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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Autres Lieux Magiques ~¤~ :: Grande-Bretagne
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[Habitation] Le Manoir Peverell
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Theophania Fitzgerald
Theophania Fitzgerald
Serpentard
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[Habitation] Le Manoir Peverell
Theophania Fitzgerald, le  Mer 20 Juil - 16:02

----------------------------------------------------------------
Voici l'habitation (Très grand manoir) d'Alhena Peverell
Elle peut y poster dès à présent.

----------------------------------------------------------------
Alhena Peverell
Alhena Peverell
Responsable MDJ-GHarryPotter2005
Responsable MDJ-G
HarryPotter2005
Année à Poudlard : Diplômé(e)

Matière optionnelle : Médicomagie

Spécialité(s) : - Permis de Transplanage
- Occlumens (Niveau 3)


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Re: [Habitation] Le Manoir Peverell
Alhena Peverell, le  Ven 22 Juil - 5:52


Manoir Peverell



Innocence Isn't lost, It's taken


[Habitation] Le Manoir Peverell Blason10

Informations




Occupants :
• Alhena Peverell
• Elladora Peverell
• James Peverell
• Vesper Peverell
• Adrian Eden Peverell
• Lyra Peverell †
• Regina Peverell
• Azaël Peverell
• Luke Belt Peverell

Protections :
• Maléfice Antitransplanage
• Charme du Cridurut
• Sortilège Repousse-Moldu
• Sortilège de Repousse-Maléfice
• Anticatimini
• Fianto Duri
• Sortilège d'Impassibilité
• Incartable



Animaux :
• Eldredge (Phoenix d'Alhena)
• Alkyor (Aigle Royal d'Alhena)
• Zéphyr (Chouette Harfang des Neiges d'Alhena)
• Wolfgang & Amadeus (Les deux loups blanc d'Alhena)
• Kivel (Sombral d'Alhena)
• Léana, Ykhar, Asphodèle, Orphar et Slaìne (Les elfes de Maison)
• Kevin, Bob et Stuart (Les trois Boursouflets des enfants)
• Ava (La salamandre de Vesper)





Construit bien avant la légende des trois frères, par la famille Peverell. Ce manoir est introuvable si on ne vous donne pas une invitation. Il est et sera toujours la propriété des Peverell. Il fut un temps, où ceux-ci avaient déserté et les gens le pensaient hanté, peut-être est-ce bien vrai ?

Immense Manoir, Immense jardin, près d'un lac, d'une forêt et d'une falaise. Il est à l'emplacement parfait, juste à la limite du paradis et de l'enfer. Il y aura tout ce qu'il faut pour n'importe quels animaux et humains.

Il vous est impossible d'y entrer et quand vous en sortez, peut-être même que vous aurez déjà oublié son emplacement exact. Il retrace des années d'histoire et de secrets de cette famille. Il est même probable que le Ministère ne soit pas au courant de son existence. Après tout, les Peverell actuels n'habitent-ils pas dans le Manoir de la Gloire ? Celui qui appartient au père de famille, Luke Belt Peverell.

Le Manoir et l'héritage des Peverell appartient désormais à Alhena Peverell.

Alors passez votre chemin, personne ne vous y attend joyeusement.



~



L'Allée au Manoir

Elle mène à un monde froid, où les antagonistes sont hypocrites. Créatures de société, les dalles vous portent jusqu'à l'entrée.
Maintenant que vous y êtes, vous toquerez bien chez...
Les bêtes humaines.



~



L'Entrée

D'or et d'argent. De rouge et de sang. Ils vous accueilleront comme dans un chateau. Ils vous diront que vous êtes beau avec un seul regard. Vous vous sentirez parfait.
Mais seulement si vous êtes digne de pouvoir y poser un pied...



~



Le Salon

Votre tenue n'est pas à la mode, dirait en premier la mère Peverell.
Votre charme s'est évanoui dans la nature, continuerait Elladora
Vous n'êtes juste pas assez digne, lancerait Alhena
Alors qu'est-ce que vous faites là ? terminerait Galatéa



~



La Salle de Réception

Elles tournent, elles tournent les robes.
Bientôt c'est votre tête qui tournera.
Détournez le regard avant qu'Elle vous envoute jusqu'à ce que vous tombiez à ses pieds.
Trop tard.



~



La Salle à Manger

Fourchettes qui claquent. Un sel qui se trimballe. Un poivre qui asperge.
Pas de sourire et juste des banalités mondaines.
Tiens-toi droit et plus vite que ça.



~



La Cuisine

Vous entendez des rires ? Vous entendez des voix ?
Moi aussi.
Mais pas les mêmes que vous...



~



Les Bureaux

Le mot d'ordre c'est silence et pourtant ça chuchote dans les esprits.
Le mot d'ordre c'est ranger et pourtant c'est le désordre dans la tête.
Le mot d'ordre c'est travailler et pourtant y a personne pour...
Aimer



~



La Bibliothèque

Des livres. Des livres et encore des livres.
Cultivés. Amusés. Ne tentez pas le diable avec leur culture.
Ils savent pertinemment, au détail près...
D'où vient l'ouvrage que vous souhaitez voler.



~



La Salle d'entrainement et de classe

On y compte. On y croit. On apprend des erreurs et des leçons.
Parfois on tombe de haut face à nos professeurs.
Parfois on tombe juste amoureux.



~



Les Chambres

Autant de chambre mais pourquoi faire ?
Des parents. Cinq enfants. Trois petits-enfants. Des amis.
Trop de monde dans ce palace dégueulasse.



~



Les Salles de Bains

Une femme. De la buée. Un noir désir. Une harmonie relative. Des vêtements étendus sur le carrelage. Une sensualité apaisée. De l'eau bouillante. Une peau pure. Des yeux émeraudes qui écorchent les pulsions.
Fantasmes indistincts.



~



La Salle Secrète

Si vous avez le mot de passe, si vous savez où se trouve l'entrée.
Alors vous n'entendrez que les petits qui rigolent ici.
Et encore...
Souvent y a juste la mort.



~



Le Grenier

Des vieux tableaux. Des vieux manteaux. De vieilles baguettes et tout un tas de choses pas chouettes...
Brouillard. Peur. L'hémisphère nord sans neige, ni aurores éphémères.
Juste un tas de souvenirs, une pièce trop austère.



~



La Cave

C'est glauque. C'est froid. C'est du vin et du sang. Ou le vin est-il aussi du sang ?
Ne suivez pas un Peverell là dedans.
On n'a jamais vu quelqu'un d'autre que leur propre sang, ressortir de ce probable asile.
Essayez juste de survivre.



~



La Terrasse

Elle vous attend, là. Elle contemple l'ailleurs. Elle pianote avec ses ongles. Elle ronge l'os à vous voir venir, cette mort éphémère dans ce décor du jardin d'eden.
Fumée recrachée. Rires illusoires. Alcool et thé déversés.
Venez donc jouer...



~



Le Jardin

Arbres,
Grands, beaux, longs, taillés à la perfection.
Un dédale, un labyrinthe.
Immense où tous les animaux ont leur maison.
Un lac.
Cachez-vous là-bas, juste histoire qu'on ne vous revoit plus.



~



La Clairière

Elle s'échappe, elle s'enfuit, elle se cache.
On y trouve des pommes. Acides, amères.
Elles sont rouges à s'en tailler les veines.



~



La Forêt rouge

Elle entoure le Manoir.
La forêt rouge est belle. Elle saigne. Elle habite les meurtriers de l'enfance. Les cauchemars d'adultes. On y retrouve les cadavres des cris. Les feuillages rouges tombent. Les os des arbres craquent. La brise souffle doucement comme une lente agonie.
Quand on y pénètre, l'air s'asphyxie de lui-même...



~



Le Lac et La Falaise

Il existe un monde loin d'ici. Plein de rêveries.
Tu tangues sur la falaise, tu tangues entre le sable fin et l'eau froide.
Gèle-toi les pieds, la peau, l'âme.
Au moins tu pourras juste oublier ces mensonges et cette haine qui te consument depuis que tu es revenu.



:copyright:Luke


Dernière édition par Alhena Peverell le Jeu 17 Sep - 21:10, édité 21 fois
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Re: [Habitation] Le Manoir Peverell
Invité, le  Ven 22 Juil - 20:34

PV avec Alhena Peverell
Asclépius a 4 ans dans ce RP



Le garçon n’était pas bien grand, mais il se savait déjà immense. Dans ses rêves, tout du moins, il l’était. Il n’arrivait pas vraiment à établir une taille avec ses pouces et ses pieds… Mais il n’en avait pas assez pour compter ! Et s’il n’avait pas assez de pouces ou de pieds additionnés pour calculer sa taille onirique, c’est qu’il devait vraiment être très grand !
Ce matin, il avait suivi rituel habituel de ses journées : s’était levé tandis qu’un elfe lui préparait ses vêtements, et lui donnait un gant chaud et humide pour se débarbouiller du sable qui était tombé de la poche d’Hypnos. Un jour, il faudra que quelqu’un lui dise que sa poche est trouée et que, du coup, il perd du sable. Ce n’est pas trop embêtant, ce sont juste de petits grains qui tombent au coin des yeux… Mais peut-être que l'ami Hypnos en a besoin pour autre chose ? Après tout… Le garçon savait que sans ce sable, il avait du mal à fermer les yeux et à s’endormir. L'ami Hypnos dormait-il mal avec ses poches trouées ?

C’était triste… Il commençait à avoir un peu de peine pour lui, maintenant qu’il y songeait avec un peu plus de sérieux qu’auparavant… Et lui qui se plaignait de mal rêver, alors qu’il dormait !
Asclépius se fit alors une résolution pour la nuit à venir : il emmènerait dans son lit une aiguille et du fil, emprunté à la trousse de couture des elfes, pour pouvoir recoudre les poches du manteau de l'ami Hypnos ! Ainsi, lui aussi pourrait utiliser son propre sable, et pourrait dormir paisiblement !

Cette douce résolution avait ponctuée la journée du petit garçon de tendresse, à chaque fois qu’il y repensait. Oh, comme il avait hâte de retourner dans son lit, afin d’aider son ami qui l’aidait à dormir !
Il pourrait alors le remercier comme il se doit ! Parce que… C’était important de dormir. Enfin, il paraît… C’est ce qu’on lui avait dit, alors, il obéissait. Et puis, il lui arrivait aussi d’être fatigué… Même s’il aimerait rester éveillé toute la nuit pour pouvoir observer la partition des étoiles…

Mais, d’expérience, il savait que ce n’était pas une bonne chose à faire. Car, s’il ne dormait pas, il serait fatigué le lendemain… Et ses lendemains étaient souvent longs, et plein d’instructions. Il ne pouvait donc se permettre d’être fatigué, même s’il se permettait bien souvent de rêver !
Donc, il remercierait l'ami Hypnos de l’aider à dormir. Et, peut-être, pourrait-il aussi lui demander une faveur ? Juste une toute petite… Ce n’était pas poli de demander une faveur comme ça, mais on lui avait dit qu’il fallait toujours savoir tirer le bon parti d’une bonne action. Et c’était une bonne action, que de recoudre les poches du manteau de l'ami Hypnos, non ?
Alors, voilà : il lui demanderait s’il pourrait partir en voyage la nuit. Un long voyage très très loin, qui l’occuperait toutes les nuits ! Un voyage si palpitant, et si plein d’aventures extraordinaire, qu’y penser alimenterait ses rêveries diurnes ! Ce serait si formidable, si jamais l’ami Hypnos consentait à cette requête !

Aujourd’hui, Asclépius avait donc la ferme intention d’apprendre à coudre.
Mais tous n’était pas de son avis. En même temps… Il n’avait eu ni l’occasion, ni l’envie d’exprimer son avis : depuis quand les adultes demandaient-ils leur avis aux enfants ? Un enfant, ça se tait et ça écoute. Alors il se taisait, et il écoutait.

Aujourd’hui, il quitterait leur maison.
Enfin, pas complètement. Ils habitaient toujours chez eux, au château. Par contre, ils allaient rendre visite à des gens. Des comme eux, il paraît. Peverell. Un nom qu’il avait déjà entendu. Entendu, presqu’à chaque fois que les adultes autour de lui évoquait cet étrange pays qu’était l’Angleterre.
Il n’y avait jamais mis les pieds, et n’avait aucune envie d’y aller.

S’il comprenait bien, il y avait une sorte d’histoire, avec un exil, et eux qui habitaient dorénavant ici.
Ce n’était pas plus mal. Asclépius préférait habiter ici, même s’il ne connaissait pas là-bas. Parce que là-bas, très certainement, il ne pourrait pas s’échapper dans le jardin, pour aller rêver dans la clairière. Là-bas, il serait obligé de rester sagement assis sur une chaise, à observer des robes qui dansent et des chapeaux qui tressautent, tandis que les adultes parlent et rient sans sourirent.

Au début, il avait eu du mal à s’y faire. C’était ennuyant, contraignant, pas du tout amusant. Et puis, rapidement, il avait découvert qu’il pouvait être là sans l’être : que son corps pouvait être là, mais lui, non. Il avait le pouvoir de faire croire qu’il était là, alors qu’en fait, il était déjà parti dans un pays très très lointain.
A cette idée, le garçon souriait toujours : il était ravi de pouvoir tromper les adultes ! Et puis, finalement, tout le monde était content : il faisait ce que les adultes attendaient de lui… Ce que les Underlinden attendaient de lui… Et gagnait du temps en plus à rêver.

Il en avait de la chance !
Comme la discussion qu’un enfant comme lui pouvait avoir n’était pas intéressante, personne ne venait jamais lui parler.

Il ouvrait la bouche et mettait l’archet sur ses cordes vocales uniquement pour être poli avec les adultes : leur dire « bonjour », leur dire « merci », leur dire « au revoir ». Il savait aussi comment nommer les gens, parce que c’était très important, il paraît. Même si ça n’intéressait pas du tout Asclépius de savoir que ces gens s’appelaient Eldrich, Europa, Philius, Adrian, Alhena, Elladora ou Gallina (par contre, il était très fier d’avoir pu retenir tous ces noms par cœur !). Il trouvait cela plus intéressant qu’ils se nomment « Peverell », finalement. Ça lui rappelait un conte, qu’il aimait bien.
Il pourrait probablement rêver aux contes qu’il appréciait, pendant que ses parents conversaient. C’était une possibilité qu’il préférait ne pas écarter, parce qu’il n’avait pas du tout envie de parler aux autres… Surtout s’il y avait d’autres enfants. Il y avait déjà son père (Siegfried), sa mère (Ambrosiana), ses frères revenus de leur école de magie de l’Est pour l’occasion (Maximus et Scarvius), son oncle, (Sertorius), sa tante (Mnémosya) et leur fils (Abelricht), qui était aussi par hasard le cousin d’Asclépius !

Mais, il ne leur parlait pas souvent. Père et Mère n’avaient pas le temps de s’occuper de lui, et il n’était pas l’enfant de Tante et Oncle, bien qu’il soit un Underlinden. Maximus était plus vieux que lui de 10 ans, et faisait donc des trucs de grand… De même que Scarvius, même s’il n’avait que 8 ans de plus. Enfin, c’était beaucoup, huit ans… C’était deux fois son âge. Donc, Scarvius avait eu le temps de vivre trois fois plus que lui ! Constater cela, l’émerveillait à chaque fois. Et Abelricht, qui avait le même âge que Maximus, ne s’occupait pas de lui non plus.
Un jour, il grandirait, et pourrait parler. Mais pour le moment, il préférait se taire. C’était plus facile, et ça lui conférait plus de liberté.

Poliment, il observa.
C’était un peu toujours la même chose, sauf que là, ils n’étaient plus chez eux.
Où était le jardin, qu’il puisse s’enfuir, le temps qu’on ne pose pas son regard sur lui ?

Il avait salué, avait été poli, avait respecté les coutumes dues à son nom, comme on le lui demandait. Il n’avait été réprimandé par personne, puis avait été oublié dans un coin. Un peu comme un chaque fois, un peu comme pour tous les autres enfants qui ne parlaient pas.
Alors, il avait observé, puis s’était perdu dans sa rêverie. C’était beau, c’était coloré, c’était bien plus magique que tous ces gens qui parlaient d’eux-mêmes. En quoi était-ce magique, que de parler de soi ? A force, ils ne devaient plus avoir grand-chose à dire, non ?

Haussant les épaules en pensée (car ce n’était pas poli de le faire réellement), Asclépius quitta prudemment sa chaise, tandis que la musique changeait. Généralement, ça voulait dire des danses, donc il avait le droit de s’éclipser.
De toute façon, qui irait lui parler ?

Discrètement, il partit, et se retrouva dans un couloir. C’était long, avec des pierres, et aucun gens aux alentours. Asclépius était seul, et c’était l’idéal.
Toujours impassible, car il n’avait pas envie de sourire, le petit garçon commença à avancer en funambule : un pied après l’autre, suivant les lignes du dallage, afin de ne pas tomber dans le précipice enflammé qui s’était magiquement ouvert des deux côté de sa personne.

S’il parvenait à finir la ligne sans tomber, peut-être pourrait-il trouver la voie d’accès jusqu’au jardin ?
Alhena Peverell
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Re: [Habitation] Le Manoir Peverell
Alhena Peverell, le  Dim 24 Juil - 22:40

Alhena à 14 ans.
Musique



Le Serpent et l'enfant

ft Asclépius Underlinden


Je serais tentée de dire que ça en vaut le coup de te réveiller ce matin. Les chaines autours de tes poignets te convainquent de l'inverse. La tête baissée. Cette nuit tu n'as pas pleuré. Ça fait des années que tu as cessé de pleurer. La porte de métal s'ouvre en grinçant. Un grincement que tu as trop l'habitude d'entendre. Et la voix de ton frère se murmure jusqu'à tes oreilles. Un pincement au coeur. Découpage de l'intérieur. Il est six heures du matin. Il est temps de se débarrasser de ses péchés, de laver cette crasse. Les invités seront de passage pour quelques jours, enfin de ce que tu avais compris. Alors hors de question qu'on sache ce que cache votre manoir. Hors de question qu'on souille de nouveau votre nom...

Tes jambes se lèvent. Les chaines s'effacent et tu le suis comme petit chien effrayé. Tu traverses les couloirs, vois les photos de famille où vous souriez. Sourire d"hypocrite, sourire sadique. Un jour vous ont-ils vraiment aimé ? Que se cache-t-il derrière ces faux-sourires, ces pensées bien étranges. Dans quel genre de famille es-tu tombée ? Celle de sang-pur qui croit encore au passé, aux vieilles méthodes. Et pourtant, ça te servira bien pour plus tard. Mais tu ne le sais pas encore.

Arrivée dans ta chambre. Une jeune femme t'attend, une Cracmole réduite au silence. Phillius vous laisse toutes les deux. Elle s'avance vers toi, te prends les mains et les contemples. Des mains frêles, blanches comme de l'eau roche, souillées par le sang. Le sang de qui, dis-moi Alhena ?
L'inférieure à ton rang ne te pose pas plus de question. Elle te conduis à ta salle de bain. Desserre ton corset, enlève petite à petit tes vêtements de princesse. Même dans l'horreur tu dois être présentable. Elle efface d'une main les larmes sur tes joues et tu te glisses dans l'eau chaude. Elle prend soin de tes cheveux, de ton dos. C'est doux, calme. C'est différent. Mais ça ne fait que refroidir encore plus la chose qui bat cruellement dans ta poitrine.

- Mademoiselle, dois-je continuer ?

- Non vous pouvez disposer. Je continuerai seule, merci.

Recroquevillée sur toi-même. Elle s'efface de ta vision. Elle part sans manquer de te rappeler qu'à sept heure tu dois être dans la salle à manger pour le petit déjeuner. Après quelques temps, tu as fini. Tu sors, arrives dans ta chambre. Un vêtement t'es déjà prêt. Une robe de dentelle blanche. Ta mère a du la choisir pour toi. Tu devais faire attention. Vous ne receviez pas n'importe qui : les Underlinden. Pour ta part, tu n'en avais pas vraiment entendu parler. Il fallait dire aussi que c'était rare que tu sortes de ce Manoir pour voir le monde, aller à sa rencontre. Peu de chance pour toi que tu en entendes parler donc.

Une fois prête tu descends. Et le cercle vicieux continu. Tu remarques que tu n'es pas la seule de ta fratrie a avoir passer une mauvaise nuit. Un silence amer règne sur votre monde. Tu n'as pas trop faim, tu peines à avaler la nourriture qui trône dans ton assiette d'or. Puis la journée défile. Un long monotone avec des cours d'histoire le matin. La plume qui écorche tes parchemins et enfin vers quatorze heure ils sont là.

Des présentations, des salutations. Un port altier. Tu observes les adolescents de ton âge. Mariage... Ça traines sur tes lèvres. Sur leurs lèvres, tu le sens venir à dix mille kilomètres. Mais tu ne dis rien et la discussion continue. Puis on vous dispenses. Que la suite ne vous concerne pas, vous : les enfants. D'ailleurs il en manque un. Le petit de quatre ans que n'avait point remarqué. Tu étais bien ailleurs, trop ailleurs. Tu essayais de tenir debout, rester en vie juste aujourd'hui. Comme les autres jours.

- Quelqu'un peut s'occuper d'Asclépius ? S'en occuper. Les autres aller vous amuser dans la salle de jeu. Alhena retrouve le.

La voix de ta mère résonne dans ta tête. Évidemment que c'était toi qui était de corvée. C'était toujours toi. Pourtant, tu détestes les enfants...

Étrange vie,
Donne moi de quoi continuer ma course,
Je me mets à genoux et pris,
Pour ne pas tomber dans le gouffre.


- Ah tu es là... Tu sais, il y a bien plus amusant qu'une ligne droite. Tu voudrais voir... La clairière ?

Oui partir, partir loin.

Partir dans les jardins.


Dernière édition par Alhena Peverell le Mer 10 Aoû - 2:56, édité 1 fois
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Re: [Habitation] Le Manoir Peverell
Invité, le  Mar 26 Juil - 16:04

Asclépius n’avait pas de doudou.
Il n’en avait jamais eu.

Pourtant, à ces instants, ça lui manquait de ne pas avoir de doudou, à serrer contre lui, et à embrasser sur le museau, dans les moments où il se sentait seul, et où il avait besoin d’être tout de même un peu rassuré. Un peu plus que maintenant.
Mais il n’en avait jamais demandé, et on ne le lui en avait jamais offert. Il doutait même d’en avoir déjà aperçu dans l’enceinte du château.
Quand il sera assez grand pour s’en aller, il aura un doudou.

Un jour, il avait failli en avoir un, pourtant :
C’était l’Eté, et il se promenait. A ses côté, l’un des serviteurs humains de la famille, une jeune fille qui avait besoin d’argent pour se payer ses études post-Poudlard, et qui avait été engagée pour s’occuper de lui. Elle se contentait de le surveiller en biais, et cela convenait très bien à tout le monde.
Profitant d’un angle mort dans les pupilles de sa surveillante, le garçon avait marché un peu plus loin, jusqu’à la ferme, aux limites du domaine. Il était fatigué, mais pas tant que cela : il avait pu courir et s’essouffler, il en était heureux. Ce n’était pas souvent, qu’il quittait le carcan droit et sans pirouettes dans lequel il était.

Le petit était donc arrivé à la ferme et, derrière une botte de paille, avait longuement observé le fils du fermier (qui devait avoir à peu près son âge, ou sa taille), qui faisait la sieste dans la paille fraîche : il était allongé sur un drap blanc qui semblait moelleux et confortable… A coup sûr, il sentait le propre rassurant : celui du tablier de la fermière. Il dormait, tout paisiblement, un poing fermé au-dessus de sa tête, et son autre bras qui serrait contre lui un ours en peluche.
C’était un ours blanc, au museau rose, aux oreilles douces et qui lui aussi, sentait le propre rassurant. Avec peut-être une autre odeur, toute aussi douce : mélange de paille fraiche, d’herbe coupée, de brise de fleur dans les champs, et d’amour tendre. Une odeur qu’Asclépius ne connaissait pas, et qui l’avait irrémédiablement rendu jaloux.

Pourquoi lui, avait-il un tel trésor ? Pourquoi lui n’en avait pas ?
Pourquoi, malgré sa cravate, ses chaussures vernies et sa robe d’enfant sage, n’avait-il pas la même expression sur le visage, que le fils du fermier ?
Il avait essayé de l’imiter pourtant, devant sa grande glace à pied, quand les elfes ne regardaient pas : il avait tordu son visage et ses expressions, mais rien qui ne ressemblait au visage du fils du fermier n’en était ressortit. Depuis, à chaque fois qu’il regardait la glace, il voyait les grimaces grotesques qu’il avait faites, et il avait envie de pleurer, très fort.
Mais il ne pouvait pas pleurer : c’était interdit, et il n’avait personne pour le consoler d’une bêtise pareille.

Le fils du fermier lui, en avait le droit. Et pis encore : quand il pleurait, il y avait toujours quelqu’un pour lui moucher le nez, ou le prendre dans ses bras.
Le mouchoir d’Asclépius ne servait qu’à décorer, ne portait pas même ses initiales, et ses bras étaient toujours le long de son corps, bien droit.

Alors, il s’était montré jaloux. Possessif. Envieux.
Pourquoi lui, et pas moi ?

Il s’était donc approché de l’enfant qui dormait et, avec la même douceur que les voleurs dans les contes, il avait subtilisé la peluche. Le bras de l’autre continuait de reposer tranquillement sur son ventre rebondit.

Si moi je n’y ai pas le droit, alors personne ne l’aura.

Asclépius ne pouvait pas garder l’ours pour lui, c’était bien trop dangereux : il y aurait toujours chez lui quelqu’un pour le dénoncer, et ses cachettes étaient toujours découvertes. Maximus disait de lui qu’il était lourdaud. Il n’arriverait jamais à cacher l’ours, et il ne voulait pas d’un tel plaisir coupable : ça aurait tout gâché. Lui, voulait en profiter librement.
Et comme ce n’était pas possible qu’il le garde, ou de le rendre au fils du fermier, alors il le détruirait. Ainsi, personne ne l’aurait, et il ne serait plus jaloux : il n’aurait plus envie de cet ours, puisqu’il ne sera plus.

A petits pas, il s’était approché de l’enclot des cochons : Asclépius avait toujours eu peur de ces cochons. C’était de gros animaux énormes, qui grognaient et avait une lueur vicieuse dans le regard. Quand un enfant passait près d’eux, ils s’agitaient et couinaient, comme s’ils voulaient le dévorer tout vivant et criant.
C’était déjà arrivé, et il fallait donc être prudent : interdiction formelle de s’approcher de l’enclot !

Il s’en approcha, l’ours entre ses mains.
Téméraire, il monta sur la barrière, et fit semblant de ne pas avoir peur quand il vit quelques bêtes lever le groin pour renifler l’odeur nouvelle.
Il tâcha de ne pas trembler, quand il vit les cochons approcher, et il lança alors l’ours au milieu de l’enclot, dans la boue.

Effrayé par l’approche d’un cochon, il descendit de la barrière le plus vite possible et s’éloigna.
Probablement déçue, les bêtes avaient tournés un instant dans l’enclot avant de se jeter sur l’ours : déchiquetant la chair duveteuse, et mettant partout du sang de coton. Le reste du cadavre, était dispersé dans la boue.

Asclépius n’avait pas attendu pour s’enfuir : de toute façon, de là où il était, il ne pouvait discerner grand-chose. Et hors de question de s’approcher !
Alors il s’était enfuit, juste à temps avant que les pleurs déchirants du fils du fermier ne se fasse entendre. L’enfant pleurait la perte de son ours, et se serait probablement jeter au milieu de l’enclot pour aller récupérer sa dépouille, si un des serviteurs de la ferme ne l’avait pas retenu. Le petit garçon avait alors vu, impuissant et implorant, la perte de son ami en peluche.

Et plus loin, Asclépius avait couru, sans sentir dans son cœur une quelconque pointe de remord. Le seul événement contraignant de cette journée, fut le nettoyage de ses chaussures vernies ; en effet, dans sa fuite, de la boue s’était incrustée dans le cuir : c’était une preuve de sa culpabilité, de sa Faute, et il ne voulait pas être puni.
Alors, pendant que les elfes faisaient autre chose, il avait volé la brosse et le cirage, et s’était occupé à lustrer ses chaussures. Ça avait été très long, et fastidieux. Après, surtout, il avait dû se laver les mains et le visage à de très nombreuses reprises pour enlever tout le cirage.
Mais il n’avait pas été inquiété, car il n’y avait plus de tâches de visible : tout était propre, tout avait disparu.

Mais Asclépius n’avait jamais eu de doudou.

Alors, il jouait en marchant sur la ligne droite, et en évitant la chaleur du précipice à ses côtés. Ce n’était pas facile, et il ne fallait surtout pas se laisser distraire par quoique ce soit. Sinon, toute la magie de l’instant s’envolait, et il ne pourrait qu’avoir des pensées sales, collante de méchanceté, envers la distraction.
Pourtant, distraction il y eut : Asclépius ne pouvait plus jouer.

Il s’arrêta alors et, brisant la magie, il posa d’abord un pied d’un côté de la ligne, et l’autre pied, de l’autre côté. Il n’était plus sur la ligne, mais n’était pas tombé dans le précipice non plus. Parce qu’il n’y avait plus de précipice… Ou alors, il n’y en avait jamais eu.
Asclépius préférait penser que la voix qui lui avait parlé, avait brisé la magie, sa création. Alors, il ne répondit pas à la voix.

Mais, comme il était automate, il se retourna, pour faire face à une fille. Elle était grande, des cheveux sombre, et avec une jolie robe. Il l’avait vu : c’était une des personnes qui avait un nom de conte de fées à la fin de son prénom. Par contre, il ne connaissait pas son prénom : c’était plus facile à retenir quand on entendait juste des sonorités comme ça, et qu’il fallait ensuite les répéter pour montrer qu’on avait bien compris.
Asclépius avait bien compris, mais s’était rapidement désintéressé. Que lui importaient tous ces noms ? Il savait qu’il n’était pas concerné par cette sortie, et tout le monde le savait également.

Sauf peut-être cette fille, qui avait parlé.
Et puis, elle avait fait une proposition.

C’était où la clairière ?

« - D’accord. Avait-il donc répondu d’une voix neutre, qui n’était pas la sienne : c’était la voix de la Politesse. »

Il avait ensuite fait quelques pas en direction de la fille, mais pas plus. S’il en faisait plus, elle voudrait probablement lui donner la main, et il détestait tenir la main des gens : adultes, comme enfants.
Ainsi, il ne touchait personne, et personne ne le touchait non plus. La sensation de la peau chaude de quelqu’un d’autre contre la sienne, lui était insupportable : à chaque fois, il voulait crier, ou pleurer.

Et, à coups sûrs, il se ferait punir très sévèrement si jamais il criait ou pleurait, alors qu’ils étaient tous sortis dans un conte de fées.
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Re: [Habitation] Le Manoir Peverell
Alhena Peverell, le  Mer 10 Aoû - 2:51

LA total d'Asclé

D'accord

Mignon tout plein le gamin. Petit sourire en coin. Une main sur la hanche, l'autre épaule appuyée contre le mur. Tu l'observes. Tu ancres tes yeux. Petit intéressant. Son nom ? Asclépius non ? Asclé casse-pied. Asclépousse. Tout petit. Tout petit gosse de quatre ans à malmener. À torturer de toutes les manières qu'il se doit. Des chatouilles, des emmerdes. De toute façon qui fera attention à vous ? Personne dans ce manoir s'intéresse à vous. Alors à quoi bon ? Personne viendrait le sauver. Tu seras en sécurité pour bien t'amuser.

Petite fille tordue.
Petite fille manipulée.
Petite fille battue.
Petite fille tuée.


Tu tends une main vers lui pour lui faire signe d'approcher plus. Ça va, tu n'avais pas la dragoncelle non plus. T'étais pas une pestiférée. Fallait arrêter. Les gamins avaient si peur que ça, de toi ? Peut-être fin bref... Du moment qu'il te suit jusque... Une voix. Une voix égal une personne. Une personne qui ne doit pas vous trouver. Sans demander la permission, tu soulèves la chose et la porte sur ton épaule. L'est lourd le petit mais tant pis. T'es bien musclée pour ton âge pour le porter ainsi.

Asclé le casse pied se met alors à pleurer et la voix s'intensifie vers vous. Tu cours dans le dédale de couloir, manquant trois fois de glisser. Manquant de faire prendre au gamin un chandelier dans la poire. Au pire tant pis. Tu détales juste comme un lapin alors qu'on vous court après. C'est certain. Mais on s'en fiche. Hors de question qu'on te vole ton jouet maintenant qu'on te la donné. Mais à l'impasse ça casse.

Cerveau qui bouillonne.
À mille à l'heure.
Tu réfléchis.
Ça y est, tu sais.


Vite on se cache sous l'escalier !

- Bordel ferme-la Asclé le casse pied.

Les pas s'avancent. Une voix qui s'élèvent dans vos oreilles. Ta main sur la bouche du gamin. Il a qu'à respirer par le nez l'andouille hein. La personne qui vous course s'en va. Il te mord la main et te bave dessus. Ouais ce Asclé le casse pied, il commençait à t'énerver. Sans aucun remord, tu le reprends sur ton épaule comme un vieux sac de patate.

Il se débat et pleur. Tu t'en fous. L'est même pas haut comme trois pommes, il fait même pas mal. Doucement, tu te diriges vers la clairière magique. L'eau qui coule dans la fontaine. Et si tu le noyais ? Non quand même pas.... Mais c'est une idée à retenir pour l'avenir. Parce qu'il était certain que vous alliez être amené à vous revoir. Tu le poses au sol. Pas de remords. Il peut te traiter de méchante, tu t'en fiches à mille lieux d'ici. Il a envie de finir dans la forêt rouge peut-être ?

- Allez, sèche tes larmes gamin. Profite du jardin.

Tu l'observes. Après un moment, il observe les arbres. Joue avec le tas de feuilles rouges. Il est intéressé par les jolies fleurs, un peu effrayé par les plantes qui bougent et le surprennent. Et toi, tu rigoles. Assise en tailleur sur le banc, t'observes cet enfant. Tu te dis que jamais tu pourrais avoir des gosses, surtout comme lui... Tu ne te doutes absolument pas que dans quelques années, tu donneras naissances à trois petits gamins aussi bête que ce petit Asclé.

- Qu'est-ce que tu fais ?

Il saute, il saute. Il continue de sauter comme un idiot. Un petit abruti. Tu finis pas t'approcher. Il est devant un grand arbre et tente d'attraper quelque chose. Il veut le faire de lui même. Mais la petite expérience que tu viens d'avoir, de le porter dans tes bras, te dissuade vivement de recommencer ce petit jeu. À la place, tu tends le bras et sur la pointe des pieds attrapes l'objet de son désir.

- Faut grandir encore un peu... Asclépousse.

Ton petit mini-pousse à toi qui te fait sourire. Ses futurs bêtises à l'avenir qui te feront plaisir. Tu te baisses vers lui, un petit regard complice. Une barrière qui s'abaisse enfin.

Et le serpent tend la pomme au gamin.

Fin du RP
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Re: [Habitation] Le Manoir Peverell
Lizzie Cojocaru, le  Ven 12 Aoû - 19:22

It's a new day

Autre jour, autre opportunité ; mes recherches s’intensifient depuis la blague d'un client. Simple client. Mais relou pour trois. J’avais pas anticipé la possibilité d’en avoir plusieurs. J’espère tellement qu’il ait tort. Parce que déjà, un à nourrir ça va être assez rythmé pour composer un petit morceau de métal, alors pour deux... Bord*l. Les et si s'enfilaient comme des perles.

Peverell, je l’ai rencontrée de la plus étrange manière : on était en Amérique Latine, j’sais plus trop où, Pérou peut-être ? Ou Argentine ? J’étais bien défoncée, je me rappelle pas tellement de ce qu’il s’y est passé. Mais bon. Elle aussi, c’est une friquée en manque de personnel. J’avoue que servante est loin d’être mon taff de rêve.

Je suis plus familiarisée avec les tâches de serveuse, et encore, c’est pas celles où je suis la plus aimable. Mais c’était son offre, et j’atteins un point où toute possibilité se fait nécessité. Il fait chaud au pied, alors je retire mes bottes et ainsi chaussée d’éther m’éprends des sensations de vivre.

Tant de galets. Blancs et crèmes et gris, des ovales parfaits, presque doux sous le pied, quoique trop chauds, mais ça au pire ça s’oubliait, ou plutôt ça vivifiait la voute plantaire, comme les promenades sur le goudron ou les digues salées. Toute pierre était passage et construction et histoire et éphémérité, et à tour tu riais d’y être et de te sentir être.

Bientôt je reconnais le portail peint par l’annonce. C’est ici qu’on s’essaie. Je renfile mes chaussures et sonne à l’entrée.
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Re: [Habitation] Le Manoir Peverell
Alhena Peverell, le  Sam 13 Aoû - 3:10



La Servante ou l'elfe de maison ?

ft Lizzie Bennet


Une servante, à quoi ça sert ? Un elfe de maison c'est pas mieux ? Au moins t'as pas à dépenser des sous dans un foutu salaire qui sert à rien. Mais bon, d'après ton frère... Un elfe c'est pas assez et puis c'est déguelasse. Ça t'aide même pas à te laver. C'est pas comme si t'avais besoin de quelqu'un pour t'aider à te laver bordel. T'es plus une satanée gamine de douze ans au nom de Merlin. Mais qu'importe ton opinion, tu devais avoir ta propre servante. C'est comme ça, point à la ligne. Et ton frère ainé avait eu son dernier mot.

Alors aujourd'hui, tu grommèles. Pestes tellement qu'Elladora avait emmené les enfants loin de toi. Le pétage de câble c'est quand même ta spécialité avec ton frère. Ça fait peur, ça pète de partout. Les vitres explosent et les portes claquent à en faire trembler le Manoir entier. Mais en réalité c'est ton corps entier qui tremble. Ça fait bien des années que tu n'as plus personne à ton service hormis ton petit Jamie. Ta petite elfe adorée. Mais un humain, qui pourrait te suivre partout. Une personne sous serment inviolable qui ne peux jamais te trahir. La dernière personne à ton service en est morte. Elle t'a trompée... Et c'est étrange à quel point ça t'a fait mal. Parce que l'histoire ne s'est pas terminée là-dessus, s'en est suivi bien d'autres problèmes. Bref, cette histoire ne t'enchante guère. En plus, tu ne connais pas la personne avec qui tu vas te lier. Cela fait la sixième personne que tu fous à la porte.

Tu entends d'ailleurs ton frère ramener aimablement. Enfin aimablement est un bien grand mot, le dégagez d'ici n'a rien d'aimable. Mais au moins il l'a ramené à la porte. Toi, tu es sur la terrasse avec ton thé, prenant le soleil. Lunette sur le bout du nez pour cacher tes expressions, te donner aussi un petit air hautain peut-être ?
Tu attends patiemment la prochaine candidate. Tu es compliquée. Tu ne prends pas n'importe qui ça va, merci. Les jambes croisées, tu t'allumes une cigarette avant de porter le liquide chaud à tes lèvres bordeaux. Les cheveux lâchés qui virevoltent avec la brise, tu soupires. Journée abominablement longue. Puis tu entends de loin, ton frère parler. Dire une chose que tu retiens, qui t'angoisse légèrement.

- Bonjour. Vous êtes Mademoiselle Bennet ? Ma soeur, Miss Peverell, vous attends sur la terrasse là-bas. Allez y.

Puis il la laisse et se tire. Comme pour toutes les autres. De loin, tu peux entrevoir son visage. Non, tu ne t'es pas trompée. C'est bien la jeune femme du Pérou. Tu as passé une magnifique soirée avec elle, dont tu ne souviens rien. Génial... Tu grommèles dans ta tasse. Tu attends patiemment qu'elle s'approche. Les ronds de fumée s'échappent de ta bouche. Ton air glacial revient au galop. Tu n'aimes pas que les gens que tu as connu, viennent découvrir ta richesse, ta famille. Surtout cette jeune femme qui a plutôt un passé tumultueux. Pourras-tu lui faire confiance ? Il faudra bien, de toute manière c'est elle qui risque sa vie en acceptant votre offre alors à quoi bon y penser.

Le monde continuera bien de tourner.
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Re: [Habitation] Le Manoir Peverell
Lizzie Cojocaru, le  Mer 17 Aoû - 8:08

Difficile de savoir s’il est domestique ou maître. L’homme parle pas, au départ. Il se contente de me dévisager. Sait-il qu’on m’attend ici ? S’apprête-t-il à me foutre à la porte ? Ce serait fâcheux. J’ai besoin de sous. Après un peu d’insistance, il me remet. Il a une voix étrange -un peu nuage. Avec des orages dedans, qu’on sent contenus pour l’heure. Impulsion palpable, et certaine volatilité dans le même temps. Il parle donc, l’homme nuage, et il vaut mieux éviter pour pas se planter de route. -

- Bonjour. Vous êtes Mademoiselle Bennet ? Ma soeur, Miss Peverell, vous attend sur la terrasse là-bas. Allez y.


Finalement c’est assez simple, à son quatrième mot l’envie de meurtre atteint le 78 sur l’échelle Lizesque. Wut. the. phoque. Il a vraiment cru qu’on pouvait m’appeler mademoiselle. Personne lui a jamais exposé que ce mot à la condescendance, à l’infantilisation chronique s’est perdu quelque part au XXIe siècle ? Rah, les sorciers traditionnels, j’arrive juste pas.

Non seulement il fait des préjugés sur mon genre, mais en plus sur mon statut marital, il m’a saoulée, c’est dit, la baguette qui s’excite toute seule dans ma poche -faudrait que Lestrange fasse une étude sur les risques d’exposition à la magie pour les ovaires tout ça, quoique, on s’en fout, lui/elle/eux/it/them/j’en sais rien fckthssht mourra comme tout le monde, c’est pas trois étincelles qui changeront leur sort, enfin peut-être que si, mais pas celle là, d’ailleurs sort était pas le mot, et m*rde, j’allais pas rester avec mon débat interne, fallait me mettre en action, traverser le portail, pas transdimensionel pourtant j’aurais aimé partir, me réinventer une vie, I got a chance, everyone needs a miracle, blablabla, traverser le portail pas magique, rentrer dans cette vie pas magique, enfin si mais pas assez, pas ici, remercier Mondemoiseau pour son aide, parce qu’il était pas le valet mais le frère de la Ms, alors si je pouvais éviter de me faire virer pour meurtre du frère de mon employeur c’était mieux.

Bref, petit hochement de tête, on rejoint la terrasse, beaucoup trop riche, finalement si, c’était un autre monde que je pénétrais, j’y étais pas à ma place, rien ne m’attachait à ce lieu, jusqu’à la lueur d’une fumée. Trop ronde, trop parfaite, je les préférais fugaces et désorganisées, comme la vie, mais c’était une fumée, et en tant que fumée je me sentais appelée. J’acquiesçais dans le vide. Je me rappelais même pas de son prénom...
- Pop. Je t’appelle comment, ici ?
Air pas trop impertinent. Diantre, je devenais docile. Pas encore prise et déjà trop... non-moi.
Attente d’informations.

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Re: [Habitation] Le Manoir Peverell
Alhena Peverell, le  Lun 22 Aoû - 18:24

Approchez, approchez enfant. Dans ce monde brillant, de volupté, de fumée et d'illusion éphémère. Un sourire amer, une thé bouillonnant comme le sang. Ça s'échappe de tes lèvres comme des mots acides de fausses promesses. La cendre tombe. La cigarette se consume comme la moitié des coeurs de ce monde. Un monde de noirceur ou personne n'est à l'abris. Un monde où il faut un bouc émissaire. Fais papillonner tes cils autant que tu veux. Tu n'auras jamais ce que tu veux. La vie n'est pas un rêve éveillé, loin de ça. Trop loin même.

- Pop. Je t’appelle comment, ici ?

Trop aimable la Bennet. Pas comme si tu ne t'y attendais pas. Pourtant tu restes de marbre, tu sens le regard perçant de ton frère dans la nuque. Du haut de sa fenêtre il t'observe. La tête qui se tourne vers lui, tes yeux qui lui foudroient un casse-toi. Et il obéit, étrange fait et tu fais comme si c'était normal. De toute manière c'est normal, après tout... L'héritière ici, c'est toi et personne d'autre. Tu écrases ton mégot, comme si au bout c'était la tête de ton pire ennemi et soupires.

- Bonjour, prend place Bennet. Tu veux un thé ? Un truc à boire ou manger ?

Tu rallumes une cigarette et l'observe. Franchement, t'as juste envie d'exploser de rire. Elle comme servante ? Dans ton Manoir. Il y avait presque marqué en gros sur son front : ne me fais pas confiance. Et pourtant une sourire s'étire quand même sur tes lèvres. Tu t'apprêtes à rouvrir la bouche quand la porte d'entrée calque et des bruits se font. Des rires d'enfants et ton reflet qui apparait. S.U.P.E.R. Tu soupires et tu n'as pas le temps de faire quoi que ce soit que Vesper se précipite vers toi avec ses frères et soeurs. Et ça sort : Maman. Maman regarde...

Un regard glacial. Les trois bambins s'arrêtent devant l'encadrement et observent Lizzie. Elladora vient à ta rescousse, elle leur demande d'aller dans la salle de jeux. Elle salut la nouvelle venue. Puis repart comme une voleuse. Vous laissant en tête à tête. À cause de ça, tu n'as pas trop le choix. Maintenant qu'elle sait, maintenant t'es obligée de dire oui. Tu ne peux pas laisser ressortir quelqu'un d'ici en sachant ça. Surtout quand on fréquente de mauvaises personnes.

- Bien... Soupire, Ici, la plupart des gens m'appelle Mademoiselle ou Miss. Comme tu préfères. Après je m'en fous littéralement. Au fait, tu es prises... Mais d'abord, il va falloir que je te pose une question.

Le mégot tombe dans le cendrier.

- Pourquoi t'es venue postuler ici ?


Dernière édition par Alhena Peverell le Lun 8 Jan - 5:49, édité 1 fois
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Re: [Habitation] Le Manoir Peverell
Lizzie Cojocaru, le  Mer 7 Sep - 1:32

La femme tout en angles et ombres ne me regarde pas. Dommage, la séduction passe plutôt bien par le regard, et c’est un peu ma meilleure cartouche pour cet emploi. Oui, j’ai des compétences, et des plus terribles s’il s’agit d’inventer, torturer, tuer. En revanche, nettoyer le linge et faire la vaisselle, moyen. Ça ne se passe bien que dans le jardin imaginaire d’Evan, et encore, j’y finis bouffée par un gros chien. Sérieux quoi. Le service, c’est tellement pas mon domaine.

Un rideau claque, et rien. Elle me regarde pas plus, écrasant presque méchamment son mégot. Une animosité palpable, qui attisait assez ma gourmandise. En ses pulsions je trouvais mon reflet, c’était déjà plus invitant que le marbre partout plaqué. Trop de propre, j’allais devenir folle. Elle parle. Propose un thé. C’est pas pire que Anthony et son café moldu. Bordel, il y a vraiment écrit sur ma face que je peux digérer des trucs non alcoolisés ? Non. Je sais. Je sais pourquoi ils font ça, ces c*ns. C’est à cause de mon ventre. Vous savez, quand on est enceinte, on ne... Si j’étais vous je... Vous allez vraiment... ? Vous savez, j’ai lu que... blablabla. Vosgueules. Regard braqué sur elle, je secoue la tête.
- Plutôt un whisky pour moi.


Elle a pas le temps de me répondre qu’un léger fracas attire mon attention. A dix mètres, bestioles humaines en approche. Holy sh*t. Mère. Elle était mère. Pas d’un comme moi, non, de trois. P’tit chiffre presque voulu par le destin ; si christique et tradi qu’il allait bien avec le logement de la princesse. « Maman. Maman regarde... » J’pouvais pas m’empêcher de penser qu’un jour, on m’appellerait comme ça. Et que je serais censée aimer ça, quand sorry, ça avait l’air trop dégoulinant, vide et bruyant pour mériter mon intérêt.

A 15 ans les gens devenaient intéressants. Plus jeunes, ils étaient trop malléables et creux. Sans parler de leur crédulité... Tu te souviens de la fois où tu avais fait croire à un gamin que t’étais un vampire, juste pour récupérer du sang pour ton casque ? T’étais jeune, pourtant. Oui, mais avais-je vraiment été enfant ? Même mon premier réflexe magique s’était inscrit contre une menace. Crainte de la perte. Qui s’était vite réalisée, en vérité. Enfance réelle, raisonnant des fantômes de rires, dont tu aurais aimé que leurs porteuses soient réellement revenues sous forme fantômatique. Quoique. Elles t’auraient jamais pardonné, Lizzie, arrête de penser n’importe quoi. Ouais, je sais. Elle continuait.
- Bien... Ici, la plupart des gens m'appelle Mademoiselle ou Miss. Comme tu préfères. Après je m'en fous littéralement.

- Ms, au mieux. Allez, introduisons un peu de modernité féministe chez les arrêtés au XXI.

- Au fait, tu es prises...
Wow, pire que la BAMN. Vraiment trop simple. Réaction qui était plus signifiante que le reste en fait. Ce qui avait changé, entre son introduction et sa décision, c’était l’apparition des gosses. Sans doute un point faible. Noté. Bord*l, à quoi ça sert de coucher si c’est pour n’en tirer que des talons d’Achille...
Mais d'abord, il va falloir que je te pose une question. Pourquoi t'es venue postuler ici ?


Ahem. Facile de jouer la carte coucou, j’suis enceinte de plus de huit mois. Compassion féminine tralala. Mais risque qu’elle pense que l’accouchement allait justifier un arrêt de travail, chose qui était juste... Pas humainement possible. Parce que la rue, j’y retournais pas. Si elle avait pas vu, croyait comme Lestrange que j’avais juste abusé des plaisirs du palais, tant mieux.

- On a pas tous la chance de descendre de riches lignées, faut bien que certains bossent.
Si elle fouillait et trouvait mon double emploi à la BAMN, elle comprendrait pas. Ouais, vendeuse et maitresse de potions, ça avait rien à voir avec les qualifications requises ici. Ou le salaire. Expliquer, plus ou moins. Plutôt moins que plus. Et quand ils ont les yeux trop gros, ils bossent même à côté. Expire. Un souffle évitant au feu de s'emballer. Tu connais peut-être mon casier, pas mon histoire. La précarité ne m’est pas une option.
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Re: [Habitation] Le Manoir Peverell
Alhena Peverell, le  Dim 18 Sep - 2:07

Un blanc. Un vide crucial. Un rythme qui se met en place. Les basses qui vibrent. Le mal être qui ronge. Où es-tu partie ? Une fraction de seconde. La cendre qui se perd et s'envole. Pendant une minute. Deux yeux qui se percutent. Le bourdonnement de la vie qui rattrape. Un creux, une vide que tu voudrais bouffer à pleine dent de toi-même. Frapper jusqu'au sang avec tes poings les arbres derrière toi. Des larmes qui couleraient sur tes joues. Un flash-back un instant en arrière. Et ses paroles virevoltent dans l'air, tu comprends sans entendre. C'est étrange. Être là sans l'être. Un chez soi, sans être chez soi. Perdue un instant comme avant.

- D'accord. Je comprend. La précarité n'est jamais très... sympathique.

Lécher ses lèvres. Goût amer ?

- Bon je vais être franche... En vrai je n'ai aucunement besoin d'une servante, d'une assistante ou même d'une dame de compagnie. En vrai, c'est juste une façon d'être bien vue par les autres riches. Prouver qu'on peut se payer quelqu'un pour faire les choses à notre place et pas que des elfes, tu vois... Un truc un peu, hypocrite pour étaler sa puissance. Ce que mon frère aime particulièrement faire. J'étais réticente. Puis je me suis dit pourquoi pas, elle pourrait être amusante. Enfin je pourrai m'amuser. Mais bref... Disons, que le métier qu'on te propose est un peu particulier. On ne demande que peu de chose. Justes quelques conditions. La première est, ce qui se passe au Manoir Peverell ou qui concerne les Peverell, reste chez les Peverell. La deuxième, tu protégeras du mieux que tu peux mes enfants et moi quand tu seras à nos côtés. La troisième, quand tu résides dans la demeure pour ton travail, tu effectues simplement... le travail d'un elfe. Repassage, ménage. Ou tu peux me tenir compagnie quand je suis là, ou autre part si l'envie te prend. Et le salaire va avec selon tes heures effectuées et la qualité. Mieux ce sera, plus tu auras d'argent. Je pense que de ce point de vue, tu peux comprendre ? Je ne vais pas payer quelqu'un qui fait tout n'importe comment...

Tu lui sers une tasse de thé. T'avais bien entendue le mot Whisky, mais tu n'étais pas irresponsable pour la faire boire pendant sa grossesse. Ni lui donner une de tes cigarettes. Elle voulait quoi ? Un enfant prématuré et complètement ivre mort dès la naissance ? Certainement, ton geste lui avait déplue. Mais si elle voulait faire ça, elle le faisait pas chez toi.

- Pour ton oeil, par contre... Sans vouloir vexer, il serait mieux qu'il soit toujours caché. Je n'ai pas très envie que les gosses voient ce qui se cache. Et, pour quand est prévu l'accouchement sinon ?

Fallait être idiote pour ne pas poser la question, se renseigner. Les mots, congé maternité ça existe non ? Peut-être tu t'étais emballée un peu vite, que tu l'avais acceptée trop tôt. Alors rattrapons un peu la chose. On se renseigne. On apprend. Fallait être prête à toute éventualité, problème qui pouvait subvenir à tout moment. Sait-on jamais, on ne peut pas savoir comme le monde va tourner. Surtout quand le personne en face de vous s'appelle Lizzie Bennet et que c'est une ancienne détenue. Meurtre ? Cambriolage ? Tu serais inquiète pour tes enfants, si toi-même... Tu n'en étais pas une.
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Re: [Habitation] Le Manoir Peverell
Lizzie Cojocaru, le  Ven 7 Oct - 8:52

Elle parle, des mots toujours des mots qu’elle enfile comme des perles sur un collier de non-sens. Soigneusement enfilés, hein, qu’on ne s’y méprenne ! Mais à ces yeux, la précarité n’était pas sympathique. pactpactMerci Captain Obvious. Ouais, et la Mort était pas très gentille des fois. Pis les technologies moldues représentaient pas un bénéfice pour la planète dont elles pompaient les ressources. Le racisme est douloureux pour les personnes de couleur. L’homophobie n’est pas très libératrice pour les personnes capables d’éprouver de l’attirance pour leur sexe.

Super, t’en as d’autres dans le style ? Non mais tant qu’à faire, autant les écouler, au moins on fait un ménage verbal, on pactpactDÉCONSTRUIT, pactpactcar là était la priorité, prendre tous les petits legos que le système avait entassé dans nos cerveaux, tous les codes toutes, les normes, et f*utre un gros coup dedans. Dans un premier temps, c’était comme des dominos, pour poursuivre, fallait réfléchir, mais elle allait apprendre. Il le fallait. Je deviendrais folle sinon. C’était simple, en vérité ; il suffisait de regarder un objet avec assez d’insistance, et il prenait vie.

Et le monde s’animait autour de lui. pactpactNouveaux contours et rebonds et couleurs.

Là, par exemple, je voyais dans le cendrier, le doux reflet d’un carrousel géant dans un arbre. Je relevais la tête, regardant un peu derrière la tête de mon interlocutrice. Des lueurs éclairaient la cime des arbres ; des lanternes, d’or et rouges, je crois. La chaise de fer s’élargissait, et roulait comme la vie, sans sushi ; pacton voyageait en caddie. Pouf, j’oubliais qui m’accompagnais, le peignais seulement d’une présence amie. pactpactSans sexe ni mémoire, juste apaisant. Coton. Et zie avait des engins d’airain, comme la petite Clarissa, et on volait des instants au temps, prenant des photos du cadavre qui somnolait dans notre caddie, pactpactdeux trous au côté droit. Et les lumières étaient vraiment belles avec les lanternes qui jouaient sur les chevaux du carrousel.

Je vous avais dit. C’était simple, de nier le monde. Un petit coup de nihilisme et on pouvait tout peindre. Fresques délicieusement absurdes. Sauf que fallait pas, pas tout de suite en tout cas. Et n’ayant en vérité atteint la folie, j’allais arrêter de m’inventer des mondes et compagnons imaginaires pour me cacher dans ma sphère; je devais bosser. Être sérieuse. Mon entretien n’était pas fini. Et ma journée non plus. Alors je ravalais mes cours féministes sur son classismepactpact débordant, et j’écoutais la suite.

J’aurais peut-être pas dû. Parce que ça allait de mal en pis. Elle n’avait pas besoin de moi. J’étais un outil ostentatoire, une marque de supériorité financière. Un signe hiérarchique approuvé par l’étiquette. Certains dormaient dehors. D’autres dans une petite maison. D’autres dans une un peu plus grande. Certains n’avaient de parents. D’autres une nourrice et un elfe. D’autres leur stock de servantes pour rappeler que des vies leur étaient assermentées. Dédiées. Que les sens de ces gens étaient le service. L’homme ramené à son utilité matérielle, comme un objet.

Elle se cacha derrière sa famille, et moi derrière mon masque de marbre pour ne rien laisser afficher de la petite envie de meurtre qui me titillait. Les règles étaient simples : ce qui se passe à Vegas reste à Vegas ; je devais protéger au mieux quand j’étais sur place ; mes tâches étaient manuelles et peu qualifiées. Même Madverier me respectait plus que ça. M’enfin, c’est ce qu’il se passait quand on pouvait pas passer ses ASPICs. J’avais rien. Pas de CV. Pas de crédibilité sur le marché.

Mes emplois tenaient au relationnel. Alors fallait qu’ici aussi, je performe dans la persuasionpact. Et les créneaux de one-on-one qu’elle évoquait risquaient fort de s’y prêter. Bord*l, j’allais devoir apprendre à taper la discut’ à Peverell. Qui était très jolie, respirait le mystère, tout ça tout ça, pas de souci, mais parler j’étais pas douée, je me mettais les gens à dos un jour sur deux. C’est dans les jeux que j’étais plus convaincante. Fin en soit, elle voulait de la compagnie, c’était pas exclus. Ouais. Possibilité. Horizon. Je hochais la tête. Deux dernières questions tombèrent. Cheveux sur la soupe froide.

- Pour ton
pactpactoeil, par contre... pactpactSans vouloir vexer, il serait mieux qu'il soit toujours caché. Je n'ai pas très envie que les gosses voient ce qui se cache. Et, pour quand est prévu l'accouchement sinon ?

- Des lunettes de soleil suffiraient ? L’Inanimatus Apparitus avait été informulé jusqu’au pactpact« Lunettes de Soleil » : ma phrase finissait à peine qu’elles tombèrent sur mon nez. Si tu veux un dispositif plus sophistiqué, je doute d’avoir quelque chose à proposer à la seconde, mais je suis ouverte aux suggestions.

L’accouchement...
Je sais plus, on est en quel mois ? Et pis m*rde c’est indiscret, j’ai rien demandé sur l’âge de tes gosses ou leur père moi ! Ça pourrait être ton frère que je m’en battrais les reins. Ne t’en préoccupe pas trop, il me faudra genre 48h pour le gérer, et je reviendrais ici. Je te préviens par hibou ou patronus quand je perds les eaux ? Dans un calcul pactpactà plat. A vide. D'une tornade qui n'avait rien prévu de ce qui lui pendait sous le nez, mais n'avait d'autre choix que la maîtrise parfaite.
Alhena Peverell
Alhena Peverell
Responsable MDJ-GHarryPotter2005
Responsable MDJ-G
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Matière optionnelle : Médicomagie

Spécialité(s) : - Permis de Transplanage
- Occlumens (Niveau 3)


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Re: [Habitation] Le Manoir Peverell
Alhena Peverell, le  Sam 22 Oct - 22:12

Il y a quelque chose d'amer dans ses mots. Comme si elle te reprochait quelque chose. La question était trop indiscrète ou alors, est-ce la demande vis à vis de son oeil ? Les deux peut-être. Il n'empêche que la pointe de... d'ironie ou même de sarcasme, t'as traversé l'esprit. Mais comme tu ne lui dois absolument rien, tu n'as aucune raison de revenir sur tes propres paroles. De plus, ce n'est pas comme si tu avais l'habitude de le faire ou même de t'en préoccuper. Quand c'est fait, c'est fait. Point.

- Comme tu voudras. J'ai bien compris que le fond de ma pensée ne t'intéresse pas plus que ça. Tu es un électron libre, tu fais ce que tu veux. Qu'importe le reste.

C'est peut-être une des seules choses que tu peux admirer chez les gens. Cette emprise dont ils se sont délivrés. Comme c'est drôle, de se dire que la grande Alhena Peverell pourrait admirer la jeune Lizzie Bennet. D'apparence tu as tout : argent, famille, et même peut-être de l'amour ? De son côté, de loin, c'est une jeune femme perdue en manque d'argent qui accumule les petits boulots. Qu'est-ce que tu aurais à envier à une gamine ? Une seule chose : sa détermination à être soi. Chose que tu n'as pas. Un moi intérieur qui dicte ta conduite.

Quand tu regardes dans le miroir le matin, toi tu ne vois que du flou. La symbiose de ta flamme jumelle n'existe pas. Une carapace, une coquille vide et dénuée de sens. On se demande où est-elle passée, cette âme humaine ? Cachée, tuée, torturée. Mais par qui ? Toi ? Tes mots et ta façon d'être ? Est-ce que tu arrives à te rappeler de la dernière fois que tu as enfreins les règles ? Que tu as rigolé dans un moment de pur bonheur ? Te souviens-tu du véritable amour ? De quand tu étais heureuse... Non. Et pourquoi donc ? Parce que ça n'a jamais été le cas ? Encore faux, ça c'est ce que tu t'efforces de croire. Tu ne t'en souviens pas, parce qu'une partie de toi ne veux pas que tu sois ça : libre. Tu te complais dans la souffrance, et c'est la seule chose qui compte en ce moment. Qu'importe la raison dans le fond. Et si tu grandissais un peu ?

- Dis-moi Lizzie... Ou est-ce Elizabeth ? tête penchée, En quelques mots comment décrirais-tu la vie ?

D'un signe à ton elfe de maison Jamie, elle amène un verre de Whisky et un paquet de cigarette. Délicatement, tu repousses les choses vers la demoiselle à tes côtés. Changement de point de vue, de programme. Au fond c'est aux autres de prendre les décisions, pas à toi. Alors pourquoi les priver du plaisir quand tu leur proposes ?

- C'est ce que tu avais demandé non ?

Léger sourire. Toujours la main sur le paquet. Pupille dilatée. Le serpent tend une pomme à Adam. Langage corporel qui laisse à désirer. Fluide des sens. Volupté. Pensées égarées. Récit mutilé. Tu te redresses, ça se désintéresse. C'est bientôt la fin. Tu peux partir, mais avant tu dois faire une chose. Une seule et unique petite chose Bennet : prouve-moi que la vie est plus belle quand tu la vis, que quand tu survis.
Lizzie Cojocaru
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Re: [Habitation] Le Manoir Peverell
Lizzie Cojocaru, le  Mer 26 Oct - 1:04

on est de ceux qui se collent la cigarette aux poumons
qui se soufflent et se sifflent et s’aspirent et s’inspirent
on est de ceux qui foutent le feu à nos entrailles pour s’amuser
qui s’embrasent et rugissent et chevauchent la même fumée
on est de ceux qui vont libres et seuls
qui ont au port laissé toutes les amarres
tous les rires sentant le lard
l’habitude et la quiétude
on a voté pour la solitude et vole plus haut plus loin
on est pas né-gatifs
on est né-ctars né-cromanciers né-gociateurs ne-ige
on est né je et ça se sent dans les regards froissés
dans les sourires coulissés
on repère dès le premier regard les esprits brisés
les dangereux ceux qui ont su résister
renaître et revivre
qui ont accepté de mourir une fois pour se recréer
qui ont lacérer leurs chairs de vérités jusqu’à pouvoir
réapprendre
lentement
à se regarder en face
à ne pas se limiter à se haïr
à voir un rien au delà du masque
l’endosser en société bien sûr
mais accepter de se voir sans fards
on a lâché prise
on a l’oeil-gadoue et les moeurs aussi boue
on a pissé dans les étoiles
et ça se voit dans un regard
dans une étincelle
un orage
on est né-onous toi et moi
le sens-tu quand l’on parle de tout et de rien ?
de toutes les ponctuations seule l’interrogation se maintient
car elle est la source de toutes nos rivières
elle est le doute et la réflexion et le réapprentissage de soi
parfois on la refuse et l’annihile à coups d’odeur
à coup de saveur
à coup de déconnexions
et parfois je sais que tu l’acceptes aussi
tu dis les cordes et les cadres mais tu sais au fond
tu te poses les questions
tu sais pouvoir un jour voler
une corneille tapie dans ton regard
n’attend que le cri du cor pour s’élancer
tu me parles encore et je sais qu’il faut répondre
je sais que tu l’attends
qu’au delà de la liberté que tu me reconnais tu conserves
des attentes
des fils de poupée
tu crois comme lui pouvoir me guider
je te corrige
lizzie
elizabeth eliza et beth sont mortes
le temps les a fauchées
je m’étonne que lizzie ait su survivre
peut-être n’est-ce permis que par mes dénégations
peut-être sa survie n’est-elle qu’une illusion
peut-être ne puis-je me sentir libre que parce que je suis
ombre
morte
voguant entre les rives des vivants
louvoyant sur leurs souffles et me heurtant à leurs morts
peut-être qu’on s’en fiche au fond
que ce qui compte c’est pas le pourquoi
mais le fait que je sois là
et ce que j’en fais après
tu me poses des questions trop générales j’ai pas de réponse patronne
je suis pas une diseuse de bonne fortune
j’ai pas de recul
j’ai pas envie de te le dire
pourtant mes lèvres se desserrent et je parle sans gêne
ma vie ? se déprendre
la vie ? une guerre permanente
il faut courir après des nuages sans savoir
ce qu’on ferait si on les attrapait
il faut courir après des nuages sans se perdre
dans l’arbitrage concepts-gens
mais il faut courir c’est un impératif

voir voler quand on le peut
et moins fort à moi même
la vie c’est la courte fuite de la mort

you gotta ride your demons to get a head start

et en poursuivant des ombres il faut trouver le temps
de se recentrer sur soi se reconstruire se réapprendre
mais sans jamais respirer
demi-voix
respirer c’est laisser l’inertie te rattraper
si l’ennui te chope les pieds
la mort avale déjà tes genoux
tu m’offres de l’alcool et des clopes
je commence par le rectiligne paquet
ici on ne craque les allumettes mais les existences
et moi j’en attise les malignes fumées
merci
aspirer la clope
comme une renaissance
elle sent son écharpe
je commence par quoi ?
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