elle restait fixée sur cette femme, en tout point parfaite mais également en tous points différente de Junie, blonde, plus petite mais très bien faite. La jeune femme en face de l’asiatique semblait pressée de retrouver son activité précédente, elle décida donc de briser le silence qui s’était instaurer.

« Bonsoir... Je peux faire quelque chose pour vous ? »

Junie cru défaillir à ces propos, faire quelque chose pour elle ? La chinoise faisait tout pour rester le plus calme possible, il y avait surement une explication à tous cela. Cependant sa patience et son sang-froid était mise à mal par les sifflements du serpent, qui avait lui-aussi du mal à garder son calme. Toujours le poing serré, Junie tourna brusquement son regard vers les yeux de l’animal et sans réfléchir, elle s’exprima à lui pour lui ordonner de se calmer, si elle entendait un sifflement de plus, elle risquait de devenir violente et ce n’est absolument pas cela qu’elle souhaitait. Après tout, si cette femme était ce qu’elle pensait qu’elle était, y était-elle pour quelque chose ? Absolument pas. Le serpent sembla ne pas avoir compris la demande de la Chinoise et tenta même une attaque. Soupirant alors doucement, Junie regarda la jeune femme aux cheveux d’or qui commençait à s’impatienter fortement. Tout en étant le plus calme possible, Junie prit la parole, sans une pointe de son accent asiatique qui pourtant avait tendance à revenir dans ce genre de situation, son ton était glaciale, faisait même presque peur.

« Veuillez m’excuser, je pense qu’il doit y avoir une explication, mais je suis venue voir Léon Boccini. Se trouve-t-il ici ? »
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Re: [Habitation] La Luce nelle Tenebre
Megan K. Hayajân, le  Dim 31 Aoû - 22:07

Speranza continuait à siffler furieusement, s'attaquant au vide qui nous séparait, l'asiatique et moi. Il semblait mal, en colère. Que sentait il ? Que se passait il. Soudain, il tenta une attaque vers la jeune femme me faisant face. Ça en était trop. J'attrapais fermement la tête du reptile et la repassait dans mon dos, le forçant à contempler la sculpture de verre qui lui ressemblait en tout point. J'eu un sourire d'excuse pour mon interlocutrice. Je ne voyais pas ce que cette femme -enceinte, qui plus est- pouvait bien me faire. Elle n'avait rien d'une sorcière. Mais j'avais appris à me fier aux apparences, et je ne laissais rien paraitre. D'ailleurs, j'avais laissé ma baguette à l'étage. C'était parfaitement imprudent. Bien qu'avec la furie qui me servait d'elfe et un python vert tel que Speranza, je ne me sentais pas menacée. Mais sait-on jamais.

La question que je me posais surtout, c'était que faisait-elle là ? Étais-ce une nouvelle cliente de mon oncle ? Une voisine que nous aurions dérangé ? Une mendiante ? À peine eus-je émis cette hypothèse que je la réfutais : la robe amble qui camouflait mal son ventre gonflé était très belle, et son prix n'était surement pas à la porté d'un mendiant. Je la contemplais, et elle faisait de même, les yeux ruisselants d'une rage froide. Était-elle une ex à William, jalouse ? Peu probable, personne ou presque ne connaissait l'adresse de cette villa.

« Veuillez m’excuser, je pense qu’il doit y avoir une explication, mais je suis venue voir Léon Boccini. Se trouve-t-il ici ? »

Léon ? Léon ?!Une colère sourde bouillonna dans mon ventre. En quoi mon frère était il mêlé à cette visite nocturne ? Je jetais un coup d'oeil inquiet à son ventre. Serait il possible qu'il soit.., ?! Non, pas de conclusions hâtives. Il n'empêche que je n'aimais pas ça. Il était fiancé, par tous les caleçons sales de Merlin ! Pourquoi une aussi jolie jeune femme viendrait elle lui rendre visite à une heure pareille, habillée ainsi.

-Non.. Je suis sa petite soeur. Valentina. Léon n'habite pas ici...

Je décroisais les bras et regardais mon serpent. Il pendait dans mon dos, profondément endormi. Mine de rien, il pesait. Et puis la pauvre, dans le soir. Je lui adressais un sourire désolé et reprenais la parole :

Venez, entrez !

Je fis demi-tour, m'assurant qu'elle me suivait bien avant de tourner à gauche, vers le salon. Posant Speranza sur le grand fauteuil noir, j'invitais poliment cette invitée surprise à s'installer sur l'un des deux canapés en cuir brun. Je cherchais autour de nous toute trace de magie, ignorant encore si la jeune femme devant moi était oui ou non une sorcière. Je la laissait trente seconde, passant dans la salle de bain puis dans mon dressing, récupérant des leggins que j'enfilais rapidement avant de retrouver la jeune asiatique et de m'asseoir sur un canapé. Presque aussitôt, Speranza se réveilla et serpenta jusqu'à mes genoux, afin de se rouler sur lui même, et de refermer ses yeux jaunes. Je souriais avec tendresse et caressais ses écailles vertes.

Vous voulez boire quelque chose ? Peut être pourriez vous m'expliquer pourquoi vous désiriez voir mon frère. je lui lançais un regard en biais. Qui sait ? Je pourrait peut être vous aider !
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Re: [Habitation] La Luce nelle Tenebre
Invité, le  Dim 31 Aoû - 22:51

Alors que la jeune femme blonde ordonne à son serpent de se taire avec plus de violence que Junie, cette dernière ne cessait de réfléchir. Pourquoi lui aurait-il fait cela ? Voulait-il se venger de quelque chose ? Si oui, de quoi ? La Chinoise avait beau retourner la question dans tous les sens, aucune réponse ne s’offrait à elle. Ses yeux qui s’était terriblement assombris, portait maintenant un petit film d’eau, Junie n’avait rien fait pour mériter cela, que lui voulait-il à la fin ? Si la belle blonde ne disait pas un mot de plus, la brune tournerait les talons ! Cependant elle n’eut pas besoin de le faire, du moins pas pour le moment. Elle lui annonça son nom et son lien  avec Léon, le cœur de Junie se calma alors à la minute, sa sœur, simplement sa sœur. Mais ce qui suivit l’interpela. Léon n’habitait pas ici ? Pourquoi diable aurait-il invité une femme chez sa petite-sœur ? Soit cet homme n’avait aucune logique, soit cette même logique était incompréhensible. Tout du moins le pire était passé. Toujours en silence, la Chinoise suivit la jeune femme blonde quand elle l’invita à entrer, elle l’installa dans un magnifique salon italien, mais l’esprit de la Chinoise flottait dans tant d’incompréhension. Quand la maitresse de maison, s’absenta pour surement se vêtir un peu plus, Junie passa sa main sur son ventre arrondie, elle s’excusait intérieurement auprès de cet être dans son ventre de s’être ainsi emportée. Elle aurait dû rester calme, toujours plongé dans ses pensées, Valentina refit son apparition et sortie Junie de sa songerie.

« Encore une fois veuillez m’excuser, je ne me suis même pas présentée, Junie Shape. Un verre d’eau si vous avez, mais... »

La Chinoise semblait complétement perdu, cette fois-ci les yeux émeraudes de Junie ne se teinta plus de noir, mais de larme. Tant de colère lors de sa grossesse la faisait pleurer, elle qui ne pleurait jamais. Essuyant alors délicatement son œil avant qu’une larme ne coule, elle afficha sur son visage son habituel sourire. Ce sourire derrière elle se cachait à chaque instant dans sa boutique. Puis elle reprit la parole, plus calmement après avoir soupiré doucement.

« Je vous avoue que je suis un peu perdue. Je ne suis pas venue ici sans invitation, c’est votre frère lui-même qui m’a indiqué cette adresse comme lieu de rendez-vous. Vous devez à présent comprendre mon incompréhension en vous voyant d’abord dans votre précédente tenue. Comprenez également mon incompréhension à présent, pourquoi m’avoir fait venir ici, si c’est pour ne pas le trouver ? Peut-être pourriez-vous m’expliquer en effet. »

Junie posait à présent beaucoup d’espoir sur les explications de la jeune blonde. Est-ce un manoir familial comme celui que possédait la famille Shape ? Ou alors autre chose. Se mordant la lèvre inférieur, elle espérait beaucoup de la réponse de cette jeune femme.
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Re: [Habitation] La Luce nelle Tenebre
Megan K. Hayajân, le  Dim 31 Aoû - 23:22

Visiblement, la jeune asiatique semblait chamboulée par quelque chose. Priant pour ne pas que William se décide à descendre venir voir ce qu'il se passait sans rien enfiler d'abord, j'examinais les traits de mon interlocutrice. À la lumière, l'arrondis de son ventre se dessinait bien plus nettement. Elle semblait au bord des larmes, se qui me peina. Qu'avait bien encore pu faire Léon ? Il avait longtemps collectionné les femmes,  mais depuis qu'il s'était fiancé à cette Silvia, je le pensait fidèle. La jeune brune devant moi me prouvait inévitablement que ce n'était pas tout à fait le cas.

« Encore une fois veuillez m’excuser, je ne me suis même pas présentée, Junie Shape. Un verre d’eau si vous avez, mais... »

Je hochais doucement la tête, pour une fois compréhensive. Lui souriant doucement, je claquais des doigts et Schiavo apparaissait, toujours vêtu de ses loques brunâtres, ses oreilles papillonnant de chaque côté de son hideuse petite tête. Ses yeux glibuleux, de la taille de balles de tennis, me fixaient avec frayeur. À croire qu'il avait enfin comprit le message. Lui esclave, moi maîtresse. L'elfe de maison portait sur un plateau de grands verres, l'un plein d'eau, l'autre de limonade. Il s'inclina bien bas devant Junie avant de lui tendre le sien, et revint vers moi, s'allongeant à moitié sur le sol. Je récupérais ma boisson et le chassais d'un geste de la main. Aussitôt, il transplana, et j'entendis un bruit atroce près des casseroles : il rentrait dans le nid qu'il s'était fait d'un placard.

Je me retournais vers l'asiatique qui semblait vraiment sur le point d'éclater en sanglots. Je caressais d'une main, surveillant ma désormais invité de l'autre, assez gênée. Je maudissais mon frère de tous les noms. Enfin, la belle sembla émerger de son mutisme et déclara :

« Je vous avoue que je suis un peu perdue. Je ne suis pas venue ici sans invitation, c’est votre frère lui-même qui m’a indiqué cette adresse comme lieu de rendez-vous. Vous devez à présent comprendre mon incompréhension en vous voyant d’abord dans votre précédente tenue. Comprenez également mon incompréhension à présent, pourquoi m’avoir fait venir ici, si c’est pour ne pas le trouver ? Peut-être pourriez-vous m’expliquer en effet. »

Je la fixais, les yeux grands ouverts. Je ne m'étais pas trompée. Elle était bel et bien l'amante de Léon. Pauvre Silvia. Je ne l'aimais pas, mes quand même ! Elle ne faisait de mal à personne ! Junie ne semblait pas méchante pour autant. Elle me faisait de la peine : elle allait se faire dévorer par mon abrutit de frère. Il faisait tout le temps ça. Il les faisaient rêver... Et puis il les jetaient sans plus de cérémonies.

-Mon frère vit au manoir familial avec sa fiancé. Cette villa m'appartiens. J'y vis seule avec mon homme. Je suis désolée, Junie. Je crois que Léon a fait de vous sa victime. Vous ne seriez pas la première...
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Re: [Habitation] La Luce nelle Tenebre
Invité, le  Lun 1 Sep - 13:36

Le calme de Junie ne fut que de courte durée, à peine l’Elfe de maison avait-il amené son verre d’eau à la Chinoise que la jeune blonde prononça un mot que Junie aurait voulu ne pas entendre. « Sa fiancée » ? Comment en sept ans de communication avait-il pu omettre ce genre de détail ? Pourquoi l’avoir caché également ? Les larmes de Junie disparurent pour laisser place à un regard glacial et remplie de haine. Elle n’avait absolument plus envie de pleurer, mais son cœur venait de prendre encore une fois un coup de poignard. Qu’est-ce que les dieux voulaient à Junie pour qu’à chaque homme ce soit la même chose ? D’abord Phoebe et maintenant Léon. Le cœur de l’asiatique n’était déjà pas bien grand, mais à cet instant il était même inexistant ! Sans s’en être rendu compte, la Chinoise avait machinalement serrer le verre qu’elle tenait entre les doigts, en buvant une gorgée délicatement, son visage venait de prendre une expression des plus étranges, on pouvait y voir un petit rictus presque inquiétant sur ses lèvres, mais son regard était aussi noir que son âme en ce moment. D’un ton des plus calmes, Junie reprit la parole.

« Détrompez-vous très chère, je ne pense pas être une de ses «victimes », du moins pas cette fois. Je connais votre frère depuis maintenant sept années, plus jeunes nous avons effectivement eu une histoire de plusieurs mois, mais au jour d’aujourd’hui, je ne pense pas pouvoir dire que ce que nous vivons est une romance. »

Junie reposa le verre sur la table, avant de ne le faire éclater à force de serrer son poing dessus, en reposant le verre sur la dite table, elle aperçut le reflet bleu du collier qu’elle portait. Si la Chinoise avait porté ce collier en cette soirée ce n’est pas pour rien. C’est Léon qui lui avait offert un soir d’Août à Pékin il y a quelques années. Il lui avait offert sans même une explication, Junie avait cru à l’époque à une preuve de son amour pour elle, maintenant elle considérait ce collier comme une sorte de laisse qui lui avait noué autour du cou, faisant d’elle son esclave, mais la Chinoise était une mage noire avant tout, il n’aurait jamais dû jouer avec elle comme il l’a fait. Cependant à bien y réfléchir, l’asiatique revoyait la lettre qu’il lui avait envoyé, les derniers mots y étaient « J’ai des choses à te dire », par chose entendant-il parler de sa fiancée ? Reportant son attention sur sa petite sœur, la Chinoise semblait toujours aussi glaciale.

« Excusez-moi d’abuser ainsi de votre temps, mais une question ne vient, depuis combien de temps votre frère est-il fiancé ? »

Sans rien dire de plus de leur dernière rencontre d’il y a quelques mois, Junie savait pertinemment que les lèvres qu’elle avait si délicatement embrassés était certainement celle d’une autre. Malgré sa vie sentimentale plus que chaotique, Junie avait toujours eu un sens du mariage très strict et si M.Boccini daignait faire son apparition ce soir, il le comprendrait bien assez vite. Regardant toujours la belle blonde, Junie sortie sa baguette de sa jarretière, elle n’avait pas envie de se repencher pour prendre son verre d’eau, elle n’avait pas envie de revoir ce collier, elle le fit donc venir à elle.
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Re: [Habitation] La Luce nelle Tenebre
Christopher Branwen, le  Lun 1 Sep - 23:15

[Autorisation de Valentina Boccini et Junie Shape pour m'incruster]

La nuit était chaude. Trop pour porter quoi que se soit d'autre qu'un simple drap blanc pour tenter de dormir. Valentina venait tout juste de s'endormir dans ses bras mais lui n'avait pas sommeil. Impossible de fermer l'oeil. William était songeur, dans mon de deux jour, il devait rencontrer l'oncle de Valentina. Celui-ci était comme un père pour elle, aussi le rencontrer mettait le jeune homme qu'il était légèrement mal à l'aise. Cet homme était tout pour elle, faire mauvaise impression serait la pire chose qui pourrait arriver. C'était la première fois qu'il rencontrait un membre de la famille de Valentina, l'épreuve du feu en quelques sorte. Même si en y réfléchissant, il cumulait les premières fois avec l'italienne. Première fois qu'il mettait les pieds en Italie, première fois qu'il s'engageait dans une relation sérieuse, première fois qu'il disait les mots attendu par tant de femme : Je t'aime.

Il avait finit par s'y habituer, ne voyant plus le fait d'être en couple comme des chaînes mais au contraire comme une libération. C'était étrange, mais plaisant. Son regard s'attarda sur la chevelure d'or de la jeune femme assoupie dans ses bras. William était si heureux en cet instant, pourtant cette boule dans son ventre refusait de partir. Le jeune homme avec peur de la perdre. Peur qu'elle lui soit arraché sans qu'il ne puisse rien y faire. Peur qu'elle meurt par sa faute. Le professeur serra plus fort sa petite amie dans ses bras, nichant son visage au creux de son cou. Elle ouvrit légèrement les yeux et presque aussitôt, Will l'a fit basculer sur le dos, passant au dessus d'elle pour l'embrasser avec passion. Le serpent voulait à tout prix profiter de ces quelques moments avec Valentina.

A peine le débardeur de la jeune femme venait-il de disparaître que le sonnerie de la porte d'entrée retentit. William grommela tandis que sa compagne se rhabillait, sortant de la chambre. Ce gag commençait à devenir récurant et le serpent détestait ça. Il attendit, patientant un temps qui lui sembla infini. L'attente semblait interminable, le jeune homme avait d'abord pensé que Valentina chasserait l'intrus avant de venir continuer ce qu'ils avaient commencé mais cela n'était visiblement pas le cas. Le jeune homme en profita pour prendre un flacon dans sa veste dont il versa quelques gouttes sur son bras, simple précaution. Las d'attendre, le professeur se leva et enfila un jean, inutile de prendre plus pour le moment. Il sortit de la pièce puis dévala les escaliers en silence pour se diriger vers la porte d'entrée qu'il trouva fermée. Le choix suivant fut de se diriger vers le salon, au bout de quelques pas seulement il crut distinguer des voix, bonne direction donc.

Le jeune homme termina le chemin puis poussa la porte du salon, prenant aussitôt la parole :


"Mon ange, qu'est-ce qu'il... se passe ?"

Une petite seconde, c'était le temps qu'il lui avait fallut pour se composer un visage de façade, calme et sans émotion particulière. Une petite seconde de trop. Le serpent avait aussitôt reconnu la jeune femme se trouvant face à lui, Junie Shape, propriétaire de la boutique d'accessoire de magie noire, bien qu'il n'ait étonnamment encore jamais mis les pieds la bas.

*Qu'est-ce qu'elle fout ici bordel ?*

William réfléchissait à toute vitesse, remettant les morceaux du puzzle en place, bien qu'aucune pièce en sa possession ne lui indiquait le pourquoi de la présence de Junie en ses lieux.

*Réfléchis Will, vois les choses de l'extérieur. William West et Junie Shape ne se connaisse pas. Pourtant Tina va comprendre qu'il y a un truc... William West et Junie Shape ne se sont jamais rencontrés mais on très bien put se croiser sur le Chemin de Traverse puisqu'elle travaille à côté.*


"Je vous ai déjà vu non ? Vous travaillez pas sur le Chemin de Traverse ? Les Halles Magique peut-être ? Qu'est-ce que vous faites ici ?"

*Bateau, mais ça devrait faire l'affaire, le plus important est de maintenir ça : Junie et moi ne nous connaissons pas.*
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Re: [Habitation] La Luce nelle Tenebre
Megan K. Hayajân, le  Mar 2 Sep - 19:07

Je la plaignais sincèrement. Je plaignais cette Junie Shape. Mon frère était une ordure. Un homme cruel et sans coeur. À croire que même maintenant, fiancé, et à presque trente ans, il se plaisait encore à jouer avec le coeur des femmes. Je trouvais ça révoltant et cruel. Il était beau et riche, certes, mais de là à attirer dans son lit d'innocentes créatures... J'avais envie de le tuer, sur le champ, à coups de griffes. Ce serait une belle mort. Être tué par moi.

La pauvre Asiatique posa le verre sur la table, visiblement frustrée. Elle venait d'affirmer qu'elle n'avait pas été une victime. Qu'elle n'avait plus eu de relation avec mon frère depuis sept ans. Sept ans ? Tout ce temps ? Mais que ce passait il ! Je n'avais jamais entendu parler de cette jeune Junie ! Et voilà qu'elle toquait à ma porte, perdue. Il ne l'avait pas prévenue qu'il était fiancé. Il ne l'avait pad prévenu qu'avoir des relations sexuelles avec lui était impossible. J'eu une idée fort cruelle. Si je parvenais à faire éclater cette relation au grand jour, mon oncle déshériterait Léon pour trahison des préceptes de la famille Boccini. Je récupérerais la fortune, le manoir et les biens et me débarrasserais de cette Silvia. Une pierre deux coups.

Junie me demanda ensuite depuis combien de temps mon frère était fiancé. À vrai dire, je n'en savais rien. Pas précisément du moins. Je sais simplement qu'après un voyage danśle sud de la Sicille, Léon avait demandé la main de Silvia. Se liant donc à elle. Puis les missions s'étaient enchainées... Jusqu'à ce qu'il nous la présente il y a un mois. Cela faisait donc à peu près..

-Environ trois mois.

Tandis que je regardais la jeune Asiatique et son ventre rond, un bruit me fit tourner la tête. William. Sa beauté me coupa le souffle, comme à chaque fois. Mon coeur accéléra et je souris légèrement, m'attardant sur son torse nu. Il était définitivement le plus bel homme qu'il m'est été donné de voir. Ses yeux verts brillaient comme des émeraudes et sa voix taillade le silence, le rompant, l'embellissant, me plongeant dans un monde de rêveries qui n'appartenaient qu'à nous. Un monde dont il était Roi..

"Mon ange, qu'est-ce qu'il... se passe ?"

Un instant. Il n'avait hésité qu'un instant mais malheureusement pour lui j'avais compris. Il la connaissait, contrairement à ce qu'il fit croire. En plus de me cacher quelque chose, il me mentait. Mes yeux se vidèrent de toute lueur passionnée pour devenir l'océan glacial reflétant ma colère sourde. Je serrais les dents. Comment connaissait-il Junie. Était-elle une de ses anciennes maîtresses ? Ancienne ? Et puis quand savais-je. Il me trompais peut être tous les jours. Je l'avais peut être perdu sans m'en rendre compte. Je le toisait avec dégoût, muette.Je tâchais de retenir une jalousie implacable, cruelle, qui me rongeais de l'intérieur. Les larmes affluèrent à mes yeux, mais je les fermaient brièvement pour les empêcher de couler. Posant mon verre sur la table, me levant doucement, tenant de contenir chacun de mes mouvements. Je m'approchais doucement de Will, et soufflais simplement :

Je vais vous laisser, puisque je ne suis visiblement pas digne de ta confiance. Tu as sans doute pleins de choses à raconter à ton amie.

J'avais l'impression que tout ceci n'était qu'une vaste blague. Que Junie avait inventé l'histoire de Léon. Qu'elle n'était que la maîtresse de William. Je le regardais, les yeux brillant de larmes et de colère. Je sifflais un "Super." entre mes dents avant de le pousser pour quitter la pièce. Je passais par le couloir, fermant violemment la porte du salon pour aller me lâcher dans la cuisine. En un rien de temps, la vaisselle vola contre la porte fenêtre, les placards s'ouvrirent et le monde explosa en une fumée d'épices.

J'étais bien naïve de croire qu'il n'aurait pas de secrets pour moi. Bien naïve.
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Re: [Habitation] La Luce nelle Tenebre
Invité, le  Mar 2 Sep - 19:45

A peine eu-t-elle le temps de boire une gorgée et d’avoir la réponse de son interlocutrice qu’une nouvelle personne fit son apparition. N’y portant pas attention en premier lieu, pensant à la réponse de la femme blonde, quand une voix d’homme arriva au tympan de Junie, celle-ci releva aussitôt la tête, pensant tout d'abord à Léon, la voix ne lui était pourtant pas inconnue. Toisant alors le nouvel arrivant, d’abord ce fut la déception qui envahit Junie, Léon n’avait toujours pas fait son apparition et pourtant l’horloge tournait doucement vers les 22h, puis ensuite c’est la stupéfaction qui s’empara de la Chinoise, William West ! A croire que tout la ramèneraient toujours à cette ordre qu’elle le veuille ou non, elle était des leurs. Tournant alors son regard vers Valentina, s’apprêtant à répondre, Junie eu l’impression de se voir quelques secondes auparavant, un regard de glace, un visage de marbre et des yeux remplis d'eau, tous les signes de la colère étaient présents. La chinoise soupira en comprenant, pauvre Valentina pensa-t-elle en premier. Les yeux émeraudes de l’asiatique se portèrent sur William, mais quel imbécile faisait-il ! Feindre l’ignorance n’était pourtant pas si difficile, Junie le faisait assez régulièrement et lui en était incapable. Tout se passa très vite ensuite, Valentina se leva, énervée malgré tous les efforts qu’elle faisait pour contenir cette colère, elle murmura quelque chose à son amant puis parti dans la cuisine où des bruits de vaisselle éclatèrent au travers de la porte.

Toujours assisse dans son fauteuil, Junie assistait à la scène en tant que spectatrice et un peu malgré elle en tant qu’actrice. Valentina se faisait des idées, Junie était bien là pour Léon et non pas pour William, mais malgré tout la Chinoise comprenait la pauvre italienne. Buvant alors une autre gorgée de son verre, Junie plongea son regard sur William, puis sur son visage s’afficha un sourire presque sadique. La marque de Junie se remit à la brûler, pourtant bien loin de tout cela à présent, elle ne pourrait jamais renier son appartenance et auprès d’un des siens sa marque le lui rappelait bien.

« Bonsoir William, je ne peux que féliciter votre magnifique jeu d’acteur, je n’y trouve rien à redire. Du moins si ce que vous vouliez était une tragédie ! »

Ne lâchant pas son regard du jeune homme, Junie passa sa main sur son ventre, essayant de contenir la douleur que lui infligeait son bras. Mais qu’attendait-il pour aller rejoindre Valentina et lui expliquer la vérité, ou alors inventer quelque chose de plausible ? Il semblait totalement perdu, ne sachant pas comment réagir. Soupirant alors à nouveau, Junie reprit la parole entre les fracas de porcelaine en provenance de la cuisine.

« Il me semblait qu’une de nos qualité était de savoir feindre la réalité de ce que nous sommes, savoir mentir sans en avoir l'air, a croire que tout le monde ne possède pas ce don. N’est-ce pas William ? »
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Re: [Habitation] La Luce nelle Tenebre
Christopher Branwen, le  Mar 2 Sep - 21:23

[Libre arbitre de Valentina utilisé avec son autorisation.]


Et il osait se dire occlumens ? Quel piètre menteur il faisait. Valentina se leva du canapé où elle était assise, glaciale, comprenant aussitôt. Ou plutôt croyant comprendre. William savait parfaitement ce que s'imaginait sa petite amie : qu'il l'a trompait avec Junie. C'était bien sûr entièrement faux, jamais il ne l'avait trompé et jamais il ne la tromperait. Pourtant il hésita lorsqu'elle quitta la pièce. Le serpent ne savait pas comment réagir, il ne savait pas quoi faire. Devait-il laisser Valentina croire cela pour préserver son secret ? Devait-il passer pour le dernier des salauds pour qu'elle ne découvre pas le monstre qu'il était. Son cœur battait à tout rompre, le faisant souffrir et menaçant d'exploser à chaque instants. Devait-il sacrifier son bonheur pour préserver la vie de Valentina ?

« Bonsoir William, je ne peux que féliciter votre magnifique jeu d’acteur, je n’y trouve rien à redire. Du moins si ce que vous vouliez était une tragédie ! »

Le jeune homme croisa le regard de la chinoise, déjà énervé. La situation était déjà particulièrement difficile, celle-ci n'avait pas besoin d'en rajouter en se moquant si ouvertement. Le plus frustrant étant la véracité de ses paroles, William avait été particulièrement mauvais. Tout ce temps passé à calmer son impulsivité, à se maîtriser du mieux qu'il le pouvait pour un résultat aussi médiocre ? C'était lamentable.

« Il me semblait qu’une de nos qualité était de savoir feindre la réalité de ce que nous sommes, savoir mentir sans en avoir l'air, a croire que tout le monde ne possède pas ce don. N’est-ce pas William ? »

"Ferme la..."

Feindre ce qu'il était... Mais qu'était-il donc au juste ? Un meurtrier. Un homme capable de tuer de sang froid, que cela soit sous le coup d'une émotion ou de manière prémédité. Un animal. Un simple être de chaire et de sang animé par les plus vils instincts. Le désir et la colère, il n'était rien de plus que ça. Sa main trembla de nouveau, légèrement, la première fois depuis des semaines, depuis qu'il avait retrouvé Valentina. Il refusait de la perdre.

Le serpent baissa les yeux vers sa main, durant un instant il eut l'impression que celle-ci était couverte de sang. Le jeune homme dut cligner des yeux pour chasser l'image, pliant les doigts comme pour saisir un couteau invisible.

*Si je reste avec Valentina, elle souffrira tôt ou tard... Et pourtant je ne peux me résoudre à la laisser...*

William soupira, résigné. Il était faible. Son regard d'émeraude se braqua une fois de plus vers Junie, un bruit de vaisselle brisé le rassurant quant au fait que Valentina n'était pas revenue.


"Si elle te pose la question, je t'ai acheté du poison, du poison de Fugu pour être exact, c'est un poisson. Peu importe pourquoi, l'utilisation est pas bien difficile à deviner de toute façon. Attends ici quelques minutes."

Le serpent ignorait si Junie suivrait ses consignes ou non mais il n'avait pas le temps de discuter, la moindre seconde était importante. Il tourna les talons, se dirigeant en vitesse vers la cuisine. A peine la porte fut-elle ouverte qu'une assiette vint se briser juste à côté de sa tête, un morceau de verre lui entaillant la joue.

Deux coups de baguettes suivirent, le premier pour stopper dans son élan quelque chose qui ressemblait à un couteau de boucher et qui s'apprêtait à l'embrocher, le second pour désarmer Valentina, envoyant la baguette de celle-ci voler sur le plan de travail. L'instant d'après il était sur elle, lui tenant les poignets pour tenter de l'immobiliser. Will ne s'était jamais rendu compte qu'il était si difficile d'empêcher quelqu'un de bouger tout en ne voulant surtout pas lui faire mal. Après un court instant de lutte, il finit par se retrouver dans le dos de la jeune femme, l'enserrant de ses bras tout en lui tenant les poignets avec force.


"Tu veux bien te calmer deux secondes ?"

Rien à faire, la jolie blonde se débattait toujours autant, las d'attendre et sachant que l'accalmie ne viendrait jamais, le serpent poursuivit ses paroles.

"Tu veux savoir pourquoi je la connais ? Qu'est-ce que tu crois ? Que c'est une ex ? Que je t'ai trompé avec ? C'est faux."

Ses paroles ne semblaient guère avoir d'effets, Valentina étant certainement persuadée qu'il lui mentait à nouveau.

"J'ai tué Victoria. Je suis rentré en contact avec elle, devenu le fils qu'elle n'avait jamais eut et me suis arrangé pour figurer sur le testament. Ensuite je l'ai tué. Je lui ai fait avalé un poison qui a paralysé ses muscles un par un, la faisant ramper au sol pendant qu'elle cherchait de l'air, sa gorge se comprimant sans qu'elle ne puisse rien y faire..."

Les jambes de William se dérobèrent sous lui tandis qu'il nichait son visage au creux du cou de l'italienne, ses yeux fermé s'humidifiant peu à peu. Pour la première fois il éprouvait un soupçon de remord.

"C'est elle qui m'a procuré le poison, je... J'ai juste eut peur quand je l'ai vu..."
Megan K. Hayajân
Megan K. Hayajân
Serpentard
Serpentard
Année à Poudlard : Aucune année renseignée

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Spécialité(s) : - Métamorphomage
- Permis de Transplanage


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Re: [Habitation] La Luce nelle Tenebre
Megan K. Hayajân, le  Mar 2 Sep - 22:26

libre arbitre de William accordé.


Rage. Douleur. Haine. Incompréhension. Amour. Désespoir. Chagrin. Ces sentiments, ces émotions tournaient en moi, m'arrachant tantôt un sanglot, tantôt un cri énervé. Les assiettes volaient, se brisant contre les mûrs, contre les vitres. Le sol était maculé d'éclats de porcelaine et de verre. Les portes des placards étaient à moitiées arrachées et je fit exploser le réfrégirateur. Je m'en moquais. Les larmes brillaient sur mon visage. Maintenant que j'étais seule, je pouvais me laisser aller...

Rage. Oh oui. Je lui en voulais tellement. Le fait est simple ; il m'a délibérément menti, en plus de me cacher quelque chose. Il n'a pas hésité à broder une histoire et pourtant  son ton était incertain. Il n'avait pas su être assez réactif car j'avais compris. J'avais compris que l'homme que j'aime me trompe. Et pour celà, je suis en colère...Ce qui provoque ma douleur. Comme un poids insoutenable au fond de l'estomac, comme une épine dans la gorge, comme des larmes acides qui ravagent mon visage. J'ai mal, si mal à l'idée de ne pas avoir été assez bien pour le satisfaire... Je ne sais pas, je ne sais plus. J'ai mal, point. Haine. Je le hait de me faire souffrir comme ça, de piétiner mon coeur sans aucun remord, de convier sa maitresse chez moi. Je le hais de ce qu'il m'impose, définitivement sans me laisser d'échappatoire. Et c'et pour ça que je ne le comprends pas.Incompréhension. Je pensais qu'il m'aimait. Je pensair le combler, autant d'un point de vu charnel que quotidien. C'était peut être présomptueux de ma part. Je n'en sais rien. Je sais juste qe je l'aime comme je n'ai jamais aimé et que la simple idée de le perdre me consume. Amour... Oh mon amour. Jamais je n'avais ressenti de tel frissons au contact d'un homme. Jamais je n'avais tant apprécié m'assoupir dans les bras de quelqu'un. Je ne m'étais jamais donnée autant qu'à lui. J'étais sienne. Et c'est pour ça que je me sentait au portes du Désespoir. Qu'allais-je faire si je le perdais? Si il m'abandonnait pour cette Junie sans plus attendre ? Sans doutre mettre fin à mes joues. Cela paraissait superficiel et ridicule mais vivre sans lui serait comme vivre sans mon coeur. Je tremblais, en larme. Car le chagrin, le chagrin de sa trahison surpassait toutes les douleurs.

Une assiette partit en direction de la porte et se brisa juste au dessus de la tête de William, lui éraflant la joue. Je fis taire la culpabilité que j'épprouvais en voyant goutter son sang en lui envoyant une tasse au visage. Voyant qu'il s'approchait de moi, je lui lançais un couteau de cuisine qu'il dévia de peu, et expulsa ma baguette au loin. Je poussais un gémissement avant de pleurer de plus belle, me débattant lorsqu'il tenta de me retenir. Je lui mordis l'épaule, griffant ses bras. Je ne voulais pas qu'il me touche en sachant qu'il s'abandonnait à une autre. Mais j'avais beau gesticuler, il était de loin le plus fort. Il referma ses bras sur moi et j'eu l'impression qu'il était se fer chauffé à blanc. Je sanglotais, essayant de me dégager de son étreinte alors qu'il me parlait.

"Tu veux bien te calmer deux secondes ?"

Pour toute réponse, je tentais d'atteindre ses parties, que je loupais de peu, frappant le vide. Il s'était décalé et me maintenait plus fortement, au point que le souffle venait à me manquer. Il bloquait ma cage thoracique. Je me sentais faiblir, je sentais ma volonté s'ébranler. Malgré ma fureur, malgré ma douleur, je l'aimais plus que ma vie.

"Tu veux savoir pourquoi je la connais ? Qu'est-ce que tu crois ? Que c'est une ex ? Que je t'ai trompé avec ? C'est faux."

Il se trompait. Je ne croyais pas. J'en était sure. Je ne pouvais pas bouger les poignets et il avait fini par croiser mes jambes entre les siennes. J'étais immobilisée. Je voulais qu'il se taise... Il ne se rendait pas compte. Il était ma raison de vivre, homme qui faisait battre mon coeur. Mais sentir son souffle sur ma nuque, son odeur enivrante, le contact brûlant de sa peau sur la mienne... Il m'ensorcelait. Je pleurais encore, sanglotant dans ses bras, priant pour qu'il finisse par se lasser de sa torture. Pourquoi jouait-il avec mon coeur ? Pourquoi s'amusait-il à me faire souffrir ?

"J'ai tué Victoria. Je suis rentré en contact avec elle, devenu le fils qu'elle n'avait jamais eut et me suis arrangé pour figurer sur le testament. Ensuite je l'ai tué. Je lui ai fait avalé un poison qui a paralysé ses muscles un par un, la faisant ramper au sol pendant qu'elle cherchait de l'air, sa gorge se comprimant sans qu'elle ne puisse rien y faire..."

Un hoquet de surprise m'échappa. Je me sentis glisser lentement au sol avec lui, et je pus enfin me libérer. Et ce que je vis me brisa le coeur. Il disait la vérité. Ses yeux -d'une couleur émeraude qui me fit frémir-, brillaient de larmes. Il ne pleurait pas, mais semblait sur le point de céder. Le voir affaibli me fit oublier mes résolutions et je me glissais dans ses bras. L'amour rend fou. L'amour rend bête. Je savais qu'il me ferait souffrir, encore et toujours. Mais je l'aimais plus que je ne m'aimais, et souffrir pour lui me semblait parfaitement acceptable. Ma main caressa sa joue et mes lèvres trouvèrent les siennes pour un baiser salé par mes larmes. Je plantais mes yeux dans les siens et chuchotais.

-Et tu crois que parce que tu as tué ton abominable grande tante, je ne t'aimerais plus ? Tu sais pourtant que je ne suis pas un ange. J'ai tué mon frère. Il y a un an et demi, j'ai tué une innocente pour mon oncle. Avant Poudlard. Je ne suis pas un ange, Est-ce que tu m'aimes moins pour autant ?

Il resserra ses bras autour de moi et je su qu'il avait comprit. Je su que je m'étais monté un monde noir. Il ne me trompait pas car il m'aimait. Je l'embrassais amoureusement, caressant sa mâchoire, effleurant la petite éraflure faites par l'assiette. Soupirant, je me dégageais de son étreinte et allait récupérer ma baguette gisante dans les décombres.

-#Vulnera Sanentur. #Vulnera Sanentur... !

Je savais qu'il aurait fallut le répéter une troisième fois pour un résultat optimal, mais la coupure restait légère et cela avait suffit à la faire disparaitre. J'embrassais sa joue, me blottissant une fois de plus dans ses bras pour de longues minutes de tendresse. Je finis par me relever, le tirant avec moi pour sortir de la cuisine, le tenant par la main. Nous arrivions donc tous deux dans le salon. William prit place sur le canapé en face de Junie et moi sur ses genoux. Je ne voulais plus le lâcher. Jamais. J'adressais un pauvre sourire désolé à la Chinoise, et repris mon verre que j'avais laissé pour le finir d'une traite. Je n'allais certainement pas m'excuser : mes raisons étaient valables. Je me tournais simplement vers elle et déclarais :

-Du poison, hein ? Et quel genre de poison ?

Avant qu'elle ne puisse répondre, un nouvel évènement vint déranger notre conversation. Dans le hall, des pas lourds d'homme. Et ce parfum qui flottait jusqu'ici... Léon était de retour !

Ma douce ? appela-t-il.

Il débarqua dans le salon, une rose rouge à la main, vêtu d'une chemise blanche et d'un jean noir. Il arborait son habituel sourire charmeur et ses yeux brillaient mesquinement. Puis il me regarda et tourna la tête vers Junie. Il comprenait lentement que la vérité avait triomphé. Je répondis sarcastique :

Léon Boccini ! Quelle bonne surprise !


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