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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Autres Lieux Magiques ~¤~ :: Grande-Bretagne
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En Cornouailles
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Alhena Peverell
Alhena Peverell
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En Cornouailles
Alhena Peverell, le  Jeu 12 Mai - 22:34

[ Sujet ouvert grâce à l'autorisation d'Emily Lynch ]
RP Flash-Back
Avec Laurae Syverell, Nel Queen et Archibald O'Graham
Récapitulatifs des âges et PNJ's présent à la fin
Chanson de Hurts-Help

Le Silence des Damnés
_________________

31 août

I can feel the darkness coming
And I'm afraid of myself
Call my name and I'll come running
'Cause I just need some help.


Tu voudrais t'éloigner de cette fausse douleur, faire semblant d'émerger de ta torpeur. Tu voudrais oublier que tu ne sais pas pleurer, chercher à rejoindre la réalité. Tu aimerais ressentir quelque chose pour eux, au moins cette fois, juste un peu. Mais tu ne peux pas t'empêcher d'y penser, que la vérité c'est ce que tu ne les as jamais aimés.
Le sang dans tes veines boue à t'en faire frémir, tu es à la limite du plaisir. Malgré ça tu hésites encore, tu ne peux pas détacher tes yeux de leurs corps. Entre colère, mépris, haine, douleur, la seule chose que tu ne retrouves pas c'est la peur. Derrière ton voile noir, se dessine un sourire ivoire. Depuis bien trop longtemps tu les voulais enterrés mais tu as tord. Aujourd'hui tu te rends compte que tu leurs souhaites un sort pire que la mort.

En fermant les yeux : tu revois encore le cuir cingler ta chair, le sang coulait sur tes pairs. Tu entends encore les cris de ton aîné. Les #Endoloris prononcés. Tu voudrais leur dire de se taire. Douleur amère. Tu aimerais crier, ricaner. Tu n'arrives pas à ravaler les rires de ton démon. Tu n'es que haine et désolation.
Tu rouvres les paupières. Expression de pierre. Visage dur et froid, le silence c'est ta loi. Ivresse des profondeurs interdites, tu te perds au milieu des hypocrites. Fausses condoléances, trop de bienséance. Toute entière tu te crispes, tu aimerais les envoyer bouler ces arrivistes.

Alors tu sers les poings fort. Tes jointures en deviennent blanche à mort. Tu te tournes vers ta soeur jumelle : miroir de ta lâcheté rebelle. Tu la hais, c'est tout ce que tu sais. Même bien plus qu'eux, tu lui en veux. Ils sont mort par sa faute, histoire bien glauque. Mais la vérité, ce n'est pas que tu aurais aimé toi-même les tuer. Alors tu t'en veux de ne pas l'avoir retenu, tu as laissé glisser entre tes doigts la possibilité de les hacher menu menu.

Soudain tu te retournes. Tu en as marre de contempler ces tombes vides. Tu prend une poignée de terre et la balance sur le cercueil. Il y a quelques trucs dessus en leur hommage. Des colliers, des roses, un fouet. Tu souris mais personne ne peux le voir. Tu recules et te replaces au milieu de ta famille. Elladora et Philius sur ta gauche. Adrian et Gallina sur ta droite. Entourée de monde, au fond tu es pire que seule.
Il pleut et tu es trempée de la tête au pied, au moins les gens croiront que tu as pleuré.

Tu t'éloignes, laisses les autres faire leur deuil. Il y'a des gamins, de la famille que tu ne reconnais pas. À dire vrai, tu es encore dans le flou. Tu oscilles entre cauchemar et rêve. C'est pas beau à voir. Une fois la cérémonie finie, vous rentrez dans le Manoir Peverell. Les invités les plus proches comme la famille vous suivent, les autres repartent. Dans le grand salon tout est prêt, ton frère aîné à tout prévu. Ni vu, ni connu tu t'enfiles un verre de rouge. Il faut que tu décompresses. Aujourd'hui tu es orpheline. Tu as quinze ans, ce n'est pas un âge pour perdre ses parents.

Tu tournes la tête, regarde l'assemblée de personnes. Tantes, oncles, cousins, cousins éloignés. Tu ne sais pas à qui parler. Une main s'appuie sur ton épaule :

- Bonjour.

- Bonjour.

Récap:


Dernière édition par Alhena Peverell le Sam 14 Mai - 1:05, édité 7 fois
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Re: En Cornouailles
Laurae Syverell, le  Ven 13 Mai - 0:01

Pluie. Gouttes d'eau. Plic. Ploc. Il faisait sombre. Trop sombre. Le ciel était presque noir... Si noir. Le son de la pluie semblait faire comme une petite musique mélancolique. Le sel de la mer à proximité laissait un basé amer sur les lèvres. La bas, ici, là haut, tout proche... des gens en noir. Habillés tout en noir. Comme des démons qui s'étaient réunit autour d'un autre démon. La petite Syverell tenait bien fermement la main de son père. Elle avait peur. Elle qui n'avait pas encore connu de macabre scène. Qui n'avaient jamais vu autant de souffrance.. et de silence. D'habitude, elle si joviale et douce, semblait extrêmement pâle et silencieuse. S'approchant encore du corps de son père, elle posa la tête sur son torse. Digne son père. Il ne pleurait pas. Restait grave son père. Beaucoup de gens semblait regarder le trio improbable comme si ils s'agissaient de fantôme. Mais non. Skyler Syverell restait droit et fier. Son costume noir impeccablement bien repassé sur les épaules. Son regard sombre droit devant. La jeune fille elle. Semblait admirer les belles robes des dames qui étaient là. Et les costumes des messieurs aussi. Ce silence la faisait très peur. Comme si un bruit allait resurgir des tombes. Pourquoi ce monsieur semblait la regarder de travers? Sa main se serra encore plus fort dans celle de son père. Carmin, près de sa soeur, semblait être comme son père. Fier et droit. Alors la petiote fit de même. Lâcha la main de son père, et regardait les deux tombes. 

- Dit Papa... 

Rien que l'annonce de ce surnom si intime avait fait frissonné quelques membres de sa famille. Mais la gamine était trop jeune pour le voir. L'aîné des Syverell la regarda d'une manière douce et ébouriffa doucement ses cheveux. La jeune Laurae compris de suite. C'était pas encore le moment de parler. Alors elle regarda autour d'elle. Il y avait pleins d'enfants qu'elle ne connaissait pas. A vrai dire. Elle savait depuis peu qu'elle avait une si grande famille. Mais c'était ni sa mamie, ni son papy, ni sa maman, ni son papa, ni son frère. Ni ses cousins cousines... Donc pourquoi il disait que c'était sa famille? Cette question, elle le lui avait posé quelques temps avant. Dans la voiture qui les avaient emmené jusque là. Le grand brun à l'air sage avait répondu que c'était sa famille à lui. Son cousin. Alors la petite l'avait câliné et lui avait demander de ne pas pleurer. Elle ne s'était pas douté qu'en fait... Il était inutile de pleurer. En effet, le puissant Syverell n'avait pas eu de contact avec cette famille depuis longtemps. Depuis son propre père en fait. Illégitime, celui ci avait été la risée de tous. Et que le fils du "bâtard" soit présent lors d'un enterrement Peverell, c'était presque un scandale. Mais voilà. les Syverell n'étaient pas que ça. c'était aussi des descendants des Peverell. Et surtout, c'était aussi une famille de sorcier qui remontaient depuis des siècles, et qui avaient fait une alliance avec les Peverell. mais ça tout le monde l'avait oublié. Quand on devient Peverell, on se débarrassait de la crasse d'un autre nom. Et on s'efforçait de ne pas entacher celui là. 

Ploc.. Ploc.. Encore la pluie. Carmin avait levé le visage vers le ciel. C'était un mauvais jour. Très mauvais jour. Il se sentait un peu de trop ici. Comme si il n'était pas à sa place. Du moins, c'est ce qu'on lui faisait ressentir. Et ça le mettait pas vraiment à l'aise. Son père les avaient surement emmené pour quelques chose. mais quoi? Et puis un éclair. Comme une soudaine révélation. Les Peverell étaient très attachés à leurs famille. Et les Syverell aussi. Mais pas dans le même sens. Le nom, le sang.. ça ne signifiait rien pour les Syvains. Tout ce qui comptait c'était le bonheur, l'amour. Et la loyauté. En face de lui, il n'y avait que d'air hautain, calme macabre et air froid. C'était à lui donner des frissons dans le dos. Enfin, le monde se dispersaient. Autour du trio, comme un cercle vide de personne. Le reste était noir de monde. La mâchoire carrée du chef de famille se serra. Et puis se desserra. A quoi lui servirait-il de s'énerver? A rien. Alors il s'agenouilla devant ses enfants et leurs intima d'une voix douce et ferme à la fois. A si seulement les Stones étaient là pour le soutenir. Sa sœur surtout. Destiny. Mais habitant en Australie, elle n'avait pas pu faire le voyage. Enfin bon, grand bien lui fasse. C'était mieux ainsi. 

- Allez faire connaissance avec les enfants de votre âge. C'est la moindre des politesse. Surtout restez ensemble d'accord? 

Et comment donc. La belle petiote n'avait aucune envie de se séparer de son jumeau. Et lui, ça le dérangeait absolument pas de rester avec sa soeur. Sa Laulau à lui. Son petit oisillon comme il l’appelait. Alors il accouru vers une plus grande jeune fille qui n'étaient pas loin d'eux. De dos, celle-ci semblait dans ses pensées. Il posa une main doucement sur son épaule pour la saluer. Quand elle se retourna, il compris que c'était la fille des deux personnes décédés. Elle avait le même visage que sur la photo qui ornaient les tombes. Quant à Lau', elle arrivait un peu à la traîne. une rose dans la main. Son papa lui avait dit d'aller la déposer sur les tombes.. mais la petiote avait une autre idée. C'est avec sa rose à la main qu'elle trébucha et arriva maladroitement vers la petite fille bien habillée. Enfin petite.. elle était grande, plus qu'elle. Mais une enfant comme elle aussi. Arrivée juste devant la petite Peverell elle lui tendit la rose blanche, tentant un petit sourire. Si il y avait quelqu'un qui avait besoin d'une rose, c'était pas des morts. Ils étaient partis ça y est. Non c'était aux vivants qui souffraient. La souffrance avaient toutes ses formes. Et la fille en face d'elle avait comme quelque chose de mort en elle. Ou une case vide. Son frère esquissa. Il comprenait tout son petit Corbeau. 

- Bonjour... M'appelle Laurae. Et toi? C'pour toi..
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Re: En Cornouailles
Invité, le  Ven 13 Mai - 20:03

L'incompréhension naissante, sentiment de bouteille échouée sur un rivage rocailleux. Elle se brise et le message, cette lettre précieusement écrite à l'encre s'efface et se déchire pour finir dans les profondeurs avec les bouts de verres. Voilà mon grand ressentiment lors que ma mère annonce presque en sanglot qu'il faudra partir pour l'Angleterre, en Cornoix ou je ne sais quel patelin. Vient une dispute entre mon père et ma mère et mon grand frère m'isole dans la chambre et joue avec moi à faire un puzzle de chat-gris. ''- Les adultes sont compliqués, Nel. Ne grandis pas trop vite'' Acquiescé-je d'un sourire innocent, mon grand frère Oliver continue et me montre des tours de magie bien drôles et vient le moment du départ, mes parents semblent être rabibochés, je ne comprends pas trop du haut de mes sept ans... J'tiens la main de ma chtite soeur de quatre ans et je sens la main chaude de mon père se coller doucement à mon visage, caresse dont je n'ai pas l'habitude, lui qui était d'un naturel sévère.

- Sois sage.


Ses paroles avant de nous laisser porter au loin via un grand vase. Nous arrivons à une cours d'hôtel lugubre. Je me souviendrai toujours de ce petit chien blanc qui m'a regardé aimable, on aurait dit un être humain, quand j'ai voulu m'en approcher pour lui filer un câlin, mon frère Oliver m'a vite rattrapé et m'a limite grondé ''Ne t'approche pas''

Autre souvenir vivace, lorsque nous arrivons au cimetière, un attroupement. Ma mère reste d'un froid impassible contrairement à ce qu'on a pu voir à l'annonce de notre départ en Angleterre. Elle lança une poignée glaciale de terre sur les tombes là. La pluie ruisselle sur nos habits. Des gens de toutes parts serrant la main de ma mère, celle d'une autre femme. Un chuchotement là, un échange verbale à mon égard, je comprends qu'on parle vite fait de moi. La cérémonie se fini et nous retournons tous au manoir, une fille plus haute que moi, une rose à la main, une autre plus grande, un flou, un souvenir pas très clair. Une bousculade soudaine, hautaine à souhait, une grande fille.

- Bouge de là toi.

Un son sans couleur, je ne reconnais pas et là-bas les adultes qui parlent entre eux et nous dans l'isolement avec d'autres gamins, j'voulais voir et discuter avec les grands mais comme dit Oliver, c'est compliqué, les discussions d'adultes. La fille à la rose se présente à l'autre plus grande, Laurae... Un visage doux, aimable. Et de l'autre côté, une blancheur surprenante, des yeux verts captivants.
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Re: En Cornouailles
Invité, le  Sam 14 Mai - 12:17

Un air frais s'infiltra dans la chambre tandis qu'une belle chouette effraie allait se poser sur l'épaule de quelqu'un encore bien enfoui sous sa couette. Malheureusement pour lui, son animal en avait décidé autrement, au bout de quelques petits, Archibald fut bien obligé de se réveiller... Si Tibo l'avait réveillé juste pour le plaisir, il allait partir en vol plané tellement loin qu'il lui faudrait de smoi,s pour rentrer. Mais non ! Il était accompagné d'un lettre.

Qui pouvait bien lui écrire, cela faisait à peine quelques semaines qu'il était sorti d'Azkaban... Le sorcier se redressa dans son lit et lut cette fameuse lettre. Ah... Un enterrement, quoi de mieux pour se sentir vivant que d'aller enterrer des gens ? Archibald alla prendre son copieux déjeuner, s'habilla puis après alla vérifier la date sur la lettre. C'est alors qu'il apprit que ces funérailles se déroulaient le jour même. . . Tant pis.

L
es parents Peverell étaient donc morts. Cela ne l'atteignait pas plus que ça. En revanche, depuis qu'il était rentré, l'absence de Gabrielle lui pesait. Il avait fait son deuil en prison, malgré tout, se retrouver dans l'appartement où ils ont vécu ensemble, mais sans elle, c'était dur. Qu'allait-il faire de sa vie maintenant ?

Mais ce n'est pas le moment, il posa ses lunettes sur son nez et transplana. Une fois arrivé, il se rendit compte que sans le vouloir, il s'était habillé dans une tenue qui ne ferait pas tâche dans un enterrement. L'anglais portait une chemise blanche à col long, surmonté d'un gilet noir, son pantalon de costume était lui aussi sombre. A ses pieds, il avait choisi ses chaussures favorites, des derbys et pour finir, un manteau violet assez sombre.

Malgré ces vêtements plutôt originaux, Archibald avait des cernes assez impressionnants, son visage était tiré et maigre. La prison ne l'avait pas encore vraiment abandonné. Il pleuvait, un temps parfait pour les enterrements clichés. S'il se souvenait bien, la coutume était de jeter de la terre sur les tombes, il le fit rapidement, sans presque les regarder.

De tous les gens présents ici, Archibald n'en appréciait presque aucun, les autres, il ne les connaissait pas. Aucune envie d'aller leur parler. Il hésita à suivre les gens qui repartaient, mais de toute façon, chez lui, il n'avait rien à faire, autant aller dans ce manoir... Il entra et partit s'appuyer contre un mur.

Ce n'est qu'après quelques instants qu'il se demanda pourquoi on l'avait convié ici, personne ici ne l'appréciait, les deux morts le haïssait, il leur rendait bien la pareille... Mais que venait-il faire ici ?

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Re: En Cornouailles
Alhena Peverell, le  Sam 14 Mai - 16:20

Tu soupires, ça t'exaspère. T'avais besoin de solitude, ils étaient tous obligés de venir te parler ? Tu te retournes alors et tombes sur un gamin. Un gamin que t'as jamais vu. Tu fronces des sourcils, te racles la gorge. C'est qui ? Tu sauras pas quoi lui dire s'il te pose des questions. Qu'est-ce qu'on explique à un enfant ? La mort est une vieille amie, qui te prend et claque la porte au nez des autres. Ça t'égorge presque d'admettre que ton raisonnement tient debout, malgré le haut de tes quinze ans.

- Bonjour.

Y a rien à dire de plus. Même si souhaiter un bon jour lors d'un enterrement - qui plus est, est celui de tes parents, c'est plutôt contradictoire. T'attends alors qu'il parle. Parce que toi aujourd'hui, tu sais rien dire d'autre entre merci et bonjour. Un petit silence pesant s'en suit, avant qu'une autre gamine vienne te parler à son tour. Ils se ressemblent beaucoup, on aurait dit des frères et soeurs, des jumeaux... Elladora bordel. Tu en grince des dents. En plus, tu la vois bousculer un gamin en lui demandant de bouger de là. Qu'est-ce qu'elle a elle, à vaciller entre colère et tristesse ? Elle a pas le droit d'être en colère. T'aurais voulu te jeter sur elle et l'étrangler de toutes tes forces. Tu la haïs dès à présent.

- Bonjour... M'appelle Laurae. Et toi ? C'pour toi.

Tu bégaies, effrayée. T'as pas envie de parler, t'as juste envie de partir en courant. De finir essoufflée, de ricaner sous la pluie. Au fond, tu ne sais pas quoi dire, ni quoi faire. Alors tu te reprends, tu te contentes de souffler d'une voix un peu tremblante, une sorte de réponse.

- Merci... Euh je, je... Alhena. Je m'appelle Alhena.

Tu prends délicatement la fleur. C'est une rose blanche, signe d'innocence. Tu la portes à tes lèvres, humes son odeur. Son parfum est délicat, agréable. Ça colore légèrement ta journée pleine de noir. Un léger sourire vite effacé quand tu poses tes yeux sur ton reflet. Elle grimace, ne pleurs plus. Elle s'apprête à engueuler le petit brun.

- Ne t'énerves pas, juste ferme la.

Tu t'adresse à elle, oubliant les trois gosses qui vous entoures. Si elle doit s'en prendre à quelqu'un, qu'elle le fasse sur toi. Au moins ça te défoulera.

- Ta gueule, t'es pas ma mère.

Et c'est parti tout seul. Ton poing à rencontrer les dents de ton miroir. Tu n'as pas su te retenir. Tu n'en pouvais plus. Pour toi, c'était la seule à ne pas avoir le droit d'être présente ici. Dans ce Manoir macabre. Elle n'avait pas sa place, tu voulais la tuer. La mettre à terre. Tu la regardes d'ailleurs de haut, le regard froid et dur. Toi aussi tu as changé. Aujourd'hui elle allait avoir peur de toi. Aujourd'hui tout devenait différent. Sa révolte de gamine, il était temps d'y mettre un terme et ce temps venait d'arriver. Tu sers les poings, d'un regard tu la menaces.

Les gens s'arrêtent alors soudainement de parler et vous observent.

Phillius qui tenait la conversation avec le père Syverell, se fige instantanément. Il était entrain de le remercier d'être venu. Que ça faisait du bien de voir qu'il était là pour les enfants de son cousin. Que quelques unes comme Gallina, avait besoin de savoir qu'elles étaient soutenues, malgré les passés tumultueux de chacun.

Gallina pleurant dans les bras de votre tante Anadyomède se stoppe. La petite Béatrix se colle à ton oncle Théophile. Dans son regard une certaine peur s'immisce.

Plus loin, tu aperçois ton frère Adrian. Il tentait de saluer votre oncle Archibald et une autre femme. On aurait dit la mystérieuse tante Lysandra. Celle dont ton père ne voulait jamais te parler, tu n'as jamais su pourquoi d'ailleurs.

- Qu'est-ce t'as tu veux te battre ? Fais-le au moins à la loyale.

Tu rediriges ton regard vers le misérable être qui gît au sol. Elladora essuie le peu de sang qui coule de sa bouche. Non tu n'y es pas allée de main morte. Pas avec elle, elle ne mérite aucune pitié. Après tout, ils sont morts à cause d'elle.

- Je t'ai dis, ferme la.

Voix menaçante, froide. Mots détachés. Tu lui fait comprendre qui règne ici désormais.

Quelqu'un la relève. Elle se détache brutalement. Silence. Seul le bruit des gouttes qui s'écrasent dehors se font entendre. Seul l'orage qui éclate chahute le non-sens.
Puis soudain quelqu'un se met alors à tous vous parler. Ce n'est cependant pas une de tes soeurs, ni un de tes frères, ou ta petite cousine. Ta tante Anadyomède ou ton oncle Théophile n'ont pas ouvert la bouche. C'est une voix que tu n'as pas l'habitude d'entendre. Une voix qui calme l'atmosphère brumeux, qui couvre l'éclair qui vient de foudroyer votre famille.

Toi, t'as juste l'impression que c'est la mort qui vous observe. Qui ricane à vous voir vous déchirer, tout en buvant une vieille tasse de thé.

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Re: En Cornouailles
Invité, le  Ven 3 Juin - 22:43

Archibald avait vu des gens s'approcher de lui, ils avaient tentés de le saluer. Le brun n'avait pas cherché à retrouver les têtes dans ses souvenirs, il n'avait pas envie d'être là, d'ailleurs, il commençait sérieusement à se demander pourquoi il était venu ici... Au final, il s’avança légèrement pour saluer les personnes qu'il avait finalement reconnu. C'était Adrian, son oncle et lui s'entendaient très bien au début, partageant le même point de vue sur le monde. Mais le sang Peverell s'éveilla en lui, avec un certains retard, c’est alors que tout ce qui n'était pas sorcier ou Peverell devint un ennemi à abattre. Ils ne pouvaient plus discuter plus de quelques minutes sans que la discussion s'emballe. Néanmoins, ils se respectaient. Adrian s'approchait donc pour le saluer.

Archibald se retourna, sa main tendu vers Adrian resta à quelques centimètres de celle du Peverell. Alhenna avait pété une durite. Elle avait frappé sa... c’est sa sœur non ? Oui. Tout le monde s'était figé. Tous semblaient outrés. mais Archibald, qui s'apprêtait à quitter les lieux haussa les sourcils d'un air agréablement surpris. Il venait de sortir d'Azkaban, les situations de ce genre étaient légions là-bas. Elles rompaient la monotonie des lieus. Il avait même appris à se battre lors de ces rixes. Enfin, on en encore loin dans ce manoir. Mais le coté "foufou" -bâtard aussi- d’Archibald le fit presque sourire. un peu d’animation.

Il se retourna alors vers son interlocuteur direct et lui serra fermement la main. ce genre de poignée qui blanchit les jointures de tes doigts.

" Bonjour Adrian. "

Il avait rompu le silence, certaines personnes avaient tournées le regard vers lui. Il se contenta de hausser les sourcils d'un air interrogatif. Les deux jumelles s'échangent des paroles tranchantes. Puis silence à nouveau. O'Graham se ré-adosse au mur. Curieux de voir ce que cette réunion de famille va donner. Car après tout, il ressent un plaisir presque malsain à se trouver au milieu de cette famille qui n'est plus la sienne. A la voir se déchirer en n'étant qu'un simple témoin qui ne risque rien. Mmh, oui, Azkaban avait laissé des traces. Elles disparaîtront avec le temps, en grande partie...

Par la suite, l'ancien prisonnier jeta un coup d’œil circulaire pour jauger les réactions du reste de la salle. Il chercha à nouveau quelques têtes de connues, mais c'était flou. De toute façon, cet enterrement serait sûrement l'une des dernières réunions de Peverell où Archibald se trouverait. Enfin, il l’espérait très fortement.
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Re: En Cornouailles
Invité, le  Sam 11 Juin - 7:30

Le pire est à venir me suis-je dit du haut de mes huit ans et demi. Voilà que la jeune fille qui m'a tantôt bousculée s'est mis en obstacle frontal avec un être hors du commun du nom d'Alhena selon cette personne visée, enfin qui vise, droite dans la gueule, une tarte suivi d'une fraîche engueulade loin des adultes.

- Y'a pas de quoi faire une tête d'enterrement. Haussé-je le ton en direction d'un grand homme adossé à un mur qui n'arrêtait pas d'arquer du sourcil. Vite repris par mon grand frère Oliver.

- Voyons, c'est pas des manières de parler à un adulte. J'le vois bien dire ça... Toujours flou, oui, à croire qu'on ne vit pas dans le même espace temps quand soudain, j'vois de là où j'suis, l'arrêt temporaire ''MA MÈRE'' Elle regarde sévèrement celle qui m'a volontairement poussé et adresse une autre paire de mirette pour la jeune Alhena, du genre câlinou alors que ma maman n'a jamais été dans ce style là avec des gens qu'on ne connait pas. Bizarre, étrange, tous les mots passent par la caboche et je me retiens de pouffer avant d'virer de bord, histoire de promener dans le grand manoir, loin du chahut, isolement, j'n'avais que quelques années, ce qu'j'voulais c'était un peu de calme, j'pense.


J'me souviens de rien. J'vais me perdre, on finira par me chercher, jouons à cache-cache, oui ! Et encore ! J'doute qu'on me cherchera et c'est pas pour marquer l'attention, non ? Une intuition, un chamboulement, les veines de Serpentard, entre eux, ça me plaît guère.

Allons voir, ce qui se passe près du toit ! Y'a un grenier ?
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Re: En Cornouailles
Laurae Syverell, le  Sam 25 Juin - 23:10

Que de monde. De foule. Dont plusieurs qu'il ne connaissait pas. Skyler regardait ses visages sombres. A sa mort, il espérait vraiment que toutes ces mauvaises têtes hypocrites ne viennent pas le voir lui. Son père lui manquait. Ce même père, frère des Peverell avait été inutilement renié. Tout ça pour un mariage. Soupir. La bêtise humaine était immense. Lui, petit, pensait que c'était son père qui était en faute. L'avait haït toute sa vie pour cela... Mais non. Aujourd'hui, maintenant qu'il est père de deux enfants, il comprend que son père l'avait juste protégé de sa haine, quitte à ce qu'il le blâme lui même. Au lieu de haïr sa famille par vengeance, il préférait garder le silence. Comme il lui avait appris. Les Sylvestre valait mieux que ça. Beaucoup mieux. L'Ex-serpentard veillait à ce que tous se passe bien pour les enfants Peverell. Certains se chamaillait. Proche de sa fille d'ailleurs, qui les regardait de la même manière que son père le regardait lui. Il voyait beaucoup de son père en Laurae. Énormément. Cette force, ce mental. D'ailleurs celle-ci venait de recevoir sa lettre pour une école de magie irlandaise. Petite, non officielle, mais adapté à leur moyens de pêcheur. Ses yeux d'un bleu-gris appartenant à son père, il s'avança vers les aînés Peverell pour les saluer, et comme de coutume, assurer ses condoléances.

- Adrian, Phillius je présume? Toutes mes condoléances. 

Serrant leurs mains de manière respective, il discuta avec eux du moral de leurs frères et sœurs. Comment elles gardaient courage et espérait qu'ils veilleraient sur l'héritage de son cousin. Un serveur amena des verres de vin. Il en pris un rouge sang, de pure qualité. Son éducation bourgeoise tanguait avec sa situation actuelle. La richesse ne lui manquait pas. Cela pourrissait les âmes les plus pures. Pauvres jeunes, que deviendront-ils? Perçant de ses eux ceux des deux fils de son cousin, il espérait grandement qu'ils ne finiraient pas comme le reste de la famille, et prennent ces deux décès comme une chance, au malheureux commencement, de changer leurs vision de la vie. 

- - - 

Violence. Il n'y avait que de la violence qui sortait de la bouche de cette fille. Plus vieille... Mais si violente. La native d'Irlande leva les yeux vers a sosie de la jeune fille à qui elle avait tenue une fleur blanche. Qu'était-il donc arrivé à ces deux filles? Pourquoi tant... de violence dans leurs gestes, dans leurs paroles. Autant l'une paraissait plus faible que l'autre. "Faible" dans le sens de l'esprit. Gratuite la violence, sans pensée, juste pour faire du mal. Et l'autre, en ras le bol, rebelle, plus forte, mental d'acier, tentait de reprendre le dessus par un coup de poing. Inutile coup de poing. La belle brune au visage saillant avait déjà gagné la partie sur beaucoup de domaine. Mais elle restait faible sur une chose, une seule. Et il le fallait, pour ne pas être comme son aîné, sa sosie.  Cette faiblesse la rendrait plus forte. 

- Non... Arrête... 
- Qu'est-ce t'as tu veux te battre ? Fais-le au moins à la loyale. 

- Je t'ai dis, ferme la.

Sous le choc de la violence, du au fait de sa seule vision, la petiote luttait contre elle même dans cette injustice. Et là, elle vit les marins qui se battaient pour aider leurs camarades, puis boire tous ensemble, amis ennemis et rire dans une taverne. Cette fille, elle ne boirais pas.. Ne rirais peut-être plus. Étrangement, l'irlandaise eu comme une sorte de compassion pour elle. Il n'était pas trop tard, pas trop tard pour elle. Trop tard pour sa sosie plus âgée. Sans réfléchir, elle attrapa son poignet. Le violent. Dans une douce caresse semblable à un vent doucereux. Elle voulait lui transmettre une paix dans ce geste, ne serait ce que quelques seconde. Comme pour la gronder d'une mauvaise action, sans pour autant avoir une voix agressive. Dure mais douce. Carmin restait derrière, comme une ombre. Observant. 

- Alhena.. Tu ne dois pas... 

- - -

En retard. Elle n'avait pas pu se libérer du ministère plus tôt. Ex-Serdaigle, la jeune femme venait de donner sa démission. La rouquine n'aurait plus son poste à la régulation des créatures magique aquatique, mais deviendrais femme de marin, et marin elle même. C'était un choix, il se suffirait. Tout les deux et leurs enfants. Le monde moldu les attendait. Officieusement, la jeune femme avait été virée, officiellement, et pour pas que les média n'attaque le ministère à cause des conséquences. Simple accident. Mais, des morts tanguaient dans son esprit. Et aujourd'hui, elle allait aux funérailles d'autres. Pas pour elle, mais pour son mari. 

Il avait besoin d'aide. Née dans une famille tolérante entre un père moldu et une mère cracmol, elle connaissait énormément l'intolérance des autres, y compris des grandes familles tels que les Peverell. Famille de sorcier de haut rang du à leurs Sang. Savaient-ils seulement que la puissance et la sagesse venait aussi de la rencontre avec l'extérieure. En pensant, et marchant à grande vitesse pour rejoindre son mari, Nakoma ne vit pas le grand homme adossé au mur, et trébucha, se rattrapant à ce même mur. 

- Excusez moi Monsieur, j'avais la tête ailleurs.
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Re: En Cornouailles
Alhena Peverell, le  Dim 7 Aoû - 14:23

Le RP au dessus étant en pause et ayant dépassé la date limite.
Je me permet de reprendre le sujet.



Une femme en cache toujours une autre

avec Mangemort 67


Il y a toujours derrière un sourire, un message bien caché. Une volupté d'hypocrisie. Qu'il soit carnassier, mesquin ou beau. Il n'y a jamais rien de vrai derrière des lèvres qui s'étirent. Les sourires sincères sont rares, voir n'existent pas. Ou du moins, pas dans ton monde. Ton joli beau monde. Soirée festive, soirée mondaine. Soirée où tu aimerais te couper la gorge avec le premier couteau qui passe. Tellement de gens qui se croient supérieur ici. Pour toi, ils ne sont rien. Pour toi, ils ne vous inventent qu'à cause de votre fortune et de votre nom. Ta langue passe sur tes lèvres pour récupérer la dernière goutte de liqueur qui tombe. Bon, et si tu t'évaporais ? Ces gens sont ennuyant et tes frères et soeurs ont disparu de ton champs de vision. Tu décides alors d'aller danser ailleurs.

- Veuillez m'excuser, mais je dois aller prendre l'air.  

Un verre de rouge rempli au passage. Un dédale de couloir immense, interminable. Un labyrinthe. Croiseras-tu un Minotaure au milieu de ce Manoir ? Peut-être en fin de compte, qui le sait ? On dit bien que la magie n'existe pas chez les Moldus. Qui ne pas que les Minotaures n'existent pas non plus ? Mais peut-être est-ce aussi cet alcool qui te fait divaguer dans tes pensées. As-tu aussi avalé tes petites pilules ? Non. Il faudrait.

Tu arrives dans une pièce, tu ne sais pas vraiment où tu es. Un bureau ? Une pièce cachée ? Qu'importe, la seule chose qui t'intéresse c'est ce balcon là-bas où tu seras seule avec ton vin et ta clope. Tu t'avances. Du bout des doigts touche le rebord de marbre. Une brise fraiche fait virvolté le bas de ta robe légère. Blanche et dorée, bustier et dos nu, une déesse grecque dans son plus belle apparat. Quand ta beauté se fanera, que tu restera-t-il ma belle Alhena ?

Une pilule se dépose doucement sur ta langue. Bercée par les voix de la nuit, elle descend le long de ta trachée suivi par une gorgée de vin. Douceur et nuage, tes yeux brillent. Tu allumes une cigarette au profit des étoiles. Elles te surveillent et la lune t'éclaire le chemin de ta propre destinée. Tu te sens observée. Comme s'il y avait quelqu'un. Est-ce lui ou quelqu'un d'autre ? Y a-t-il réellement quelqu'un ou tes pensées déclinent comme ton âge. Ferme les yeux une nouvelle fois, respire, inspire. Sourire. Fumée, nuage et volupté.

Trop belle soirée pour être vrai ?


Dernière édition par Alhena Peverell le Lun 8 Aoû - 22:40, édité 1 fois
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Re: En Cornouailles
Mangemort 67, le  Lun 8 Aoû - 22:13

La voilà... Je l'avais trouvée. Le soir où j'avais décidé de suivre cette femme, cette dernière semblait vouloir sortir de Londres et même du comté. Avais-je vraiment besoin de la voir ce soir ? Non. En avais-je envie ? Peut-être. J'aimais rencontrer nos partisans, elle ne dérogerait pas à la règle. Je me devais de connaître les visages de chacun afin de les avoir à ma merci si un jour je devais m'en servir comme coupable idéal si cela la situation me l'imposait ou alors que je voulais m'en débarrasser. Quoi de mieux pour flatter un ego que lui laissait croire qu'il était tellement important que je l'avais suivi, moi le Chef des Mangemorts, depuis Londres jusque dans cet endroit.

Je ne pu pas l'approcher tout de suite, trop entourée et jamais mon visage ne lui sera dévoiler. Il fallait que j'attende. Pour ne pas attirer l'attention en zonant devait l'immeuble, je trouvais que me tenir sur les toits, un des bâtiment pour guetter la sortie de la sorcière était tout à fait correct. Et hop, après quelques tours et un transplanage en bonne et due forme et me voilà à devoir patienter...

Oh, une silhouette, cela devait être elle ou alors il allait manquer une invitée, car c'était une femme, ça, j'en étais certain ! Pas question que j'attende plus longtemps, youp, la, pop. Arrivée par derrière (bande de tordus).

- Bonsoir demoiselle. Fuit-on l'agitation ? Charmante nuit, n'est-ce pas ? Dis-je en venant poser ma main gauche sur le rebord, main droite cachée accrochée à la baguette, mais je gardais une certaine distance. Je tenais à rester loin pour l'instance.
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Re: En Cornouailles
Alhena Peverell, le  Mer 10 Aoû - 1:47

Une brume, un tissus de mensonge incandescent. De l'or, de l'argent, du brillant et des diamants. Une étouffante sphère d'hypocrisie. Tu avais bien croisé quelques visages familiers, mais la solitude et le silence t'était favorable. Préférable. Allez, juste encore une gorgée. Un craquement du cou, une brise qui caresse le visage. Un sourire qui s'étire et une fumée qui s'échappe des lèvres. Puis une voix derrière toi, une voix qui vient perturbée ton antre paisible. Une voix vaguement entendue quelque part. Dans un endroit beaucoup plus sordide que ce somptueux Manoir.

- Bonsoir demoiselle. Fuit-on l'agitation ? Charmante nuit, n'est-ce pas ?

Un petit demi-tour pour faire face à un Mangemort. Un mangemort que tu avais vu plus ou moins à la réunion. Tu n'avais pas spécialement confiance en lui. Tu ne le connaissais pas, ce n'est pas celui avec qui tu as fait connaissance la première fois. Mais ce n'est pas pour autant que tu as peur. Qu'est-ce que la peur déjà ? Un sentiment que tu as surmonté il y'a tant d'années maintenant. De toutes façons, de ce qu'il reste des sentiments chez toi...

Tu t'adosses à la barrière de marbre, croise un bras sur ton ventre. Ton coude se pose dessus, la main tient ton verre qui se porte à tes lèvres. Tu le dévisages en espérant y voir un quelconque signe qui pourrait trahir sa véritable identité. Ses yeux parlent mais pas assez. Son âme est juste dévorée, tu ne peux rien savoir de plus derrière cette ombre et ce masque. C'est un dévoré. Alors un sourire s'étire sur tes lèvres, ton verre sur pose le rebord dans ton silence. Ta main se balance près de la fente de ta robe. Y est attachée ta baguette, ne jamais être trop loin de son plus bel instrument. Surtout que lui, n'a pas l'air bien clean avec sa main cachée.

- Bonsoir...

Une voix rauque. Une voix qui transpire la sensualité de l'ironie. Qu'est-ce qu'un Bonsoir ? Il n'y a jamais de bon soir. Une simple formule de politesse qui à force devient grossière pour toi. À quoi elle sert hormis se mentir ? À rien.

- Je préfère mon imagination à l'agitation Monsieur le Mangemort. Une petite enfant malsaine qui répond à ta place : ton démon. Je préfère le charme de la nuit et des étoiles, à l'hypocrisie de ceux qui pensent qu'ils valent mieux que tout le monde, parce qu'ils sont des privilégiés de la société. Être dans les bonnes grâces du ministre, un but principal pathétique à faire vomir.

On se redresse, on finit sa cigarette et la jète par dessus le balcon. Brûlons donc la forêt, que cela t'importe peu cette nuit de toute manière. Le verre engloutit. Une langue qui passe sur tes lèvres charnue. On repose le tout sur le rebord. On croise les bras et malgré un sourire en coin, on demande suspicieuse :

- Qu'est-ce qu'un Mangemort fait ici ? Si ce n'est pas trop indiscret... Ils ne viennent pas vraiment dans la région, si mes souvenir sont bons.

Une dernière pilule, ton petit bonbon.
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Re: En Cornouailles
Mangemort 67, le  Sam 20 Aoû - 21:00

C'était un être très étrange qui se trouvait face à moi. Je la regardais, la scrutais, l'observais. Une jolie femme mais qui semblait bien trop prétentieuse avec de belles paroles mais dont le comportement se mariait très bien à ce qu'elle dénonçait... Paradoxe vous avez dit ?

- Vous allez sûrement vous sentir flattée, mais si je suis ici, c'est pour vous. Vraiment ? Peut-être. Envie de fuir Londres ? Peu probable, tout s'y déroulait. 39 m'avait plus ou moins parlé d'elle. J'aimais rencontrer nos partisans. C'était toujours bon de pouvoir connaître les forces et faiblesses de chacun, surtout ces dernières...

- Que faites-vous, vous, ici ? Si cela vous exaspère autant tous ces comportements, pourquoi les supporter plus longtemps ? Notre Ordre lutte contre l'hypocrisie et l'enfermement de notre société. Alors comment croire que vous, une sorcière qui le soutient, parce que c'est bien le cas n'est-ce pas ? Que vous pouvez combattre pour notre cause alors que vous vous enfermez vous-même dans une sphère qui vous oppresse ?

Ce n'était pas mon genre de débattre sur ce genre de sujet. Seuls les actes comptaient pour moi. Agir était ce qu'il fallait faire pour changer les choses. Parler ne servait à rien, de belles phrases n'apporteraient rien dans notre monde.

- Vous avez besoin de nous pour oser enlever le masque que vous portez chaque jour ? Nous inspirons à la liberté des sorcières et sorciers. Apprendre à l'être avant est un point important.

Qu'avais-je donc ce soir ? Une envie de jouer de la langue plutôt que de la baguette... Bizarre. C'était sans masque que j'usais de la parole et non sous mon masque. Mais les belles tirades de la jeune femme sur ce balcon m'avaient donné envie de la rejoindre dans sa réflexion. Les partisans avaient tous ce même point commun. Des belles paroles mais rarement les actes suivaient ou il leur fallait un moment avancer de sauter le pas... Mais valait mieux tard que jamais non. Je m'assurais donc, parfois, que nos partisans étaient toujours prêt à agir le moment venu.
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Re: En Cornouailles
Alhena Peverell, le  Lun 22 Aoû - 20:13

- Vous allez sûrement vous sentir flattée, mais si je suis ici, c'est pour vous.

L 'ennui est un ami comparé à lui. L'arrogance est un don comparé à lui et ses flatteries. On tapote sur son verre, un air suspicieux. Pas convaincue du tout. Y avait marqué débile mentale sur ton front ou ça se passait comment ? On ne ment pas à la reine des mensonges. On ne lui fait pas croire qu'un Mangemort vient la voir juste pour... Pour on ne sait quoi. Rencontrer un mangemort n'est pas anodin, mais qu'un vienne spécialement vous voir vous. Ça n'était jamais un très bon signe en réalité. Alors évidemment, ça te démangeait. La baguette te démangeait, mais bon, peut-être disait-il vrai ? Qui sait ? Il fallait lui laisser une chance avant de tirer des conclusions bien trop hâtive. Tu attends la suite de sa longue tirade :

- Que faites-vous, vous, ici ? Si cela vous exaspère autant tous ces comportements, pourquoi les supporter plus longtemps ? Notre Ordre lutte contre l'hypocrisie et l'enfermement de notre société. Alors comment croire que vous, une sorcière qui le soutient, parce que c'est bien le cas n'est-ce pas ? Que vous pouvez combattre pour notre cause alors que vous vous enfermez vous-même dans une sphère qui vous oppresse ?

Le liquide dégouline dans ta gorge. Point pour lui sur ce coup, comme si vous disputiez une petite partie de ping-pong moldu entre ami. Tu passes ta langue sur tes lèvres. Sa présence ne t'enchante pas plus que ça. Il est un peu... pénible ce type avec ses questions à la c*n. Mais tu t'efforces de ne pas paraitre désagréable, pas besoin de te mettre les Mangemorts à dos. T'as assez de problème comme ça.

- Vous avez besoin de nous pour oser enlever le masque que vous portez chaque jour ? Nous inspirons à la liberté des sorcières et sorciers. Apprendre à l'être avant est un point important.

- Je n'ai pas besoin de vous pour oser enlever le masque. J'ai besoin d'un nouveau Ministre qui ne m'enverrait pas à Azkaban pour mes idéaux. Je crois bien, que c'est aussi votre cas. Puisque vous portez un masque, n'ai-je pas raison... Monsieur... Je ne sais comment vous surnommer.

On pose le verre. On l'observe de haut en bas. Qui est-ce ? Le chef ? Un larbin. Quelle bonne question. Au fond, qu'importe. Tant qu'il n'est pas la personnification de la mort, il ne te fait pas peur. De toute manière, qu'est-ce qui te fait peur dans le monde ? Peu de chose. Bien peu de chose. Faiblesse ou force. Ça grince des dents de ce côté là, il faudrait un jour que tu t'analyses un peu sur ça. Plutôt que de te préoccupais de choses futiles.

- En ce qui concerne l'hypocrisie et le fait que je m'emprisonne dans une sphère qui m'oppresse. Je vais vous répondre très simplement : on n'échappe pas à sa famille.

Encore une cigarette qui s'allume. Le paquet qui reste sur le rebord, d'un air tu lui proposes. Un sourire s'étire sur tes lèvres, tu n'as pas fini de lui répondre. Tu as un autre argument, bien plus intéressant. Peut-être cela lui permettra-t-il de te faire voir un peu différemment par les Mangemorts. Tu n'es pas juste une simple partisane, tu n'es pas un larbin. Tu as une certaine force et un taux de machiavélisme relativement élevé. Tu as toujours su te sortir d'une impasse.

- Mais il y a autre chose... Connaissez-vous Adolf Hitler ? Savez-vous comment il a fait pour instaurer sa politique et ses idées ? Il a prit ses ennemis à leur propre jeu. Il s'est fait élire et après a installé sa dictature, enfin de ce que j'ai compris. Et sûrement, les sorciers sont un peu plus complexe que les Moldus. Mais les sorciers sont aussi des humains... Et la plupart des humains sont de pauvres chiens près à suivre le plus influent. Plus vous êtes aimé, plus les gens vous suivent. Plus ils vont dans votre sens et adhèrent vos idéaux. Et alors là, seulement là... Quand ils sont à vos pieds, vous pouvez marcher sur le Ministère et imposer vos idées : notre si belle liberté... Enfin imposer est un grand mot puisque la population l'aura déjà adopté. Et malheureusement pour ça, il faut passer par l'hypocrisie et toutes ses foutues soirées mondaines. Quand on a un nom, on s'en sert. On ne reste pas apeurer dans son coin que les choses bougent. Je suis plutôt pacifique, bien que l'inverse me colle aussi à la peau. Faire couler du sang de sorcier est un terrible gâchis, même s'il provient d'un sorcier aliéné par la société. Il est facile de les sauver, dirons-nous...

Visage de marbre. Tête penchée sur le côté, on attend une petite réponse mais tes lèvres ne peuvent s'empêcher de reprendre la parole.

- Ma réponse vous convient-elle ? Ou doutez-vous encore de mon intégrité ?, moment de réflexion et on repart, Mais jouons carte sur table. Vous êtes-là pour moi vous dites... Pourquoi êtes-vous là pour moi ? Me tester ? Il y a bien un but derrière votre manœuvre, il y a toujours un but à nos actes. N'est-ce pas ? Alors quel est le votre ? Sans vouloir être impolie. Comme cela me concerne, je pense que je mérite de comprendre la réelle raison de votre venue à moi. Vous n'avez pas fait tout le chemin pour rien...
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Re: En Cornouailles
Mangemort 67, le  Ven 2 Sep - 16:46

Les premières réponses furent brèves et loin d'être convaincantes. Des "excuses" que j'avais déjà entendues mille fois. Comme si nos partisans n'avait que ça en bouche, ne voyait qu'eux en victime, comme s'ils étaient les seuls à avoir eu une vie difficile. Ce qu'il maquait à ses gens étaient l'ouverture. Il fallait voir plus grand. L'Ordre n'était pas un moyen à utiliser pour soi mais pour tous afin de sortir de l'ombre et de nos sortilèges de camouflage. Les Moldus devaient découvrir le monde caché à côté duquel ils vivent depuis tant d'années.

Puis, elle revint sur moi, enfin pas comme si elle m'avait sauté dessus non, mais elle parle de moi alors pour que ce soit plus précis et clair. La demoiselle me parlait comme si je lui devais quelque chose alors que ce n'était pas le cas.

- Vous n'avez pas besoin de savoir comment me nommer. Si je dois vous écrire, vous comprendrez que c'est moi.

Puis vint un discours, trop long, vraiment trop sur un moldu dont j'avais un vague souvenir lors d'un cours à Poudlard. J'avais envie de lui lancer un sortilège de bloclang afin qu'elle s'arrête de parler. La sorcière avait raison d'une certaine manière, bien que la situation était différente. Monter un pays contre une minorité enfermé sur lui-même est moins compliqué que de monter une partie d'une minorité contre l'autre partie.

- Que me proposez-vous donc ? D'être le visage, la voix de ce groupe de personnes. De prendre les choses en main pour mettre en avant les idéologiques des Mangemorts, de mes mangemorts ? Comprendrait-elle finalement à qui elle à faire ? "Si je suis ici, c'est pour me rendre compte de qui vous êtes. Votre fonctionnement, votre manière de penser. Il est important pour moi de connaître les atouts de nos partisans. Et j'ai un faible pour les femmes intelligentes et charismatiques alors je voulais savoir si je pouvais, ou non, vous ranger dans cette catégorie.

Sous mon masque, je souris. J'avançais légèrement puis tourna en direction de l'intérieur du bâtiment, dans cette pièce sombre qui donnait sur le balcon où s'était réfugié Miss Peverell.

- Ne croyez-vous pas que vous allez gentiment manquer aux autres invités ? Dis-je d'un ton moqueur en me tournant vers elle, les bras écartés, la baguette dans la main droite.
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Re: En Cornouailles
Alhena Peverell, le  Sam 10 Sep - 20:27

Il fait froid ici tu ne trouves pas ? Il y a cette ambiance glaciale entre le seigneur des ténèbres et toi. Une ombre, une ligne indistincte qui ne cesse de trembler. Une funambule qui marche vers le pouvoir, traverser le ravin de la manière dont tu le fais est indécent. Provocation ? Mais à quoi joues-tu ? Sur le fil de la vie et surtout de la mort. Un sourire presque risible sur les lèvres alors qu'il parle. Sa langue claque. Sarcasme dans le fond de sa gorge ? Égo bien trop surdimensionner. Il voulait être un roi, mais toi tu étais déjà reine de ton propre monde. En fait, vous ne parliez pas vraiment de la même chose on dirait. Ou peut-être que tes pensées, en ce soir divaguent beaucoup trop pour que tu sois claire dans tes propos.

Sourcil levé quand il se place devant la porte, bras écartés et baguette en main. Te bloque-t-il le passage ? Est-ce un danger ? Franchement pas vraiment. Tu savais te défendre, tu savais être lâche et transplaner comme le pire démon qui te ronge. Folle était écrit sur ton front. Ça pétillait dans tes yeux que tu pouvais faire n'importe quoi, mais pas tout. Reine des glaces, dame de fer. Rôle récurrent qu'on t'attribue. Aucunement hautaine, aucun mépris, juste un vent froid qui glace les veines à ceux qui sont de la basse espèce.

- Bien cher Seigneur Des Ténèbres, puisque visiblement c'est ce qu'il prétendait être, Je ne propose aucunement d'être votre porte parole. Personne ne suit quelqu'un qui porte le nom Peverell. Il faut quelqu'un qui n'ai aucun passé, qui ne soit pas suspect ou du moins du bon camp. Qui donnerait sa confiance à quelqu'un dont le nom est rattaché à une légende plus que gênante ? Personnellement, je ne le ferai pas. Encore, je me nommerai Potter... Je n'aurai rien à dire. Tout ce que je peux faire, c'est redorer mon blason et influencer la cour du roi de Petrus avec l'argent de l'héritière que je suis. En vrai, avec le peu d'humilité que j'ai... Je ne suis pas plus différente qu'un autre sang-pur qui a mes idéaux. Ou, à la réflexion une seule. Je n'ai aucunement envie de vous courir après. Je vous soutiendrai quand le grand moment sera venu. Je vous ferai part des idées qui peuvent vous aider dans votre montée en puissance avec le peu ou le surplus d'expérience que j'ai, cela dépend du point de vue.

La dernière goutte dévale ta trachée, comme une dernière vérité.

- Je travaille dans l'ombre, parfois dans la lumière des projecteurs pour mes propres intérêts. Rangez moi dans la catégorie que vous voulez, cela m'importe finalement peu. Parce que la façon dont les gens me voient, me laisse souvent de marbre. Chose plutôt paradoxale en fait, vu que je suis hypocrite avec la moitié de la société en vrai. Vous avez fait tomber mes petites barrières... Je suis quelqu'un de complexe. Et si vous voulez vraiment connaitre mes faiblesses : je suis une menteuse, quelqu'un d'affreusement calme et qui peut malgré tout partir dans la pire des folies sanguinaires. Et vous n'avez aucune raison de me faire confiance. Pourtant... Quand vous apprenez à connaitre vraiment, l'intérieur de l'être plutôt étrange et égoïste que je suis, un de mes plus gros point fort est la fidélité. Quand je fais une promesse sincère, je la tiens. Quand j'adhère à quelque chose, je me met à la tâche mais ça prendra toujours du temps. Je ne suis pas un serpent qui se retranche dans son trou au dernier moment. Mais pensez ce que vous voulez. Tout ce que je dis, c'est qu'une femme en cache toujours une autre. Et derrière un homme se cache toujours une femme. Celle qui porte le masque, celle qui laisse soin aux hommes d'être le dictateur d'un autre monde. Voilà ce que je suis, ce que j'ai toujours été pour mes frères et les hommes. Une voix qui les aide à monter les échelons sans jamais les monter moi-même en fin de compte.

Tes yeux se baissent... Le carrelage froid. La triste vérité de tes actions. Le verre de vin qui se lâche de l'autre côté de la barrière. Qui s'éclatent en mille morceaux, comme ton mur de brique. Après des années, toi-même tu ouvres les yeux sur ce que tu es. Devant la pire des personnes tu l'étales, devant celui qui prend les gens pour des pions. Et toi tu es au fond du paquet. Tu n'es pas une reine, une tour, un joker dans son monde. Tu as franchi une frontière qui ne t'appartient pas et c'est stupide. Tu aurais dû rester tranquillement chez toi. Sauf que maintenant que tu as sauté dans le vide, tu es instoppable dans ce que tu entreprends. C'est trop tard pour toi et tu le sais.

- Je ne manque à personne dans cette soirée... Les bourreaux ne manquent à personne hormis aux dictateurs.

Tu relèves la tête et plantes tes yeux dans les siens, enfin ce qui s'apparente à des yeux.

- Je suis ce que je déteste. C'est exceptionnellement risible et pathétique. D'ailleurs je ne sais même pas pourquoi je vous raconte ça. L'alcool sûrement, ou alors est-ce simplement votre présence qui délit les langues ? Vous avez mis du véritasérum dans mon verre c'est ça ? rire léger et étrange, Je peux être une carte de votre jeu. Un as, un valet, un reine, un deux, un trois. Ou alors être rien pour vos Mangemorts et vous. Je suis ce qu'on me demande d'être dans un jeu. Voler le rôle des autres pour gagner n'est pas la meilleure solution.

Tu t'approches de lui et de l'entrée. Face à face. Aucun sourire de ta part. Tu ne vas pas l'embrasser comme l'autre Mangemort. Il y a un certain écart entre lui et toi. Est-il temps d'annoncer la couleur ? De savoir quel devoir tu as, à accomplir.

- Je ne peux rien faire de plus qu'exécuter les missions que je trouve acceptable de faire. Je garde une certaine dignité, je ne suis pas un larbin... Mais maintenant, dans cette Partie là. Vous avez toutes les cartes en main, à vous de me dire si je fais partie du paquet. Où est ma place. Et si je n'en suis pas, je passerai lentement mon chemin vers d'autres sommets. Vous êtes le Seigneur des Ténèbres, pas n'importe qui. Vous êtes quelqu'un d'intelligent pour en être arrivé là et vous devez certainement jouir de ce titre très plaisant. Je suis sûre que vous ferez, avec le temps... Tomber un à un les pions de vos adversaires. Mais ça, je ne dois pas être la première à vous le dire.  

Tu recules, ta baguette en main et visible. Tu croises les bras, laisses tes cheveux filer avec le vent.

- Vous devez être heureux... Je n'ai pour l'instant, plus rien à dire. J'attends simplement votre jugement. Et le vrai, pas celui que vous sortez à vos partisans pour leur faire plaisir. Si vous considérez que je ne suis pas digne d'être une de vos partisanes, que je ne sers à rien. Ainsi soit-il, je me concentrerai sur une autre tâche qui n'a aucun rapport avec vos combats. Je vous applaudirai de loin. Prenez soin des cartes que vous choisissez autant chez vos Mangemorts, que vos partisans. Ce n'est pas parce que nous partageons presque les mêmes idéaux que nous sommes tous dignes d'être à vos côtés. Et je me pli à cette règle, puisque je l'établie moi-même tous les jours. Choisissez avec prudence, ne commentez aucune erreur et vous serez le seul roi qui reste sur le plateau d'échec.

Deux êtres au coeur glacé. Derrière le masque du seigneur des ténèbres, se cache un véritable homme. Et derrière Peverell se cache Alhena... Alors maintenant, que se cache-t-il derrière tout cela ?
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