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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Autres Lieux Magiques ~¤~ :: A l'étranger
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Dans une forêt Irlandaise
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Dans une forêt Irlandaise
Invité, le  Ven 6 Nov - 5:33





| «C'est le vent de la mer qui doucement les transporte, les histoires les contes de l'ancienne époque, c'est comme une musique qui resterait pure et limpide, j'ai pu entendre le chant des druides...»
PV Jean-Baptiste Flitwick

Le soleil de midi inondait le pays de sa chaleur, et observait de son piédestal l'ensemble du monde qui s'en remettait à lui. Il n'était pas tout à fait à son zénith lorsque les yeux de la brune s'ouvrirent et qu'elle émergea, rare étaient les fois où elle s'accordait pareille grâce matinée, mais aujourd'hui n'était pas un jour comme les autres, il était placé sous le signe de la chance... Cela faisait maintenant des mois qu'elle avait dit au revoir à son Eire chérie. Le jour de son départ, elle s'était jurée de ne revenir ici que lorsque elle serait profondément prête au changement, et ce jour était arrivé. Elle avait déjà ouvert son coeur à Elena et l'avait prise sous son aile, mais jusque ici, rien qui aurait pu la bouleverser outre mesure n'était arriver... Elle avait ceci dit rencontré une jolie jeune femme... Ou plutôt, elle avait retrouvée une jolie jeune femme que leurs pays et les années avaient séparées, Siobhan avait toujours ressentit quelque chose pour elle, mais dans le passé, ce genre d'amour était un tabou, elle n'avait jamais osé en parler à qui que ce soit, pas même à sa soeur aînée. Lorsque elles s'éloignèrent, la jeune femme dû ériger une barrière, plus épaisse que celle qu'elle portait bien avant. La colère de n'avoir rien dit, et le chagrin de l'avoir perdue lui collèrent à la peau quelque années. Elle était néanmoins parvenue à réguler ses émotions et, au fil du temps, à mettre de côté les événements passés pour se focaliser sur son futur. Mais depuis peu, cette personne avait miraculeusement refait surface dans sa vie, et elle comptait bien tenter sa chance...

Et c'est pourquoi, en ce mois de Novembre, l'Irlandaise s'était isolée dans une forêt qui les avaient vue grandir, qui avait été témoins de leurs rires comme de leurs pleurs, de leurs insouciance comme de leurs peurs les plus profonde... Aucun lieu ne portait autant de souvenir que celui là, pas même les montagnes de Norvège où elle avait passé le reste de son enfance. C'était un lieu chargé d'émotion, et même après des dizaines d'années, les arbres étaient encore imprégnés de leurs vie, de bonheur pur, sous sa forme la plus basique... Toutes ces choses revinrent à l'esprit de la brune qui se trouvait encore dans sa couche, dans un état larvaire. Elle sortit doucement de sa torpeur et s'étira en laissant s'échapper de sa bouche un long bâillement qui lui donnait l'allure d'un fier félin rugissant. L'absence de chants incessant,  la couleur des feuilles et les rayons du soleil qui perçaient la canopée lui indiquèrent qu'il était plus ou moins 12h, elle avait prit l'habitude de se renseigner sur l'heure qu'il était de cette manière, au jugé, sa montre à gousset de lui était d'aucune utilité ici !

Ayant bon nombre de choses à faire avant qu'il ne fasse nuit, elle bondit hors de son duvet et sortit de son abri de fortune fait de bois et d'un revêtement de feuille, elle trouvait inutile de faire appel à la magie en ces lieux, puisque la nature et son savoir faire lui offraient tout ce dont elle avait besoin. De plus, elle s'obligeait à se débrouiller par elle même. Et si un jour elle venait à perdre sa baguette, hein ? Rallumant son feu de camp d'un incendio informulé, -oui parce que faut pas déconner allumer un feu ça prend trois plombe surtout s'il fait humide, puis elle savait le faire et n'avait rien à prouver de ce côté là-, elle rajouta du bois sec et se fit chauffer de l'eau afin d'y plonger un mélange d'herbe aux senteurs délicieuse qu'elle avait préparé la veille... Les minutes passèrent, Siobhan but son infusion dans le calme et se releva, direction la clairière, le repos ça va bien cinq minutes. Elle était avant tout là pour méditer sur elle même, mais la tentation de s'exercer était trop forte pour elle... Restant à l'orée de la clairière, la sorcière sortit lentement sa baguette et inspira calmement, les chose sérieuses allaient pouvoir commencer... Elle travaillait sur ce sortilège depuis des mois, et elle sentait qu'il était temps de passer un cran au dessus. Eolo Procella... murmura la jeune femme en pointant le centre de la clairière, à à peu près vingt ou trente mètre d'elle... Un léger vent se leva et souleva les feuilles, agitant doucement l'herbe... La sérénité fut de courte durée, puisque la corbac prit l'initiative d'amplifier le sort Eolo Procella maxima ! dit-elle à haute voix. Le changement fut radical, le jour et puis soudainement la plus noire des nuits ! De violente bourrasque se déchaînèrent, secouant violemment arbres, feuillages, branche, herbes, les faisant siffler telle une horrible plainte poussée par les Banshee. La scène ne dura qu'une poignée de seconde tant la violence du vent était importante et déstabilisa la sorcière. Encore un peu et certains arbres allaient être déracinés.

Prise d'un vertige, la brune s'assit rapidement pour reprendre ses esprits, à moitié sourde et pas mal désorientée...

(HRP: J'ai voulu poster rapidement, mais vu l'heure, mon cerveau n'était pas apte à fournir un RP de qualité et je m'en excuse, je me rattraperais Smile)


Jean-Baptiste Flitwick
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Re: Dans une forêt Irlandaise
Jean-Baptiste Flitwick, le  Mar 24 Nov - 4:33

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Depuis qu'ils avaient effectué la deuxième vague de recrutement à la Guilde, il y avait un peu plus d'élèves de Poudlard dans les rangs. Cette arrivée nouvelle lui avait fait prendre conscience d'une chose: les élèves connaissaient sa réputation à l'école et avaient déjà un a priori sur lui quand ils apprenaient qu'il était chargé de certaines choses au sein d'une Guilde des plus sérieuses.
JB avait donc décidé de marquer la rupture entre ce qui se passait et ce qu'il était à Poudlard et à l'extérieur.

C'est ainsi qu'après une longue réflexion de 24 minutes très exactement, il décida de s'habiller de manière plus classe en dehors de Poudlard et de porter un manteau noir lui arrivant à mi cuisse afin de paraitre plus sérieux et de jurer avec son accoutrement détendu qu'il osait porter tous les jours. Bien entendu, une chose ne changeait pas, prise en exemple sur son père, il portait toujours deux ceinture, une pour soutenir son pantalon et l'autre décorative. C'était la seule coquetterie qu'il se permettait.

Depuis plusieurs jours, le jeune homme venait dans cette forêt qu'il avait découvert en procédant à ses éternelles recherches pour la Guilde. Une information l'avait menée sur les traces du Graal des recherches que sa famille menait: la coupe de Poufsouffle mais l'information, comme pratiquement toujours, était depuis longtemps obsolète. Ce n'était donc pas pour d'éventuelles vérifications qu'il restait mais bien pour une autre découverte.

La première fois qu'il avait transplané dans cette forêt, il avait tout de suite senti qu'il n'était pas seul. Quelque chose fourmillait aux confins de son esprit. Peut être l'habitude de vérifier que les secrets de la Guilde soient bien tenus ou la Legilimancie qui faisait le peu de travail dont elle était capable sur un garçon de cet âge. Toujours est-il qu'après un petit tour entre les arbres, il aperçut une jeune fille qui, agenouillée dans l'herbe encore mouillée de la rosée, semblait endormie. Il comprit assez vite qu'elle méditait. C'était une pratique peu répandue parmi les sorciers, ce qui piqua sa curiosité. Il resta donc à l'observer mener sa vie, ses expériences. D'aucuns pourraient penser que c'était malsain mais il ne voyait pas comment il pourrait se rendre compte du potentiel qu'elle pouvait dégager s'il ne recueillait pas un minimum d'informations.

Plusieurs fois, le Gardien des Lieux se rendit à cet endroit, parfois la loupant de peu, parfois pouvant l'observer un assez long moment. La magie expérimentée par cette demoiselle avait un énorme lien avec la nature, JB n'avait jamais vu ça encore et pourtant il était habitué aux tentatives insolites et aux branches obscures de la magie. Un jour alors qu'il l'observait discrètement derrière la lisière opposée de la clairière dans laquelle elle était entrée, il la vit faire preuve d'une puissance et d'une maîtrise insoupçonnée. Le vent se déchaîna dans la clairière, le ciel s'assombrissant même l'espace d'un moment.

Il fallait absolument lui proposer de les rejoindre. Il devait toutefois se montrer prudent. Le recrutement était une chose mais il ne devait pas trop en dire, il ne fallait pas risquer de mettre en péril la Guilde si elle se décidait à refuser et à en parler à tout va. Il faudrait la jouer fine tout en lui donnant envie. On aurait dit ces situations de drague dans lesquelles il se retrouvait constamment. Finalement, son comportement n'allait peut être pas tellement changer.

Voyant son sujet d'étude tituber et s'asseoir dans l'herbe après un aussi gros effort, il jugea le moment opportun pour intervenir. Elle était plus ou moins sonnée et ne pouvait pas vraiment être une menace et il pourrait peut être l'aider à penser à autre chose pour la faire patienter jusqu'à ce que ses forces lui reviennent. Il avança donc de quelques pas et lança depuis l'autre bout de la clairière:


- Pas mal du tout, c'est juste dommage que tu te retrouves sans défense ensuite.

Avançant lentement, il pensa soudainement que sa phrase pouvait être mal comprise et qu'elle pouvait la prendre comme un avertissement d'une personne s'apprêtant à attaquer. Dans ce cas, il ne savait plus trop s'il valait mieux qu'elle ait entendu parler de lui ou pas. Dans un cas elle ne le prendrait pas au sérieux avant un petit moment, dans l'autre elle risquait d'avoir un peu peur.

- Je suis JB Flitwick, ne t'inquiète pas, je suis seulement là pour te parler de tes talents et de ton champs d'étude en matière de magie.

Finissant de parcourir les quelques mètres qui les séparaient en parlant, il arriva à sa hauteur et s'accroupit pour se mettre littéralement à sa hauteur.

- Comment tu te sens? Tu arriveras à tenir une conversation?

Encore une fois, le ton pouvait paraître condescendant mais il espérait qu'elle ne le prendrait pas dans ce sens.

[RP terminé]
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Re: Dans une forêt Irlandaise
Invité, le  Mar 17 Mai - 15:19


with Alhena Peverell

© Célya L. Shake



Vêtue d'un jean bleu nuit, d'un t-shirt blanc tout simple et chaussée de bonnes baskets noires, Célya rajusta la bretelle droite de son sac à dos et contempla le paysage qui s'offrait à ses yeux. Plantée au sommet d'un promontoire, la jeune sorcière avait devant elle une vue magnifique sur une forêt étendue. A la lueur du soleil, qui n'avait pas encore atteint son zénith, c'était un spectacle qui valait le coup d’œil. La blondinette sourit et ferma les yeux un moment, savourant la caresse du vent. En cette fin d'été, le temps était idéal pour se promener ; pas trop chaud, pas trop froid, bien que le climat irlandais était plus frais que celui de l'Angleterre auquel elle était habituée. Néanmoins, elle avait eu de la chance avec la météo, il n'y avait pas de vent pour la journée et les températures resteraient clémentes. Il semblait que le petit tour touristique que Célya avait prévu se passerait dans la bonne humeur. Enfin, du moins, c'était l'effet que le soleil avait sur elle.

Profitant de cette petite pause et de la vue, la sorcière prit le temps de boire une gorgée d'eau. Elle resserra les manches de son gilet autour de sa taille et consulta la carte qu'on lui avait donnée quelques heures plus tôt, au bureau touristique de la petite bourgade où elle avait fait escale. Le parcours proposé continuait vers l'est, en direction donc de la forêt. Un sentier descendait doucement jusque là et continuait sous les arbres. Il y avait apparemment un vieil autel protégé qui valait le coup d'être vu. Ensuite, le parcours revenait vers le promontoire et dirigeait le marcheur vers une ferme où étaient élevés des chevaux. Normalement, si elle ne traînait pas, la blonde devait l'atteindre juste avant la fin de l'après-midi, lui laissant le temps de visiter les lieux et de revenir à son point de départ, plus bas. Rangeant sa carte et sa bouteille, elle repartit d'un bon pas.

Depuis sa sortie de Poudlard, un peu plus d'un an plus tôt, l'ex-Serdaigle s'était lancée dans un voyage autour du monde. A l'aube de ses seize ans, Célya était partie au Canada pour étudier six mois, loin de sa famille. Un éloignement voulu et nécessaire, qui lui avait donné l'envie de voir le monde. Après ses ASPIC et sa réussite, la blondinette avait économisé des sous et était finalement partie pour un premier voyage en Europe. Le Portugal, plus précisément. Ensuite, elle avait visité le Maroc avant de faire halte en Autriche. Chaque fois, ce n'était que pour deux semaines mais tous ses voyages avaient été incroyables, malgré le fait qu'elle fût seule. Se retrouver avec soi-même était difficile mais elle apprenait à mieux se connaître. Elle avait commencé à chercher son alter ego au fond d'elle ; bientôt, elle parviendrait à le rencontrer.

A présent, la jeune sorcière avait envie de découvrir un peu plus ses voisins. Son premier choix s'était tourné vers l'Irlande. Célya avait prévu de faire un city trip, terminant par Dublin, la capitale du pays. Hier, elle était arrivée à sa troisième étape, une petite ville très pittoresque dont le nom lui échappait toujours. Il y avait de jolis paysages à voir et de mets culinaires à déguster. Le matin-même, la jeune sorcière avait commencé par le road trip qui devait lui faire voir de toutes les couleurs. Pour le moment, la balade était vraiment agréable. Elle avait hâte de voir le fameux autel qui l'attendait dans la forêt.

Dans sa précipitation de descendre le sentier, la jeune femme glissa et rata son rattrapage. Elle n'avait pas prévu de se blesser lors de ses voyages mais pour celui-ci, c'était raté. Elle dévala la pente de quelques mètres, le tout en faisant des tonneaux. Heureusement, une petite butte stoppa sa descente fulgurante. Célya toussota et grogna, se redressant sur ses coudes. Aïe. Voilà qu'elle était sale et pleine de terre battue. Son t-shirt blanc était foutu, d'autant plus qu'il y avait une trace de sang au niveau de son flanc gauche. Son bras était coupé juste sous le coude, à l'avant-bas. Et elle avait certainement d'autres bobos mais pour l'heure, la jeune sorcière voulait juste s'asseoir et se ressaisir.
Alhena Peverell
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Re: Dans une forêt Irlandaise
Alhena Peverell, le  Ven 20 Mai - 1:29

RP avec Célya L.Shake

Aventure, quand tu nous tiens.
_____________________

Irlande. Forêt. Arbre. Irlande. Forêt. Arbre. Sentier perdu. Maison impossible à trouver. Son frère l'envoyait toujours faire ses missions pourries et débiles : ah il faut que tu ailles rendre visite à grande tante machin, elle a un truc dans un coffre dans le grenier, profites en pour le voler. Et niah niah niah, ce genre de chose, plus idiotes les unes que les autres. Ça la foutait totalement en rogne la Peverell. Et bien sûr, maintenant elle était encore perdue, il lui avait encore donné de mauvaises indications. Son frère était le pire des crétins ! Voilà, c'était dit. Peu de matière grise et trop d'égo-surdimensionné. Définition parfaite du casse pied qu'il était.

La jeune femme se posa alors un moment. Assise sur un tronc d'arbre, elle commençait légèrement à déprimer. Elle était où cette foutue maison de la grande tante je sais pas quoi. Et puis c'était si nécessaire que ça, cette boule de cristal familiale ? Il pouvait pas seulement se contenter d'en acheter une autre ? Non, évidement que non, Monsieur avait besoin d'objets spéciaux pour ses expériences minables. Parfois elle le détestait vraiment, lui et ses idées à la Merlin. Exaspérée, elle inspira, expira. Elle devait reprendre ses foutus esprits avant tout de chose. Plus vite c'était fait, plus vite elle pourrait déguerpir de cette maudite forêt.

Elle marcha quelques instants sur le sentier, sous le soleil. Heureusement qu'il y avait un peu de vent, sinon elle aurait trouvé qu'il faisait trop chaud. La jeune femme avait toujours préféré le froid à la chaleur. Ce qui, correspondait plutôt bien à son caractère en y repensant. Elle s'arrêta de nouveau, mit ses lunettes de soleil et reprit sa marche. Franchement, elle avait vraiment aucune envie d'être là. Si dans les cinq minutes à venir elle ne trouvait personne à qui demander son chemin, ou trouver cette foutu maison. Elle transplanait au Manoir et au revoir l'objet magique de son frère. Il irait le chercher lui-même.

Quelques minutes plus tard, Alhena aperçue une silhouette au loin. On aurait dit une jeune fille ou une jeune femme. Elle n'avait pas l'air très vieille. L'ex-sinople se dirigea alors vers cette inconnue, espérant y trouver des réponses. Arrivée presque à sa hauteur, elle observa la personne de plus près. On aurait dit un visage familier, elle l'avait déjà croisé quelque part. À Poudlard ? Dans un bar ? Peverell n'eut pas le temps de se poser plus de question que la jeune femme disparu de son champs de vision. Celle-ci venait de dévaler une petite pente. Étrangement, la Serpentarde se dirigea assez rapidement vers l'endroit de l'accident. Elle dévala prudemment la pente, et arriva à la hauteur de la gamine.

- Je vous ai vu tomber. Vous allez bien ? Besoin d'aide ?


Dernière édition par Alhena Peverell le Ven 3 Juin - 13:39, édité 1 fois
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Re: Dans une forêt Irlandaise
Invité, le  Ven 3 Juin - 11:49

La blondinette commença à trembler légèrement, reprise par le choc de sa chute vertigineuse. Son cœur cognait lourdement dans sa cage thoracique. Doucement, Célya s'assit et s'efforça de calmer sa respiration ; l'afflux d'adrénaline avait été rapide. Elle avait mal un peu partout, plus particulièrement à son bras gauche et à son genou droite. Au moins, elle sentait son corps, ce qui signifiait qu'elle n'avait pas subi de lourdes blessures. Néanmoins, la sorcière était encore sonnée. Mine de rien, dévaler une pente en faisant des tonneaux n'avait rien de très agréable. Grognant face à sa propre stupidité, l'ex-Serdaigle frotta son visage. Ses mains étaient pleines de terre, tout comme son t-shirt qui n'avait plus rien d'immaculé. Il était foutu, à moins d'user d'un sortilège de nettoyage mais dans l'immédiat, sa propriétaire n'en avait cure.

Sa petite escapade semblait compromise. Pliant sa jambe droite, la jeune femme posa son bras dessus et releva la tête, reprenant ses esprits petit à petit. Certes, elle avait quelques bobos localisés mais cela ne voulait pas dire qu'elle devait rentrer. Elle était une sorcière, pardi ! Il lui suffisait de se soigner et de se reposer un moment avant de reprendre sa route. Si elle ne se sentait pas bien dans les prochaines minutes, elle pouvait toujours transplaner dans sa chambre d'hôtel. Satisfaite de sa capacité à raisonner, Célya souffla. Un bruit de marche interrompit le cours de ses pensées et la fit sursauter. La blondinette se pensait seule ; pourtant, une jeune femme venait rapidement à sa rencontre.

« Je vous ai vu tomber. Vous allez bien ? Besoin d'aide ? » demanda-t-elle.

L'inconnue paraissait plus âgée qu'elle. Elle avait des cheveux sombres et portait des lunettes de soleil. Étrangement, cette femme ne lui semblait pas inconnue : l'avait-elle vue à l'office du tourisme, plus tôt dans la journée ? Participait-elle également à ce parcours ? Célya ne parvenait pas à s'en souvenir. De plus, elle avait été seule depuis son départ, à croire que personne d'autre qu'elle n'avait prévu de se balader, alors que la saison battait son plein. En tout cas, l'apparition de l'inconnue était la bienvenue. Hochant brièvement la tête, l'ancienne bleu et bronze tenta de se relever, grimaçant lorsque son genou blessé la lança.

« Je crois que ça va, juste quelques petites égratignures, répondit Célya en posant sa main sur son coude ensanglanté. Vous tombez vraiment à pic. Êtes-vous aussi sur la piste de l'autel de la forêt ? »

Si c'était le cas, la jeune sorcière ne serait pas seule pour continuer son escapade. Un peu de compagnie ne faisait jamais de tord. Cela faisait un petit moment qu'elle était en tête-à-tête avec elle-même, du changement ne serait pas de refus. Néanmoins, si l'inconnue était là pour une autre raison, Célya était curieuse de la connaître. Après tout, à part ce qui était décrit dans le guide touristique, il n'y avait rien dans les environs qui méritaient l'attention. Outre les paysages, aussi. Mais quelque chose disait à la sorcière que la femme aux cheveux d'ébène n'était pas là pour se repaître de ce spectacle.


Dernière édition par Célya L. Shake le Mer 8 Juin - 13:12, édité 1 fois
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Re: Dans une forêt Irlandaise
Alhena Peverell, le  Sam 4 Juin - 20:26

La jeune femme n'avait pas l'air d'être très bien retombée sur ses pattes visiblement. Dommage pour elle, mais tu ne pouvais pas faire grand chose. Elle n'avait pas l'air d'être grièvement blessée. Surtout que bon, tu n'étais pas spécialement douée dans les soins de guérison et ta baguette n'était pas tout à fait, faites pour cela. Tu laisses donc ton bâton de bois dans ta manche. Puis, tu n'ai pas sûre à cent pour cent, que la jeune femme est une sorcière. Alors mieux vaut en rester là.

Tu lui lançes un léger sourire et t'accroupis à sa hauteur. Observes clairement ses blessures : quelques égratignures par là, des griffures ici, un coude ensanglanté. Ouais, c'était plutôt les cicatrices par la suite qui resteraient qui seront énervantes. La douleur devait être moindre pour la petite blonde. De toutes façons, pour toi, la douleur physique ne t'enchanté certes guère, mais elle ne faisait plus mal. T'avais appris y a bien longtemps à ne rien ressentir. Tout était dans la tête en réalité.

- Je crois que ça va, juste quelques petites égratignures. Vous tombez vraiment à pic. Êtes-vous aussi sur la piste de l'autel de la forêt ?

- Non désolée. Je suis venue ici pour autre chose. Après, j'ai beaucoup errer dans la forêt. Je me suis vaguement perdue, mais je suis passée devant l'autel. Si vous arrivez à vous relever, je vous guiderais.

C'était une étrange vérité. Elle faisait presque peur. Comme si tu attirais la jeune fille dans un piège qui allait se refermer. Mais ta voix n'avait pas trahi ta sincérité, seulement tes mots l'ont fait. Mal choisi, un peu comme d'habitude avec les étrangers. Tu étais tellement étrange de toute manière. Les gens te jugeaient toujours avec méfiance. Tu faisais souvent peur. Alors si la jeune femme venait à refuser que tu l'accompagnes, certainement, tu comprendrais. Mais après, tout, n'était-ce pas elle-même qui en avait fait la demande ?

De nouveau debout, tu lui tends la main. Histoire de l'aider à se relever. Tu ne peux rien faire de plus. T'as aucun pansement sur toi et sortir ta baguette est légèrement risqué. Mais d'un coup tu tournes la tête vers la gauche. T'as un mauvais pressentiment. T'entends un truc. Une onde désagréable qui perce tes tympans. Ton coeur bat à l'allure de leur course. T'es presque sûre de toi, y a problème pas loin qui vous fonce dessus.

- Euh.... Est-ce que vous avez, vous aussi, entendu des aboiements de chiens ou j'ai rêvé ?
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Re: Dans une forêt Irlandaise
Invité, le  Mer 8 Juin - 14:02

Le pressentiment de Célya à propos de l'inconnue venue à son secours était bon. Cette dernière lui répondit qu'elle était dans les parages pour autre chose que la visite de l'autel perdu au milieu des arbres. Sans trop savoir pourquoi, la blondinette était déçue de cette réponse, elle qui avait espéré ne plus être toute seule pour une partie de sa balade. Néanmoins, la jeune femme continua sur sa lancée et notifia qu'elle était déjà passée devant le fameux autel, proposant à la blessée de la guider. Voilà qui était très gentil de sa part, d'autant plus qu'elle lui proposa sa main pour l'aider à se relever.

L'aide n'étant pas de refus, la jeune sorcière accepta la main tendue et put enfin se remettre debout, sans trop de mal. Enfin, c'était peu dire étant donné son genou douloureux. Célya n'en laissa rien paraître toutefois, voulant se montrer digne face à cette inconnue pas si inconnue que ça. D'habitude, la blondinette ne cachait rien de ses sentiments mais aujourd'hui, étrangement, la situation lui semblait propice à introduire une carapace. Elle tenta de ne rien trahir de sa douleur et se fendit d'un sourire.

« Merci beaucoup, dit-elle, reconnaissante de son aide. Eh bien, un guide ne serait pas de refus ! »

Quelques secondes plus tard, la femme aux cheveux noirs tourna la tête vers sa gauche, comme si elle avait perçu un bruit. Elle s'adressa à Célya et lui demanda si elle aussi avait entendu des aboiements de chiens. Immobile, l'ex-Serdaigle pencha légèrement la tête vers la droite, tentant de capter quelque chose. Cependant, elle n'avait rien entendu et n'entendait rien à ce moment-là. Elle secoua négativement la tête.

« Désolée, je n'ai rien... » commença-t-elle.

Tout bien réfléchi, il y avait peut-être bien un semblant de bruit mais la jeune femme n'arrivait pas à distinguer ce que c'était. Était-ce des aboiements ? En tout cas, c'était plutôt aigu. Mais ce n'était probablement rien, sans doute des chasseurs de la région ou des promeneurs. Célya reporta son attention sur l'inconnue.

« C'est très léger mais j'imagine que ça doit être normal, dans les environs. On y va ? fit-elle avec un sourire. Au fait, je m'appelle Célya. »

Elle était comme ça, la blondinette, insouciante et toujours enjouée. L'état alarmé de l'inconnue lui avait échappé. Mais elle aurait dû prendre plus attention à ces bruits, qui se rapprochaient.
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Re: Dans une forêt Irlandaise
Alhena Peverell, le  Sam 11 Juin - 3:27

À l'affut, ton coeur bat à cent à l'heure. Tu les entends arriver. Tu le ressens ,tu le sais. Il y a quelque chose de mauvais qui prépare son arrivée. Mais tu es un peu paranoïaque sur les bords, enfin tu l'es devenues avec toutes les missions que ton frère ainé te demande. Tu ne sais pas si ton instinct te cri exactement la vérité. Dans le doute, tu fermes le poing, te préparant à sortir ta baguette au cas où.

- Désolée, je n'ai rien...

Ah oui, c'est vrai. Elle était là, elle. Plongée dans tes pensées, dans ton inconscient-conscient, t'avais oublié. Alors tu restes là, la regarde, attendant la fin de sa phrase. Elle a l'air un peu à l'ouest cette jeune femme. Sortie d'un joli petit oeuf. La vie est-elle donc toute rose pour elle ? Ça t'en ferais grincer des dents, toi l'ex-sinople.

- C'est très léger mais j'imagine que ça doit être normal, dans les environs. On y va ? Au fait, je m'appelle Célya.

Un sourire. Un très beau que tu dévorais bien. Mais là n'est pas la question, si la jeune femme est totalement inconsciente à ce qui les entoure, toi tu ne l'es absolument pas. C'est là que tu remarques l'endroit où vous êtes. Tu détailles un château au loin, des arbres morts, des barrières électriques, des clôtures entre lesquelles vous étiez passées sans vous soucier. Elle en avait détruit une belle en tombant d'ailleurs. Toi, tu n'avais pas vraiment fait attention. Trop préoccupée par la petite blonde.

- Je m'appelle Alhena, Alhena Peverell.

Pourquoi tu présentes ton nom ? C'est dangereux de présenter un nom. On fait n'importe avec un prénom et un nom de famille. Tu le sais mieux que quiconque...

- Je pense qu'on devrait sortir de là. J'ai comme une mauvaise intuition...

Tu lui prend alors la main, commences à presser le pas. Tu te diriges vers l'opposé des bruits. Étrangement Peverell, j'aimerai te dire que tu ne vas pas dans la bonne direction. Je sais très bien que tu as un très mauvaise sens de l'orientation. Mais c'est ton histoire, et tu l'écris à ta manière. Tu arrives au bout de quelques minutes près du château. Là, tu comprends que ce n'est pas bon. Il est impossible de sortir de ce grand trou. Et tu ne peux même pas utiliser la magie, tu as trop de doute sur le fait de savoir si oui ou non elle est une sorcière.

- Je crois qu'on...

Flic,
Flac,
Floc,


Une vive piqure dans le bras. Ça fait mal, tu retires ce truc, cette petite flèche qui contient du liquide. Un liquide inconnu. Tu te sens alors vaciller d'avant en arrière.

- Qu'est-ce que...

Paupières lourdes qui se ferment. Fléchette d'animaux. Jeu cruel de Moldu. Morphée t'accueille doucement dans ses bras. Tu le savais que cet endroit clochait. Tu le savais que le diable rodait dans les environs. Entre démon, on se reconnait. On respire les mêmes odeurs, les mêmes jeux, les mêmes règles. Et lui avait l'air de vouloir jouer. À ton réveil, tu lui promettais le meilleur des jeux. Promis,

Satan serait de sorti.
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Re: Dans une forêt Irlandaise
Invité, le  Lun 13 Juin - 17:01

On aurait pu croire que Célya, avec son air insouciant, était une jeune fille niaise et plutôt naïve. Aux premiers abords, c'était en effet l'image qu'elle donnait d'elle-même, un peu trop sans le vouloir volontairement. En vérité, la jeune sorcière préférait se montrer joyeuse et jouer la carte de l'innocence pure ; c'était une sorte de barrière qu'elle s'était construite, histoire de ne pas trop en dire aux inconnus sur sa personnalité. Quand on connaissait bien la blondinette, on se rendait vite compte qu'elle avait un certain caractère, qui s'était forgé au fil des dernières années. Pour l'heure, l'ancienne bleu et bronze restait sur sa défensive et affichait un visage serein. Tandis que les bruits se rapprochaient... à moins que ce n'était elles qui se rapprochaient ?

« Je m'appelle Alhena, Alhena Peverell. »

L'inconnue avait finalement répondu, elle avait donc une identité. Les deux jeunes femmes s'étaient mises en chemin, terminant de descendre la pente que Célya avait dévalé quelques instants plus tôt. Le coude de cette dernière avait arrêté de saigner et son genou tenait le coup ; il présenterait sans doute une belle ecchymose mais si ce n'était que ça... Marcher lui faisait un peu mal mais c'était assez supportable. Et puis, la blonde n'avait pas trop le choix, à moins de devoir transplaner devant l'inconnue. Était-elle une sorcière, elle aussi ? Dans le doute, elle préférait ne rien faire. Néanmoins, un fourmillement dans ses doigts la démangeait, comme si la magie était proche.

Elles ne marchaient que depuis une minute qu'Alhena signala qu'elle avait une mauvaise intuition. Bizarrement, l'ex-Serdaigle resta silencieuse, hochant très brièvement la tête. Juste avant de partir du lieu de l'accident, la femme aux cheveux ébène avait dit entendre des aboiements, ce qui semblait ne présager rien de bon apparemment. Là, Célya se sentait mal à l'aise, les fourmillements dans ses doigts devenant de plus en plus dérangeant. Elle se rendit compte qu'en face d'elles se trouvaient des arbres morts et non plus des beaux végétaux touffus ; un château se dressait plus loin et il y avait même des barrières et des clôtures. La blondinette ne les avait pas remarquées avant.

Mue par un sentiment de danger, Alhena prit la main de Célya et fila. Sans poser de question, la jeune sorcière suivit le mouvement, son cœur cognant douloureusement dans sa poitrine. Son genou manqua de se dérober à un moment donné mais heureusement, la course se termina rapidement. Seulement, elles étaient en vue du château, il était plus proche. Pourquoi la jeune femme l'avait-elle entraînée ici ? Il fallait croire qu'elle-même ne le savait pas, vu son comportement nerveux et sa réaction. Elle commença une phrase mais ne put la terminer, gênée par quelque chose. Au même moment, la blondinette sentit une petite piqûre au niveau de son bras. Elle eut le réflexe d'y mettre sa main et ne fut pas ravie de ce qu'elle rencontra.

« Qu'est-ce que... »

Elle aussi avait reçu une fléchette. Une demi-seconde s'écoula avant que Célya ne comprît ce qui leur arrivait. Une fléchette, avec du liquide, et un état brusquement fiévreux et sporadique. Quelqu'un les avait prises pour des animaux, à moins que cela n'avait été fait délibérément. La jeune sorcière eut le temps de voir sa compagne s'écrouler avant de sombrer elle-même dans un sommeil inattendu. Juste avant de perdre connaissance, elle espérait se réveiller au même endroit, avec des chasseurs désolés de cet incident...

Les paupières lourdes et endolories, l'ex-Serdaigle mit quelques secondes avant de comprendre qu'elle se réveillait. Elle avait l'impression d'avoir reçu un coup sur la tête ; ses yeux lui faisaient mal et sa langue était pâteuse. Gémissant, Célya voulut se redresser mais un cliquetis ralentit son mouvement. Elle rata un battement de cœur lorsqu'elle vit, certes flou, qu'elle avait un poignet pris dans un fer, relié à une chaîne accrochée au mur. Horrifiée par ce qu'elle voyait, la jeune femme cligna des yeux, espérant que tout ceci n'était qu'un mauvais rêve. Hélas, lorsqu'elle rouvrit les paupières, la chaîne était toujours là. Son cœur se mit à battre très vite, tant qu'elle crut qu'il allait sortir de sa cage thoracique.

Si elle ne comprenait pas ce qui se passait, Célya fit le tour de la situation. Elle se trouvait couchée sur une paillasse, enchaînée. Apparemment, ses muscles fonctionnaient et elle n'avait pas été blessée. Évidemment, son sac à dos avait disparu, ainsi que son gilet. La jeune femme voulut jurer, sa baguette magique était hors de portée. Se calmant difficilement, elle remarqua que sa cellule était attenante à une seconde cellule, dans laquelle Alhena se trouvait. La blonde se redressa subitement et rampa jusqu'aux barreaux. Sa compagne d'infortune était également allongée sur une vieille paillasse, encore inconsciente. Ses lunettes de soleil avait disparu.

« Alhena ? Psst, Alhena ! Tu m'entends ? Réveille-toi ! »

Elle avait parlé le plus bas possible et passé son bras à travers les barreaux pour secouer son épaule. Elles étaient dans une très mauvaise posture. Mais au moins, elles étaient à deux !
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Re: Dans une forêt Irlandaise
Alhena Peverell, le  Jeu 16 Juin - 3:26

LA Mutuel accordé

Un corps qui gisse sur le sol. Le tiens. Tu commences à reprendre conscience. Tes mains bougent, le reste de tes membres aussi. Les souvenirs te fouettent, tu te rappelles. Une petite fléchette, un jeu d'animaux cruel. Dans quoi est-ce que tu étais tombée sérieusement ? Puis une voix. Une voix qui t'appelle. Un murmure, un main qui secoue ton épaule. Tu ouvres délicatement les yeux. Tu ne reconnais pas l'endroit et te relèves brusquement. Ô Merlin qu'est-ce que c'était que ce bordel ?

Premier réflexe : tu regardes autours de toi légèrement hébétée. De la paillasse, des cages, un endroit sombre, lugubre, à en faire frémir. La petite blondinette sur ta gauche. Puis tu te rends compte alors d'autre chose, quelque chose qui t'angoisse. Une angoisse qui te monte à la gorge et te noue l'estomac. Impossible, c'était impossible. Ta baguette avait disparue. Tu déglutis. Ça te terrorise mais ton corps reste de marbre, ton visage aussi. Des millions de souvenir qui te ramènent à la vision de ta soeur, dans sa prison à elle avec son geôlier et si.... Non. Ça ne pouvait pas être ça. Tu étais bien trop loin de la Russie.

- Célya... Euh c'est ça ? Tu es réveillée depuis longtemps ? Qu'est-ce qui se passe ?

Tu chuchotes toi aussi, pour éviter de réveiller un quelconque démon. Peut-être, pas tout de suite. Tu es sans défense. Tu te rapproches de la fillette. Pose une main sur un des barreaux de la porte de ta cage, une décharge électrique en découle. Tu te retires immédiatement. Un petit cris aiguë sort de ta bouche. Ça ne fait pas vraiment mal, mais ça dissuade vivement de traficoter ta porte de sortie. Mauvais, mauvais te murmure les voix dans ta tête. Tu restes tétanisée, toujours assise, les jambes repliées, les bras et les mains au niveau de la poitrine. Tu restes bête devant cette grande porte. T'observes un instant. Les autres barreaux n'ont pas l'air enchantés, juste la porte. C'est :

- ...De la Magie.... Célya est-ce que tu es toi aussi une...

Tu hésites un instant avant de prononcer le mot. Ta langue te démange. Et si tu faisais une bêtise ? Le doute s'installe. Un doute que tu ne peux pas te permettre. Mais alors que tu t'apprêtes à continuer ta phrase. Une trappe s'ouvre du plafond dans le couloir de la prison. Deux baguettes tombent, dont la tienne. Très vite tu comprends. Elle était une sorcière, et le maitre du jeu avait l'air d'être un beau fils à Morgane. Vos portes s'ouvrent toutes seules, vos chaines disparaissent et tu te précipites pour récupérer ta meilleure amie. Une fois en main, tu es moins anxieuse. Tu avais de quoi te défendre maintenant. Une voix s'élève alors dans votre cachot.

- Mesdemoiselles Célya Shake, Alhena Peverell. Bienvenue chez moi, l'Autel du dieu des morts.

Rien que cette phrase te donnait envie de lui péter les dents.

- Pour pouvoir sorti de ce grand château, vous allez devoir monter les dix étages. À chaque étage se trouvera une épreuve. Seuls les plus vaillants arriveront à sortir de cet endroit maudit. Lorsque que vous arriverez au dernier étage, vous aurez ainsi le plaisir de me rencontrer et le loisir de poser toutes vos questions. Mais sachez seulement... Que je n'ai jamais vu qui que ce soit assis à ma table.

Et il riait en plus. Cette voix brouillée se foutait totalement de vous. Ce n'était pas un démon, juste un pauvre fou complètement pervers. Et si t'arrivais à son dernier étage, pour sûr, tu lui décocherais un crochet du droit à ce type ou cette femme. T'étais bouillante, tu allais pulvériser ses petites épreuves à deux noises. Il n'avait pas de chance le crétin là haut. Il s'était prit pour un démon. Pas de chance pour lui, il était tombé sur un vrai Satan. Si c'était nécessaire, tu n'hésiterais pas à le relâcher. À le laisser te contrôler, à tout dévaster.

- Et que puisse le sort vous être favorable (*merci Hunger Games).

Plus loin, une grille s'ouvre. Étant la seule sortie, tu te diriges vers celle-ci, attrapant la main de ta partenaire pour qu'elle te suive. Une expression sombre sur ton visage. Il voulait jouer ? On allait jouer. Tu lui avais promis que Satan serait de sortie. Et tu tenais toujours ce genre de promesse. Vous passez alors devant des cadavres, des ossements qui gisent encore dans les autres cellules. Mais tu n'étais pas une lâche, tu n'avais pas peur. Tu allais lui fracasser le gueule à cette voix qui riait de vous. Tu traverses le couloir sombre et arrives devant la sortie...

Vous entrez, la grille se referme directement derrière vous. Évidement, fallait s'y attendre. Une lumière éblouissante t'abimes les yeux, le soleil... Un faux décor. Une énorme arène, du sable à vos pieds, comme dans la Grèce antique. Plus loin une grande porte en bois, la voix de sortie sûrement. Puis d'autres grilles s'ouvrent, ton coeur tape fort dans ta poitrine. Tu aperçois des sortes de monstres géants, tu sais pas trop ce que c'est, peut-être des ogres immenses. Ils restent sans bouger, comme s'ils attendaient un signal. Mais ce qui est clair c'est que vous alliez les affronter pour pouvoir restez en vie.

- Prends ceux de gauche, je prend ceux de droite. Sauf si tu préfères qu'on converge nos forces. Je ne sais pas ce qui est le mieux. Il faut qu'on économise nos forces, on ne sait pas ce qui nous attend ensuite, on a neuf épreuves en tout pour sortir de ce foutu trou à rat. La dernière, je suppose que c'est le malade mentale qui nous as enfermé ici à qui je foutrais bien un poing.

La cloche sonne. Ils avancent lentement vers vous. Ils tiennent un bout de bois reliés par une chaine à des énormes matraques pleines d'épines en acier. C'est là que tu te rends comptes de l'ampleur de la perversité de votre bourreau. Au départ, quand il avait commencer à parler, tu avais penser à jeu juste pervers et cruel. Ça t'angoissait certes, mais là c'était bien plus. Tu n'avais pas prit assez ses paroles au sérieux et tu t'étais jetée dans la gueule du loup. Sans même savoir si ta camarade allait mieux ou était prête. Et maintenant vos vies étaient en jeu. Tu déglutis, refermes ta main sur ta baguette. Fermes les yeux une seconde, respires un grand coup. Une montée d'adrénaline. Insolence, démence...

Que le jeu commence.


Dernière édition par Alhena Peverell le Jeu 16 Juin - 13:50, édité 1 fois
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Re: Dans une forêt Irlandaise
Invité, le  Jeu 16 Juin - 12:17

| LA mutuel accordé


La situation dans laquelle Célya se trouvait était presque trop irréelle pour être vraie. Combien y avait-il de chances pour qu'elle se retrouve enchaînée dans une cellule, telle une prisonnière, privée de sa baguette magique ? Jamais la jeune femme n'aurait pensé que cela lui arriverait. Et pourtant, la réalité, si elle était effrayante, était bien ce qu'elle était. Ayant rapidement fait le tour de son environnement, la blondinette avait ressenti une part de soulagement en découvrant Alhena gisant dans la cellule attenante. Elle respirait, ce qui était bon signe, mais était encore inconsciente. Elles avaient toutes les deux reçu une fléchette contenant très certainement un anesthésiant assez fort pour les maintenir endormies plusieurs heures. Du moins, c'était l'impression que Célya avait. Elle avait mal de tête, comme après une soirée bien arrosée et à peine quelques heures de sommeil.

Heureusement, sa compagne d'infortune reprit connaissance. Alhena se redressa brusquement et eut le même réflexe de regarder autour de soi pour faire le point sur sa situation peu envieuse. Elle paraissait étonnée et apeurée, comme si elle avait déjà vécu ce genre de situation. Ce qui était absurde, bien entendu... L'ancienne bleu et bronze repassa son bras dans sa propre cellule et s'assit, vaincue par une soudaine fatigue. Tout cela la dépassait, elle ne comprenait pas. Où étaient-elles ? Qui les avaient mises là ? Comment allaient-elles sortir de leur prison ? Sans baguette magique, Célya se sentait impuissante. Qu'Alhena soit sorcière ou pas, la blondinette n'aurait pas hésité à se servir de la magie pour les sauver.

« Célya... Euh c'est ça ? Tu es réveillée depuis longtemps ? Qu'est-ce qui se passe ? »

« Je viens de reprendre connaissance, répondit-elle toujours en chuchotant et en hochant la tête.   Je ne sais absolument pas ce qui se passe mais ça ne me dit rien de bon... »

Et comment ! En voulant se rapprocher de Célya, l'autre jeune femme reçut une décharge électrique tandis qu'elle avait posé une main sur un barreau de la porte de sa cage. Elle poussa un petit cri, plus de surprise que douleur semblait-il. Un fourmillement parcourut la colonne vertébrale de la blondinette, qui avait passé son bras entre les barreaux qui séparaient leur cellule quelques secondes plus tôt ; elle les avait frôlé, peut-être même touché, elle ne s'en souvenait plus. Ce qui était sûr, c'était qu'elle n'avait pas du tout eu le sentiment qu'ils étaient électrifiés. L'ex-Serdaigle regarda la porte de sa propre cage et s'en rapprocha doucement. Elle tendit une main vers l'un des barreaux mais stoppa son geste quand les poils de son bras se hérissèrent et qu'une chaleur se répandit dans son corps.

« ...De la Magie.... Célya est-ce que tu es toi aussi une... »

Un coup de tonnerre sembla résonner dans la tête de la jeune femme. Alhena avait raison, c'était de la magie. Leur porte était enchantée afin de les dissuader de sortir sans permission. Célya tourna la tête vers sa compagne et hocha la tête très légèrement, sous le choc de la découverte. Son regard devait en dire long sur ses pensées. Terreur, horreur, de savoir que la personne qui les avait kidnappées était sans nul doute un sorcier ; mais grand soulagement d'apprendre que la jeune femme aux cheveux d'ébène était également une sorcière. Le monde était petit, ce qui convenait très bien à la blondinette en ce moment précis. Cependant, aucune des deux n'avait sa baguette magique. Il y avait bien la magie sans baguette mais c'était une discipline délicate. En pareille situation, mieux valait s'abstenir. Du moins, pour le moment.

Toutefois, les deux jeunes femmes n'auraient pas à s'essayer à la magie sans baguette. En effet, à peine quelques secondes plus tard, une trappe dans le plafond s'ouvrit. Célya se redressa sur ses genoux et son cœur fit un bond dans sa poitrine lorsqu'elle vit deux morceaux de bois, indéniablement, tomber du trou et retomber dans un « clic-clic » sur le sol de la prison. Tout à coup, un cliquetis se fit entendre et les portes de leur cellule respective s'ouvrirent. Dans le même temps, leurs chaînes disparurent, les libérant enfin. Alhena ne se fit pas prier pour se précipiter au dehors et récupérer sa baguette magique. La blondinette la rejoignit bien vite et fut soulagée de retrouver sa précieuse baguette en bois de noyer blanc. Maintenant complète et avec de quoi se défendre, la jeune femme se sentait déjà mieux.

« Mesdemoiselles Célya Shake, Alhena Peverell. Bienvenue chez moi, l'Autel du dieu des morts, fit une voix provenant de partout à la fois. Pour pouvoir sortir de ce grand château, vous allez devoir monter les dix étages. À chaque étage se trouvera une épreuve. Seuls les plus vaillants arriveront à sortir de cet endroit maudit. Lorsque que vous arriverez au dernier étage, vous aurez ainsi le plaisir de me rencontrer et le loisir de poser toutes vos questions. Mais sachez seulement... Que je n'ai jamais vu qui que ce soit assis à ma table. » termina-t-il en riant comme un possédé.

C'était qui ce taré ? Célya n'en revenait pas d'avoir entendu ça. Le kidnapping, c'était une chose, mais ça, c'était autre chose ! De bien pire encore. Non mais sérieusement, une sorte de labyrinthe sur étages composé d'épreuves à réussir ? La jeune femme frissonna sans le vouloir. Le nom que ce fou avait donné à sa demeure faisait un peu froid dans le dos. Elle s'attendait à rencontrer des épreuves étranges et dangereuses, pressentiment d'un horrible moment à venir. Elle regarda Alhena, qui semblait animée d'un feu intérieur et d'une rage sans nom. Cette sorcière était du genre coriace, cela se voyait dans son regard. Dans cette situation, ça ne pouvait pas mieux tomber ! Et Célya avait tout intérêt à calquer son comportement sur le sien si elle voulait survivre. Elle le sentait ainsi.

Après une phrase qui faisait également froid dans le dos, le jeu commença. Une porte grillagée dans le fond de la prison s'ouvrit, invitant les demoiselles à sortir. Resserrant sa prise sur sa baguette magique, la blondinette se laissa entraîner par sa compagne, il n'y avait que ça à faire. A moins qu'elle ne voulait rester croupir ici ? Bien peu pour elle, surtout qu'en passant devant d'autres cages, elle vit ce qui l'attendait très certainement. Il y avait des ossements qui gisaient, comme oubliés. Célya se mit à trembler, elle ne pouvait pas se contrôler. Elle ne voulait pas finir comme ces pauvres gens... Elle ferma les yeux et serra les dents, continuant sa route, la main dans cette d'Alhena. D'une part, la présence de cette dernière rassurait la blondinette, qui n'avait rien de vraiment très courageux.

Cependant, aujourd'hui, à cet instant, la jeune sorcière devait se montrer brave et forte. La situation avait beau paraître totalement insensée et irréelle, il fallait y faire face. Rouvrant les yeux et regardant droit devant elle, Célya franchit la porte grillagée sans plus faire attention aux ossements qu'elles avaient dépassés. Elles ne pouvaient plus rien pour eux et si la blondinette ne voulait pas leur ressembler, il valait mieux aller de l'avant. Ses tremblements cessèrent mais elle ne put s'empêcher de sursauter lorsque la grille se referma derrière elles. Fini la prison, place à un nouvel environnement pas plus accueillant que le précédent. En effet, il y avait là une étendue de sable, du soleil... ça aurait presque pu être agréable si ce n'était que des cages étaient présentes. Cages qui s'ouvrirent pour laisser sortir des créatures de cauchemar.

« Prends ceux de gauche, je prend ceux de droite. Sauf si tu préfères qu'on converge nos forces. Je ne sais pas ce qui est le mieux. Il faut qu'on économise nos forces, on ne sait pas ce qui nous attend ensuite, on a neuf épreuves en tout pour sortir de ce foutu trou à rat. La dernière, je suppose que c'est le malade mentale qui nous as enfermé ici à qui je foutrais bien un poing. »

Plongeant dans ses connaissances en matière de créatures magiques, la blondinette crut bien reconnaître celles qu'elles devraient affronter. C'étaient des Trolls et il y en avait deux à gauche, deux à droite. Chacun avait une massue hérissée d'épines en acier. À coups sûrs, c'était le genre d'armes qui devait faire très mal. Célya déglutit et hocha la tête en direction d'Alhena. Au même moment, un cloche retentit. Comme un signal, les Trolls se mirent en mouvement et sortirent de leur cage. Les mains moites et le cœur battant, la jeune sorcière prit une grande inspiration et souffla. Elle n'avait jamais eu l'occasion de se mesurer à des créatures pareilles mais ses souvenirs des cours de Défense contre les Forces du Mal avec Miss Boccini devaient l'aider à survivre. Elle avait bien affronté un dragon avec Laurae...

« Je prends ceux de gauche, dit la jeune femme d'un ton déterminé, même si on pouvait certainement lire de la peur dans son regard. Faisons-en de la pâté et allons foutre une raclée à ce taré d'en haut ! »

Les deux Trolls que Célya comptait affronter devaient mesurer à peu près trois mètres de haut et peser des centaines de kilos. Ils étaient vraiment moches mais leur apparence effrayante était surtout due à leur arme. Une matraque avec des épines, qui devait chacune peser très lourd au vu de leur grosseur. Les deux créatures brandissaient leur arme d'un air menaçant et se rapprochaient en grognant. D'après les connaissances de la jeune femme, c'était ainsi qu'ils communiquaient. Que pouvaient-ils bien dire ? En fait, la blondinette s'en foutait royalement. Il lui fallait trouver une solution pour s'en sortir. Plusieurs sortilèges lui venaient à l'esprit ; elle n'avait pas le temps de tergiverser et d'hésiter. Ils étaient trop proches pour ça. Alors, elle passa à l'attaque. « Exteo Stattiga ! » dit-elle en visant celui le plus à gauche.

Immédiatement, trois flèches partirent en direction du Troll. Il ne fit rien pour les éviter ; elles plantèrent dans sa chair mais cela ne sembla pas beaucoup l'affecter. Un peu comme une piqûre d'abeille, la créature n'y prêta pas attention et grogna de colère face à la créature qui osait l'attaquer. Il leva sa matraque au-dessus de sa tête, dans l'intention de frapper Célya. Heureusement qu'il était lent. Lorsqu'il abaissa son arme, la jeune femme se jeta sur le côté et fit un roulé-boulé dans le sable, s'éloignant un par la même occasion des deux Trolls. Crachant du sable, elle se redressa et pointa sa baguette sur le sol, aux pieds des créatures. La blondinette était forte avec les sortilèges agissant sur les éléments, alors elle allait mettre à profit cette capacité.  « Radicis Perfidum ! »

Le jet de lumière frappa le sable qui se mit à onduler sous l'action de la magie. D'énormes racines, aussi grosses que les matraques des Trolls, sortirent du sol et commencèrent à s'enrouler autour des jambes des deux mochetés. Les épines, bien plus épaisses que les trois flèches précédentes, s'accrochèrent à leur peau jusqu'à les faire saigner. Si leur peau était dure, elle ne l'était pas assez pour empêcher les fameuses épines se la percer. Solides, les racines continuèrent de grandir et d'immobiliser les Trolls qui s'agitaient. Ils n'avaient pas l'air très intelligents car ils ne tentèrent pas de les couper à l'aider des piques de leur arme. Profitant de ça, Célya continua l'offensive. « Confringo ! »

Pas sûre que ce fut une bonne idée. Elle avait visé l'une des matraques, qui explosa violemment. Des morceaux de bois ainsi que les épines d'acier furent projetés dans tous les sens. L'une des épines se planta dans l’œil du Troll dont l'arme avait été réduite en miette, le tuant par la même occasion. Les autres épines et morceaux de bois se fichèrent dans son corps mais également dans celui de son camarade qui grogna sous la douleur. Célya n'avait prévu qu'elle serait elle-même touchée mais suffisamment loin, elle fut surtout égratignée de partout par les morceaux qui la frôlèrent. Un bout de bois avait pourtant réussi à se planter dans sa cuisse ; heureusement, ce n'était pas trop profond. Elle le retira et grimaça à la vue du sang qui coulait.

Les soins attendraient car le deuxième Troll vivait toujours et semblait très mécontent. Il avait réussi à se libérer des racines, très endommagées par l'explosion. Blessée, la créature souleva sa matraque et se précipita, comme il pouvait, sur Célya. Celle-ci recula et leva sa baguette magique. « Terraballi Mortis ! » Encore un sortilège jouant avec les éléments qu'elle maîtrisait bien. Le Troll fut emprisonné dans une grosse boule terre, épaisse et dure comme un roc. Même sa force et sa matraque ne pouvaient rien y faire, il était piégé. Tombant sur les genoux, la blondinette plaqua sa main sur sa blessure. Une de plus ou une de moins, à ce stade...

La jeune sorcière se redressa. Elle devait se soigner mais avant, elle voulait vérifier si Alhena n'avait pas besoin d'aider. Prise dans son propre combat contre ses Trolls, l'ex-Serdaigle n'avait pas prêté attention à sa compagne. Elle espérait qu'elle allait bien...
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Re: Dans une forêt Irlandaise
Alhena Peverell, le  Sam 25 Juin - 3:46

C'est étrange cette sensation de déjà vu. C'est étrange cette adrénaline et cette colère provoquée par la peur. La plus petite des peurs, une très très ancienne. Une petite forêt. Toi, seule à cinq ou six ans, recroquevillée près d'un arbre. Pendant toute une nuit : survie. Baguette entrelacée entre tes doigts. Tu souffles une dernière fois. Rouvres les yeux, les flammes de l'enfer dansent dans ton regard. Il n'y a rien de bon qui s'annonce, ni pour eux, ni pour toi. Il fallait seulement que ta camarade ne soit pas au milieu. Tu n'étais pas du genre tendre, tu ne lançais pas des sorts gentillets. Tu étais toujours à la limite, à la limite du raisonnable et de l'infernal. Les sorts noirs ne te faisaient pas peur, les sorts sanglants et sadiques non plus. Ces Trolls n'avaient pas choisi un très bon adversaire. Parce que toi, tu ne te battais tout simplement pas à la loyal. Toi, tu tuais sans aucune hésitation. Toi, tu étais à l'intérieure bien plus monstrueuse qu'eux au final.

- Je prends ceux de gauche. Faisons-en de la pâté et allons foutre une raclée à ce taré d'en haut !

La peur est un sentiment bien bête. L'inertie est bien pire.

Tandis que ta coéquipière faisait des pieds et des mains pour éliminer vos adversaires. Toi tu es là, tu les contemples s'avancer vers toi. Des flash, des sentiments et des tas de frissons qui remontent le long de l'échine. Ta chair qui frémi, ta bouche entrouverte. Un coeur qui bat, trop, beaucoup trop vite. Pourquoi tu ne fais rien Alhena ? Pourquoi tu n'es plus toi ? Pourquoi tu ne bouges pas ? Où es-tu passée ? Tu es restée dans cette foutue forêt ? Dans cette angoisse, cette peur qui ne peut s'effacer.

Le premier frappe sa sorte de matraque au sol. Ça te réveille, tu reprends du poil de la bête et fait un roulé-boulé sur le côté. Et là déclic, oui le déclic... Transplaner. Si tu arrives à transplaner derrière lui, tu arriveras bien à transplaner hors de cette foutue prison de l'horreur. Tu tentes le tout pour le tout alors que le deuxième se dirige vers toi, tu visualises et tentes de transplaner. Mauvais idée...

Le troll te loupe de peu. Mais la frappe sur le sol, de bonne puissance te propulse un peu plus loin. Tu toussotes, le sable s'éparpille autours de toi, comme un vieux brouillard. Tu n'es pas encore bien blessée, quelques égratignures seulement. Les Trolls c'est plutôt bête et bigleux visiblement. Fin bref, tu te relèves et profites de la confusion pour attaquer celui qui est le plus proche de toi. Ton #Duro à l'effet escompté et ton ennemi se change petit à petit en pierre. Trop facile.

Tu te retrouves alors face au dernier. Celui-ci à l'air un peu moins bête que son voisin. Sans le brouillard de sable, il y a de forte chance qu'il esquive ton sort et que tu touches quelqu'un d'autre. Ta camarade notamment. Alors il fallait redoublé de prudence. Établir une stratégie. Ton cerveau tourne à une allure folle. Tu réfléchis, réfléchis. Puis une idée...
Tu t'élances vers la créature, balance un #Conjonctivis au visage du Troll. T'as plutôt de la chance aujourd'hui car celui-ci le touche. La bête en lâche son arme, poussant des cris de douleurs et de rage. Tu en profites pour te rapprocher et soulever la massue. Ce que tu n'as pas prévue c'est que tu n'es pas un troll, tu n'as pas leur force et ton plan tombe totalement à l'eau.

Enragé, il frappe de ses poings un peu partout. Rouvre ses yeux injectés de sang. Tu grinces des dents. Ça ne l'a pas assez affecté visiblement. Mais tu es trop prise par tes pensées pour réussir à esquiver tous ses coups. D'une seule main, il te balaye de son chemin. Tu te retrouves alors plaqué contre le mur, une douleur atroce le long de l'échine et à l'arrière du crâne. Tu glisses au sol et observes la créature enragée avancer vers toi...

La peur est un sentiment bien bête. L'inertie est bien pire.

Petite poupée de porcelaine qui pleurs. Là, aux membres détachés, sans bougée. Manipulée tel un pantin par un démon féroce et vorace. Plonge dans ton esprit. Réfuges-toi. Bats-toi et relèves-toi. Petite fille ne restes pas là les bras ballant. Cesse de te recroqueviller. Tu n'es plus la petite fille qui doit affronter de main nue, les animaux de la forêt, dans laquelle ta mère t'as laissé pendant toute une nuit. Tu as surmonté ça, tu peux surmonter le reste. Tu es Peverell. Démence, folie éternelle.

Il est juste devant toi. Il va te manger, te tuer, te déchiqueter. Et tu ne fais toujours rien. Tu plonges seulement ton regard dans le sien. Tu sais ce qui va se passer. Tu sais qui va gagner. Tu sais quel sort lancer. Quelle malédiction prononcer. Survie, frénésie, nostalgie. Le chaos tu rependras...

#Ava Kedavra

Tu le regardes tomber, raide mort. Tu espères simplement que la jeune fille là-bas, ne t'as pas entendu prononcer le sort interdit. Tu ne sais pas qui elle est, tu ne sais rien d'elle. S'il faut c'est une auror et tu seras dans le pétrin dès que tu sortiras de là. Mais tu n'avais pas le choix. N'est-ce pas que tu n'avais pas le choix ? Tuer, tuer. C'est ta seule option, c'est ta seule défense. C'est le seul sort qui t'es venu à l'esprit. Le seule que te sauve encore et encore, le sort de ta vieille amie la mort.

Figée contre ton mur, tu restes là un moment. Perdue. Des souvenirs, des flashs qui envahissent tes pensées. Tu n'arrives pas à y échapper. Tu n'y arrives pas. Et ces voix qui te parlent. Entremêlent le fil de ta vie, te font faire les mauvais choix. Palpitation, inspiration, expiration...

- NON !

Tu ne sais pas, un cris dans le silence de la mort. Tu vois Célya se rapprocher rapidement de toi. Ta respiration saccadée. Tu te relèves et observes les deux grandes portes s'ouvrirent. Juste un instant tu restes là,. Inertie, survie. La blondinette te parle et se soigne en même temps. Mais ses paroles sont des bourdonnements dans tes oreilles, tu ne saisis pas. Puis l'arène se met à trembler ou est-ce toi ?

Tu la saisis une nouvelle fois par le poignet et la tire en courant vers la sortie. Tu ne t'arrêtes pas dans le dédale noir où vous attendent des cris d'animaux, des bruits, des rires moqueurs. On dirait que vous êtes poursuivit mais tu ne sais pas par quoi. Souffles chaud instable, corps instables. Une lumière. Une grille qui se ferme derrière vous. Tu ralentis de justesse. À quelques centimètres du ravin...

Nouvelle épreuve : confiance, instinct.
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Re: Dans une forêt Irlandaise
Shae L. Keats, le  Dim 30 Oct - 10:51

Rp avec le beau Felagünd

Encore une fois hein,
Fallait que ça recommence, encore toujours, sans jamais s'arrêter,
Sans jamais relentir,
Toujours sentir le coeur se serrer,
Puis les côtes exploqer
-La peau se déchirer,
Et la respiration se couper.
À chaque fois qu'on y pense, de prêt ou de loin.
À chque fois qu'on l'effleur de sa main.
Toujours effleurer, mais jamais attraper, et continuer à se noyer.
Si seulement le bord n'avait pas l'air si éloigné.
Mais non, je passe encore cette nuit blanche, cette traversée solitaire de la manche, perdu dans un lit-monde beaucoup trop grand pour moi, un porte-conteneur dans la poitrine qui appuie appuie appuie appuie tellement fort que ça fait ressortir mes côtes cassées en pleins de petits pics qui empêchent d'approcher les gens. Oui, tous les gens, tous pareil, tous les mêmes, j'en veux plus dans mon entourage, ceux qui le méritent semblent déjà y avoir leur place. J'ai trop mal pour ranger, faire de la place. Comme une bonne grippe pleine de courbatures. Sauf que je ne suis pas malade moi, non, juste épuisé. Épuisé par la vie et tout ce qui l'accompagne, les ordures, les joies fugaces, les peines écrasantes que l'on veut traverser par fierté. Et si moi, je n'avais plus envie d'être fier ?
C'est vrai quoi, c'est malsain quand on y pense, de s'empêcher de faire des choses pour maintenir une image de nous qui n'est même pas réelle.
alors on continue à avancer sur le fil, tanguant à la vie, à la mort, au désir de sortir de ce carcan,
On essaie de voler, de déployer nos ailes arrachées. De se surélever, sans pour autant y arriver.
J'en ai marre de battre de l'air,  
de battre ce foutu fer sans qu'il ne soit encore chaud.
J'veux arrêter tout ça,
Arrêter de me réveiller comme aujourd'hui en peinant à me souvenir de comment je suis arrivé ici la veille.
Enfin il semblerait que cette fois-ci, j'ai voulu voir du pays,
Irlande
-Où je n'avais jamais mis les pieds.
Terre sacrée de mon ancien protégé à qui je ne peux plus causer.
Parce qu'il s'est froissé pour un détail insignifiant.
Alors le corps en coton,
Tissé à trois brin,
J'avance péniblement,
Je guette les alentours,
On m'avait dit qu'il y aurait des lutins.
Mais je n'en vois aucun.
Qui exhaussait les vœux à coup de chaudrons d'or.
Si l'argent fait pas l'bonheur,
J'veux pas dire,
Mais il y contribue grandement.
Alors toujours un peu dans les vapes, je cherche une barbe rousse minuscule,
Un géant-vert à poney.
Quelque chose
-Qui me ferait espérer.

- P'tain t'es où l'farfadet ?


Dernière édition par Shae L. Keats le Lun 24 Déc - 11:10, édité 4 fois
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Re: Dans une forêt Irlandaise
Lïnwe Felagünd, le  Lun 31 Oct - 19:27

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Les Reliques du gros porc
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avec Leo Keats


Aujourd'hui, j'ai pu sortir dehors. Prendre l'air. Depuis le trajet du Poudlard Express. L'air irlandais. Un des rares que je pouvais profiter. Mon maître, qui est aussi mon ami, me fait beaucoup de câlins parce que je le lui demande. Mais ça ne suffit pas. Et oui, je m'appelle Splatch ! Et je suis un boursouflet. Mon dresseur, Lïnwe Felagünd, est un garçon très extravagant, et surtout très gentil avec moi en tout cas. Les autres, je ne sais pas, je me montre beaucoup aux Gryffondors mais je ne connais pas tellement les sorciers ds autres maisons de Poudlard. Je crois qu'il a trop peur que je me perde et que je ne puisse plus jamais retrouver mon chemin. Avant moi, y'avait un autre boursouflet mais il n'a même pas vu ses yeux qu'il était mort durant le trajet. Alors il essaye de me préserver. Et je le comprends. Moi aussi, j'ai pas envie de crever dans une boîte en carton.

Je parle beaucoup, mais personne ne me comprend vraiment... Je couine pour eux, c'est tout. Quand je lui dis Je t'aime, Linou ! il ne me répond pas. Et me caresse, comme s'il avait compris. Mais je sais qu'il n'a rien pigé... Il est gentil, mon maître. Mais il me comprend pas tout le temps. Des fois, c'est des coups de chance. Et des fois, non. Par exemple, j'ai été surpris la dernière fois quand je lui demandais de me donner un ver de terre. Ce c*n m'a fait boire la tasse de jus de citrouille.

Je ne sais pas ce que je fous sur son épaule, à me dorloter contre son oreille, en pleine forêt, mais c'est plutôt agréable. Alors, je ne dis rien. De toute façon, on ne me comprend pas... On tangue ici, comme sur un bateau. Je ne suis jamais allé sur un bateau, mais c'est ce que j'entends. Alors je répète. Parce qu'on me dit beaucoup de choses, à moi. Et les bateaux, voyez-vous — ou peut-être que vous ne savez pas ce que c'est non plus, alors je vais vous le dire — les bateaux se balancent sur l'eau avec le vent. Le vent ici, est frais. Mais je le supporte bien avec tous mes poils. Et je suis un boursouflet plutôt dodu. On me nourrit très bien et je n'ai pas à me plaindre !

« P'tain t'es où le farfadet !!! » s'énerve quelqu'un non loin d'ici. J'ai cru que c'était un arbre. Mais Lïnwe me présente Leo Keats avant d'approcher. Il paraît que c'est lui qui m'a acheté. Mais je ne m'en rappelle plus trop... J'étais petit à cette époque.

« Ici. » répond mon maître. Il est comique ce maître !!! Hahaha ! =D

Comment il t'a mis trop cher !
« Couiiiic couic couic !! »


Dernière édition par Lïnwe Felagünd le Lun 20 Fév - 23:42, édité 1 fois
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Re: Dans une forêt Irlandaise
Shae L. Keats, le  Sam 5 Nov - 12:02

Balloté au vent parmi les miens, j'aime être entouré de mes frères
-Pairs. Sans eux, je me perds,
Je finis à terre,
On m'aspire dans un tuyau étrange et jamais plus je ne revois la lumière.
Je me tords, m'offre au froid,
Sauf lorsque mon propriétaire à la décence de me couvrir de laine,
Mais je ne suis jamais entièrement au chaud.
Il me tord sans ménagement dans les situation de stress, c'en est quasiment insupportable,
Heureusement qu'il me coupe parfois,
Ça me permet de me reposer un peu,
Ce qui n'est pas de refus.


Il ne fait pas froid aujourd'hui,
Ni chaud,
Juste une humidité qui me broie jusqu'à la kératine,
La tord,
L'enroule,
J'en bouclerais presque.
Mais mon humain ne serait certainement pas aussi charmant avec les cheveux bouclés.
J'aime bien me voir tous les matin,
Je trouve que j'apporte un truc en plus à sa tignasse,
Un petit éclat parmi des millions d'autres.
Faut pas croire, être un cheveux sur la caboche du Keats,
C'est pas d'tout repos.
Il bouge tout le temps,
Se perd,
Nous envoie en irlande comme aujourd'hui,
Chasser les farfadets.
En parlant de farfadet,
Il vient d'en appeler un
Vous imaginez un peu, ce farfadet sur son poney vert criant "Je suis là" à un grand méchant comme Keats ?
Ce serait du suicide.
Et pourtant.
Dans les fourrés,
S'élève une petite voix.

« Ici. »

Je sens mon propriétaire sursauter,
Puis se retourner brusquement,
M'envoyant un court instant flotter au vent.
Je sens dans mes racines qu'il est surpris et perturbé de la vision qui s'offre à lui,
Un petit homme blond à la luxuriante tignasse.
J'aperçois d'ailleurs une jolie mèche là bas,
Qui me salue,
Si un rapprochement s'effectue,
Peut-être pourrais-je lui passer mon numéro de pellicule,
Qu'on reste en contact.
Fais pas de connerie Keats,
Reste normal,
Ne le perds pas encore une fois.

- 'Tain, mais qu'est-ce que tu fous là toi ? Tu vas faire peur aux farfadets.

Loupé.
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