| Harry Potter 2005 :: ~¤~ Autres Lieux Magiques ~¤~ :: Grande-Bretagne | Sur les routes de Grande Bretagne |
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| Serpentard |
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| Sur les routes de Grande Bretagne Jean Parker, le Mar 20 Sep - 13:56 | |
| A 180 sur les routes...Privé fr. Keira,Azénor, Martthew, Evelyne. - Place dans voiture:
Les rageux diront Photoshop... Indiquez ou vous vous situez dans la voiture ^^ Aspect de la voiture
Ce bruit... Celui du moteur qui s’affole avec la vitesse. Les kilomètres qui défilent sous les roues de la voiture qui avance à travers les routes de ce pays. Cette sensation de contrôle et de puissance, lié à la musique forte et l'odeur de cigarette à l'intérieur de la caisse. Au fur et à mesure de l'avancée, des virages et de la population présente sur la route, la vitesse augmentait sous l'appui constant du pied du sorcier sur l'accélérateur. 80, 90, 100, 110, 120 120 kilomètres heure sur les petites routes, l'objectif était de rejoindre l'autoroute histoire de se faire plaisir grâce à travers la vitesse croissante. Dans une situation comme celle-ci, pour être tranquille, il suffit d'éviter d'avoir de pensées négatives histoire d'éviter d'avoir un accident, c'est stupide mais des fois ça marche. Il n'en a eu qu'un seul, mais bon vu la g*eule de cet accident, mieux valait qu'il n'en ai pas un comme sa de si tôt... Car bon le fait qu'il ait survécu à un tel impondérable, cela relevait du miracle divin. Quand on à pas l'habitude, on pourrait croire à première vue que Jean conduisait mal, mais pas du tout! Disons qu'il avait juste une conduite plutôt nerveuse et mieux valait ne pas trop être malade en voiture. Le jeune homme jeta un bref coup d'oeil dans la voiture histoire de voir si ses passagers tenaient le coup. Ils avaient l'air à peut près entier, c'était déjà bien. Regardant à nouveau la route et en tirant sur sa cigarette, il demanda à ses compères ça va vous tenez le coup ? Jean avait rencontré ces sorcier dans un bar et ayant un peu bu, ils avaient décidé de faire une virée en voiture histoire de prendre l'air. Vu la vitesse, la visibilité était encore relativement correcte et il fallait juste gérer les vitesses histoire de ne pas trop abimer le moteur. Il monta en sixième histoire d'être tranquille, et le but du jeu était simple, clair et précis, l'objectif était d'éviter de descendre dans les vitesses, de freiner le moins possible et de ne pas rétrograder. Le code de la route dans ce cas présent n'était pas vraiment respecté, et mieux valait il ne pas tomber sur des forces de l'ordre ce soir. Il faudrait les faire changer d'avis sur ce qu'ils ont vu. Mais bon en attendant... Enfin une parfaite route droite devant lui avec seulement une ou deux voitures devant lui. Autant tester sur ce court intervalle de route droite histoire de tester un peu les capacités de cette nouvelle voiture. Faire appel à de la location de voitures de sport c'était assez sympa de pouvoir le faire de temps en temps. Le jeune homme se mit à les doubler et à appuyer sur l'accélérateur histoire de dépasser les conducteurs moldus. 120, 130, 140, 145, le voilà tout devant et de loin, le temps de ralentir à 130 pour le virage qui secoua un peu la voiture et la revoilà stabilisée sur une autre ligne à peut près droite. Le problème de ces routes, c'est qu'il y a tout le temps du monde, que la voie se fait dans les deux sens et normalement on n'a pas forcément le droit de doubler. Quand ils seraient sur l'autoroute cela n'allait pas être pareil du tout.... |
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| Serdaigle |
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| Re: Sur les routes de Grande Bretagne Matthew Buckley, le Jeu 22 Sep - 22:30 | |
| - Place dans la voiture:
Je vais prendre la B3
Décidément, Matthew avait bien eu raison de sortir faire la fête ce soir. Actuellement assis à l’arrière d’une magnifique Mustang, il était en compagnie de personnes fraichement rencontrées au Chaudron Baveur. Après avoir descendu quelques verres avec un certain Jean et trois filles, Jean leurs avait proposé d’aller faire un tour en voiture. Matt, malgré que ce soit un sorcier, aimait bien ce moyen déplacement, la sensation de vitesse qu’il pouvait apporter était parfois assez folle.
Matt trouvait la conduite de Jean assez dynamique et nerveuse. On pouvait sentir l’accélération que proposait chaque changement de rapport. Avant de rejoindre les petites routes, il avait déjà fallu sortir de Londres. A l’arrière, chaque virage qui était pris avec de la vitesse propulsait les personnes soit d’un coté soit de l’autre de la voiture. Cependant le problème des secousses dans les virages fut rapidement réglé. En effet, en peu de temps, la voiture avait rejoint des petites routes, où il allait désormais être possible de commencer à réellement accélérer pour rejoindre l’autoroute.
La sensation de vitesse était vraiment cool. Matthew adorait ça, il trouvait que cela faisait monter l’adrénaline. Il se pencha alors pour pouvoir regarder le compteur de la voiture où il pu lire 120 kilomètres par heure. C’était pas mal, mais il espérait que Jean la pousserait à donner son maximum. Alors qu’il regardait le compteur Jean leurs demanda s’ils tenaient le coup lui et les filles. Le serdaigle lui répondit alors.
« Ouai t’inquiète pas mec. C’est un délire cette caisse. J’attends vraiment de voir jusque combien tu vas pouvoir la pousser une fois sur l’autoroute. »
Après avoir dit ça, Matt s’alluma une cigarette. C’est vrai qu’il fumait peu, mais lors de soirée comme ça il aimait bien s’en griller une. Il se tourna alors vers les filles assises à côté de lui. C’est vrai que depuis qu’ils étaient montés dans la voiture il ne s’était pas trop soucier de leur parler tellement il profitait d’être dans un voiture aussi classe que celle-ci. Il leur demanda alors:
« Ca va ? Vous tenez le coup vous ? C’est énorme la sensation de vitesses que donne cette caisse vous trouvez pas ? »
C’est vrai que tout le monde n’aimait pas la vitesse, surtout quand c’est quelqu’un qu’on ne connait pas qui conduit. On s’est jamais ce qui peut arriver. Enfin, en tous cas, Matt faisait entièrement confiance à Jean sur ce coup là. Il avait l’air de bien maîtriser la voiture.
Tirant sur sa clope, et profitant en même temps de la musique à fond, Matthew regarda par la fenêtre pour voir la route défiler sous les phares de la voiture. |
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| Serdaigle |
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| Re: Sur les routes de Grande Bretagne Leiv Krigersen, le Mar 27 Sep - 22:29 | |
| Place A2 pour Eve Son cerveau baignait dans l'alcool et pour ne rien arranger le ciel qui tapissait sa boite crânienne était à l'orage. Chaque coup de tonnerre la secouait plus que le précédent. Evelyne cumulait les effets de sa gueule de bois de la veille avec l’alcool absorbé ce jour. Pour ne rien arrangé à cela il avait fallu qu'elle suive ses compagnons de boisson dans leur folle entreprise. Sur le moment cela lui avait semblé une excellente idée mais maintenant qu'elle se trouvait assise à côté du petit merdeux qui conduisait, son ventre lui faisait clairement comprendre l'urgence de la situation. Ne pas vomir, surtout ne pas vomir. Un mantra qu'elle se répétait en boucle tout en essayant de reprendre le contrôle de son corps. Le pieds sur la pédale d'accélération le jeune homme semblait totalement grisé tandis que le visage d'Eve en prenait la teinte. Et le conducteur qui lui demandait comment ils allaient.. Un grommellement incompréhensible vint répondre à sa question. La voiture gagnait en vitesse et son ventre commençait péniblement à prendre le rythme. Clairement, il valait mieux qu'elle ai oublié cette folie le lendemain. L'aiglonne attrapa la bouteille de vodka qu'elle avait amené avec elle et bu une longue rasade au goulot. Quitte à devoir supporter une gueule de bois autant ne pas se priver. Suspicieuse, elle jeta un coup d’œil sur sa gauche et à l'arrière. Hors de question qu'on lui prenne cette bouteille, on rigole pas avec ça. Avec tendresse, elle pressa la vodka contre sa poitrine. Mais les jeunes gens semblaient davantage s'intéressaient à la vitesse qu'à son précieux. Ils discutaient de vitesse, d'autoroute, d’aller encore plus vite et.. attendez une minute. On est pas au maximum ? Oh merlin ! Les mains crispées sur sa bouteille, elle s'y attachait comme un naufragé à une bouée. Une seule ne lui suffirait pas, il allait y avoir un sérieux problème. |
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| Gryffondor |
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| Re: Sur les routes de Grande Bretagne Azénor Philaester, le Sam 1 Oct - 20:16 | |
| PV avec Jean, Evelyne, Matthew, et Keira >> Place B1 pour Azé. La tête qui tourne J'ai cette musique dans la tête. La perfection. A l'état pur. J'ouvre soudainement les yeux. Je suis dans une voiture. Comment je suis arrivée ici. Aucune idée. L'alcool. Encore. Toujours. Des gens sont là. Aucun souvenir d'eux, même si je crois bien que celui qui conduit, devant moi, c'est Jean. Le reste. Aucune idée. Je laisse ma tête se poser, un peu trop violemment il faut le dire, contre le rebord de la fenêtre. Il pleut. J'entends l'orage qui se mélange avec le bruit du moteur de la voiture. Ça sent la clope. Ça me dégoute. La musique résonne fort, mais j'arrive pas à me dissocier de celle qui entraîne les clignements de mes yeux. Où on est. Je sais pas. Et j'men fou. Ma musique qui accélère au rythme de la voiture. C'est jouissif. La pluie, la nuit, la musique, l’accélération. Tant de choses propices aux pensées amères. Celles qui nous remémorent les pires souvenirs, évidemment. Une enfance volée, des blessures gravées. Le genre de truc qui te ferait tirer une larme. Mais je ne pleure pas. Pleurer c'est pour les faibles; soit disant.
Je prends une grande inspiration. Je me sens étrangement bien. J'aurais pu avoir envie de dégueuler, de dormir, de boire. Je ne veux rien. Juste rester ici. A parcourir les kilomètres sans se soucier de rien. Les gens autour. La police. Un quelconque accident. Un sorcier ne meurt pas d'un accident de voiture. Flash. Bar. Ouais c'est ça, j'ai un flash-bar. Tous les cinq, pompettes, à rire comme des cons qui se pensent seuls au monde. Nouveaux potes. Et Jean qui nous embarque pour faire un tour. Jamais eu une aussi bonne idée que d'accepter. Le paysage défile si vite. 120. Kilomètres. Par heure. On est pas sur l'autoroute là oh non. Un genre de p'tite route de campagne.
Jean le conducteur qui fume. C'est ça qui pue. Tant pis. Il demande: -Ca va vous tenez le coup ? Le mec de l'autre côté qui lui répond. Bref coup d’œil. J'me souviens maintenant. C'est Matt. -Ouai t’inquiète pas mec. C’est un délire cette caisse. J’attends vraiment de voir jusque combien tu vas pouvoir la pousser une fois sur l’autoroute. Ca va ? Vous tenez le coup vous ? C’est énorme la sensation de vitesses que donne cette caisse vous trouvez pas ? Si ça va ? Beh j'me suis rarement sentie aussi mieux. C'est comme si à ce moment là, j'étais la meilleure partie de moi.
- Ça roule ma poule. T'as capté le jeu de mot ? Ah, encore bourrée. Oups. J'sors un rire qu'on pourrait croire forcé, et j'fais un clin d’œil à Matthew. Et l'autre, devant qui tien sa bouteille comme si c'était l'épée de Gryff. Au moins on est deux pas trop nettes. J'pensais être bien, j'pensais pas avoir perdu la tête. Mais j'ai la tête qui tourne.
Plus vite. Le doute. La douleur. La peur. Tout le reste. Envolé. A toute vitesse.
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| Serpentard |
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| Re: Sur les routes de Grande Bretagne Jean Parker, le Dim 2 Oct - 16:16 | |
| La visibilité était faible, le sorcier avait décidé de laisser les feux de route, malgré les klaxons des conducteurs qui venaient de l'autre sens. Mais après tout rien à faire du tout. Le sorcier jeta un bref coup d’œil dans la voiture. C'était quand même assez marrant de voir leur réactions à la vitesse. Ce bébé de 400 chevaux n'avait pas fini de les surprendre.
Ouai t’inquiète pas mec. C’est un délire cette caisse. J’attends vraiment de voir jusque combien tu vas pouvoir la pousser une fois sur l’autoroute.
Le serdaigle semblait confiant et tenir la vitesse, on verra ce qu'il en est d'ici plusieurs minutes, une fois qu'ils auraient atteint l'autoroute.
Yep, ça va être puissant comme sensation
La jeune femme qui s'était assise à l'avant, ne semblait pas à l'aise du tout, elle buvait dans sa bouteille de Whisky et elle la serrais comme si elle représentait tout pour elle. Cela amusa le sang pur. Comment allait elle réagir lorsque la voiture allait s'envoler ? Enfin au sens figuré bien sur. Quoi que ça aurait été marrant.
Ça roule ma poule. T'as capté le jeu de mot ?
Alors ça... c'était drôle. La jeune femme derrière lui semblait tenir le coup, ce qui était une bonne chose. si les gens flippaient trop dans la voiture, il ne pourait pas faire ce qu'il veut et serait obligé de les faire descendre, ou plutôt de les déposer dans une des villes aux alentours.
Bon tant mieux si vous tenez le coup, car à ce rythme la, on n'y sera jamais à l'autoroute...
A peine eut il fini sa phrase qu'il tira sur sa cigarette, rejetant la fumée nocive dans la voiture et profita qu'ils arrivèrent sur une route à peut près droite pour emplâtrer l'accélérateur.
120, 130, 140, 150, 160, 165... Plus haut sur des routes normales c'était difficile. Un virage serré s'approchait, donc la ça allait sans doute secouer un peu. Jean lâcha l'accélérateur pour laisser filer la voiture qui ralentirait petit à petit et freina pour redescendre à 130 pour prendre le virage. Cela secoua la voiture mais bon la voiture avait dérapé et grâce à cela, ils étaient encore vivants. Entre ces virages, la circulation et l'état de la chaussée, ils ne pouvait pas vraiment défier les lois de la physique. Heureusement un panneau qu'il arriva à lire malgré la vitesse annonçait que l'autoroute n'était quelques kilomètres.
La voiture était stabilisée à 145, c'était un peu plus de la moitié de ce qu'elle a dans le vendre mais passer au delà des 200 sur une autoroute c'est faisable mais le but du jeu c'est de réussir à y rester à cette vitesse, voir même d'accélérer encore. Peut être établiraient ils un record de vitesse entre Londres et Manchester ? |
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| Serdaigle |
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| Re: Sur les routes de Grande Bretagne Matthew Buckley, le Mar 4 Oct - 9:48 | |
| La route continuait de défiler sous la voiture. La vitesse augmentait sans cesse. La vitesse croissante et l’alcool aidant, cela procura une sorte d’euphorie chez Matt, il profitait vraiment à fond de l’instant. La fille assise à côté de Matthew, lui-répondit avec un jeu de mot dont elle paraissait fière, et qui le fit rire avec elle, après quoi elle lui adressa un clin d’oeil. Enfin, c’est ce qu’il croyait, il n’était pas sûr de bien voir, faut dire que l’alcool l’avait bien dévasté aussi, il avait la vue qui parfois devenait flou. Heureusement qu’il ne conduisait pas.
Le gars qui conduisait, Jean, paru satisfait de voir que tout le monde tenait le coup dans la voiture, au moins pour le moment. Malgré tout, on pouvait voir que la vitesse ne lui convenait pas, au vu de l’accélération qui se fit rapidement sentir. Les 165 kilomètres par heure étaient vraiment agréables, le rugissement du moteur rendait le virée en voiture encore plus cool.
Alors qu’un virage approchait, la voiture ralentit quelque peu mais pas assez cependant pour qu’il ne soit pas projeté d’un côté de la voiture. Matt ne s’était pas attaché, il se retrouva donc, avec la vitesse du virage, propulsé vers la gryffone dont il n’était plus sûr du nom, quelque chose du genre Azéna ou Azénor, enfin là il n’en savait rien. Il se rattrapa alors plus ou moins sur elle, et avec l’euphorie, cela le fit rire et il adressa un sourire à la gryffone. Il se rassit alors correctement à sa place se jurant de se tenir au prochain virage.
Alors que l’autoroute se dessinait devant la voiture, le sorcier chercha une bouteille d’alcool, il n’avait pas pensé à en prendre une dans la voiture. Il se pencha alors pour voir s’il n’y en avait pas une qui trainait devant et vit que l’autre Serdaigle, Evelyne, en avait une. Vu comme elle tenait sa bouteille, Matt n’était pas du tout sûr qu’elle accepterait de lui passer. Mais bon fallait, quand même lui demander.
« Eh Evelyne, y a moyen qui tu me passes un coup ta bouteille ? »
Le serdaigle préféra tout de même demander aux autres s’ils avaient pas une bouteille à lui passer, vu qu’Evelyne paraissait vraiment ne pas vouloir se séparer de son alcool.
« Enfin si quelqu’un d’autre à une bouteille je suis preneur, vu comme Evelyne tient sa bouteille vaut peut-être mieux lui laisser. »
Après cette demande, il se pencha vers le milieu de la voiture histoire d’apercevoir la route à travers le pare-brise avant, il pouvait comme ça guetter le compteur et voir l’aiguille augmenter petit à petit. |
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| Serdaigle |
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| Re: Sur les routes de Grande Bretagne Leiv Krigersen, le Dim 16 Oct - 17:12 | |
| LA de Jean En temps normal elle associait le bruit du moteur à un doux ronron mais le chat semblait avoir sorti les griffes et être passé à l'intimidation. Ses feulements étaient assourdissants et le cœur de la brunette l'accompagnait accélérant à son rythme. Elle se raccrochait à sa bouteille, gonflant ses joues du breuvage dès que le courage menaçait de retirer sa ceinture pour sauter par la fenêtre. Autant dire qu'elle se laissait souvent aller à la dé-bouchonner. Rien ne semblait ébranler les autres passagers, ils étaient maîtres d'eux-mêmes enfin autant qu'il était possible de l'être après avoir enchaîné les verres. Ils discutaient comme s'ils étaient encore tranquillement assis autour d'une table de bar, c'était aberrant et incompréhensible pour la Serdaigle. En même temps elle les enviait aussi. Etre si serein, inconscient du danger et des répercussions dont leur escapade pouvait être à l'origine, c'était une forme de liberté. Une totale folie mais si elle lâchait prise à son tour ça pouvait devenir un moment exquis. Elle n'entendrait plus le chat feuler à la place elle sentirait son corps vibrait avec lui. Cela aurait été possible si la peur n'avait pas été du voyage. Contrairement au courage, elle s'était entourée de plusieurs ceintures et ne semblait pas prête à laisser sa place à l'euphorie qui patientait toujours sur le bord de la route le pouce en l'air. - Eh Evelyne, y a moyen qui tu me passes un coup ta bouteille ? Son cerveau n'avait eu aucune problème pour intégrer ce que venait de lui demander son confrère, on ne pouvait en dire autant de ses mains qui se refermèrent avec d'autant plus de force sur la bouteille. Ses lèvres se mirent à bouger sans qu'aucun son ne sortent. Elle voulait lui dire qu'il en était hors de question, que si elle n'avait pas cette bouteille elle aurait demandé l'arrêt de cette voiture depuis plusieurs kilomètres mais elle ne réussit à prononcer que deux mots des plus élégants : - Va crever !Il fallait croire que alcool et peur ne faisaient pas bon ménage. Sa fidèle compagne, la peur, fut très appréciée lorsque le jeune conducteur pris pour la énième fois un virage délicat. Ceux d'avant l'avaient déjà, pour sa plus grande joie, secoué et au vu des échanges à l'arrière de la voiture elle n'avait pas été la seule dans ce cas mais celui-ci fut le plus violent de la série. Elle n'eu même pas le temps de se féliciter d'avoir mis sa ceinture qu'elle commençait à pencher sur la gauche entraînée par la force centrifuge. Sa main droite alla instinctivement à la rencontre de l'accoudoir tandis que sa bouteille lui échappait de la main gauche pour aller faire un tour côté conducteur. Un cri étranglé s'échappa de sa bouche, son précieux venait de disparaître de son champ de vision totalement flouté par le mélange de l'alcool, de la vitesse et des larmes qui venaient d’apparaître. Le bouchon qui était posé sur ses cuisses vola dans l'habitacle tandis que des gouttes d'alcool qui s'échappaient de la bouteille l’arrosèrent. Une seule pensée tournait en boucle dans son esprit : elle avait perdu sa bouteille. Elle détacha ses doigts de l'accoudoir, son corps fut propulsé vers le conducteur tandis que son coude gauche allait saluer Jean. Encore et toujours, une seule chose l'obsédait. Sans s’inquiéter une seule seconde pour le jeune homme ou pour la trajectoire de la voiture, ses mains partirent à la recherche de sa bouteille peu embarrassée de gêner le serpentard ou de le toucher sans son accord. |
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| Gryffondor |
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| Re: Sur les routes de Grande Bretagne Azénor Philaester, le Ven 21 Oct - 14:16 | |
| sorry guys, j'abuse On est où? On est quand? Plus la notion du lieu, plus la notion du temps. Et puis le paysage obscur de l'ombre de la nuit passe beaucoup trop vite sous mes yeux fatigués pour que je reconnaisse quoi que ce soit. Toujours l'orage. Toujours la pluie. Toujours la rage. Toujours l'envie. C'est tout le temps, partout.
Fumée.
Mais là ça pu. La clope, la fumée, le tabac. Dégoutant. -Bon tant mieux si vous tenez le coup, car à ce rythme la, on n'y sera jamais à l'autoroute... -Je mourrais asphyxiée avant qu'on y soit c'est clair, eheh.
Raison.
-Eh Evelyne, y a moyen qui tu me passes un coup ta bouteille ? Enfin si quelqu’un d’autre à une bouteille je suis preneur, vu comme Evelyne tient sa bouteille vaut peut-être mieux lui laisser.
- Va crever ! Ça marche... Evelyne la torchée reste dans son coin avec sa bouteille et son égoïsme. Elle a une bonne excuse, c'est vrai. A mes pieds je vois mon sac. Je l'avais oublié celui-là. J'ai p'têtre quelque chose pour le Matt qui m'a l'air en déshydratation... Je déteste les verres à moitié vides. Bingo, un bon fond de Sky pur feu. Mon préféré. Je le tend à Matthew. - Tien gros, c'est cadeau. Ma gentille m'étonne moi même. Mas je n'en veux plus, je suis trop dans le meilleur des états pour risquer de tout gâcher. C'est toujours pareil, on est bourré pile comme il faut, et pour rester dans le move, on boit un peu plus, communément appelé 'le verre de trop'. Pas de verre de trop pour moi ce soir.
Jean prend un virage étroit, on dérape. Je me suis cogné la tête contre la vitre mais ça va, c'était cool comme sensation. Et puis l'autre qui se casse à moitié la gueule, pire elle perd sa 'teille et se me à la chercher n'importe où. Je la regarde amusée.
Je n'attends rien. Pas qu'il entre-ouvre les fenêtres pour faire passer l'odeur de mort, pas qu'il arrête la voiture pour que j'aille me coucher, pas de pouvoir enfin aller pisser. Rien. J'ai la tête vide. C'est fou comme c'est agréable de ne penser à rien à part à la seule chose que l'on est en train de faire. Et puis d'un coup, une question me taraude. - P'têtre qu'on se l'ai déjà dit, mais vous faites quoi dans la vie, vous venez d'où? Je regarde Jean et Matthew successivement, en passant très vite par Evelyne qui ne va peut être pas être en état de répodre.
C'est la première fois que ça m'arrive. Aller si vite. Franchir les limites, les titiller. Renoncer aux lois de l'interdit, de la sécurité. Je ne suis pas du genre à enfreindre les règles. Je n'étais...? C'est quand la dernière fois que t'as fais quelque chose pour la première fois?
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| Serpentard |
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| Re: Sur les routes de Grande Bretagne Jean Parker, le Ven 28 Oct - 15:55 | |
| Navré pour le retard, ça caint. Je mourrais asphyxiée avant qu'on y soit c'est clair, ehehPeu de gens appréciaient l'odeur de la cigarette, alors dans une caisse... C'était pire. Trois ou quatre grosses lattes plus tard, le jeune homme ouvra une petit peu la fenêtre et jeta la cigarette. Le bourdonnement provoqué par l'ouverture de la fenêtre était désagréable, mais c'était pratique pour faire partir la fumée qui semblait déranger la jeune femme. 160. Eh Evelyne, y a moyen qui tu me passes un coup ta bouteille ? Enfin si quelqu’un d’autre à une bouteille je suis preneur, vu comme Evelyne tient sa bouteille vaut peut-être mieux lui laisser. Va crever !Ah lala les querelles pour de l'alcool... Comme si ils n'avaient pas assez bu au bar, ils avaient besoin de faire un after dans la bagnole. Le plus frustrant était de ne pas pouvoir toucher à l'alcool, non pas que Jean avait peur de se faire arrêter par les flics, le test de dépistage serait positif encore plusieurs semaines et l'amende serait salée. Mais pour réussir à conduire dans un état correct, il devait accepter de ne pas trop boire... Ils étaient quasiment arrivé au niveau de l'autoroute lorsqu'un petit soucis arriva, la jeune femme assise à coté de lui fit tomber la bouteille à ses pieds suite au violent virage qu'il venait de prendre et en venant la récupérer, elle lui fila un violent coup de coude qui sur le moment lui fit mettre un coup de volent assez important, et cela faillit faire provoquer un accident. La jeune fille se mit à chercher la bouteille aux pieds de Jean... Qui conduisait à une vitesse plutôt élevée dans un endroit dangereux. Attends vas y laisse moi faire dit il en la poussant gentiment sur son siège avant d'attraper la bouteille et de la rendre à sa propriétaire. Azy tiens.Le temps de régler le problème d'Evelyne bourrée, que Azénor demanda P'têtre qu'on se l'ai déjà dit, mais vous faites quoi dans la vie, vous venez d'où ?De Londres. Et pour ce qui est de ce que je fais dans la vie... Je taff dans la médicomagie et je glande un peu aussi.C'était très schématisé, mais en gros c'était ça. Les voici arrivés devant l'accès à l'autoroute. Et c'est bon on y est !!! 40. 60. 80. 100. 130. 160. 190. 210. 230 km/h. Le moteur s'affolait sous le pied de Jean qui appuyait sur l'accélérateur sans cesse, la vitesse devenait prodigieuse, heureusement que vu l'heure il n'y avait personne sur la route. |
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| Serdaigle |
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| Re: Sur les routes de Grande Bretagne Matthew Buckley, le Jeu 3 Nov - 16:19 | |
| Je m'excuse aussi pour le retard du coup En buvant dans la bouteille qu’Azénor venait de lui filer, Matt se rendit compte qu’il ne sentait même plus la brûlure que provoquait un alcool aussi fort. Il devait vraiment avoir abusé ce soir, pour avoir comme un impression, celle de boire de l’eau aromatisée. Il préféra alors reboucher la bouteille et en rester là pour l’alcool, il n’avait pas vraiment envie de devoir demander à Jean de s’arrêter pour vomir un coup. Le temps de reposer la bouteille dans la sac de sa camarade de beuverie, elle leur demanda -P’têtre qu'on se l'ai déjà dit, mais vous faites quoi dans la vie, vous venez d'où ?
Très rapidement, la réponse de Jean à cette question se fit connaître -De Londres. Et pour ce qui est de ce que je fais dans la vie... Je taff dans la médicomagie et je glande un peu aussi.La médicomagie ? Cool, au moins le pilote du soir avait un avenir tracé contrairement à Matthew. En effet, lui, il ne faisait rien. Il glandait beaucoup. Fallait vraiment qu’il cherche un travail. Deux ans maintenant qu’il n’avait rien fait. Enfin si, il avait voyagé et rencontré pas mal de gens, mais le problème c’est que ça faisait pas rentrer des gallions sur son compte. Ca pourrait être pas mal de trouver un job, s’il voulait pouvoir prendre un appart et arrêter de squatter chez son père ou chez des amis. Avant de répondre, le sorcier se rendit compte qu’ils venaient d’atteindre l’autoroute. Apparemment Jean allait enfin pouvoir accélérer. Après avoir accéder à la route, Matt répondit à Azénor et Jean et peut-être Evelyne si elle était encore en état d’écouter et de répondre. -La médicomagie ? C’est cool même si je te voyais pas trop là-dedans. Moi je viens de Londres aussi, enfin, je squatte chez des gens pour le moment. Je rentre d’un voyage, je suis parti y a deux ans histoire de voir un peu de la route. Maintenant je cherche un taff, donc si vous un bon plan pour moi je suis preneur aha ! Tout en répondant, Buckley regarda le compteur de la voiture qui ne cessait de monter, jusqu’à atteindre les 230km/h. La sensation était vraiment géniale. La mustang filait de manière prodigieuse sur cette route désertée à cause de la nuit. Matthew se rendit compte que le temps défilait aussi vite que la route sous les roues de la voiture. Cette virée en voiture était vraiment cool, il avait bien fait d’accepter et de ne pas être rentré. |
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| Serpentard |
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| Re: Sur les routes de Grande Bretagne Jean Parker, le Jeu 22 Déc - 18:51 | |
| Suite du rp ci-dessus, abandonné depuis plus d'un mois, je me permet donc d'écrire la suite.
Privé ft. BFF (Azénor)
LA accordé par les personnes du rp précédent, ainsi que celui d’Azénor. Le son du moteur criant à travers la route trempée par la pluie mêlés aux rires dans la voiture démontrait la bonne humeur et la joie présente dans cette voiture. Les sorciers présents semblaient tous passer une bonne soirée et Jean se félicitait d'avoir eu l'idée de proposer une sortie un peu particulière, changeant un peu les mœurs habituelles des sorciers. La bonne humeur avait également été aidée par quelques bouteilles qui avaient sagement étés mises de côté pour cette occasion. Mettre une bonne dizaine de bouteilles dans le coffre était une synthèse entre bonne idée pour la quantité de "plaisir" en litres disponibles mêlés au risque que le verre explose et que tout le précieux liquide contenu soit bêtement gâché par la vitesse et les secousses de la voiture qui fendait le vent sur les routes goudronnées. Aussi étrange que le cela puisse paraitre, le temps semblait filer aussi rapidement que les kilomètres à travers le pays.
La voiture avait finalement atteint les 240 kilomètres sur l'autoroute, le moteur faisait un son proche du divin, il rugissait tel un lion enragé tout droit sorti d'une cage avec une folle envie de dévorer tout sur son passage. Plus rien n'était distinguable à l'extérieur, seulement quelques faisceaux de lumière passaient de temps à autre, le champ de vision devant était extrêmement réduit, ce qui força le sorcier qui n'était jamais allé à une telle vitesse à faire preuve d'une concentration à toute épreuve. Il n'y avait plus que lui même, ses yeux, ses mains sur le volant, son pied sur l'accélérateur et le moteur de la voiture. Le sorcier était encore à peut près sobre, ce qui aida grandement à la tenue de la route. Les secondes finirent par finalement devenir des minutes qui finirent par devenir des heures. Le compteur d'essence fit au comprendre au jeune homme qu'il était maintenant temps d'arrêter de s'amuser, d'arrêter de prendre des sorties pour refaire inexorablement des tours, et il fallait atteindre la ville la plus proche. Le temps de l'amusement semblait être terminé. Le calme semblait être revenu dans la voiture, et le sommeil finit par guetter le conducteur. Le temps de faire un bref plein d'essence histoire de ne pas avoir de mauvaises surprises et de trouver un parking pour essayer de partir en direction d’un nouveau monde, celui de Morphée. Chose qui sembla se faire dès que la voiture s’arrêta.
Jean se mit donc à rejoindre ses rêves. Le seul monde dont on peut réellement essayer d’en devenir maître afin d’espérer a des moments meilleurs. Ils avaient beau être intimement liés à l’humeur du sang-pur et des démons qui l’avaient aidé à rejoindre ce monde, c’était quand celui-ci dormait que tout semblait devenir mieux. Quand les funestes instants passés ne remontaient pas à la surface, dissipant à leur passage l’illusion d’être enfin le maître de quelque chose. En voulant vaincre ces mauvaises pensées, Jean avait commis l’erreur de donner une chance à l’alcool, qui ne semblait pas vouloir lui accorder de calme sans la consommation de ce démon. Le temps de répit sembla être assez court, puisque le sorcier fut réveillé par la clarté du jour, le ramenant ainsi à la réalité.
Un bref regard lancé dans la voiture histoire de regarder si les autres étaient toujours en train de dormir dévoila à Jean une voiture quasiment vide, les sorciers semblaient être tous partis à l’exception d’un seul. Azénor semblait dormir encore, presque confortablement installée sur la banquette arrière. Elle semblait paisible et le sorcier n’osa pas la réveiller. Il était temps de rentrer sur Londres, pour laisser la vie prendre son cours de manière normale. Une cigarette à la main en guise d’aide au réveil et de petit déjeuner, le jeune homme quitta la ville et reprit la direction de la capitale.
Dernière édition par Jean Parker le Dim 25 Déc - 13:23, édité 1 fois |
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| Gryffondor |
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| Re: Sur les routes de Grande Bretagne Azénor Philaester, le Ven 23 Déc - 22:20 | |
| rp à base de Jean le bff (merci Ken tmtc)
La voiture file. Le paysage en fait de même. J'ai pas le temps de me concentrer sur un arbre qu'un autre à plusieurs mètres plus loin apparaît une fraction de seconde. Cercle vicieux, tout ça. La seule chose fidèle ici, mis à part la bouteille d'Evelyne, c'est la lune. Il n'y a qu'elle qui nous suit, inlassablement. Et dans quelques temps elle s'enfuira. Quand le soleil en aura eu assez de se cacher. Mais elle a prévu de revenir. Quand se dernier sera un peu fatigué d'envoyer ses rayons à qui veut bien en bénéficier. Les ballotements de la route me bercent. Je regarde par le pare-brise. Rien devant. Rien derrière. Seuls au monde, on dirige l'autoroute. Jean maîtrise la vitesse et la sensation est inlassable. Mes paupières s'alourdissent peu à peu, l'alcool s'estompe jusqu'à ne me laisser que des maux de ventre. Une sensation de ballonnement. Je ferme les yeux un moment. Promis, que quelques instants. Dans deux minutes, je les ré-ouvre.
dream J'suis dans une chambre spéciale. Un chat roux est étalé au sol. Il dort. Je lui caresse la tête, il ronronne. Je suis habillée d'une somptueuse robe rouge vif. Je m'avance dans la pièce et je vois un homme. Vêtu que d'un jean noir, couché sur le lit, j'ai l'impression qu'il m'attend. Il me regarde de bas en haut. Il me soupire quelque chose. Je ne comprend pas mais j'ai ses yeux pour sous titrer. J'ai chaud tout d'un coup. J'ai déjà vu cet homme. Plusieurs fois. Impossible de mettre un nom sur ce visage écorché par l'expérience. Je m'approche de l'individu et m'installe à ses côtés. On se sourit. Se suit ce qui s'en suit. Le chat s'est levé. Il nous observe. Rires stridents et sourires s’entremêlent. Où suis-je? Son visage. Ça me revient. Il est professeur.
Mais je ne m'en rappelle pas.
Je me réveille. J'ai du dormir cinq minutes c'est bon. J'ouvre les yeux, mais la lumière m'éblouit. Mon esprit baisse la luminosité s'il te plaît. La voiture tourne. Jean est aux commandes, encore. On ne s'est jamais arrêté ou quoi? Troublée je regarde à mes côtés. Pas de Matthew. Pas d'Evelyne devant. P*tain pourquoi je suis encore là moi? Aucune idée de ce qu'il s'est passé. Je me souviens juste de la lune qui nous suivait. Ah et aussi de m'être promis de ne m'endormir que quelques minutes. Le jour s'est levé. Pari raté. Tant pis. Jean conduit. Encore cette odeur de clope qui prédomine. C'est bon je m'y suis fait. Faudra juste que je passe mes vêtements à la machine. Je fais craquer mes doigts, mon cou, mon dos. Petit rituel du matin. J'ai connu mieux comme façon de dormir. J'attache mes cheveux en un chignon bien haut comme pour me mettre les idées claires. J’atterris doucement. Je comprends. Le paysage m'indique que déjà, on roule moins vite, et qu'en plus, on se dirige vers Londres. Détachée, je me décide à aller rejoindre Jean au devant. Je m'installe côté passager. Je souffle un bon coup. Me tourne vers Jean, mon ami de la veille. En y repensant, je ne me souviens plus de grand chose. Soirée beuverie dan un bar. On est allés sur les Routes de Grande Bretagne à la recherche de sensation forte; ce qu'on a trouvé. Merci Jean-Jean. Bref, je brise le faux silence occupé par le bruit du moteur: - Yo. J'ai ronflé?
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| Serpentard |
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| Re: Sur les routes de Grande Bretagne Jean Parker, le Dim 25 Déc - 14:13 | |
| Conduire était une sensation relativement agréable. Quelques bruits à l'arrière fit comprendre à Jean que la jeune femme qui avait passé la nuit à dormir sur la banquette arrière venait de revenir à la réalité. Voulant lui laisser le temps de reprendre ses esprits en paix, le sorcier se contenta de regarder la route en appréciant la chaleur du démon qui se consumait à petit feu entre ses doigts gelés. Il ne faisait pas bien chaud dans la voiture, mettre le chauffage était peut être une bonne idée. Le cuir du volant était gelé et c'était difficile de conduire de manière précise dans un cas comme celui-ci. Fatigue et conduite n'étaient pas forcément un duo qui faisait un bon ménage ensemble.
Au bout de quelques instants la jeune femme se tortilla pour s'installer devant à la place du mort. Londres était à quelques heures de route encore si on roule à une vitesse normale, donc avoir quelque'un avec qui discuter, permettait de diviser l'impression de lenteur du temps qui passe de manière plutôt conséquente.
Yo. J'ai ronflé?
Vu la puissance et la lourdeur du sommeil du jeune homme lorsqu'il arrivait à passer l'insomnie grâce à l'alcool, celui-ci n'avait aucune idée de si la jeune homme avait en effet ronfler.
Coucou. Alors j’étais tellement éclaté hier soir que je me suis assoupi d'une telle force que je n'en ai absolument aucune idée.
Le sang-pur se demandait ce que Azénor pouvait bien faire comme boulot dans sa vie. Elle lui avait sans doute dit mais vu la puissance de la cuite qu'ils s’étaient tous mis la veille, il était très difficile de se souvenir de quoi les jeunes avaient ils bien pu parler. C'en est presque dommage quand même cette ironie. Pour pouvoir passer une bonne soirée et réeussir à se détendre, il fallait que l'alcool et toute sortes de substances illicites coulent à flot et soient consommées à outrance. Car le revers de la médaille est assez cruel, la mémoire jouait à chaque fois des tours et les souvenirs s'en trouvaient fortement altérés pour le coup. Le but du jeu était de trouver un juste milieu dans la consommation lors d'une fête, pour bizarrement essayer de consommer moins pour certes peut être, être un peu plus conscient et moins défoncé, mais pour se souvenir des rares contacts humains que le garçon finissait par avoir de temps en temps.
Le ciel était lourd, il semblait comme chargé d'électricité, emplis d'une colère qui allait déferler sur le pays d'ici peu sans doute. Déjà que conduire au moment du réveil de la sorte c'est difficile alors si il se mettait à déluger, ce serait bien pire. La dernière fois que Jean avait avait conduit dans de telles conditions, hé ben cela s'était fini directement aux urgences de Sainte mangouste pour blessures graves en tout genre, allant de simples dermabrasions à plusieurs os cassés.
Hé du coup Azénor tu fais quoi dans la vie toi ?
Un peu bateau pour aborder la conversation et essayer de meubler les moments de silence presque gênants, coupés de temps en temps par un bruit d'orage se rapprochant peu à peu, et qui allait de manière inévitable s'abattre les deux jeunes gens de retour dans leurs vies classiques.
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| Gryffondor |
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| Re: Sur les routes de Grande Bretagne Azénor Philaester, le Ven 30 Déc - 2:33 | |
| finally // il est tard mais c'est les vacances
J'suis comme un chat étalé sur le canapé, assoupi. Sans raison, sans émotion, sans pensée. A part celle-ci. Faut juste que je me réveille, que tout revienne. Le Soleil lui s'est déjà pointé. Mais il est caché par des nuages trop gris. Astre lumineux qui ne nous permet même pas de le regarder en pleine face. On a tous essayé. Éblouit par la lumière aveuglante. Et puis après cet espèce de rond noir qui s'incruste carrément dans les paupières, comme s'il avait été invité à entrer. Mais bon j'avais dis que j'avais pas de pensée. La voix de Jean -c'est son prénom- répond finalement, et sa voix me ramène quelques peu à la réalité oubliée: - Coucou. Alors j’étais tellement éclaté hier soir que je me suis assoupi d'une telle force que je n'en ai absolument aucune idée.
Ah oui c'est vrai. C'est moi qui lui ai posé cette question. J'avais oublié. Ça va pas très bien. Mais bon, ça va passer, c'est juste l'effet de la cuite de la veille. J'ai l'habitude. L'habitude? Oui. Non. Pas cette habitude là merci. Si je récapitule un peu, il était éclaté, j'étais éclaté, tout le monde l'était mais on a réussit à s'en sortit intact. Champagne! Bon je vais attendre un peu avant le prochain épisode. Je réponds d'un signe de tête qu'il va sans doute pas voir, puisqu'il regarde sa route. Alors j'émets une sorte de son avec ma bouche, étrange, mais ça veut dire quelque chose comme "ok". J'espère qu'il va comprendre. Un orage se met à gronder. Chouette. J'adore la pluie. Le ciel, et toutes ses péripéties. Je voudrais sortir, sentir la pluie tomber en trombe sur mes joues rosées. Fermer les yeux, lever la tête vers le ciel. Me sentir libre et pouvoir crier. Mais c'est pas trop comme si je pouvais demander à Jean de s'arrêter pour que je puisse prendre un petit bain. Quoi que, ça nous rafraîchirait tous les deux. M'enfin, la question ne se pose même pas, il n'a pas encore commencer à pleuvoir. Je tourne la tête brièvement, et découvre un Jean pas aussi enthousiaste que moi. Il doit pas l'aimer lui, la pluie. Pourtant elle est si pure, si naturelle. Elle ne demande juste qu'à tomber. Elle mouille c'est tout. Bon ok, elle peut parfois rendre les routes glissantes... Mais je vois mal l'accident arriver ce matin plutôt qu'hier, entre nous soit dit. Alors que je divague, et pense finalement à cette pluie qui m'attend, Jean me demande: -Hé du coup Azénor tu fais quoi dans la vie toi ?
Eh bah toujours à Poudlard, pour changer. D'ailleurs, vu son âge, enfin celui qu'il doit avoir, on a du s'y croiser. Quelle maison... Je pencherai pour Serpentard. Gryffondor, je l'aurais remarqué. Sa témérité ne peut aller que chez les lions ou les serpents, or les lions, déjà pris! M'enfin c'est pas la question. Je m’apprête à répondre, avide de savoir moi aussi ce que remplit la vie de Jean. Un orage me coupe. Le bruit vient avant la lumière. J'observe le ciel pour admirer son électricité. Une fois l'éclair passé, j'entreprends: -Eh bien écoute, je suis Directrice à Poudlard. Directrice des p'tits lions. C'est cool d'être de l'autre côté. J'imagine que t'as étudié à Poudlard toi aussi, on s'y est peut-être croisé. Et toi sinon, dans la vie tu fais quoi?
Je le regarde. Lui. Puis la route. Successivement. Y'a pas énormément de monde, c'est tranquille. Une, deux, trois gouttes. Mon amie arrive.
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| Serpentard |
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| Re: Sur les routes de Grande Bretagne Jean Parker, le Sam 31 Déc - 17:03 | |
| Le ciel gronde. Fait ch*er. Conduire sous la pluie c'est tout sauf agréable. Le jeune homme n'avait qu'une envie, déjà s'arrêter et faire une pause pour boire, fumer et se rendormir. Les paupières du jeune homme étaient lourdes, Azénor qui était en train d'émerger difficilement à l'arrière lui donnait qu'une envie, baisser son siège et se laisser aller une nouvelle fois dans le monde des rêves. Pour réussir à ne pas mourir d'ennui, il 'y avait qu'une chose à faire : Accélérer.
Quatrième. Cinquième. Sixième vitesse. 80. 130. 170.
La sensation d'enfoncement dans le siège quand la voiture prend de la vitesse, cette montée d'adrénaline.
Tracer comme la veille à travers l'autoroute en pleine journée, et en étant à peine réveillé, c'est la définition même du mauvais plan mais bon c'est fou ce que c'est bon d'avoir une voiture dépassant les deux cent quatre-vingt chevaux pour cette accélération, il n'y avait personne sur l'autoroute, enfin personne sur la voie de gauche, les gens laissent cette voie aux gens pressés ou juste aux gens stupides risquant leur vie en allant trop vite. Tout en roulant, le sorcier s’interrogeait sur ce qu'il allait bien faire une fois rentré chez lui. Enfin après la sieste quoi. En plus en bon gentlemen et vu l'état dans lequel elle était, il n'allait pas laisser Azénor rentrer seule, Jean la raccompagnerait chez elle. En temps normal il l'aurait sans doute déposée devant l’arrêt de métro le plus proche mais ce n'était pas l'envie qu'elle donnait.
Eh bien écoute, je suis Directrice à Poudlard. Directrice des p'tits lions. C'est cool d'être de l'autre côté. J'imagine que t'as étudié à Poudlard toi aussi, on s'y est peut-être croisé. Et toi sinon, dans la vie tu fais quoi?
Tiens ? La directrice gryffondor à moitié bourrée au fond d'une voiture allant à toute allure sur les routes... Cela fit sourire Jean. Il était persuadé que des gosses de Poudlard seraient prêts à tuer pour avoir un dossier comme celui-ci à pouvoir balancer pile au moment ou il ne faut surtout pas. C'est un truc que Jean aurait adoré pouvoir faire à l'époque. La bonne époque... beaucoup moins de soucis, une vie plus simple et à défaut d'être plus heureuse plus calme.
Alors ça c'est grave stylé dirlo à l'école de magie ! Je me doute que vivre Poudlard de l'autre côté doit avoir un certain charme. Perso je fais des études de médicomagie pour le moment, hé c'est déjà pas mal, mais j'ai deux trois idées de projet en tête. Rien de bien concret pour l'instant mais ne sait on jamais, le monde a été construit avec des hommes et femmes ayant un beau jour une idée donc ne sait on jamais
Enfin la l'idée c'était surtout de pas passer pour le mec qui ne fait rien de ses journée, qui va étudier une fois sur quatre et que ne sait même pas si il finira pas avoir la qualification. Quoi qu'il en soit il n'avait pas envie d'exercer un métier au siège du ministère de la magie, c'est une vie beaucoup trop répétitive.
Après je dois avouer que je ne pense pas t'avoir croisé à Poudlard, ou si c'est le cas je ne m'en souvient pas le moins du monde. Il faut dire qu'il y avait beaucoup de gens et surtout que c'était il y a quand même trois ans, et pour ma part, y'a beaucoup d'eau qui a coulé sous les ponts, voire presque trop.
Le détachement du monde qu'avait vécu le jeune homme était en effet une chose qui lui tenait à cœur, ne sachant pas si cette phase de sa vie lui avait juste servi à perdre du temps ou si elle lui avait apporté quelque chose de constructif. Quoi qu'il en soit il valait mieux essayer d'aller de l'avant et d'arrêter de voir uniquement le côté négatif de la vie, sinon on a pas fini. Sois disant la vie est belle, il serait peut être temps de la découvrir réellement.
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