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Quelque part en France
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Re: Quelque part en France
Invité, le  Ven 2 Fév - 16:59

rp unique avec la mère de Mered jouée par moi-même
Mered à 17 ans dans ce rp


Déclarations


Domicile familial à Lyon durant les vacances scolaires

Je faisais les cents pas dans ma chambre, angoissée à l’idée de lui dire. Elle qui avait de grands espoirs en moi risquait de tomber de haut. Pourtant ma décision était prise, je ne pouvais lui cacher plus longtemps. Anna n’aimait pas être dérangée pendant qu’elle travaillait, tant pis. Il fallait que ça sorte là maintenant, que je me libère de ce poids. Déterminée, je descendis les escaliers à toute vitesse pour me planter devant la porte de son bureau. Je toquai et l’ouvris dans la foulée, la brune leva les yeux de ses écrits en tiquant.

« Il y a un souci Mered ? »

« Aucun maman, je souhaiterai te parler. »

« Je prépare une plaidoirie, ça peut attendre ce soir ? »

« Non désolée, c’est important, ça concerne mon avenir… »

Mes émeraudes la fixèrent, rarement j’avais osé lui tenir tête. Ma mère m’inspirait un prochain respect, je l’aimais et elle le savait mais sa petite fille avait grandi. Elle avait saisi la primeur de ma demande et elle déposa son stylo.

« Assis-toi, je t’écoute. »

J’obéis et m’installai en face d’elle. Prête à défendre ma cause comme une avocate. Rôles inversés, ironie du sort d’affronter son modèle.

« Je t’ai souvent parlé de mes ambitions, je t’ai déjà dit que je voulais devenir Auror, l’élite des sorciers. », Anna opina de la tête. « Ce n’est plus le cas aujourd’hui. », petite pause pour qu’elle digère cette information avant de poursuivre. « Le Ministère de la magie m’a déçu, il ne vaut pas mieux que notre gouvernement. Je ne me retrouve plus dans ce système, je ne veux contribuer à ses agissements. »

Maman ne monta pas au créneau, elle m’écouta attentivement. D’un côté, je sens qu’elle s’y attendait un peu. Je l’avais lu dans ses yeux.

« Et que comptes-tu faire ? »

« Devenir documentaliste. Je sais que ça parait peu pour une Adand mais c’est ce que j’aimerais. J’ai toujours adoré les livres, mon job au Chaudron Baveur m’aidera à financer mes études. »

Un sourire se dessina sur son visage. Je ne compris pas ce qu’il signifiait, mon interprétation laissait à désirer. Les mots c’étaient plus faciles à analyser par rapport aux émotions. Certes certains avaient plusieurs sens et l’erreur était possible néanmoins bien moins que nos mimiques.

« C’est peu flatteur c’est vrai, si je me réfère à nos ancêtres. Cependant, avec tout le respect que je leur dois,  je les emm*rde nos aïeux ! Je ne souhaite qu’une chose pour toi, te voir heureuse. Tu connais bien mieux le monde magique que moi, je te soutiendrai quoi qu’il arrive. Je ne ferai pas la bêtise d’être comme mes parents et de t’imposer une vie. Tu n’avais pas à craindre ma réaction, je t’aime. T’es mon unique famille, t’étais la seule à être là quand j’étais malade, jamais je n’oublierai. »

Prise de court devant cette déclaration d’amour inattendue, des larmes roulèrent sur mes joues. Le glaçon venait de me témoigner toute sa chaleur à mon égard. Maman avait un cœur aussi, il était juste trop habitué à se taire. Par contre quand il s’exprimait, il faisait des ravages.

« Merci maman, t’es pas un petit peu déçue ? »

« Tu m’as jamais déçue Mered, t’es toujours restée toi-même. Tu me décevrais si tu changeais, je suis fière de toi. »

Séquence émotion numéro deux, on se parlait occasionnellement, trop pour être au courant de tout ça. Soulagée, j’allai l’embrasser sur la joue et lui faire un câlin. Elle prit la peine d’essuyer mes larmes de joies avec un mouchoir. Je la voyais retenir les siennes, elle était si forte.

« Je vais te laisser et retourner réviser. »

Je me dirigeais vers la sortie. Ces événements m’avaient mis en confiance, au point que j’envisageai de lui parler de l’Ordre. Autant profiter de l’instant pour tout lui dévoiler.

« Maman… »

« Oui ? »

« Moi aussi je t’aime. »

Je n’avais pas osé sauter le pas. Non par peur mais pour la protéger, moins elle en saurait à ce sujet, mieux ça serait. Nul besoin de l’inquiéter, j’avais fait assez de révélations. J’aviserai suivant mon évolution au sein de cette organisation, sans précipitation. Au final, ta fille restait une justicière, illégale certes mais une justicière quand même. Rien d’étonnant là-dedans, les chiens ne faisaient pas des chats.



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Re: Quelque part en France
Mangemort 08, le  Dim 25 Fév - 18:38




Voyage vers la magie noire
With Azaël


LA de lui, qui n'a pas le mien Ange

~

Azaël. Rien que le nom était capable de t'hérisser les poils. Le garçon, si tant est qu'il était passé par une phase d'une débilité déconcertante, de laquelle s'en était suivie une petite mise au point nécessaire en Bulgarie, avait fini par évoluer mentalement pour prendre une toute autre place dans ton esprit.

Déjà, par une soirée à Poudlard en compagnie de ta belle, où il avait découvert que tu étais un mage noir (bien qu'il s'en doutait peut-être déjà). Ce soir-là, vous aviez décidé de prendre cet adolescent perdu dans l'univers de la connerie sous votre aile. Pour l'aider si possible, pour l'aiguiller.

Les semaines s'écoulant, tu avais pu observer un réel changement de comportement chez lui, ne serait-ce qu'en cours, où il était, du moins avec toi, passé de trouducul exemplaire à petit élève qui essayait davantage de s'impliquer. Et tu savais que le garçon avait des envies de magies qui ne correspondaient pas vraiment aux codes exploités à l'école.

Alors, tu avais décidé de l'emmener avec toi, afin de voir de quoi il était réellement capable, de juger avec une petite mise en situation, s'il avait réellement les tripes pour toucher à la magie noire, ou s'il n'était qu'une grande gueule qui deviendrait un fuyard le danger venu.

Tu lui avais donc donné rendez-vous, un samedi matin, dans le petit village de Pré-au-Lard, afin de l'emmener faire une promenade. Tu savais que ta belle serait au Ministère, et devant votre couple qui était encore flou depuis qu'elle avait récupéré la vérité, et tu n'étais pas certain de la voir en cette journée, changer d'air te ferait le plus grand bien.

Un bref échange de formalités quand il fut arrivé, t'assurant ironiquement qu'il avait bien emporté sa baguette avec lui, et tu vous avais fait transplaner loin de l’Angleterre.

~

France, quelques part près de la ville de Nantes.

Tu connaissais plutôt bien ce pays, pour y avoir vécu un temps, même s'il était vrai que tu connaissais davantage la chaleur du Sud, que ce côté-ci nommé Bretagne et qui semblait particulièrement attiré les foudres des nuages bien souvent présents dans cette région... Vous aviez atterris dans un vaste champ de terre, idéal pour marcher.

- Bon... Tu es vraiment prêt à faire ce qu'il faut ? C'est ta dernière chance de reculer, si jamais tu veux retourner te terrer dans un couloir de Poudlard...

Une petite provocation. Toi tu savais ce que tu allais faire, mais tu n'étais pas certain qu'il ait les testicules qu'il fallait avoir. Et tu espérais intérieurement que s'il te suivait, il ne serait pas là à gerber partout quand les choses sérieuses commenceraient et que des flambées de sang commenceraient à voler un peu partout.


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Re: Quelque part en France
Azaël Peverell, le  Mar 27 Fév - 11:24

Il a mis un sacré bout de temps avant de te contacter. T'en étais même venu à te dire qu'il t'avait simplement fait une promesse en l'air. Surtout que tu ne risquais pas d'aller lui rappeler que vous étiez sensés faire une autre petite balade ensemble. T'aimes autant éviter toute sorte de réflexion de sa part, t'as bien trop peur de comment les choses risquent de finir. Mais finalement, il t'a donné rendez-vous à Pré-au-Lard. T'es arrivé à l'heure, tes deux baguettes en poche. T'aimes autant prévoir le coup. Parce que si c'est pour s'amuser à lancer des sorts sur quelqu'un, tu préfères que ce soit avec Poisunus. Au moins, personne ne risque de remonter jusqu'à toi étant donné que seul Leo et Elius savent que tu en es le nouveau propriétaire.

Un transplanage plus tard et vous voilà en France. Etrangement, l'idée de partir dans un autre pays en sa compagnie te colle une angoisse folle. T'as comme l'impression qu'une chape de plomb vient de te tomber dessus. Bien que cette fois, il ne devrait rien t'arriver, tu ne peux t'empêcher de te souvenir de votre précédent voyage. Et ce n'est pas franchement le plus évident pour te sentir en confiance à ses côtés. Tu enfonces tes mains dans tes poches en t'agrippant au tissu pour les essuyer et qu'elles deviennent un peu moins moites. T'en profites pour les resserrer chacune sur une baguette. Avoir ton alliée de toujours et une arme puissante te rassure. Cette fois-ci, tu seras en position de force. Tu n'as plus rien à craindre de lui, masqué ou non. Tu te répètes cette phrase, encore et encore, en espérant y croire davantage.

Et voilà la première pique qui arrive. Comme si tu avais l'intention de fuir. Tu vas lui montrer ce que tu vaux réellement. Tu vas lui prouver qu'il a tort d'avoir cette piètre image de toi. T'en as ras le bol qu'il te sous-estimes de la sorte. Tu lui lances un regard noir.

- J'vois pas pourquoi j'serai là si je n'étais pas prêt à faire ce qu'il faut.

Quoi qu'il te demande, ça ne sera sans doute pas pire que ce que tu as fait jusqu'à maintenant. Tu t'enfonces toujours plus dans les ténèbres en essayant de te persuader que c'est par choix, par conviction. Alors que c'est peut être simplement que c'est parce que tu ne connais que ça. Et que tu choisis toujours la solution de facilité. N'empêche qu'il t'a vexé avec sa réflexion. L'air renfrogné, tu ajoutes :

- Et en plus j'me suis fait viré du château. Devriez être au courant, c'pas tous les jours qu'un bureau s'fait incendier.
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Re: Quelque part en France
Mangemort 08, le  Jeu 22 Mar - 18:09






Azaël, le morveux qui avait obtenu le titre honorifique du plus grand emmerdeur de Poudlard deux années de suite, avant d'être détrôné par son frère siamois et tout aussi handicapé du cerveau, Arty. A eux deux, ils formaient le duo le plus casse burne de l'école, du moins ils avaient formés.

Alors c'était normal que tu doutes du gamin face à toi. Surtout qu'il avait de quoi avoir les jetons vu ce qui s'était passé la dernière fois que tu l'avais emmené faire une balade. Même si tu avais essayé d'aiguiller le marmot sur la voix de la raison pour qu'il arrête ses conneries, y avait toujours une part de doute, te demandant si la maturité cognait enfin à la porte du bonhomme ou non.

Il finit par te dire qu'il ne serait pas là s'il était pas prêt, et tu peux voir sur son visage la conviction et la détermination. C'était déjà cela, car là vous n'alliez pas cueillir des pâquerettes pour les offrir à tata Simone. Il termine sur le fait qu'il s'est fait viré de l'école maternelle il y a peu.

Évidemment, tu en avais entendu parler. Enfin, la vérité était que ton narrateur stalk quasiment que dalle sur le forum, donc non il était pas au courant que son élève pas préféré avait fait incendier un bureau. Mais vu que tu as tes entrées à Poudlard, difficile théoriquement de pas être au courant. Donc tu fais comme si tu l'étais.

- Bien, on va voir si tu as les nerfs solides... Pour Poudlard, bien sûr que je suis au courant... Ça m'étonne pas de toi que tu aies essayé de sortir par la grande porte... C'est tellement plus intelligent de continuer à faire n'importe quoi que de réfléchir... Mais maintenant tu es adulte, il est temps de prendre tes responsabilités et d'arrêter tes enfantillages tu ne crois pas ?

Question purement rhétorique, tu n'espérais pas qu'il te répondrais, c'était juste un constat affligeant que tu faisais. Azaël était de ses sorciers qui avaient un don absolument exceptionnel pour faire chi*r, pire que du laxatif en somme ! Le genre de personne que tu crois être née sur terre dans le seul but de te pourrir l'existence. Et fallait dire qu'il se démerdait plutôt bien pour cela, tant tu l'avais surpris dans diverses situations embarrassantes. Et visiblement, tes punitions n'y changeaient rien.

- Lance-toi un sort de camouflage et suis moi.

Tu informulais un Kaleidem pour pouvoir te dissimuler dans le décor, et tu avançais vers un amas d'arbres qui se profilaient non loin. Une petite forêt en somme, qui serait vite franchie et qui vous donnerait vu sur votre objectif.

- Tu as déjà fait souffrir quelqu'un qui le méritait ? Que serais-tu prêt à faire pour venger quelqu'un ayant subi des actes innommables ?

Tu continuais d'avancer sans attendre sa  réponse, gagnant le petit bois, qui dévoilerait un peu plus loin la silhouette de votre objectif. Un vivier de sac à merd* qui seraient des cibles de premier choix pour vous et vous exercer à quelques sortilèges exclus des manuels scolaires...


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Re: Quelque part en France
Azaël Peverell, le  Mar 27 Mar - 19:23

Tu te manges les propos de Lival en pleine figure. S'il t'avait déjà vexé auparavant, le voilà qui en rajoute allègrement une couche. Ton amour propre pourra repasser plus tard, il te traite ouvertement de gamin irréfléchi. Tu te contentes de répondre à sa question par un simple grognement incompréhensible. Il t'énerve à te prendre de haut comme ça. Comme si tu ne pourrais jamais rien faire de bien dans ta vie. Comme si tu n'étais bon qu'à enchaîner les conneries pour te prendre ensuite ses réflexions. Si tu ne savais pas ce dont il était capable, tu aurais très probablement répondu. Et le respect serait allé faire un tour. Mais le masqué étant qui il est... Tu te contentes de la fermer et d'enfouir ta rancoeur. T'as aucune envie qu'il te rappelle les bonnes manières à sa façon.

Tu lui obéis rapidement lorsqu'il te dit de te lancer un sort de camouflage, mais le #Kaléidem est bien le seul et unique mot à sortir de ta bouche. Aussitôt, tu sembles te fondre dans le décor. Tu te félicites intérieurement de savoir lancer ce sort à la perfection depuis quelques années maintenant. Tu n'aurais pas aimer te ridiculiser devant ton accompagnateur. Tu n'as franchement pas besoin de ça pour ternir l'image qu'il a de toi. Tu lui emboîtes alors le pas, le suivant à travers le petit bois. Tu commences vaguement à te demander où il peut bien t'emmener et ce qu'il a prévu pour cette soirée. T'espères en tous cas que ce sera un peu plus amusant que votre visite de courtoisie à des Centaures de la dernière fois.

Il te décroche à nouveau quelques mots. Votre expédition commence réellement ici, tu le comprends. Est-ce que tu as déjà fait souffrir quelqu'un qui le méritait ? La réponse est oui, bien évidemment. L'imbécile de gros bonhomme rouge qui vit en Laponie. Celles qui ont essayé de s'en prendre à Arty. T'as même fait du mal à des gens qui ne le méritaient pas. Tous ces gosses malmenés dans les couloirs du château... Ce moldu que Benbow t'a fait torturé alors même qu'il n'avait rien fait, tu en es presque certain aujourd'hui. Le petit frère d'Aileen, que tu as tout simplement tué alors qu'il n'était qu'un enfant innocent... Il faut croire que faire souffrir les gens, c'est ton truc. Que tu le veuilles ou non.

Mais si les gens le méritent... Si tu te contentes d'être celui qui apporte la justice quand cette dernière n'a pas fait son travail... Où est le mal à ça ? Ceux qui massacrent, tuent, violent, torturent... Ils méritent punition. Ces hommes qui sont comme ton père et s'en prennent au plus faible, encore et toujours, sans jamais être ennuyé... Ils méritent que quelqu'un se charge d'eux. Tu hoches légèrement la tête pour répondre.

- J'suis prêt à tout.

Après tout... Tu as déjà pris une vie innocente. Certes, tu y as été forcé. Mais rien ne t'empêchera de prendre la vie d'un être coupable des pires crimes qui puissent exister. Tu en es capable, tu le sais. Tout comme tu peux être celui qu'on supplie pour sa vie. Tu peux avoir le pouvoir sur des moins que rien. Leur renvoyer leur médiocrité et leur misérable existence en pleine face. Tu n'as aucune raison de te gêner. Vous arrivez bientôt en lisière du petit bois. Devant vous, une bâtisse, plutôt grande, bien que dans un état plus ou moins bon. Du mouvement. T'as presque hâte de pouvoir te défouler. Mais avant, tu dois savoir. Tu dois être sûr.

- Ils ont fait quoi ?
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Re: Quelque part en France
Mangemort 08, le  Dim 29 Avr - 18:26






Je sens sans mal que j'ai blessé Azaël dans son estime avec mes propos. En même temps je n'étais pas tendre avec lui. Pourtant, s'il réfléchissait, il pourrait comprendre pourquoi j'agissais ainsi.

Bien loin de moi l'idée de lui en faire baver ou de le rabaisser. Non, c'était fini ce temps-là. Depuis bien longtemps même s'il semblait croire le contraire, ou peut-être que je faisais seulement en sorte qu'il le croit encore.

Je l'avais torturé oui, plus violemment que n'importe qui d'autre que j'avais laissé en vie. J'avais marqué son corps de souffrances qu'il ne pourrait jamais oublier. Je lui avais montré ce que je pouvais devenir dès lors que j'étais en colère.

La vérité était que depuis le jour où nous l'avions trouvé ivre dans le parc du château avec Elly, que mon avis sur lui avait changé. Qu'il était passé du gamin dont je n'avais strictement rien à foutre de son avenir, à quelqu'un que j'avais envie d'aider.

Qui, derrière sa bêtise apprente et son côté rebelle, était en fait en mal de vivre et ne demandait qu'à ce qu'on lui tende la main pour progresser, pour changer, pour voir le monde différemment.

Des fois il ne faut pas grand chose dans la vie, pour qu'elle s'illumine et prenne un nouveau départ. Si la volonté est certainement ce qu'il y a de plus dur à trouver en soi, avec un peu d'aide, l'on peut soulever le monde, l'on peut changer.

Et, avec ma compagne, c'est ce que nous voulions être pour lui, comme une famille quelque part, des personnes sur qui il pourrait compter, des personnes qui pourraient l'aider, comme des parents sur la voie de la magie là où il lui en manquait.

Et là, bien que j'étais rude dans mes mots, je voulais qu'il arpente les voies ténébreuses de la magie, qu'il découvre de lui-même ce que cela pouvait faire, que de torturer une vie, voir de l'ôter. C'était une forme d'apprentissage en quelque sorte, mais aussi une preuve que je continuais à le garder non loin de moi, quoi qu'il puisse penser sur les brumes de son esprit.

Un simple hochement de tête et une réponse à l'allure déterminée, comme quoi il était prêt à tout. Et cela me suffisait. Je hochais moi aussi la tête et nous nous enfoncions dans les profondeurs du bois, pour gagner son extrémité Est et la vue qui s'ouvrait sur notre cible. C'est là qu'il me demande ce qu'ils ont fait, et je me stoppe un instant pour lui répondre.

- C'est une prison moldue. Les gens qui sont là dedans, c'est des meurtriers, des violeurs, des pédophiles, des ramassis de merd* qui ne méritent même pas d'être là. Certains ont même un confort dépassant de loin ceux des classes moyennes. On va rendre justice nous-mêmes ce soir.

Je me taisais, et nous avancions alors dans le champs, prenant la direction Nord de l'édifice, à l'opposée de la route. A peu près deux cent mètres à parcourir, sous un voile de lune qui scrutait notre marche, comme nous sachant les annonciateurs de la Mort.

Il nous fallut quelques minutes pour gagner le pied du haut mur de pierre, sur lequel des gardes faisaient des rondes régulières. Saisissant le poignet d'Azaël, je nous faisais transplaner sur le haut, nous retrouvant alors plongés dans une lumière provenant d'immenses projecteurs, bien que nous restions des formes diffuses se fondant parfaitement dans ce décor.

Je levais l'index de ma main droite devant ma bouche, pour faire signe à mon ancien élève de ne pas faire de bruit, et nous suivions à distance raisonnable un garde qui faisait sa ronde. De longues minutes bien plus ennuyeuses que je ne le pensais, mais il ne fallait pas éveiller l'attention. Pas tout de suite.

Passer vingt bonnes minutes d'errance à le suivre, il finit finalement, après avoir contourné un mirador bien gardé au fenêtres probablement blindées, par disparaître par une porte après que sa relève soit arrivée. C'est là que nous en profitions pour nous engouffrer à l'intérieur de l'édifice.

Alors que le garde partait dans ce qui semblait être une salle de déjeuner, nous filions en longeant les murs (parait que c'est bien dans une prison...) jusqu'à gagner une grille métallique qui marquait l'accès aux cellules.

Je faisais signe à Aza de venir près de la grille, et informulais un Vitro Convexo pour nous protéger des regards indiscrets. Un Alohomora plus tard, nous voilà à pouvoir arpenter un couloir où de nombreuses grilles et portes cachaient des rebus de la société. Je chuchotais à mon acolyte d'une nuit.

- Voilà, le quartier des meurtriers, violeurs et autres récidivistes... Ils ont tous ôté des vies, ou bafoué certaines plus que de raison... Il n'y a rien à en tirer, et la... Justice... Les as enfermés ici... Mais leurs victimes où sont-elles ? Comment sont-elles ? On ne devrait pas avoir beaucoup de temps devant nous, suivant s'il y en a qui hurlent ou non... Reste non loin de moi, je nous ferais transplaner... Mais montre-moi ce que tu sais faire niveau sortilège... Je ne t'impose rien... Choisis...
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Re: Quelque part en France
Azaël Peverell, le  Mar 22 Mai - 19:30

TW : torture


Tes yeux parcourent la bâtisse avec un peu plus d'attention. Une prison moldue. Tu n'en avais jamais vu. Enfin, tu n'avais jamais vu de prison tout court en fait. Mais c'est vrai que c'est bien l'image que l'on se fait de ce genre d'endroit, et le moins que l'on puisse dire, c'est que c'est loin d'être très accueillant. Mais tu es rassuré. Le fait que ces types soient coupables des pires horreurs de la terre ne fait qu'appuyer un peu plus ta détermination. Ils méritent de payer, de souffrir pour ce qu'ils ont fait. Et tu vas pouvoir rendre justice tout en montrant à celui qui t'accompagne ce dont tu es capable. Tu as tout à gagner dans l'expédition de ce soir.

Tu lui emboîtes donc le pas sans tergiverser davantage. Il est grand temps pour vous de faire ce pourquoi vous êtes là. Bientôt au pied du mur d'enceinte, tu te raidis légèrement lorsque sa main se referme sur ton poignet. Même si ce n'est que pour un transplanage en haut du mur, tu ne peux que te souvenir de la dernière fois où il t'a fait transplaner avec lui, et les souvenirs qui remontent alors en toi sont loin d'être les plus joyeux qui soient. T'es bien content qu'il te lâche une fois à destination. A un tel point que, pour une fois, tu n'as même pas prêté attention à la désagréable sensation procurée par le transplanage.

Toujours parfaitement camouflés, vous commencez à suivre l'un des gardiens pour... Attendre. Bien trop longtemps. Et si le geste du Mangemort t'as bien fait comprendre que tu devais rester calme et silencieux, l'impatience ne pouvait que grandir en toi, encore et toujours. L'excitation également. Parce que l'idée d'avoir pour une fois le pouvoir sur l'autre, d'être la main vengeresse de la justice te plaît. Tu vas faire quelque chose pour que le monde se porte mieux. Grâce à toi, des ordures auront enfin ce qu'elles méritent réellement. Et t'as bien l'intention de leur destiner bien pire que la mort.

Enfin, vous voilà à l'intérieur du bâtiment. Et bientôt, les cellules s'étendent dans le couloir devant vous. Un sort plus tard, le Masqué s'assure que personne ne puisse vous voir dans cette partie de la prison. Et il t'indique alors que vous êtes arrivés à destination et que c'est maintenant à toi de jouer. De montrer ce dont tu es capable et d'enfin les faire payer pour leurs actes. Le poing serré autour de ta baguette, tu décides de ne pas perdre de temps. De laisser directement sortir toute la colère, la rage et le désir de vengeance qui ont toujours vécu en toi sans jamais trouver de cible réelle jusqu'à maintenant. Parce que c'est belle et bien la première fois que tu te retrouves devant des personnes ayant mérité tel déferlement de haine.

C'est étonnamment facile d'enfin les libérer. D'un coup de baguette, la première porte s'ouvre. Le type dedans se relève vivement de sa couchette, visiblement surpris. Mais tu ne lui laisses pas le temps de faire ou de dire quoi que ce soit. Tu laisses aussitôt s'échapper un #Incarcerem suivi d'un #Silencio. Immobilisé, et rendu muet, le voilà maintenant incapable de se défendre ou de raccourcir le supplice qui va suivre en rameutant les gardes. Les choses sérieuses peuvent donc réellement commencer pour toi. Tu commences par un sort que tu maîtrises pleinement et dont tu connais la portée psychologique pour l'avoir expérimenté toi-même un peu trop souvent. Un #Terrorim à l'apogée de ta puissance frappe le prisonnier en pleine poitrine.

Tu peux voir son visage se décomposer, se métamorphoser sous l'influence de la peur viscérale qu'il est en train de ressentir. Peur devant mêler rationnel et irrationnel. Réalité et cauchemars. Mais c'est bien ce qu tu as l'intention d'être pour lui ce soir. Son pire cauchemar. Un léger sourire se dessine sur ton visage en voyant cet homme tomber à genoux devant toi tandis qu'une peur sans nom le dévore de l'intérieur. Mais tu ne t'arrêtes pas là. Parce qu'il y a un sort que tu as toujours rêvé de tester Et c'est aujourd'hui le moment. Baguette pointée droit sur son visage, tu te concentres et prononce distinctement un #Acidileus. Un jet d'acide jaillit alors de ta baguette. Moins puissant et moins long que ce à quoi tu t'attendais, mais l'homme est tout de même touché, notamment au niveau des yeux. L'acide fait son travail, rongeant ses paupières au sang, s'introduisant dessous pour brûler directement le globe oculaire dans un bruit peu ragoutant. Voilà un sort vraiment intéressant.

Tu te tournes vers 08, demandant d'un simple regard si c'est bien ce qu'il attendait de toi ce soir. Mais la réussite de ce nouveau sort te donne envie d'aller plus loin. Toujours plus loin. Car il y a une limite que tu n'as jamais dépassée.

- Apprenez-moi des sortilèges impardonnables. S'il vous plaît.

Voix étrangement ferme, froide, dénuée de toute autre émotion qu'une détermination certaine. Tu as déjà subi plusieurs fois le sortilège Doloris toi-même, tu connais donc ses effets, tout comme la formule. Mais tu veux savoir le lancer de la bonne manière. Tu veux que la torture infligée soit réellement insoutenable. Tu veux cette puissance incommensurable de ton côté. Et en matière de souffrances, Lival est sans aucun doute le meilleur que tu connaisses. Tu ne pourrais donc pas rêver meilleur professeur ce soir.
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Re: Quelque part en France
Mangemort 08, le  Dim 3 Juin - 18:00






TW : Torture/violence


Je le regarde attentivement, ce garçon que j'avais autrefois torturé, voulant cette fois-ci, qu'il prenne les devants, qu'il me montre de quoi il était capable. Qu'il rende sa justice, avec l'amer couteau de la vengeance ou la lame de la détermination.

Je le vois qui commence par en immobiliser un, avant de lui infliger un Terrorim bien exécuté. L'homme se retrouve alors parcouru de spasmes sous les visions d'horreurs qui le saisissent comme une rafale de vent effilerait la chair dans une nuit agitée.

L'homme finit par tomber à genoux, comme s'il implorait son bourreau de mettre fin à son supplice, et je continuais d'observer Azaël pour voir ce qu'il allait faire ensuite, sans une étincelle de pitié pour l'homme que je savais coupable de crimes qui méritaient une sentence bien au-delà du confort dans lequel il se trouvait actuellement.

Puis il lui envoie alors un Acidileus à travers la gueule, et c'est avec un plaisir que je vois le visage de l'homme qui se trouve en partie rongé par l'acide, qui attaque ses yeux sans que ce dernier ne puisse faire autre chose que de sentir la souffrance le brûler impunément.

J'affichais un sourire satisfait sous mon masque, alors que le garçon se tourne vers moi comme s'il attendait que je le félicite. Mais c'est lui qui me demande alors, de lui enseigner les sortilèges impardonnables. Je reste à le fixer quelques secondes, pendant lesquelles je me demande si c'est une bonne idée ou non.

Beaucoup de variables heurtèrent mon esprit, entre l'envie, toujours, qu'il me montre ses possibilités, et le fait que nous l'avions pris sous notre aile avec ma compagne, et que nous souhaitions le protéger avant tout. Même si je savais, qu'après cette journée, notre lien ne pourra en avoir qu'été renforcé. Je le fixais de longues secondes, et pour seule réponse, je levais ma baguette sur le deuxième prisonnier de la cellule qui s'était recroquevillé dans un coin comme pour échapper aux foudres de notre justice. J'informulais d'abord un Silencio, puis...

- Endoloris !

L'éclair de lumière fila jusqu'à lui et l'homme tomba immédiatement au sol sous la puissance du sort, son corps balloté en tous sens des secousses violentes. Il se tordait littéralement de douleurs, et j'intensifiais ma présence sur lui jusqu'à entendre certains de ses os craqué, se briser comme du cristal, alors qu'il était enfermé dans une prison muette dont il ne pouvait s'échapper.

Les secondes s'éternisèrent jusqu'à ce que de la salive sorte de sa bouche, et, qu'après d'autres craquements de douleurs, son corps ne soit plus qu'une âme proche de mourir par mon sortilège. Je le stoppais alors, contemplant les yeux vides du prisonnier qui était parcouru de secoussess d'agonie. Puis je regardais Azaël.

- Il faut que tu veuilles le faire souffrir pour que le sortilège marche... Sinon tu n'y arriveras pas... Essaye...

L'envie de le voir s'exercer, apprendre, comprendre, voir jusqu'où il serait capable d'aller.
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Re: Quelque part en France
Azaël Peverell, le  Mar 26 Juin - 17:08

Y'a comme un temps de latence entre vous. Tu ne vois pas l'expression qu'il aborde derrière son masque, et tu sens le doute pointer un instant en toi. Il ne te juge peut être pas capable d'utiliser de tels sortilèges. Et si tu n'étais pas aussi prêt que tu le penses à passer ce cap ? Les secondes qui s'égrènent te semblent interminables. Aucune réponse ne te parvient. Jusqu'à ce qu'il se décide à lever sa baguette sur le second criminel. Et te fait une démonstration de la puissance que peut contenir un simple sort. Son pouvoir destructeur lorsqu'il est exécuté à la perfection.

L'homme se tord de douleur, les os de son corps semblent céder un à un dans une suite ininterrompue de craquements sinistres. Le bruit est dérangeant. D'autant plus qu'aucun autre son ne résonne dans la pièce si ce n'est celui de ce corps à l'agonie emprisonné dans un silence macabre. Le spectacle qui s'offre à toi a tout pour révulser au premier abord. Mais l'homme est coupable. L'homme le mérite. Au-delà de la torture, c'est justice que vous rendez ici. Plus de place pour le doute. Toi aussi, tu dois participer. Tu dois montrer que tu as ce qu'il faut pour ça. Pour rendre service au monde, pour accomplir ce qui doit être accompli, puisque certains doivent prendre les choses en main sinon rien ne se passe. Rien ne change. Et il est hors de question que les choses continuent de stagner.

L'explication suit bientôt la démonstration. Tu lèves ta baguette à ton tour, le regard glacial. Tu observes l'homme à terre qui ressemble à présent davantage à une loque qu'à un représentant de l'espèce humaine. Il se rapproche de plus en plus de ce qu'il est réellement : une simple ordure, un déchet bon à jeter. Quelque chose à éliminer pour le bien de la communauté. Quelque chose à punir pour montrer l'exemple et disperser le message : il est nécessaire de faire le ménage pour bâtir un monde meilleur. Il faut prendre les mesures qui s'imposent et ne pas reculer devant l'ampleur de la tâche. Le couperet de la justice ne peut être stoppé.

Tu sens la rage et la colère gronder en toi tandis que ton regard ne quitte pas l'homme au sol. Ta respiration se saccade légèrement en imaginant tout ce qu'il a pu faire. Tu dois le faire payer. Tu ne peux plus reculer. Et au-delà de cela encore, tu veux le faire payer. T'en as envie. Tu veux qu'il souffre autant qu'il a pu faire souffrir. Tu veux qu'il ressente ce que ça fait que d'avoir sa vie briser sans même pouvoir y faire quoi que ce soit. La main fermement accrochée à ta baguette, le sort franchit tes lèvres dans un grondement sourd.

- Endoloris !

Le sort frappe l'homme de plein fouet. De nouveaux spasmes le parcourent, preuve que sa souffrance continue. Mais ton sort n'a clairement pas la même intensité que celui lancé un peu plus tôt par 08. Tu fronces les sourcils, relativement mécontent de ce premier jet se rapprochant bien trop d'un échec à ton goût. Tu avances d'un pas pour surplomber le prisonnier, sans même un regard vers l'autre. Son regard vide semble te regarder sans te voir, comme s'il ouvrait déjà ses bras à la mort qu'il sentait venir le chercher. Mais ce n'est pas le moment pour lui. Pas encore. Une nouvelle fois, ta voix s'élève, un peu plus forte.

- Endoloris !

La bouche de l'homme s'ouvre dans un cri muet. La douleur se lit sur son visage. Mais une fois encore, t'as l'impression que ton sortilège possède à peine un dixième de la puissance de celui du masqué. Tu te souviens de ceux que tu as reçus de ton père ou de Benbow. Même de ta soeur. Ils étaient tous plus douloureux que ça, même s'ils n'étaient pas à leur apogée très clairement. Tu dois faire mieux. Tu dois faire mal. Tu dois être plus fort. Tes mâchoires se serrent légèrement. Ton bras tremble tellement ton poing se resserre autour de ta baguette. Tu sembles totalement ailleurs. Comme si tu étais seul avec ce type et le devoir de le punir comme il se doit. Comme si c'était ta mission, ton objectif. Le seul et l'unique pour le moment. Tu hurles la formule, d'un cri venu des tripes tandis que tu sens exploser en toi toute ta colère, ta haine et ton besoin de vengeance que tu nourris chaque jour.

-ENDOLORIS !

Les secousses du corps sont plus fortes. Bien plus fortes. Ses yeux se révulsent à moitié tandis que la douleur qu'il subit semble enfin te convenir. Un sourire froid se dessine sur tes lèvres tandis que tu observes la douleur prendre totalement possession de lui. La douleur que TU lui infliges. La douleur que tu es capable de créer toi, grâce à ta propre puissance. Ton sourire s'élargit peu à peu. Une étincelle de folie pure dans le regard, tu ne parviens pas à te détacher de la scène. Tu ne parviens pas à mettre fin à ton propre sortilège alors même qu'il te demande énormément d'énergie. Un léger rire s'échappe bientôt incontrôlable. Tu n'as pas envie de t'arrêter. Tu en es totalement incapable. Tu veux continuer encore et encore. Tu veux être celui qui punit ceux qui le méritent. Parce que t'aimes ça. Ce sentiment. Cette puissance si nouvelle. Ce sentiment d'être enfin sur terre pour quelque chose. Quelque chose de grand.
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Re: Quelque part en France
Mangemort 08, le  Dim 26 Aoû - 17:36






Navré pour le retard...


Les vestiges de mon oeuvre demeuraient encore, le moldu continuant de se tortiller de douleur alors que mes mots heurtaient l'esprit d'Azaël. Mes ordres, mon envie de voir de quoi il était capable, lui que j'avais vu si bas qu'un détritus aurait été son portrait craché.

Là, il avait les cartes en mains, je lui donnais, je lui montrais, et je voulais voir, le sorcier derrière l'idiot longtemps pointé du doigt par tous. Aujourd'hui j'étais prêt à le guider sur le chemin de la magie noire, comme s'il était mon élève en quelque sorte, lui rappelant des souvenirs.

Sauf que les leçons du jour, je n'avais pas le loisir de les enseigner à Poudlard malheureusement. Mais à ceux voulant errer sur le chemin de l'ordre noir, je pouvais. J'avais toujours des doutes sur Azaël, de savoir si l'avorton de fouille m*rde alcoolique et dépressif pouvait se sortir les doigts du cul et essayer réellement d'être quelqu'un. Là, je lui offrais cette possibilité.

Je le scrutais intensément, comme un maître regardant son élève, et je le vis lever sa baguette sur le moldu qui se remettait à peine et fut frapper de nouveau. Je regardais le geste, la conviction, la puissance, l'étincelle qui brillait ou non dans ses yeux. Ne pas y voir de regrets, mais de la détermination, voilà ce que je souhaitais.

Son premier essai replonge le moldu dans une vague de douleurs, mais je vois bien que le sort manque de puissance, comme lui semble le voir également. Et alors que je m'apprêtais à lui faire remarquer, il le lance une seconde fois, semblant plus déterminé. Mais rapidement le sortilège s'estompe, le regard d'Azaël semble contrarié, et sa main tremblante ne m'échappe pas.  

Pour autant il ne semble pas résigné, ne me regarde pas comme s'il souhaitait au delà de me prouver quelque chose, se prouver quelque chose à lui-même. Et cette fois il hurle le sortilège sur le prisonnier, armé d'une détermination criante plus grande, et de longues secondes s'écoulent sous lesquelles le prisonnier se tord de souffrances.

Puis je le vois qui semble heureux de cette situation, jusqu'à éclater d'un rire franc et je décide alors de le stopper, posant brutalement ma main à son poignet pour le faire baisser sa baguette et rompre son sortilège.

- Stop... Ca suffit... Ce n'est pas un jeu... Tu ne dois pas non plus prendre du plaisir à faire souffrir... Ils le méritent, simplement... Mais n'oublie pas qu'il faut savoir garder un bon jugement en toute circonstance, sous peine de te perdre toi...

Je restais un instant à dévisager sévèrement le garçon, pour qu'il comprenne que je ne rigolais pas, et que, si j'avais décidé de le tester sur la voie de la magie noire, ce n'était clairement pas pour qu'il y prenne une satisfaction à faire souffrir. S'il pouvait ne pas être destiné à avoir autant de meurtres sur la conscience que moi, ça ne serait pas un mal. Car il n'avait aucune idée du poids que c'était que de porter toutes ces chaines ensanglantées.

- Il est en train de mourir... fis-je en désignant le prisonnier que l'on avait torturé tous les deux. Je vais m'en occuper... Tu t'es déjà essayé à l'Impero ? Essayer de prendre le contrôle d'un esprit peut être également compliqué et couteux, et nécessite avant tout une concentration sans faille pour t'introduire dans l'esprit d'une personne...

J'allais m'agenouiller près de la sous m*rde qui se tordait encore de douleur et je plaçais ma baguette sur l'emplacement de son coeur, informulant alors un Numen Arma, transformant ma baguette en dague, que j'enfonce immédiatement dans son coeur sans sourciller. Je vois les yeux vides de l'homme qui me fixent quelques secondes, le voyant suffoquer, avant que son regard ne se perde au néant et me relève à côté d'Azaël, que je fixais alors.

- L'Impero permet de faire faire tout et n'importe quoi aux esprits manipulés... Et s'il est complexe a maitriser, il l'est tout autant à maintenir si l'on est faible... Tu y arriveras peut-être, peut-être pas... Essaye...

Regard froid sur mon élève du jour, souhaitant le voir se mettre à la tâche. L'issue importait peu, réussite ou échec, l'idée étant juste qu'il obéisse, et voir ses traits, s'il gardait cette même satisfaction que pour le Doloris ou non. S'il avait compris tes mots, au delà de votre funeste mission du soir.
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Re: Quelque part en France
Azaël Peverell, le  Mar 28 Aoû - 15:48

Tu adores ça. Sentir la magie s'échapper de toi pour atteindre ce type qui se tord de douleur au sol. Tu adores cette puissance nouvelle que tu sens en toi. Tu adores voir ce que tu es capable de faire, par l'unique force de ta volonté. Mais ton rire cesse dès lors que 08 te fait brutalement baisser le poignet. Ton sort se coupe aussitôt, et tu sens une vague de fatigue te submerger. T'as clairement maintenu le sortilège trop longtemps. Et en voyant la tronche du type au sol qui semble à présent à un pas des portes de la mort, tu te rends soudainement compte de ce que tu as fait.

Les mots de 08 viennent exploser à tes oreilles. Son regard en dit long sur ce qu'il pense. Tu baisses la tête et les yeux. Tu sais qu'il a raison. Et à présent que t'es revenu à toi, t'as cette culpabilité qui s'immisce tout doucement par tous les pores de ta peau. T'es en train de devenir ce que tu détestes le plus au monde : celui qui écrase les plus faibles sous prétexte qu'ils le méritent. Celui qui se nomme juge et bourreau sans chercher plus loin. Celui qui pense que sous prétexte qu'il peut, il a le droit de détruire totalement une vie, aussi pourrie soit-elle. Tes doigts blanchissent alors qu'ils serrent davantage ta baguette pointée vers le sol.

Mais ce sentiment, cette puissance que t'as ressentie... T'as tellement envie de la connaître à nouveau, encore et encore. Cette dualité au fond de toi, ce besoin de te venger du monde entier, de montrer que tu peux passer du camp de la victime à celui qui contrôle tout. Seul le regard sévère de 08 et son ordre direct t'empêchent de recommencer. Tu commences à sérieusement douter de ta capacité à gérer un tel enseignement, mais tu refuses de le décevoir, et t'as bien trop peur de lui désobéir pour le faire ouvertement. Alors tu réponds d'un air sobre et résigné.

- Oui M'sieur.

T'es un élève modèle qui écoute les remarques qu'on lui fait. Comme quoi, tout peut arriver. Mais au fond de toi, le doute subsiste. Est-ce que t'as vraiment envie de continuer ainsi ? Ton professeur du soir met un terme à ta réflexion en reprenant la parole. Effectivement, le type est en train de crever. Mais ça te fait ni chaud ni froid. Par contre, tu commences à sérieusement t'en vouloir de lui avoir demandé de t'apprendre des sortilèges impardonnables. Car si tu connais l'Impero, tu n'as aucune envie de l'utiliser. Non seulement t'es pas sûr d'y parvenir vu ton état de faiblesse actuel, mais surtout... T'as de très mauvais souvenirs concernant ce sortilège.

Si tu as déjà été victime du sortilège Doloris, tu estimes que la douleur physique est bien plus acceptable que celle pouvant être causée par un Impero. Et tandis que 08 plonge sa baguette transformée en poignard dans le coeur de sa victime pour mettre fin à ses jours et à ses souffrances, tu recules d'un pas, terrifié. Des flashs te reviennent. Des images que tu ne parviens pas à assumer. Des images qui te bouffent plus encore que tout ce que ton père a pu te faire subir. Tu revois ce gamin terrorisé. Tu te revois au dessus de lui, plongeant un poignard dans son coeur. Exactement ce que ton compagnon masqué vient de faire avec ce criminel endurci. Sauf que toi, tu l'as fait à un gosse de neuf ans totalement innocent. Uniquement parce que t''étais sous la volonté d'une autre.

Tu revois la vie quitter son regard comme si tu y étais encore. Tu revois son corps se tendre une dernière fois avant de tout relâcher. Tu revois les traits de son visage et la lame dans son coeur. Tu te souviens de la pauvre résistance de sa cage thoracique. Tu te souviens du bruit, du sang. Tu te souviens de tout avec une telle précision que ça t'en colle la nausée. Tu ne te sens vraiment pas bien. T'es à deux doigts de rendre ton dernier repas sur le sol de la cellule. Pourtant, l'ordre qui fuse est sans équivoque. Tu dois essayer de lancer le sort sur le prisonnier restant.

Tu poses ton regard sur lui. Te demandant si t'es réellement capable de lancer ce sort qui t'as à ce point détruit. Tu n'en as pas envie, mais est-ce que tu en as la force ? T'as peur de la réaction de 08 si tu ne le fais pas. Mais t'as peur aussi d'aller trop loin. De franchir une ligne que tu t'es toi-même posée. Mais tu sais déjà que tu n'as pas le choix. Le gosse est mort, pas ton professeur du soir. Et tu sais parfaitement de quoi il est capable, il vient de torturer et de tuer un mec devant toi sans ciller, comme s'il prenait un verre au bar. Tu prends une profonde inspiration pour essayer de te calmer et de ne pas trop trembler. Tu dois absolument faire le vide. Te détacher totalement. Même si ça va sans doute à l'encontre de ce qu'il t'a dit précédemment, tu n'as pas le choix. Soit tu prends le risque de te perdre toi en obéissant, soit tu prends le risque de lui désobéir, passant ainsi pour un lâche.

- Oui M'sieur.

Ta voix est dénuée de toute intonation. Tu poses ton regard sur le type toujours vivant et tu pointes ta baguette sur lui d'un air froid. Tu repousses ta morale et tes souvenirs tout au fond de toi. Tu dois absolument montrer à 08 ce dont tu es capable. Tu t'effondreras plus tard. Tu dois te concentrer. Le sort s'échappe de tes lèvres en un #Impero déterminé. Tu sens aussitôt une espèce de connexion avec l'ordure qui se traîne au sol. Mais tu relâches aussitôt, incapable de la tenir plus de quelques secondes et lui faire faire quoi que ce soit. Parce que tu sais. Tu sais que tu risquerais d'y prendre goût aussi si tu parvenais à le maîtriser.

Tu recules à nouveau, saisi par l'effroi. Tu te fais flipper. Tu lèves les yeux vers 08 à peine un dixième de secondes. Et tu secoues légèrement la tête de gauche à droite.

- Je peux pas... Je crois que j'ai utilisé trop d'énergie juste avant...

Mensonge éhonté. T'es certes pas au top de ta forme physique, mais t'as largement de quoi t'amuser encore avec quelques sorts, même s'ils sont coûteux en énergie. T'as envie de te taper la tête contre le mur. T'es en train de détruire toutes tes chances de remonter dans son estime, t'en es sûr et certain. T'es juste... Trop faible. Encore et toujours.
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Re: Quelque part en France
Mangemort 08, le  Dim 7 Oct - 14:18






koaline :mm:

Je devais voir, vérifier, sur son visage, dans ses gestes, si ce qu'il m'avait montré en torturant l'homme juste avant se répétait. S'il sombrait déjà vers une force qu'il ne comprendrait pas et capable de le changer ou s'il pouvait avoir un sursaut de conscience à mes mots.

La seule façon qu'il avait d'échoué, c'était s'il sombrait encore plus, s'il ne comprenait pas la mesure légère entre la nécessité de faire du mal et l'envie de faire du mal. Nous ne tuions pas pour le plaisir, quand bien même certaines morts en étaient un, mais il ne pouvait pas se perdre si tôt je lui avais donné la possibilité de toucher ce monde, car ce n'était pas en ayant les clés en main qu'il pourrait dès le premier jour être juste, et cela, c'était mon devoir de m'en assurer.

Je connaissais le garçon, Je savais autant son intelligence pour faire des conneries que la facilité qu'il avait pour se dénigrer, sans oublier ses capacités derrière la fragilité qu'il apposait en armure visible. Je ne pouvais pas le laisser sombrer, et s'il s'égarait trop, je saurais moi-même lui mettre un stop dont il se souviendrait.

Deux "Oui M'sieur" qui résonnent comme un parfait soldat prêt à obéir, pourtant, quelque chose clochait, peut-être l'embrun de son regard qui me délivrait que mes mots l'avaient touché. Ou simplement était-ce l'exercice précédent qui avait eu raison de lui ? Quoi qu'il en était, je suivais ses gestes, et son regard qui se posait de nouveau sur le moldu attendant sa sentence.

Et sa voix résonne concentrée, et je vois l'effet de la magie qui se diffuse instantanément sur le déchet au sol, puis, comme une simple rafale de vent qui ébouriffe les cheveux avant de disparaître, le tout s'estompe bien trop vite, et je pose mon regard sur un Azaël reculant, secouant la tête avec ses yeux rivés sur moi, me délivrant qu'il ne pouvait pas, qu'il avait certainement utilisé trop de magie.

Je soupirais, observant le garçon un instant, me demandant pourquoi ses gestes semblaient trahir une peur certaine qu'il essayait de camoufler tant bien que mal. Il avait l'air davantage d'être sur une prise de conscience qu'un réel aveu de faiblesse, et mes prunelles émeraudes le scrutaient de haut en bas un instant.

Il y avait des mots qui devaient être dits, et la magie noire était clairement un horizon qui pouvait être autant fascinant que dangereux. Et il ne devait pas sombrer dans la deuxième partie du décor.

- Trop d'énergie... Tu sais, je ne suis pas là pour te forcer... Tu dois comprendre toi-même les barrières qu'exige la magie noire. Je peux t'apprendre les sortilèges, mais clairement c'est à toi de savoir faire preuve de jugement et de clémence, de savoir quand c'est nécessaire et de ne pas en abuser en dehors...

Evidemment, j'étais le parfait exemple de l'inverse de ce que j'avais dit au garçon, pourtant, je savais qu'il ne devait pas suivre ce chemin là, et je ne voulais pas faire de lui un assassin sans cœur, aussi il était préférable que je temporise un peu le jeu.

- Il faut que tu saches qui tu veux devenir... Et pas que tu deviennes esclave de la magie... Il faut que tu fasses attention à cette frontière très mince où tu peux te perdre... Et si jamais, je serais là pour t'aider... En attendant, ça sera tout pour aujourd'hui... Tu dois te reposer...

Je détournais mon regard d'Azaël pour le reposer sur le moldu terrifié qui ne pouvait toujours pas parler. Son compère mort non loin. Je décidais de ne pas le tuer et allais le trainer de telle sorte à ce qu'il regarde le mur. Et j'informulais un Oubliettes sur lui pour lui effacer les souvenirs qu'il avait de nous. Une fois fait, je me retournais vers mon apprenti du jour.

- Si tu as des questions sur quoi que ce soit... Un avis... Un ressenti à me faire part... C'est maintenant... Je ne te jugerais aucunement... Mais j'ai besoin de savoir ce que tu penses de tout ça... Ce que tu as compris... Après, ça en sera fini pour ce soir et je te ramènerais à Poudlard
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Re: Quelque part en France
Azaël Peverell, le  Jeu 11 Oct - 10:02

A toi de faire preuve de jugement et de clémence ? Non mais il t'a bien regardé, sérieusement ? T'es pas foutu de contrôler tes émotions, à quel moment il peut réellement songer que tu sois capable de juger quiconque et de déterminer le châtiment mérité ? Tu finis toujours par péter totalement les plombs, par te laisser emporter. Suffit de voir avec le Doloris que t'as lancé. Rien que d'y repenser, ça te retourne l'estomac. Et pourtant, tu sais très bien au fond de toi que si tu pouvais recommencer, tu le ferais. Et que tu adorerais ça. Sur le moment, la jouissance est totale. Cette sensation de puissance, de pouvoir incommensurable, de supériorité. Le constat est amer. Toi qui détestait ton père pour tout cela, qui t'était juré de ne jamais réagir à sa façon, tu deviens comme lui.

T'aimerais bien savoir ce que tu veux devenir. Sauf que t'es juste complètement paumé. Et le pire, c'est que maintenant t'es un paumé ni scolarisé, ni diplômé. Tu vas super bien t'en sortir dans la vie, comme ça, pas vrai ? Même toi t'y crois pas. Tu vas juste rester aux Trois Balais à servir des verres jusqu'à la fin de ta vie, et voilà. C'est le seul avenir qui t'attend. Cependant, tu gardes le silence. Il t'énerve à dire que tu ne dois pas t'égarer, pas te perdre toi-même en empruntant cette voie qui s'ouvre à toi. Que tu ne dois pas prendre plaisir à punir ceux qui le méritent.

Mais il veut ton avis, il veut ton ressenti. Toi, t'es finalement plus frustré qu'autre chose. T'es un gamin vexé parce qu'on l'a empêché de jouer au moment où ça devenait le plus intéressant. Surtout qu'en plus, après, tu t'es retrouvé avec un jeu qui te semble beaucoup moins drôle. Il est peut être temps que tu sois honnête, autant avec lui qu'avec toi-même. Alors tu hausses les épaules, sans même te soucier du mec oublietté qui continue de fixer le mur comme s'il voulait se fondre dedans.

- Pourquoi j'pourrais pas prendre du plaisir à les faire souffrir, hein ? Vous l'avez dit vous-même, ils l'ont mérité. Vous, vous vous marriez bien quand vous me torturiez moi, et j'ai jamais rien fait d'aussi grave qu'eux.

Enfin peut être que foutre le feu au bureau d'un prof c'est considéré comme un acte criminel en fait. Mais c'était bien après la séance de torture à laquelle t'as eu droit. T'as pas besoin qu'il soit là si tu te perds sur cette voie. Au final, t'as envie de sentir à nouveau cette puissance en toi. Cette joie que procure le fait d'avoir le pouvoir sur quelqu'un. Simplement pas sur des innocents. La voilà ta limite, et tu ne la dépasseras jamais.

- J'veux juste pas lancer d'Impero et ne pas m'en prendre à des innocents. Alors j'vois pas pourquoi j'pourrais pas kiffer faire souffrir une ordure pareille. D'ailleurs, pourquoi on l'bute pas, hein ? Il mérite pas de vivre.

En fait, t'as juste besoin d'évacuer. De sortir de ta tête ces fichues images qui tournent en boucle. Tes souvenirs qui refusent de te foutre la paix et qui te refont tuer un gamin, encore et encore. Ton poing se crispe violemment sur ta baguette. Tu ne sais même pas si t'es capable d'assassiner quelqu'un de sang froid. Mais si tu peux faire sortir tout ça de ta tête, peu importe la méthode, peu importe ce qu'il faut, t'es prêt à essayer. Même si ça ne te soulage que quelques minutes.
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Re: Quelque part en France
Mangemort 08, le  Jeu 22 Nov - 10:40






Il était difficile de savoir où se trouvait la frontière à ne pas franchir, celle qui permettait de garder une once d'équilibre entre le bien et le mal. Et je voyais bien sur le visage d'Azaël, qu'il n'avait pas le moindre recul pour comprendre aussi bien son geste, que la portée qu'il pourrait avoir à long terme.

Alors certes c'était moi qui l'avait conduit ici, qui lui avais demandé de s'en prendre au fouille m*rde. Au final, il n'avait fait que m'obéir dans les travées silencieuses de ce monde d'assassins, de meurtriers et autres violeurs qui ne méritaient pas d'avoir ne serait-ce qu'une journée heureuse. Alors ils le méritaient, oui, mais le garçon était suffisamment influençable pour que je ne le laisse pas sombrer dès à présent dans un chemin qui serait tellement sombre qu'il pourrait ne jamais en revenir.

Je me détestais suffisamment moi-même pour ne pas en faire un miroir de ma haine sans qu'il soit capable de s'apposer une limite. Et je me doutais pourtant, qu'il ne comprendrait pas cette nuance que je voulais qu'il ait, maintenant que je lui avais fait entrevoir une partie des possibilités qui s'ouvriraient à lui s'il embrassait cette voie. Alors je ne fus pas étonné quand il répliqua, me balançant son incompréhension et un parallèle fumeux avec ce que je lui avais fait subir.

- Pourquoi hein ? Tu peux prendre du plaisir, mais dans une certaine mesure. Oui ils le méritent tous ici, sans exception, mais si tu n'es pas capable de discerner la nuance entre faire le mal par nécessité ou par simple plaisir, alors tu te perdras bien trop sombrement et c'est ton cadavre qui risque de faire la une des journaux un de ces jours... Et quand je te torturais, c'était différent... Tu devais comprendre un message, comme maintenant... C'est dans la douleur que se forge le caractère...

Quelques secondes de silence, commençant à penser que peu importe ce que je lui dirais, je ne verrais peut-être finalement que le même garçon paumé et qui n'en faisait qu'à sa tête que j'avais tant de fois sermonné à Poudlard. Et cette idée me révulsait plus qu'autre chose. Je ne l'avais pas emmené avec moi pour qu'il reste ce même crétin écervelé à se lamenter sur sa vie en ayant des buts aussi futiles que ses fréquentations...

- Tu aimes pas les Impéro hein ? Parce que ça ne fait pas souffrir directement ? On est pas venus ici juste pour tuer ou avoir une raison de tuer, mais pour que tu vois les différents sortilèges impardonnables... Si tu n'as que la souffrance en tête alors tu as juste rien compris et je me dis que finalement je perds peut-être mon temps à essayer de sauver un merdeux qui n'en fera toujours qu'à sa tête et sera incapable d'ouvrir les yeux de lui-même... Tu veux le tuer hein ? Alors vas-y, fais le, si c'est tout ce qui te tient à coeur, et après on se casse, je te ramène à la réalité...

Voix empourprée d'une teinte de colère, à le voir si aveugle et stupide. Mais si c'était la seule chose qu'il voyait, je ne m'acharnerais plus à essayer qu'il voit une réalité là où il préférait n'être qu'un mouflet égoïste. C'était son choix, mais je ne l'emmènerais pas plus loin. Trop de monde était mort près de moi pour que je regarde cet imbécile faire de même.  

Tu as mon LA pour nous faire partir
Azaël Peverell
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Re: Quelque part en France
Azaël Peverell, le  Sam 22 Déc - 15:40

LA 08

Sa réponse ne te convient pas. Pas du tout. Parce que t'as l'impression qu'il ne comprend pas, qu'il refuse de comprendre ce que t'avances. Les types qui sont là ont mérité de souffrir, de mourir. Quitte à faire quelque chose de nécessaire, autant que t'y prennes du plaisir. Tu ne vois pas de mal à ça tant que tu ne réagis pas de la même manière face à un innocent. Et t'es persuadé qu'une telle chose n'arrivera jamais. T'as juste envie de profiter de ce moment, de l'occasion qui t'es donnée de buter un type sans avoir à regretter derrière. En pouvant même en être fier. Mais il se contente de te donner des avertissements, encore et encore. Il te brime, c'est ainsi que tu le ressens. Et ça te frustre au plus haut point.

Parce qu'au final, tu voudrais simplement qu'il soit fier de toi. Juste une fois. Qu'il te dise que tu fais quelque chose de bien. Mais t'as beau essayé, obéir au moindre de ses ordres, encore et toujours, ce n'est jamais assez. Tu ne sais pas ce que tu dois faire pour obtenir cette reconnaissance de sa part. Et tu commences sérieusement à te dire que tous ces efforts que tu fais en sa présence ne servent à rien. Il continue de te voir comme un gamin incapable de se gérer, et ça t'agace. Surtout que tu ne peux même pas lui répondre comme tu le ferais avec n'importe qui d'autre, t'as bien trop peur des conséquences.

Mais la colère monte en toi. Tu fais tout ce qu'il attend de toi, tu te contentes de demander des explications quand tu ne comprends pas les restrictions. Et tu te fais traiter de merdeux, sans même qu'il n'essaie de comprendre ce que toi tu peux ressentir. Il se trompe sur la raison pour laquelle tu refuses de lancer un Impero. Il ne pourrait se tromper davantage. Mais ce qu'il voit en toi montre bien qu'il n'attend rien de bon venant de ta part. Il pense que t'es là pour faire souffrir, pour tuer. Et qu'il n'y a que ça qui t'intéresse. La main qui serre ta baguette se resserre davantage encore, de toutes tes forces. T'essaies de contenir cette rage qui vient avec le sentiment d'injustice profond que tu ressens. Mais il est déjà trop tard.

Parce que tu comprends que, quoi qu'il arrive, jamais il ne saura qui tu es vraiment. Il préfère rester sur l'image qu'il a toujours eue de toi. Il t'a sûrement promis de t'aider et de te soutenir uniquement à cause de ce qu'il s'est passé en Bulgarie. Il cherche peut être à nettoyer sa conscience. Ou il se sent simplement obligé, peu importe. Quoi qu'il arrive, il ne fait pas ça pour toi, mais pour lui. Et c'est tout ce que tu parviens à voir. Alors tu vas lui montrer ce qu'il pense savoir. Tu vas être le petit merdeux qui n'en fait qu'à sa tête. N'est-ce pas tout ce qu'il peut attendre de toi ? Il va pouvoir se targuer d'avoir raison. Toi, t'arrêtes les frais ici.

Tu ne lui adresses pas la parole. Tu te contentes de le fixer d'un regard noir. Ses paroles t'ont blessé, mais tu refuses de le montrer. Non, tu vas faire comme toujours. Faire celui qui s'en fout. Qui ne porte d'importance à rien. Qui se contente de décevoir, encore et encore tous ceux qui ont le malheur d'essayer de l'approcher. Et ce sera de sa faute à lui. Entièrement de sa faute à lui. Ta baguette se lève pour se pointer vers le prisonnier toujours en vie. Et tu balances toute ta colère dans un seul et unique sort dont tu prononces la formule d'une voix froide, d'un calme apparent qui contraste avec ce tourbillon d'émotions en toi.

- Avada Kedavra.

Un éclair vert illumine la pièce et vient frapper le type qui s'effondre aussitôt comme une poupée de chiffon. Tu n'avais jamais utilisé ce sort auparavant. Et c'est une pure réussite. La vie l'a quitté, uniquement parce que tu le voulais. Et étrangement, tu ne ressens rien. Rien du tout. Juste un vide béant. Le masqué à tes côtés n'est pas plus expressif que toi lorsqu'il annonce qu'il est temps de partir et qu'il te chope le bras pour transplaner. Il ne dit rien de plus. Au moins, cette fois, il a une raison d'être déçu. Il va pouvoir te laisser tomber sans se poser davantage de question. C'est sans doute tout ce qu'il voulait.


Fin du RP, merci amour

Lydie Nouël
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Re: Quelque part en France
Lydie Nouël, le  Sam 16 Mar - 16:07

[RP unique]

La peupleraie

Tantôt louve, limpide, tantôt bipède et rapide
en rythme avec l'alternance des troncs gris
le pas souple qui s'enfonce
dans les herbes de nuit
silence

Seule et dénote avec l'ordre des alignements, en verticales symétriques, que la jeune femme s'efforce d'arpenter dans un sens contraire à l'imposé, des lignes dont l’œil ne semble accepter l'infinité, et encore moins y trouver chemin.

Un de ses rares passages en milieu anthropisé, pourtant la mine calme et confiante, comme si elle ne réalise pas qu'elle dénote dans le paysage. Qu'elle en trouble l'ordre, qu'il n'a plus de sens, en sa présence.

Où trouver concordance dans un décors qui ne lui laisse l'espace, la possibilité d'avoir une place harmonieuse ? Que faire, sinon traverser la scène, pacifiquement, avec beaucoup d'attachement, autant de détachement. Ne pas s'attarder, simplement observer, revenir plus tard et recommencer.  

Jusqu'à pouvoir s'y retrouver.

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