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Quatrième de couverture
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Lorelaï Peony
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Re: Quatrième de couverture
Lorelaï Peony, le  Jeu 1 Fév - 2:25

Fergus:

Amour Naissant


Lui, dix sept ans, le cœur battant, à tout rompre, sans vraiment savoir pourquoi, ni pour qui. Le cœur qui s'emballe trop vite, trop souvent, mais jamais longtemps. Elle, tout juste le même âge, pas tout à fait timide, le sourire espiègle. Le cœur qui se promène, qui butine, qui goûte par-ci par-là aux doux regards des uns, aux charmants sourires des autres. Tout deux, une rencontre au coin d'un banc, au détour d'un bureau, sur fond de professeur qui parle, qui radote.

Puis ce regard, malicieux, au gout de réglisse, qui s'accroche. Elle se mord la lèvre, ne s'en aperçoit même pas, lui voit tout, chaque détail. Cette fossette dans le sourire qu'elle lui rend.

Un silence, le cours se termine.
La gorge sèche, il inspire longuement. Pas ce soir. Demain peut-être. Et il rentre, la tête pleine de son regard, de ses yeux d'un bleu pastel. Il traverse les rues froides d'Oslo, il retrouve son lit. Il ne ferme pas les yeux, il a peur de perdre son image, de l'oublier. Elle qui berce son cœur depuis le début de la soirée. Elle qui le fait sourire sans un mot.

Et le matin qui se réveille, qui éclaire, qui le relance. Il se prépare, se fait beau, prend ses affaires et accourt jusque dans la salle de classe. Il ouvre la porte, la cherche du regard, ne la trouve pas. Trop de monde, il ne sait pas, il grimace et souffle. Et si elle ne venait pas ?

Le cœur serré, il s'installe finalement, entre deux étudiants, il répond vaguement aux questions de ses camarades, la tête ailleurs. Il aurait dû lui parler, s'avancer, lui demander son nom. Comment s'appelle-t-elle ? Zoé ? Camille ? Joséphine ? Peu importe le nom, du moment qu'il peut revoir ses lèvres s'agencer pour faire bondir son cœur, encore une petite fois.

Enfin une main, sur son épaule, douce, chaude, inconnue. Il se retourne, il respire. Elle est là, il plonge ses yeux dans son regard. Il n'entend pas, pourtant elle parle, il voit ses lèvres bouger, ses sourcils se froncer, elle l'interroge. Il cligne plusieurs fois des yeux, il se concentre.
- Félix ? Tu veux bien faire équipe avec moi ? On doit se mettre à deux pour le cours.


Dernière édition par Lorelaï Peony le Dim 11 Mar - 19:20, édité 1 fois
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Re: Quatrième de couverture
Lorelaï Peony, le  Sam 10 Fév - 21:08

Traces

Texte non abouti

Des traces de pas dans la neige, quelques affaires éparpillées dans l'entrée. Une empreinte carbone certainement trop élevée. Mélanie ne pouvait s’empêcher de laisser sa marque partout où elle passait. Un cheveux tombé entre deux chaises à la poste, une trace de son A.D.N. sur les couverts du restaurant, son empreinte digitale sur les billets qu'elle tendait à la caissière. Tant de traces qui prouvaient son existence dans ce monde qu'elle avait souvent l'impression d'imaginer.

Ces gens, face à elle, ses collègues. Étaient-ils le fruit de son imagination ? La présentatrice de la météo, dans sa robe rouge si moulante, sortait-elle de sa tête elle aussi ? Et qu'en était-il de ces enfants qui mourraient chaque jours au quatre coins du monde sous la tyrannie des Hommes de pouvoir ? Existaient-ils vraiment ?

Elle se rassurait, se disant que jamais elle n'aurait pu imaginer d'aussi atroces horreurs.
Et pourtant, le doute persistait.
Comment savoir ?
Comment être sûr ?
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Re: Quatrième de couverture
Guéthenoc Ursion, le  Sam 10 Fév - 21:36

Le droit de réponse.



Son esprit était-il malade?
Fantasmait-elle un monde dont elle ignorait le réel sens?

Elle était happée par un tourbillon d'impressions, chacune portée tantôt par une odeur nostalgique, tantôt par la caresse du vent sur sa peau. A moins qu'il ne s'agisse encore d'une illusion. Elle passa la main sur son bras, espérant chasser la sensation de froid qui s'insinuait en elle. L'envie de fermer les yeux et de ne pas savoir. Oublier qu'elle n'est pas grand chose et contempler un univers onirique où la laideur, la peur et l'égoïsme n'ont pas de place.

Prisonnière de la multitude et de son esprit dupé par des informations falsifiées?

L'imagination est un fruit qui se cueille mûr. Il faut le récolter avant qu'il ne se gâte.

Alors, Mélanie, prend et mange le fruit. Le monde s'ouvrira à toi.



Beh, j'avais juste envie de répondre...
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Re: Quatrième de couverture
Lorelaï Peony, le  Dim 4 Mar - 22:09

Pour Nonoc :

Merci Camille


Cinquante trois ans et des poussières. Assise au milieu du café presque vide, il est sept heure. Il pleut dehors. Un chocolat chaud entre les mains, son chien assis à ses côtés. Il a reçu sa couque, il est calme. Et sa fille, qui l'accompagne.

Sa fille a le même âge que son fils. Pas le sien, le fils de son amie. L'amie qui l'a quittée, cette nuit-même, à trois heure pour être précise. Elle avait deux enfants, David, le plus âgé, et Vinciane, la petite qui a le même âge que son autre fille, à elle. Elle qui est assise sur cette chaise, dans ce café, les yeux dans le vide.

Cette amie, c'est grâce à sa mère qu'elle l'avait rencontrée. Sa mère qui était venue de son pays natal, qui avait entendu sa langue dans la cour de recréation, en allant chercher les gamines à l'école. Elle l'avait abordée, elles avaient discuté. En rentrant, elle avait dit à sa fille, - celle-là même qui est assise dans ce café - si elles se connaissaient. Grâce à sa mère, Rachel avait rencontré sa meilleure amie.

Et ce soir, son chocolat chaud entre les mains, son chien à ses côté, et sa fille, la grande, qui l'accompagne, elle remercie sa mère du beau cadeau qu'elle lui a fait vingt ans plus tôt. Et elle sait que son amie a été rejoindre sa mère. Qu'elles papotent, entre les nuages, qu'elles rattrapent le temps perdu.

Elle est heureuse pour son amie. Sa vie n'était pas facile, pas évidente. Elle a énormément souffert. Elle a souffert de sa vie, elle a souffert aussi pour que les autres n'aient pas à subir. Une Mère Térésa qui ne pensait jamais à elle. Mais elle est aussi triste pour elle, un peu égoïste, c'est vrai. Comment fera-t-elle à présent ? Avec qui pourra-t-elle parler à toute heure du jour et de la nuit ? A qui pourra-t-elle confier les secrets que même son mari ne connait pas ?

Elle s'en veut de penser à son malheur, quand deux enfants viennent de perdre leur mère. Elle sait ce que c'est que de père un parent. Elle a perdu son père quand elle était encore enfant, et sa mère bien plus tard. Mais toujours trop tôt.

Elle ne veut inquiéter personne. Elle veut cacher son malheur, elle pense aux autres. Surtout, qu'ils ne s'inquiètent pas. Faire comme si elle tenait le coup. Comme si elle s'en sortirait. Alors qu'au fond, elle est déchirée.

Elle avait à peine cinquante trois ans. Elle avait deux enfants. Des amis qui la chérissaient sincèrement. Et elle avait Rachel aussi.

Ce n'est pas un adieu. Juste un au revoir. Une longue pause avant de se revoir. Ailleurs surement, autrement aussi. Mais ce repose, tu l'as mérité. Il est était temps que tu penses un peu à toi.

Au revoir Camille. Et merci.
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Re: Quatrième de couverture
Lorelaï Peony, le  Jeu 15 Mar - 23:16

Rien ne se perd


Tout s'arrête. Tout se termine. Rien ne perdure. Même le plus vieux des arbres meurt un jour. Tout a une fin. La fin fait parti du tout, de la continuité, de l'infini, du tourbillon de la vie, du renouveau. La fin ne marque que le début d'une nouvelle histoire. Et pourtant, des fins, il y en a eu trop. Trop d'arrêts, trop de brisures, de départs, d'adieux, de manques. De vide. Trop de trous à combler. Abruptes. Inimaginables. Inenvisageables. Trop de fins inattendues. Décidées ou subies, trop d'arrêts dans ma vie. Trop de mort, trop de larmes. Trahisons et départs vers de nouveaux horizons. Séparations incessantes. Une nostalgie de cette stabilité que pourtant j'ai fuis. De cette stabilité nécrosante, qui rassure, qui entoure. Qui réchauffe. Mais qui tue. Une mélancolie de ces mots longs, fatiguants, mourant, où tout était prévisible. Ou rien n'était surprise. Continuité rassurante. Continuité qui entoure. Comme une illusion qui berce l'enfant qui croit que rien ne lui arrivera. Et pourtant. Arrêt sur arrêt. Cascade perpétuelle d'adieux. Adieu toi, celui que j'ai aimé tant d'années, adieu aussi mes croyances, ma foie sacrée en l'Amour avec un grand A. Adieu aussi à l'innocence, à cette idée naïve que l'enfant reste pure, que la mère reste forte. Adieu à mes amis qui m'ont suivie et soutenue. Entendue, écoutée, entourée. Je vous souhaite un bon voyage, un nouveau départ aux horizons dorés. Adieu encore à cette amie, qui vingt ans durant s'est montrée présente, jour ou nuit, peut lui importait son sommeil. Ne comptait à ses yeux d'ange que ses amis. Adieu à toi qui savait écouter les autres, mais qui s'oubliait toujours. Puisse la mort t'apporter la paix que la vie t'a si souvent refusé. Et puisse tu me pardonner d'avoir si souvent fermé les yeux sur ta souffrance, prise comme je l'étais dans ce que je pensais être le respect de ton désir, mais qui n'était que la peur de te voir partir. Adieu encore, à ma naïveté sans borne. Encore une brisure, dans cette chaîne incessante. Une amie, une autre, qui s'en va loin. Une distance, encore une qui pèse et que je ne peux combler.

Trop d'adieux. Trop de deuils. Trop de fins.

Trop peu de recommencements, de renouveaux.

Où est dont ce cycle que nous décrivent les livres de science ? Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme.

Je ne vois que le vide, le trou, la fin précise et tranchante.

Il n'y a qu'une seule fin que j'attends à présent, celle des adieux.
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Re: Quatrième de couverture
Lorelaï Peony, le  Mar 27 Mar - 15:22


Dans une torpeur à fleur de peau


Voilà avec quoi je dois faire... et composer

Je te parle à cœur ouvert et pourtant ma poitrine se resserre.
Impossible de respirer, je m'écrase telle une enfant face à la grandeur de la mer. Rassurante, infinie étendue, force destructrice.
Je dépose déli-bérément entre tes mains les cartes qui composent mon cœur. Celles-là même qui indiquent la route de mes poumons à ma bouche et de ma bouche à mes poumons. Je ne sais plus respirer. J'ai oublié.

J'oublie d'inspirer. J'expire trop longuement. Et les mots sont lourds. Ceux-là même qui m'allégeaient, me rendaient plume. Aujourd'hui me lestent et m'enfoncent dans une torpeur à fleur de peau.

Quand sont-ils devenu si dangereux ?

Jeune fille - innocence claire - qui tombe et tombe et tombe au fond du puits. Combien de mettre un puits ? Cinq ? Huit mètres ? Vais-je bientôt sentir l'eau froide me noyer ? Le claquement m’inonder ?

Alice... Et je souris. Tu avais compris. Est-ce pour cette raison que tu me fais si peur ? A te réfugier dans ce monde extra-ordinaire, imaginaire, enfantin, dans ce conte où les klaxons sont des canards et où les fleurs chantent la rosée du matin ? Chute absolue dans l'abîme adul-terre. Tu fuyais ce que je fuis à mon tour.

Serait-ce donc ça ? Tomber sans pouvoir se retenir, dévaler, attendre la chute. Le contact du bitume. Et s’époumoner silencieusement à en manquer d'air...

J'y suis alors enfin. A cet âge que l'on fuit tous.

Mais la course m'a épuisée.

Je suis toute emmêlée.
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Re: Quatrième de couverture
Lorelaï Peony, le  Dim 1 Avr - 22:58

Plume de plomb


Ces larmes porteraient-elles les peurs que je pensais avoir surmontées ? Celles dont je pensais m'être détachée ?

Déception.
Tu as traversé montagnes et vallées. Épuisé. Dans le froid, la pluie. Le vent. Portant avec toi l'espoir d'une vie meilleure, pas tant pour toi. Pour tes enfants.

Alors comment refuser ce fardeau que tu me tends ?
Comment regarder ces yeux fatigués d'amour. Comment affirmer une autre voie ? Voix.

Je l'ai si souvent fait. J'ai déposé tant de plumes à tes pieds. Déconstruis tes rêves. J'en suis fatiguée.

Et j'en ai peur.

Tellement peur.

Centaines d'espoirs déposés doucement sur mes épaules fragiles d'enfant.

Comment se réaliser quand on doit réaliser les autres ?

Enfant parfait, aux yeux noirs, beauté inégalée. Révoltée. Qui bouscule et bascule. Qui déçoit. Si souvent. Encore, encore, encore.

Je suis si fière. Aurais-tu pu être déçue si je n'avais pas ?

Seras-tu déçue quand je ?

Déposer ces espoirs à tes pieds. La brisure dans tes yeux.

Je l'ai si souvent vue. A chaque affirmation de moi, une brisure de plus.

Que pourtant tu reconstitues, tu emplies d'amour.

J'aurais aimé porter tes espoirs, les réaliser. Devenir celle qui miroitait dans tes yeux au premier jour.

Et pourtant, ça aurait été te trahir.

Tu es parti, traversant ces montagnes, en t'affirmant toi aussi. Refusant de rentrer dans ces cases pleines d'espoirs que l'on t'imposait avec amour. Et avec force.

Serait-ce t'honorer que de déposer à tes pieds chaque plume que tu as laissé sur mes épaules ?

Rassurante pensée qui accompagne ma main tandis que je te rends ta plume de plomb.
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Re: Quatrième de couverture
Lorelaï Peony, le  Lun 16 Avr - 16:52

Torrents violents de déchirures intenses

Elle ne sait pas ce qu'elle veut. Elle ne l'a jamais su. Comment le savoir quand le désir des autres est crucial ? Vital.

Alors elle s'est débattue Nassim, elle a crié, elle a griffé pour se libérer de ce désir de l'Autre, gluant, collant, qui noie qui salit et embrume son désir à elle. Ses besoins, ses envies et ses limites aussi. Elle s'est débattue, et elle a gagné. On l'a lâchée. On l'a laissée. Tranquille, libre. Libre. Merci. Sensation de vide. De néant. Enfin pouvoir faire ce que, elle, elle veut. Rien que elle. Personne d'autre. Liberté chérie dont tout le monde parle. Qu'elle en avait rêvé. Juste le toucher du bout des doigts. Et là, elle l'avait. Elle y était. Elle pouvait faire abso-lu-ment tout ce qu'elle voulait. Absolument. Absolu. Sourire crispé. Elle avance un pas timide dans la pleine verdure qui s'étend infiniment face à elle. Elle y pose un orteil, un pied. L'air y est frais, le soleil pas trop chaud. Elle se risque à une promenade.

Vigilante, attentive, elle regarde souvent derrière son épaule. Mais rien, personne pour la rattraper. Auraient-ils compris ? Des années de combats acharnés qui se terminent sur ça. Du silence. Des années de cris, de pleurs, de griffures, de vacarme. De déchirures. De douleur. Et ça. Le silence.

Ses oreilles ne sont pas habituées à ne rien entendre. Pas de murmures, pas d'injonctions subtiles, pas de flèches tracées dans le sable à suivre avant que la mère ne l'emporte. Vas-y Nassim, n'ait pas peur. Tu as enfin ce pourquoi tu t'es battue. La fameuse liberté. La chère et unique liberté tant désirée de faire. Faire. Tout-ce-que toi tu veux. N'es-tu pas heureuse ?

Si, si bien sûr ! Quelle idée ? S'épuiser des années durant dans des combats contre des personnes que l'on aime pour obtenir finalement ce que l'on désir et ne pas s'en réjouir ? Ce serait stupide. Ce serait un comble ! Non, bien sûr, Nassim est contente. Heureuse même ! Regardez son sourire, radieux n'est-ce pas ? Et son fil Instagram, vous avez vu son fil Instagram ? Elle peut à présent le remplir de centaines d'images de sa vie pleinement libre et heureuse. Et les autres en seront ravies pour elle. Car qui ne rêve pas d'être libre et heureux ? Peut-être seront-ils même un peu jaloux.

Alors elle se promène, radieuse, souriante. Bon, à vrai dire, le sourire, il a toujours été là. Même dans les périodes les plus sombres. Ce serait mal vu de ne pas sourire. Vous comprenez ? Elle est si belle, un sourire ça rend moche. Ça enlaidit ! Une si belle bouille ne peut pas se permettre de faire la gueule ! Fin... belle, ça se limite à sa tête hein. Ne vous faites pas d'illusions. Pour le reste, elle a encore des efforts à faire. Elle a du potentiel vous me direz. Si elle mangeait moins de Léo, peut-être pourrait-elle même faire mannequin ou Miss France ? Mais faudrait qu'elle arrête de manger des Léo. Qu'elle est c*nne à vouloir manger des Léo, quand elle pourrait faire mannequin ou Miss France. Ah. Ah mais non, je me trompe ! Veuillez m'excuser, on me dit dans l'oreillette que tout ça c'était avant. Suis-je bête, j'avais oublié ! Nassim aujourd'hui, elle n'est plus comme ça ! Fin, si, elle mange toujours des Léo, mais la différence c'est que maintenant ça ne regarde plus qu'elle. Si elle veut pas devenir Miss France, c'est son problème. Amen. Can I get an Amen ?

Danke schoen.

Bref. Où en étais-je ? A oui, la liberté.

Donc, Nassim se promène, en mangeant des Léo, fck le mannequinat, et profite de sa balade en liberté. Et là, elle commence à se casser la gueule. Logique, y a des cailloux par terre qu'elle ne remarque pas, des branches dans sa trajectoire qu'elle ne voit pas toujours et qu'elle se prend violemment dans la figure tel des bon coup de fouet bien placés.  Ah-Ah-Ah Nassim ! Tu vois, c'est pas si simple quand t'as personne pour t'indiquer la route la moins dangereuse ! Ça laisse des traces, des cicatrices. Mais c'est pas grave, c'est ça qui fait la beauté de la vie. Savais-tu, toi qui aime tant Harry Potter - car oui, Nassim est une fervente admiratrice de la saga comme tant de jeunes de sa génération - que Dumbledore refuse de masquer la cicatrice d'Harry ? Il aurait pu le faire, mais il trouve qu'un éclair sur le front, c'est esthétique. Et il a bien raison. Wonderful.

Mister Wonderful. Non, Mister Nobody. C'est fou comme le cerveau peut faire des associations. Vous avez vu ce film où le personnage principal imagine les trois vies qu'il aurait pu avoir avec trois femmes différentes ? Dingue, c'est exactement ce que j'allais aborder dans l'histoire de Nassim. Parce que oui, Nassim, à un moment, et se rend compte qu'elle doit faire des choix, pour elle-même, dans sa vie de femme libre et adulte et indépendante et responsable et belle mais pas trop - juste du visage - et elle se rend compte que c'est gros. C'est très très gros. En fait, elle se rend compte que quand une femme adulte libre blablabla indépendante ça doit prendre des décisions, ben... ça peut se tourner que vers elle-même pour décider de gauche ou droite. Puis en plus, j'vous dis pas. Elle a toujours eu du mal avec la gauche et la droite donc.

Elle se fige.

Elle se fige. Au milieu de la route. Du chemin de verdure. Toujours le sourire aux lèvres. Toutes façons elle sait même plus comment c'est de ne pas sourire. Mais elle se fige. Elle est là, entre les roses et les ronces. Chaque route semble intéressante et effrayante à la fois. Un peu de ronce. Un peu de rose. Des odeurs de fleur. Puis des odeurs plus... fétides. Mais naturelles hein. Et elle doit choisir. Alors elle parle, elle demande, elle passe des coups de téléphone. Mais bon, faut dire que y a pas trop trop de réseau là, puis en plus bah... c'est ce que tu voulais Nassim. Tu voulais faire tes propres choix. On est là pour t'écouter, te faire un joli taptap dans le dos si besoin, mais c'est toi qui va poser le pas dans la direction que tu veux.

Et vous savez ce qu'elle fait Nassim ? C'est ça que je trouve incroyable chez cette meuf, et c'est pour ça que je vous raconte cette histoire - non c'est faux, en vrai c'est parce que mon patient est pas venu et que j'ai une heure à rien faire – Nassim, elle s'assied par terre.

Elle s'installe, au début sur l'herbe. Puis elle se rend compte que c'est pas trop confortable, alors elle va se chercher un plaid, un coussin, qu'elle pose sous ses fesses. Puis elle se trouve de quoi faire un feu de camp, tralala, et aujourd'hui, alors que je vous conte son histoire, elle est assise sous une tente Quechua et elle se lave dans l'eau du lac. Elle se nourrit de boites de conserve, fin, pas de la boite-même, de nourriture en conserve quoi. Voilà. Très belle espèce de « Mademoiselle je voulais prendre ma vie en main, mais une fois le moment venu je flippe ma race devant l'envergure de la chose et je me complaît dans ce que j'ai. »

Si tu n'arrives à rien dans la vie Nassim, ce sera de ta faute.
Tu pourras en vouloir à personne maintenant. Personne.
Si tu bouges jamais tes fesses de sous ta tente, ce sera ta responsabilité.
Si tu reste là trop longtemps sans bouger et que tu t'ankyloses, ce sera ta jolie et toute fleurie responsabilité.

Alors on te regarde. Vas-y. Que vas-tu en faire de cette belle liberté tant attendue ?

C'est magnifique comme tu t'es recréé directement une jolie cage par tes propres moyens. C'est... mignon.

Mais je te comprends. On t'a toujours tout indiqué, tu as peur.

C'est bien. Vis dans la peur. Vis dans la protection. Protège-toi surtout du grand méchant méchant loup.
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Re: Quatrième de couverture
Lorelaï Peony, le  Lun 30 Avr - 1:43

Cet hiver


Fin d'une histoire. D'une aventure.

Serait-ce à nouveau une page qui se tourne ?

Un adieu, un au revoir.

Certainement celui que je redoutais tant.

Ma bouée. Ma béquille. Mon phare, matin et nuit.

Une douceur quotidienne devenue doucement amère.

Sans toi je nage, je marche.

Mais jamais près de toi.

La tendresse de tes mots aura laissé sa trace. Place vide à présent.

Ce n'est pas grave.

Ce n'est pas triste.

Un goût âpres, au fond de la gorge.

Caresser ce sucre.

Jamais.

Ainsi soit il.

Je refuse de pleurer. De nous pleurer.

Je refuse l'adieu imposé.

Cette tension dans mes mains, dans ma gorge.

De t'écrire et te crier.

Les mots sont lourds. Impossibles. Dangereux.

Mines.

Seuls messagers de mes émotions pourtant.

Je t'écrie. Je te crie.
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Re: Quatrième de couverture
Lorelaï Peony, le  Jeu 3 Mai - 21:22

Un conte systémique

Introduction:

Il était une fois, dans un pays lointain où la chaleur du soleil faisait pencher les têtes, une famille de quatre canards. Papa canard travaillait toute la journée jusque très tard à transporter les petits animaux du voisinage au quatre coins de la forêt. Il aimait son travail, mais il regrettait qu'il l'éloigne autant de sa famille. Maman canard, quant à elle, tentait tant bien que mal de concilier son métier d'arrangeuse de plume avec l'éducation des deux canetons et l'entretien du nid douillet afin que les petits et le père soient bien accueillis quand ils rentraient après une journée fatigante. Les deux gamins menaient une petite vie tranquille, essayant de ne pas faire trop de vagues dans la marre afin de ménager les parents déjà épuisés.

Il y eut plusieurs tempêtes, néanmoins, qui mirent à mal la petite famille. Un arbre tomba un jour sur le nid, mais le père canard rassembla ses forces et remonta la maison à bout d'aile. Une autre fois, c'est une pie jalouse qui vint pervertir l'esprit de l’aîné, entraînant inquiétude et anxiété dans la famille. Mais, heureusement, le canard sut reconnaître où étaient ses véritables valeurs et repoussa au loin la pie. Ainsi, la famille surmontait les défis imposés par l'extérieur tant bien que mal, essayant de profiter pleinement des moments de répit que leur laissait la vie.

Au bout de quelques années, quand le canard aîné se sentit assez brave, il prit son baluchon et s'envola pour créer son propre nid. Il revenait de temps à autre au sein du nid familial, saluer ses parents et son petit frère. Pendant ce temps, insidieusement, petit à petit, le plus jeune canard qui s'était toujours montré discret disparu complètement de la maison. Au début, la famille pensa que le benjamin s'était réfugié dans ses plumes effrayé par trop de bruits. Mais les jours passaient et on ne le revoyait pas apparaître. De temps en temps, quelques branches bougeaient. Alors la famille se tournait plein d'espoir vers le coin du nid où pourtant personne ne semblait être. C'était comme si la présence était toujours là, mais invisible à l’œil nu.

Morts d'inquiétudes, les parents canard et l’aîné menèrent des recherches sans relâche. Appelant à l'aide, criant au secours. Quand soudain quelque chose se déplaçait seul dans la maison, ils s'arrêtaient pour supplier au benjamin de revenir. Car ils avaient compris que c'était son fantôme qui arpentait le nid.

Puis un soir d'hiver, pour des raisons obscures, l’aîné des canards retourna s'installer dans le nid parental. Peut-être avait-il besoin d'en apprendre d’avantage sur le meilleur bois à utiliser pour tenir face aux intempéries ? L'histoire ne dit pas si c'est le retour au nid de l'aîné qui réveilla ce cri, mais il fut déchirant. En effet, cette nuit-là, un cri de douleur traversa le nid, transperçant de part en part le cœur des parents et de l’aîné.

Le benjamin avait mal et il l'exprimait. Les trois canards restèrent dans un premier temps sans voix. Heureux d'avoir enfin une trace de l'existence du plus jeune et complètement sidéré par ce cri tranchant.

La première à réagir fut la mère qui s’agita en tout sens, perdant ses plumes au passage. Ensuite, il y eut le père qui, pour tenter de contrôler l'incontrôlable, se mit à reconstruire le nid en ramassant les branches tombées à cause de l'onde sonore. Et enfin, il y eu l’aîné qui, planté au milieu du nid regardait l'endroit d'où semblait provenir le son.

Il s'avança, lentement, apeuré de voir l'état dans lequel il risquait de trouver son petit frère. Il s'agenouilla et passa sa main dans le vide où il sentit une peau nue sous ses doigts. A ce contact, le fantôme reprit doucement consistance. L’aîné remarqua alors que son frère était étendu sans plume avec autour du bec une poudre blanche qui semblait l'intoxiquer.

Il se retourna et appela calmante la mère, lui demandant de simplement s'asseoir avec eux. Puis, il se tourna vers le père qui déposa son marteau et ses vices pour venir également aux côtés du petit canard. La chaleur ainsi dégagée par la famille permit au petit de reprendre assez de forces pour raconter son histoire.

Dans cette famille où chacun s’évertuait à maintenir le nid en place contre vents, marrées et pies, le petit canard avait commencé à se sentir très inutile. En effet, comment un si petit canard pourrait-il aider à maintenir un si grand nid ? Alors il s'était fait encore plus petit, de plus en plus petit, pensant que moins on le remarquerait moins il poserait de problèmes et mieux il aiderait sa famille. Malheureusement, il était devenu si petit que plus personne ne le voyait, ce qui augmenta son sentiment de solitude. Mais sa taille lui permettait à présent de se promener partout sans difficulté. C'est comme ça qu'un jour il rencontra un groupe de minuscules souris qui lui promirent que grâce à leur aide, le jeune canard ne se sentirait plus jamais seul.

En échange de quelques plumes, le canard reçu des souris une poudre blanche qui tint ses promesses. Plus le canard avalait de la poudre, moins il se sentait seul, se sentant au contact d'esprits invisibles aux autres. Malheureusement, à force de donner ses plumes contre de la poudre, il se retrouva un jour complètement nu. Les souris, ne voyant plus de plumes, s'en allèrent, abandonnant le canard le laissant encore plus esseulé.

La famille canard entendant cette histoire pleura beaucoup. La mère et l’aîné se sentaient complètement abattus. C'est alors que le père prit une de ses plumes, la plus belle, la plus grande et la déposa sur son jeune fils. La mère et l'aîné furent d'abord surpris, puis, comprenant son geste, firent de même, redonnant petit à petit vie au benjamin qui pu recommencer à produire ses propres ailes tout seul.

Aujourd'hui, le jeune canard apprend paisiblement à voler, ayant récupéré assez de plumes. Il envisage de partir vers de nouveaux horizons. L’aîné, lui, se sent à nouveau assez fort pour reprendre son envole et créer un nid plus solide que le précédent. Les parents quant à eux s'autorisent à profiter de la vie, tout en gardant un œil sur leur progéniture.

Et chacun se sent fort car il sait que l'autre sera toujours là pour lui donner une ou deux plumes si besoin, afin de lui permettre de reprendre son envol.
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Re: Quatrième de couverture
Lorelaï Peony, le  Dim 6 Mai - 22:12

Encore un mot

Impuissance.

Enfermé derrière cet écran. Il la voit. La lit. La sent. Mais ne la touche.

Sa tristesse, sa joie. Ses brisures. Il sent tout. Il perçoit, il sait. Il connait.

Mais quelques mots.

C'est tout ce qu'il peut envoyer.

Enter.

Espace.

Impuissance des gestes vides. Qui ne sont que formulés par ces lettres et perdent toute leur essence.

Un amour pur pourtant.

Il ne l'a jamais vue. Il la connaît quand même. Peut-être pas comme d'autres voudraient. Il ne sait pas sa couleur préférée. Il ne sait pas si chien ou chat. Mais il sait son sourire, il l'entend, il le lit. Il sait sans un mot. Ou entre deux.

Il sait le silence. L'espace.

L'impuissance et le manque.

Il sent son âme, sa puissance. La fougue qui l'anime. Et sa douceur.

Il ne l'a jamais vue.

Il n'en a pas besoin. Pas pour la connaitre.

Mais pour contrer cette impuissance que les mots ne savent percer.

Il manque de geste.
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Re: Quatrième de couverture
Lorelaï Peony, le  Dim 3 Juin - 6:16

Inattendue


Tendresse Pluvieuse.
Tendresse Brumeuse.
Dans tes mots je m'endors.
De ton souffle je m'abreuve.
Et ta voix.
Qui me tait.
Cœur battant à l'arrêt.

À tâton. Dans ce brouillard.
De toi à moi.
De nous.

Et je sens, sous ta voix, ta peau.
Qui d'embrume me calme.
M'étincelle.

De toi à moi.
De nous.
De ce feu. Pluvieux.

À la main:
---

Heralleluja : tout d'abord un tout grand merci d'avoir lu mes textes et d'avoir pris le temps de me faire tes retours qui me touchent très fort. Je suis très contente si mes écrits te font vivre une jolie palette d'émotions, en tout cas c'est ce qu'ils me permettent de vivre moi-même et c'est ce que j'essaye de partager avec vous. J'espère te revoir écrire par ici tout bientôt ! Je t'embrasse fort.

Lolly


Dernière édition par Lorelaï Peony le Lun 25 Juin - 23:03, édité 1 fois
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Re: Quatrième de couverture
Temperence Black, le  Sam 23 Juin - 14:48

~Plouf

J’avais promis de passer un jour pour poser mes mots sur tes mots, pour te dire ce que je pensais de tout ça, ce que ma sensibilité ressentait sur chaque texte de ta plume délicate. Je devais venir avant mais les choses ont fait que je n’avais pas l’envie, pas le temps, pas le mood pour trouver des choses à dire mais maintenant je me sens inspiré pour trouver des mots à tes mots. Je ne suis pas la meilleure pour ce genre de chose mais j’ai envie d’essayer. Juger les mots, ce n’est pas comme juger un dessin ou une sculpture alors bon… Je ne promets rien.

Je n’ai pas envie de passer texte par texte car tu écris beaucoup et que si je devais dire ce que je ressens pour chacun de tes mots, je pense que la journée ne serait pas assez longue pour que je puisse terminer ce message et je doute que le WE le serait assez aussi alors je vais me glisser vers un avis général sur ta plume, sur ce que j’y lis sur les lignes et entre les lignes. Sur ce que je comprends, ce que je ne comprends pas. Sur ce que cela m’évoque, ce qui me plonge dans l’incompréhension d’une chose que je croyais connaître.

Je ne sais pas vraiment par où commencer ni comment classer les choses. Je voulais faire des catégories mais je n’y arrive pas car chaque texte comporte des choses qui peuvent aller dans plusieurs cases à la fois. L’amour, la douleur, la vie, l’attente, la mort, …

Tes mots me touchent, vraiment. J’y vois un peu ce que j’ai vécu, ce que tu as vécu, ce que chacun de nous a dû vivre dans sa vie ou vivra à un moment donné. Les douleurs de l’amour. La séparation, la douleur au cœur, la cicatrice béante que cela laisse car l’autre manque comme l’oxygène manque à nos poumons lorsqu’on reste trop longtemps sous l’eau. Cette envie de mourir car on pensait que l’autre était tout, notre oxygène, nos sourires, notre joie, notre vie. Mais comme je te l’ai dit en privé par une douce après-midi de mai, l’autre n’est qu’une épreuve dans notre vie car si on pouvait vivre sans lui-elle avant, nous le pouvons toujours mais ce n’est pas simple à accepter et même en le sachant, j’en suis incapable.

On sent cette détresse dans tes mots tout comme on sent cette force avec laquelle tu les couches ici, sur le forum, à la vue de beaucoup. Il y a ceux qui vont comprendre, ceux qui vont en rire, ceux à qui cela ne fera ni chaud ni froid et ceux qui ne liront pas, tout simplement.

Bref, j’aime tes mots. J’adule ta plume. Surtout ne t’arrête pas, ne bride pas tes mots et continue de les poser ici ou de les coucher sur papier dans des carnets à sentiments. Ce que j’appelle un carnet à sentiment, c’est un carnet dans lequel tu notes tes idées fugaces sur des petites choses de la vie, sur des sentiments, sur des impressions. Ce n’est pas un journal intime car tu n’y notes pas ton repas ou le jour de tes menstruations, non, tu y notes juste tes idées, tes pensées, ta sensibilité.

Je reviendrai, un jour, pour peut-être donner une nouvelle impression sur tout cela, sur tes mots à venir, sur ceux qui se préparent dans un coin de ton esprit et qui viendront peut-être compléter ceux qui parcourent déjà les pages de ce forum pour leur donner un tout autre sens ou une nouvelle fin.

With love,
L.
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Re: Quatrième de couverture
Lorelaï Peony, le  Lun 25 Juin - 22:59

TW : texte pas très joyeux.

Incandescence


Plic. Ploc.
Plic. Ploc.

Tombent les gouttes. Tombent les gouttes sur le carrelage noir de fumée.

Trente ans.
L'âge de la mort.

Mort de cet instant.

Espoir mordant.

Le choix est fait. Posé. Marqué.

Brisés les désirs infondés.

Brisés d'amertume languissante.

Envie d'un dernier tout de manège. A. Last. Ride.

Seule.

A la mer.

Dans l’océan de larme qui se forme à mes pieds.

Suicide à long terme entamé. Tout effacer. Recommencer.

Tapis.

Une meilleure version. Sans le souvenir douloureux.

Sans la haine.

Le regard.

Le regard.

Les yeux qui furent un jour protecteurs et qui tuent. Tuent.

Et fuient.

Pas assez de courage pour tout arrêter. Pas assez haut.

Trop d'empathie. De narcissisme.

Je manquerais.

Mais pas à celle.

Je ne manque pas.

Trente ans.
L'âge de la mort.

Pas encore.

Plic Ploc Plic Ploc.

Sur ce carrelage pas assez noir encore.

A noyer.

Lave. Purge. Extirpe. Exorcise.

De larmes, pour ne pas enfonce tes ongles dans ta peau.

Jamais assez de courage.

Trop de peur.

Et cette douleur physique. Qui tape. Qui tape encore. Qui frappe. Et aveugle d'eau.

Et d'alcool.

Serais-je un jour moins folle ?

Serais-je un jour saine ?

Stable ?

Ou ce torrent vivra-t-il toujours en mon ventre. Pour remonter dans ma gorge. Quand tu me dis non.

Et quand tu ouvres mes yeux. Sur le mensonge que mes rêves ont construit.

Instable.

Déséquilibre.

La mort dans la stabilité.

La vie n'est que recherche d'équilibre.

Trente ans.
Age de la stabilité.

Ou de l'équilibre en construction.

De moi à moi-même.
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Re: Quatrième de couverture
Lorelaï Peony, le  Jeu 16 Aoû - 23:21

Impressions de Voyage


Limits

Being off limit.
Being excited___ always testing
                   ___ myself
                   ___ my limits
                   ___ yours


I want you to know
That I don't want you to know
What I know you know

That's the game
Play with me
Accept it.
Test your limits
              and mine


***

The cycle      repeats
                               All the Time

More     and    more    and    more

I'm enjoying it.

Colision

Explosion répétitive

***

Apprécier le moment présent
             en profiter

Redouter le temps qui passe
             la limite
             le temps
             la réalité

Et cette séparation.

***

Nous ne sommes peut-être pas si exceptionnels.
Retour parmi les mortels.
Et leur réalité.

Cette faille dans laquelle s'engouffre chaque idée. Grandissante.

***

Amour imaginaire où tout peut se produire
Où chaque fantasme se réalise
Où tout est parfait.

***

My life is a piece of art.
Isn't it.

***

Cette différence.

***

There are too many roads to my heart.
One is humour.
Another is safeness.
And there is hope too.
And fantasy
Kindness and beautiful happiness

There is you.
The thousands you.
With a smile, each time different.
But it hurts the same.

Do I love the game ?
Or do I love you ?

I wouldn't love the game if it wasn't you.

I just want to play with you.

***

No one would ever be as perfect as what we would have been.
No one.

***

Love is so strange
Et si évident à la fois

***

Dessiner à la lumière bleue de la musique.

***

Observer les étoiles
Vivre les Aurores Boréales
Traverser la nuit l'espoir dans l'âme
Briser les champs de notre ferveur
Aveugle

***



Lizzie Cojocaru
Lizzie Cojocaru
Personnel de Poudlard
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Loup-garou


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Re: Quatrième de couverture
Lizzie Cojocaru, le  Sam 29 Sep - 22:05

Lorelaï,

Tes textes sont si prenants. Si sincères que j'ai fort envie de te prendre dans mes bras ce soir. 

J'ai beaucoup aimé les traités "pour une sieste réussie" ou "La vie c'est de la Mer**", y a un style très droit et en même temps très amusant. Pis j'ai aussi été marquée par les boucles d'amour dans "Ils se brossent les dents. Ensemble."

J'ai été moins transportée par "Emportée" qui avait un côté… je sais pas. Artificiel dans le style d'écriture ? Car on sentait que c'était délibéré, mais c'est pas pour autant que ça coulait de source quoi. Après y avait des parties intéressantes. Y compris m'avoir fait redécouvrir combien le mot"omoplates" est beau………. Mais il me touche moins que le reste.

Car y a vraiment des passages bien au dessus, qui me donnent l'impression d'avoir une porte ouverte dans ton cerveau, c'est très particulier et intimiste (notamment les roads to my heart ou les aphorismes sur l'espoir). Et des images, aussi, comme "dessiner à la lumière bleue de la musique."

Bref. T'as une façon de dire le vrai qui est si juste que c'est bouleversant, une honnêteté des palpitations… Merci pour tout. Et n'arrête jamais d'écrire.

Love,
Claire
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