Fañch Guivarch rp numéro 75 :

Le serpentard prit les deux pansements que lui tendait sa voisine et les mit dans sa poche au final elle avait raison : ça ne coûte rien de prendre des précautions.

Fañch : Merci

La question de la prof fit rapidement place à un défilé de réponse tout identique. Chacun avançait des arguments plus banals les uns que les autres.

“Le négatif” : BORING!

“Le positif” : Non mais écoute c’est intéressant.

Le vert et argent prit la parole et essaya d’avoir des propos un peu différents de ses camarades

Fañch : Effectivement les plantes qui “écoutent” de la musique poussent mieux, cependant j’aimerais soulever une hypothèse : et si il y avait un facteur de confusion qui agit sur la présence de musique classique ET sur la croissance positive de la plante. Par exemple on peut imaginer que les gens qui font écouter de la musique classique à leurs plantes s’occupent bien d’elles car ce sont des personnes attentionnées et donc la présence de musique n’est qu’une coïncidence.

“Envie” : Je veux jouer moi.

“Le juge” : Un peu de patience c’est le dernier cours de la journée

L’arrivée d’un poufsouffle brisa le rythme monotone du cours qui commençait à s’installer, c’était Alexeï un jaune que Fañch avait déja croisé en cours d’enchantement. Le poufsouffle s’excusa pathétiquement de son retard puis après avoir donné un coup de pied dans le sac d’Elyhia vint s'asseoir à côté de cette dernière. Le celte se rappelait qu’il les avait vu se bagarrer à plusieurs reprises pendant le cours de miss De Lanxore et en déduit qu’il existait un contentieux entre eux.

“Le négatif” : le pouffy il est méchant.

“Le positif” : oui

“Le négatif” : il faut faire quelque chose

“Le positif” : oui

“Le négatif” : il faut le trucider

“Le positif” : ouNON, NON tu es malade?

“Le négatif” : j’ai failli t’avoire

“Humoure” : j’ai une idée de blague : on lui ment sur la question posée.

“Envie” : Owi c’est rigolo ça

“Le juge” : Comme vous voulez

Le géant breton salua le nouvel arrivant d’un air gentil et accueillant, bien sûr ce n’était qu’une façade pour lui faire gober le mensonge plus facilement.

Fañch : Salut la question de la prof c’est : “A votre avis comment les plantes font pour se reproduire et notamment les plantes magiques?”

Comme d’habitude, Helen laissait parler les autres pour s’inspirer, savoir à quoi sa réponse devrait ressembler, ou même comprendre de quoi il était question. Elle pouvait ainsi voir l’expression du professeur et remarquer si les élèves avaient plutôt juste ou carrément faux. Après en avoir laissé parler quelques uns, il fallait combler le silence de ceux qui ne voulaient pas continuer le débat. C’était en général à ce moment-là qu’Helen intervenait. Parce que ce devait être un mélange entre sauver le professeur qui commençait à voir le silence peser, déçu que personne ne prenne la relève, et entre une opportunité pour elle-même d’être écoutée par tout le monde… à ses risques et périls. Car, si elle se trompait, tout le monde se serait souvenu de la fille qui a profité du silence pour se "planter" en beauté.
D’après les réponses des autres, la musique avait, en effet, un effet sur les plantes. Plus ou moins bénéfique, tout comme les plantes ont un effet plus ou moins bénéfique sur l’être humain. Les plantes sont des êtres vivants, tout comme nous. Les sons doivent également les faire réagir.

— Je pense que, puisque les plantes sont des êtres vivants, comme nous, et que nous réagissons à la musique, les plantes le peuvent aussi. Même si elles n’ont pas d’oreille, et qu’elles ne peuvent pas entendre la musique, elles peuvent sentir les ondes.

Coup d’œil furtif pour voir si on la comprend.

— Les ondes, c’est le son. Et s’il est fort, les ondes sont fortes aussi. Et si le rythme est différent, les ondes le sont aussi. Donc, si je prend une musique zen par exemple, ça peut apaiser les plantes parce que le son n’est pas trop fort, et parce qu’il peut y avoir beaucoup de pauses silencieuses, ou des notes longues qui font durer le moment. Au lieu d’avoir plein de petites notes saccadées qui donnent un rythme rapide.

L'heure, c'est l'heure. La professeure se plaça au centre de la pièce et Isolde retourna s'asseoir en silence. Elle fit un grand effort pour tâcher de se concentrer en cette longue fin d'après-midi. La lionçonne attrapa néanmoins un stylo qu'elle fit tourner nerveusement dans sa main et écouta Mrs Lynch. Celle-ci introduisit la leçon par une question assez surprenante : la musique avait-elle une influence sur les plantes ? Les élèves furent ensuite interrogés sur les différents styles de musique dont les plantes pouvaient plus ou moins s'imprégner.

L'ensemble des réponses consistait en un ramassis de clichés sur la musique. Sa mère eût fait les gros yeux à tous les élèves arguant que la musique classique était toute douce, toute gentille, tandis que le rock était nécessairement agressif. Pourtant peu mélomane, Isolde leva les yeux au ciel. On l'avait forcée à assister au Sacre du printemps de Stravinski et la « Danse sacrale » l'avait davantage frappée par son aspect violent, percussif et instable que par la prétendue moelleusité qu'on accordait un peu trop volontiers à la musique dite « classique » – « savante », corrigeait toujours Mrs Hawkes.

En dépit de son irritation, la Gryffondor ne prit pas la peine de protester. Elle ne savait pas encore si elle allait s'exprimer sur le sujet, car parler en classe n'était de loin pas son activité préférée, non par timidité, mais par paresse et par asociabilité. Un serdaiglois expliqua qu'une plante pouvait mourir par trop de musique. Isolde leva un sourcil, peu convaincue. C'était grotesque. Elle joua plus vivement encore avec son stylo dont elle déclipsait puis reclipsait inlassablement le bouchon, créant une légère nuisance sonore dont elle ne se rendit pas compte. Isolde n'entendit d'ailleurs plus grand-chose de la suite tant ces deux premières réponses l'avaient agacée. Elle attendit, aussi patiemment que possible, la fin des interventions qui fusaient de tous les côtés. Ah, quelqu'un se demandait si les plantes entendaient effectivement la musique ou si elles la ressentaient. Isolde leva les yeux ; c'était un garçon de sa propre maison. Certes, il s'exprimait de manière totalement pédante et dépassée, mais il fallait bien concéder qu'il était un peu plus futé que les autres. Que l'on ne se méprenne pas, Isolde n'avait largement pas la science infuse ; au contraire, elle manquait de culture malgré des parents relativement éclairés. Elle était intelligente, mais pas brillante ni toujours très vive d'esprit. Sa spontanéité naturelle l'avait plusieurs fois mise dans de beaux draps car elle avait oublié de réfléchir avant d'agir.

Isolde attendit, attendit encore, et finit par intervenir juste après une Poufsouffle avec laquelle elle était globalement d'accord. Elle n'avait rien de mieux à faire de toute façon, car le capuchon de son stylo venait d'atterrir sur le sol avec un bruit de plastique creux.
— Moi je pense pas que les plantes éprouvent des sentiments. Pas les plantes norm… enfin, pas les plantes moldues en tout cas. J'pense pas non plus que ça entende. Comme les serpents, elles ont pas d'oreilles. Pis je me dis que c'est peut-être pas le style de musique qui détermine je sais pas quoi. Moi par exemple je déteste le violon parce que ça grince, c'est aigu, et quand c'est très très fort c'est encore pire.

Du haut de ses douze ans, Isolde ne s'exprimait pas très bien mais on ne pouvait reprocher à la petite sorcière un manque de franchise. Quoi qu'il en fût, elle essayait d'expliquer que c'était la nature d'un son, voire l'alliage de différents timbres, qui avait un effet, et non le genre musical lui-même. La musique n'était qu'un ensemble de sons organisés et si cela se trouvait, les plantes se développaient davantage sous l'influence de bruits que de ce que l'être humain qualifiait de musique.

Fañch Guivarch rp numéro 77 :

Le serpentard fit discrètement un clin d’œil complice à Elhiya.

Fañch était fier de sa bêtise mais après tout le jaune n'allait pas tomber dans un piège aussi gros. il devait posséder un cerveau enfin au moins un petit peu. Et cette quantité de cervelle devrait suffire pour déjouer la boutade.

"Le négatif" : Si sa se trouve il est complètement c*n

"Humour" : En tout cas si il répond ce serait grave drôle

"Le positif" : Vous êtes mauvaise langue je suis sur qu'il va comprendre que c'était une blague et rire avec nous.

"Le juge" : Si il se fait avoir il faut préparer une défense, aussi bien pour miss Lynch qui risque de nous interroger sur notre comportement que physiquement car le blaireau risque d'être un peu rancunier.

Le cerveau du géant celte se mit en marche à la recherche d'une excuse plausible à donner à la prof. Et dans le même temps il mit sa main sur sa baguette au cas où le poufsouffle décide d'en venir au mains par vengeance.

Ben se rendit compte en retard de la musique qui se jouer dans les serres une musique de la période moderne  de l'histoire dont il n'était pas très fan .
Non il préférait la musique classique que lui avait fait découvrir son oncle, et encore ce n'est pas la pire période niveau musique, de nos jours les jeunes moldu écoutent des musiques qui non ni queux ni tête et qu'il avait dû supporter à l'école privé moldu où il a firent ses études .

-La musique classique est indéniablement la meilleure musique pour apaiser des plantes magiques un peu voraces quant à des plantes plus calmes peut-être que quelque chose d’entraînant peut être bénéfique .

Puis il observa ses camarades qui répondirent chacun leur tour étayant comme lui  l’hypothèse sur la musique classique. Quand une Poufsouffle arriva l'un des élèves un Serpentard tenta que l’embrouiller en lui poussant une question en faisant croire que ça venait du professeur et Ben chuchotât de façon presque inaudible.
-Ne jamais se fier à la parole d'un Serpentard.

Je pouvais dire adieu a mes espoirs de disparition disparition de début de migraine et l'état correcte de ma jupe dont un coin se voyait coincé sous le postérieur de l'autre idiot. Voilà que j étais le remake d'une tranche de salami entre deux tranches de pain de mie sans fuite possible à l'heure actuelle. Il ferait -15 je me plaindrais pas mais là j'allais avoir chaud et rien avoir avec les allusions stupides d'Alexei. Si j'avais pu bouger correctement je lui aurai mis une tape derrière la tete, au minimum, pour ce clin d'oeil "déplacé". Mais je dus me contenter d'un regard assassin pour simple reponse rapide

Fanch ayant décidé de prendre gentillement le blond à parti à son tour, m'arrachant un sourire amusé dans une volée de mèches blondes. Le clin d'oeil malicieux en supplément stoppait mes possibles envie d'envoyer paitre le poufsouffle pour voir comment il allakt s'en sortir.

Malheureusement d'autres élèves-studieux- avaient pris la parole, détruisant à chaque main levée la crédibilité du sujet offert par mon comparse de maison. Le maigre espoir que le Jaune face une proposition hors sujet fini par s'evanouir quand le timbre de sa voix s'eleva a son tour. Deception et soupir dessinaient une moue boudeuse sur mes lèvres . La promesse de divertissement fut de courte durée..

En plus, fallait supporter ses fanfaronnades maintenant.. niveau orgeuil, fierté, mauvaise foi et hypocrisie, le blaireautin pouvait nous donner ses leçons. Juste pour se faire bien voir et paraître innocent, il caressait Fanch dans le sens du poil... c était ridicule.. à croire qu'il avait peur de se manger un retour de mandale de la part du géant de serpentard.... quoi que ce serait pas étonnant...

-Ca va? T as pas l'impression de trop en faire là?

Retour du mal de crâne en prime. C'était sa voix qui etait responsable de mes migraines en fait. J'avais enrin compris! Mon bloclang serait justifié si j'arrivais à atteindre ma baguette.

Fañch Guivarch rp numéro 78 :

Alexeï s'assit poussant de tout son corps la pauvre Elhiya se retrouvait comprimé entre les deux géants. Une petite allusion stupide de la part du poufsouffle pour la mettre mal à l'aise, chose qui ne fonctionna pas de toute évidence. De son coté le breton essayait de se décaler pour laisser un peu de place à la blondinette.

Pendant que le nordique finissait de s'installer d'autre élèves répondaient à la question de la prof effritant à chaque fois la manigance du sorcier fou.

Le blaireau prit ensuite la parole en parlant de la reproduction des plantes. Regard circonspect de la part de Fañch qui n'en croyait pas ses yeux, le jaune avait vraiment fait ça il était tombé bêtement dans le panneau. Au moins sa avait un rapport avec la musique et les risques que miss Lynch demande une explication étaient faibles.

"Humour" : Mais la musique c'est pas un humain elle peut pas avoir de rapport.  

"Le juge" : Tu es irrécupérable ma parole.

"Le positif" : J'ai pas compris.

"Le négatif" tu veux que je te fasse un schéma?

Le celte se ressaisit et afficha un air faussement enjoué.

Fañch : Non, mais il y a pas de quoi.

Le serpentard lâcha sa baguette pour attraper sa plume et griffonner un mot discrètement. Le vert et argent fit glisser le morceau de parchemin vers sa collègue de maison. Sur le support était écrit : "Il a prit un truc ou il est toujours comme ça?"

Et bla, et bla et bla. Les interventions des élèves s'alignaient les unes aux autres. Isolde commençait sérieusement à se lasser de ces babillements. Sa mauvaise foi l'empêchait évidemment de reconnaître qu'elle-même avait fini par participer à la discussion, mais à présent elle était bien déterminée à ne pas alimenter le débat qui l'ennuyait. Elle était fatiguée et se forçait à ne pas faire de sa trousse un coussin de fortune pour une petite sieste improvisée. La tentation était grande, mais si elle se faisait punir, une heure de colle ne ferait que retarder son retour à la salle commune.

Peu après son intervention orale, elle s'était discrètement levée pour aller ramasser le capuchon de son stylo qui lui avait échappé des mains tandis qu'elle jouait avec. Cette brève tâche lui permit de bouger un peu. Les chaises n'étaient pas très confortables et elle avait les fesses bien endolories à cause de ce mobilier un peu ancien ainsi que de toutes les heures précédentes passées à écouter les cours qui se succédaient toujours plus lentement que prévu. À croire que le temps aimait bien se jouer de la jeune Gryffondor, lui donnant l'impression que cinq minutes duraient en réalité deux heures et quarante-sept minutes.

Comme d'habitude à ce moment de la journée – et globalement comme à peu près à chaque moment de la journée –, Isolde eut faim. Pas de goûter dans son sac, dommage. Peut-être qu'une laitue magique ou des caromates (plante hybride carotte-tomate qui produirait par ailleurs de bons aromates pour la salade en question) (si seulement cela existait !) traînaient quelque part dans la serre et que la lionçonne pouvait en faire son goûter pré-apéritivique du dîner du soir…

Isolde fut tirée de son mouliné de pensées par le préfet de sa maison, Ulysse. Ce garçon était clairement une tête à claques et faisait toujours tout pour se faire remarquer. Néanmoins, cette fois-ci, il sortit une belle bêtise qui arracha à la deuxième année un sourire furtif. Danser avec un filet du diable, l'image était assez amusante, bien qu'elle n'eût absolument aucune idée de ce qu'était un filet du diable. Elle ne put s'empêcher de s'arrêter ensuite sur le mot « filet » qui lui rappelait cruellement son irrépressible envie de manger un bon morceau de bœuf saignant.

Gargouillement à peine perceptible.