Quelques pouffements de rire avait accompagné l’installation de mon compagnon de maison. N’empêche, tout aussi ridicule que l’imposant Serpentard pourrait avoir l’air avec un pansement trop mignon sur la tête, il ne fallait jamais se moquer d’un semblant de prévoyance, surtout en cours de Botanique. Chose qu’il ne semblait pas savoir pour le moment.

Adressant un signe de la main ainsi qu’un sourire lumineux à notre préfet de maison qui faisait partie de la classe, j’avais retourné la tête vers mon interlocuteur en rigolant doucement.

« Nan mais méfie-toi. Même si la musique est entrainement et relativement agréable, je suis sure qu’on n’est pas à l’abri d’une plante agressive qui détesterai ce genre de mélodie et qui essayera de nous mordre dès qu’on la rempote. »

Nan, nan, je n’étais pas devenue parano avec ce genre de cours. Mais avec le passage des filets du diable, et le nombre conséquent de blessé la dernière fois, j’avais fini par me méfier du moindre pot de fleur que je jugeais trop près de moi. Du coup, je me penchais sur mon sac et fouillais à la recherche des précieux collants illustrés. J’en extirpais 2 et les tendais à Fanch avec un sourire espiègle.

« On-ne-sait-jamais! Le mot d’ordre ici j’ai envie de dire. Tiens, ca à une meilleure tête que ce qu’on fait avec un ferrula »

Question de gout, je concédais mais au moins, il serait équipé.

La botanique... Ben avait oublié que son dernier cours était un cours de botanique et il était parti nonchalamment vers la bibliothèque et ce ne fut qu'au moment où un livre sur la botanique justement lui rappela qu'il n'avait rien à faire ici.


Il quitta la bibliothèque en courant malgré les plaintes de la bibliothécaire et sans faire attention aux élèves présents .
Dévalant les escaliers à la même allure et avec le manque de soins encore une fois de ne pas savoir esquiver les différents élèves traînant dans l'escalier .
Il poussa les grandes portes du château sans ménagement au point de presque se tordre la poignée et se dirigea vers les serres .
Quand il entra dans la serre il put constater avec dépit qu'il devait être un des derniers arrivés et en fut tellement déprimé qu'il ne fessa même pas gaffe à la musique jouée et salua tristement ce qui semblait être le professeur et s'installa aux côtés des autres élèves...

Tap tap les pieds qui s’enfoncent dans l’herbe verte du parc. Le soleil a entamé sa chute inexorable au son du chant mélancolique des oiseaux. Les filles de l’air virevoltent sur la pelouse, emportant dans leur sillage feuilles mortes et pensées fanées. Ébouriffant les cheveux sombres assortis aux cernes. Les pas chancellent sous le poids de la fatigue, danse oscillante dans l’éclat ocre de la fin de journée. Au loin, les serres de Botanique brillaient de mille feux, la lumière au fond du tunnel. L’allure s’accélère vers le salut, la porte s’entrouvre sur la petite chose.

Aoi referme la porte discrètement derrière elle. Elle ne veut pas attirer l’attention, d’autant qu’elle est sans doute la dernière. Elle fixe ses pieds un instant, espérant qu’aucun regard inquisiteur ne s’est posé sur elle. De ses iris gris, elle cherche alors une place libre. La disposition ne lui plait pas. Tout le monde à l’œil sur tout le monde, on dirait un tribunal. Et l’accusé n’est autre qu’un tourne-disque presque antique. Se faufilant jusqu’à sa place, le bout de ses manches serré dans ses poings, elle se laisse tomber sur la dernière place disponible. Clac, elle s’enferme dans sa bulle, loin de ses voisins, loin de touts les humains.

L’arôme de fleurs, de terre humide et d’engrais embaume l’air. C’est rafraîchissant, ça apaise l’esprit tourmenté. Le contact du bois sous les doigts frêles, la douce chaleur des rayons qui transpercent les vitres de la salle cristalline. Et la musique, qu’on distingue à peine mais qui fait vibrer le cœur. Les prunelles grises fixent le disque tournant, hypnotique.

HRPG: Désolée du retard, semaine compliquéééée...


Généralement, les gens n'aimaient pas beaucoup aller en cours le matin. Sans doute parce-que sortir du sommeil était un peu compliqué pour certains, mais pour Jade le pire restait tout de même les cours en fin de journée. Quand la journée avait été particulièrement longue et fatigante, la blondinette n'avait qu'une envie: éviter les gens et se retrouver enfin seule. Pourtant, elle aimait bien partager des moments en groupe et tout, du moment que ça ne concernait en rien un quelconque travail. Mais comme bien des gens, elle avait aussi besoin de ses moments rien qu'à elle toute seule, où personne ne venait l'embêter et où elle pouvait faire ce qu'elle voulait. Juste de la pure solitude qui parfois, avait ses avantages.

Toujours est-il que malgré son souhait, Jade n'avait pas le choix, il lui restait un cours. Et pas n'importe lequel en plus, celui de Botanique. Si elle s'était habituée à la présence d'Emily en tant que professeure, leurs diverses discussions privées rendaient les choses un peu plus compliquées. Oui, la blondinette s'inquiétait. Après tout, avant d'être sa prof, Emily avait été son amie et l'était toujours. Enfin ça, elle aurait bien du mal à le lui dire en face, mais au moins c'était pensé, ce qui représentait une grande avancée pour une fille de son genre. Vous savez, celle qui ne veut pas avoir d'amis parce-qu'elle était un danger public. Même si elle le pensait encore et le penserait certainement encore longtemps, l'Italienne avait compris que pour certaines personnes, elle était incapable de lutter. Avant même de voir les nuages, elle se doutait que les choses tourneraient mal et pourtant... impossible de lutter. Que c'était étrange et bête, un coeur humain. Ou plutôt un cerveau, diraient les médecins, car l'amour ne vient en aucun cas du coeur. Mais c'est pour le cliché, il était bon de l'alimenter. L'humain donc, avait une incroyable faculté d'auto-destruction. Même en sachant que ça tournerait mal, Jade était incapable de s'éloigner d'Emily, ou de Shela, ou encore de Lizzie, exemple plus parlant encore. Elle ne pouvait pas. A cause de cette chose nommée affection. Non décidément, jamais elle ne comprendrait. Jamais.

Secouant la tête, la préfète ne tarda pas à arriver aux serres. Elle n'était pas très en avance cette fois-ci, alors ses pas se faisaient plus pressés qu'à l'habitude. Elle gérait mal son emploi du temps ces derniers temps, à croire que son horoscope à McKinnon s'était révélé plus vrai qu'elle ne l'aurait cru. Des dons de divination ? Naaaan.

Heureusement, la bonne serre ne tarda pas à entrer dans son chant de vision, quasiment en même temps qu'une musique. Musique qu'elle connaissait et appréciait d'ailleurs, et sans plus tarder un sourire prit sa place. Emily avait de bons goûts. Des goûts qui ressemblaient beaucoup à ceux de l'Italienne étrangement. C'était plutôt agréable à vrai dire, mais Jade ne tarda pas à se demander à quoi jouait la professeure de Botanique. Pourquoi de la musique ? Pourquoi pendant ce cours ? Juste pour que les élèves arrivent dans une certaine ambiance ou cela annonçait la suite des évènements ? Ce serait plutôt agréable un cours avec de la musique, néanmoins la blairelle ne voyait pas un grand rapport avec la Botanique... M'enfin peut-être qu'elle se trompait. Après tout elle avait déjà lu des choses comme quoi la musique aiderait certaines plantes à grandir. Comme l'amour. Mais ça, c'était quelque chose en quoi elle avait du mal à croire... Il ne s'agissait que de plantes après tout. Trop de questions posées alors que le cours n'avait même pas commencé. Elle entrait à peine d'ailleurs, son regard balayant les élèves déjà présents. Bon allez, c'était le dernier cours, ça allait bien se passer !

Quelques têtes étaient connues, d'autres juste entrevues. Mais une seule attira directement son attention, celle d'Emily, qui produisit dans l'immédiat un sourire tendre.

- Bonjour Em... Miss Lynch ! Très bons choix musicaux...

Oula, elle avait faillit gaffer. Ça ne lui était pas arrivé depuis le premier cours avec la rouquine, m'enfin étant donné qu'elles se fréquentaient en dehors des cours c'était peut-être normal de se tromper ? Elle ne savait pas trop. En tout cas c'était fait et Jade se tourna vers les tables. Tables qui avaient changé de place, comme une bonne partie de la "décoration" de la serre. Sauf que franchement, le placement en U elle l'aimait pas. Mais genre vraiment pas. Ça forçait la rencontre et l'échange, deux choses dont la préfète se serait bien passée. M'enfin, de toute façon elle n'avait pas droit de regard là-dessus... Alors, elle alla s'asseoir à une des dernières places disponibles, sortant ses affaires. Quelle idée farfelue était venue à l'esprit de leur enseignante ? Au moins elle ne tarderait pas à le savoir !

La musique, c’était probablement la meilleure invention du monde ! Le moyen international de partager ses émotions, tous cela au travers de son agencé de sorte à forme une mélodie, puis une musique. Rien que de penser à cela, ça me donnait des frissons, exprimer la joie, la peur et toutes les émotions humaines au travers de sons, c’était sans aucun doute ça le véritable langage commun à tous les êtres humains. Enfin quoi qu’il en soit je profitais tranquillement des derniers instants avant l’arrivée des élèves, quelques petits pas de danse pour m’interrompre net entendant la porte de la serre frotter contre le sol. Ce bruit bien qu’efficace en guise d’alarme était insupportable, j’avais toujours l’impression que le bâtiment était en train de s’écrouler, mais bon, je devais m’y faire puisque je n’avais pas l’intention de tout changer juste pour une simple porte. Bien que j’avais déjà changé l’aménagement intérieur, pourquoi ne pas en faire autant avec l’extérieur ? Mais à y réfléchir, je crois que personne ne me laisserait faire si je commençais à changer l’agencement des serres…

Sur le temps de ses pensées, les élèves arrivaient peu à peu, me saluant, je le retournais leur bonjour, certain était intrigué par la musique, mais malgré une certaine envie de leur mettre l’eau à la bouche, je me retins de leur donner quelconque information au sujet de la musique, ils allaient bientôt le savoir, alors pourquoi leur dire dès leur arrivée ? Observant le disque tourner doucement sur la platine, j’attendais les derniers élèves, tout le monde n’était pas encore arrivé et le temps que j’accordais pour arriver en cours arrivait bientôt à son terme, ça n’était pas la première fois qu’un élève ne se présentait pas en cours, mais c’était toujours triste. Enfin quoi qu’il en soit, les derniers arrivés installés, je me lançais sur la piste. En plein milieu du « u », je me trouvais encerclée par les élèves, c’était plutôt inhabituel, mais au moins ça changeait un peu.

- Bonjour à tous, aujourd’hui comme vous avez pu le remarquer en arrivant, je vous ai accueilli avec une musique plutôt entrainante, mais pensez-vous que la musique peut avoir un effet sur les plantes ? Pour commencer ce cours, j’aimerais que vous choisissiez un genre musical et me disiez si selon-vous, ce genre peut-être bénéfique ou non pour une plante commune et/ou magique… Soyez pas timides et lancez-vous !

Alors qu'Arnaud finit de discuter avec sa voisine et remarqua que d'autres élèves étaient arrivés. Madame Lynch commença à nous saluer et nous parla de la musique et du tourne-disque qui se trouvait devant nous. Elle posa alors une question par rapport aux effets d'un genre de musique sur les plantes magiques ou non.

'Mmmmmh, il me semble déjà avoir lu quelque chose là-dessus, mais dans un livre moldus par contre.'
Alors que ses pensées étaient tournées vers ce fameux livre moldus, il fallait faire bonne impression et répondre le plus rapidement. Si seulement il existait une potion pour se concentrer plus rapidement et se souvenir d'un vieux livre lu il y a ... des mois voir des années!

Et puis quelle question aussi! Bon, rappelons-nous de tout cela.

-"Madame, il me semble que la musique classique aurait un effet de croissance sur des plantes non-magiques qui seraient exposés à moyen terme. On remarque des racines et feuilles plus grosses et que la plante a poussé vers l'objet qui diffuse la musique."

Les souvenirs étaient assez vagues, mais Arnaud se rappela assez bien de ce livre moldu sur la musique par rapport aux plantes.

Akennov attendait que les élèves arrivèrent enfin en cours de Botanique. Depuis quelques minutes, il avait arrêté de lire son grimoire pensant qu'il était préférable de faire travailler les méninges et la "logique des choses" au lieu de vouloir réponse à tout juste en cherchant dans un livre. Après tout, rien de mieux que d’affûter un esprit de déduction, non ?

La professeure n'attenda pas plus longtemps et s'adressa à la classe entière en leur une posant une des questions les plus simples et en thème avec le tourne-disque placé au centre de la serre: quels sont les effets de la musique sur les plantes ?

A peine la question fut posée que l'un des aiglons répondit: indiquant que selon le style de musique, les plantes pouvaient pousser "plus efficacement" en montrant que les feuilles étaient plus grosses. Et de la même manière qu'un tournesol attiré vers le soleil, ces plantes se prolongeraient vers la source de la musique.

Le jeune russe, pour appuyer les dire de son camarade, leva la main pour attirer l'attention de la professeure de Botanique et prit directement la parole:

- Sur le long terme, la musique va agir directement sur l'évolution de la plante en question comme l'a pu l'expliquer mon camarade de maison. Mais trop de musique pourrait aussi tuer la plante. Il faudra donc jouer entre choisir la bonne tonalité, mais aussi choisir le bon volume pour que ça ne soit pas trop fort.

Pour approfondir, il continua:
j'imagine que les plantes un peu plus.."vivantes" sous l'effet de magie répondront d'une manière tout à fait différente entre de la musique classique et du rock ? On pourrait imaginer qu'une plante se calmera avec de la musique classique, au contraire du rock où ça pourrait l'énerver ? finit-il en émettant une hypothèse.

Par chance Akennov avait appris plusieurs choses sur les plantes, plus précisément sur les fleurs: sa famille d'accueil moldu ayant un beau jardin où il passait pas mal de son temps. Prenant plaisir à écouter sa nouvelle mère lui transmettre tout son savoir sans trop approfondir le sujet. Qui sait, avec les cours de Botanique à Poudlard il demandera d'aller plus loin ?

Le cours commença enfin, et Mélinda se détourna de son voisin pour être attentive au professeur qui parlait.
Elle posa une question qui plongea la jeune fille dans une profonde réflexion.
Elle n'avait jamais songé à ce qu'une plante puisse apprécier la musique, encore moins sur les biens faits d'un style en particulier sur les végétaux. Elle avait tout de même une petite idée de sa réponse, elle préféra néanmoins attendre de voir les idées des autres.

Hmm la musique classique pourquoi pas, c'est vrai que cette musique avait tendance à avoir des effets positifs sur ceux qui l'écoutaient, mais elle pouvait aussi énerver quelqu'un qui n'aimait pas cela.
Pourquoi ne serait-ce pas la même chose pour les plantes ? Aussi, elle décida de rebondir sur les dire du dernier élève qui avait parlé.

- Je suis du même avis, mais j'ajouterais que chaque plante s'épanouirait possiblement bien avec un style de musique spécifique. Une, poussera mieux avec de la musique Pop tandis qu'une autre ne réagira pas à cette musique. Les plantes ont peut-être comme nous des préférences musicales différentes. Mais pour choisir un genre musical, je resterai sur la pop, je pense qu'elle peut être très bénéfique. C'est un style qui est à la fois doux, mais aussi très énergique, des changements qui pourraient permettre un meilleur développement des plantes moldues et peut-être améliorer les effets que peuvent avoir les plantes magiques.

Une fois qu'elle eut parlé elle baissa la main en rougissant, pas très convaincue de sa réponse mais contente d'avoir quand même argumenté.

Les dernières têtes arrivées avaient comblé les quelques trous restant dans notre U scolaire. Un bleu dont la politesse avait poussé à se taire, épargnant un peu mon mal de crâne mon persistant. Suivit de Lysse, de toute évidence d’aussi bonne humeur que toutes les autres fois en cours. Je tachais de ne pas m’en étonner, esquissant un simple sourire en coin qu’il ne verrait même pas en guise de salutation, même si un bonjour ne tuait personne quand même… Un « va te faire cuire un œuf » non plus d’ailleurs, mais passons… L’arrivée Aoi, devenue silencieuse avait su capturer mon attention une fraction de seconde, fraction suffisante pour ne pas m’attarder plus longtemps sur le blond, enfin, possiblement. Quasi en retard et plongée dans un mutisme qui ne lui correspondait guère. Elle aussi était bizarre depuis quelque temps. Etre sa discrétion, ses silences, ses absences, et les derniers mots limite trop gentils qu’elle m’avait balancée la dernière fois, elle n’était plus elle-même. C’était que ça devenait quasi inquiétant ça aussi. Quant à jade… de toute évidence en meilleure forme que les autres fois, semblait un peu moins enclinte à l’humeur morose du jour. Au moins, elle ne semblait pas vouloir gerber dans les pots de fleurs. Un bon début... Bref, ce cours manquait de pétillement alors qu’il était bercé par des consonances musicales assez agréables... Pour le coup, qu’Ethan me manquait presque. Si lui il tirait la gueule je savais pourquoi, et puis la raison avait le mérite de me faire rire dès que je le voyais.

Rangeant ma petite boite de pansement dans mon sac en voyant l’enseignante venir se placer au centre du U, j’écoutais d’une oreille quelque peu distraite les questions. Bien entendu, il était question des effets des mélodies sur la végétation. Première réponse de la part d’un bleu, abordant la musique classique. J’avais entendu les mêmes choses de mon côté, acquiesçant machinalement de la tête. Un autre piaf avait pris la suite, évoquant quelques hypothèses relativement intéressantes. Une pouffsouffle, un peu timide avait continuée en parlant de la musique pop. Dodelinant de la tête, je levais à mon tour pour revenir sur un style de musique vu en survol.

- La musique classique à fait ses preuve sur la croissance des plantes depuis longtemps comme disent les autres. Le rock aussi en fait. A petite dose et sur une période courte il semble capable d’accentuer la croissance des plans de manière conséquente. Mais la fréquence de l’écoute aurait des effets dévastateurs sur les plantes par la suite. Mais il en est de même pour le classique au final 3h de classique est tout aussi néfaste que du metal.

En gros les plantes avait les gouts musicaux de mon arrière-grand-mère à moitié sourde. Surement pour ça que je n’en avais pas dans mon dortoir.

Thomas observa autour de lui ses camarades ainsi que madame Lynch.
Regardant rapidement, il dénombra treize personnes qui assistent au même cours que lui.
Intéressant treize personnes, un chiffre que l'on dit mauvais voire maudit dans sa famille.

Thomas regarda plus précisément les camarades présent,
Il se mit à sourire en voyant ses camarades de Gryffondor présent,
Mais surtout il fut impressionné en voyant un préfet de sa maison présent.

Il lui faut donc montrer le meilleur de lui-même pour pouvoir indiquer que la relève de Poudlard est arrivé,
Et surtout pour que les préfets sachent que les Gryffondor sont encore battants pour la coupe,
Mais surtout, il faut montré que nous respectons les professeurs.

Respecté les professeurs,
Mince, Thomas vient de se rendre compte que le professeur vient de terminer une question,
Vite faisons marché sa mémoire auditive,
Ce n'est pas parce que l'on n'a pas prêté attention à une question que l'on ne l'a pas entendu.

L'impact de la musique sur les plantes,
Voilà une question fort intéressante,
Fouillant dans sa mémoire, il se souvient d'un article parlant de la musique classique,
Il paraîtrait qu'elle a un impact sur "l'humeur" des plantes.

Alors qu'il s’apprête à donner son point de vue sur la question une personne d'une maison concurrente exprime son point de vue.
Intéressant lui aussi il a en tête l'idée de la musique classique,
Il expose des faits intéressant, mais surtout des faits que Thomas n'a jamais entendu parler,
Les racines plus grosses et la direction que prend la plante des faits étonnants,
La nature est bien faite.

Thomas s'apprêta à exprimer son opinion à la suite de son camarade de cours,
Mais une autre personne de Serdaigle vient enchérir au-dessus de son camarade,
Écoutons son opinion après tout nous sommes là pour apprendre et chacun est une source de savoir.
Puis vient le tour d'une Poufsouffle et enfin une Serpentard

- Je me permets d'enchérir sur vos opinions et vos démonstrations chez camarades de classe, mais je me demande aussi si la plante entend en elle-même la musique ou elle ressent la vibration de celle-ci. Il est vrai que la musique classique semble pour moi être la plus sensible de plaire aux diverses plantes, car elle est à la fois douce mais en même temps brutal. Elle peut révéler en chacun de nous des sentiments enfouis alors pourquoi ne pourrait-t-elle pas réveiller des sentiments au sein des plantes.  Je ne sais pas pour vous, mais je pense que chaque plante, du moins chaque chose vivant à une âme, mais là nous nous égarerons du sujet initial. Je conclurai donc en rejoignant mes camarades sur l'idée que la musique classique peut plaire plus aux plantes.  Mais en même temps vus le choix que vous avez fait, peut-être que le funk est le mieux adapté ou alors comme la soulève ma collègue de Poufsouffle chaque plante à son propre style musical tout comme nous finalement.


Thomas soudain baissa la tête et rougit.

HRPG:

Alice avançait d'un pas traînant dans les couloirs. Dix secondes d'inattention et elle failli trébucher sur le pied d'un élève de Serdaigle. Celui s'excusa et la lionne put continuer son chemin. Il fallait dire qu'elle n'était vraiment pas dans son assiette cette journée là. Mias bon, il lui restait encore un cours. C'était un cours de botanique. Encore, ça aurait été un cours d'enchantements, OK, elle aurait put se motiver. Mais là, un cours de botanique, ce n'était pas la matière préférée de la rouge et or.

Elle entra dans la pièce et vit que tout le monde, quasiment était déjà arrivé. Elle entendit une musique à l'entrée qu'elle aimait bien. Alice jeta un coup d'œil à sa montre et vit qu'elle était en retard de dix minutes. Elle regarda brusquement sa professeure afin de lui donner ses explications.

- Bonjour, pas mal la musique. Heu...Sinon je suis vraiment désolée, je suis en retard de... dix minutes. Sur ce, elle fila s'asseoir à une table libre sous l'œil moqueurs de certains élèves. Elle les ignora et attendit que le cours commence. Elle

- Moi je pense que, comme beaucoup de mes camarades qui se sont exprimés, la musique peut avoir un effet sur les plantes. A mon avis, chaque musique inspire une émotion différente sur chaque plante. Elles les perçoivent tous différemment. Mais bon, je ne vais pas en dire plus car mon avis rejoint celui des autres.

La voix de Miss Lynch s’élève, perce la somnolence, se mêle à la musique dans une danse effrénée qui donne le tournis. Ou alors est-ce le disque noir. Les paroles sont inaudibles, peinent à passer la barrière. Les autres répliques aussi se heurtent à des oreilles sourdes. Léger distinguement cependant, comme des chuchotis sous le vent, écrasés par les notes qui martèlent de plus en plus. Presque douloureuses. Arrêtez tout.

Elle reprend pied dans la réalité humide de la serre. Scrute les visages de ses camarades, prend conscience qu’ils s’adressent à l’enseignante. Hum ? Elle entreprend le chemin inverse, suit les réponses pour retrouver la question. L’équitation est simple, la musique et les plantes, quel résultat. La japonaise observe les végétaux de la serre, s’imprègne de leurs parfums. Elle se sent bien, entourée d’eux, faire abstraction de tous ces bouts de chaire. D’une voix faible, rendue un peu rauque par la fatigue, elle s’exprime, sans se demander si sa réponse correspond bien à la question. En fait ce n’est pas vraiment une réponse mais elle se sent d’humeur partageuse.

- La musique… comme sur les humains, elle stimule. Ce qui ne tue pas rend plus fort… Trouvez la musique la moins agréable pour la plante et elle aura envie de se défendre… Son venin sera plus puissant… La fleur qui s’épanouit dans l’adversité est la plus rare et la plus belle de toutes.

Léthargie habituelle, cage de bras maigres autour du buste cassant. Pantin sans fils, poupée laissée de côté.

L’âmes des plantes ? J’avais du regarder le Gryffondor qui avait pris la paroles avec des yeux tout ronds. S’il voulait à tout prix statuer sur ce genre de chose, il allait avoir du mal a écrabouiller des plantes pour en faire des potions ou des cataplasme ce petit. Ok c’était vivant, les botruc pouvaient même se domestiquer, , mais s’il fallait composer avec les états d’ame de la moindre brindille d’herbe autant abandonner de suite tout ce qui nécessitait feuille ou pétales de fleurs pour faire des potions..

L’arrivée de ma collègue de Waddiwasi m’extirpa de ma réflexion personnelle, un simple sourire en guise de salutation avant d’écouter ce qu’elle voulait rajouter. Ca revenait plus ou moins à ce qui avait été dit avant elle.. Mais nouveau détournement d’attention, un jaune, ayant perdu son rasoir et son peigne à cheveux faisait son entrée, sans aucune discrétion, prétextant ne pas avoir vu l’heure passer. Vu sa tête, soit il chialait dans un coin qu’on l’avait bousculé, soit il dormait…. Il aurait mieux fait de se taire, il m’agaçait déjà…

Un soupir m’échappait, dire que lui aussi avait fait partie de ceux, comme Aoi qui avait disparu quelque temps. Il aurait très bien pu ne pas retrouver le chemin de Pouldrad ça m’aurait arrangé….La période de tranquillité prenait officiellement fin sous la maltraitance en public de mon sac et l’arrivé de son postérieur de mon coté.

-Nan mais tu veux pas te foutre sur mes genoux tant que tu y es ?!

Obligée de me décaler un peu, de réduire l’espace de vie entre Fanch et moi quasi à néant pour que le Blaireautin assiste au cours… Nouveau soupir incontrôlable et roulement d’yeux exaspéré à ses fausses politesses. En plus d’être à la bourre il n’avait même pas été capable de connecter 2 neurone pour faire le lien entre de la musique et les plantes au tour de nous… stéréotype parfait du blond… C’était à cause de personne comme lui qu’on se mangeait des réflexions ridicules un peu trop régulièrement...

- Le sujet c’est apprendre à être polie et aimable avec autrui, autant dire que c’est déjà une cause perdu avec toi….

Sourire en coin et haussement de sourcil désabusé, flemme de faire plus d’effort, en plus l’asiat avait pris la parole pour balancer des mots qui ne lui ressemblait guère à nouveau. J’avais cherché son regard, sroucils froncés, ne saisissant pas depuis quand son amour pour le mépris du manque de savoir des autres avaient laissé place à un soupçon d’amertume mélancolique ?

Fañch Guivarch rp numéro 75 :

Le serpentard prit les deux pansements que lui tendait sa voisine et les mit dans sa poche au final elle avait raison : ça ne coûte rien de prendre des précautions.

Fañch : Merci

La question de la prof fit rapidement place à un défilé de réponse tout identique. Chacun avançait des arguments plus banals les uns que les autres.

“Le négatif” : BORING!

“Le positif” : Non mais écoute c’est intéressant.

Le vert et argent prit la parole et essaya d’avoir des propos un peu différents de ses camarades

Fañch : Effectivement les plantes qui “écoutent” de la musique poussent mieux, cependant j’aimerais soulever une hypothèse : et si il y avait un facteur de confusion qui agit sur la présence de musique classique ET sur la croissance positive de la plante. Par exemple on peut imaginer que les gens qui font écouter de la musique classique à leurs plantes s’occupent bien d’elles car ce sont des personnes attentionnées et donc la présence de musique n’est qu’une coïncidence.

“Envie” : Je veux jouer moi.

“Le juge” : Un peu de patience c’est le dernier cours de la journée

L’arrivée d’un poufsouffle brisa le rythme monotone du cours qui commençait à s’installer, c’était Alexeï un jaune que Fañch avait déja croisé en cours d’enchantement. Le poufsouffle s’excusa pathétiquement de son retard puis après avoir donné un coup de pied dans le sac d’Elyhia vint s'asseoir à côté de cette dernière. Le celte se rappelait qu’il les avait vu se bagarrer à plusieurs reprises pendant le cours de miss De Lanxore et en déduit qu’il existait un contentieux entre eux.

“Le négatif” : le pouffy il est méchant.

“Le positif” : oui

“Le négatif” : il faut faire quelque chose

“Le positif” : oui

“Le négatif” : il faut le trucider

“Le positif” : ouNON, NON tu es malade?

“Le négatif” : j’ai failli t’avoire

“Humoure” : j’ai une idée de blague : on lui ment sur la question posée.

“Envie” : Owi c’est rigolo ça

“Le juge” : Comme vous voulez

Le géant breton salua le nouvel arrivant d’un air gentil et accueillant, bien sûr ce n’était qu’une façade pour lui faire gober le mensonge plus facilement.

Fañch : Salut la question de la prof c’est : “A votre avis comment les plantes font pour se reproduire et notamment les plantes magiques?”