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Dans une forêt Irlandaise
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Shae L. Keats
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Re: Dans une forêt Irlandaise
Shae L. Keats, le  Sam 5 Nov - 12:02

Balloté au vent parmi les miens, j'aime être entouré de mes frères
-Pairs. Sans eux, je me perds,
Je finis à terre,
On m'aspire dans un tuyau étrange et jamais plus je ne revois la lumière.
Je me tords, m'offre au froid,
Sauf lorsque mon propriétaire à la décence de me couvrir de laine,
Mais je ne suis jamais entièrement au chaud.
Il me tord sans ménagement dans les situation de stress, c'en est quasiment insupportable,
Heureusement qu'il me coupe parfois,
Ça me permet de me reposer un peu,
Ce qui n'est pas de refus.


Il ne fait pas froid aujourd'hui,
Ni chaud,
Juste une humidité qui me broie jusqu'à la kératine,
La tord,
L'enroule,
J'en bouclerais presque.
Mais mon humain ne serait certainement pas aussi charmant avec les cheveux bouclés.
J'aime bien me voir tous les matin,
Je trouve que j'apporte un truc en plus à sa tignasse,
Un petit éclat parmi des millions d'autres.
Faut pas croire, être un cheveux sur la caboche du Keats,
C'est pas d'tout repos.
Il bouge tout le temps,
Se perd,
Nous envoie en irlande comme aujourd'hui,
Chasser les farfadets.
En parlant de farfadet,
Il vient d'en appeler un
Vous imaginez un peu, ce farfadet sur son poney vert criant "Je suis là" à un grand méchant comme Keats ?
Ce serait du suicide.
Et pourtant.
Dans les fourrés,
S'élève une petite voix.

« Ici. »

Je sens mon propriétaire sursauter,
Puis se retourner brusquement,
M'envoyant un court instant flotter au vent.
Je sens dans mes racines qu'il est surpris et perturbé de la vision qui s'offre à lui,
Un petit homme blond à la luxuriante tignasse.
J'aperçois d'ailleurs une jolie mèche là bas,
Qui me salue,
Si un rapprochement s'effectue,
Peut-être pourrais-je lui passer mon numéro de pellicule,
Qu'on reste en contact.
Fais pas de connerie Keats,
Reste normal,
Ne le perds pas encore une fois.

- 'Tain, mais qu'est-ce que tu fous là toi ? Tu vas faire peur aux farfadets.

Loupé.
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Re: Dans une forêt Irlandaise
Lïnwe Felagünd, le  Lun 21 Nov - 23:51

Mon maître a surpris ce monsieur. La tête dans le vent. Les cheveux hagards. Il n'a pas l'air d'être content de le voir. Pourtant, c'est un gentil garçon. Lïnwe. « 'tain, mais qu'est-ce que tu fous là toi ? Tu vas faire peur aux farfadets. » dit-il. Ce Leo Keats n'est pas très gold. Deux fois qu'il répète p'tain. J'espère que tout va bien. Si il cherche un farfadet, je suis sûr que mon maître saura où aller.

D'ailleurs, il lui répond du tac au tac. Il n'a pas peur, cet irlandais. « Aux farfadets ? Tu cherches les farfadets maintenant ? Tu ne m'avais pas dit que tu étais dans la rue. Ivrogne, je le savais. Con, depuis que t'es né. Mais sans argent, je ne pensais pas. » le lien n'a pas l'air de passer entre eux. Ou est-ce leur façon de se saluer ? Est-ce un code ? Je ne sais pas. Les humains ont des comportements étranges. Et j'en ai vus, des humains. Je peux vous le dire. Je ne les comprends pas toujours. Nous, les boursouflets, nous restons toujours affectueux. Et nos conversations sont simples.

Je me demande si ce Keats a un boursouflet. Il devrait faire passer une loi au Ministère, indiquant la présence obligatoire d'un boursouflet sur une épaule. Je trouve cela plus beau. Et tous les esthètes m'approuveront, je le sais. C'est plus chouette. Et les humains ont besoin de nous. Ils ont besoin d'une boule de poils pour les réconforter. Les câliner. Les amadouer. Cela pourrait éviter les guerres entre individu. Un bisou échangé. Un combat réglé. Je pense que c'est une bonne idée. J'en suis même sûr. Il faudra en parler à Renée, elle pourra peut-être communiquer avec son maître, qui travaille au Ministère.

« Tu veux un peu d'aide ? »

Je me dirige. Ou plutôt, il m'approche de cet homme. Il me présente. Je couine fièrement et lui demande s'il a un boursouflet. Mais il n'a pas l'air de me regarder. Ou de m'entendre. A croire que je ne suis qu'une créature pour ce sorcier. Je suis choqué de Leo. Choqué - déçu.
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Re: Dans une forêt Irlandaise
Shae L. Keats, le  Mar 27 Déc - 22:54

J'comprends pas trop,
C'qui s'passe ici.
Un p'tit moment,
Qu'j'ai pas vu d'humain sur mon chemin.
Qu'leur pied n'ont pas soulevé la poussière de mon gilet de terre.
Alors j'écoute, patiemment.
J'attends.
Que le grand reparle,
Le petit s'en aille.
Y a comme une tension du côté du vieux,
Enfin il me semble
Mon air est saturé de nervosité.
Je sais pas trop c'qui se passe,
Je sens son pied
Me tapoter,
Dans un pat-pat très maladroit.
Ça en agite mes pierres
-Jusque dans leur fondement.

Un bruit dégueu d'une déglutition pénible
Qui émane du plus grand,
Tandis que le plus petit,
Une bête étrange sur l'épaule,
Ouvre la bouche,
Et que le grand se tasse,
Me regardant fixement en visant ses godasses.

« Aux farfadets ? Tu cherches les farfadets maintenant ? Tu ne m'avais pas dit que tu étais dans la rue. Ivrogne, je le savais. Con, depuis que t'es né. Mais sans argent, je ne pensais pas. »

Son ton est bizarre. Mai j'en déduis qu'ils se connaissent,
peut-être qu'ils sont amis.
J'en sais rien.
Je parle pas l'humain.
J'envois une feuille d'un de mes arbres se poser sur la tête du plus grand
Prendre la tension,
Qui reste grandissante.
Il a pas l'air bien le pauvre gars.
Pour les chevaux,
Un trèfle ça suffit,
Donc j'en fais pousser un,
A quatre feuilles
Entre les deux semelles du brun.
Tandis que l'autre se rapproche,
Lui présente un animal étrange
Qui ne vient pas de chez moi.
Que je ne connais pas.
Le blond propose son aide.
Et le grand semble se reprendre,
S'offusquer,
Quel teubé.

- J'suis pas dans la rue ducon. J'squatte chez Steiner, tu la connais j'crois.

Nouveau coup de pied,
Mais j'lui ai rien fait moi,
Va peut-être falloir s'calmer
J't'ai rien fait moi.
Terre verdie, brûlée, sanglante.
Je porte l'histoire de toute un peuple,
J'ne te permets pas
De me frapper.
Donc je sors une racine
Et voici que
Titubant,
Tu manques de t'étaler,
Pour mon plus grand plaisir.
Tu te contiens,
Tente de récupérer un tant soi peu de dignité.

- Qu'est-ce tu fous là ? T'as rien dit au moins ? J'suis désolé.




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Re: Dans une forêt Irlandaise
Lïnwe Felagünd, le  Jeu 29 Déc - 18:12

Les pieds sur terre. La tête en l'air. La langue dans sa poche. Les mains dans sa bouche. Les cheveux qui dansent sur son crâne. Cet homme connaît mon maître, c'est indéniable. Je ne sais pas ce que veut dire ce mot. Mais je l'entends beaucoup et je dois dire qu'il passe partout. Par tout. J'entends par là que, quoiqu'on dise, ça passe. Nom d'un boursouflet ! Voilà ce que raconte l'homme aux allures de pirate :

« J'suis pas dans la rue ducon. J'squatte chez Steiner, tu la connais j'crois. » je souris et je saute sur l'épaule de mon maître. Je ne sais pas ce que signifie ducon mais ça doit être un surnom. Je lui demande, à mon maître. Et quand je l'appelle ducon il me sourit et et me caresse les poils. J'imagine donc, que c'est son surnom. Un mot doté d'un respect et d'une politesse sans pareil, pour nommer les personnes dignes d'être appelées ainsi.

Bref. Nous nous rapprochons un peu plus de Leo. Mon maître acquiesce aux paroles du grand sorcier. Mais il lui dit qu'il pige pas ce qu'il dit.
Qu'est-ce tu fous là ? T'as rien dit au moins ? J'suis désolé.
A vrai dire, je n'ai pas non plus compris. Mais j'comprends jamais rien, alors ça ne fait rien.

« Mec, parle normalement. C'est pas en collant des mots que tu ponds une phrase correcte. » lui dit mon maître. Ce qu'il est drôle ! Je n'arrête pas de le répéter. Je roule sur son épaule mais m'arrête un instant. Les poils du sorcier me font peur. Ils me regardent comme si j'étais une boule de poils abjecte. En attendant, moi j'suis coloré ! Je leur dis. Mais ils me répondent pas. Ils savent pas parler, eux. Ils sont en dessous de tout ça. De moi. Splatch Ier du nom.

Je bombe mon torse pour montrer mon importance tandis que Lïnwe me présente à Leo. « Lui. Il est vivant au moins. Regarde ça. Il est beau, merci encore. Bon maintenant que je suis là, du coup, on fait quoi ? » Partons, partons à la chasse aux farfadets ! J'ai bien envie d'en voir un.
Moi. Splatch Ier du nom.


Dernière édition par Lïnwe Felagünd le Lun 20 Fév - 23:43, édité 1 fois
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Re: Dans une forêt Irlandaise
Shae L. Keats, le  Lun 2 Jan - 18:42

C'est l'histoire d'un soir,
Crépuscule des idoles,
La percée du monstre à travers le grillage
-Des côtes.

C'est l'histoire d'une perdition, d'un oubli, d''une chanson. Une histoire que je ne comprends pas. Parce qu'il me manque des étapes. Je me souviens de toi Lïnwe, assis juste à côté. Je me souviens de tes mains qui tremble comme la feuille d'érable qui se répandait en rayon de miel dans la bouche. Je me souviens du liquide ambré en grande quantité, de ce que j'ai dit et des remords. Je me souviens de la peur, l'angoisse, la course, les pilules et l'entaille. Je me souviens de l’hôpital. Mais je ne me souviens pas pourquoi, à quoi j'ai pensé. Quand j'ai décidé d'arrêter de te préserver. Je ne me souviens pas de pourquoi je t'ai conté ce que j'ai fait.  

Il y a le manque un peu,
De l'innocence du radeau
Et Ol qui rame
De plus en plus fort
Vers la rive.


J'comprends pas trop ce que tu me veux, avec ta bestiole sur le bras, c'est celle que je t'ai acheté ? Tu l'as gardé finalement ? Tant mieux. Le premier n'était qu'une erreur, mort dans une boite, étouffé. Moi c'est étrange, ça me déplaît pas qu'on m'étouffe. Mais je suis pas sûre que j'aimerais mourir. Faudrait essayer. Mais si il s'avère que c'est nul, j'pourrais pas faire marche arrière. Et j'aurais l'air bête. Non pas que je n'ai jamais voulu essayer. J’ai même failli plusieurs fois. Le couteau dans la cuisse. L'avant bras dans la. Puis pas comme si on avait pas déjà essayer avec mon alter-ego.  

« Mec, parle normalement. C'est pas en collant des mots que tu ponds une phrase correcte. »

La délicatesse,
D'un reproche,
À l'essence même de l'abruti.e
Qui fut un jour si proche.


Pourquoi il dit ça ? J'ai du mal à comprendre. Enfin je sais pas non plus pourquoi les mots et groupes de mots qui se forment dans ma tête n'arrivent pas à sortir comme il le devrait. La nervosité peut-être. Ils sont toujours remplacer par d'autres, plus abstraits disons. Pas ma faute si ton narrateur est trop con pour en saisir le sens Lïnwe. C'est surtout triste pour toi. Nous ne parlerons pas d'art.

« Lui. Il est vivant au moins. Regarde ça. Il est beau, merci encore. Bon maintenant que je suis là, du coup, on fait quoi ? »

Ol ne sait pas trop où se mettre,
Alors Keats pèse ses mots,
Étire son dos
Tout doit faire sens
Pour plaire au gnome.


- J'veux un chaudron plein d'or. Enfin il semblerait. T'sais où j'peux trouver l'homme trèfle ?
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Re: Dans une forêt Irlandaise
Lïnwe Felagünd, le  Mer 4 Jan - 23:12

Moi j'ai vraiment envie de voir les farfadets. J'en ai jamais vu de ma vie. Et Lïnwe aussi. Il m'en a parlé une fois, quand il faisait son devoir de créatures. Mais j'avais pas tout saisi parce qu'il me chuchotait au poil et que tout le monde nous regardait. Du coup, je me sentais un peu mal à l'aise et j'essayais de le fuir. Mais il me rattrapait de la main à chaque fois que je tentais de sauter du canapé ! Parce que lui, il n'avait aucune gêne à me parler comme si j'étais un de ses potes. Mais les autres, ils le regardaient bizarre.

Bref, aujourd'hui j'ai peut-être la chance de voir un farfadet. On dit qu'on le trouve au bout de l'arc-en-ciel, près d'un chaudron rempli de gallions. Mon maître va devenir riche. J'espère que ce Leo n'est pas un escroc. Lui aussi, recherche un chaudron plein d'or. En fait, il veut pas le farfadet je crois. « J'veux un chaudron plein d'or. Enfin il semblerait. T'sais où j'peux trouver l'homme trèfle ? » qu'il dit en articulant chaque mot. J'apprécie parce qu'il fait des efforts même pour moi. Pour que je l'entende bien. Ou c'est parce qu'il pèse ses mots, je ne sais pas. Il est sans doute marchand de salades.

Et mon maître ne répond pas pendant que je vous parle. Il a l'air de réfléchir. Ou de péter, le ventre détraqué. Le visage crispé en tous les cas. Moi je sais que quand je me soulage, ça sent pas très très bon. Une odeur de ver de terre macéré à l’œuf de dragon pourri. Je conçois que ça ne donne pas quelque chose de très convaincant. En tout cas, je ne sens que l'odeur d'une terre fertile et d'engrais ici. Quoique l'homme en face sent un peu le poisson. Je ne sais pas pourquoi. Est-il pêcheur ? Je veux dire par là, marchand de salades et pêcheur ?

« Tu ne sais pas ce que tu cherches ? » lui répond mon maître. Moi je sais pourquoi il dit ça, c'est parce que le bonhomme a sous-entendu qu'il voulait un chaudron plein d'or. Il semblerait qu'il a dit. Je le sais. Je l'ai entendu. « Evidemment que je sais où le trouver. » ajoute mon maître juste après en prenant la direction de la forêt. Oh ! Je ne savais pas qu'il savait ou en trouver !!

Je suis ému !
Tout émoustillé !
Comme un boursoublet !
Vert qui plus est !

Je sautille
je sautille
je sautille.

Et ces deux sorciers-amis marchent sur le même brin d'herbe.
Le même fil.
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Re: Dans une forêt Irlandaise
Shae L. Keats, le  Dim 8 Jan - 1:12

Les ailes
Des pensées cohérent.e.s,
Qui se sont envolé.e.s
Suivant au loin les moutons
Qu'autrefois je comptais
Avant de les jeter à l'eau
Et d'me laisser emporter
Sous la cale des bateaux
-Asséché.e.s.

Qui es-tu
Ombre mouvante des saules,
Qui explosent en beauté
Avant de retomber
Sécher leur larmes au sol
De mille brindilles
Asséché.e.s

Les taches qui se meuvent
À la lumière changeante
Des tourbillons du soir.
Et la tige-ostensoir
Vibrante à la lueur
De la rosée à venir
-Humidifié.e.s


Qui es-tu
Habitant d'ces forêts
Qui autrefois appréciait
Ce que j'étais.
Ou du moins
Respecter.
Tant de soirées passé.e.s,
Le sang dégoulinant
Sur la cuisse asphyxié.e,
Et les joues toujours un peu
-Humidifié.e.s

Où es-tu
Cheveux de lune
Fil argenté.e
Caresse aux mille tendresse
D'une innocence passé.e
Par mes soins
Piétiné.e


Je suis tes pas,
Gravé.e.s dans l'ombre
Du jour mourant
Requiem azuré.e
Une beauté iréel.le
Porté.e par ton existence
Embellissant Fourré.e.s
Nature et Précision
Du bout de ta semelle
Abîmé.e.

Je ne sais plus
Ce que je cherche
Avec un.e avidité
Assoifé.e
Parce que
Boule de poils enchanté.e
Couic attendrissant les ronces
Des palais doré.e.s
Se blottissant sur la colline de chair
Ce soir tu l'as mené.e
Au voyageur sans bagage
En quête de destinée.


H-emme
Aux milles paresses
Enchanté.e.s
Dans une cage d'acier
Dont la clef
Avalé.e
Par des années
De véracité.

Fils
Aux mille langages
Fils
Aux mille ramages
Fils
Conduis-moi
Hors de ces bois
Où le ciel
N'est plus de verdure
Étouffante
Où les lianes
N'entravent plus les sens.
Fils
Conduis-moi
Au bout du monde
À la poule aux œufs d'or
-Liberté.


Enfant sanctifié.e
Par tant d'espérances
Réalisé.e.s
Haussé.e
Porté.e
Par un espoir
De voir en lui
Le petit jour
S'éveiller.
-Sublimé.

Une sensation
de nouveauté
De réalité
Promis.e
Et Insondé.e
Et volonté
De tout sentir
De tout explorer.
Et s'ôter les entraves,
D'ordinaire exigé.e.s
Les bouts de tissus
Froissé.e.s
Qui tombe au sol
En tourbillon glacé.e.s
Par le vent frais
-Du petit matin.


Qui es-tu
Enfant chéri
Du père parti
Sublimé le monde
De peintures-moisissures ?

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Re: Dans une forêt Irlandaise
Lïnwe Felagünd, le  Dim 8 Jan - 15:15

Je m'accroche à ses mots. Mais il n'y en a pas. Pas une seule parole fait rage entre les deux marins. L'épaule sur laquelle je suis, tangue de gauche à droite. C'est une tempête verte et silencieuse. Les deux pirates se suivent de près. Comme deux vieux amis. Presque crochet dans le crochet. Et un œil en moins. Le barbu, que je nommerai Barbe Noire désormais. Le barbu aurait comme la vue décédée. Je me retourne et le voit se déshabiller.

Peut-être est-il fou ? Peut-être a-t-il chaud ?
Désireux de pouvoir toucher l'herbe fraîche comme un bateau.
Peut-être est-il c*n ? Peut-être est-il de ces gens naturistes ?
Hasardeux d'en finir avec les puristes.

Je ne sais pas. Quoiqu'il en soit, mon maître n'a pas l'air de s'en être rendu compte. Va-t-il seulement faire pareil ? Il ne se retourne pas. Et moi, moi je vois une forêt dense. Très dense, autour de moi. Aux courbes rosées par le soleil de la journée. Des oiseaux dansent le long des cimes verdoyantes. Je peux même apercevoir deux petites branches en relief sur le plus gros des arbres. Son tronc est énorme et finit par prendre racines à force d'avancer. Avancer dans l'âge. Deux écureuils sortent de leur trou en son centre. Un troisième semble être rentré un peu plus bas. Mais ce qui m'intrigue le plus dans cette étendue de nudité authentique, c'est l'églantier qui pousse tout près du grand chêne. Juste devant, en fait. Il fait petit, si petit à côté. Qu'on dirait le père et son fils. Cet arbrisseau buissonnant est intacte. Il rayonne de joie et de jeunesse, encore fragile en ces temps de paresse. Ces tiges, couvertes d'épines larges et recourbées en forment une fleur rose vif en son bout. Et ses fruits, quelque peu oblongs sont d'une couleur plus pâle. On dit qu'ils renferment des semences et sont enveloppés de poils.

Je suis trop loin pour tout discerner. Parce qu'on avance, mais j'ai l'impression de reculer. En tout cas, c'est un véritable chef d'oeuvre que Mère Nature. D'ailleurs, c'est qui Mère Nature ? Parce qu'on entend souvent parler d'elle, mais c'est comme le Père Noël. Ou la Petite Souris. Le premier se nourrit de cookies, et la seconde de fromages. Elle est introuvable. Improuvable. Imbuvable. Et puis, je me retourne dans l'autre sens parce que mon maître s'est arrêté. Nous sommes en plein cœur de cette forêt irlandaise. On raconte qu'elles sont encore plus riches que les anglaises et les françaises. Mais après tout, moi, je ne peux pas l'avancer. Parce que j'y suis pas allé dans ces forêts.

Et ce n'est que là, pendant que je vous parle, que mon maître se retourne. A la belle bleue qu'il a eue ! Je ne préfère pas vous la décrire. Mais son faciès s'était perdu un instant, ça je peux vous le dire. Ses yeux ont fait un tour mondial dans leurs orbites. « Mais qu'est-ce tu fous à poils ! Bordel ! Ils sont où tes vêtements ? Me dis pas qu'ils se sont envolés avec le vent. » qu'il dit en faisant de grands gestes de ses deux mains. Il pourrait être acteur ou comédien. Dans un théâtre moisi de Londres, et il ferait fortune. C'en est certain.

Mon maître continue de baragouiner sans l'air d'être plus dérangé. Et puis, il se met à chuchoter. « Chuuut. Laissons. Laissons la nature parler. Le farfadet s'exprimer. » qu'il dit. Alors on se met accroupis par terre. Enfin, surtout eux. Parce que je moi, je suis accroupi de naissance. Ou debout de naissance, ça dépend. Et on écoute. On écoute la nature s'exprimer. Et le farfadet parler.
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Re: Dans une forêt Irlandaise
Shae L. Keats, le  Mer 18 Jan - 7:57

Expression
Corporel.le,
Inavouable,
D'une envie é-vermeil-lé.e.
De goûter
Les baies
De l'azuré.e
De l'albatros
Hué.e
Par une mémoire
En larme d'acier.

C'est une perle de sueur, une goutte d’éternel. Entre les os, le long de la peau. Muselé.e.s de ses fardeaux. Enfant salaud. Qui autrefois parlait l'oiseau, échange avec un rossignol. Sur la branche du vieux saule. Ridé commeQ une carte   de Londres. De l'underground. Des câbles et des tuyaux. L'arrosage automatique de mots salvateurs, bientôt couteaux. Pour deux maux de travers, qui t'auront fait fuir, les jambes à ton cou. J'ai pas voulu Fils. Briser cette bonne entente entre nous.
J'ai pas voulu fils, que tu me vois debout. Au milieu de ses flots, agités. Perturbés. J'ai pas voulu fils. Briser l’équilibre des choses. En t'offrant monts et merveille à travers quelques rayons de miel. Si j'avais su, que cette gorgée causerait ma perte. Et toi, qui ne te doutais de rien. T'aurais pas pu prévoir. Au mieux t'avais vu ma connerie. Au pire tu savais que j'étais pas net. J'ai pas voulu et je l'ai fait. Pardonne moi. Envole toi. Maintenant. Vis.

Où es-tu
Totoro de ces bois,
J'ai besoin de ton ventre-douceur
Sur une vie trop-peu remplie.


Q uand reviendras-tu
Mort subite
Du nourrisson volage
Qui ne sait pas voler.

Mouton de Panurge
Mort d'avoir trop rêvé.
Larzac immuable
Des possibilités.


Rêve opalin
D'une mer trop calme
Sans marée.
Une barque mal arrimée.  

Fils d'un phénix sans briquet
Qui n'a pas su renaître,
Consumer sa cancerette
Oublieras-tu les erreurs de tes pairs ?


J'aurais voulu t'épargner,
Comme un plombier qui sourit à la vie
J'aurais voulu t'aider
Mais je ne suis fourmi.

Le vent qui agite la pilosité mal exposée
Dans les feuillages chantant si bien décrits
Et cette absolue sensation
De liberté.


« Mais qu'est-ce tu fous à poils ! Bordel ! Ils sont où tes vêtements ? Me dis pas qu'ils se sont envolés avec le vent. »

Ils se sont envolés
Avec mes dents d'enfants,
Les cauchemars terrifiés
Qui nous tenaient éveillés.

« Chuuut. Laissons. Laissons la nature parler. Le farfadet s'exprimer. »

Et l'homme qui s'accroupi près de l'enfant banni
Qui tend l'oreille mais n'entend rien
Et qui commence à croire comprendre
Une supercherie potentiellement inexistante.


F
ils de satan
Que je croyais différent
Je me relève,
Je prends mon dernier rêeeve
Allume une cancerette.
Mon pied qui part dans ses abdominaux.
Doucement
Mais sûrement.

- Arrête de ta payer ma tête. Elle n'a aucune valeur.



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Re: Dans une forêt Irlandaise
Lïnwe Felagünd, le  Ven 20 Jan - 15:26

Nous étions assis là. A demi. Leurs genoux touchant l'herbe fragile de la forêt. Mon maître nous avait dit de tendre l'oreille. Alors je la tendais, et le vieux sorcier — ou le plus âgé — m'imitait. Il y avait comme une espèce de corrélation indescriptible entre cet homme et moi, Splatch le Boursouflet. Il portait une sorte de fascination envers moi, ou du moins c'est ce que j'en déduisis quand il s'affaissa sur le sol.

Il n'y avait pas un mot. Pas un bruit alentour. On était simplement là, tous les trois. Là, à écouter les arbres nous murmurer, me murmurer des phrases inintelligibles. Le vent me susurrait des choses aussi. Des choses que je ne pourrai redire. C'était à la fois apaisant et excitant. La nature s'ouvrait à moi comme moi j'aurai pu lui offrir un poil. Pour en faire une pantoufle pure souche. Doucement. Lentement. Comme si elle était timide. Mon oreille frémissait au goût du vent. Les ondes sonores se propageant comme la mer et ses vagues d'enfants. Les feuilles aussi, craquaient sous les branches paresseuses. Elles tremblaient si fort que je les entendais se crasher sur la terre à la manière des gros avions de pêcheurs. Ou de chasseurs. Je ne sais plus, mais en tout les cas, c'est la même chose non ?

Clinc. Clinc. Clinc...

Un soupçon de bourse clinquante au loin. Le farfadet était-il en train de compter son chaudron ? Y'avait-il ici une sorte de démence incomprise ? Je crois pourtant, que c'était le fruit de mon imagination. Et c'est ce que mon maître voulait. La trahison des phonèmes et vibrations. C'était la campagne irlandaise qui m'avait trompé. Les modulations d'oiseau changeant gallions. Six ou sept, qu'on auraient comptés comme je disais. Pouic. Pouic. Pouic... Six ou sept notes haut perchées dans les feuillages du ciel.

Poc. Poc. Poc...

Et là ! Le farfadet qui nous fait signe. Tapant du pied la terre fécondée. Il recouvre son trésor. Mais au fond, je savais que ce n'était pas ça. La vérité n'est pas si belle. Le petit homme vert se changeant en écureuil qui gratte et tape l'écorce qui dépérit.

Et tandis que je trouvais une autre excuse à quoi m'accrocher — autrement qu'à l'épaule de mon maître — Barbe Noire s'en prenait à lui, et par conséquent, à moi-même. Je tombais en arrière !

Boumbadaboum.

Comme une vieille chaussette délavée qu'on aurait balancée dans la machine à laver. Chtiiinc. L'homme à la pilosité importante venait de donner un bon coup de pied dans le bide de mon maître. Quel horrible personnage !!! Il méritait bien la pendaison par tétons. C'est certain. Ce qui m'a le plus choqué c'est le ver terre qui se moquait de moi juste à côté. Hihihiii. Il avait sorti sa tête, et j'en profita pour la lui couper. Chtonk. J'ai toujours apprécié ces insectes. Et c'est pas celle de Leo que j'irai arracher. Il dit qu'elle n'a aucune valeur. Et ses poils doivent rester en travers de la gorge. Mort par étouffement.

Du coup, je hurlais à la mort et ce n'est qu'après cinq secondes et demi que mon maître me récupéra. Le temps de réaction lamentable. Je lui mordais le coup mais ça ne le faisait que sourire à moitié. « Très bien... dis-moi, espèce de gland. Promets-moi. Promets-moi de rester fidèle. » là j'avoue n'avoir pas saisi sa pensée.

Je perds le fil.
Je perds le fils.

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Re: Dans une forêt Irlandaise
Shae L. Keats, le  Ven 27 Jan - 22:59

Tu ne sais pas
Ce qui t'as pris.
Le pied volage
Le choc amoureux
-paternel.
Dans ses abdominaux.
Pour qu'il arrête aussi.
Parce que de lui
Tu ne tolères pas
Le moindre écart psychologique.
Préciosité d'un lion enfant
Engagé douloureusement
Sur de longues artères d'ombre.
La moisissure qui atteint doucement
-Les veines.
Le regard.
La peau-d'âme.
La cancerette qui se consume lentement
Tandis que l'autre idiot se relève
Idiot que tu ne comptais pas aider
Sans explication préalable.
Te prendre pour un con,
Ça semble être le mot passé de bouches à oreilles,
L'ordre mesquin,
Mais lui
Tu le pensais différent.
Grave erreur
-Tourniquet derrière les yeux.
Et bile acide dans l'estomac.

Fumée qui s'élève de ta glotte détendu,
Regard en biais qui se voudrait méprisant
Pour ce pantin mal articulé
Empli de bassesse sous-jacentes.
Fini les instant bénis
Des rires en gouttes de pluie.
Je serai tenté de te dire qu'un jour
Tu comprendras.
Mais au fond
Je ne l'espère pas.
Trépas d'une santé qui tendait les bras
Au profit d'une folie qui tire vers le bas.
Les bassesses du métro.
Puis,
Petit à petit,
Les câbles deviennent apparent,
Tu salues le ciel de faïence
Avec un pointe de regret.
Tu comprends Fils ?
Si j'avais su.

Lorsque Keats eut atteint sa vingtième année, il quitta sa patrie, le lac de sa patrie, et s'en alla en Italie. Là il jouit de son esprit et de sa solitude et ne s'en lassa point durant deux années. Mais enfin son âme se transforma -et un matin, se levant avec l'aurore il s'avança vers le soleil et lui parla ainsi. "L'esprit est mort. "
-Sa santé mentale prit ainsi la route,
Un beau matin d'été,
Et avec lui
Toute ses certitudes
Ne laissant que le doute
S'immiscer dans son crâne.
Sous les feuilles de tilleuls agonisantes.
Senteur d'humus le long des parois.
Fini la démarche nonchalante du crabe boiteux.
L'écume a fini d'ensevelir.

L'autre se relève, mas tu ne lui adresses même pas un regard.
L'agonie lente du cri du boursouflet a bien dû faire fuir tous les farfadets.

« Très bien... dis-moi, espèce de gland. Promets-moi. Promets-moi de rester fidèle. »

Non.
Pas fidèle.
Ça entrave,
Ça oblige.
Ça fait devoir quelque chose.
Et je ne veux rien devoir à personne.
J'essaie d'être libre, un peu.
C'pas pour m'attacher à un fils aussi con.
Fidèle.
Je tords le mot
Pour une solution évidente.
Fidèle.
Fi-dèle.
Fi d"èle
Fils d'elle.
Lydia.  


- Je te promets d'être fils d'elle.


Ni vu ni connu.
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Re: Dans une forêt Irlandaise
Lïnwe Felagünd, le  Jeu 2 Fév - 0:01

Je ne me rendais pas encore compte du goût de ma salive quand je le mordis éperdument pour lui faire comprendre que je lui en voulais. Mais après coup, j'y pris goût justement. Il y avait, dans ma salive, un parfum de fraîcheur hivernale. Alors qu'on était plus vraiment en hiver, vous voyez ? Alors, quand je me rendis compte que mon maître avait une peau de velours, je passais et repassais ma langue dans son cou.

J'avais désespérément soif. Je crois que c'était cette épice blanche qu'on nomme sel. Y'en avait sûrement contre sa peau beige. Il n'y avait pas de poil, mais un léger duvet qui rendait son cou encore plus lisse. Saveur réglisse et camélia des bois. Mais je ne pus développer mon caprice plus longtemps vu qu'il me repoussait à l'extrémité de son épaule. Bord de la falaise humaine. Fin du monde.

Il avait l'air de dire un truc sérieux. De son regard je compris qu'il ne jouait plus. Et c'est là où le relent de cannelle et de terre me vint au fond de ma bouche. Il y avait chez lui comme une sorte de recette surprise. Et j'étais moi-même affecté par cet arrière goût d'obscénité. C'est comme s'il cachait quelque chose depuis le début, je pris ça pour de l'étonnement puis pour du mépris. Et enfin, pour de la surprise, car au final, c'était une bonne surprise. Et j'aimais ça. Mon maître, et les surprises.

« Je te promets d'être fils d'elle. » lui dit Leo Keats. Là encore, je préférais refaire des léchouilles à mon maître plutôt que de les écouter parler de choses pour les grands. C'est ce que me disait Lïnwe lorsqu'il avait la flemme de me répondre par des mots ou une caresse. Ou quand il me dit parle à ma main, c'est pareil.

« Tu te fous de ma gueule ? Fais gaffe, Leo. » qu'il balança en s'approchant tellement du sorcier que je pouvais toucher son téton de mon nez de boursouflet.

« Tu peux le faire. Promets-moi de ne plus me trahir, me décevoir... Restons fidèles comme des frères. J'ai besoin de toi, tu as besoin de moi. Tu aimes la liberté autant que moi, mais ce besoin est encore plus fort.
Fais attention, Leo. »
qu'il lui dit. J'ai l'impression que c'est lui le papa et cet homme le gamin. Il se fait sermonner ? C'est une punition ? Exhalaison gênante pour ma part. Y'a un truc que j'arrive pas à discerner. Je crois que c'est quand mon maître s'énerve, le goût de sa peau n'est plus le même !

« Si tu le fais, pour moi, pour toi, pour nous. Si tu le fais, je veux un serment.
Et pas n'importe lequel. Tu sais de quoi je parle. »
je suis perdu entre le beurre salé et l'oignon mais ceux sont des amis. Aidez-moi s'il vous plaît !

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Re: Dans une forêt Irlandaise
Shae L. Keats, le  Jeu 2 Fév - 6:11

LA de Aza


alone, alone, all, all alone,
alone on a wide wide sea
and never a saint took pity on
my soul in agony.


Les feuilles, le vent,
Le feuillage personnel
Qui ne suffit plus à
Protéger des aléas du vent.
Le silence mordant qui annonce l'orage
Que tu n'as pas su prévoir.
Le presque-fils qui s'approche
Et vocifère.
À ta plus grande peine.

« Tu te fous de ma gueule ? Fais gaffe, Leo. »

Les yeux caresses l'emprunte absente des souliers abandonnés,
La mine défaite, t'aurais espérer t'en tirer.
T'as pas envie d'engagement.
T'as pas encore envie d'un fil.
-À ta collection.
Une attache quelque chose.
Mais si c'est ce qu'il te faut
Pour récupérer ton presque-fils.
Alors soit.
C'est un pari risqué que tu te dois de prendre.

i fear thee, ancient Mariner!
i fear thy skinny hand!
and thou art long, and lank, and brown,
as is the ribbed sea-sand.


« Tu peux le faire. Promets-moi de ne plus me trahir, me décevoir... Restons fidèles comme des frères. J'ai besoin de toi, tu as besoin de moi. Tu aimes la liberté autant que moi, mais ce besoin est encore plus fort.
Fais attention, Leo. »


Promets-moi. Promets. Promets. Promets.
Le mot tourne et vrille-volte.
Tourne tourne.
Tu hoches la tête.
Mais un détail te chiffonne.
Tu t'apprêtes à t'y opposer,
Avant que l'autre ne te plonge dans un mutisme ina-voulu.

i fear thee and thou glittering eye,
and the skinny hand, so brown."--
fear not, fear not, thou Wedding-Guest!
this body dropped not down.


« Si tu le fais, pour moi, pour toi, pour nous. Si tu le fais, je veux un serment.
Et pas n'importe lequel. Tu sais de quoi je parle. »


La peur-meurt,
La boule en oseille-pegante dans le creux du bide,
Et l'envie de partir
T'aime pas les engagements,
Mais il l'a dit,
Ce n'est que pour garantir
Vos libert-envol le long des nuées.
Ce flottement incandescent.
Et il t'offre ici le seul moyen que tu ais de le convaincre de ta sincérité.
Tirer furieusement
Encore toujours
Sur le cancer en batonnet,
Et en jeter le reste au sol
Et se tourner vers l'enfant mer-mené.

the many men, so beautiful
and they all dead did lie:
and a thousand thousand slimy things
lived on; and so did I


- Je te le jure. Et je ferais ce serment. Seulement... Je veux moi aussi poser ma condition. Et modifier un détail dans ce que tu as pu dire.

Faire attention aux phrases,
Les faire passer d'un synapse à un autre
Pour formuler,
Façonner.
Être le plus clair possible.

- J'peux te promettre d'essayer de pas te décevoir. Mais, j'veux que tu me promettes que tu me demanderas rien qui abuserait de ce serment. Et que t'essaiera jamais de me manipuler. Juste ça. Tu peux prendre le temps de réfléchir, j'vais nous chercher un témoin en attendant. Pour le sort.  

CRAC.

Il ne te fallut pas plus de trois minutes pour réapparaître avec un ton bras ton plus jeune employé, et ami à ses heures. T'étais allé le chercher aux Trois Balais en plein service. Lui demandant seulement de te suivre. Et il avait atterri en Irlande. Toujours moins loin que la Laponie.

- Aza, lui c'est Lïnwe. Un presque-frère je crois. On aurait besoin de toi pour nous faire prêter un serment inviolable.
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Re: Dans une forêt Irlandaise
Lïnwe Felagünd, le  Jeu 9 Fév - 14:31

Je ne pouvais m'empêcher de sourire avec mon maître. Il était comme satisfait d'une nouvelle. Apaisé comme le serait un policier à la fin d'une intervention. Et moi aussi, j'étais satisfait. J'sais pas pourquoi par contre. P't'être parce que j'avais enfin fini de goûter à son cou, sa peau tendre et son duvet doux. Il était bon, mon Linou. Si j'ai bien écouté — ce qui n'est pas commun aux boursouflets — ils se prêtent à un jeu au règlement inviolable. Genre, on peut pas tricher vous voyez ? Alors, si peu que tu caches une carte pendant que ton adversaire se plaît aux toilettes, et bah. T'es clairement plus de la partie.

« Je te le jure. Et je ferais ce serment. Seulement... Je veux moi aussi poser ma condition. Et modifier un détail dans ce que tu as pu dire. » c'est pas bien de jurer moi je dis. Parce qu'il faut être sûr de promettre. Il a peut-être parlé trop vite, Barbe noire. Du peu que j'ai pu le voir, il a pas l'air honnête marchand de poissons. Le genre de type à se vanter des propriétés de son cabillaud, surgelé. Récolté au Royaume-Uni, made in Thaïlande.

Et pis, il pose ses règles également sur la table de vert. Ouais, plein d'herbes dessus. Une table naturelle quoi. Bref, et pis il s'en va aussi. Il transplane, je crois que c'est comme ça que ça se dit. Même si c'est pas logique. Parce qu'on plane pas non plus, à moins d'être bourré. Son inventeur était peut-être alcoolique, je ne sais pas. Du coup, mon maître s'assoie en même temps que moi, pas le choix vous m'direz. Et on attend là, les arbres qui bronzent au soleil, lampe du farfadet introuvable. Puis il se relève, et se rassoit. Je ne sais plus quoi faire.

J'ai l'impression de bouger sans marcher. C'est l'épaule de mon maître, elle est pas droite. Plutôt vague que carrée. C'est un océan d'os et de muscles. Bain de sang, et poils d'enfant. A force, mon cri s'exclame dans la tempête qui ravage mon radeau-pieds. J'ai peur, je hurle à la mort. Boursouflet égaré dans les profondeurs des mers. Le maelstrom m'emporte moi et mes pieds-radeau, c'est insoutenable et j'ai peur. Très peur. Je ne peux même pas bouger, j'essaie de me tenir comme je peux. Hors de l'air. Mais c'est impossible, il me prend de toute part !

Heureusement, Leo revient, accompagné qui plus est. Un autre jeune homme, vendeur de crabes sur les ports bleus de la ville. C'est lui qui sera Maître du Jeu. Et mon maître veut être sûr de son impartialité. « C'est d'accord. T'es sûr qu'il est de confiance ? » un œil inquisiteur, puis deux, trois et quatre finissent en sa direction.

Face de poulpe.
Il a une face de poulpe.
Et des mains d'homard d'argent.

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Re: Dans une forêt Irlandaise
Azaël Peverell, le  Dim 12 Fév - 16:18

C'était un jour comme les autres aux Trois Balais. Un peu de clients, sans plus. Juste de quoi s'occuper un peu. Quelques pourboires qui te permettent de taper dans les bouteilles alcoolisées qui t'entourent aussi. Bref, tu fais ta vie, tranquillement. Et voilà que Leo débarque en plein milieu du bar. Bon, c'est vrai que c'est le sien, donc au final, c'est peut être pas si étrange que ça de le voir là. M'enfin faut quand même préciser qu'il est à poil. Visiblement, c'est un simple détail dans son esprit, puisqu'il te demande de le suivre, et vous fait aussitôt transplaner dans une forêt.

Tu regardes autour de toi. Y'a un gamin que tu connais de vue. Il doit être à Poudlard. Le gamin est habillé. C'est déjà ça. Parce que sinon, t'aurais sans doute eu un peu peur. Tu lances un regard à Leo, histoire qu'il t'explique ce que tu fous là. Et accessoirement ce qu'il a fait de ses fringues. C'est pas que t'as un problème en soi avec le fait qu'il se balade nu comme un ver. C'est juste que c'est légèrement perturbant. Et qu'en plus y'a des risques pour qu'il ait fait fuir les clients. T'espères simplement qu'ils paieront tous avant de se tirer en hurlant que leur innocence vient de leur être volée.

- Aza, lui c'est Lïnwe. Un presque-frère je crois. On aurait besoin de toi pour nous faire prêter un serment inviolable.

Le gosse a donc un nom. Tu hoches la tête pour le saluer vaguement tout en essayant de t'en souvenir. Pas de blabla inutile sur le fait que tu sois enchanté de le rencontrer. T'as pas que ça à faire, et c'est franchement pas ton genre. Et tu bloques sur la deuxième partie de la phrase de Leo. Un serment inviolable ? Pourquoi est ce qu'ils font ça en plein milieu d'une forêt ? Et pourquoi c'est toi qu'on vient chercher ? Et pourquoi est-ce que Leo est à poil ? (ouais, ce questionnement risque de revenir assez régulièrement, sorry) Le gamin reprend la parole. Il veut être sûr que tu sois de confiance. Comme si t'avais que ça à faire d'aller gueuler sur tous les toits que ces deux-là font un serment inviolable. Alors tu ne prends même pas la peine de lui répondre.

Et puis, tu veux bien rendre service à Leo. Si il y a bien une personne pour qui ça ne te dérange pas, c'est lui. Sauf que là, vous risquez d'avoir comme un problème. Parce que t'as pas la moindre idée de comment ça fonctionne ces conneries de serment toi. Enfin tu sais à quoi ça sert, tu connais les effets, mais tu ne sais pas comment ça se met en place.

- C'pas que j'veux pas, mais j'sais pas comment on fait.

Ouais, va falloir passer rapidement à la partie explications. Celle du Serment, hein. Quoi que, des explications sur la disparition des fringues de ton patron, tu en veux bien aussi. Histoire de mieux poser le contexte.
Shae L. Keats
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Re: Dans une forêt Irlandaise
Shae L. Keats, le  Jeu 16 Fév - 10:58

summer
-se meurt.
la fin d'un hiver
où la neige tombait sans se faire mal.

flocons matelas,
cocon protecteur
un peu
comme une goutte d'eau
qui s'étire
pour
former une étoile.

instant crucial.
engagement
l'un
envers l'autre
une valeur sûre.
un dernier mur
-porteur ?

œil inquisiteur
de l'aucun né.
sur ta personne
de confiance à toi.

C'est d'accord. T'es sûr qu'il est de confiance ?

inexplicable
mais vrai.
tu lui confierais ta vie
si il le fallait.
vague de tendresse pour le non-rouge
inspirée dès le début.
un peu comme
petit frère
jamais eu.
tout aussi
cassé.

oui.
il est de confiance.
mais tu n'as pas le temps de répondre.

C'pas que j'veux pas, mais j'sais pas comment on fait.

no
worries
t'es là
pour expliquer.
encore
toujours.
mais avant
clarifier les choses.

j'lui confierais ma vie. j'ai autant confiance en lui qu'en toi fiston.

ce qui se devait
d'être dit.
cascade
de pensées et
accumulation.
t'attrapes la main
du jeune
blond.
fermement.

Il faut que tu lances un Cardia Fidelita Thanat Lex à chaque clause du serment en touchant nos mains avec ta baguette.

pause.
tu te lances.
timidement.

je jure de ne plus te trahir. plus jamais.

engagement
-vital.
parce que
tu n'en auras plus jamais
l'envie.
jamais.

je jure de te protéger du mieux que je peux.

pause, elle n'était pas imposée
celle là
mais
indispensable à tes yeux.
et la dernière.

je jure de faire tout mon possible pour éviter de te décevoir encore.

liberté-
immolée
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