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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Autres Lieux Magiques ~¤~ :: A l'étranger
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[Habitation] La Luce nelle Tenebre
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Megan K. Hayajân
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Re: [Habitation] La Luce nelle Tenebre
Megan K. Hayajân, le  Mar 2 Sep - 22:26

libre arbitre de William accordé.


Rage. Douleur. Haine. Incompréhension. Amour. Désespoir. Chagrin. Ces sentiments, ces émotions tournaient en moi, m'arrachant tantôt un sanglot, tantôt un cri énervé. Les assiettes volaient, se brisant contre les mûrs, contre les vitres. Le sol était maculé d'éclats de porcelaine et de verre. Les portes des placards étaient à moitiées arrachées et je fit exploser le réfrégirateur. Je m'en moquais. Les larmes brillaient sur mon visage. Maintenant que j'étais seule, je pouvais me laisser aller...

Rage. Oh oui. Je lui en voulais tellement. Le fait est simple ; il m'a délibérément menti, en plus de me cacher quelque chose. Il n'a pas hésité à broder une histoire et pourtant  son ton était incertain. Il n'avait pas su être assez réactif car j'avais compris. J'avais compris que l'homme que j'aime me trompe. Et pour celà, je suis en colère...Ce qui provoque ma douleur. Comme un poids insoutenable au fond de l'estomac, comme une épine dans la gorge, comme des larmes acides qui ravagent mon visage. J'ai mal, si mal à l'idée de ne pas avoir été assez bien pour le satisfaire... Je ne sais pas, je ne sais plus. J'ai mal, point. Haine. Je le hait de me faire souffrir comme ça, de piétiner mon coeur sans aucun remord, de convier sa maitresse chez moi. Je le hais de ce qu'il m'impose, définitivement sans me laisser d'échappatoire. Et c'et pour ça que je ne le comprends pas.Incompréhension. Je pensais qu'il m'aimait. Je pensair le combler, autant d'un point de vu charnel que quotidien. C'était peut être présomptueux de ma part. Je n'en sais rien. Je sais juste qe je l'aime comme je n'ai jamais aimé et que la simple idée de le perdre me consume. Amour... Oh mon amour. Jamais je n'avais ressenti de tel frissons au contact d'un homme. Jamais je n'avais tant apprécié m'assoupir dans les bras de quelqu'un. Je ne m'étais jamais donnée autant qu'à lui. J'étais sienne. Et c'est pour ça que je me sentait au portes du Désespoir. Qu'allais-je faire si je le perdais? Si il m'abandonnait pour cette Junie sans plus attendre ? Sans doutre mettre fin à mes joues. Cela paraissait superficiel et ridicule mais vivre sans lui serait comme vivre sans mon coeur. Je tremblais, en larme. Car le chagrin, le chagrin de sa trahison surpassait toutes les douleurs.

Une assiette partit en direction de la porte et se brisa juste au dessus de la tête de William, lui éraflant la joue. Je fis taire la culpabilité que j'épprouvais en voyant goutter son sang en lui envoyant une tasse au visage. Voyant qu'il s'approchait de moi, je lui lançais un couteau de cuisine qu'il dévia de peu, et expulsa ma baguette au loin. Je poussais un gémissement avant de pleurer de plus belle, me débattant lorsqu'il tenta de me retenir. Je lui mordis l'épaule, griffant ses bras. Je ne voulais pas qu'il me touche en sachant qu'il s'abandonnait à une autre. Mais j'avais beau gesticuler, il était de loin le plus fort. Il referma ses bras sur moi et j'eu l'impression qu'il était se fer chauffé à blanc. Je sanglotais, essayant de me dégager de son étreinte alors qu'il me parlait.

"Tu veux bien te calmer deux secondes ?"

Pour toute réponse, je tentais d'atteindre ses parties, que je loupais de peu, frappant le vide. Il s'était décalé et me maintenait plus fortement, au point que le souffle venait à me manquer. Il bloquait ma cage thoracique. Je me sentais faiblir, je sentais ma volonté s'ébranler. Malgré ma fureur, malgré ma douleur, je l'aimais plus que ma vie.

"Tu veux savoir pourquoi je la connais ? Qu'est-ce que tu crois ? Que c'est une ex ? Que je t'ai trompé avec ? C'est faux."

Il se trompait. Je ne croyais pas. J'en était sure. Je ne pouvais pas bouger les poignets et il avait fini par croiser mes jambes entre les siennes. J'étais immobilisée. Je voulais qu'il se taise... Il ne se rendait pas compte. Il était ma raison de vivre, homme qui faisait battre mon coeur. Mais sentir son souffle sur ma nuque, son odeur enivrante, le contact brûlant de sa peau sur la mienne... Il m'ensorcelait. Je pleurais encore, sanglotant dans ses bras, priant pour qu'il finisse par se lasser de sa torture. Pourquoi jouait-il avec mon coeur ? Pourquoi s'amusait-il à me faire souffrir ?

"J'ai tué Victoria. Je suis rentré en contact avec elle, devenu le fils qu'elle n'avait jamais eut et me suis arrangé pour figurer sur le testament. Ensuite je l'ai tué. Je lui ai fait avalé un poison qui a paralysé ses muscles un par un, la faisant ramper au sol pendant qu'elle cherchait de l'air, sa gorge se comprimant sans qu'elle ne puisse rien y faire..."

Un hoquet de surprise m'échappa. Je me sentis glisser lentement au sol avec lui, et je pus enfin me libérer. Et ce que je vis me brisa le coeur. Il disait la vérité. Ses yeux -d'une couleur émeraude qui me fit frémir-, brillaient de larmes. Il ne pleurait pas, mais semblait sur le point de céder. Le voir affaibli me fit oublier mes résolutions et je me glissais dans ses bras. L'amour rend fou. L'amour rend bête. Je savais qu'il me ferait souffrir, encore et toujours. Mais je l'aimais plus que je ne m'aimais, et souffrir pour lui me semblait parfaitement acceptable. Ma main caressa sa joue et mes lèvres trouvèrent les siennes pour un baiser salé par mes larmes. Je plantais mes yeux dans les siens et chuchotais.

-Et tu crois que parce que tu as tué ton abominable grande tante, je ne t'aimerais plus ? Tu sais pourtant que je ne suis pas un ange. J'ai tué mon frère. Il y a un an et demi, j'ai tué une innocente pour mon oncle. Avant Poudlard. Je ne suis pas un ange, Est-ce que tu m'aimes moins pour autant ?

Il resserra ses bras autour de moi et je su qu'il avait comprit. Je su que je m'étais monté un monde noir. Il ne me trompait pas car il m'aimait. Je l'embrassais amoureusement, caressant sa mâchoire, effleurant la petite éraflure faites par l'assiette. Soupirant, je me dégageais de son étreinte et allait récupérer ma baguette gisante dans les décombres.

-#Vulnera Sanentur. #Vulnera Sanentur... !

Je savais qu'il aurait fallut le répéter une troisième fois pour un résultat optimal, mais la coupure restait légère et cela avait suffit à la faire disparaitre. J'embrassais sa joue, me blottissant une fois de plus dans ses bras pour de longues minutes de tendresse. Je finis par me relever, le tirant avec moi pour sortir de la cuisine, le tenant par la main. Nous arrivions donc tous deux dans le salon. William prit place sur le canapé en face de Junie et moi sur ses genoux. Je ne voulais plus le lâcher. Jamais. J'adressais un pauvre sourire désolé à la Chinoise, et repris mon verre que j'avais laissé pour le finir d'une traite. Je n'allais certainement pas m'excuser : mes raisons étaient valables. Je me tournais simplement vers elle et déclarais :

-Du poison, hein ? Et quel genre de poison ?

Avant qu'elle ne puisse répondre, un nouvel évènement vint déranger notre conversation. Dans le hall, des pas lourds d'homme. Et ce parfum qui flottait jusqu'ici... Léon était de retour !

Ma douce ? appela-t-il.

Il débarqua dans le salon, une rose rouge à la main, vêtu d'une chemise blanche et d'un jean noir. Il arborait son habituel sourire charmeur et ses yeux brillaient mesquinement. Puis il me regarda et tourna la tête vers Junie. Il comprenait lentement que la vérité avait triomphé. Je répondis sarcastique :

Léon Boccini ! Quelle bonne surprise !


Dernière édition par Valentina Boccini le Mer 3 Sep - 13:44, édité 1 fois
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Re: [Habitation] La Luce nelle Tenebre
Invité, le  Mar 2 Sep - 22:54

Il avait fini par réagir, les mots de Junie avait peut-être été mal placés et un peu exagérés, mais au fond pas tant que cela. Il l’avait rejoint dans la cuisine et les bruit cessèrent. Junie, elle se trouvait dans le salon, assise son verre à la main, attendant que les maitres des lieux reviennent vers elle. Elle attendait, mais au fond d’elle, elle aussi avait mal. Si William n’avait pas trahi Valentina, Léon avait bel et bien trahi Junie. Le cœur de Junie saignait encore une fois à cause d’un homme. Quand des pas se firent entendre William et Valentina réapparurent, encore plus unis que jamais. Le temps de s’asseoir et de poser une question que d’autre pas se firent entendre. Ces pas étaient accompagnée d’une délicate odeur, que malheureusement la Chinoise ne connaissait que trop bien. Léon était la finalement. Sa voix arriva à l’oreille de Junie, comment se permettait-il encore de l’appeler « Ma douce » ? Ces choses qu’ils devaient lui dire n’avaient-elle donc rien à voir avec sa fiancée. Tournant alors le regard vers l’homme, son cœur sembla défaillir, il était si élégant pour elle, et cette rose, tout aurait pu être parfait si il n’avait pas été à une autre. Il avança dans le salon, d’abord il ne semblait pas avoir compris, puis doucement son sourire s’éteignit. Posant alors délicatement son verre sur la table, Junie se leva en sa direction, puis d’un pas des plus délicats elle se dirigea vers son amant, cet homme qui lui avait menti. A ce moment précis, la Chinoise ne maitrisait plus vraiment ses actes. Quand elle fut au niveau du bel homme, elle posa sa main sur sa joue. Son visage sembla se détendre, pensait-il sérieusement que la Chinoise allait passer l’éponge sur cet « oubli » ? Puis sans qu’il ne semble s’en rendre compte, la Serpentard sorti sa baguette de sa jarretière et d’un coup, elle l’envoya contre un mur, l’immobilisant ainsi, le laissant à sa porter. A cet instant, la jeune femme oubliait presque où elle se trouvait et qui se trouvait derrière elle. A cet instant, elle était avec lui et il ne s’en sortirait pas indemne, pas cette fois. De son regard plus noir que jamais, Junie regardait Léon intensément, posant alors une main dans la chevelure de son amant elle lui chuchota à l’oreille.

« Léon, mon tendre Léon, je dois connaitre la vérité, j’ai le droit de connaitre la vérité ne crois-tu pas ? »

Sans même une réponse de la part du bellâtre, Junie se concentrait pour ne pas perdre son regard. La Chinoise voulait savoir et elle allait tout savoir sans qu’un seul mot ne soit prononcé. Cela faisait maintenant un moment qu’elle était Legilimens, ce don lui était donc d’une grande utilité ce soir. Cependant, elle mit une certain temps à pénétrer l’esprit de Léon et ce qu’elle vit ne réfutait en rien la version de la belle Valentina.. Il avait une fiancée. Mais en plongeant dans son esprit, elle avait aussi revue Léon l’embrassant, Léon entrain de lui écrire la lettre. Sortant alors de l’esprit de l’homme, Junie était comme totalement perdu, tellement perdu qu’elle lâcha sa baguette au sol, recula de quelques pas, laissant à Léon la possibilité de fuir. Les yeux de Junie regardait dans le vide, elle était comme dans un trou noir, un de ses mondes venait encore une fois de s’écrouler.
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Re: [Habitation] La Luce nelle Tenebre
Christopher Branwen, le  Jeu 4 Sep - 16:55

Valentina ne lui en voulait pas ? Il avait commis un meurtre de sang-froid et de manière totalement prémédité et malgré cela, elle ne le voyait absolument pas différemment. Elle semblait peut-être même être encore plus attachée à lui, lui avouant immédiatement qu'elle avait également déjà tué. Pour son frère, Will était déjà au courant et avait toujours considéré cela comme un accident, même s'il comprenait que la jolie blonde puisse se sentir coupable. Toutefois, il ignorait qu'elle avait tué quelqu'un d'autre et visiblement sans le moindre remord. Pourtant cela ne lui fit ni chaud ni froid. Son regard se tourna vers son bras, le serpent cachait encore bon nombre de choses à sa compagne... Un jour elle saurait, un jour.

*Quel drôle de couple on fait quand même... Un couple de meurtriers, profs à Poudlard, on aura tout vue.*

Valentina soigna ensuite la coupure sur la joue de Will, c'était peu profond et aurait disparut en seulement quelques jours pourtant elle le fit tout de même. Tout deux se relevèrent et le serpent se laissa guider jusqu'au salon où Junie les attendait. Le jeune homme s'assit sur le canapé, l'italienne s'installant aussitôt sur ses genoux. Cette dernière demanda quel genre de poison leur invité avait fourni à William mais celle-ci n'eut pas le temps de répondre qu'une autre voix s'élevait, un homme cette fois. A en croire les paroles de Valentina, il s'agissait de son frère Léon. A en croire la réaction de Junie, il connaissait très bien la chinoise.

Le puzzle commençait peu à peu à prendre place dans l'esprit du jeune homme qui n'appréciait guère les manière du Boccini. Tournant la tête vers la jeune femme dans ses bras, il murmura au creux de son oreille.


"Je crois qu'on va devoir trouver un moyen d'empêcher ton frère de faire comme chez lui ici..."

Puis le serpent tourna son regard vers l'italien, Junie s'était approché de lui et avait murmuré quelque chose que Will fut incapable d'entendre mais probablement rien de sympathique et agréable à entendre.

"Mettre sa maîtresse enceinte alors que l'on est fiancé... C'est d'un mauvais goût incroyable Léon... La prochaine fois que tu voudra tromper ta femme, ne viens pas ici pour ça..."

Manière pour me moins original d'adresser pour la première fois la parole au frère de sa petite amie. Nul doute que le serpent aurait put faire une meilleure entrée en matière mais West n'avait aucune envie de se montrer courtois envers l'homme ayant gâcher sa soirée. Ne restait plus qu'à espérer que Junie et Valentina lui gâcherait la sienne de soirée. Voir des tripes répandu sur le sol ne serait pas de refus...
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Re: [Habitation] La Luce nelle Tenebre
Megan K. Hayajân, le  Ven 5 Sep - 19:03

A croire que mon frère voulait jouer avec mes nerfs. Il était d'abord rentré dans la maison sans crainte et sans frapper, puis il se permettait d'apostropher sa maîtresse sans prendre la peine de saluer sa propre professeure. J'avais envie de l'étrangler, de serrer mes mains autour de qa gorge afin qu'il suffoque et qu'il reggrette ce qu'il imposait aux femmes. Junie me semblait innocente, elle n'avais pas cherché ce qui lui arrivait à présent. Léon jouait avec le coeur des femmes comme avec un yo-yo, à dire oui puis non, à céder puis à se rétracter. J'espérais simplement qu'un jour, il s'arrêterait pour se construire une vraie vie de famille. Il en aurait bien besoin.. Du calme. Voilà ce que lui comme moi nous n'avions pas eu durant notre enfance.

Avant que je n'ai pus le punir de son infraction, il se retrouvait contre le mûr, soumis à la volonté de la superbe Chinoise qu'il avait blessé. Un sourire satisfait frappa mes traits, et j'embrassais les lèvres de William, promesse du futur, avant de poser ma tête sur son épaule pour contempler la réaction de Junie. Elle faisait quelque chose. Mais cela ne se voyait pas. Elle le malmenait psychiquement. Et j'embrassais Will. Elle lui assenait des reproches. Je mordillais sa lèvre. Elle lui crachais don venin, exprimais son ressentiment. Je griffais son torse. L'amour ne peut être heureux si il n'est pas exclusif et fidèle, je l'avais découvert à mes dépends. Puis ce fût comme si quelque chose se brisait dans le vide. Une rupture dans l'invisible. Shape se recula doucement, et Léon tangua sur ses jambes. Avant que je n'ai pu ouvrir la bouche, mon petit ami le saluait.

"Mettre sa maîtresse enceinte alors que l'on est fiancé... C'est d'un mauvais goût incroyable Léon... La prochaine fois que tu voudra tromper ta femme, ne viens pas ici pour ça..."

Je fronçais les sourcils et grognais après William. Il avait beau régner sur mon coeur, c'était à mon frère qu'il parlait. Je lui mordillais la main, mes yeux brillant à la manière d'un panneau à led :"Silence, dangerous animals". C'était le cas. Léon n'était franchement pas incroyable quand il s'agissait de patience et d'ironie. Personnellement, je restais sur les genoux de cet homme qui faisait battre mon coeur et ne parlais pas. Pas pour le moment.

J'essayais de former à nouveau le puzzle. Léon avait demandé la main de Silvia sur un coup de tête et il était de notoriété commune qu'il regrettait son choix. Mais de là à renier les moeurs de toute une famille ? Nous considérions que les voeux de fiançailles prononcés, nous considérions comme indécent de ne serais-ce qu'imaginer tromper son où sa promise. Par l'acte qu'il avait commis en séduisant Junie, Léon se positionnait comme honte des Boccini.

-Junie, ma douce, tu ne comprends pas. L'affection que je te porte n'est pas factice. Je n'aime pas celle à qui je suis promis. Voilà tout.

Il passa une main dans ses cheveux mordorés et se mordilla la lèvre, véritablement anxieux. Dans un CRAC! Schiavo apparu avec un verre de vin pour mon frangin. Il jeta un regard mauvais à William et disparut.

Léon ! Tss tss tss, petit cachotier ! me moquais-je.

Junie pouvais bien le découper en rondelles, je m'en moquais follement. [/color]
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Re: [Habitation] La Luce nelle Tenebre
Invité, le  Ven 5 Sep - 20:45

Toujours perdue dans l’océan de son échec, la Chinoise essayait de recoller les morceaux, de comprendre, quand et comment il avait pu la tromper ? S’agenouillant alors pour ramasser sa baguette, un tas d’idée traversa son esprit, ses vieux démons reprenaient dangereusement le dessus. Ses yeux devenaient de plus en plus sombres, son âme de plus en plus féroce et son cœur n’existait plus. Se relevant alors à la hauteur de son amant, les doigts de Junie jouait sur sa baguette, se léchant les lèvres délicatement, elle commença à prononcer un « Endo.. » presque inaudible, mais la voix de William prit le dessus sur celle de Junie et remit l’asiatique sur la bonne voie. Oui, elle était enceinte, elle devait rester calme, devait se contrôler. Voulait-elle donné naissance dans une cellule à Azkaban ? Gardant tout de même sa baguette à la main, Léon avait eu chaud, il pouvait dire merci à son beau-frère. Même si les mots de ce même beau-frère avaient interpellé Junie, pensait-il sincèrement que l’enfant que portait la Chinoise était un Boccini ? Junie remettrait les points sur les « i » le moment opportun.

« Junie, ma douce, tu ne comprends pas. L'affection que je te porte n'est pas factice. Je n'aime pas celle à qui je suis promis. Voilà tout. »

En laissant passé le supplice du Doloris, Junie avait laissé la possibilité à Léon de s’expliquer, de reprendre le dessus sur les sentiments de la Chinoise. Il continuait à l’appeler par ce surnom, cela faisait si mal à l’asiatique. Alors que l’elfe de maison refit l’apparition portant un verre de vin à cet homme, la Chinoise réfléchissait, devait-elle lui répondre ? Devait-elle fuir ? Soupirant alors, elle passa sa main sur son ventre arrondie, reculant encore pour s’éloigner de son amant, et afin que Valentina et William entendent bien les mots de la Serpentard.

« Qu’ai-je mal compris Léon ? Le fait que tu m’ais menti ? Je n’ai guère d’intérêt pour l’affection que tu portes à ta fiancée, tu es lié à elle par un anneau que je n’ai jamais vu à ton annulaire ! Et l’affection que tu me portes ne doit plus compté à présent. Si mes dieux ne m’ont fait aucun cadeau en me faisant une des tiennes, ils m’ont au moins accordée que tu ne sois pas le père de cet enfant … »

Les mots de Junie se voulaient froid comme le ton qu'elle utilisait pour s'adressé à cet homme. Serrant alors son ventre comme si elle serrait quelque chose contre elle, ses doigts se serrent également sur sa baguette. Junie commençait à trembler, pourquoi ? Avait-elle peur de lui ? Avait-elle froid ? Respirant alors faiblement, l’asiatique se reprocha de Léon jusqu’à pouvoir sentir son souffle contre elle, ce souffle chaud, qu’elle avait tant aimé. Plongeant alors ses yeux dans ceux de son amant, elle détacha son collier et vint le déposer dans la paume de cet homme. Léon enserra la main de la Chinoise. Retenant alors les larmes montantes, Junie retira violement sa main. Puis repointa sa baguette sur le cou de Léon.

« Ne t’approche plus jamais de moi, n’ose plus poser tes lèvres sur les miennes, ne touche plus aucune partie de moi que ce soit mon cœur ou mon corps, je te l’interdit ! »

La baguette de Junie commença alors à trembler. Elle voulait partir mais elle n’y arrivait pas en cet instant. Comme si quelque chose la retenait. Pourquoi ne partait-elle pas comme elle l’avait prévue. Que lui faisait-il ? Est-ce de la magie ? Intérieurement Junie prononçait le deuxième sortilège impardonnable mais elle ne réussit pas à le faire sortir.
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Re: [Habitation] La Luce nelle Tenebre
Christopher Branwen, le  Lun 8 Sep - 17:45

Valentina n'eut pas l'air d'apprécier les paroles de son petit-ami, ce qui était des plus logique quand on y pensait. Après tout, celui-ci s'adressait à son frère. Toutefois, elle semblait également penser qu'il valait mieux ne pas brusquer ou énerver ce fameux frère, ce qui provoqua un léger rictus chez le serpent. Ce n'était pas Léon Boccini qui allait lui faire peur ou même l'impressionner. Pour être exact, Will n'avait rencontré qu'une seule personne capable de suffisamment l'impressionner pour lui imposer le respect. L'italien choisit d'ignorer superbement la remarque de son beau-frère, ce qui était probablement pour le mieux, et commença à clamer son affection pour Junie, qui mit d'ailleurs un point d'honneur à préciser qu'il n'était pas le père de l'enfant. Bien que surpris, William ne dit rien, il ignorait qui était le véritable père et s'en fichait éperdument, cette histoire ne le concernait en rien et ne l'intéressait pas non plus.

Les choses devinrent alors plus intéressante, la chinoise pointant sa baguette vers le cou de son amant. Que ferait-elle ? Succomberait-elle à la colère ou bien parviendrait-elle à se contrôler ? Will n'était pas certain de savoir quelle version lui plairait le plus. Qu'elle se contrôle serait plus utile et nul doute que Valentina n'apprécierait pas de voir son frère se faire massacrer sous ses yeux. Si un duel devait débuter, il savait qu'il se rangerait aussitôt aux côtés de sa petite-amie, pourtant se battre contre Junie ne lui procurerait pas le moindre plaisir, au contraire. Il le ferait, mais cela lui serait désagréable. Le professeur détourna les yeux du spectacle, posant ses lèvres contre le cou de la belle italienne, l'enserrant de ses bras. Un instant plus tard, le serpent vint mordiller le lobe de son oreille avant se remettre à parler, laissant échapper un simple murmure.


"Rejoins-moi dans la chambre une fois débarrassé d'eux... Prend ton temps, on a toute la nuit devant nous..."

Will fit glisser Valentina de sur ses genoux et se releva, l'embrassant une dernière fois avant de se diriger vers la sortie de la pièce, accordant au passage un dernier regard à Léon et Junie.

"Léon... Je suppose que ce fut un plaisir de te rencontrer... Mlle Shape, je suppose qu'on ne se reverra jamais."

Son regard croisa celui de la chinoise, pour une fois il ne chercha absolument pas à protéger son esprit, ignorant toutefois si Junie tenterait d'y jeter un oeil ou pas.

*Ne me trahis pas...*

Sans un mot de plus, Will sortit de la pièce, jetant simplement un dernier regard plein de tendresse envers sa dulcinée.
[Départ de William, merci à vous deux pour m'avoir laisser m'incruster.]
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Re: [Habitation] La Luce nelle Tenebre
Megan K. Hayajân, le  Mar 9 Sep - 21:41

Le spectacle était surprenant. La jeune Chinoise semblait au bord de l'explosion et dans ses yeux, des éclairs furieux se noyaient dans les larmes qu'elle retenait. Léon, lui, dans sa chemise entrouverte, la contemplait d'un air faussement peinsé, sa bouche déformée en un charmant sourire en coin, qui lui donnait l'air d'un enfant triste. Sur le moment, je maudissais mon don d'animagie qui ne me servirais à rien. J'aurais adoré pouvoir me délecter des pensées de mon grand frère, dont l'esprit était plus grandiose que le mien. Junie se lança dans une tirade brûlante de reproches et elle me rassura un peu : Boccini n'était pas le père du gosse. Donc je n'étais pas la tante. Ce qui était pour le mieux. Je croisais les bras, confortablement installée sur William. Je sentis soudain ses lèvres parcourirent ma nuque, mordiller mon oreille, ses mains se glissant sur mes hanches.

"Rejoins-moi dans la chambre une fois débarrassé d'eux... Prend ton temps, on a toute la nuit devant nous..."

Un sourire ravi fendit mon visage tandis que mon petit ami me relevait avant de m'embrasser avec passion. J'aimais tellement ça... Le simple contact de ses lèvres m'apaisaient. J'aimais le sentir contre moi, son odeur , son regard brûlant de désir.. L'ironie que je pouvais percevoir dans sa voix lorsqu'il salua mon frère et son amante... Il s'éloigna, et je l'entendit monter les marches. Mon corps bouillonnait ; j'avais hâte de le rejoindre. Je me réinstallais confortablement dans le fauteuil, surveillant mes "invités" d'un soir. Visiblement, j'avais loupé un épisode. Junie tremblait, fragile. Je vis Léon la prendre dans ses bras. Là, ça ne me plaisait pas. Car de ce que j'avais compris de ses précédentes paroles, elle n'en avait absolument pas envie. D'un simple geste de ma baguette d'ébène, j'entaillais profondément la jour de mon frère qui aussitôt lâcha la belle asiatique. Il leva sa baguette vers moi. Avant même qu'il n'ai pu effectuer le moindre geste, Speranza se redressa en sifflant furieusement et se glissa lentement vers mon frère, captant l'air, ses yeux jaunes toisant avec animosité l'assaillant de sa maitresse -la maîtresse, c'est moi-.

Mon cher frère, je crois qu'il est temps pour vous de vous retirer. Dois-je demander à Schiavo de vous raccompagner?

Sans lâcher du regard le Python vert qui ondulait vers lui avec une lenteur mesurée. Il se recula prudemment, gagnant la porte, jetant un dernier regard à Junie puis me toisant avec férocité avant de disparaitre dans le couloir. Avec un petit sourire satisfait, je m'exclamais bien fort :

À la prochaine, Léon !

Je me levais aussitôt, aidant Junie à se rasseoir, remplissant magiquement son verre d'eau. Je gagnais ensuite la commode d'où je torais une tablette de chocolat. J'en cassais une barre et la donnait à la jolie future maman avant de me rasseoir.

-Mangez. Ça vous fera du bien.
***

Quand je referme la porte, plus tard dans la soirée, je suis légèrement chamboulée. La réaction de mon frère me surprend. Il est clair que ses sentiments pour Junie sont vrais. Alors, pourquoi est-il avec Silvia ? Que se passe-t-il dans la tête désespérément vide de Léon ? Pourquoi, surtout, a-t-il donné l'adresse de MA villa à la jeune asiatique ? Faisant fit de toutes ces questions, je soupire et remonte à l'étage. D'un geste rapide, j'enlève mon débardeur et mon bas, grimpant, joueuse, sur William. Sa beauté me subjugue. En un rien de temps, je le déshabille. La nuit, douce, s'annonçait longue et fort plaisante, et la lune bienveillante illumina jusque tard nos deux corps unis par l'amour.
[Fin du RP]
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Re: [Habitation] La Luce nelle Tenebre
Megan K. Hayajân, le  Dim 28 Sep - 0:47

nouveau rp
PV
William ♥

Je crois bien que je possède l'elfe de maison le plus stupide du monde. Après avoir quitté la chambre conjugale, dès l'aube, je me suis empressée de descendre dans la cuisine, afin de prendre mon petit-déjeuner. Je dois m'avouer un peu stressée. Aujourd'hui n'est pas une journée comme les autres, mais je ne veux pas y penser, pas encore. L'escalier ne grince pas quand je descend. C'est rassurant. Malgré l'âge, je ne prends pas de poids. Mes vingt quatre ans me complexent, vieillir, c'est affreux. À peine ai-je posé les pieds dans la cuisine que Schiavo apparait, dressant une table rapide pour mon repas. Je souris. Peut être les punitions à répétitions ont-elles finies par lui faire comprendre quelle était sa place dans la hiérarchie de la maison. William et moi au sommet et lui.. Lui, il obéissait. Je m'installais donc et me plongeais dans un état de veille assez surprenant. Toutes mes pensées étaient tournées vers l'évènement qui allait se produire dans quelques heures. Car pour la première fois, William West allait rencontrer Daniel Boccini.

J'appréhendais beaucoup cette rencontre. Mon petit ami avait la fâcheuse tendance d'être plutôt désinvolte. Mon oncle et père adoptif se trouvait être quelqu'un de respectable et de curieusement protecteur. J'avais peur que Will ne lui plaise pas. Et même si c'était le cas, je serais bien incapable de me séparer de lui. Il avait prit une place trop importante dans ma vie. J'étais parfaitement consciente que quoi qu'il en dise, cette relation devenue sérieuse l'effrayait. Mais j'attendais beaucoup de cette histoire, car à presque vingt cinq ans, je ne me voyais tout simplement pas avec un autre homme que lui. Comme tout le monde, William avait des défauts. Impulsif, têtu, parfois agressif, possessif et jaloux. Ce n'était cependant rien face à ses qualités. Franc, ouvert, doux, responsable, déterminé et audacieux... J'espérais que c'était ces derniers vertus que mon oncle découvrirait. Il était très important que les deux hommes puissent se tolérer.

Schiavo s'approcha de moi avec une assiette. Des pancakes au sirop d'érable, des oeufs brouillés et... Du bacon. du bacon. Ma baguette fusa et l'assiette vola, s'écrasant contre le mur. L'elfe fût soufflé et il se plaqua au sol, les bras sur la tête, terrifié à l'idée du châtiment qu'il attendait. Ma voix, glaciale de rage, se fit entendre.

Schiavo... Je vais te tuer ! Cela fait huit ans que tu me sers et huit ans que tu prépares chacun de mes repas. Tu sais pertinemment, abrutis d'elfe, que je suis végétarienne !

Lassée, je quittais la table et montais directement à la salle de bain. Me débarrassant du tanga et du débardeur que je portais jusque là, je me glissais sous la douche. L'eau chaude me délassa, roulant sur mes épaules, coulant dans mon dos. Le parfum sucré de mon savon envahis la pièce et déjà, je me sentais apaisée. J'enfilais une robe courte et assez ample dans des tons gris. Une paire de talons hauts noirs, je me lissais les cheveux, me maquillais légèrement avant de m'estimer satisfaite. Je quittais la pièce comme j'y étais rentrée, en coup de vent. Je redescendais, à nouveau lasse de ces allés et venus. La table était dressée, et tout était propre. Finalement, il me restait quarante minutes avant l'arrivée de mon oncle. J'allais me poster à la fenêtre et, anxieuse, je fixais le vide.

Will, mon amour, tu es prêt ?
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Re: [Habitation] La Luce nelle Tenebre
Christopher Branwen, le  Dim 28 Sep - 21:09

On ne pouvait pas vraiment dire que William avait passé une bonne nuit. Le sommeil avait été difficile à trouver, les rares moments durant lesquels il était parvenu à fermer l'oeil n'étaient jamais très long, rarement plus d'une heure ou deux, toujours à se réveiller ensuite sans retrouver le sommeil avant un long moment. Pourtant la fatigue se faisant sentir mais rien n'y faisait, William ne pouvait s'empêcher d'appréhender de rencontrer l'oncle de Valentina. C'était étonnant comme sensation, à croire que préméditer un meurtre était bien plus facile que de tenter de se faire bien voir par la personne qui comptait le plus aux yeux de sa petite amie.

L'arrivée des premières lueurs du soleil ne fut pas la meilleure nouvelle qui soit pour le jeune professeur qui n'avait pas dut dormir plus de cinq heures et Merlin sait qu'il avait affreusement besoin de sommeil. Les nuits avaient tendance à être courtes, le serpent aurait aimé pouvoir profiter plus amplement de celle-ci. William ne se leva pas pour autant et entendit Valentina descendre prendre son petit déjeuner, lui se contente de rester coucher, tentant de grappiller encore un peu de sommeil, il lui restait encore quelques heures avant l'arrivée de l'oncle en question.

Peine perdu, ce n'est pas aujourd'hui qu'il dormirait et le jeune homme était persuadé que si le sommeil s'emparait de lui maintenant, jamais il se serait prêt pour l'arrivé de Daniel Boccini. Will se leva donc et put entendre que Valentina se trouvait déjà sous la douche. Plutôt que de succomber à l'envie de l'y rejoindre, le serpent descendit jusque la salle à manger où un désastre avait eut lieu. Au sol se trouvait une assiette fracassé mais pire que ça, du bacon avait été gâché.


"Schiavo ! Espèce de sombre crétin ! Comment oses tu gâcher du bacon ! Nettoie ça immédiatement et apporte m'en une assiette ! Plus vite que ça !"

Cet elfe n'était décidément qu'un bon à rien, le professeur en avait presque envie de se préparer son petit déjeuner lui-même... Une demi-heure plus tard, le serpent se détendait un peu sous la douche, le jet presque glacé l'aidant à chasser les traces de sommeil de son visage. Pour une fois, le jeune homme abandonna ses habituels jean pour un pantalon noir accompagné d'une chemise de la même couleur, une cravate argenté venant compléter la tenue. Will avait même tenté de discipliner ses cheveux, leur donnant un air moins "sortit du lit" avant de laisser tomber, loin d'être satisfait du résultat.

Will, mon amour, tu es prêt ?

La voix de Valentina lui parvint de la pièce à côté et le jeune homme se hâta de la rejoindre, passant ses bras autours de sa taille avant de l'embrasser dans le cou, décidément bien réveillé.


"Je suppose que oui... Combien de temps avant l'arrivé de ton oncle ?"
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Re: [Habitation] La Luce nelle Tenebre
Megan K. Hayajân, le  Dim 28 Sep - 22:30

Libre arbitre accordé

Je devais me reconnaître assez angoissée par l'arrivée de plus en plus imminente de mon oncle. Je replaçais pour la troisième fois les coussins sur le canapé, et replaçais le vase emplis de roses blanches au centre de la table basse, où trois coupes vides n'attendaient que l'alcool qui bientôt les empliraient. Je me trémoussais dans tous les sens, incapable de rester plus de quelyes instants dans une même position. La dernière fous que j'avais vu mon oncle, il m'avait semblé mélancolique et assez peu enthousiaste de rencontrer l'homme qui lui "volait" sa fille adoptive. Il avait tout de même accepté mon invitation... Et il serait bientôt là.

William débarqua dans la pièce et j'en eu le souffle coupé. Son torse habituellement moulé dans des t-shirts simples était couvert d'une chemise noire, retenue par une cravate argentée. L'argent est la couleur des Boccini. L'avait il fait exprès ? Cela m'étonnerais : il ne me semblait pas qu'il soit au courant. Son pantalon noir achevait de parfaire sa tenue. Ses cheveux me semblaient un peu moins indisciplinés que d'habitude. Ses yeux verts brûlaient d'angoisse. Il était plutôt pâle... Je sentais la chaleur m'inonder rien que de poser mes yeux sur ses épaules carrées, sur son demi-sourire charmeur...  

"Je suppose que oui... Combien de temps avant l'arrivé de ton oncle ?"

Il se rapprocha lentement de moi, et mon coeur manqua un battement, il me prit doucement dans ses bras, ses lèvres glissant dans mon cou, avant de venir mordiller mon lobe d'oreille. Je fermais doucement les yeux, bien décidée à profiter de ce moment avec lui. Je le poussais sur le fauteuil avant de lui grimper dessus, enlevant sa cravate, qui glissa rapidement au sol. Ses mains se baladaient dans mon dos, sur mes hanches, m'arrachant des frissons de plaisir. Nos lèvres se trouvèrent enfin et tout ce que l'on ressentait l'un pour l'autre passa dans ce baiser... Cet amour incroyable et assez étonnant entre deux adultes, deux professeurs... deux meurtriers... Je détachais chacun des boutons de sa chemise, caressant son torse maintenant dénudé. Je me mordais la lèvre, avant d'embrasser sa peau...

Je ne sais comment, en quelques instants, nos vêtements couvraient le sol et nos corps s'unissaient en une danse qui n'appartenait qu'à nous. Il était l'unique homme au monde que je voulais. Liés, nous ne formions plus qu'un comme deux pièces d'un puzzle enfin réunies après s'être cherchées des années durant.  L'union se voulait parfaite et les minutes s'égrainèrent sans que je ne le sente, j'avais perdu toute notion du temps. J'étais à lui, il était à moi, et tout explosa autour de moi pour ne laisser que nous dans ce monde.

[•••]

Je reboutonnais les boutons de sa chemise, couvrant encore ses lèvres de baisers. Mon coeur battait à tout rompre, et mon souffle était encore trop irrégulier pour que je ne parle. Je me relevais du canapé où nous avions atterris sans que je ne m'en rende compte. Dans ses moments là, je perdais la tête. Je trouvais ma robe, que j'enfilais à nouveau. Je demandais à William d'en monter la fermeture, rien que pour le plaisir de sentir à nouveau ses doigts sur ma peau. Il s'exécuta, couvrant ma nuque de baisers. Nous fûmes dérangés par la sonnerie du portail. Tous deux habillés, nous échangeâmes un nouveau regard avant que je ne me dirige vers la porte. Je jetaus un dernier coup d'oeil à mon reflet dans le miroir. Mes cheveux ?  OK. Le maquillage ? OK. La tenue ? OK. À force de faire l'amour n'importe quand et n'importe où, nous avions apprit à gérer. Un sourire aux lèvres, j'ouvris la porte du hall à Daniel.

-Et bien ma fille ? On me fait attendre !
Il m'examina attentivement et esquissa un sourire satisfait avant de prendre à nouveau la parole.

Tu es superbe, Valentina.

Si autrefois il avait été très beau, l'oncle Dan gardait une prestance propre aux hommes italiens, et à la famille Boccini. Il portait une chemise grise pâle, un pantalon noir, et une veste chic taillée dans un tissu épais. Ses cheveux blancs étaient coiffés vers l'arrière et ses yeux noirs examinaient, plissés, l'ouverture du salon. Je me saisissait de sa main et l'emmenait face à celui que j'aimais. D'une voux douce, légèrement gênée, je déclarais :

-Mon oncle, je vous présente William. Will, voici Daniel...
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Re: [Habitation] La Luce nelle Tenebre
Christopher Branwen, le  Jeu 2 Oct - 18:25

Attendre l'arrivée de l'oncle de Valentina se fit de la plus agréable des manières. Nul doute que tout deux avait bien besoin de se détendre, cette première rencontre entre le petit-ami de cette dernière et leur invité étant des plus stressante. Ils étaient à peine en train de se rhabiller qu'une sonnerie les prévint de la présence de l'oncle en question au niveau de la porte d'entrée. L'italienne s'y dirigea aussitôt tandis que William se trouvait un miroir, il devait encore terminer de remettre sa cravate. Il ne sortait cette cravate que pour les occasions en valant la peine. L'argent rappelait la glorieuse maison au sein de laquelle il avait fait ses études, moins discret que le vert émeraude qu'il aimait également porter, il lui trouvait toutefois une classe non négligeable.

Des bruits de conversation lui parvinrent depuis le hall d'entré et le serpent poussa un profond soupir avant d'inspirer un grand coup, finalement pas si détendu que ça. Le jeune homme croisa le regard de son reflet, froid. A force d'utiliser l'Occlumancie pour tenter de contrôler parfaitement ses réactions et émotions il finissait par en perdre toute humanité, encore un défaut qu'il devait corriger. Les pas se rapprochaient, ce n'était plus qu'une question de secondes désormais. Plus question de se demander s'il en était capable ou non, il n'avait plus le choix. Il ne devait pas essayer de faire bonne figure, il devait le faire.

Le serpent fit face à l'entrée et son regard d'émeraude ne cilla pas un instant lorsqu'il croisa celui d'ébène de l'italien. Sa tenue était digne d'un homme d'affaire, sobre mais d'une classe indéniable. Ils se toisèrent un très court instant, s'évaluant l'un l'autre et instinctivement William replia son esprit, le barricadant sans laisser aucun espace, prêt à se sentir assaillit d'un instant à l'autre. Pourtant rien ne vint, que Daniel Boccini soit ou non legilimens, William l'ignorait. Mais il n'utilisa pas de magie pour évaluer le jeune homme, se fiant uniquement à son flair et son instinct. L'homme dégageait quelque chose qu'il n'avait ressentit qu'une seule fois auparavant. Un respect immédiat que même le Ministre n'avait sut lui imposer lors de leur entretiens longtemps auparavant. Non, Daniel Boccini lui rappelait vaguement Clyde Higgs. A un degré différent toutefois. Était-ce parce qu'il avait mûrit ou parce que Clyde était plus impressionnant ? Il n'aurait sut le dire, pourtant la prudence serait de mise avec cette homme.

*Ou alors tu te fais des films et tu flippe simplement de rencontrer le père adoptif de ta petite-amie ? Pauvre Will, le rôle de gendre te convient visiblement pas.*

-Mon oncle, je vous présente William. Will, voici Daniel...

Le professeur s'approcha en souriant, serrant la main du fameux Daniel, qu'il n'appellerait probablement jamais par son prénom.


"Monsieur Boccini, ravi de vous rencontrer. Tina ne tarie pas d'éloge à votre sujet !"

La poigne était ferme, malgré son âge il ne manquait pas de vigueur. Will ne se laissa tout de même pas impressionner et rendit la pareille à l'oncle de Valentina, hors de question de paraître faible. Le serpent désigna ensuite le canapé dans son dos, tout en s'y dirigeant lui-même.

"Asseyez vous je vous en prit, vous désirez boire quelque chose ?"

*Lèche-bottes...*
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Re: [Habitation] La Luce nelle Tenebre
Megan K. Hayajân, le  Ven 3 Oct - 22:38


Mon oncle semble de bonne humeur. Il pose une main ferme sur mon épaule tandis que je fais, assez hésitante, les présentations entre les deux hommes que j'aime. Si l'un est droit, ancien et respectable, l'autre est jeune, impulsif et borné. Ils sont si différents l'un de l'autre... Je me sais incapable de choisir entre l'amour et la famille. Les deux ont intérêt à bien s'entendre, sinon ils auront à faire à moi.  Je vois bien que William est stressé et tendu. Cependant, je ne peux rien faire devant mon oncle pour tenter de l'apaiser. Je lui souris doucement, comme pour lui dire : "Hé, chéri ! Détends-toi ! " Instinctivement, je le sens se raidir. Je sais que Daniel a tendance à impressionner. Malgré son âge, il reste droit et bien charpenté, et ses traits expriment un ennui et une empathie perpétuelle pour qui ne le connait pas. Moi, je sais ce qui se passe sous ses fins cheveux blancs. Mon oncle hésite. Doit-il pénétrer l'esprit de son gendre ? Découvrir ses secrets ? Mentalement, je le supplie de n'en rien faire. Même si je le voulais, je serais incapable d'ériger la moindre barrière. Et je n'ai rien à lui cacher. C'est finalement William qui brise un silence de plus en plus lourd, et quand mon petit ami détourne les yeux vers le salon, je fusille du regard mon père adoptif.

"Monsieur Boccini, ravi de vous rencontrer. Tina ne tarie pas d'éloge à votre sujet !" déclare le jeune professeur.

Je lève les yeux au même moment que mon oncle. On sent tous les deux l'anxiété de Will. Je ne peux que le comprendre mais malgré tout, il exagère. J'échange un sourire avec Dan, et il éclate d'un grand rire franc. Ce genre de rire qui vous coupe le souffle. Il passe une main dans sa tignasse encore abondante. Il pose sa canne d'ébène contre le mûr et claudiquant, serra la main de mon petit copain avec fermeté. Il me fit ensuite un clin d'oeil et reprenant route sa classe glaciale, il adressa ses premiers mots à l'ex-Serpentard.

Que veux-tu. Cette petite me surestime. Elle me croit capable de ne pas tuer celui qui me la vole ! son regard envers Will se fait assassin. Je plaisante, bien sur.

Oh non, il ne plaisantait pas. Je partageais de nombreux points communs avec mon oncle. Et celui ci en faisait parti. Quand on voulait dire quelque chose de blessant ou de violent, nous cachions cela derrière une plaisanterie mal cachée. Neuf fois sur quatre, la personne visée comprenait et faisait profil bas. Daniel cherchait donc à intimider Will, qu'il dépassait d'une bonne tête. J'avais toujours trouvé cela injuste. Léon faisait presque deux mètres et moi, moi, j'avais à peine atteins mon mètre soixante.

Un peu de tenue, mon oncle ! le réprimandais-je gentiment.

Finalement, William invita soigneusement mon oncle à s'asseoir. Je les suivais donc et prenais place en face de Daniel, et posais ma main sur l'avant bras du jeune homme avant qu'il ne s'installe à son tour et chuchotais à son oreille : Calme toi, chéri. Il y eut un PLOC sonore, et Schiavo apparut, trois coupes de champagne à la main, ainsi qu'une bouteille. Il posa le tout sur la table et s'inclina profondément devant mon oncle et devant moi. Il jeta un regard haineux à William et s'en retourna dans son placard. Qu'il pouvait m'exaspérer, cet elfe ! Je regardais les verres de cristal. Daniel en prit un, leva son verre dans un silence parfait, et trempa ses lèvres dans le breuvage. Sa barbe était parfaitement sèche quand il reposa la coupe encore bien pleine. Je voyais bien là que je n'aurais jamais pu être homme. Les poils, très peu pour moi. D'un geste de la main, j'attirais le verre à moi. Depuis que j'arrivais à utiliser de petits sorts simple sans ma baguette, je me sentais bien mieux. Moins dépendante d'un simple bout de bois, entre autre. Je levais à mon tour la coupe et bu une petit gorgée.

Daniel semblait hésiter à prendre la parole. Son regard était fixé sur William, comme si il l'examinait au rayon x. C'etait pourtant ma spécialité. Il était déstabilisant, je devais le reconnaitre. Il hocha doucement la tête sans prononcer un seul mot. Il se faisait une de ses fameuses réflexions intérieurs dont il avait toujours eut le secret. Assise entre ces deux grands hommes, je me sentais ridiculement faible, ridiculement petite, et quand Speranza se roula sur moi, je me sentis immensément reconnaissante. Je savais qu'il me protégerais quoi qu'il arrive. Dan finit par ouvrir la bouche.

Et bien, William. Mon fils m'a fait part de votre rencontre pour le moins houleuse. Que penses tu de lui ?

Je le vis froncer ses sourcils. Il tentait une intrusion mentale. Pauvre chéri...
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Re: [Habitation] La Luce nelle Tenebre
Christopher Branwen, le  Mar 7 Oct - 21:41

Que veux-tu. Cette petite me surestime. Elle me croit capable de ne pas tuer celui qui me la vole !

La réplique était cinglante et le regard assassin, au moins William savait à quoi s'en tenir de se côté là. L'oncle était clairement du genre protecteur.

*S'il savait ce que l'on était en train de faire il y a même pas dix minutes...*


Je plaisante, bien sur.

*Bien sûr que non...*

Will n'était pas dupe, il répondit par un simple sourire, tâchant de se montrer aimable, les menaces de morts étaient après tout chose courante de la part des beau-pères. Evidemment, la plupart du temps il ne s'agissait que de simple menaces qui n'iraient jamais plus loin. Nul doute qu'avec Daniel Boccini, les choses seraient pour le moins différente. Tous s'installèrent tranquillement sur les canapés, Valentina saisissant la main de son petit-amie en lui soufflant de se calmer. Le serpent lui adressa un sourire, il allait bien. Les choses auraient put être bien pire.

Schiavo apparut alors, amenant coupe et champagne. L'elfe les servit sans que le professeur ne fasse attention à son regard malfaisant, trop occupé à soutenir celui du si aimable Daniel Boccini. Le jeune homme porta la coupe à ses lèvres pour en boire une gorgée, remarquant au passage que le verre de Valentina se déplaça de lui même vers la jeune femme alors qu'elle ne semblait pas tenir sa baguette. Il lui jeta un regard intrigué, surpris de cette capacité qu'il découvrais chez elle. Cependant, la voix de l'italien retentit de nouveau, attirant le regard du serpent.


Et bien, William. Mon fils m'a fait part de votre rencontre pour le moins houleuse. Que penses tu de lui ?

Will eut à peine le temps de réfléchir qu'il sentit sa présence. Ainsi l'homme était bel et bien legilimens. Les barrières mental du jeune homme tinrent bon malgré le choc d'une violence remarquable. Les deux esprits luttèrent un instant mais visiblement l'aîné ne s'attendait pas à souffrir la moindre résistance. Le professeur sentit la présence reculer, se retirer lentement mais n'abaissa pas ses défenses pour autant, prêt à subir un nouvelle assaut à tout moment. West le vert haussa alors un sourcil, un sourire en coin s'étirant sur ses lèvres. Daniel l'observait en fronçant les sourcils, se demandant probablement quel genre de secret son gendre pouvait bien cacher.

"Me pensiez vous donc sans défense Mr. Boccini ?"

William ne pouvait s'empêcher d'afficher un air satisfait, fier de sa victoire. Il devait toutefois faire attention à ses paroles.

"Je ne suis pas un mouton suivant bien sagement le troupeau jusqu'à l'abattoir."

*Au contraire, je me verrais plutôt dans le rôle du boucher.*

"Je ne maîtrise peut-être pas encore l'art de la Legilimancie, mais je peux vous assurer que personne ne pénétrera plus mon esprit sans mon consentement."

William saisit la main de Valentina, la portant à ses lèvres pour l'embrasser. Il croisa ses doigts avec les siens avant de reprendre à nouveau la parole.

"Alors... Allez-y. Menacez moi autant qu'il vous plaira, défiez moi en duel si cela vous chante. Ça ne changera rien. Vous ne me ferez pas fuir. Tant que Tina voudra de moi, je resterais."

Les paroles étaient risquées mais nécessaire, il fallait mettre un terme aux faux semblant qui risquaient fort de s'installer. Avec un peu de chance, Daniel prendrait bien les paroles du jeune homme. Quoi qu'il en soit, Will en avait profité pour ne pas répondre à la question posé.
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Re: [Habitation] La Luce nelle Tenebre
Megan K. Hayajân, le  Dim 12 Oct - 14:53


Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'ambiance entre mon oncle et William était tendue. Plongée dans mes pensées, je m'imaginais une vie sans lui. Presque aussitôt, mon coeur se sera. Depuis que nous étions ensemble, je me sentais revivre. Sa douceur, lorsque nous étions tous les deux, les heures passées à s'embrasser simplement, les sorties au restaurant, au bar ou encore dans la campagne. La passion, lors de nos ébats insatiables, dans tous les lieux et à toutes les heures. Le rire, les sourires échangés quand nous parlions. Contrairement à ce que je pensais de l'amour, ce n'était pas réellement romantique. Les seules choses offertes par Will n'étaient ni bague, ni fleurs ni chocolats, mais je m'en moquais car ce n'était pas de ça dont j'avais besoin. Je désirais avant toute chose son bonheur. Et parfois je sentais un froid, un vent glacé s'insuffler dans tes yeux sans que je ne sache pourquoi.

J'aimais bel et bien William West plus que tout, mais Dan avait une importance capitale dans ma vie et je ne me sentais pas la force de vivre sans lui, de cela j'étais sûre. Étrangement, c'est les cadeaux de mon oncle qui me revinrent en premier. Jamais dénués d'intérêt, certes. Je me remémore les robes de satin blanches qu'il m'offrait pour les soirs où ses collègues venaient manger. J'étais sa pièce maîtresse. Je séduisais, il concluait. Et maintenant, après ses années à m'éduquer, j'étais l'arme la plus redoutable de la famille. Les femmes ont un don que les hommes rêveraient de posséder... Mon visage angélique se fendit d'un sourire.

Entre ces deux forces de la nature se déroulait un conflit silencieux. Mon oncle legilimens attaquait mon petit ami. Mais ce qui me stupéfia c'est qu'il résistait. Il était occlumens, et je l'ignorais. Je le fixais, blessée qu'il m'ai caché cela. Instantanément, et sans qe je ne me contrôle vraiment, sous le poids de ma colère sourde, la bouteille à demi pleine de champagne se fendit en deux. J'avais informulé un #Diffindo pour que Will prenne conscience de ma colère. Mon oncle haussa un sourcil. Il venait de comprendre la teneur de ma capacité. La magie sans baguette...

"Me pensiez vous donc sans défense Mr. Boccini ? Je ne suis pas un mouton suivant bien sagement le troupeau jusqu'à l'abattoir."

J'en restais muette. Enfin je retrouvais l'homme que j'aimais dans toute sa splendeur. Sa répartie m'avais manqué. Il reprenait visiblement foi en lui et il avait de quoi. Très peu d'aussi jeunes sorciers avaient la capacité de lutter contre Daniel Boccini. Et encore moins avaient le courage de s'opposer à lui. J'étais presque fière de mon petit ami. Du moins je l'aurai été si je n'appréhendais pas autant la réaction de mon père adoptif. Il n'aimait pas que l'on se mesure à lui. Par amour pour moi, se contiendrait-il ? Il avait tout intérêt. Si il touchait à un cheveu de William, je lâcherai Speranza sur lui.

"Je ne maîtrise peut-être pas encore l'art de la Legilimancie, mais je peux vous assurer que personne ne pénétrera plus mon esprit sans mon consentement. "Alors... Allez-y. Menacez moi autant qu'il vous plaira, défiez moi en duel si cela vous chante. Ça ne changera rien. Vous ne me ferez pas fuir. Tant que Tina voudra de moi, je resterais."

Il baisa mes doigts avant de les entrelacer aux siens. Je me sentais bien, avec lui. Et c'est pour cela que je souriais calmement à mon oncle. Qu'il comprenne que nous n'étions qu'un seul et même front uni contre lui et qu'il était tout à fait impuissant, quoi qu'il en pense. Je soupirais. Puis pris la parole.

Mon oncle. Vous me connaissez. Je ne partagerais pas ma vie avec William si il était faible. Il est d'une autre trempe que ce Lorenzo Denaethor que vous m'aviez choisi. Et croyez moi, si vous vous risquiez à combattre avec lui, vous le regretteriez...  

Je me saisis de ma coupe de champagne et en bu avec délectation une gorgée avant d'ajouter, sèche :

Vous ne tiendriez pas une minute. Vous n'avez plus vingt ans, ne l'oubliez pas.

J'étais sévère avec lui, mais je ne supportais pas que l'in s'en prenne au jeune maître des Potions. Il était important pour moi et Dan devait le comprendre s'il voulait me garder. Je plantais mon regard dans celui d'émeraude de Will pour lui faire comprendre silencieusement ma décision : il était ma priorité. Je regardai à nouveau mon oncle, un peu anxieuse dans l'attente de sa réaction. Et je ne fût pas déçue. Il éclata d'un rire franc. Il croisa posément les jambes et trempa ses lèvres dans le champagne. Il nous regardait du coin de l'oeil, un mince sourire sur son visage.  Enfin il prit la parole.

Vous êtes donc l'héritier West ? Fût un temps, j'ai côtoyé votre.. Adorable tante, Victoria. Une femme tout à fait charmante... son ton suintait d'ironie. Une telle fin... C'est une tragédie, n'est ce pas, Monsieur West. Vous devez en être... Terriblement touché.

Je remarquais deux choses. Premièrement, il s'était mit à vouvoyer William. Et secondement... Il était au courant que c'était lui qui avait tué Victoria. Une boule se forma dans mon ventre. Mon oncle possédait il des informations que j'ignorais moi-même ?  
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Re: [Habitation] La Luce nelle Tenebre
Christopher Branwen, le  Mer 15 Oct - 14:43

William n'avait même pas remarqué la bouteille fendu en deux, trop concentré sur la protection de son esprit pour noter quoi que ce soit d'autre. Valentina sembla apprécier ses paroles, réagissant plus que favorablement au côté provocateur du jeune homme qui resurgissait enfin. La jeune femme ne mit d'ailleurs guère longtemps avant de répondre à son tour, visiblement déterminé à montrer son soutien envers son petit-ami.

Mon oncle. Vous me connaissez. Je ne partagerais pas ma vie avec William si il était faible. Il est d'une autre trempe que ce Lorenzo Denaethor que vous m'aviez choisi. Et croyez moi, si vous vous risquiez à combattre avec lui, vous le regretteriez... Vous ne tiendriez pas une minute. Vous n'avez plus vingt ans, ne l'oubliez pas.

Le serpent ne put s'empêcher de sourire, son orgueil appréciant le compliment, d'autant plus que Valentina n'avait probablement aucune idée de ses capacités réelles, ne l'ayant jamais vu se battre véritablement. Toutefois Will estimait qu'elle avait raison, il avait confiance en ses capacité et nul doute que le vieil homme ne ferait pas long feu.

Daniel eut alors une réaction à laquelle William ne s'était pas attendu : il éclata de rire. Le professeur fronça légèrement les sourcils, cela n'augurait rien de bon, Boccini abandonnait trop vite. Que préparait-il donc ? La réponse ne tarda pas à arriver, l'homme reprenant la parole après avoir bu une nouvelle gorgée de champagne.

Vous êtes donc l'héritier West ? Fût un temps, j'ai côtoyé votre.. Adorable tante, Victoria. Une femme tout à fait charmante... Une telle fin... C'est une tragédie, n'est ce pas, Monsieur West. Vous devez en être... Terriblement touché.

Will réprima un sourire, se contentant de hausser un sourcil. Le changement de ton était radical : alors que quelques minutes auparavant il le prenait clairement de haut, le voilà qui faisait mine de le mettre sur un pied d'égalité. William n'était pas dupe, il le soupçonnait d'être lié à la mort de Victoria et voulait qu'il se trahisse. Il ne pouvait pas en être sûr, les preuves n'existant pas, mais le serpent ne confirmerait jamais ses doutes.


"Pas, le moins, du monde."

Les mots avaient été entrecoupé, la phrase était courte mais le jeune homme avait prit son temps pour la prononcer, tout comme il prit son temps pour terminer sa coupe de champagne avant de reprendre la parole.

"Je veux dire, en effet je suis l'héritier de Victoria, comme l'atteste le manoir en ma possession ainsi que la somme des plus agréable ayant atterrit sur mon compte au moment de sa mort. Cependant non, je n'en ai absolument pas été touché. L'on peut à peine dire que je la connaissait. Je me suis rendu à son enterrement uniquement pas politesse, rien de plus. Enfin, étant donné la foule impressionnante qui était présente, c'est à dire uniquement Tina et moi, je crois que l'on aurait put ne même pas venir."

D'un coup de baguette, Will fit léviter ce qu'il restait de la bouteille de champagne pour remplir sa coupe, en prenant une nouvelle gorgée avant de poursuivre.

"J'ignore moi-même pourquoi elle m'a mis sur son testament, je ne l'ai rencontré qu'à une seule reprise et elle m'a inspiré une telle antipathie que je suis partie aussi vite. A croire que le simple fait que j'ai été envoyé à Serpentard ait suffit à faire de moi le fils prodigue. Donc, je pense que vous la connaissez bien mieux que moi si vous l'avez côtoyé. J'avoue être plus proche de ma famille maternelle."
Megan K. Hayajân
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Serpentard
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Re: [Habitation] La Luce nelle Tenebre
Megan K. Hayajân, le  Mar 21 Oct - 13:13

L´ambiance était pour le moins électrique. Le duel invisible se poursuivait, et je n'étais que le spectateur. Je regardais, j'appréhendais mais je n'irais pas plus loin qu'une remarque sacrastique destinée à épauler mon petit ami. Pourtant, j'avais peur. Les choses ne se passaient pas comme je voulais qu'elles se passent. Ça n'alalit pas, et je ne saurais dire si c'était la faute de Daniel ou de William. Si l'un était provoquant et intrusif, l'autre brillait d'arrogance et intérieurement, j'aurais profité qu'il fasse profil bas. J'étais cependant consciente que ce n'était pas et ce ne serait jamais dans les habitudes du Serpent. J'aurais du me douté que ce n'était pas une bonne idée du tout. Je me maudissais intérieurement.

Avec Will, j'avais vécu pleins de choses troublantes et excitantes à la fois. Je n'avais pas de regrets, aucun, jamais. Si ce n'est que c'était arrivé trop vite, d'un coup, et que je n'étais pas prête à ça. Je l'aimais malgré tout, et cette dispute silencieuse avec mon oncle me mettait hors de moi. Je serrais les dents, je pinçais les lèvres. Si je m'en mêlais, les deux allaient morfler. Ils ne s'en rendaient pad compte mais la colère, sourde, montait peu à peu en moi et menaçait à tout instant de me faire exploser. J'étais une bouteille sous pression. Quand le bouchon sauterait, l'acide giclerait. Je croisais les bras. Mon oncle avait lancé une perche à William et je ne savaiq pas ce qu'il allait répondre. Avourait il sans tressaillir ? Jouerait-il les gendes innocents ? Je ne tardais pas à avoir ma réponse...

"Pas, le moins, du monde."

Sa façon de détacher les mots devait paraître insolente aux yeux de Dan, car il se raidit lentement sur son fauteuil. Ses longs doigts de pianiste se crispèrent sur le verre qu'il porta une nouvelle fois à sa bouche. Sa lenteur était agaçante et j'avais la subite envie de le lui faire exploser dans la main. De voir le champagne goutter de son nez droit, perler sur les lèvres ourlées, et l'incompréhension scintiller dans ses abysses oculaires. Mais je ne le fis pas, pas la peine d'aggraver la situation déjà complexe. Cette rencontre était bien mal partie.

"Je veux dire, en effet je suis l'héritier de Victoria, comme l'atteste le manoir en ma possession ainsi que la somme des plus agréable ayant atterrit sur mon compte au moment de sa mort. Cependant non, je n'en ai absolument pas été touché. L'on peut à peine dire que je la connaissait. Je me suis rendu à son enterrement uniquement pas politesse, rien de plus. Enfin, étant donné la foule impressionnante qui était présente, c'est à dire uniquement Tina et moi, je crois que l'on aurait put ne même pas venir. J'ignore moi-même pourquoi elle m'a mis sur son testament, je ne l'ai rencontré qu'à une seule reprise et elle m'a inspiré une telle antipathie que je suis partie aussi vite. A croire que le simple fait que j'ai été envoyé à Serpentard ait suffit à faire de moi le fils prodigue. Donc, je pense que vous la connaissez bien mieux que moi si vous l'avez côtoyé. J'avoue être plus proche de ma famille maternelle."

Le mensonge était odieux mais tellement répété que tout simplement parfait. Il y avait quelque chose d'effrayant dans ses propos, comme si il menaçait Dan. Comme si, si il ne le croyait pas, il risquait d'en souffrir. Moi, je savais la vérité. Will avait empoisonné Victoria et l'avait laissée mourir. C'était un assassinat. Quand il me l'avait dit, j'étais restée de marbre. J'avais fait pire. Mon frère, puis cette femme. Et plus récemment les alliés de Jouvok... Quelque part, j'avais les mains couvertes de sang et je vivais pour mes victimes. C'était une belle idéologie. Cela me faisait me sentir un peu moins coupable, alors je continuais à croire en cela. L'idée était rassurante. J'avais pris leur vie pour mieux vivre la mienne. Ce geste égoïste me ressemblait bien, tiens. Je souriais, un peu gênée. Mentir à mon oncle était impossible pour moi, et je risquais de trahir Will. Du coup, je me levais, et gagnais la cuisine. Je posais les mains sur le plan de travail et éclatais en sanglots.

William me cachait quelque chose, j'en étais sure. C'était un secret lourd, un secret qui faisait que je n'en pouvais plus. J'avais envie de hurler, de me détruire, te tout brûler. Les larmes coulaient, silencieuses, sur mes joues. Je souffrais tellement de voir qu'il n'avait pas confiance en moi, malgré ses mots doux, ses promesses et ses sourires. Notre couple était au bord du précipice. L'un de nous finirait par y entrainer l'autre, et je luttais pour ne pas sauter d'hors et déjà. Je fixais le métal du plan de travail. Je restais immobile, tâchant de calmer les battements fous de mon coeur endoloris. Pouvais-je continuer à vivre comme ça ? Pouvais je tolérer tant de mystères ? J'avais beau serrer les dents, je n'en pouvais plus. Tout simplement. Je marchais, en fantôme, dans la cuisine qui ne m'appartenais plus. Je ne voyais que des éclats de lumière tandis que l'angoisse montait petit à petit. Ma respiration se faisait saccadée. La peau inondée, je m'effondrais contre la porte. Le noir, les abysses, la haine et la peur. Tout tournoyait. Foutu hypersensibilité. Je voyais le décor se faire lacérer par d'invisibles griffes et je restais stoïque, immobile et impuissante. Je nichais mon visage dans mes mains et implorais le dieu des Femmes de chasser mon angoisse.

Petit à petit, la lumière revint. Le monde semblait se stabiliser petit à petit, comme si le bateau regagnait le port, la tempête était finie. Les yeux rouges, je tentais péniblement de me relever. Je finis par y arriver et j'allais me passer un peu d'eau sur le miroir. Je pris la surface métallique de la plaque de cuisson pour me remaquiller et effacer les traces de ma crise d'angoisse. Seuls mes yeux, suintant de larmes, pouvaient laisser apparaitre mes hantises. Je ne dirais rien, c'était certain. J'attrapais une boite de chips, un alibi parfait. J'apportais le paquet sur la table et je m'asseyais à côté de William, gardant une dizaine de centimètres entre nous. J'étais troublée.


-Bien Monsieur West. Je vous crois. Parlons sérieusement maintenant. il eut un sourire. Je veux bien sur parler de mariage.

Je dus faire un effort monumental pour ne pas me sauver à nouveau. Si il y a quelques jours, cette idée m'aurais rendue folle de joie, je prenais conscience que tant que Will ne m'accorderait pas sa confiance, qu'il ne me dirait pas son secret, nous serions dans une impasse. Je gardais le silence, les yeux fixés sur mes genoux, les bras croisés, évitant le regard des deux hommes de ma vie. Je ne voulais parler ni à l'un ni a l'autre. Je voulais voir April, ou bien Dwayne. Je voulais voir mes protecteurs. Je voulais m'éloigner de ceux qui prenait un malin plaisir à me détruire.
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