Le comptoir

Tout va bien, tu es éligible. C'est un gallion, tu veux autre chose ?

Secouant la tête pour seule réponse, ma main se mit à fouiller mes petites poches à la recherche du gallion. Je posa la pièce sur le comptoir, et attendit mon petit kit. Je l'observais encaisser et me sortir les produits en me demandant comment on pouvais en finir comme ça.

Il devait tellement s'ennuyer ici ! Moi j'aurai jamais pu travailler comme vendeuse, être obligée de sourire et usé d'hypocrisie. Non tout ça n'était pas pour moi, alors quelque part, j'admirais tout de même son courage.

Je rangeais mes petites affaires dans mon sac usée, et lui adressa un demi-sourire tout de même en tournant les talons.

"- Merci beaucoup et bon courage !"

J'avais enfin fini mes achats, je pouvais enfin filer d'ici. C'est pas demain la veille que je me remettrais à faire du shopping... Y'a pas mieux pour me mettre sur les nerfs..

Réponse à Peter McKinnon

Il met quelques temps derrière un rayon avant de revenir vers moi pour m'énumérer une liste de différentes choses, des livres. Encore quelque chose que je vais devoir lui commander et qui va prendre du temps, mais bon c'est pas grave, je savais qu'il faudrait faire ça en m'engageant par ici, c'est pas ça qui va m'arrêter, loin de là, de très très loin.

Je récupère la liste qu'il vient de m'énumérer, c'est fou comme certaines personnes ont des noms étranges, Vablatsky. Non mais quelle idée de s'appeler comme ça ? Ça doit pas être simple à porter au jour le jour un nom russe dans le jour quand on est à Poudlard, sont pas tous très tolérants là-bas, entre les soucis de sangs si en plus on a un nom pourri ça va pas arranger le délire.

- Va falloir que je commande les livres, tu préfères venir les chercher ou alors que je te les envoi ? Tu veux autre chose ?

La petite phrase habituelle, je doute qu'il veuille autre chose mais bon...autant essayer.

Réponse à Elya Edhellen

Elle veut pas, bon d'accord. Ça devient une habitude au final, ils veulent jamais rien d'autre, à croire qu'ils viennent tous acheter quelque chose qui ne les intéresse pas seulement parce qu'on leur a demandé de le faire, à croire que y'a une puissance inconnue qui dit "Va acheter quelque chose aux Halles, ce qui coûte le moins cher tranquille ça passe.". Ensuite ils viennent ici et nous les vendeurs ont fait comme si on avait pas capté qu'ils étaient même pas contents de venir, si ils le sont pas autant pas venir, c'est triste.

- Et bien..merci et bonne journée!

Elle s'en va bien vite, on aurait pu discuter et tout, que je lui donne des conseils, mais on dirait qu'elle a pas le temps pour les vendeurs, je me promets que la prochaine fois que je vais dans une boutique je prendrais le temps de discuter avec le vendeur et tout, être sympa quoi, profiter de la vie avec lui et pourquoi pas tenter une approche vocale, à voir selon le vendeur parce que y'en a ils sont vraiment pas cool. Comme l'autre là à la Tête de Sanglier, insupportable celle-là, je m'en souviendrais toute ma vie.

Vente:

Liskuvo Kalsi

Décidément, il était toujours fidèle au poste lui ! Le jeune poufsouffle était une sorte de souffre-douleur lorsque Peter venait aux Halles, la dernière fois, il l'avait fait se promener à travers les rayons de fringues à lui sortir des demandes sur des vêtements en soie toutes plus particulières les unes que les autres. Aussi, Peter ne se formalisa pas que l'on lui demande d'attendre la livraison des livres, et puis ce n'était pas comme s'il était pressé de lire un bouquin sur les présages de mort ...

- ... Tu veux autre chose ?

Peter poussa un long soupir et jeta un rapide coup d'œil à sa montre moldue. Il se lança dans un rapide calcule puis poussa un autre soupir et se pencha vers l'avant afin de murmurer presqu'à contre-coeur à son collègue préfet :

- Ouais ... Je craque, il me faut une nouvelle tenue !

Et, sans demander son reste, le préfet se tira du comptoir pour aller se plonger dans le rayon textiles. Il regarda ça et là plusieurs coloris, soupesa certaines étoffes, il ne savait pas trop ce qu'il recherchait mais rien que de laisser passer ses mains sur toutes ces choses qui ne lui demandaient qu'à être achetées ... Il en ressentait une incroyable satisfaction ! Il regarda alors ses mains. Seuls son majeur droit et annulaire gauche avaient l'honneur d'être bagués ... Il allait devoir remédier à cela en plus de remplir sa garde-robe, le tout sans être en retard !

*Oh puis zut, c'était pas comme si tu était en retard tout le temps au boulot ... Y'a une première fois à tout !*

- Euh ... Liskuvo vous vendez de la soie en couleur "caramel" ?

Réponse à Peter McKinnon

Petit soupir. Oh c'est étonnant ça, il serait sur le point de...vouloir autre chose ?! C'est peu naturel je m'y attendais pas. Peter est décidément plein de surprises, il craque comme il dit. C'est un bon jour pour les finances de la boutique, faudrait qu'il vienne plus souvent le Peter ça nous aiderait beaucoup, vraiment.

Il repart du comptoir en direction des rayons, je le regarde s'en aller un instant puis je me bouge de ma position pour le rejoindre au niveau du textile. La dernière fois il m'a demandé de la soie et c'était bizarre, il va sûrement demander quelque chose du même genre pour cette fois, y'a plus qu'à savoir ce qu'il veut. J'attends le visage grave, un peu anxieux à l'idée d'aller commander une nouvelle excentricité de mon collègue préfet.

Bien sûr il ne déçoit pas, j'ai du mal à retenir un sourire quand il m'annonce qu'il veut de la couleur...caramel. Il se fout de nous en fait, de quoi il va avoir l'air en robe caramel ? C'est dingue d'avoir ce genre d'idées, mais bon, on va lui donner ce qu'il souhaite.

- Je dois pouvoir te trouver ça, tu veux une robe en soie caramel ?

Dans le rayon habillage, Peter se sentait comme au Paradis. Ses mains voltigeaient et plongeaient dans des piles de vêtements pour sorciers. Il se sentait là comme une sorte de chef d'orchestre recherchant l'harmonie entre les tons. Ce qu'il souhaitait, c'était de s'habiller d'une façon typiquement sorcière. Alors, dans sa tête se composaient des tenues. Toujours le même assemblage : une chemise, un pantalon et une robe par dessus le tout ! Pour Peter, ces conceptions mentales étaient toujours réalisée en soie ! La soie, c'était ce que le diamant étaient aux pierres, l'or aux métaux, c'était le textile plus noble du marché !

- Je dois pouvoir te trouver ça, tu veux une robe en soie caramel ?

Peter se retourna vers le vendeur, une chemise contre le buste, se rappelant soudain qu'il était là. Il venait de s'égarer un moment, avait laissé libre court à ses pensées, toutes mobilisées derrière ses créations. Il venait de trouver une chemise à coupe classique. Elle n'était pas si mal, et puis sa seule chemise en soie était un peu excentrique. La reposant sur le cintre où il l'avait trouvée, il répondit au jaune et noir :

- Oui, si tu veux bien ! Et aussi un pantalon dans la même matière et la même tinte, pour que ce soit assorti. Et je te prendrait une chemise classique en soie blanche. Est-ce que vous faites des capes en soie ? Il m'en faudrait une en soie noir pour les voyages ...

Le préfet des verts se prit alors la tête dans les mains afin de faire converger ses pensées vers sa prochaine lubie.

- Oh ... Et, est-ce que ça t'embête si on passe vite au rayon bijouterie ?

Les Halles Magiques
— PV avec Nelson Holigray

Hors-RPG:

Après un voyage chaotique à bord du Magicobus, duquel j’étais ressorti chancelant et nauséeux, l’ambiance décontracté et pleine de vie du Chemin de Traverse m’avait apparu comme un véritable havre de paix. Rapidement remis sur pied, je m’étais frayé un chemin parmi la foule de sorciers et sorcières venue passés du bon temps sous les chauds rayons de soleil. C’était d’un pas plus léger et un large sourire étirant mes lèvres que j’avais atteint la devanture de la boutique des Halles Magiques, duquel je poussai la porte.

À l’intérieur du commerce, je me retrouvai à avancer sur cette large allée principale, menant tout droit à un massif comptoir en bois ancien. Des deux côtés du meuble, on pouvait voir diverses offres concernant des Kits, présentées sous la forme de feuilles cartonnées aux diverses couleurs, avec les prix affichés en grands, sur deux grands présentoirs en bois. J’allais bifurqué à gauche, vers le rayon du Quidditch et de son large choix de balai, matériel et vêtements spécifique à ce sport, lorsque mon regard croisa celui d’un client, à l’autre bout du commerce, qui me dévisageait avec une lueur de panique dans les yeux. Debout dans la section Divers de la boutique – la véritable partie Bric à brac des Halles, avec des objets hétéroclites qui attirent facilement l'attention, comme des horloges personnalisées, des scrutoscopes, de la poudre de cheminette, etc. – Nelson Holigray, avait un plume de hibou dans les mains et venait de prendre un Rappeltout. La fumée à l’intérieur de la petite boule en verre se teinta de rouge avant qu’il ne décide de le reposer sur son présentoir.

J’étais arrivé à sa hauteur avec toujours ce large sourire aux lèvres, avant de le saluer sur le ton de la conversation :

«– Hey ! Nelson, c’est bien ça ? Eh bien, faut croire qu'on a eu envie d'occuper notre temps libre de la même façon !
– Bonjour monsieur, j’avais tiqué à cet épellation, c'est bien Nelson et oui faut croire qu'on a eu la même envie d'occuper notre temps libre. Vous venez acheter quelque chose en particulier ou juste visiter ? Un petit sourire timide s’inscrivit sur son visage.
– Premièrement, je ne suis pas des masses plus vieux que toi, alors oublis le "Monsieur", tu veux bien ? Et en fait je venais surtout pour la section Quidditch. Elle me faisait les yeux doux par la vitrine. Il semblerais que t’ais oublié quelque chose…»

D’un geste du menton, j’avais désigné le Rappeltout dont la fumée avait repris sa teinte blanchâtre en l’absence des mains curieuse de mon interlocuteur.

Après être rentrée dans les halles magiques et visiter le magasin,Nelson avait décider d'acheter une plume de hibou à 10 mornilles.
A ce moment là,la cloche du magasin sonna et le préfet de ma maison entra.Le stresse se fit ressentir mais Nelson qui faisait comme si de rien n'était se dirigea vers le comptoir pour payer mais le préfet l'interpella:

Hey ! Nelson, c’est bien ça ? Eh bien, faut croire qu'on a eu envie d'occuper notre temps libre de la même façon !

Avec un petit sourire mais le stresse Nelson répondit:

Bonjour monsieur,c'est bien Nelson et oui faut croire qu'on a eu la même envie d'occuper notre temps libre.
Vous venez acheter quelque chose en particulier ou juste visiter?

Et un dialogue se créa entre eux:

Premièrement, je ne suis pas des masses plus vieux que toi, alors oublis le "Monsieur", tu veux bien ? Et en fait je venais surtout pour la section Quidditch. Elle me faisait les yeux doux par la vitrine. Il semblerais que t’ais oublié quelque chose…

Et bien je vais donc vous appelez Trystan si cela vous convient.
Le quidditch j'adore se jeu !

Après une petit discussion entre les deux élèves de gryffondor,Nelson regarda sa montre et vis qu'il aurai du rentré il y'a déjà 15 minutes.

Oh!Mince!Je ne voudrai pas paraitre indiscret mais il se fait tard et je ne suis pas en avance,je vais devoir partir!Je vous dis à la prochaine fois et puis bonne fin de journée Trystan!

Nelson se dirigea ensuite vers le comptoir avec cette fois si le stresse d'arriver en retard !

Bonjour,
Je vais prendre cette plume de hibou s'il vous plait.

Le comptoir - Page 35 1496334453-images

Nelson mis la plume sur le comptoir afin qu'un vendeur ou une vendeuse puisse la voir et me la faire acheter.

...

Réponse à Peter McKinnon

Peter s'amuse à regarder tout ce qu'on peut trouver dans le rayon, il a l'air de pas mal aimer la chemise qu'il est en train de tenir, moi ça me dérange pas si il prend une nouvelle chemise, tout le monde va le trouver ridicule en couleur caramel, mais en vrai c'est pas si grave, ça demande juste un peu de je m'en foutisme sur le regard des autres et ça ira, je lui fais confiance à ce sujet.

Il veut la robe, un pantalon de la même couleur. Par contre il a la bonne idée de pas vouloir une chemise en couleur caramel, mais plutôt de couleur blanche, très bonne idée qu'il a là. Une cape en plus, on continue, toujours en soie, parfait.

- Oh oui on a, je vais te les chercher tout de suite.

Il veut aller au rayon bijouterie, alors je me dépêche de récupérer tout ce qu'il me demande, la couleur caramel est très peu demandée mais il y a ce qu'il faut. Je reviens avec tout ce qu'il m'a demandé, lui montre.

- Ça te convient ? Pour la robe il va falloir commander il n'y a pas de soie. Qu'est-ce que tu veux comme bijoux ?

Heureusement les vêtements ne sont pas bien lourds parce que y'en a quand même pas mal, j'attends tranquillement qu'il fasse son choix.

Liskuvo Kalsi

Peter aimait cet élève de Poufsouffle ! Ils avaient eu des différents et il y avait même une pomme de discorde entre eux. Mais, aux Halles, le préfet des verts adorait son collègue jaune ! Celui-ci ne s'étonnait jamais de rien et était d'une patience et d'une efficacité très précieuse. Il rendait les visites de son homologue indéniablement plus heureuses et plus gaies et était d'une rapidité épatante dans les commandes. Non, une seule chose était sure, Peter adorait le Liskuvo de Halles.

Peter s'était faufilé jusqu'au rayon bijouterie, qui se trouvait juste en face de l'espace dédié aux tenue, afin de trouver de quoi habiller ses mains. Devant lui, tout un assortiment d'alliages de métal et de pierres brillaient de mille feux. S'il n'avait pas autant aimé les fringues, cela aurait probablement été son rayon favori ! Mais déjà, l'hyper-efficace garçon était de retour.

- Ça te convient ? Pour la robe il va falloir commander il n'y a pas de soie. Qu'est-ce que tu veux comme bijoux ?

Le préfet fit volte-face vers le vendeur et s'émerveilla devant ce qu'il lui avait trouvé. Il attrapa un pan du pantalon en soie pour la toucher, voir si elle était bien douce. C'était parfait ! Il remercia par un geste vigoureux de la tête le vendeur avant de lui présent son indexe et son majeur gauche.

- Merci mille fois ! Concernant le bijou, je souhaiterai avoir une bague à double anneaux, simple, en argent, pour ces deux doigts, tu vois ce que je veux dire ?

HRPG:

Réponse à Peter McKinnon

Je pense que Peter doit être un fin connaisseur du monde de la soie, ça me paraît bizarre mais bon chacun à son style. Si sa passion c'est la mode et en particulier ce qui touche à la soie, ça doit être le genre de trucs qu'il aime depuis qu'il est tout petit ou quelque chose dans ce style, on va dire que c'est normal quand on est petit de tomber fan de quelque chose, après ça reste.

Il a l'air content, il me fait un mouvement de la tête pour dire que c'est bon, c'est parfait alors. Il me montre son index et son majeur, main gauche, je me demande ce qu'il veut faire avec. Oh il veut une bague pour deux doigts ! C'est assez amusant comme idée, il est plein de ressources imaginatives ce Peter, je lui adresse un petit sourire.

- Je vois très bien ! Je vais te commander ça.

Je me dirige ensuite vers le comptoir pour y laisser les vêtements dont on a besoin et noter ce qu'il va falloir commander pour la suite. Je pense que ça ira pour tout ce qu'il veut alors je commence à noter tout ce qu'il faut et à calculer le prix des objets qu'il lui faut, normalement ça ira tranquillement.

Si tu n'as pas besoin d'autre chose ça va te faire euh... regard vers le bout de papier avec les différents prix. 58 gallions !

C'est beaucoup ça quand même, j'espère que ça le découragera pas de prendre tout ce qu'il veut prendre.

Les Halles Magiques
— PV avec Nelson Holigray et Vendeur ?

Nelson avait convenu de m’appeler par mon prénom – plutôt que par ce «monsieur» qui me vieillissait et me rendait beaucoup plus prestigieux que je ne l’était en réalité. Ce signe de politesse me rappelait, d’ailleurs, beaucoup trop celui employé par les domestiques du manoir des Harper sans que j’aie besoin de l’entendre de la bouche de l’un de mes collègues de classe. La discussion revint, par la suite, rapidement sur un sujet fort plus intéressant que cette mise au point sur la courtoisie. Apparemment, le Gryffondor était d’accord avec moi pour dire que le Quidditch était un sport remarquable. Oh ça oui qu’il l’était ! Ma sœur ET mon cousin faisait partie de l’équipe de Quidditch des rouges et ors alors que moi ? Et bah moi je n’avais visiblement pas encore le talent requis pour les y rejoindre… et ce n’était pas faute d’avoir pratiquer, car je passais une grande partie de mon temps libre à pratiquer !

«– Oh ! Mince ! Lança soudainement Nelson, en coupant court à mes réflexions défaitistes Je ne voudrai pas paraitre indiscret, mais il se fait tard et je ne suis pas en avance, je vais devoir partir ! Je vous dis à la prochaine fois et puis bonne fin de journée Trystan !»

Je n’eu pas même le temps de lui répondre, qu’il filait déjà vers le comptoir avec son unique plume de hibou pour achat. En le voyant ainsi s’éloigner à grandes enjambées, j’abaissai la main que j’avais inutilement levé pour le saluer – tellement pressé de quitter le commerce, il ne l’avait probablement même pas remarqué. Mon attention fut ensuite portée sur le Rapeltout qui reposait toujours sur son présentoir. Ainsi, à en juger par le stress évident de Nelson pour arriver à l’heure dieu sait où, j’en déduit que la fumée rouge qui avait précédemment apparu dans la petite sphère de verre, avait probablement voulu désigné ce rendez-vous pour lequel le Gryffondor était manifestement sur le point d’être en retard.

Approchant mon œil de l’objet, je vis mon reflet apparaître sur sa paroi translucide au delà de laquelle, une fumée magique et incolore flottait tranquillement au gré d’un vent imaginaire. Lorsque je me décidai enfin à le prendre, le Rapeltout roula dans le creux de ma paume et je fus agréablement surpris par sa fraicheur. J’observai un instant son centre d’un regard critique, craignant de voir, à tout moment, son effluve se teinter de rouge, mais il n’en fit rien. Eh bien, au moins je n’avais rien oublié qui aurait, par la suite, également été oublié... Haussant les épaules, je rejoignis à mon tour le comptoir de la boutique en emportant avec moi la petite sphère en verre que je comptais bien acheter.

Réponse à Elly et Lisk

C'était entièrement de sa faute, ce saccage. Pourquoi était-elle restée gérante de cet endroit après les premières attaques? Il lui semblait que si elle disparaissait un jour prochain, cet endroit cesserait d'être une cible à tout bout de champ. Elle savait aussi que maintenant que les Mangemorts étaient au courant de ses liens avec l'Ordre du Phénix, la situation ne pourrait qu'empirer. Depuis la première attaque, la gérante avait fermé les yeux sur ces vérités, voulant profiter égoïstement d'un métier confortable et réconfortant. Mais elle n'avait jamais eu le profil d'un gérant, elle ne savait pas comment réagir dans ces situations là. Personne ne lui avait laissé un guide d'instruction auquel se raccrocher.

- Miss ? Y’a-t-il quelqu’un à l’intérieur ?

Elle n'avait pas entendu cette personne approcher. La voix lui semblait si loin, à des kilomètres de la où sa conscience la traînait en cet instant. Puis, une autre voix lui parvint, celle de Liskuvo. Crystal entendit sans peine la faiblesse de sa voix, la souffrance qu'il devait ressentir lui aussi à cet instant. Lui n'avait rien fait pour mériter ça, lui ne devait pas comprendre pourquoi. La gérante s'en voulait d'autant plus. S'il y avait bien une chose qu'elle ne supportait pas, c'était d’entraîner d'autres personnes dans ses problèmes.

- C'est moi qui ai appelé à l'aide.

Crystal n'osait pas le regarder dans les yeux. Elle préférait largement fixer le sol et essayer de ne pas perdre trop contenance. Essayer de se montrer forte en somme. Essayer de réprimer toutes ces pensées meurtrières qui l'entaillaient de partout.

- Lisk... Je, ... J'imagine que tu n'as pas vu qui a fait... ça?

Réponse à Artemis

HRP: Désolée, petit manque d'inspiration!

Crystal le regarda écrire sur l'ardoise. En le voyant comme ça, il n'avait pas l'air bizarre en plus, ni même méchant. Il n'avait non plus le genre de tête à se recevoir toutes les claques du quartier. La personne qui lui avait fait ça lui en voulait peut-être pour quelque chose. La plaisanterie n'était en tout cas pas très méchante, et il était plutôt drôle d'assister à un tel spectacle. Ce n'était pas la meilleure méthode pour être une vendeuse efficace, mais le moto de la jeune femme était de servir tout le monde de la meilleure manière possible. Surtout qu'il n'était visiblement pas venu pour ne dépenser qu'un gallion. La gérante jeta un oeil sur la liste avant de lui faire un pouce en l'air de la main droite. Reflexe idiot parce qu'elle arrivait toujours à parler correctement, enfin, elle en était presque sûre.

- Je vais vous chercher tout ça, vous pouvez... attendre ici, qui sait, peut-être que l'effet disparaîtra le temps que je revienne?

Il y avait sans doute de grandes chances pour que ça ne soit pas le cas, mais elle s'abstint de lui dire le fond de sa pensée. Il semblait avoir besoin d'un peu d'optimisme. Lui jetant un dernier coup d'oeil désolé, la sorcière se dirigea vers le rayon habillement et sélectionna grâce à sa baguette les différents items demandés. Pour les chaussures, elle sélectionna plusieurs modèles et plusieurs tailles, avant de revenir vers son client ensorcellé, entourée d'objets volants.

- Voilà, peut-être voulez-vous essayez ces vêtements? Pour les chaussures, il faudra de toute façon le faire, si vous voulez bien me suivre.

Elle le conduisit alors prêt des cabines et posa tout sur les canapés d'essayage.

HRPG:

Main dans la main ils étaient entrés sur le Chemin, main dans la main ils continuaient de l’emprunter : de la gare à la Boutique d’Animaux magiques, leur bourse avait été considérablement allégé, leur crèche bien meublée et leur envie, toujours désordonnée. Surtout maintenant qu’ils étaient passés à l’étape suivante de leur petite journée ! Azaël voulait savoir ce qu’il avait dans les poches, et lui, bien content d’aider un copain de façon totalement désintéressé (pouvoir de l’amitié !), avait accepté, lui filant donc un petit sachet de poudre d’allégresse. Et puisqu’ils étaient potes, bah ils étaient aussi solidaires dans chacune de leurs actions : du coup, il avait pris un peu de poudre dans les poils de nez aussi ; parce que c'était tout comme du sucre ! Pis, faut dire, si c’était pour renouveler l’expérience de la boutique précédente, c’était avec grand plaisir ! Déjà parce qu’ils s’étaient beaucoup amusés, que tout le monde paraissait gentil, et qu’il y avait tout plein de couleurs qui leur faisaient des bisous dans l’air ! C’était véritablement merveilleux !

Ils avaient un peu attendus, afin de pleinement pouvoir ressentir les effets désirés, et il n’avait pas été déçu ! A peine le temps de la transition, qu’il se sentait péter la forme ! Plus de douleurs, plus de fatigue, seulement une joie de montagne russe : le gamin était surexcité, et ne cessait de sautiller avec son pote, lui tenant la main, et parfois chantonnant leur petit air de rap improvisé.

On pouvait le dire : Asclépius était heureux. Il aurait bien câliné son ami dans la fougue du moment, parce que c’était une preuve d’affection viril et d4rk, mais il n’était pas encore assez désinhiber pour oublier que ni lui, ni Azaël, n’aimaient les contacts physiques. Et non, se tenir la main, ça comptait pas : c’était une marque de solidarité amicale pour pas être tout seul. Parce qu’ils n’étaient pas tout seul, et pas Pouffy. D’abord.
De toute façon, ils avaient forcément raisons, puisqu’ils étaient tous les deux ! Logique imparable de l’amitié virile.

Prochaine étape de leur voyage, après le passage providentiel du Leo-moulin : les Halles ! Avant-dernière étape, avant d’aller offrir leur camarade phénix à la borgne de l’allée de leur habitation. Sûr que ça lui ferait plaisir. Et si elle n’en voulait pas… Bah Aza’ et lui le garderait : il s’entendrait probablement très bien avec le phénix de Leo. Peut-être même qu’ils pourraient faire des bébés phénix ?

« - Des bébés phénix, des bébés phénix ! »

Oui, il était tout excitailé, et sautillait même pour montrer sa joie, incapable de garder ça pour lui : il fallait que le monde sache à quel point les bébés phénix étaient incroyables.

Son pote se détacha un instant, et il eut du mal à focaliser son attention : entre le phénix encore en cage derrière, et le néon vestimentaire en face, il lui semblait que d’autres yeux lui poussaient sur le visage.
Mais en fait non : et au bout d’un instant de focus, il put admirer le pyjama choisit par son pote dans son entièreté : ça lui allait pas trop mal. Mais effectivement, c’était peut-être pas trop sa couleur.
Le jeunot se mordilla la lèvre inférieure : il se devait d’être honnête avec son ami, c’était la base de la base. Mais il semblait bien aimer le costume bleu. Mais ça allait pas tout à fait… Il aurait bien vu du orange ou du vert. Vert citron/anis, peut-être, pour rappeler la couleur de ses yeux…

Il acquiesça à ses réflexions, avant de se dire que ce serait bien de les partager au principal concerné : « - Alors, la coupe t’irait bien, sûr, vu ta physionomie en H. Mais par contre, le bleu pétant, je suis pas certain que ce soit magnifaïque, tu vois ? » Arrivée providentielle de la vendeuse : le serpentin lui fit un grand sourire où pétillait encore l’allégresse. « - Bonjour miss ! Oui ! Vous auriez le même pyjama en orange ou en vert ? Je trouve que le vert anis mettrait bien ses yeux en valeur, mais en même temps, le orange, ça fait plus accessibilité du coucher de soleil. Vous en pensez quoi ? »

Réponse à Crystal M. Ertz

Après quelques minutes d'attente pendant lesquels le jeune homme passa en revue les visages qu'il avait croisé pendant sa journée, la vendeuse revint vers lui accompagnée d'une flopée de vêtements. Tous correspondant à sa demande et c'est en adressant un sourire de remerciement à sa sauveuse qu'il se dirigea sans un mot vers les cabines d'essayage.

Il passa plusieurs longues minutes à essayer les différents éléments de sa tenue un à un puis par ensemble avant de ressortir de la cabine, satisfait des trouvailles de la jeune femme. Il lui tendit les éléments qui ne lui convenait pas et garda dans les bras un jean noir sobre, une paire de chaussures en cuir noir, une chemise en lin blanc, une ceinture en cuir et une cape en lin noire.

Posant ses articles sur le comptoir, il joignit les mains et inclina doucement la tête en guise de remerciement pour la vendeuse. Il reprit ensuite l'ardoise et écrivit...

Je vous remercie de votre aide, sans vous je n'y serai jamais arrivé... combien je vous dois pour tout ça ?

Achat d'un cadeau.

Me voilà de nouveau au chemin de traverse, je n'y retourne que pour les livres lorsque je passe à l'année suivante, mais aujourd'hui je viens pour une tout autre affaire.
Je veux lui acheter un cadeau.

Je déambule donc du magasin en magasin, jusqu'à ce qu'un commerce me saute aux yeux.
"Les Halles Magiques."
Je reste quelques instants devant la vitrine, et je décide de rentrer.

Je déambule tranquillement dans les rayons que propose le commerce.

Livre, vêtements, quidditch, divers choses et... Bijoux c'est exactement ce qu'il me faut j'espère qu'ils peuvent faire des objets personnalisés.

Je continue de me promener doucement dans le commerce, c'est clair qu'ils ont des choses à vendre ici.
Je remarque un catalogue, je commence à le prendre et à le lire tranquillement.
Services, livraison gratuite, gravure, impression.

Je décide donc de m'approcher du comptoir.

-Bonjour je voudrais avoir quelques renseignements si possible.

Je prépare le croquis que j'ai dessiné avant de venir ici. Mais avant de lui montrer je préfère attendre que la vendeuse ne soit plus occupée.

Asclé et Laurae

Tu gardes le magnifique pyjama devant toi. Il est tout bleu tout pétant tout beau tout fluo. Enfin il est tout ça dans ton esprit du moins. Tu te vois déjà, vêtu de ce magnifique pyjama, prêt à t'envoler pour accrocher quelqu'un à un lustre, tel le bon petit lutin de Cornouailles qui se respecte que tu serais devenu. Oh oui, c'est vraiment quelque chose qui te plairait. Tu pourrais faire plein de blagues à ton pote perché et à Leo. Ce serait normal, ce serait dans ta nature. Tout ce que tu as à faire, c'est d'enfiler ce pyjama. Sauf qu'il y a quand même un truc qui te chiffonne, et que ton pote, aussi perché soit-il, le remarque aussi. C'est un vrai ami. Il dit ce qu'il pense sans détour. Tu peux vraiment lui faire confiance. Heureusement qu'il est là. Imagine un peu, t'aurais été tout seul, t'aurais pris ce pyjama là, alors qu'il ne te va même pas au teint, quelle hérésie ! Mais voilà, t'es pas tout seul, et t'es pas Pouffy, alors tout va bien.

Tu pousses un profond soupir. De soulagement. T'es pas passé loin de la catastrophe. Tu ne viendras jamais plus faire du shopping sans ton copain perché. T'as besoin de lui, c'est bien sûr. Tu carres un peu les épaules. Ta carrure en H, tu sais pas vraiment à quoi elle correspond. Mais si la coupe te va bien, c'est que t'es parfait, pas vrai ? Tu hoches alors vivement la tête avec un "Hin hin" de fin connaisseur. Parce que t'es d'accord avec lui. C'est pas assez magnifaïque pour toi. T'es tellement dark, il te faut ce qu'il se fait de mieux. Et la vendeuse vous rejoint. Elle sera sûrement de bons conseils. Tu laisses ton pote lui exposer la situation. Toi, ton attention a été attirée par d'autres pyjamas. Faut dire aussi qu'il y a plein de couleur et de formes différentes.

T'entends ton pote parler de vert à la vendeuse. Et justement, il y en a du vert. Un très beau vert. Du genre qui se rapporte aux arbres, aux plantes en pot, à une jolie pelouse bien entretenue et bien arrosée. Ou à un Dragon. Vu la forme du pyjama, c'est d'ailleurs sans doute pour cela qu'il est vert. Mais toi, tu vois bien plus qu'un dragon. Tu vois tout un monde de verdure qui s'ouvre devant toi. Et il y a des ailes aussi. Un pyjama pour planer. Trop génial. Tu pourras cracher du feu avec peut-être aussi. Mais ça brûlerait les plantes. Alors tu cracheras un feu qui ne brûle pas, et voilà. Y'a aussi un joli pyjama tout rond tout rose tout doux. Tu sors les deux, refiles le rose au perché, et met le vert devant toi. Tu prends la pose, pour ton pote et la vendeuse.

- Alors, ça me va mieux hein ? C'est parfait comment ? Et puis lui, le rose, c'est définitivement sa couleur, pas vrai Madame la Vendeuse ? On peut difficilement trouver plus joli pyjama. On peut les essayer ? Ce serait dommage qu'ils ne soient pas à la bonne taille...

Tu lui adresses un immense sourire pour qu'elle accepte. Difficile de passer à côté de ton état d'euphorie avancée, t'es complètement à côté de tes pompes. Mais au moins, t'es heureux. Et même que vous êtes deux à l'être. Tu bouges un peu la tête sur un rythme de ton esprit qui ressemble énormément à celui de votre improvisation dans la boutique précédente. C'est ça les tubes, ça reste en tête. Et puis, t'as comme une illumination.

- Oh mais vous, vous en avez un de pyjama ? Il vous en faut un ! Je suis sûr qu'on peut trouver celui qui vous irez parfaitement. Surtout lui, il est doué pour trouver les couleurs des gens ! Il reconnaît même du cachemire ! Et il est hyper viril. C'est mon meilleur copain ! Ça se voit, on se tient la main des fois.

Tu parles trop quand tu prends de la poudre d'allégresse. Vraiment trop. En fait, tu t'es même forcé à t'arrêter là, parce que tu aurais été capable de lui parler pendant trois plombes des qualités incommensurables de ton pote, que ce soit en matière de mode ou de tout. Parce qu'il est parfait. Bah oui, tes copains, tu les choisis bien.