Introduction : les outils du potionniste

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'Pile ou Face' :

Introduction : les outils du potionniste - Page 8 Face2-10

préparation : post n°1

Je transférai les ingrédients – tous plus appétissants les uns que les autres, un vrai bonheur – depuis mon livre à sur mon bureau. Puis, du dos de la main, je balayai la page enfin libérée de leur invasion, histoire d’enlever la poussière et les petits débris non identifiables qui en avaient profité pour s’accrocher au papier. Vague envie d'essuyer ma main sur le pull d'Eros. Qui fuit lâchement vers les armoires. Avec un soupir, je me contentai de frotter mes paumes l'une contre l'autre.

J’aimais bien la potion, comme j’aimais la cuisine ; j’avais rarement envie de m’y mettre, mais une fois lancée, ce n’était pas désagréable. Suivre les instructions, ajouter les éléments au fur et à mesure, voir le tout peu à peu prendre forme, ça avait un côté satisfaisant. Même si, en l’occurrence, mon chaudron plein d’eau froide ne ressemblait encore à rien.
J’allumai le feu sous son fond métallique, avec un semblant de soulagement face à cette source de chaleur toute bienvenue. Mais pas vraiment le temps de s’attarder à déglacer mes doigts au bord de la congélation ; le temps pressait un peu. et puis l'amputation, c'était pas si grave. Alors que des jolies images de moignons s'installaient dans ma tête, je partis à la recherche des feuilles d’ambroisie, perdues dans la pile d’ingrédients, et les alignai une à une à côté du chaudron.
En attendant que l’eau soit suffisamment chaude, je décidai, dans un éclair de lucidité comme il en arrive peu dans une vie, de m’éviter de chercher les composants que j’utiliserai aux prochaines étapes. C'est-à-dire, ranger. Tous les pots ainsi soigneusement alignés sur la table, on pouvait presque croire que j’étais organisée.
La vapeur commençait à se manifester au-dessus du chaudron. Ultime coup d’œil au livre, presque par superstition. Puis je plongeai les feuilles d’ambroisie sous la surface aqueuse frémissante, avec précaution pour ne pas me brûler. Et je commençai à touiller.

Tic tac, tic tac, tic tac... Les quinze minutes de la préparation étaient écoulées, désormais il fallait ajouter le mélange comprenant les deux racines d'orties coupées ainsi que les trois yeux de poissons fumeurs en poudre. Il fallait ensuite ajouter les deux pustules séchées de clabbert.

Elle saisit d'abord le mélange d'orties et des yeux de poissons fumeurs en poudre et le versa dans le chaudron. Puis, comme inscrit dans son livre elle introduit les pustules séchées dans la préparation de la potion.

Il fallait maintenant remuer jusqu'à l'obtention d'une couleur bleu-vert, elle commença à remuer en attendant que celle-ci prenne la teinte voulue et pouvoir savoir si sa potion était oui ou non réussie sans encombres.

Elle observait les autres autour d'elle en voyant qu'une seule semblait avoir finie. Bon je ne suis pas en retard au moins... Maintenant attendons de voir si ça allait prendre la couleur souhaitée...

Préparation post n°1

Revenue à sa place les bras chargés, Cassandra se les libéra dans un fracas. La blairelle n’avait pas anticipé le fait de faire de la place avant de filer dans les armoires. Son chaudron trônait encore au milieu de son pupitre, la gênant pour déposer ses composants. En tentant de le mettre dans un coin à l’aide de son coude, elle le fit glisser par terre. Heureusement, il était vide et ne termina pas sa chute sur un pied d’une de ses voisines. L’idée d’aller le ramasser lui traversa l’esprit sur le coup mais la petite se dit qu’il ne pouvait pas tomber plus bas. La fillette comptait le récupérer en temps voulu, c’est-à-dire au moment de s’attaquer concrètement au travail de confection. Elle préféra s’imprégner du protocole en premier.

L’étape initiale consistait à faire chauffer l’eau. Finalement, la Poufsouffle se résigna à attraper son récipient, elle n’avait pas le choix. Elle se dirigea vers les lavabos afin de le remplir. L’enfant fut surprise par le débit et en mit partout sur son uniforme. Trempée, la gamine rigola de sa mésaventure et sema des gouttes sur son chemin tant son chaudron débordait presque. La discrétion n’était vraiment pas son fort. Enfin, le but était de réussir sa potion et non de devenir une élève sage et disciplinée, il ne fallait pas trop lui en demander. Le liquide mit à chauffer, la brunette y ajouta ses feuilles d’ambroisie et commença à touiller. Forcément, plein de la sorte, l’anglaise projeta de l’eau avec ses mouvements. Jade fut presque arrosée par sa faute. Cassandra lui adressa un sourire en guise d’excuse et replongea dans son manuel.

Préparation de la potion : Post 1

Alice venait d'aller chercher les ingrédients, qu'elle avait choisi avec précaution sans pour autant être sûre de leur valeur gastronomique. Tant pis, de toute manière, si sa potion est loupée, il n'y pas mort d'homme. Alice prit du bout de la main son chaudron avant d'aller le remplir d'eau qu'elle s'empressa de faire chauffer. Elle évita de justesse une traînée d'eau brûlante. Elle rajouta de l'eau froide afin qu'elle soit plus brûlante et qu'il n'y ai pas d'accident.

Elle posa précautionneusement son chaudron, prenant ses 6 feuilles d'ambroisie qu'elle avait choisi, attentive quant à la couleur que prenait la potion. Après avoir brièvement examiné la potion pour voir si il n'y avait aucun problème, la lionne commença à touiller doucement afin qu'il n'y ai aucune éclaboussure.

POST #1.
Sorry, je dois rattraper tous vos messages mais je n'ai lu qu'en diagonale.

L'arrivée très remarquée du préfet de Serdaigle ne manqua pas d'apporter un peu de divertissement dans ce cours au doux parfum de fondue. Isolde était gourmande, mais les effluves commençaient à devenir un peu trop intenses. Malheureusement, la leçon ayant lieu dans les cachots, il n'était pas possible d'ouvrir les fenêtres pour apporter un peu d'air frais. Seule la porte s'ouvrait et se refermait au passage des personnes envoyées ou convoquées afin d'éclaircir la partie de Cluedo qui se déroulait sous le regard intrigué de la jeune lionne : qui avait usurpé l'identité d'Osvald, laquelle des deux silhouettes était l'originale et par quel moyen le clonage avait-il été effectué ?

On alla quémander læ concierge qui arriva flanqué·e de deux enfants auxquels on prêta finalement peu d'attention tant l'enquête semblait plus intéressante. Chaque fois qu'elle apercevait Keats, Isolde éprouvait une inexplicable sensation de déjà-vu. Elle resta quelques secondes à l'observer avant d'être à nouveau happée par la grotesque scène. Elle fut déçue de devoir remettre le nez dans son manuel pour réaliser l'exercice dont le professeur expliquait les consignes comme si la cocasse affaire de jumeaux n'avait rien d'exceptionnel. Il y aurait une attaque de dinosaures, Underlinden n'aurait pas bronché. Pas drôle, se plaignit la Gryffondor en soupirant moins discrètement que prévu.

Votre mission, si vous l'acceptez : préparer une potion d'enflure telle que celle trônant au centre de la pièce, modèle souvent non contractuel par rapport au résultat obtenu. À contrecœur, Isolde ouvrit son manuel à la page concernée et mit plusieurs minutes à déchiffrer la recette. Feuilles d'ambroisie, clabbert… La néophyte ne savait absolument pas de quoi il s'agissait, si bien qu'elle dut en premier lieu se référer à l'index des ingrédients pour pouvoir identifier les éléments constitutifs de la potion à reproduire. Elle était aussi motivée que pouvait l'être un escargot devant le panneau d'entrée d'une autoroute. Nouveau soupir, sans retenue aucune cette fois. Autour d'elle, les élèves commençaient à s'agiter, se levant pour aller récupérer le matériel, contemplant de longs instants les ingrédients, appréciant leur qualité, les reposant lorsque celle-ci était mauvaise, retournant à leur paillasse.

Les mains de la lionçonne glissèrent dans les gants qui sentaient bon le cuir. Puis, direction les étagères où elles tâtonnèrent, prenant puis reposant les flacons et autres sachets. Elle en ouvrit certains et fit la grimace à plusieurs reprises devant la puanteur de leur contenant. D'autres étaient presque inodores.

Pile : réussite. Bon, quand 'faut y aller, 'faut y aller. Isolde ne sait pas comment sélectionner ses ingrédients. Elle secoue doucement les bocaux, se fie à son museau, examine comme elle peut la consistance des yeux en poudre, détaille la couleur des racines d'ortie… Elle ne s'en sort pas trop mal, mais c'est sûrement un exceptionnel coup de chance.

Face : échec. Nul besoin de vous présenter la sorcière la plus poisseuse (comme ces pustules de clabbert) de Poudlard. On ne change pas une équipe qui perd.

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'Pile ou Face' :

post 2/5

De retour à mon bureau je dépose le petit et vide mes poches sans le quitter des yeux. Il est trognon mais à un moment où un autre son parent va le reprendre, non ? Jusqu'ici j'ai réussi à m'occuper de lui et à gérer tant bien que mal ce début désastreux de cours de potion mais je ne suis pas sûr de pouvoir continuer très longtemps ce petit jeu. Les plantes et les poudres sont disposées en vrac devant moi et je fais bien attention à ce que tout ça soit bien hors de portée du petit bout de chou. Quelques gazouillements et mots doux plus tard je me décide enfin à lancer mon #aguamenti pour remplir mon chaudron. Étrangement le sort fonctionne nettement mieux que si je m'étais complètement concentré dessus. Est-ce que c'est parce qu'en ne m'en préoccupant pas vraiment je suis moins stressé ? Peut-être, va savoir ! Toujours est-il que le niveau d'eau monte gentiment et très vite je peux commencer à le faire chauffer.

La potion d'enflure je la connais assez bien, je l'ai déjà préparée une ou deux fois alors je me permets de faire plus attention au bébé qu'à mes gestes. Pour le moment rien de compliqué, des feuilles d'ambroisie à faire mariner. D'une main je touille, de l'autre je chatouille quand je m'entends dire que ce serait plus efficace d'utiliser le pollen plutôt que les feuilles. Je hoche silencieusement de la tête, c'est vrai que c'est une question intéressante que je pose-là. *HEIN ?* Je me tourne d'un coup vers mon double, c'est que je l'aurais presque oublier celui-là ! Puis je le vois se tourner vers Riri - *Oh non ne fait rien de bizarre pitiééé !* - et déclamer une pensée qui me fait tout de suite réagir : « HEY ! » sur le ton du reproche. « Euh.. » hésitant quand je me rends compte que j'ai un peu trop haussé la voix. « Oui bon, euh, dans le fond.... mais je l'aurais pas formuler comme ça ! » défaite de l'original sur la copie, et zut ! La gêne me chauffe les joues tandis que l'eau et l'ambroisie elles aussi se sont suffisamment réchauffées.

Pour camoufler le rouge qui m'est monté au visage je me penche au-dessus de mon plan de travail, découpant à la va-vite les racines, puis mélangeant bien trop vigoureusement le bol contenant la poudre d'yeux de poisson. *Allez, calme toi Osvald, ça va aller. Et puis de toute manière tu n'as pas trop le choix il faut faire avec.*

Petit bonhomme n'aime pas qu'on se délaisse de lui trop longtemps alors je laisse de côté la potion un instant. Puis la curiosité me titille jusqu'à ce que je pose la question à l'autre moi : « Comment tu as fait ? Tu m'as pris un cheveu sur la cape ? » Je penche la tête sur le côté, réfléchissant à voix haute plus qu'autre chose « Du coup on se connait tous les deux, pas vrai ? »

Préparation post n°2

Cassandra remuait sa mixture d’une main tout en tripotant les racines d’orties de l’autre. La petite sursauta en poussant un léger aïe à leur contact, cela piquait. La recommandation des gants n’était pas anodine. La fillette aurait dû suivre la précaution indiquée, trop tard. L’enfant était habituée à s’écorcher les chevilles, mollets et compagnie en s’amusant dans la nature. Elle en avait vu d’autres et ne fit pas sa chochotte même si elle redéposa le composant sur sa paillasse malgré tout.

Les minutes s’égrainèrent, il était temps de s’atteler à l’étape suivante. La blairelle fit la moue à la lecture du mot ortie, l’expérience précédente lui étant gravée dans son esprit. Soucieuse de bien faire mais désireuse de ne plus se faire attaque les doigts, Cassandra se décida à simplement les effleurer pour les tenir. Le résultat ne se fit pas prier, les plantes furent certes découpées mais le côté finement fut remplacé par grossièrement.

Pourvu que ceci n’empiète pas sur le résultat final. L’avenir le dira. Bon et la suite désormais ? Suçant son pouce droit, la jeune sorcière poursuivit l’apprentissage des instructions. C’était encore loin d’être fini. Elle commençait déjà à s’impatienter, la suite promettait.

POST #2.

La jeune sorcière jeta un regard par-dessus son épaule. Les doubles étaient encore là et personne ne semblait s'en soucier. L'un des deux Osvald se pencha vers l'autre et lui adressa quelques mots qu'elle ne put pas entendre. En revanche, elle perçut bien le bruit de l'eau qui débordait de son chaudron et s'écoulait brusquement dans le siphon du lavabo. La Gryffondor reporta son attention sur son chaudron et ferma précipitamment le robinet en lâchant un juron. Elle vida son contenant du trop-plein puis le rapporta sur sa table en prenant soin de ne pas transformer le sol en pédiluve. Elle avait conscience d'être plus lente que ses camarades, dont certains avaient usé du sortilège Aguamenti tandis qu'elle-même avait préféré la méthode moldue. En revanche, comme elle n'avait pas d'allumettes sous la main, elle fut contrainte de faire chauffer magiquement son chaudron. Ne maîtrisant pas l'Incendio, elle préféra gérer la température à coups de #Calda, prête à lancer un Fría si nécessaire. Lorsque l'eau se mit à frémir, elle attrapa cinq feuilles d'ambroisie et les lança dans sa casserole de cuivre. Elle prit une spatule en bois et touilla quelques instants… avant de se rendre compte qu'elle avait oublié la sixième feuille, qu'elle rajouta en hâte avant de lancer un nouveau #Calda et de se remettre à mélanger.

Bercée par le monotone mouvement circulaire de son propre bras, Isolde sentit la fatigue la gagner. L'ensommeillée secoua la tête, s'interdisant de partir dans les limbes, non par crainte de raviver la colère du professeur, mais par peur de se brûler la main si elle finissait par s'endormir.

2 - Étapes 1 et 2 : Eau et Feuilles d'Ambroisie

Je retourne à ma place en faisant extrêmement attention à ce qu'aucun ingrédient ne finisse à terre. Je dois slalomer entre les étudiants agglutinés aux armoires tout en maintenant les ingrédients contre mon torse, mon bras comme barrière et le livre comme support. Une fois à ma table, je pose le manuel et constate que ma robe est salie par les ingrédients qui n'étaient pas tous enfermés dans des fioles ou sachets. Ça commence bien ! Un regard furtif vers le professeur pour vérifier s'il n'a rien vu. Je frotte ma robe d’une main pour enlever le plus gros, mais ne fait qu’étaler les salissures. Puis, je décale les ingrédients pour suivre la recette étape par étape.

Malheur ! Les ingrédients ont dégouliné sur mon livre ! Je parviens à lire le plus gros, mais certaines parties sont illisibles.

Introduction : les outils du potionniste - Page 8 Recett10

Je panique calmement, zieutant à gauche à droite après une solution. Je ventile discrètement la page, mais rien ne sèche instantanément. J'éponge, et étale encore plus. L'idée de copier ma voisine geste par geste m'apparaît, mais on considérerait que je triche à la fixer trop longtemps, et je ne supporterais pas ça. Le prof me capterait illico puisque je suis au premier rang. J'aimerais pouvoir avoir le courage de lui demander de suivre avec elle, mais je n'y parviens pas.

Le début de la préparation est clair, alors je m'en sors seule. Je ne sais pas vraiment quelle quantité d'eau mettre dans le chaudron. Derrière j’entend l’un des jumeaux formuler un Aguamenti. Pratique ! Or, je ne le maîtrise pas du tout. Pas envie de me donner en spectacle. Je préfère le garder dans un coin de ma tête pour m’entraîner plus tard. Lorsque je remplis mon chaudron, j’en profite pour nettoyer du mieux que je le peux les traces des ingrédients sur ma poitrine. Je remplis mon récipient de moitié, car s'il n'y en a pas assez, la potion sera trop concentrée, et s'il y en a trop, elle sera trop diluée.
Je compte mes feuilles d'Ambroisie. Finalement, aucun fruit rouge. Ce sont des feuilles vertes tout ce qu'il y a de plus banales. J'en ai bien 6, mais deux d'entre elles sont bien courtes à mon goût. J'ai dû ramasser des restes de feuilles. Cela doit revenir environ à cinq feuilles entières. Tant pis. Pas question de retourner en chercher dans les armoires alors que tous les autres sont sagement à leur chaudron. Je n'ai pas envie de briser le calme de cette classe bercée par le crépitement du feu.

La vapeur d'eau que produit le feu limpide me réchauffe le visage. L'air des cachots commence à se réchauffer lentement. Le bouillon est chaud et je ne lui laisse pas le temps de buller. J'ajoute les feuilles et m'informe de la suite des opérations. Malheureusement, c'est à cet endroit que le texte devient incompréhensible. Il faut faire quelque chose pendant quelques minutes, mais je ne parvient pas à savoir quoi. Je roule des billes entre mes voisins et le prof pour éviter de me faire capter. Un coup à gauche, un coup à droite. Tous concentrés. Je fais semblant de m'épousseter le dos pour vérifier ce qu'il se passe derrière. Plusieurs sont en train de mélanger leur chaudron. Mélanger pendant quelques minutes peut être la solution. Je m'exécute, sans savoir combien de minutes exactement. Décidément, rien n'est précis ! Je retourne deux fois mon sablier, me disant que c'est déjà trop long. Mais en sortant une feuille de l'eau avec la cuillère, elle a l'air intact. Elle fondra peut-être au dernier moment...

Les temps changent, les gens changent. Mais je m’ennuie vite, j’aime le changement. J’étais déjà différent, j’le serai jusqu’à la nuit des temps, vie rapide mec lent. Avant j’avais peur d’être pas normal. Quand j’vois les gens normaux je suis fier d’être pas normal. Eros m’avait envoyé baladé une nouvelle fois. C’est marrant puisqu’elle ne se rend pas compte qu’elle s’enfonce de plus en plus dans sa médiocrité. Mais avant même que je puisse lui lancer une réplique digne d’un panier du milieu de terrain de ce bon vieux Stephen Curry, le professeur de potion reprit la parole. Apparement il fallait concocter nous même la potion qui était déjà préparée. Chouette un travail à effectuer.

J’ai la flemme.

Le manuel de potion entre les mains, je flirte entre les pages tel un adolescent en pleine puberté à une boom de son collège. Après quelques minutes de laborieuses recherches, me voilà enfin devant la liste des ingrédients pour préparer la fameuse potion. Maintenant, direction l’étagère pour faire le plein de vitamines. Il y a plein d’autres élèves autour de moi, je n’ai qu’une seule envie, en maroufler quelques-uns pour me défouler. Ces lèches-bottes ne méritent vraiment pas de vivre. Surtout ceux de Poufsouffle avec leurs airs de premier de la classe. Gnagnagna je préfère répondre aux questions plutôt qu’observer qu’il y a 2 Osvald dans la salle. Bref, prenons les ingrédients. Mes mains caressent les bocaux en essayant de sélectionner les meilleures drogues.

La vie c’est nul.

Pile : La poudre est aussi propre que de la cocaïne pure de Colombie
Face : C’est un ingrédient premier prix que l’on peut trouver dans un magasin low-cost de Londres

Ca commençait à s’agiter un peu dans la salle de classe. Entre l’arrivée de Shae, les deux Osvald dont on ne savait toujours pas lequel était le vrai - ce qui d’ailleurs, après l’agitation initiale ne semblait plus vraiment les perturber -, et tous les étudiants se ruant vers les étagères, on ne s’entendait presque plus penser. Et Lïnwe qui était vraiment venu avec sa b*te et son couteau. Et encore, rien de moins sûr en ce qui concernait le couteau.

- Euh... t'as pas une deuxième plume, pour moi ?

« - Euh… Si, sans doute. Vérifie dans mon sac il doit y en avoir une vieille qui traîne. »

Pour ne pas perdre trop de temps, Andrew se dirigea vers l’armoire qui contenait tous les ingrédients. Il savait ce dont il avait besoin et regarda rapidement les inscriptions sur les bocaux. Avant d’avoir eu le temps de dire Quidditch, il avait déjà récupéré ce dont il avait besoin.

Pile : Et pas de doute, Andrew avait su faire la différence et choisir les feuilles de qualité, bien charnue et non abîmées. Idem pour les racines. Ce n’était pas vraiment sorcier en même temps, si ?

Face : Andrew ayant perdu trop de temps à scruter la classe, il dû se contenter de produits de moins bonne qualité. Peut-être aussi était-il un peu trop distrait par l’ambiance de la salle pour se rendre compte qu’il restait de jolies feuilles un peu plus loin.

Puis revenant à sa place, et trouvant un peu curieux que Lïnwe ne se soit pas montré un peu plus virulent avec leur nouveau Professeur.

« - Tu le connais ? Le nouveau prof ? »

Le membre 'Andrew Cobredy' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Pile ou Face' :

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Dernière étape, attendre que la potion prenne un couleur bleu-vert comme dans le chaudron au centre de la salle. Elle se mit sur la pointe des pieds pour regarder le chaudron qui contenait la potion du professeur et la sienne pour comparer. Il semblerait que la couleur commençait à y ressembler.

Au fur et à mesure qu'elle remuait la potion, celle-ci devint de plus en plus bleu et se rapprochait à grand pas de l'exacte même potion d'enflure qu'il y avait au milieu de la salle. L'odeur de fromage se fit de plus en plus prenante sous ses narines, ouais définitivement je pense que c'est réussi. Mais bon, attendons d'avoir l'avis du professeur.

La seule ayant aussi terminée étant la blonde serpente aux yeux bleus, elle observa attentivement les autres élèves afin d'évaluer leur progression.

Jet du dès 6 faces a écrit:: 1-2 échecs : La potion est complétement raté, certainement les délais de repos etc.

3 neutre : La potion n'est ni mauvaise ni parfaite, elle est passage, une couleur bleu-vert mais l'odeur reste légère, il s'agit simplement de Theya qui a la fumée en plein dans le nez.

4-5-6 : Les ingrédients étant de bonnes qualités et la recette ayant été respectée, la potion est réussie.

Le membre 'Theya Alomora' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé 6 faces' :

Introduction : les outils du potionniste - Page 8 D-6-4a11