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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Autres Lieux Magiques ~¤~ :: A l'étranger
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[Habitation] Thermidor
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Peter McKinnon
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Peter McKinnon, le  Mar 9 Jan - 11:14

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Voici l'habitation (Chalet) de Kohane W. Underlinden.
Ils peuvent poster dès à présent.


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Re: [Habitation] Thermidor
Invité, le  Mar 16 Jan - 19:29

Reçu en cadeau de mariage de la part de leur famille respective et nommé du fait de leur passion commune pour les Révolution, Thermidor est un chalet perdu au milieu des Alpes autrichiennes dans lequel résidait le couple contractuel Werner-Underlinden. Depuis la disparition d'Asclépius, Kohane y réside seule. Fait en bois et en pierres, perché dans un coin de verdure d’une vallée entre deux montagnes, le chalet est très isolé, mais non pas moins chaleureux. Un peu plus loin, se trouve un lac où l’on peut y pécher, nager ou encore pique-niquer à sa rive. En Eté, le paysage est couvert de fleurs et de verdure. En Hiver, l’on ne perçoit que la neige et les flocons dans une infinité de particules de glace et de sommets. Le village le plus proche ne semble pas être si loin, car l’on peut entendre distinctement la cloche d’une église, quand le vent ne couvre pas les bruits alentours.

Le chalet comporte une cave, un rez-de-chaussée, un étage et un grenier. A son côté, une remise, et entre eux deux, un puit.

Pan r-d-c:


Plan 1er étage:

[image]
La cave est plutôt glaciale mais heureusement bien isolée. Dedans sont stockés des bocaux verdâtres au contenu non identifié, des caisses en bois dans lesquelles sont rangées des babioles en tout genre, des affaires de ski ainsi qu’un établi, des balais et quelques broutilles magiques. Un passage souterrain a été aménagé, permettant d’accéder à la remise en cas de tempête.

[image]
La remise, justement ! Elle était le lieu privilégié des expérimentations en potion d'Asclépius. Depuis qu'il n'est plus là, tout est resté quasiment tel quel. La porte est très peu souvent poussée, bien que non condamnée. Si les ingrédients périssables ont été jeté, ce qui pouvait être gardé est resté sur les étagères, à prendre la poussière et le temps qui passe. Des grimoires de potion sont entassés dans un coin. Dans le bureau ont été rangées les différentes notes du Pius, sans réel tri. Le puit à côté permet un accès privilégié à de l’eau de source de montagne.
Des chaudrons sont entassés dans un coin, en attente d'usage.

[image]
Après quelques marches, séparant l’extérieur du palier du chalet, l’on entre au cœur même de la maison. L’ambiance y est chaleureuse du fait de la présence d’un poêle dans la cheminée (reliée au réseau de cheminée local). Un canapé devant permet de passer de nombreuses soirées d’Hiver tranquillement installé au chaud. D’ailleurs, sur ce canapé se trouve une couette un peu spéciale : encore un autre cadeau de mariage. Une couette qui réchauffe quand il fait froid et refroidie quand il fait chaud, grâce à ses sorts conditionnels renouvelés. Les motifs brodés sont à l’image des deux habitants : un agneau se reposant sous un tilleul, avec des abeilles et papillons épars. Kohane n'ayant pas eu le courage de s'en débarrasser, ce cadeau demeure imanquablement sur le canapé.
Aux fenêtres, d’épais rideaux pour se protéger du froid, de même qu’au sol, un tapis. Un escalier en colimaçon en bois clair permet de rejoindre le premier étage. La salle de bain et les toilettes présentes à cet étage sont principalement utilisées par Kohane. La cuisine a été débarrassée de ses chaudrons (rapatriés dans la remise) et de ses ingrédients étranges. La plupart de la vaisselle est restée intacte, de même que le rangement. Le frigo est toujours encombré des derniers post-it et du certificat de stérilité d'Asclépius, que Kohane ne s'est pas encore décidée à retier. La table en bois et les deux chaises postées près de la cuisine demeurent.
Non loin de la cheminée, se trouvent également deux paniers et deux jeux de gamelles : des essentiels à l’entretien des deux boules de poils des habitants des lieux : Oreo, le chat de Kohane et Marzipan, le fléreur de Pius qui continue d'habiter les lieux. Ils sont les gardiens du domaine.

[image]
Au premier étage, une nouvelle salle de bain et des toilettes, autrefois colonisés par le Pius sauvage, qui avait l’habitude de passer de longues heures dans son bain, y mélangeant des herbes, des huiles, allumant des bougies, de l’encens… Bref, tout un tas de substance permettant de « drainer la douleur et la fatigue » de son corps « par le principe des fluides », comme il le dit lui-même. De l'ordre a été remis dans les flacons, mais l'essentiel reste tel quel. La pièce n'est plus utilisée, et la porte reste imanquablement fermée.  La chambre de Pius n'a, elle aussi, pas bougé : un lit en chêne avec des couvertures et des coussins en abondance une armoire à vêtements contenant encore toutes ses robes et dans un coin une porte, qui permet d’accéder à un petit bureau. Ce dernier a été ordonné, les papiers rangés dans les tiroirs et les livres remis à leur place sur les étagères. La plante en pot qui grandissait dans cette chambre a été rapatriée dans le salon. Un balcon, donnant une vue imprenable sur le paysage alpin et communiquant avec le balcon de Kohane. Tout comme la salle de bain, la pièce est désormais fermée. Kohane ne s'y aventure que pour aérer et passer un coup de ménage ou changer les draps.
La chambre de Kohane est composée d’un parquet en bois clair, parfaitement verni sur lequel quelques poufs sont nonchalamment déposés dans un coin, au fond. C’est généralement là qu’Oreo vient faire sa sieste lorsque le rez-de-chaussée le lasse. Le lit au matelas épais est poussé contre le mur, à la droite de la porte-fenêtre menant au balcon. Il demeure ainsi dans l’angle-mort et dans une certaine pénombre. En revanche, un gros fauteuil pivotant (parce que Kohane trouve ça trouve drôle, de tourner en étant assise) trône au milieu, face paysage. La petite pièce attenante comporte un bureau pas très souvent ordonné. Pour ne pas dire jamais. Et une bibliothèque dans laquelle Kohane entasse toutes sortes de bouquins et de paperasse, particulièrement les ouvrages donnés par son cousin. Sur le balcon communiquant, Kohane y a laissé une petite baignoire en plastique pour bébé avec quelques décorations factices pour sa grenouille (qu’il lui arrive de rentrer de temps en temps quand elle estime qu’il fait trop froid). Une pierre orientée vers les meilleurs de soleil sert à son Moke, quand il fait bon, pour se dorer la pilule tranquillement. Et évidemment, le rocking-chair sert à la maîtresse des lieux !
Près des deux chambres, se trouve un autre petit salon : deux fauteuils colorés, des coussins et des peluches sur un tapis (l'âne et l'hippopotame étant abondamment représentés). Une table basse en rondin sur laquelle sont étalés des magazines et journaux (Sorcière Hebdo et le Chicaneur principalement), ainsi que la collection complète des ouvrages de Gilderoy Lockhart. Parfois, une pelote de laine ou un livre non rangé traîne dans le coin, donnant une impression de vie à la pièce.

[image]
En reprenant l’escalier de bois clair, l’on accède au grenier. Dans ce dernier, se trouve une armoire à disparaître, autre cadeau de mariage, les reliant directement au Manoir McKinnon à Godric’s Hollow. Dans un coin, près d’une fenêtre, un vieux canapé oublié et des caisses. Dans ces dernières, sont archivées des photos et des lettres ayant appartenu au Pius. Plus tout un tas d'objet qui ont été retirés de leur endroit initial sans, pour autant, être jetés.
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Re: [Habitation] Thermidor
Kohane W. Underlinden, le  Mar 16 Jan - 22:38


   
   Rp avec Peter & Pius
LA de Pius

Le soleil décline à une vitesse folle à l’horizon. Il n’y a plus qu’une bande légèrement orangée au loin. Du noir tout autour. Et quelques flocons de neige qui persistent à tomber. Bref. C’est l’hiver. Et en plus, c’est silencieux, ici. En même temps, qui va parler ? J’suis sûre qu’Asclépius est encore en train de se noyer au fond de sa baignoire ou en train de se dissoudre au fond d’un chaudron au fond de son labo.
J’espère juste qu’il sera pas mort noyé ou dissout trop longtemps. Oui, oui, les miracles, ça existe, on peut revenir à la vie surtout quand on attend la visite d’un type nommé Peter. En plus, c’est samedi. Et c’est pas ravioli. Ni ravi·e au lit, d’ailleurs. C’est juste la veille de dimanche. Et dimanche, c’est pas la messe mais c’est souvent le jour où Peter vient. Du coup, il arrive la veille, si vous avez tout suivi, et ça, c’est exceptionnel. D’autant qu’il ne vient pas pour un déjeuner tranquille pépère parce que c’est le soir. Il vient parce qu’il est courageux et qu’il accepte d’explorer son inconscient en même temps que les nôtres pour... pour quoi, déjà ? Aucune idée. Pour sans doute rien. Juste. Essayer. Voir ce que ça donne. Tomber dans les chemins tortueux de son esprit et découvrir tout ce qui pourrait y être caché.
Donc un Peter attendu dans un chalet encore silencieux. Pas très envie de causer pour l’instant. Ou alors juste pour me parler à moi-même. Mais là, actuellement, je ne sais pas trop quoi me dire. Alors je me tais. Et me contente de descendre doucement, lentement l’escalier en colimaçon jusqu’au rez-de-chaussée. Mes pieds nus frottent un peu contre le bois et ma main suit la forme de la rampe.

Arrivée en bas, je plisse un peu les yeux dans la pénombre.
Quel calme. En même temps, le lieu a quelques prédispositions à la tranquillité. C’est pas plus mal. J’aime qu’on me foute la paix. Pas de voisins embêtants ou de bars trop bruyants à proximité. Juste le son des cloches, parfois, qui peut parvenir mais ce n’est pas grave. C’est presque reposant de les entendre rythmer une journée qui s’écoule dans un paysage aussi calme et naturellement silencieux.
Sur le canapé, je repère une forme. Une silhouette. Une boule.
Mwoh.
Je sais qui je vais embêter !
Je m’accroupis près de la forme et commence à gratouiller le crâne du chaton. Celui-ci ne tarde pas à réagir, petit miaulement à peine audible, yeux à demi-ouverts bien vite refermés. Il ne va pas bouger de sitôt, on dirait. Alors je continue.
Ce chat, c’est le dernier arrivé dans la ménagerie. Il s’appelle Oreo. C’est Asclépius qui a trouvé ce nom. Parce qu’il ressemble un peu à un oreo, avec ses poils noir et blanc.
Il s’entend assez bien avec le reste de la troupe. Puis j’ai suivi les conseils de la vendeuse pour éviter qu’il n’essaie de bouffer Klaus le Moke. Je les ai de suite habitués l’un à l’autre, ça marche plutôt bien : Klaus est toujours en vie. Il fait aussi équipe de choc avec le Fléreur de Pius. Les deux gardiens du chalet en notre absence. Enfin, en ce qui concerne Oreo, je crois surtout qu’il dort à longueur de journée au lieu de surveiller mais bon...

Sourire un peu idiot aux lèvres, je m’amuse à guili-guili la pauvre bête qui n’a rien demandé mais roupille trop pour avoir le droit de se plaindre que je la dérange durant son sacro-saint sommeil ! En tout cas, je remarque une chose : la couette de la mort qui tue semble très bien convenir à un chat. Remarquez, un peu n’importe quoi lui convient, à celui-là. L’est pas bien difficile -tant mieux.
Assise au sol, contre le canapé, je continue ma très intéressante activité. Tout en gardant une voire deux oreilles tendues, prête à réagir au moindre bruit. Des fois que Peter arriverait. Ou qu’Asclépius se déciderait à ressusciter et réapparaître. A moins que cette fois, baignoire ou chaudron ait réellement eu raison de lui... ce serait fâcheux, quand même.

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Re: [Habitation] Thermidor
Peter McKinnon, le  Mer 7 Fév - 20:30

LA général accordé aux copains (mais sages hein !)


Peter avait été convié, il faisait donc tout son possible pour ne pas mettre ses hôtes en retard. Le grand avantage, c'était que l'invitation venait de Kohane et Asclépius. Aussi, le voyage allait être ultra-court, le temps de refermer la porter de l'armoire à disparaitre située dans son bureau, il se trouverait presque illico en Autriche chez le couple. Ceux-ci formaient un îlot de vie sociale stable et chaleureux auquel il y avait toujours moyen de se raccrocher. Leurs rendez-vous dominicaux permettaient à Peter de profiter d'une compagnie qui n'était ni intéressée ni toxique.

Alors qu'il enfilait sa cape en soie noire par dessus sa robe de sorcier, le professeur de Divination essaya de se remémorer les termes exactes de l'expérience qu'ils allaient tous trois tenter ce soir-là. Allaient-ils seulement tous la tenter, d'ailleurs ? Son petit-cousin potionniste avait été à la manoeuvre pour leur fournir du matériel, mais allait-il lui aussi monter dans le radeau incertain de l'aventure ? De toutes façons, le sorcier jugerait bien sur place, tout ce qui comptait c'était que Kohane ne fasse pas faux bond. En parlant de bond, Peter en réalisait un alors qu'il entrait dans son armoire. Un tour de poignée plus tard, il était à Thermidor.

Poussant la porte de l'autre armoire, jumelle, qu'il avait offerte aux jeunes mariés, l'ancien préfet passa une tête dans le grenier du chalet autrichien. Après le nombre de passages qu'il avait déjà réalisés par ce vecteur, le sorcier ne s'étonnait même plus que tout ait si bien fonctionné pour le faire réapparaitre à cet endroit. Empruntant l'escalier de bois clair pour entamer une descente vers les pièces à vivre, Peter se dit d'ailleurs que, n'étant jamais venu dans ce chalet que par le biais des armoires, il était bien incapable de dire où la demeure se situait exactement en Autriche. C'était une chose curieuse que la magie quelques fois ...

Ne s'attardant pas au premier étage, le sorcier arriva directement au rez-de-chaussée et trouva le chemin du salon. Il espérait y trouver l'un des occupants de la maison, à moins que ceux-ci n'aient troqué leur activité contre une partie de cache-cache improvisée. Finalement, il trouva le sourire en même temps que la maitresse des lieux qui semblait attendre paisiblement en s'occupant de son chat. Son mari n'étant pas dans le coin, Peter pouvait donc la saluer en lui déposant un bisous sur le front ainsi qu'en se permettant une petite réflexion non dénuée d'arrière-pensées :

- Moi aussi j'en aimerais bien des caresses comme celles-là !
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Re: [Habitation] Thermidor
Invité, le  Mar 13 Fév - 18:57

Mon L.A. aux deux pécores ❤


Fermer les yeux et se laisser bercer par le cri hermétique de sa propre surdité. De ses pensées recluses tandis que l’air vint à manquer. Air sucré de salle de bain, avec les sels dans l’eau et les couleurs qui s’évaporent sur le carrelage. Ça sent les herbes et les souvenirs. Ça sent l’enfance et le propre. Les remèdes sur soi-même à soi-même. Un peu la figue, les épices et le temps perdu. Mais il faut en laisser, du temps. Prendre le temps d’en perdre. De paresser, comme actuellement, dans son bain, sous son bain. Remonter à la surface, enfin, dans une profonde goulée. Aspiration : élévation. Les bouclettes cachent la vue et la buée a envahie le miroir. Rester dans cet état, tout en contemplant auditivement sa respiration. Souffle court mais non amer. Les plantes dans l’organisme. Moins mal aux articulations. Soupirer, tout doucement, avant de détendre les muscles. Hésiter à remettre de l’eau chaude ou à sortir. Les doigts sont fripés, la face et rouge, les bouclettes sont trempées. Songer, peut-être, qu’il serait temps de les couper. Mais pas le temps en ce moment : trop occupé à ses recherches, ses potions, le Pius se perd et s’oublie. Il a même oublié le jour, avant d’entendre plus que de ne percevoir du mouvement contre sa porte. Ses muscles se tendent. Qui passe ? Kohane ?
Un arrêt sur image. Rien. Il ne peut pas entendre ce qui se passe de toute façon, les oreilles encore bouchées. Mais il n’est plus aussi détendu qu’avant : une bulle a explosée, libérant tout son parfum savonné.

Il se relève donc, de tout le long et de toute l’épaisseur de sa carcasse. Vide l’objet de ses ablutions quotidiennes et se sèche. Sort, enfin, dans sa nudité mouillée : quelques traces de pas sur le parquet, direction sa chambre, en face. Le temps que la buée s’évapore, le voici qui enfile une robe d’intérieure, avec sa robe de chambre par-dessus. Noué la ceinture… Voilà. Les cheveux sont secs, il brosse le tout, puis nettoie un peu la salle de bain, ouvre la fenêtre… Et inspire l’air du soir. Il fait nuit tôt en montagne. Ce n’est pas vraiment un paysage auquel il est familier, lui, l’enfant à la frontière entre l’Allemagne et le Danemark, plus habitué à la mer, aux forêts, aux déserts, finalement… Mais c’est tellement plaisant, cette impression d’être en-dehors du monde. Loin de tout. Avec seulement Kohane comme compagnon. Pas le plus désagréable qui soit. Elle fait partie des piliers. Ce n’est pas de l’inter-dépendance, mais de l’amitié.

Passant sa main dans ses boucles-nuages, il finit par descendre les escaliers, oubliant chaussettes et chaussons, préférant le contact primaire à la matière. Il y a quelque chose ce soir ? Il entend du mouvement dans le salon, et finit par descendre. Ah, oui, Peter ? Mais ce n’est pas Dimanche…
Un temps d’arrêt, le temps que le cerveau se souvienne… Ah ! Oui ! Leur petite expérimentation ! Le souvenir de la demande lui apporte un sourire aux pommettes osseuses, et le voici qui descend les dernières marches.

« - ‘Abend. Un regard aux compères devant lui. Voulez-vous boire quelque chose ? Je sais pas vous, mais un petit chocolat à la cannelle dans un mug-chaussure, ça serait par-fait ! Petit geste d’appréciation distingué. Ou alors, des infusions à la pomme… Petit sourire de connivence tout en les observant. A moins que vous ne souhaitiez pénétrer directement le cœur du sujet de ce soir. »
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Re: [Habitation] Thermidor
Kohane W. Underlinden, le  Sam 24 Fév - 12:04



LA également accordé aux deux cocos ♥

Malgré la perturbation au milieu de sa tranquillité, Oreo ne donne pas l'air de se plaindre. Il garde les yeux fermés et se met à rouler sur le dos. Petit miaulement tout discret avant de se recroqueviller de nouveau, tourné dans l'autre sens. Un sourire amusé sur mes lèvres.
Quand soudain, mes sens captent quelque chose.
Comme un frisson dans l'air, une teinte changeante. Il y a quelque chose qui a bougé ! Sans cesser de gratouiller le poil du chaton endormi, je relève la tête, plisse les yeux dans l'obscurité. Serait-ce Pius, enfin ressuscité ? Qui se décide à pointer le nez hors de sa baignoire ?
Après quelques bruits de pas dans l'escalier, la silhouette surgit.
Et ce n'est pas Pius. Mais notre très cher invité tant attendu en ce samedi soir ! Sans surprise, il a dû arriver à bon port sans encombre. Cette armoire fonctionne quand même carrément bien. J'avoue que la première fois que je l'ai testée, je me suis demandé si je n'allais pas atterrir au milieu de nulle part. Les accidents, c'est si vite arrivé ! Comme pour la poudre de cheminette, par exemple. D'ailleurs ce dossier n'est pas encore refermé dans ma pile d'enquêtes personnelles à mener.
Néanmoins, la première fois, il n'y a pas eu de problème. Ni les autres fois. Et faire le chemin inverse s'avère, finalement, être tout autant sans danger. Donc j'ai fini par me rendre à l'évidence : ce moyen de transport est sûr, personne n'a explosé en court de route et ce soir, Peter est bel et bien là où on l'attend.
A force de venir, il doit connaître le plan du chalet par cœur et il n'est plus besoin d'avoir à le réceptionner à la sortie de l'armoire. Il fait un peu comme chez lui, quoi. En même temps, il vient tous les dimanches. Alors, avec une telle régularité, c'est peu chez lui une fois par semaine.

J'esquisse un sourire et délaisse le chat pour me redresser alors que l'ex-sinople me salue d'une bise sur le front.
Puis, comme il faut bien quelques mots, le voilà qui sort une phrase pas totalement innocente. J'affiche un sourire faussement narquois avant de lui envoyer une petite tape derrière la tête bien sentie :

-Oui mais tu n'es pas Oreo, toi, je réponds d'un ton léger et taquin.

D'un pas sautillant, je vais mettre un peu de lumière dans ce salon sombre. Etant donné qu'à priori, personne ici n'est nyctalope, avoir de la lumière ne serait pas de trop.
Puis je me retourne vers Peter, désigne du menton le canapé :

-Assieds-toi, je suis sûre qu'Oreo te fera une petite place. Il est généreux ; ce n'est pas un mauvais bougre. S'il ne s'est pas noyé, Asclépius ne devrait pas tarder.



A peine ces mots prononcés qu'un autre mouvement se fait sentir. Ou plutôt entendre.
Poids dans l'escalier qui glisse le long des marches. Tiens. Voilà le dernier membre du trio -et pas des moindres, c'est un peu à lui qu'est revenue la tâche de fournir le matériel. Puis il avait l'air aussi partant pour tester avec nous. Enfin... si ça se trouve, il va se rétracter au dernier moment. Avec les Pius sauvages, on n'est jamais sûrs de rien. Tant qu'il a la potion. Après, il exerce son libre-arbitre comme il le veut et s'il a envie de fuir très loin de ces idées folles, je ne lui courrai pas après.
Je pense qu'on a tous plus ou moins conscience que participer à cette soirée, c'est à nos risques et périls. Même si, je dois l'avouer, je ne sais pas trop quelle ampleur auront ces risques et ces périls. Ca se pourrait que ce ne soit pas grand-chose. Ou, au contraire, que ça devienne très grave.
Et si on se réveillait jamais ?
Et si on restait coincés dans les limbes de l'inconscient-conscient ?
Puis on n'est pas très sûrs non plus de ce qu'on va y voir. Je suppose qu'on a tous quelques secrets à conserver et images qu'on n'aimerait pas étaler. Souvenirs peu glorieux ou idées folles à garder muettes.
Enfin...
Il n'est pas encore trop tard pour faire demi-tour mais, en ce qui me concerne, je suis quand même bien trop curieuse !

Asclépius nous salue avant de nous proposer de boire quelque chose. Le dernier verre avant de plonger, quoi.
J'émets un rire face à son petit geste distingué alors qu'il parle de chocolat chaud. Malgré le temps, il n'a pas changé sur ce point, toujours quelques tics de provenance aristocratique pour égayer ses discours et appuyer ses propos. Ca peut être agaçant de prime abord. C'est amusant quand on le connaît un peu mieux. Sujet à de gentilles moqueries comme on les aime. Parce qu'entre Asclépius et moi, s'il y a le côté rassurant de ne pas se savoir seul.e et d'avoir quelqu'un à ses côté, il y a aussi, toujours, la communication par sourires narquois interposés. Notre façon de s'apprécier.
Alors je ris. Pas méchant. Amusé. Taquin. Un poil provocateur.
Je m'assois en tailleur par terre, au pied du canapé. Doux mouvement de balancier avant de répondre :

-Si c'est toi qui fais les chocolats chauds, je dis pas non.

Autre façon de dire : moi, je ne bouge pas d'ici.
C'est pratique d'avoir un mari dévoué qui fait des chocolats chauds.

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Re: [Habitation] Thermidor
Peter McKinnon, le  Mar 6 Mar - 15:18

Tout respirait Asclépius dans cette maison. Alors, même en son absence, lorsque Peter se laissait aller à une petite invitation déguisée, celui-ci ne pouvait pas s'empêcher de ressentir un léger malaise. Heureusement, dans le regard de la femme de son petit-cousin, il n'était qu'un taquin de plus dans sa vie. Il aurait tout de même bien troqué sa place contre celle d'Oreo, pour recevoir un rien d'attention et de douceur de la part de la belle. Autre chose qu'une tape derrière l'oreille en tous cas.

Sur ordre de la sorcière, qui avait délaissé le canapé et son habitant poilu pour aller allumer la lumière, Peter s'assit en prenant soin de placer la boule de poils sur ses genoux. Plaçant le bras qu'il n'utilisait pas pour caresser leur chat à coté de lui, il caressa une place vide sur le divan pour inviter la sorcière à venir le rejoindre. Le maitre des lieux n'était pas encore là. Et, même si toutes les allusions de Peter le gênaient, il éprouvait tout de même l'envie de profiter d'une proximité physique qu'ils n'auraient plus une fois que l'ancien élève de Serpentard les aurait rejoint.

- Et si tu venais t'installer là ? Tu nous manques déjà, à Oreo et moi.

Pas de chance, voilà que le petit-cousin de Peter faisait son entrée ! Il fallait dire que, même si Peter commençait à bien connaitre les coins et recoins de la maisonnée, il ne s'était pas encore habitué aux bruits de pas et autres craquements de parquet. Il n'avait donc pas entendu l'arrivée du mari ... En guise de salut de la part de la branche écossaise de sa famille, le germanique eu donc droit à un murmure surpris.

- Asclépius ...

Passant sa langue sur ses lèvres, occupé à trouver comment détendre l'atmosphère, le sorcier commanda un chocolat chaud à la suite de Kohane, espérant secrètement que son mari avait une recette autrichienne à base de schnaps. Après ce genre de déconvenue, il n'avait rien contre s'évader un instant à l'aide d'un doigt d'alcool local. Revenant aux bonnes convenances, il délaissa son petit-cousin, qui allait surement s'en aller vers son repère, la cuisine, pour questionner sa femme sur leur pratique du soir :

- C'est Asclépius qui s'est chargé de la confection de la potion, je suppose ?
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Re: [Habitation] Thermidor
Invité, le  Mar 6 Mar - 16:15


La proposition de la chaussure avait l’air de tenir. Tant que ça dérapait pas, il se montrait plutôt satisfait. D’ailleurs, il souriait, de ce sourire caractéristique tout en dents. Y en a qui pouvait trouver ça terrifiant. Lui, trouvait juste ça amusant. Comme les bulles de savon colorées. C’est joli, les bulles de savon colorées. Ça en manquait, dans la pièce. Mais bon, un salon n’est pas une salle de bain. Ce qui serait dommage. Ça serait une idée à soumettre ça. Mais pas pour de suite. C’était quoi l’actualité ? Ah, oui, Kohane qui le regarde avec un de ses sourires caractéristiques et lui, en parfait mimétisme (parce qu’en presque 10 ans de relations, il avait un peu fini par comprendre comment fonctionnait cet animal étrange), qui lui répond avec un sourire légèrement narquois, légèrement moqueur, légèrement amusé, tout en roulant ostensiblement des yeux l’air de dire « mais ma pauvre amie, bien sûr que c’est moi qui m’en charge : je ne vais tout de même pas laisser tes sales pattes errer dans MA cuisine ! ». Il avait un peu oublié Peter dans le processus, jusqu’à ce que le bougre ne demande lui aussi un chocolat chaud, en parlant ce coup-ci un peu plus fort que lorsqu’il l’avait salué. Fallait vraiment tout leur apprendre à ces deux-là. Mais comme il était dans une relativement bonne disposition et qu’il avait lui aussi bien envie d’un chocolat chaud dans un mug rigolo, il était reparti dans SA cuisine après un léger battement délicat de sa main manucurée histoire de montrer qu’il avait bien compris ce qu’on attendait de lui. Bon garçon.

Sortant une casserole avant de la mettre sur le feu, il prépara les ingrédients : lait de soja, cannelle, chocolat pâtissier… Tout ce qu’il fallait pour faire le meilleur chocolat chaud qui soi. Bien que la recette et les proportions aient tendances à légèrement divergées en fonction de son humeur, des phases de la lune et du soleil, et des empires qui se perdent parmi les hermaphrodites.
Tout ça pour dire qu’il mettrait un petit bâton de cannelle dans le chocolat épais ce coup-ci, histoire de laisser infuser. Et pas de crème par-dessus parce qu’il ne savait pas en faire avec du lait végétal. Contrairement à son M. Câlin, il n’était pas un grand chef Michelin. Juste un Pius qui potionne des trucs et joue aux marionnettes avec Eb’.
Mais qu’on aille pas se plaindre après de ses talents conjugaux. La preuve : Kohane était encore vivante !
Kohane W. Underlinden
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Re: [Habitation] Thermidor
Kohane W. Underlinden, le  Ven 9 Mar - 20:43



LA de Pius

Echange de regard et sourire très piusien, Peter finit par répondre à son tours ; partant pour un chocolat !
Après un mouvement de main très piusien, encore une fois, voilà le blondinet qui s'éloigne dans son antre, sa cuisine où il faut éviter le plus possible d'y aller, y'a toujours des trucs bizarres qui traînent. Alors pour éviter les possibilités qu'un truc vous explose à la figure, mieux vaut pas trop y aller. Ou bien y aller bien équipé.e, avec un attirail de protection. Sait-on jamais.
Remarquez, je me débrouille assez bien puisqu'après toutes ces années, je suis tout de même encore vivante !
Une fois Asclépius disparu derrière les murs, je reporte mon attention sur Peter, lequel câline un Oreo rendormi sur ses genoux. C'est choupi !
L'ex-sinople semble vouloir engager la conversation sur le véritable sujet du soir, la raison de sa présence ici. La potion.

-Oui, bien sûr, je réponds avec un sourire. Quand on a du personnel à disposition, ce serait bête de ne pas l'exploiter quand on en a besoin, je rajoute, d'un ton blagueur.

Coup d'oeil plus loin.
A mon avis, Asclépius doit être tout attentif à sa tâche et n'a sans doute rien entendu. Déjà que même quand il n'est pas tout attentif à une tâche, il n'entend pas toujours. C'est que souvent, ça surfe sur d'autres vagues, les Pius. Ca peut entraîner quelques soucis de communication, du coup. Mais on s'y habitue puis bon, j'ai aussi la faculté de me perdre dans des riens, ça fait le parallèle.
Toujours assise au sol, je m'étire en bâillant.
J'ai souvent la sensation de fatigue au bout des doigts. A force de peu dormir, on flotte perpétuellement dans une sorte de bulle cocon qui éloigne des autres, du reste.
Malgré tout, ce soir, je ne m'éloigne pas, pas trop, pas encore. Je suis encore totalement consciente de la présence de Peter et d'Oreo qui semble bien, posé sur ses genoux.
L'inconscient viendra bien assez tôt prendre notre place et nous embarquer... je ne sais où.

-Tu ne regrettes pas d'être venu ? je demande en regardant Peter d'un air sérieux. J'sais pas trop ce qu'il va se passer... -ouais, c'est l'inconnu, la méconnaissance totale- donc si jamais ça te fait trop peur ou que tu n'en as plus envie, tu peux dire non.

Je préviens, je laisse encore une chance de rétracter.
Comme ça, je ne porterai absolument pas la responsabilité de ce qui pourra arriver par la suite. S'il veut aller jusqu'au bout, tel est son choix. A ses risques et périls.
Puis soudain, voilà que ça s'anime plus loin et que le Pius sauvage se décide à sortir de nouveau de son antre pour aller vers la sociabilité.
Trop mugs chaussures posés sur un plateau. Ces mugs qui traînent dans la cuisine et qu'il a ramené de je-ne-sais-où. Moi aussi, parfois, je ramène des trucs. Mais c'est souvent davantage des choses trouvées dans la rue et que je trouve jolies ou rigolotes.
Distribution de boissons, une odeur de cacao qui monte aux narines et la chaleur de la tasse entre les mains. Un merci murmuré parce que, quand même, on est polie ! Et un sourire, aussi, parce que bon, on va dire qu'on est de bonne humeur en bonne compagnie.
Je ne bouge pas, reste assise sur le sol, au pied du canapé. J'suis bien, là.
Souffler un peu sur le breuvage chaud, tremper les lèvres, air songeur. Je ne sais pas bien comment va se dérouler la suite. Je suppose que tout va se faire au feeling. Je ne sais même pas si la potion agit de suite, si elle assomme, si elle attend qu'on s'endorme tout doucement pour faire effet... m*rde, j'ai pas pensé à cette éventualité... va falloir combiner ça à des somnifères, si ça continue ! Bien qu'il soit possible que somnifères et potion ne fassent pas bon ménage.
Boire une gorgée de chocolat. C'est chaud. Ca fait du bien. Ca aide à se préparer aux incertitudes auxquelles on va devoir faire face.
D'ailleurs, la première incertitude qui me vient c'est

-Tu participes ?

Question adressée à Pius.
Parce que moi j'étais partie du principe que oui.
Mais peut-être que non, finalement.
Ou peut-être qu'il a changé d'avis, aussi. C'est possible. Alors autant poser les bases. Comme avec Peter.

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Re: [Habitation] Thermidor
Peter McKinnon, le  Ven 23 Mar - 8:35

L'expérience à laquelle les trois compères allaient se livrer n'était pas la plus abordable qui existait. Aussi, il était tout naturel que la légère angoisse que chacun pouvait ressentir à son approche se mue en questions et en réponses diverses. Mais, manifestement, la maitresse des lieux était tout à fait détendue. Aussi, elle se permettait de rafraichir cette atmosphère chargée par une petite blague et un regard rêveur. Comment ne pas se sentir en confiance ? Peter inspira un grand coup. Il était en famille, avec des amis fidèles, il ne pouvait rien arriver.

Aussi, à la question de l'ancienne rouge et or sur un regret éventuel, le sorcier ne pouvait que répondre par la négative. De façon générale, il était toujours heureux de venir à Thermidor. Et puis, on était tellement loin de tout que, fatalement, les risques en étaient grandement amoindris. Au pire, la seule violence qui aurait pu être faite à Peter se trouverait dans le regard de ses deux compagnons. Peu de chance que son monde bascule à travers une simple expérience.

- Non non ... Tout va bien !

Une silhouette était de retour, les bras chargés. Asclépius était là, les bras chargés de chocolats. Peter se leva pour aller chercher sa tasse avant de se rasseoir, sans dire un mot mais non sans afficher un regard reconnaissant pour la chaleur que son petit-cousin lui apportait subitement. Soufflant sur les vapeurs de cacao qui s'échappaient du mug encore chaud, le devin levait les yeux vers son hôte alors que Kohane le questionnait sur sa participation. Tous étaient suspendus au verdict du germanique. Et, quelque soit sa réponse, Peter mourrait subitement d'envie de commencer après celle-ci. A croire que la seule présence du chocolat chaud avait suffit à le convaincre de sauter le pas !
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Re: [Habitation] Thermidor
Kohane W. Underlinden, le  Mar 27 Mar - 23:24


   
  Rp en parallèle avec Pius (attention à pas se perdre dans les posts !)
Mon LA accordé pour toute la durée du rp ♥


Air

Ca frappe contre le carreau comme quelques larmes humides tombées du ciel. Une pluie rageuse qui n'était plus tombée depuis un moment. Si bien qu'on avait fini par l'oublier. Mais ce soir, elle s'est décidée. Point de neige, pas de jolis flocons tout légers sous lesquels on aime danser. Plutôt l'averse qui toque et cherche à s'inviter chez vous, s'insinuer tout doucement dans vos murs et le long de vos tuiles ou ardoises. Celle qui se fait discrète, ruisselle tout d'abord sans que vous la voyiez. Jusqu'au moment où ses maigres écoulements deviennent rivières et que vous ne puissiez plus l'ignorer.
Le ciel était gris depuis le début de la journée, sans doute.
J'sais plus trop.
Voilà un moment que j'évolue comme dans une bulle close, une bulle rien qu'à moi, dernière protection contre la dureté du monde. Je croyais pourtant savoir la surmonter, cette dureté. Apparemment, non. Mes épaules sont encore trop faibles, mon corps trop frêle pour pouvoir tout encaisser. Jusqu'au goût qui n'est plus en arrière-fond mais bien au cœur de la trahison.
J'ai pu rester plus ou moins inébranlable face aux coups.
J'ai pu ravaler mes pleurs et ma peur pour garder encore un brin de fierté à vouloir se tenir debout au moment de la chute dans le vide.
Je croyais être devenue plus forte.
Avoir fait de ma vie une armure blindée et pouvoir, désormais, mettre un pas devant l'autre sans tomber.
Apparemment, ça n'est pas le cas. Et je glisse et je dérape sur le verglas du cœur intraitable, celui auquel j'étais liée d'amitié autrefois, je croyais pouvoir surmonter les différences, je croyais qu'elle aussi arriverait un jour à penser autrement qu'en noir et qu'en blanc, qu'en bien et qu'en mal, qu'elle saurait dépasser les dichotomies beaucoup trop simples pour expliquer une personne. Je crois que ça n'a pas été le cas. J'ai dû me tromper quelque part, une donnée erronée qui a tout faussé dans mon analyse.
Et j'en ai payé le prix.
A vouloir trop croire trop espérer
Et maintenant, alors, et maintenant ?
Bah j'sais pas et j'veux me dire que j'm'en fous parce que
C'est tellement plus simple de s'en foutre de s'dire qu'on n'est pas touchée
C'est tellement plus simple de hausser les épaules et continuer sa route
Ca économise de l'énergie parce qu'on ne s'énerve pas
Ca épargne quelques dures souffrances accompagnées de pleurs qu'on peine parfois à expliquer.
C'est tellement plus simple
De se refermer, tortue dans sa carapace, attendre que ça passe et sourire de nouveau comme si de rien n'était. Personne ne dit rien, personne ne pose de question sur ce qui s'est vraiment passé. On passe à autre chose.

Mais en fait, se faire tortue et rentrer tout son corps, toute son âme à l'intérieur de ses petites barrières n'élimine pas totalement le problème. On ne fait que l'enfouir bien profondément, le ramener avec soi à l'intérieur et le planquer pour que personne ne le voie. Un jour ou l'autre, faudra bien qu'il ressorte.
J'm'en fous.
Je ne veux pas l'entendre.
Je ne suis pas prête à l'entendre.
Je veux croire. Que ça effacera. Parce que je titube déjà trop pour vouloir croire autre chose. Forme de déni, ans doute. Essentiel à la survie. Je me sentirais trop submergée, trop noyée sans cela.
Alors, comme lorsqu'on met à distance ce qui nous dérange, j'enfouis et je tasse et je ferme à double tour un cœur mis sous clé, ultra protégé, personne ne pourra y toucher.
Apprendre l'occlumencie c'était parce que j'avais testé avec Elly, un bout de sa legilimencie. C'était pour m'aider, je devrais la remercier. J'ai quand même carrément flippé. Alors. Solution : se protéger. Pas contre elle, personnellement. Contre le monde, sans doute. Comme les autres, l'alter, e général. Ne vouloir croire entièrement qu'en soi -et encore. Non pas une méfiance accrue envers ceux qui m'entourent. Simplement une mesure de protection, mieux vaut trop que pas assez.
Apprendre à se dissimuler derrière ses murs érigés peu à peu.
C'est rassurant, pour moi.
Que les autres ne voient pas.
Parce que comme ça, je peux moi-même oublier. Et me plonger dans autre chose. Voler en me croyant légère. Flotter sur ces ballons de rêve et sauter d'idée folle en idée folle, perchée que je suis -ou que j'aime me montrer.
Ca me réconforte, de ne pas penser.
Alors je ne pense pas.
Et je ne laisse pas les autres le faire pour moi.



La clé de mes mystères, moi seule la détiens.

Pourtant, s'il m'est généralement facile d'enfouir et de sourire, avancer comme si de rien n'était et oublier, ce n'est pas le cas en ce moment.
J'ai l'impression de patiner, ne pas réussir à faire un pas en avant.
Je cours et je trébuche, le pied glisse et je suis incapable de me rattraper. Je me ramasse bien comme il faut au sol mais, bien sûr, je ne laisse rien paraître et je reprends mon chemin en boitillant.
Je préfère le mutisme à toute autre forme d'explication.
Parce que c'est trop bazar, parce que parler c'est galère, parce que parler signifierait devoir trier, faire de l'ordre, pour que ce soit compréhensible et que, moi-même, je puisse comprendre.
Puis, avant même ces considérations-là, parler c'est d'abord

à qui parler?

Alors je préfère ne rien dire.
Un hippopotame de la rhétorique muet ! En voilà un beau concept. Après tout, pourquoi pas ? Je me sens mieux ainsi. Sans doute davantage en sécurité. Dans ma bulle toute personnelle où j'évolue à contre-courant.

Assise sur une chaise du salon que j'ai positionnée face à la fenêtre, je regarde la pluie tomber. Je n'ai pas bougé de là depuis... depuis que je suis rentrée. Depuis un moment, sans doute. J'ai pas de montre. Puis je m'en fiche.
Genoux repliés contre la poitrine, serrés tout contre le corps. Une forme de carapace, voilà la tortue qui cherche à rentrer en elle pour s'échapper.
Le menton appuyé sur mes genoux, j'observe. Dans le plus parfait silence.
Le bruit des gouttes frappant la vitre me parvient. En musique continue. Comme un orchestre qui jouerait exclusivement pour moi. Parce que oui, je suis seule. En tout cas, dans mon monde. Il pourrait y avoir la fête du siècle dans ce salon, je me considérerais quand même comme seule. Car je ne veux pas des autres, je ne veux pas les voir. J'occulte. Ils n'existent pas. Pas dans cette bulle plus épaisse que les autres construite depuis plusieurs jours.
Et les notes de pluie continuent de s'harmoniser entre elles.
C'est reposant. De les écouter d'une oreille distraite.
Tout en plongeant à l'intérieur de soi. Avoir le sentiment de perdre complètement pied. Et penser sans penser. Juste flotter. Dans un monde parallèle rempli à la fois de tout et de rien.
C'est ma façon à moi.
De fuir.
Pour mieux sauver ma peau.

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Re: [Habitation] Thermidor
Invité, le  Mer 28 Mar - 0:41

Ft. Peter & Koko : Plan à trois
Ceci est du fourchelang



Rien de mieux que le chocolat, la chaleur et la douceur pour détendre les esprits et les cœurs. C’était complexe, une âme, mais il arrivait parfois, qu’avec un peu de clairvoyance, il soit possible de tirer sur les bons fils des émotions. Sans en avoir conscience, bien entendu : ça restait un Pius dont on parlait. Il avait des connaissances, mais des consciences ? Probablement des limbes égarés. Comme ses sourires entre deux regards de reconnaissance, alors que la buée commençait à monter sur ses verres teintés de vert foncé, tandis qu’il soufflait doucement sur le chocolat, pour accélérer le processus de refroidissement. Pure gourmandise. Péché qu’il s’octroyait généralement le Dimanche, ou quand Kohane manifestait l’envie d’avoir un goûter. Ou lui-même. Ce qui arrivait à intervalles irréguliers. Souvent, ça lui prenait de ne pas quitter son laboratoire, puis de compenser ses heures perdues au Chaudron en y restant plus que nécessaire. Mais il faisait des efforts pour être présent la nuit à Thermidor. Ou en soirée. Et le matin. Quand les draps de moire du sommeil faisaient tomber les rideaux de la conscience.
La buée lui brouillait la vision, mais elle avait une douce odeur sucrée-amère. Ça, en plus de celle reconnaissable de la cannelle, qu’il affectionnait tout particulièrement. Mais c’était encore trop chaud, alors, pas de goûter tout de suite. Ce qui ne l’empêchait pas de garder sa tasse-chaussure entre ses mains délicatement gantées. C’est que ça réchauffait. Et ça empêchait le tricotage de l’anxiété, lui permettant de se concentrer quand on lui pose une question. De toute façon, la réponse était toute trouvée : un beau sourire !

« - Mmh mmh. Peut mieux faire. Pourquoi pas ? Déjà mieux. L’expérience permet de trouver la Vérité. Ou, tout du moins, de gagner en clairvoyance. »

Voilà qui était dit, dans le silence du salon, alimenté seulement par les respirations et le sommeil ronronnant d’Oreo. Dans un coin, pas loin de la fenêtre, Marzipan s’étirait : probablement la fin d’une sieste, alors que la leur allait commencer.
Pratique, il pose sa tasse sur la table basse, descend les lunettes de son nez tordu et délicatement, à l’aide d’un de ses mouchoirs blancs et blasonné de tilleuls, le voici qui s’applique à nettoyer les verres, retirer la buée, tout en gardant sa clairvoyance pour lui. A voir si cela n’entrait pas en résonance avec les inconscients… Il était un peu curieux. Ça ne ferait pas de mal d’en savoir plus.

« - La potion est de bonne préparation. Mon cobaye favoris – moi-même – s’en étant assuré. Petit sourire amusé. Il fallait bien lui accorder du crédit : le bonhomme s’étant spécialisé dans les venins et antidotes… Et n’était toujours pas mort. Notre voyage durera probablement toute la nuit, mais cela dépendra de nos rêves. Par contre, il nous faudra nous réveiller : c’est dangereux de rester dans le domaine de l’inconscience trop longtemps. Et le voici qui relève la tête : ses yeux de lacs sous les bouclettes-nuages, l’air sérieux ; placidité d’une mise en garde. L’on devrait mettre en place des safe-words, afin de sortir de nos sous-espaces respectifs. Le même pour nous trois, pour dire qu’il faut tout arrêter. Verres nettoyés, les revoici sur le nez, le mouchoir se pliant savamment entre les doigts expérimentés afin de pouvoir revenir dans la poche adéquate. J’aime Asclépius, ça vous va ? »

Sourire taquin, en dents effilés, avant de reprendre en mains son chocolat chaud. Pile la bonne température !
De bonne humeur, suite à sa petite taquinerie en Fourchelang (bien que le besoin d’un safe-word commun soit réel, pour leur petit plan à trois nocturne et onirique), il se relève, prend un coussin pas très loin de Peter, ouvre la housse et en sort trois fioles de couleur nacre, chacune valant pour une utilisation. Sa création de la journée. Le reste du temps, il était fatigué.

Il pose les fioles sur la table basse, reprend son chocolat, ainsi que son observation, façon grand seigneur. C’est que le rôle lui allait bien.



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Ligne de séparation HRPG
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Ft. Koko : Plan à deux


Il est dit que l’être se trouve dans la solitude. C’est probable. Lui, avait trouvé les potions et le goût de les faire, au point de vouloir en créer. Peut-être d’émietter des racines et des feuilles sur son passage terrestre, afin qu’on ne l’oubli pas si vite. Pas si fort.
C’était un temps de pluie, comme il y en a en montagne, parfois. C’était l’Eté, ou le Printemps. En tout cas, la nature est verdoyante. En tout cas, lui est dans son laboratoire, le petite remise de jardin non loin de leur chalet conjugal. Il confectionne, il perfectionne, il s’adonne à sa distraction.
Distraction : ce qui détourne de l’essentiel, de l’important, de l’inévitable. Ce qui fait sortir du chemin.
Mais les sentiers battus, ça n’avait jamais vraiment été son paysage-état-d’âme favoris.
Avait-il un état-d’être favoris ?
Probable, là encore : il se caractérisait bien souvent par le fait d’être imprévisible. Bien que, le fait d’être caractérisé ainsi, retirait de la surprise, retirait le sens du mot « imprévisible ». Et imprévisible, il l’était, à peu près autant qu’il était perché, là, là-haut, dans un coin et recoin de son esprit à tour et détour. Il ne se lassait pas de sa solitude, de la compagnie de lui-même. Bien souvent, il oubliait qu’il était seul. Il avait oublié beaucoup de chose, continuait d’en oublier.
Etait-ce là le secret du bonheur ? L’oubli ?
Probable, là toujours.

« Là », est son laboratoire. Un de ses refuges. Il a dispersé des miettes et des cailloux. A tiré des traits sur son passage, a murmuré aux arbres et a gardé son nom secret, comme une vérité collé au palais buccal. Pas ducal. Non. Ça, c’était probablement lui ou un ancêtre. Pour ça qu’il avait hérité de terres, plus que d’argent. Il n’était pas bourgeois. Aristocratie, par contre, oui. C’était quelque chose. Il était surtout, davantage, un produit purement consanguin de la tradition et de l’état des choses. Il n’était pas un état en lui-même : juste un état par rapport à des habitudes, un rituel, une histoire familiale. Il n’était pas son propre tronc, simplement une feuille de plus dans cette histoire qui s’était écrite sans lui, et qui continuerait de s’écrire sans sa présence.

Et malgré tout, la pluie continuait de couler, s’écouler contre les fenêtres de verre.
Impact du temps, en goutte à goutte.

Relevant la tête de sa préparation, il laisse ses manches essuyer la sueur sur son front. Il est tâché, sent les ingrédients. Peut-être même un peu le sang. Sûrement beaucoup le suc des plantes et le jus des pierres. Il est là sans avoir compté les minutes, sans avoir compté les heures : seulement quand c’était nécessaire pour la préparation. Il avait une horloge organique, quand il s’agissait des potions. Alors qu’il laissait les grains de sable lui échapper des doigts habituellement. Vrai qu’un doigt amputé n’aidait pas à retenir le cours du temps. Ruisseau trop tumultueux pour son lac de regard.

Faisant craquer les différentes jointures de son anatomie handicapée, il se prend à contempler un long moment, la pluie qui tombe, à écouter le son. A sentir, au-delà des vapeurs de chaudron, le dehors et ses apports.

Lorsque ses yeux reviennent sur le liquide préparé, ils sont soupirs. Ça pourrait être, mais ça n’est pas. Il y a comme une lassitude dans les membres et dans l’esprit.
Alors il se contente de filtrer, gesture mécanique, avant d’enfioler.
A remettre à plus tard. Bouteille jeté dans la mer du Temps.

Sans ironie, se défaire des lunettes et des gants, du tablier et des idées.
Un besoin organique – là encore – pour s’allonger. Peut-être un bain, peut-être rien. Simplement, autre chose. Peut-être une détente.

Il éteint les braises, souffle sur la poussière des espoirs et quelques pas plus tard, referme la porte derrière lui. Pas d’animaux sauvages ou d’intrus dans le coin : simplement le calme emporté de la pluie. Cette force d’Ouranos, fécondante, fertile et terrible.

Il se prend à s’arrêter un instant, le nez et les yeux vers le haut, pour goûter à l’immensité, tandis que goutte des bouclettes la condensation des égouts voisins.
Un sourire, presque acide, presque amer, et en quelque gestes, il est chez lui. Appellation peu familière, peu commune, mais qu’il se prend à avoir. C’est chez lui. C’est Thermidor.

En entrant, il reste sur le paillasson, le dos maigre contre les battants de la porte. Sa robe grise s’égoutte contre le bois. Ses yeux sont lourds, fermés, en écoutant la respiration voisine.

Là encore, sa présence est ressentie. Du domaine du sentiment. Un peu comme la membrane d’un cœur, qui palpite. Sauf que le cœur est entouré de murs, de douves, d’acier… De matériaux solides.
Il y a quelque chose qui relève de l’ordre du mystère, depuis cette nuit à Thermidor. Nuit sans rêve, mais non sans questions.

Les paupières s’ouvrent, comme les battants d’une porte. Ses lèvres s’entre-ouvrent, et il se prend à articuler des sons que, dans sa solitude d’ermite, il aurait pu oublier :

« - Le cœur du ciel s’est alourdit. »
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Re: [Habitation] Thermidor
Kohane W. Underlinden, le  Ven 30 Mar - 0:04


   
Peter et Pius

   

Bon, en résumé, nous avons : un Peter qui assure que tout va bien et qui ne se défile pas. Pas encore. Trois mugs rigolos avec du chocolat chaud dedans. Chocolat qui sent bon, d'ailleurs, et qui fume beaucoup. Et un Pius qui fait mmh mmh. Oui, oui, mmh mmh. Ca peut vouloir dire oui comme non, ça.
Mais le voilà qui continue, approfondissant son idée première. Qui avance, avec, cependant, une sorte de légère prudence, qu'il est partant. Ce n'est pas un grand oui tout en enthousiaste. Mais un pourquoi pas. Et, en effet, pourquoi pas ? Les expériences nouvelles, c'est toujours cool. Même si on n'est pas très très sûrs de ce que peut donner l'expérience en question.
Je souffle sur la surface laiteuse de la boisson alors que Pius repose son mug sur la table basse. On sent que les choses sérieuses vont bientôt commencer. Y'a eu la pause chocolat chaud. Bientôt, il sera temps de plonger dans l'eau glacé d'un rêve encore vrai mystère.
Asclépius reprend la parole et, avec ça, grande révélation : s'il finit un jour empoisonné au fond de son labo, c'est normal, en tant que cobaye de ses propres expériences, il doit risquer sa vie un peu plein de fois dans une journée. C'est pas safe, d'avoir ses journées. Après, au moins, c'est plus éthique que forcer un pauvre bougre innocent à tester pour soi. Mais ce serait fâcheux qu'un bête accident ait sa peau si facilement.
En tout cas, il nous assure que la potion est de bonne qualité. Lui-même l'assure. Ca veut dire qu'il l'a testée ? Me demande de quoi il a rêvé... Me demande à quoi ça peut rêver, un Pius. Vaste question, vaste mystère.

Le voilà qui vire et dérive, toujours sur le même sujet, en soi, mais avec un vocabulaire qu'on n'aurait pas imaginé piusien.
Enfin, l'important c'est de savoir, premièrement, que ça durera probablement toute la nuit. Deuxièmement, la nécessité de se réveiller. Ouais, excellente idée, j'veux même pas imaginer ce qui peut se passer si on reste coincés là-dedans trop longtemps. P't'être qu'on se perd et que notre esprit ne regagne jamais notre corps lequel dépérit et pourrit et on retrouvera nos trois cadavres ici -si tant est que quelqu'un vienne jusqu'ici- alors que notre esprit sera en train de se débattre pour émerger sans le pouvoir.
Brrr
Mieux vaut pas y penser.
Donc, oui, avoir la possibilité de se réveiller est une bonne idée.
Safe word, que dit Pius, puis quelques sons en sifflante et demander si ça nous convient.
Un sourire très ironique vient fleurir sur mes lèvres face à son propre sourire taquin.

-Evidemment, je prononce d'un ton accordé au sourire. Il va de soi que Peter et moi-même saurons enregistrer et reproduire ton safe word.

On n'a pas tous les mêmes capacités, hein.
Ouais, la vie est injuste.
Ou pas.
On est juste tous différents.
C'est pour ça qu'on peut être complémentaires.
Asclépius finit par se lever et, ô, autre révélation de la journée (ou soirée) : il planque ses fioles dans les coussins ! Après tout, c'est une cachette comme une autre. Trois petits récipients sont extraits de la housse. Les potions testées et approuvées.
Et voilà la clé d'une nuit d'expérience onirique posée sur la table basse, alors qu'Asclépius reprend son chocolat chaud en main.
Hum...
Bon, si les potions ne sont pas dangereuses, c'est déjà un bon point. Un bon départ. Reste plus qu'à assurer ses arrières pour le reste. Etre sûrs de pouvoir se réveiller. Je n'ai vraiment pas envie de rester coincée dans un monde onirique entre Peter et Pius. Surtout qu'on ne sait pas de quoi sera fait ce ou ces monde(s).
Outre le sourire taquin de tout à l'heure après les sons sifflement, je me dis que son idée devait quand même être sérieuse. En tout cas, ce n'était pas une mauvaise idée. Juste à espérer que ça fonctionne vraiment.
Mes yeux passent de mon mug à Peter puis à Oreo, qui roupille tranquillement sur ses genoux. Je sais que plus loin dans le salon Marzipan doit être aussi en train de vivre sa petite vie loin de tout souci.

-J'veux un safe word autour de la nourriture, je déclare alors, l'oeil perdu au loin, menton reposant sur le bord du mug.

Parce que tout ici rappelle le fait de manger.
Oreo.
Marzipan.
Les chocolats chauds.

-Sushis !

Ca, c'est parce que subitement, je pense à Elias, allez savoir pourquoi.
Et que mes dix-huit ans, je les ai faits avec lui. Et qu'il m'a fait goûter les sushis. Même qu'on les a fait nous même et c'était galère mais rigolo. Sans doute le meilleur anniversaire que j'aie passé. Alors. Sushi. C'est tout.



__________Parce qu'il faut séparer les choses__________

 
   

 Pius

 

Berceuse au creux du soir qui tombe. La pluie agit comme une mélodie rassurante avec sa douce monotonie.
Plic et ploc pour seules notes. Parfois ploc et plic.
Mais généralement la même chose. Dans une boucle qui ne laisse pas de place à l'imprévu. Habituellement, j'aime bien ce qui détone. Ce qui choque. Ce qui explose au milieu du gris. Mais, parfois, je dois avouer : c'est bon, aussi, que rien ne bouge, rien ne fasse sursauter. Se laisse porter sur des vagues qu'on finit par connaître par cœur. Ce n'est nullement exaltant. Ca permet seulement de se laisser tomber sans crainte, être presque comme morte avec une conscience en longs fils qui s'égare de-ci de-là.
Mes genoux contre la poitrine se cognent un peu entre eux. En de légers mouvements inconscients. Alors que je me perds sur la vitre.
Ce n'est même pas le paysage montagnard que je regarde à travers cet écran.
J'observe les dessins que fait la pluie.
Cette course des gouttes qui ne peuvent que tomber le long du carreau. Elles se frôlent, parfois se rejoignent. D'autres fois non. Et l'eau continue de s'ajouter à celle déjà présente. Une accumulation qui glisse au même rythme.
Mes yeux suivent ce lent ballet.
Tandis que les oreilles entendent le rugissement extérieur. Il y a tout : l'image et la bande-son. Un peu comme ce qu'ont les Moldus avec leurs cinémas. C'est un écran, ici aussi. Et un spectacle s'y déroule. Rien de bien palpitant en soi, je vous l'accorde. Sauf quand l'imagination vient se superposer à ce monotone spectacle. On peut y voir diverses formes. S'imaginer toutes sortes d'histoires.
Et l'âme d'enfant
Ressurgit
De cette âme brillante qui se contente d'un rien et est capable de sourire pour une futilité.

Je me souviens subitement des bulles qu'on a pourchassées avec Super-Carotte.
C'était des bulles toutes douces, toutes colorées. Celle qui renferment les rêves d'enfant.
La pluie au carreau prend subitement une autre teinte. A l'image de ces bulles. Les gouttes prennent quelques tons violets. Bleus. Rosés. Tout en délicatesse, comme peintes d'un invisible pinceau.
Je me balance légèrement, subtilement, jambes toujours repliées contre moi.
C'est joli, la peinture.
J'aime bien quand ça colore le monde. J'aime bien par exemple Esteban qui peint Londres en orange armé d'une tulipe et d'un pot de peinture.
Un temps, cette pensée et ce souvenir lumineux m'éloignent du reste, de l'amertume dans laquelle je me noie.
Je serais même presque tentée de sourire.
Mais les lèvres n'obéissent pas.
Tant pis. Pas grave. L'important, c'est de savoir qu'à l'intérieur, ça réchauffe -un peu.

L'intérieur, tiens, parlons-en.
C'est un vrai bazar, tout ça.
Je ne sais plus où j'en suis. Parfois, je me demande même si j'ai envie de rire ou pleurer -puis de toutes façons, j'arrive plus à pleurer.
Parfois, je me demande aussi si j'ai envie de parler ou plonger dans un mutisme sans précédent. Généralement, à moins de parler pour embêter les gens, une de mes spécialités, j'opte pour la deuxième option. C'est plus simple. Si tu parles pas, les gens savent pas. S'ils ne savent pas, ils te posent pas de questions. Et tu as encore moins à parler. Que je suis intelligente !

Soudain, mes oreilles captent un bruit en dehors de la voix des éléments.
Je me sentais seule dans ma bulle. Je pouvais ignorer le monde alentour, prétendre qu'il n'existe pas et même, en toute bonne foi, ne pas l'entendre aller et venir.
Mais, étrangement, lui ne doit pas rentrer dans les critères car je l'entends quand il rentre. Mes oreilles captent le bruit de la porte qui s'ouvre et se ferme.
Un oubli du monde
Mais une conscience de la présence d'Asclépius dans la pièce.
Je ne me retourne pas. Ne dis rien. Presque comme si je n'étais pas là.
Mais, pour sûr, il sait. Que je suis là. Ne serait-ce que parce qu'il le voit. Mais même au-delà de ça. Assez inexplicable, à dire vrai. Mais je suis persuadée que, même sans la vue, il saurait. Il sent les choses. Ou il les lit. Pas de la même façon que nous autres.
Je reste immobile, à tourner le dos au reste de salon, l'oeil toujours plongé dans les gouttes de pluie. Mais la bulle n'est plus la même qu'avant. La bulle a changé de forme. S'est agrandie, en quelque sorte. Elle qui voulait oublier le monde la voilà qui prend Asclépius en compte et l'englobe doucement.
Il n'y a pas de bruit de mouvement.
Soit il est parvenu à s'éclipser comme de la brume, sans son.
Soit il est toujours là. Il n'a pas bougé. Mais je ne me retournerai pas. Ce serait briser quelque chose dans cette fragile harmonie que je me suis créée sur cette chaise face à la pluie.

Puis,
Comme réponse aux deux options possibles,
La voix qui s'élève

- Le cœur du ciel s’est alourdit.

Je me demande une demie-seconde si c'est à moi qu'il s'adresse.
Avant d'oublier la question.
Evidemment. Je suis son seul public. A moins qu'il ne veuille parler seul ? Un Pius est capable de tout.
Mais dans l'incertitude, je suppose qu'il s'adresse à moi.

-...

Immobilité profonde.
Et je ne trouve rien à répondre.
Ou plutôt, les cordes vocales ne semblent pas vouloir se mettre en action.
D'un côté, j'ai juste envie de silence. Je regrette presque que mes sens n'aient pas su l'occulter comme ils ont su occulter le reste du monde. J'aurais aimé rester seule. Face aux gouttes de pluie.
D'un autre côté, je n'ai pas envie qu'il parte. J'ai même terriblement envie qu'il reste et je ne sais pas pourquoi.
Je me perds dans moi-même.
Et je reste immobile.
Fermer yeux les yeux quelques secondes, menton posé sur les bras qui entourent les genoux.

-Et...?

Le seul mot qui sort.
Parce que je ne parle pas. N'ai pas envie de parler. Mais si toi, tu veux briser le silence pluvieux qui flotte dans ce salon. Vas-y. Peut-être que j'aime bien ta voix.

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Re: [Habitation] Thermidor
Invité, le  Mer 4 Avr - 20:54

Ft. Kokotouteseule, aka. Plan à deux


Les mots sont rauques comme l’intérieur d’une caverne. Quelque chose qui tient du calcaire, tandis que la pluie s’entend sur les carreaux. Il y a quelque chose de perdu dans l’ailleurs. Dans un temps qui n’est pas Thermidor, mais qui se dilue et se dilate au compte-gouttes.
Les boucles des deux côtés du visage encadrent le visage et la vue. Un peu comme des visières, bien qu’il n’en ait pas besoin pour voir. De toute façon, il clair-voit. Mais seulement dans les cœurs, seulement dans les esprits. Contrairement à Peter, ce n’était pas une projection dans le futur, mais un retour en arrière. Ironie, pour quelqu’un qui a le tilleul en patronyme, blason et baguette.

Les mots sont avalés, amollis et anesthésiés par la déglutition de sa salive. Mais pas l’esprit, qui est resté dans sa tiède ébullition, dans sa contemplation passive. Il y avait quelque chose, dans l’atmosphère, quelque chose de fermé. Mais ça ne pouvait qu’être psychosomatique, depuis qu’il avait compris quelque chose sur Kohane. Oh, pas grand-chose. Simplement, qu’il y avait quelque chose d’enfouit. Il ne faisait pas tellement dans l’introspection ou la psychologie de ses contemporains, malgré ses années passées derrière un comptoir de bar.
Il se contentait d’accepter, de prendre, d’attendre.
Kohane avait tendance à faire dans le goutte-à-goutte, elle aussi. Comme si son être profond, une stalactite, laissait goutter de temps en temps, dans la caverne de son être, de leur relation, pour lui donner à voir un résultat de stalagmite.
L’image lui plaisait bien.

Il avait cette image de Kohane comme une caverne fermée, un tombeau enfouit. Il y a probablement des trésors et des secrets derrières, en bas. Mais il faudrait creuser, il faudrait en avoir les clefs. Il faudrait le vouloir.

Et lui, se sentait maladroit.
Ça non plus, ça ne changeait pas.
Le caractère rassurant de la constance.

Fermer les yeux, aspirer par la bouche, expirer par le nez. Laisser entrer le Souffle, et peut-être quelque chose d’autre. Des atomes d’atmosphère, de présence…
Sentir la pluie dehors, l’entendre et la deviner. L’imaginer, pour l’avoir déjà vue, savoir de quoi est faite la pluie. De cette eau plus épurée que la condensation de la Tamise. Quelque chose de… Mieux.

Thermidor est mieux.
C’est une barque, un havre. De la paix derrière des murs et dans des montagnes. C’est le son rassurant de la cloche au loin, ce sont les odeurs familières et l’ambiance…
Familiale.

Ouvrant doucement les yeux, il se dit qu’il avait peut-être mit le doigt sur quelque chose, en nommant son sentiment récurrent, en ces lieux réconfortants.

Alors, ses yeux d’orage sont ouverts, de ce lac pas très loin.
Et lui, se demande quoi faire.

« - Et quand on le perce, ça s’épanche.

Un silence.

Pour cela qu’il pleure. »

Un temps.
Se demander quoi faire, car, peut-on continuer ?
Il y a à dire, il y a à penser, mais ensemble. Et pas seulement à ressasser. Ils sont amis, ils sont alliés, ils se sont déjà parlés. Mais peut-être est-il temps de comprendre à nouveau, comme avec le sombral ?
Bien qu’il ne sache pas quoi faire.

Alors, il fit ce qu’il pouvait.
Il aime les histoires et c’est par les histoires qu’on apprend, qu’on se fait soi, qu’on absorbe les concepts du Temps et de l’Humain, qu’on se construit.
Alors, il raconta une histoire :

« - Mais ça n’arrive pas tout le temps. Ce n’est pas une constance. Parfois, il peut se taire et s’enfermer. Se rétracter derrière la brume et la nuit, jusqu’à disparaître. S’amuïr. Et quand il se manifeste, ce n’est qu’en apparence, il ne montre jamais ce qu’il y a de caché, au point que cela en devienne un mystère. Et par-dessus viennent les vagues de l’oubli, qui rognent et qui rongent. Qui s’accumulent, comme le grès ou le limon. Et cela devient plus difficile de creuser : l’on n’a plus que ses ongles. Et quand on pose la main sur les membranes, on sent les battements du cœur, mais l’on a oublié qu’il était là. Et l’on oublie, pourquoi il est là. »

Inspiration. Il y avait quelque chose qui lui coupait l’émotion.
Alors, il respire par les narines, et se laisse un temps de déglutition, un temps de digestion. Semble tendu. Comme un tour de funambule, sur un fil rouge qu’il n’a pas emprunté. C’est quelque chose de dangereux. Pas pour son intégrité physique ou morale, pas pour lui.
Mais parce que le fil pourrait se briser.

« - C’est comme ça, que j’ai vu ton cœur. Et c’est au-delà du sentiment, au-delà du rationnel. Alors… »

Se rappeler de cette nuit avec le Erlkönig. De cette nuit de révélations et d’alliance. De cette nuit d’ouverture des cœurs.
Quand avait-elle refermée sa porte à la confiance ?

« - Quand as-tu enterré ton cœur, et quand l’as-tu oublié là ? »

Et sur ces mots soufflés, tourner la tête sans bouger le corps, mais fixer le regard de lac, trouble, sur la forme qu’il savait être réceptive. Elle lui avait répondue et semblait avoir acceptée sa présence. Pour cela qu’il s’était permit de rester. Pour cela, qu’il s’était permit de parler.
De parler d’elle, et de ce qu’il en savait.
Pas pour satisfaire un désir égoïste de curiosité invasive et malsaine mais…

La simple pensée de ce cœur enterré aux battements balbutiants, lui enflait l’angoisse et lui clouait l‘émotion.
La figeait dans une tristesse indicible et inconsolable.
Peter McKinnon
Peter McKinnon
Serpentard
Serpentard
Année à Poudlard : Aucune année renseignée

Matière optionnelle : Pas encore disponible

Spécialité(s) : Permis de Transplanage


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Re: [Habitation] Thermidor
Peter McKinnon, le  Mer 4 Avr - 22:29

Kohane & Asclépius


A présent, toute l'attention était portée sur le maitre des lieux, qui n'avait franchement pas besoin de cela. Peter, en tous cas, était pendu à la façon dont son petit-cousin allait bien vouloir accéder ou non au fait de partager un petit brin de rêve avec eux. Le devin était d'ailleurs occupé à ouvrir les yeux plus grands que de raison afin d'éviter un trop grand nombre de clignements d'yeux, qui l'auraient probablement déservis.

Finalement, l'ancien élève de Serpentard au sang bleu daigna leur annoncer qu'il participerait à l'expérience avec eux, mettant ainsi fin à un suspens haletant. Cependant, il cru bon de ponctuer son acquiescement par une réflexion personnelle sur la découverte de la vérité. Cela eu l'effet de plonger le nez cramoisi par la honte de Peter dans son chocolat chaud, pour ne pas avoir à soutenir les regards des uns et des autres.

Peter se concentra tellement, pendant les instants qui suivirent, sur son chocolat chaud qu'il eut l'impression de se noyer dedans. Heureusement, il termina son apnée particulière lorsqu'Asclépius reprit avec les détails techniques de l'expérience. Le devin essaya de se concentrer du mieux qu'il put sur les détails de la chose, car cela n'allait pas être de tout repos que de partager son sommeil. Et, à vrai dire, il n'avait jamais réellement pensé aux difficultés qui pourraient se présenter à eux s'ils restaient trop longtemps dans un rêve. Il leur fallait donc un safe-word. Le potionniste en proposa un, imprononçable, en fourchelang. Ce qui semblait l'amuser beaucoup. Rien que d'entendre ce mot, qu'il ne comprenait pas, Peter fut parcouru d'un long frisson d'épouvante, qui fit trembler la main qui tenait sa tasse. Il lança un regard perçant à son petit-cousin pour le dissuader de recommencer, alors que Kohane, pas plus perturbée que cela, en proposait un nouveau :

- Sushis !

*Et si vous rêvez de sushis, vous faites comment ?*

L'ancien préfet roula des yeux. Il devait être enfermé dans la maison des fous. Entre les mots imprononçables et ceux qui étaient trop simples, il allait falloir tranché. De toutes façons, il était hors de question qu'il en proposa un. Il allait choisir celui de l'ancienne rouge et or, qui avait au moins le mérite de pouvoir être énoncé clairement, à moins qu'ils furent tous trois envoyés dans un rêve où l'on leur demanderait de manger.

- Va pour sushis.

Le sorcier finit alors son chocolat chaud d'une traite et déposa sa tasse sur le sol. Il était assez coutumier des lieux pour savoir qu'il ne fallait pas laisser les deux habitants sorciers de cette maison partir sur des voies où l'on ne pourrait les suivre. Aussi il se leva, en replissant ses vêtements et frappa dans les mains d'un air déterminé.

- Bon ! On se la prend cette potion alors ?


---------------------


Autre RP en parallèle, avec l'autorisation des habitants de la barque
LA partagés
Asclépius


Si vous avez un jour un petit-cousin dont vous êtes relativement proche mais qui est abonné au célibat et qui s'ennuie vite chez lui, surtout n'acceptez jamais comme cadeau de mariage une armoire à disparaitre dont la jumelle se trouverait dans le bureau dudit petit-cousin. De fait, il s'agit là de l'un des plus grands exemples de cadeau empoisonné du XXIIe siècle. Peter n'avait en effet plus pondu une ligne du deuxième tome des Chroniques de Delphes depuis des semaines et son bureau ressemblait à un véritable champ de bataille. Fatigué, le voilà qui commençait même à être lassé du vin, qu'il engloutissait avachis sur un fauteuil de sa pièce de travail, en attendant l'inspiration.

Déchirant un parchemin contenant l'une de ses prédictions invérifiée sur le retour de son inspiration, il attrapa rageusement sa cape en soie noire et décida d'aller faire un tour. Il avait besoin de dépaysement soudainement, et peut-être un peu de compagnie aussi. Alors, il n'y avait qu'un endroit où il était persuadé de trouver les deux, son armoire. Tournant la poignée, il s'engouffra dans le buffet et retint sa respiration. Un instant plus tard, il était à Thermidor.

Il arriva dans la bâtisse autrichienne, comme à son habitude, dans le grenier. Epoussetant ses vêtements, il entreprit de descendre vers les pièces de vie où il ne trouva personne si ce n'était un chat. Enfin, plus précisément il s'agissait du chat du couple, bien que sa paternité n'était revendiquée que par l'un des deux Underlinden. Ce devait Oreo ou bien Marzipan, Peter les confondait. A vrai dire, il n'accordait pas énormément d'importance aux animaux. Le sorcier s'approcha cependant de l'animal.

- Y'a quelqu'un ?!

Finalement, il se laissa aller à une caresse derrière l'oreille de la bestiole, histoire de lui soutirer une information sur la présence de ses maitres.

- Bon allez, s'il-te-plait, dis moi que t'es pas tout seul ... Ou toute seule. T'es quoi au juste ? Enfin, bref !

*Par Merlin, tu parles à un chat ...*

Peter reprit finalement son doigt pour lui. Quel idiot il était de débarquer sans prévenir. C'était particulièrement grossier, qui plus est. Poussant un soupir, le voilà qui se revoyait déjà retourner chez lui mollement, vers son manque d'inspiration et son ciel gris écossais. Avant de renoncé, il s'approcha néanmoins de la fenêtre et l'ouvrit, pour respirer le bon air autrichien, lequel ne lui décrocha en fin de compte qu'un énième soupir ...
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