| Harry Potter 2005 :: ~¤~ Créations personnelles ~¤~ :: Ecrits des membres | |
| Personnel de Poudlard |
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| Re: Quatrième de couverture Lizzie Cojocaru, le Sam 29 Sep - 22:05 | |
| Lorelaï,
Tes textes sont si prenants. Si sincères que j'ai fort envie de te prendre dans mes bras ce soir.
J'ai beaucoup aimé les traités "pour une sieste réussie" ou "La vie c'est de la Mer**", y a un style très droit et en même temps très amusant. Pis j'ai aussi été marquée par les boucles d'amour dans "Ils se brossent les dents. Ensemble."
J'ai été moins transportée par "Emportée" qui avait un côté… je sais pas. Artificiel dans le style d'écriture ? Car on sentait que c'était délibéré, mais c'est pas pour autant que ça coulait de source quoi. Après y avait des parties intéressantes. Y compris m'avoir fait redécouvrir combien le mot"omoplates" est beau………. Mais il me touche moins que le reste.
Car y a vraiment des passages bien au dessus, qui me donnent l'impression d'avoir une porte ouverte dans ton cerveau, c'est très particulier et intimiste (notamment les roads to my heart ou les aphorismes sur l'espoir). Et des images, aussi, comme "dessiner à la lumière bleue de la musique."
Bref. T'as une façon de dire le vrai qui est si juste que c'est bouleversant, une honnêteté des palpitations… Merci pour tout. Et n'arrête jamais d'écrire.
Love, Claire
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| Serdaigle |
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| Re: Quatrième de couverture Lorelaï Peony, le Lun 26 Nov - 0:10 | |
| - Claire:
Tes mots toujours aussi justes. Merci.
♫ Growing What's the point of all of this ? What am I supposed to learn ? Am I always supposed to learn something ?
I love you. Just love me back. I don't want more. Why can't it work anymore ? Why did it work for so long but won't work now ? What am I supposed to learn ?
Teach me. I will listen. I promise, I won't hide. I'll open my eyes. I'll see what you have to show me. I'll see what you have to show me.
Should I learn that it's time for me to stand by myself ? Is it what you want me to feel ?
Do you feel my fear ? Do you want me to grow over it ? I will. I trust you. I trust your teaching.
I'll follow your light. Even if it hurts. Because I know you're good. Even if I cry. You want my soul to grow. Even if it makes me cry.
Can we grow up without pain ? I remember in my childhood, the pain in my bones. And my mom telling me "you're growing honey."
It hurts in my heart. In my soul. In my stomach. Under my skin. And I'm growing.- Traduction:
Quel est le but de tout ça ? Que suis-je censée apprendre ? Suis-je toujours censée apprendre quelque chose ?
Je t'aime. Juste. Aime-moi en retour. Je ne veux rien de plus. Pourquoi ça ne marche plus ? Pourquoi ça a marché si longtemps, mais ça ne marche plus ? Que suis-je censée apprendre ?
Enseigne-moi. Je t'écouterai. Je le promets. Je ne me cacherai pas. J'ouvrirai mes yeux. Je verrai ce que tu as à me montrer. Je verrai ce que tu as à me montrer.
Dois-je apprendre qu'il est temps pour moi de tenir seule ?Est-ce ce que tu veux que je ressente ?
Ressens-tu ma peur ? Veux-tu que je grandisse au travers d'elle ? Je le ferai. Je te fais confiance. J'ai confiance en tes enseignements.
Je suivrai ta lumière. Même si ça fait mal. Car je sais que tu es bon. Même si je pleure. Tu veux que mon âme grandisse. Même si j'en pleure.
Peut-on grandir sans douleur ? Je me souviens, petite, la douleur dans mes os. Et ma mère qui me disait "tu grandis ma chérie".
J'ai mal au cœur. A l'âme. Au ventre. Sous ma peau. Et je grandis.
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| Serdaigle |
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| Re: Quatrième de couverture Lorelaï Peony, le Dim 23 Déc - 23:17 | |
| Quand je dis que je t'aime Ton énergie. Ta douceur.
Ton étreinte, entre mes doigts, qui glisse. Et tes lèvres sur ma peau.
Comme une évidence.
Tes mots dont je m’imprègne. Tes yeux, mon chez-moi.
Cette façon qu'à mon âme de vibrer pour toi. Doucement. Sereinement. Comme si elle savait qu'aucune question n'était à poser.
Tout le reste n'est que superficiel. La Vérité est déjà toute connue. La route, cette route dont la lumière m'appelle. Celle que je veux traverser ta main dans la mienne. Il n'y a qu'en elle que je veux me perdre pour mieux me retrouver.
Comme il n'y a qu'en toi que je me retrouve. Et cette peur de sentir. De vivre. De nous vivre enfin. Pleinement. Cette peur qui m'exalte. Je l'amène avec nous pour nous rappeler qu'il n'y a d'évidences que celles auxquelles on croit.
Je n'ai jamais cessé de croire. C'est tout ceci que je dis quand je dis que je t'aime. |
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| Serdaigle |
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| Re: Quatrième de couverture Lorelaï Peony, le Ven 18 Jan - 19:08 | |
| Je voudrais être une écrevisse. Ou un homard. Qu'on me jette dans l'eau bouillante. Qu'on me cuise. Que je ne sente plus rien. Que l'on présume que ma souffrance n'est rien. Qu'elle en vaut la peine. Et qu'elle s'arrête. Que l'on me mange. Que je disparaisse. Qu'elles disparaissent. Mes questions. Sempiternelles questions. Et les leur. Qui tournent tournent encore. Qu'elles se mêlent à l'eau de cuisson. Qu'on les évacue dans l'évier. Et qu'on me laisse. Qu'on éteigne la lumière. Et qu'on me laisse. Carcasse vidée dans cette assiette.
--- TW : ne pas lire si vous n'aimez pas le sang.
Encore deux pas vers son reflet qui se fait gros, qui se rapproche. La froideur de la vitre sur sa peau, ses mains qui réchauffent la glace. Et qui pressent. S'enfoncent doucement. Patiemment. Peau à peau. De verre qui s'imprégne. Et qui ouvre. Peau à nue. Qui traverse, doucement. Ouvertement, l'enveloppe charnelle qui protège.ait. Traversée au corps, des entrailles, au visage, qui s'étouffe sous la raclure. Se noie de rouge. Et respire, à nouveau, de l'autre côté de la glace. Le torse, le ventre, la poitrine, l'intérieur, à son tour passe, pesant, lent, écartelé, bien ouvert. Aperçu du dedans. Refermé. Quand le pas se pose à l'opposé. Clos. Elle se retourne. Enfermée. Sans trace. Vitre teintée. Elle ne voit plus. Mais on la voit.
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| Serpentard |
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| Re: Quatrième de couverture Temperence Black, le Sam 19 Jan - 22:36 | |
| Poum
Je passe ici après longtemps, je passe de nouveau par là pour poser des mots, pour laisser parler un peu mon semblant de sensibilité, mon cœur, mon myocarde palpitant. J’ai le moral qui veut parler un peu, qui veut se lâcher, qui veut s’exprimer pour ne pas chuter alors je viens pour poser des mots sur tes écrits mêlant mots et maux.
Ils sont profonds, ils sont là à résonner. Je trouve que tes mots « progressent ». Je ne sais pas comment l’expliquer mais je trouve que chaque texte est plus profond que le précédent, que les sujets que tu abordes ne sont pas abordés avec le même regard. Je trouve que tu réussis à prendre cette distance avec le sujet pour l’observer, le contempler, le décrire avec la douceur de ta plume mais, que malgré cette distance, tu le vis pleinement, tu le comprends, tu es dans sa tête. Tu es le sujet.
Je trouve que le fait de mêler les langues, de jouer avec ce que les mots anglais savent dire sans pour autant avoir de traduction précise en français, est d’autant plus touchant. Tu mêles ainsi, par ses mots bilingues, le personnel à l’universel.
Ce que j’aime aussi dans tes mots, c’est que tu parles de l’amour aussi bien dans son côté tendre que dans son côté tranchant. C’est peut-être qu’une impression, peut-être qu’une connerie dite sans réflexion mais je trouve que ta sensibilité perce le cœur des gens, même les cœurs les plus durs. J’ai cette impression que tu ne te prends pas la tête avec tes mots, qu’ils viennent d’eux-mêmes glisser sur le nerf de tes pensées pour animer tes muscles qui font remuer ta plume, créant ainsi courbes et mots transperçant. Je ne sais pas si cela est vrai mais c’est ce que je ressens en lisant ton spleen crevant. En te lisant, je pense à Verlaine et Rimbaud. Peut-être à tort. Peut-être à justesse. Mais en tout cas, c’est dans leurs mots que tu me replonges en écrivant.
Juste continu. Continu à écrire et à poser tes mots sur tes émotions, sur la vie, sur ce que tu vois, sens et ressens.
Des baisers, ♥
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| Serdaigle |
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| Re: Quatrième de couverture Lorelaï Peony, le Lun 15 Avr - 22:32 | |
| TW contenu sensibleTu laves. Tu nettoies. Tu t'introduis, ton sourire si dur entre les barreaux de ma prison, ma cage. Qui me protège. Tu entres, de tes charmes, te fais ta place. Doucement. Tout doucement. Tu entres dans ma vie, et écoule ton encre rouge entre mes veines. Et capillaires. Tu t'étends, agrippant de tes ongles aiguisés chacune de mes pensées. Tu t'installes. Tu installes ton ombre, ta pensée, ton aura... ton haleine. Ton haleine. Pour toujours incrustée. Échardée. De bonté. Tu es si bon. Si bon. Ô grand sauveur. Tu es si bon. Si blanc. Viens me sauver. Que suis-je sans toi ? Si ce n'est dépravation, honte, et brisure. Que suis-je sans ton âme, grande, bienveillante. Mon héro sans cape. A chaque temps. Bourreau. Victime. Victime. Bourreau. Horreur. Frappe frappe encore. A mon cœur, poignarde de tes ongles mon cœur déjà écorché. Viens enfoncer tes ongles rongés de cette encre rouge qui coule dans tes veines dans mon cœur humide et chaud. Enfonce et agrippe. Ne relâche pas. Surtout pas. Ô sauveur. Sauve-moi de tes griffes. Acérées. Je ne suis pas ta première proie. Et tu m’oublieras. Quand je serai morte. Amorphe. Immobile. Que tes coups m'auront écrasée. Tu t’ennuieras. De ta patte tu tenteras, encore, désespéré de ce jeu qui ne dure jamais assez. Victime. Victime. De la souris qui se joue de toi. Tu n'étais donc pas morte ? Laisse-moi encore te griffer. T’acérer une seule fois. Une fois seulement. Laisse-moi toucher à ton sang. A tes larmes. Laisse-moi te sentir victime pour m'oublier moi. Pour oublier ma peine. Pour m'oublier victime. Je te sais maintenant. Je sais comme tu es. Je te cerne. Tu n'es rien. Que tâche de peine. Flaque sans contour. Qui colle et s'agrippe. Virus impropre. Inviablable. Qui ne survit sans détruire l'autre. Je te saisi. Pleinement, entièrement. Dans ta douleur. Douleur. Douleur. Que tu projettes de haine. Que tu enfouies et recrache. Je te cerne, pleine d'horreur. Tu fais peur. Toxique. Horreur. Douleur. Tu fais peur. Tu fais peur. Tu fais fuir. Tu tues. Massacre la pensée. Impose la tienne. Ô victime. Ô victime. Sauveur. Bourreau. Tu t'enfonces et ne quitte plus. Virus. Virus. Tu t'enfonces et ne quitte plus le corps qui t'as un jour appartenu. Qui t'as un jour accueilli. Ce cœur qui s'est ouvert. Ce corps qui s'est donné. Tu t'enfonces d'un goudron blanc, parsemé. Éclatant. Tu te fais ta place. Chaleureuse. Amoureuse. Griffe acérées d'amour. Tu t'enfonces. Tristement. Prise pour toujours dans ta propre mélodie. Ta propre illusion. Victime. Victime. Chaleureux Sauveur. Ô quel Sauveur. Tu sais sauver. Tu sais comment sauver. Ô Sauveur. C'est toi que tu dois sauver.- Temperence:
Merci pour tes mots bien trop élogieux, ma Tempy... En tout cas ils touchent juste. Quelle belle description de ma manière d'écrire. J'espère que ce texte te plaira. Il m'est venu à l'instant, quelqu'un m'a fait entendre "Zombie" interprété par Bad Wolves, ça a tout de suite résonné. Merci tout plein
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| Serdaigle |
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| Re: Quatrième de couverture Lorelaï Peony, le Dim 15 Déc - 20:38 | |
| TW pas toujours joli
Les textes suivants ne sont pas dans un ordre chronologiquesBribes De cet amour qui transcende et qui tranche. Me transperce et me met à genoux.
Taper le papier de sentiments. Plonger en surface sans se noyer. Noyade en papier. Mon cœur se fend que tu l'aimes.
Une douceur dans l'air, une douceur dans les mots. Qui roulent et dégringolent. Qui chantent et me rappellent , Au détour de chaque pierre, Qu'une fleur peut renaître.
J'ai mal. Mal de peur. Prise à la gorge.
Ta profonde douceur. Ton intime sensualité. Ta si vive énergie. Ton enivrante mélodie. Toi.
Ville d'éclats. Artistes éclatés. Vies confinées. Contraintes. Éclats de contrastes. Éclats d'histoires comme embaumées. Dans le souvenir et l'émotion. Et cette envie de relâcher. Éclats de corps et d'envols artificiels. Ville en éclats rassemblés. PRISM.A.TIQUE Absorbe absorbe.
Comme ce tourbillon intense A la cadence Saccadées Tu entres dans une vie, apaise une âme, la bouleverse et t'enfuis.
De toi que j'entraperçois en lui. De ce goût qui ne me quitte pas.
De cette reconnaissance encore et encore et encore et encore et qui tape tape tape tympante résonne dans moi de dedans moi pour s'étendre D'un battement si pur, si brut, retenu de par mes pores, par ma peau mais qui claque et écume à chaque vague paq paq paq Que tu ressentes Que tu sens De cet impact de toi à moi et de moi à toi im.paq.te paq paq paq qui émane et emmène A chaque pulsion Une pulsion De chaque pulsion éclaire
Marqués au fer rouge de la passion D'une trace qui ne s'efface pas Cicatrisation On s'est marqués au fer rouge de l'amour, de la perdition Avons-nous seulement existé.s ? |
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| Serdaigle |
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| Re: Quatrième de couverture Lorelaï Peony, le Sam 11 Jan - 23:14 | |
| Entre quatre murs de coton J'aurais aimé te revoir en dehors du tempsSans trace et sans conséquenceEntre quatre murs de coton retrouver ton odeurEt la douceur de ta peauLe goût de tes lèvres et ta voix.Qu'elle réveille ma peau, encore une foisEncore une simple foisTe sentirNous sentirSans trace et sans conséquenceTa présence qui fait vibrer mon âme.Tu as laissé cette empreinte que je regarde parfoisMarque vide.Je voudrais retrouver cette bulle, la nôtreDouce et fragile.Te retrouver, te sentir, te goûter et ne jamais t'oublier.Je voudrais me purger de toi, retirer toute trace.T'oublier.Et je t'oublie déjà.Je ne sais plus ton touché.Me prenais-tu encore dans tes bras ?Je sens tes doigts, de ma main à la tienne.Plus de trace de toi vers moi.De ta voix, je n'entends plus d'amour.Elle ne dit que distance et étonnement.Quand s'est-on perdu ?Et dans ton regard, je ne retrouve que tristesse.Je ne sais plus ce regard d'amour.Je l'ai perdu.Aussi. |
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| Serdaigle |
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| Re: Quatrième de couverture Lorelaï Peony, le Dim 7 Juin - 22:47 | |
| Ce sourire. Il l'avait rassuré à la seconde où son doigt était passé sur l'écran, l'avait révélé. Elle avait penché la tête sur le côté, comme elle fait quand elle était touchée, et son cœur avait pétillé. Juste un peu, juste un peu plus. Alors elle avait glissé son doigt vers la droite, elle avait dit peut-être.
Un message était apparu, lui aussi disait peut-être. Joli sourire avait-elle écrit.
Elle avait verrouillé son téléphone, et s'était concentrée sur son livre. Elle devait avancer sur cet article. Le nez plongé dans le quatrième volume de la vie des Britanniques au XXIIeme siècle, elle avait déjà oublié ce nom parmi tant d'autres. Mais pas ce sourire qui s'était ancré.
Plusieurs longues heures plus tard, reprenant la route vers l'Université, elle s'était offert un détour par Piccadilly Circus. Les jours suivants sa rupture avec Donovan avaient été durs, mais elle sentait qu'elle était prête à goûter à d'autres saveurs. Il y avait plus d'espace en elle, une légèreté dans ses pas quand elle traversait les rues sous la bruine londonienne. Son téléphone avait vibré. Un message. Une histoire de commencée.
Ce regard. Il l'avait rassuré à la seconde où ses yeux s'y étaient posés. Elle avait eu une lourde journée. Pleine d'émotions, de tensions, de peurs et de questions. Pourtant, à l'instant où elle s'assit face à lui, il ne restait plus que les rêves. Que ses rêves et ses espoirs. Ils s'étaient promenés, longuement au milieu de la ville illuminée. Dans le froid qui lui donnait envie de se serrer. Elle avait regardé mille fois ses mains, se demandant si. Si elle pouvait. Si lui aussi le ressentait. Si ce n'était pas trop. Jusqu'à ce qu'il entrelace leurs doigts. Enfin.
Longtemps encore après, elle se souviendrait de cette douceur qui émanait de lui. Qui l'enveloppait toujours. Longtemps encore, bien après que la vie les ait séparés, elle se souviendrait de ce baiser qu'elle n'avait pu se retenir de déposer sur ses lèvres. Elle se souviendrait de ces étreintes qui arrêtaient le temps. De ce parfum qui calmait son cœur et berçait son âme.
Les jours avaient défilés, d'une douce cadence, ils s'étaient dessinés de candeur et d'affection. A chaque baiser, chaque étreinte, il réveillait la vie qui dormait encore paisiblement au cœur de la jeune femme. A ses côtés, son sourire ne la quittait jamais. Même triste, même lors de l'annonce de la maladie de Granny, il avait su l'apaiser. Lui offrir cet espace dont elle avait besoin pour déposer.
A suivre... |
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| Serdaigle |
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| Re: Quatrième de couverture Lorelaï Peony, le Mar 1 Sep - 17:40 | |
| Cette déchirure. Et mes larmes sont-elles de trop ? Quand la souffrance est en toi. Suis-je égoïste, de ne pas vouloir te perdre. Toi. Que je devais protéger. Qui s'est éloignée. Doucement. Noyée. Perdue. J'essaie de te tendre la main. J'essaie d'être présente. De te réchauffer de ma voix. De te montrer, de mes bras, que la vie vaut la peine d'être vécue. Que la peur et l'horreur ne sont qu'illusion. Illusions induites par ça. Ça. Qui t'a volée à moi. Qui t'a prise quand tu étais jeune. Vulnérable. Effrayée par la vie et les gens. Effrayée de toi-même. Ça. Qui a abusé de toi. Tu lui as fait confiance. Tu y as cru. Tu crois encore parfois - souvent, trop souvent - que c'est ton meilleur ami. Qu'il t'aide. Que Ça t'aide. Alors qu'il t'enfonce. T'enfonce la tête dans l'eau. Et je te vois. Avec ton sourire que j'aime temps. Pour lequel je tuerais et je me tuerais, sans aucune hésitation jamais. Si Ça t’emmène. Si je te perds. Jamais je m'en remettrais. Et cette impuissance qui me ronge. Je voudrais tant faire plus. Et je ne peux rien que te tendre la main, et t'entourer de mes bras. |
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