On l’appelait la Rose Meurtrière. Elle était connue dans le monde entier par ses meurtres interminables. Ni la marine ni le gouvernement n’avait d’informations sur elle, personne ne connaissait son visage ni son vrai nom ni son île d’origine. Elle ne tuait pas dans un endroit précis, chaque fois dans une île différente. Les gens la craignaient et vivaient dans la terreur d’être un jour face à elle. Elle ne punissait pas les pirates et les gens mauvais, elle a donné l’impression au monde entier qu’elle tuait au hasard. Certaines personnes ont même abandonné toute vie sociale et se sont enfermés chez eux, ils ne sortaient plus croyants que la Rose Meurtrière tuait tous ceux qu’elle croisait. La Rose Meurtrière était un surnom que les autorités lui avaient donné parce qu’elle avait une façon bien à elle de tuer.

Elle tuait toujours à main nue, aucune de ses victimes ne fut touchée par un couteau ou une arme à feu, ce qui laissait croire qu’elle était un as des arts martiaux. A la fin de sa mission, quand son adversaire est par terre, elle jette sur lui des pétales de roses rouges. C’était le même scénario à chaque fois. Des psychologues voient en cette Rose Meurtrière, une maladie psychologique encore inconnue, la rose rouge était symbole d’amour alors qu’elle n’exprimait que de la haine envers l’humanité.

A présent, La Rose Meurtrière est pour moi une grosse gueule de bois, à en croire l'heure de la pendule, il est onze heure et quelques minutes, le soleil contre la vitre de gauche me confirme l'abject réalité, je suis sonné... Ouais, dans le lit... A côté de moi, une adolescente... Qu'est-ce que j'ai bien pu faire hier ? Où suis-je ? Je n'ai aucun souvenir de la veille, la dernière chose qui me vient à l'esprit, c'est le fait d'avoir pris le train...

Je me lève promptement, trébuchant sur un jouet mécanique en forme de singe qui commence à faire un tintamarre pas possible. Je n'arrive pas à décrire la pièce autour de moi, je passe la porte, un dernier regard sur la silhouette féminine toujours endormie. Et ma baguette ? Je fouille le veston sur le porte-manteau à l'entrée et dans la poche intérieur, 24 cm, tremble... Tiens j'ai la baguette spéciale quand je pars à l'étranger...

Je vais peut-être me faire du café !

- Sans souvenirs -

Le soleil tapait sur directement sur le lit où se trouvait Marie. Elle émergeait difficilement. Elle avait des courbatures à des endroits dont elle ne connaissait même pas l'existence. Les yeux toujours fermées dans un semblant de sommeil, elle sentit du mouvement à côté d'elle. Puis du bruit. Courageuse mais pas téméraire, elle fit semblant de dormir. Elle avait rêvé.. oui ça ne pouvait être que ça. Elle attendit tout de même quelques minutes avant d'ouvrir les yeux. Simple mesures de sécurités. Allez maintenant on les ouvre. Douleur. Trop de soleil. Maux de tête. Ok, un petit indice, elle avait dû abuser d'alcool. Une fois habituée aux lueurs de soleil, elle observa l'endroit où elle se trouvait. Une chambre. Pas la sienne. Un lit. Pas le sien. Ok, le stress monte. Où est-ce qu'elle était ?

Elle sortit du lit et chercha ses affaires. Introuvables. Où est sa baguette ? Elle s'habilla rapidement, avec ce qu'elle trouva dans la fameuse chambre inconnue. Comment allait-elle se sortir de cette galère ? Elle se posa sur le bord du lit et tenta de reprendre ses esprits. Quel est ton dernier souvenir ? Oui. Ca y est. Son oncle était venu la chercher en transplanage pour une réunion de famille. Elle était retournée en France. Ils avaient sûrement fait apéro comme d'habitude, puis il lui avait fait une blague. Oui, ça ne pouvait être que ça. Elle devait avoir une tête affreuse.. elle allait encore être victime des moqueries de son oncle.. boh elle avait l'habitude après tout.

Elle ouvrit la porte de la chambre, sans vraiment regarder où elle allait et gueula à l'attention de son oncle.

Franchement Josh, c'est cruel de ta part de m'avoir fait boire, tu sais qu'j'tiens p.. Coupé en plein élan, quand elle remarqua que ce n'était pas quelqu'un de sa famille qui se tenait devant elle. Elle regarda la pièce rapidement. Ok, une porte à gauche, probablement la sortie. Tiens, sa veste est sur le canapé. Elle recula de quelques pas jusqu'à ce que ses cuisses arrivent au bord du canapé. Son but principal, comment s'en sortir.. sans dommage et sans baguette. C'est la voix tremblante qu'elle s'adressa à l'homme en face d'elle.T'es qui toi ?

- Moi c'est Tom.

Mon prénom est Tom ? Vraiment ? Je ne sais plus à vrai dire, peut-être qu'avec le café, je vais retrouver mes esprits. Et puis la jeune fille a peur d'une bouille comme moi ? C'est bizarre, nan plutôt étrange. J'espère qu'elle acceptera la boisson chaude, plus de sucres... Quelque chose de bien amer, ça me fera carburer un peu plus. Une gorgée et un air de dégoût se lit sur mon visage.

- Ah non, en fait moi c'est Nel.

Je tends la tasse à la ''moldu'' et m'apprête à éclaircir certains points en lui posant quelques questions, mais j'ai l'impression qu'elle est aussi paumée que moi. A mon avis, je ne suis pas sorti de l'auberge.

- Tu t'appelles comment ? Où sommes-nous ? Chez toi ?

Soudain quelqu'un toque à la porte, le ton monte d'un cran et jette un œil sur le judas. On dirait un facteur... J'ouvre la porte et le bonhomme me tape la causette en français.

- Bon'jour ! M'sieur ! Un t'i paquet pou'r Vous ! Signez là ! Merci, bonne journée à vous !

Toujours aussi polis ces Français, je les connais bien, un de mes parents est un sorcier Français. Y'a un nom bien distinct sur le colis, MorenoQue se trouve à son intérieur ? Je reprends une autre gorgée de café et mon ventre gargouille...

La jeune regardait le moldu devant elle. Elle ne comprenait pas pourquoi elle était ici. Ni comment elle avait atterrit là. Son cerveau était à la limite de la surchauffe, tellement elle réfléchissait et elle bataillait à se rappeler de la nuit dernière. L'adolescent devant elle, prit la parole, pour se présenter.

"-Moi, c'est Tom" Tom ?! C'est qui ? Elle connait pas de Tom. "-Mais m*erde, qu'est-ce qui se passe ?" Pourquoi elle n'était plus avec sa famille? Et où est passé sa baguette ? - "Ah non, en fait moi c'est Nel".

La jeune femme releva la tête dans sa direction, attends.. il se fout d'elle. Il change de prénom comme ça ? -"Pardon ? C'est Tom ou Nel, faudrait peut-être te décider." Elle avait été plus froide que prévue dans ses propos. Une vraie petite Serpentard. Il lui tendit une tasse de café dont elle s'empara rapidement. De la caféine. Ca lui ferait du bien.

- Tu t'appelles comment ? Elle répondit du tac au tac.Marie.

-Où sommes-nous ? Chez toi ? Apparemment, il était aussi perdu qu'elle. Non, on est loin d'être chez moi ici. La jeune femme stressait. Déjà, quand en temps normal, elle n'arrivait pas à gérer ses émotions, là c'était encore pire. Elle avait peur d'une chose, c'était de ne pas contrôler ses pouvoirs. Se dévoiler aux yeux des moldus, elle l'avait déjà fait une fois, une erreur fatale. Il ne fallait pas que ça recommence.

Malheureusement pour elle, lorsqu'on toqua à la porte, elle sursauta et le vase derrière elle explosa. Elle éprouvait tellement d'émotions qu'elle n'arrivait plus à canaliser ses capacités. Il lui fallait sa baguette. Mais où est-elle ? Elle esperait au fond, que Nel ou Tom ne fasse aucune remarques.. c'était peine perdue. Il alla ouvrir ouvrir la porte. Un facteur. Génial, on se croirait dans un film.

- Bon'jour ! M'sieur ! Un t'i paquet pou'r Vous ! Signez là ! Merci, bonne journée à vous !

Un paquet ? La jeune femme reporta son attention sur le colis. Elle fonça vers l'adolescent devant elle et lui arracha le paquet des mains. Qu'est-ce que ça pouvait être ? Colis en main, elle partit s'installer à la table de la cuisine, se resservit un café et observa d'une oeil suspect le paquet. Il fallait l'ouvrir ou pas ?

Ton avis, c'quoi ? Tu crois qu'il faut l'ouvrir ? Elle avala quelques gorgée de caféine et attendit sa réponse.

- Oui, je confirme... C'est bien Nel, je sais pas pourquoi j'ai cru à un moment que je m'appelais Tom Holland... On a du prendre un truc pas net hier soir pour ne plus se souvenir de quoi que ce soit, enfin pour moi, tu te rappelles de quelque chose ? Non ? Je m'en doute un peu à ta tête...


Quelque peu évasif au sujet de ce colis, pris soudainement de mes mains pour se retrouver sur la table devant les yeux stoiques de la moldu. Fallait-il l'ouvrir me lança t-elle... Eh bien, oui. Il le faut, si on veut avancer ou avoir une piste. Un indice de taille pourrait se cacher à l'intérieur qui nous révélera la nature de cette supercherie. La bonne blague, ouille mal de crâne en perspective, je me retiens de dire une autre bêtise remarquant le sérieux de Diane. Mais je ne me retiens pas trop, non plus... Je reste un Poufsouffle.

- Tu crois qu'il y a eu quelqu'.. cho...se entre n'o... ?

Je daigne une grimace avant de reprendre une autre dose de café, bien délicieux malgré son amertume. Soudain, une sonnerie retentit du paquet... Quelque chose d'audible et peu commode pour un sorcier comme moi, peut-être que la moldu saura ce qu'il en est, en cours d'histoire de Moldu, on doit appeler ça un téléph... Là il faut évidemment l'ouvrir et bien-sûr répondre...

- Étrange, la France. T'es Française ? Dis-je avec un léger accent.

Soudain un flash imperceptible me revient, comme une illumination grillé quelques temps avant... Grésille encore, faible lumière, une simple image. Moi, prenant un shot de Tequila et fêtant un anniversaire. Pourtant, l'appartement est nickel, aucun cadavre de bouteilles... Je sirote ma mixture noire en faisant un bruit quelque peu désagréable. Le téléphone sonne toujours.

- Tu réponds, je le fais ?

- Sans souvenirs -

RP avec Nel Queen

Non, mais sérieusement, c'est quoi ce b*rdel ? Son mal de crâne recommençait. Qu'est-ce qu'ils avaient bien pu faire ? L'ado devant elle, prit la parole.

- "Oui, je confirme... C'est bien Nel, je sais pas pourquoi j'ai cru à un moment que je m'appelais Tom Holland... On a du prendre un truc pas net hier soir pour ne plus se souvenir de quoi que ce soit, enfin pour moi, tu te rappelles de quelque chose ? Non ? Je m'en doute un peu à ta tête..."

"-Tom Holland? La jeune femme fronça les sourcils. "-Tout ce que j'ai pu prendre c'est de l'alcool. Je ne prends rien d'autres. Non, je me rappelle de rien. Hier j'étais à Po... dans mon école et mon oncle est venu me chercher pour un repas de famille. Passez 19h.. plus rien. C'est l'seul truc dont je me souviens.

Finalement, il n'avait pas remarqué le vase brisé, tant mieux. Ca fera moins de questions.

- "Tu crois qu'il y a eu quelqu'.. cho...se entre n'o... ?"

"- Quoi ? Je sais pas.. à ton avis ? C'est vrai qu'elle s'était réveillée sans ses vêtements.. mais, elle s'en rappellerait nah ? Elle fut tirée de ses réflexions par une sonnerie.. qui.. contre tout attente.. sortit du colis.

- Étrange, la France. T'es Française ? Tu réponds, je le fais ?"

"- Oui, je suis française. Par contre, toi..."

Elle ne lui répondit pas et prit le téléphone. Elle en avait eu un lors de son adolescence, pour pouvoir discuter avec son ex-copain moldu. Cependant, elle tarda à répondre.

"-Oui. C'est qui ? Allô ? Elle reposa le téléphone. "-Trop tard, ça a raccroché. Garde le, ça va peut être rappeler..

Elle partit en direction du canapé. Sa veste. Il fallait qu'elle trouve sa baguette. Elle pourrait peut être retrouver la mémoire. Rien.

Pas possible. Non. Non ! Non ! Où est-elle b*rdel ? Elle partit en furie dans la chambre. Peut être qu'elle avait mal cherché.

Dubitatif face à son comportement, elle s'énerve facilement. Si c'était une sorcière cette moldu, je l'aurais probablement qualifié serpentard. Elle retourne à la chambre et me laisse le téléphone... Il ne met pas longtemps pour sonner à nouveau. Je décroche ou je laisse tomber ? Allez... Ça me coûte rien.

- Oui, Bonjour ! Monsieur Moreno ! C'est le contrôleur des clichés, je vérifie dans les scénars ce qui a déjà été fait ou pas. Déjà vu, ect. Et là ça fait même pas une minute que ça a commencé qu'il y'a au moins cinq clichés.

- Vous vous êtes trompés de Numéro, M'sieur... Lancé-je avec un Français parfait et bien audible pour que Marie puisse l'entendre. Puis, je raccroche sans attendre et quelque secondes après, je reçois un message...

'' Si vous sortez de l'appartement, vous mourrez''

- Hé ! Marie ! Viens lire ça ! Je commence à flipper un peu là...

Faut absolument se rappeler de la veille, dommage que je ne connaisse pas de sortilège pour inverser l'oubli et puis devant une moldu, je vais pas utiliser la magie, ce serait carrément de la folie. Je fais les cents pas dans la chambre, remarquant le vase brisé et une attitude déconcertante de la part de la jeune fille.

Que se passe t-il ? Je m'éloigne d'elle et me rapproche de la cuisine américaine, une assiette vide et à côté un Post-il... Une inscription griffonnée sur le bout de paplar orange... ''R21 Bloc C 77é...''

- Sans souvenirs -

RP avec Nel Queen

Et allez, on retourne toute la chambre afin de trouver son précieux. Le téléphone commença à sonner. Elle s'arrêta et se dirigea vers la la cuisine, mais elle s'arrêta en chemin. Il pouvait répondre l'autre. Marie retourna vers l'armoire et se pencha. Pas en dessous de la commande. Elle se tourna vers le lit. On enlève couvertures, draps.. toujours rien. L'agacement arrivait à son paroxysme. Sous le lit ? Nah, toujours rien, elle a dû la perdre. Non, pas possible. On va la retrouver. L'espoir fait vivre comme on dit.

Ce n'est que lorsqu'elle entendit Nel l'appeler qu'elle arriva tout aussi rapidement qu'elle était partie du salon, il y a quelques minutes. Mais elle croisa l'adolescent en chemin. Il l'a rejoignait dans la chambre. Bon, beh on le suit.

"-Qu'est-ce qui se passe ? A sa question, Nel lui montra le cellulaire. Une menace de mort ? Carrément ? Ok, c'est urgent. Il faut retrouver la baguette de tout urgence. Non pas qu'elle avait peur, mais il fallait pouvoir se défendre et pas sûr que Nel soit capable de faire.

Comment se rappeler de la veille ? Il lui faut une potion de mémoire, mais il n'y a pas les ingrédients nécessaire dans cet appartement de malheur. L'adolescent présent dans la chambre faisait les cents pas. Marie se laissa tomber sur le lit, pour être sur le ventre. Elle avait envie de dormir. Les maux de tête se faisaient de plus en plus en fort. Lorsqu'elle entendit la porte grincer, elle tourna la tête pour regarder l'adolescent. Où est-ce qu'il va encore ?

Elle soupira d'agacement. Elle le rattrapa et s'installa à la cuisine.
"-Qu'est-ce qui se passe encore ? Elle regarda le post-it sans vraiment faire attention, puis elle observa le reste de la pièce. Quelque chose attira son attention vers la porte d'entrée. Elle s'approcha de ce fameux "truc". Sa baguette, alléluia !
Elle l'a ramassa sans vraiment faire attention à la personne qui est avec elle. Dans le pire des cas, elle lui jetterai un #oubliette.

Elle partit rapidement dans la chambre en dissimulant sa baguette, le long de son bras et ferma la porte violemment. Elle lança un Patronus messager. Elle enverrai un message à Josh', il viendrait les aider.
Cependant, elle fut interrompu durant son sortilège.

J'entends un léger murmure, un chatouillement à l'oreille. A peine perceptible comme un sortilège et la Marie qui part en trombe de plus belle vers la chambre, mais cette fois-ci en dissimulant quelque chose, elle est pas net cette fille-là, peut-être que je devrais user d'un #Oubliette. C'est alors que je me dirige vers le porte-manteau prenant ainsi ma baguette de tremble, assez puissante. Faîtes de plume de phénix, pour les caractères bien trempés qui n'ont pas peur de s'aventurer sur des chemins obscures... Je ne la prend avec moi que lorsque je suis en voyage. J'ouvre d'une manière abrupt la porte de la chambre !

Violemment ! Et me prépare à lancer mon sort, et que vois-je. Marie de ses yeux bleus écarquillés, prêt à répliquer avec une baguette... Ce n'est donc pas une moldu ?!

- T'es une sorcière !?

Dis-je bêtement sans un autre mot qui pourrait me venir à l'esprit. Assez simple, pas le moins stupide sachant qu'elle va répondre que oui... C'est évident, comme de l'eau sur la roche ou je ne sais quelle expression. Je repose mon bras, mon objet le long de ma jambe...

- Bon, y'a un indice que j'ai trouvé dans la cuisine. Je ne sais pas ce que ça veut dire et je sais pas ce qu'on a pris hier, mais y'avait pas que de l'alcool. On est dans l'appartement d'un certain Morano et... Et...

Un bruit vague dans le salon, comme un mixeur dans un trou noir... Je ne saurais décrire cela. On se regarde ahuri, elle a l'air de connaître ce bruit là...

''Quelqu'un vient de transplaner jusqu'ici''

- Sans souvenirs -

RP avec Nel Queen

Son oncle devait venir l'aider. Elle ne savait pas comment elle allait sortir de cette situation. La porte s'ouvrit alors qu'elle lançait le sort. Bon.. beh sortilège raté. A recommencer.

- "T'es une sorcière !?"

Elle pointa sa baguette sur Nel. Prête à lui lancer n'importe quels sortilèges. La peur ferait faire n'importe quoi.

"- Pardon ? Marie ne savait pas quoi dire. Elle restait impassible, dévoiler son incompréhension ou sa peur pourrait lui porter préjudice. "-Je savais que je t'avais déjà vu quelque part ! Tu es à Poudlard c'est ça ?! T'es un Pouffy !

- Bon, y'a un indice que j'ai trouvé dans la cuisine. Je ne sais pas ce que ça veut dire et je sais pas ce qu'on a pris hier, mais y'avait pas que de l'alcool. On est dans l'appartement d'un certain Morano et... Et...

CRAC

Ok, stress. Elle empoigna sa baguette encore plus fermement. Ca ne pouvait pas être son oncle, elle n'avait pas pu lancer son message. Ok ok ok. On respire. On y va !
Elle sortit en trombe de la chambre et pointa sa baguette sur la personne qui venait de transplaner.
#Expelliarmus et enchaîna avec un #Everte Statum.
Bon.. ça c'était réglé. Qui ça peut être ?
Heu... Nel, viens voir, tu la connais ?

La jeune femme qui venait tout juste de transplaner était maintenant au sol, immobilisée et désarmée. Elle tenta de se rappeler qui ça pouvait être. Un flash soudain ! Marie avait quitté son repas de famille un peu plus tôt, pour rejoindre ses amis dans les bars.. un anniversaire probablement. La femme, elle l'avait vu.. oui, dans la soirée, mais malheureusement, aucune idée de son nom, ni de son implications dans ce que vivaient les deux adolescents actuellement.

Bien joué Marie ! T'as eu un bon réflexe avec cette dame que je ne reconnais pas du tout, alors là, aucun souvenirs de cette vieille peau. Je prends garde à ne pas lui écraser la main quand je m'approche d'elle et de sa baguette que je prends dans mes mains. J'interroge la baguette pour connaître son dernier sort... ''Oubliette''. Tiens, très intéressant, c'est peut-être elle la cause de notre trou de mémoire, tu le penses pas ?

- T'as vu Marie ? Son dernier sort est ''Oubliette''. C'est peut-être à cause d'elle qu'on a perdu la mémoire ? Non ?

Je croise les mirettes de Marie, l'air souciant pour ma part. Je ne sais quoi penser. Elle pourrait nous renseigner sur le mot laissé dans la cuisine. Et nous faire savoir qui est Moreno ? Ou ça se trouve, on se goure sur toute la ligne et qu'elle n'est pas vraiment un danger...

- La piste est mince. Mais j'ai ma petite idée ! On pourrait appeler le numéro du gars qui nous a envoyé une menace et lui avouer qu'on a son amie...

Oui, elle avait déjà vu cette femme auparavant, mais où ? La question à 1 million de gallions. Elle se creusait la tête tant bien que mal afin de se remémorer sa soirée. Les souvenirs étaient trop flous pour arriver à quelque chose de concluant. Elle fut interrompu par son camarade de malchance.

- T'as vu Marie ? Son dernier sort est ''Oubliette''. C'est peut-être à cause d'elle qu'on a perdu la mémoire ? Non ?

Elle tourna la tête vers la jeune femme en face d'elle. Elle avait lancé un oubliette ? Ouais, mais qui nous dit qu'elle est contre nous ?  Et puis, elle n'avait pas totalement perdue la mémoire, elle avait des "flash" qui revenaient. C'est le regard remplit d'incompréhension qu'elle regarda Nel pour lui faire part de ce qu'elle pensait.

- Hm hm.. Non, je ne pense pas. Je ne sais pas toi, mais j'ai quelques flashs qui me reviennent. Or, si je ne me trompe pas, avec le sortilège, tout souvenir est effacé.

Une idée lui vint à l'esprit, appeler son oncle. Il saurait la faire parler, mais pas sûr que Nel soit d'accord pour ce genre de méthodes. La famille de Marie est adepte de magie noire donc .. ça ne l'a choquerait pas elle. Puis au moins avec ses méthodes, ils auraient des réponses.

- La piste est mince. Mais j'ai ma petite idée ! On pourrait appeler le numéro du gars qui nous a envoyé une menace et lui avouer qu'on a son amie...

Appeler le mec qui nous a menacé ? Euh.. l'idée n'enchantait pas vraiment la jeune serpent, mais elle ne le dirait pas. Toute idées est bonne à prendre au final.

- Euh.. si tu veux. Tu sais te servir d'un téléphone ? Par contre, je pense que je vais appeler mon oncle pour vienne nous aider, il saura quoi faire.

Elle le regarda quelques minutes puis se tourna pour lancer un patronus messager.

Brouillard, c'est le mot pour accompagner la triste nuée de souvenirs en noir et blanc qui flotte dans mon esprit éméché. Je marche presque en titubant, encore avec mon café à la main. J'ai l'impression de m'être pris un coup derrière la tête, je me frotte la nuque et repense à la proposition de Marie en tenant dans l'autre main, le téléphone. Oui, je pense qu'elle a raison.

- Appelle donc ton oncle, tu fais bien. Je vais pas utiliser l'objet tant qu'il ne sera pas là.

Je reprends une autre gorgée, une matinée presque interminable et aucun souvenir de la veille. Le dernier que j'ai... Dans un train, un wagon lumineux, soudain un électrochoc me prend l'échine. Un mot me fait basculer de l'autre côté du miroir. Plus exactement, un prénom : Naomi !

- Naomi ? Ça te dit pas quelque chose ? Par hasard...

Comme un tictac sismique faisant reculer l'horloge imaginaire de mon corps engourdi, les langues vont se démêler bientôt et il n'y a plus de place pour le hasard, nos vies sont en jeux !

Tournée pour lancer son patronus, Marie se concentra, se laissa émerger par son souvenir le plus heureux. Elle et son frère durant le Noël de leurs 11 ans, devant le sapin immense dans sa maison de vacance, avec ses parents et son oncle. Elle entendait encore les rires de cette matinée, son frère et elle étaient heureux. Le bonheur à son paroxysme. Son chat apparut enfin et envoya son patronus messager pour son oncle.

Je pense qu'il ne va pas tarder.

- Naomi ? Ça te dit pas quelque chose ? Par hasard...

Naomi.. Naomi.. Non, aucun souvenir de ce nom là. Marie tentait désespéramment de se rappeler de la nuit dernière. Sans succès. Elle répondit négativement avant de reporter son attention sur la femme devant eux. Soudain, révélation, si elle était venue en transplanant, elle pouvait repartir par le même moyen. Marie décida alors de s'approcher de Nel pour éviter que la femme immobilisée puisse les entendre.

-Dis.. euh tu connais le sort pour empêcher de transplaner ? Parce qu'elle peut repartir n'importe qu...

CRAC

Elle se retourna vers l'endroit où la jeune femme se trouvait. Boh beh.. plus là. Elle reporta son attention sur le Jaune-et-Noir avec un air dépité sur le visage. Fallait trouver un autre plan.

-Nah mais quelle idiote ! Comment j'ai pu oublier de lancer le sort pour empêcher le transplanage. Faut trouver un autre plan. Tu vas toujours appeler le mec qui nous a menacé ?

- Si l'on ne s'en va pas de suite, elle risque de revenir avec des renforts, ne penses-tu pas ?

Un téléphone, oui je sais comment ça fonctionne, suffit d'appuyer sur le bouton là... Ça sonne ! Occupé... On ne répond pas. Je crois qu'il s'entretient avec la jeune demoiselle, c'est sa complice peut-être. Faut qu'on sorte de là, dehors nous ne pourrons pas utiliser la magie devant des moldus, la grisaille à l'extérieur et le vent mitraille le volet de la fenêtre. Nous devons nous armer de courage ou attendre ton oncle ? Tout est confus dans ma tête et si ce n'était qu'un jeu, notre vie ne serait pas en danger de mort et pourquoi nous ? Nous sommes deux simples étudiants, rien que ça... Avons-nous fait quelque chose la veille, doit-on s'en rappeler à tout prix ?

La vie ne tient qu'à un fil...

J'essaie à nouveau, cette fois une réponse distincte. - Qui êtes vous et que voulez vous ? Ton acidulé de ma part et regard inquisiteur de Marie.

- La compagnie des nés-moldus et nous traquons les sang-purs dans un jeu, pour toutes les persécutions subis à notre égard.
- Une vengeance personnelle sur des individus pris au hasard ?
- ... Bip, bip...

Ils veulent jouer, on va leur montrer.... Crépuscule en main, je me fous des répercussions futurs, nous allons les battre !

- On fait quoi maintenant, Marie ?