Introduction : les outils du potionniste

1- Les Ingrédients

La scène des jumeaux tourne vraiment au n’importe quoi ! N’avais-je pas entendu le prof leur ordonner de quitter la salle ? Au lieu de ça, le bleu calme part prendre ses ingrédients dans l’armoire, continuant le cours comme si de rien n’était, et le bleu affolé est irrésistiblement attiré par des enfants qui se tiennent dangereusement près de la mixture d’enflure.

Des élèves ont assez de détachement face à la situation pour commencer l’exercice. Il y a deux personnes semblables ici, et c’est normal. Mon regard passe des doubles au prof, du prof aux doubles, attendant que quelque chose soit dit ou fait. Mais rien. Pas de sortilège balancé dans la classe provenant du double maléfique. Pas de scène dramatique. Pas de combat entre les sosies. Aucun message à faire passer. Juste un trouble-fait qui veut simplement pouvoir suivre le cours de potion. Ce cours précisément, allez savoir pourquoi. Peut-être parce qu’il est en manque de savoir potionnique et qu’il n’avait pas entendu parler des cours particuliers. En manque de la sensation d’être étudiant, à assister au cours, assis parmi ses camarades, à étudier tranquillement. Franchement, si je pouvais être quelqu’un d’autre, je serais tout sauf une étudiante. Au bout d’un moment, comme je vois les autres s’activer, je fais de même, de peur de me mettre en retard avec toutes ces bêtises.

La recette de la potion d'Enflure apparaît au détour d'une page, et je lis les ingrédients. De l'eau, (ok, ça c'est facile), quatre onces de... (c'est quoi, des onces ?) poudre de corne de crapaud cornu (je ne savais même pas que les crapauds pouvaient avoir des cornes), feuilles d'ambroisie (miam, on dirait un fruit rouge), des pustules (beurk !) ... de Clabbert ? (mais qu'est-ce que c'est que ça, encore !?)... racines d'orties (on fait une bonne soupe, avec de l'ortie) et des yeux (irk !) de poisson fumeur (haha !).
Bon, je ne connais absolument rien concernant les ingrédients listés. Je ne sais pas du tout à quoi ils ressemblent. J'espère qu'ils sont tous étiquetés et bien rangés dans les armoires. Mais je crois que je rêve un peu. J'enfile les gants tout de suite, comme indiqué dans les précautions à prendre, au cas où il ne faille pas toucher directement les ingrédients.

Le livre ouvert, calé sous un sein malheureusement inexistant, je regarde attentivement les pots, les sachets, les boîtes et les étiquettes. Sans même vérifier le contenu, je prend ce dont j’ai besoin et le place en équilibre sur mon livre ouvert. Ça va, il y a peu de choses, finalement. Fin du shopping.

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'Pile ou Face' :

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L'attention à mon eau, je touillais de temps à autre, de peur que la mixture accroche. le regard glissait de temps à autre sur ma montre, sur le Osvald sans pin's, sur mon voisin, sur les mouvements des autres élèves qui s'attelaient à l'exercice et dans les voltes de fumées insipides qui s'élevait de mon chaudron. Si j'avais toujours apprécié la matière bien proche de la cuisine et de la passion de mon père, le cœur n'était pas vraiment à l'ouvrage, les pensées s'envolant vers un autre chaudron, à la boutique de mon père qui patientait sagement de son coté. Je n'étais pas celle qui fabriquait, mais celle qui apprenait et observait, un rôle où ma patience était mise à plus rude épreuve qu'autre chose. Je détestais ses temps d'attente interminable où le mélange changeait de couleur, de consistance, pour devenir -ou non- ce qu'il devait être. Alors j'empiétais parfois sur les dernières seconde, comme maintenant, en versant le mélange de racines d'ortie et de poudre de corne dans mon récipient. Les mirettes regardaient le contenu fondre et disparaitre lentement sous un mouvement d'ustensile de "cuisine" guettant la moindre pigmentation du liquide avant d'y incorporer les pustules avec précautions.

Petit tourbillon hypnotisant capturant les quelques pensées encore pas endormies. Attente de la carnation émeraude saphirée synonyme d'une mixture réussie bien que complétement inutile. A quoi servait de faire enfler une personne après s'être embêté à lui faire ingérer une boisson à l'odeur de fromage quand un simple Gonflus suffisait? cet exercice n'avait pas vraiment d'utilité en soit, pas plus que d'avoir deux préfets des bleus.. encore un cours pour rien, un gaspillage de temps et d'énergie pour changer..

Préparation d'une potion : post 2

Franchement, le matériel ici est pas de qualité du tout hein. Rien à voir avec l’Antre des potions. Je tire un peu la gue*le, surtout que j’en ai marre qu’on me regarde de travers pour essayer de savoir qui est le vrai Osvald. Il était pas censé être là, de base. Et Asclépius devait pas capter si vite. Et devait pas y avoir une confrontation de mauvais poil. Moi, j’étais là pour mettre un peu de jovialité dans leurs vies, et de piment/poison dans celle du professeur de potions (eurk, le groupe nominal m’écorche la bouche quand je pense à celui qui le porte)… et ils se prenaient tous le chou-fleur pour rien ! Fatigants ces gens.

Comme Riri n’était pas décidé à bavasser avec moi, bah je faisais me saisissais d’un chaudron, le remplissais d’eau, et portais cette dernière à ébullition. Bref, je faisais le b.a.ba. du potioniste, tout en gardant un oeil malicieux vers Osvald. J’espérais qu’il allait vite devenir plus joueur, et son état face aux enfants était de bonne augure. Par contre, l’ambroisie, on pouvait pas en dire autant hein. J’voyais pas quels dieux auraient pu vouloir y goûter : cela ressemblait plutôt à des épinards qu’à autre chose, dans cet état.

Je préparais les feuilles avec soin, mais le temps les avait vraiment gâtées, alors je retirais les parties les plus abimées. J’étais cependant peu convaincue par le résultat : quand je les plaçais dans le chaudron, cela prenait une consistance assez déplaisante, limite une algue en fait.
— J'me suis toujours demandé pourquoi on prenait les feuilles et pas le pollen. Après tout, c'est vachement allergène le pollen d'ambroisie, du coup ça ferait bien enfler tout ça non ?

Ah, il fallait que je peaufine mon interprétation d'Osvald aussi. Asclépius ne semblait pas le/nous connaître, mais un élève pouvait jouer en notre défaveur. Qu'est-ce qu'il faisait, Osvald, quand on se voyait ?
Il disait des rêves chelous, alors j'me tournais vers Riri, un sourire timide au bord des lèvres.
— J'aimerais bien savoir gonfler les rires des gens, moi. Pas tout le visage, juste le rire. Que le plaisir mange tout. Pas toi ?

Ce qu’il se passait entre les deux jumeaux qui n’en étaient pas semblait plus intéressant que la préparation de potions qui nous attendait. La préfète Poufsouffle avait ramené le•a concierge, et, il fallait bien le préciser, deux enfants en bas âge. Le plus jeune était d’ailleurs dans les bras de notre Préfet. Je n’avais pas entendu ce qui se disait entre les deux adultes et les deux exemplaires d’Osvald, trop déconcentrée par les paroles si tendres et aimables que s’échangeaient Eros et Alex. Cependant, en voyant un double, puis l’autre, aller chercher les ingrédients de préparation, je supposai que l’affaire était réglée – aussi surprenant que cela puisse paraître.

À côté de moi, Mélinda se leva ; vu sa mine épouvantable, c’était un miracle qu’elle arrive à tenir debout. Après une phrase à mon attention, elle clopina jusqu’aux armoires. J’attendis qu’elle revienne de son périple pour m’y rendre à mon tour ; l’endroit devenait surchargé d’élèves en tous genres. Après les avoir sans doute tous contaminés, elle fut de retour à la place voisine, les bras chargés. T’aurais dû me demander, je les aurais pris pour toi. Elle n’avait pas trop l’air en état de se lever. Si bien que je me demandais pourquoi elle n’avait pas accepté la proposition d’Underlinden de se rendre à l’infirmerie ; une volonté d’avancer sa date de mort, peut-être. Je lui poserai la question, à l’occasion ; enfin, si j'en avais le temps. Mais il fallait bien aller chercher mes ingrédients à mon tour.

Je profitai d’une place qui venait de se libérer de devant l’armoire par une petite jaune, pour me faufiler devant. Mon livre ouvert à la bonne page était calé contre ma hanche? La liste d'ingrédients ainsi sous les yeux, je tendis l’autre main pour fouiller sur les étagères.
Je remarquai en premier les racines d’orties. Hop, on en prend deux à l’aspect pas trop horrible. Les feuilles d’ambroisie ensuite, les plus jolies possible, qu’on empile sur le livre avec les pustules séchées qui ont l’air de bonne qualité. L’aspect acceptable des yeux de poissons en poudre me convainquit de les rajouter à mon butin. J’hésitai entre deux pots de poudre de corne de crapaud, avant de finir par en saisir un, un peu au hasard. Retour à la table, on pose tout en faisant attention à ne rien casser.

Pile – Mauvaise pioche, la jolie étiquette sur le pot de poudre de crapaud ne préjugeait en rien de la bonne qualité du contenu.

Face – Finalement, le hasard est quelqu’un de bien. La poudre semble d’une qualité très convenable.

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'Pile ou Face' :

L'heure de l'étape suivante est arrivée ! Le mélange a été précédemment mit de côté pour que la Poufsouffle soit en avance. Après avoir touiller pendant plusieurs minutes, il était temps de se saisir de la poudre de corne de crapaud cornu et en ajouter quatre onces dans la potion. Maintenant il fallait faire preuve de patience et attendre que les quinze minutes de cuisson passent.

Tandis que certains continuaient d'aller chercher les ingrédients, la Jaune surveillait l'eau afin que celle-ci n'entre pas en ébullition au risque de gâcher toute la potion.

La préparation semblait se dérouler correctement, elle avait hâte de pouvoir passer aux étapes suivantes pour la confection de la potion d'enflure. L'odeur de fromage allait faire son apparition d'une minute à l'autre sans doute...

Ca changeait de couleur, un peu, beaucoup, lentement, très lentement. Un coup d'oeil sur le modèle en centre de salle. Pas bien certaine que ce soit la même couleur. Trop pâle, ou trop flashy, dur à dire d'où j'étais. La luminosité me jouait des tours, mais dans le doute, je touillais encore un peu et patientais.

D'autres élèves en avaient eu marre d'attendre la finalité de l'égnime et l'Osvald sans badge s'afferait à sa potion, papotant avec le terrorisé par le moufflet. La remarque était bonne, pour le pollen. N'etant pas allergique, ça ne m'avait pas frappé l'esprit. Pour la blague sur l'enflure, pour sûre que la plaisanterie avait de quoi être divertissante, mais de ce que je connaissais du préfet des bleus, ça ne lui correspondait pas de rire du "malheur" des autres. Après, tout comme Ethan, il pouvait très bien cacher son jeu...

Sans chercher plus à savoir, je me levais pour m'essayer à un test olfactif. Raclette ou fondue, en tout cas ca sentait le fromage. C'était deja un bon point.

jet de dès du post 5:

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'Dé 6 faces' :

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LA d'Enzo accordé par Shae.

Le petit être au bout de sa main est jeune, très jeune. Jade n'avait pas eu beaucoup l'occasion de croiser des tous petits depuis un moment et pourtant... c'était avec ce genre d'instant qu'elle pouvait se rendre compte à quel point elle était à l'aise avec eux. Autant qu'elle pouvait l'être avec un enfant qu'elle ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam bien entendu. Mais ça aurait pu être pire, parfois le contact ne passait tout simplement pas et l'innocent se mettait à hurler comme si on lui faisait subir la pire des tortures. M'enfin là, celui qui semblait torturé, c'était Riri, qui avait hérité du deuxième marmot. Un bébé encore, qui ne semblait pas être dans les habitudes du Serdaigle. C'était presque amusant à voir, comme si le gamin était une couche répugnante à lui tout seul. Difficile de ne pas esquisser un sourire amusé. Celui qu'elle surveillait parlait un peu, balbutiait quelques mots pour lesquels il fallait tendre une oreille attentive. Le langage des enfants était parfois hasardeux, heureusement élever sa petite sœur avait été un bon apprentissage. Elle ne comprenait pas tout, mais au moins les bases nécessaires à un dialogue à peu près correct. La préfète ne tarda pas à s'accroupir pour être à la même hauteur que le bambin - approximativement - c'était tout de même moins effrayant pour lui. Elle aurait pu rester comme ça des heures, à lui parler, lui raconter des histoires et organiser des jeux. Mais bon, elle était en cours, elle ne devait pas l'oublier non plus.

Son attention se reportait régulièrement sur les autres et surtout, sur le duo d'adultes tentant de démêler le vrai du faux. Comment allaient-ils faire ? Le vrai Osvald était parmi les deux très certainement, le pauvre devait être totalement flippé face à la situation. Si elle avait été à sa place, elle serait même en panique totale pour tout avouer. Le concierge et le professeur échangeaient à voix basse sans qu'elle n'entende vraiment l'objet de leur discussion, avant que la suite soit un peu exposée.

- Soit il s’agit de métamorphomagie, soit de sorts d’illusions, soit de potion. Que le changeling se dénonce, ou tu peux emmener les deux dans le bureau de Miss Philaester afin de procéder à une expulsion des deux corps étrangers.

Une expulsion ? De quel genre ? Il ne faudrait tout de même pas que le vrai préfet soit puni alors que ça n'était pas sa faute tout de même. A moins qu'il participe à cette blague, mais étant donné l'air ancré sur son visage, ça aurait été étonnant tout de même. Non, l'un des deux mentait et l'autre n'était pas au courant, elle en était quasiment sûre. Mais de là à savoir lequel était le bon... Mieux valait que l'usurpateur se dénonce, mais cela dépendait uniquement de la personne se cachant derrière le masque factice. En tout cas, elle devait retourner à sa place, le nouveau professeur venait de le lui faire comprendre. Et laisser le bout de chou ? Noooon. Une petite moue apparut sur le visage de la blondinette, qui aurait préféré continuer à écouter l'histoire apparemment passionnante que le bambin avait à raconter. Mais bon, peut-être une prochaine fois. Elle lui sourit doucement, parlant à voix basse.

- Tu me raconteras ça une autre fois, d'accord ?

Un petit clin d'oeil pour appuyer ces mots et la préfète se redressa, laissant l'enfant à Shae, un peu à contrecoeur. De toute façon, tant que le vrai du faux ne serait pas démêlé, il valait mieux que ces enfants ne se trouvent pas dans la pièce. Qui sait ce qu'il pourrait se passer.

- Bien. Vous avez des bases convenables, c’est rassurant. Surtout que les examens sont imminents, passons… Effectivement, comme vous avez été nombreux à le faire remarquer, les ingrédients sont à la base du travail de préparation de potions. Leur qualité est un variable crucial dont vous ne pouvez vous dispenser. Où chercher les ingrédients nécessaires ? Le mieux est à la source. Trouver le meilleur sol où peuvent se développer vos herbes, entretenir vos créatures magiques, soupirer auprès des hippogriffes ou de l’eau de source. Rappelez-vous cependant de ne prendre que ce qui est nécessaire, de la juste mesure. Les potions sont un artisanat de précision. Pour ce cours, j’aimerais constater vos capacités de préparation, la façon dont vous travaillez, utilisez les matériaux à votre disposition, votre environnement de travail… Si vous êtes en mesure de bien différencier les ingrédients fastes, des néfastes. Pour ce cours, je vous demanderai de préparer une potion d’Enflure. Les instructions sont dans votre manuel, page 14. Les ingrédients dans les armoires sur vos côtés. Faites bien attention aux étiquettes avant de vous mettre à préparer. N’hésitez pas à me solliciter, en cas de besoin.

Bon, on en revenait donc au sujet principal du cours. Loin des doubles mystérieux et des enfants surprises. Un retour au sérieux qui eut le don de lui nouer l'estomac. Les potions ne l'aimaient pas beaucoup et elle avait un peu peur d'échouer pour ce premier cours. De toute façon, pas le choix... Il ne restait plus qu'à espérer que la chance serait de son côté. Avec tous les efforts qu'elle avait faits pour parvenir à de bons résultats, sans succès, il n'y avait plus que ce facteur qui pouvait lui venir en aide. Bon, elle partait un peu défaitiste il est vrai. En même temps ses émotions quotidiennes ces derniers temps n'avaient rien d'optimistes, voilà qui encourageait la cohérence.

A défaut de réussir, elle pouvait au moins essayer. Qui sait, changer de professeur lui apporterait peut-être la félicité, bien qu'elle en doute fortement. A peine retournée à sa place, Jade offrit un petit sourire à Cassandra avant d'ouvrir son propre livre à la bonne page cette fois. Adieu philtre d'insomnie et café. Bonjour à la potion d'enflure. Elle demandait un niveau particulièrement simple en soi. Elle devrait tout de même être capable d'y parvenir, n'est-ce pas ? Inspiration légère, fixant les pages comme si la réponse s'y trouvait, avant d'enfin prendre son courage à deux mains. De toute façon, sans essayer, elle ne réussirait pas. Ses pas la menèrent donc aux armoires désignées par l'enseignant. Celles-ci semblaient bourrées de matières diverses et variées, plus ou moins ragoutantes également. Si certaines potions étaient formidables d'ingéniosité, les ingrédients qui les composaient... c'était une autre histoire. Ça la dégoûtait un peu, parfois. On était loin de la pâte à sucre et du caramel utilisés pour ses pâtisseries. Dire qu'elle comparait parfois les potions avec la cuisine, la comparaison s'arrêtait dès l'étape des ingrédients. Pour la Potion d'Enflure, elle n'avait besoin que de cinq ingrédients différents. On était bien loin du Polynactar qui donnait mal à la tête rien qu'en regardant la liste d'ingrédients. Elle avait décidé de ne pas les noter, sa mémoire était généralement bonne. Si elle échouait à cause de ça, pas de soucis, vous aurez le droit de vous moquer. Trop de confiance, tue la confiance.

Les poudres d'abord. Normalement, elle n'avait pas de grandes chances de se tromper avec ça. Ça se conservait bien la poudre non ? Si on ignore qu'elles sont composées respectivement de corne et d'oeil. Beurk. Elle vérifiait les étiquettes avec attention, pour prendre les bons ingrédients. Minute, est-ce qu'il y a des dates de péremption ?

Pile - Bingo ! Jade prit le temps qu'il fallait pour débusquer les différents ingrédients, mais au final elle fut assez fière de sa trouvaille. Les feuilles séchées ne semblaient pas pour autant moisies, les racines avaient l'air bien fraiches et les poudres... elle n'aurait su dire, pour être honnête. Mais cela semblait être un bon départ au moins, plus qu'à passer à la véritable préparation.

Face - Peut-être qu'elle aurait dû vérifier à l'odeur ? C'était un peu trop répugnant pour elle là. En tout cas, un simple coup d'oeil fut jeté plutôt qu'un examen approfondit. Tant que ça avait une tête à peu près potable... Des pustules peuvent-elles avoir une tête potable honnêtement ? Être un peu plus attentive lui aurait montré que oui, c'était possible, même à faible échelle. Elle allait devoir faire avec !

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'Pile ou Face' :

Introduction : les outils du potionniste - Page 7 Pile3-10

Ah lala. Quelle idiote. Même plus capable de reconnaître une potion d'Enflure. C'est pourtant pas compliqué, ça se sent en plus grâce à l'odeur de fromage. Bah oui, sauf que la lionne a le nez bouché et que du coup, elle a pas put bien sentir. Elle s'en voulait. Beaucoup. Parce que en 7ème année elle était même pas capable de reconnaître ça, c'était vraiment minable de sa part. Même des élèves de 1ère année auraient put trouver ça.

Son humeur avait légèrement changé, fronçant les sourcils d'un air énervé à présent, c'était une erreur de débutant. Mais bon, il ne fallait mieux pas s'attarder sur ça et passer à autre chose. Comme aller chercher les ingrédients qui se trouvaient à l'autre bout de la classe par exemple. Bonne idée. Apparemment, elle n'était pas une des premières, elle était plus dans les dernières.

Voilà, à traîner ce que ça donne. En plus, elle n'est même pas sûre d'avoir des ingrédients de qualité. Elle jeta un coup d'œil discret à la potion des autres. Ça n'avait pas tellement avancé à part la potion de Elhiya qui semblait être presque fini, mais, de loin, elle ne parvenait pas à bien voir.

Tout en continuant de jeter des coups d'œil discrets à l'intention des potions, elle s'avança vers les ingrédients qu'elle inspecta d'un œil attentif. Elle en prit un de chaque, après les avoir bien regardé, même si elle était très loin d'être certaine de leur authenticité.

Pile - Apparemment, elle les a bien choisi, les ingrédients, leur qualité est super.
Face - Oups, un manque d'odorat et Alice n'a pas senti l'odeur repoussante de certains ingrédients. C'est pas pratique, d'avoir le nez bouché !

Le membre 'Alice Delacour' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Pile ou Face' :

Visiblement le peuple s’en fichait pas mal du fait qu’un jumeau maléfique se promène en liberté dans la classe, ce qui était incompréhensible et pourtant si facilement oubliable. Ils n’étaient que la pâle copie d’un des deux, alors certes le côté maléfique ne se manifestait pas - un des deux s’était précipité sur un bébé et Eros était prête à parier qu’il voulait le dévorer -, mais visiblement des inconnus affluaient en masse pour résoudre le mystère -, et le professeur oublia même tout ce désordre pour les remettre en place suite à leurs questions. Elle se sentait choyée dans cette classe. Prenant un air renfrogné l’adolescente se redressa mollement. Mais visiblement le Serdaigle à côté d’elle n’avait pas reçu le mot.

« À ton avis, vu que tu as l'air de tout savoir mieux que les autres, c’est lequel le vrai ? »

Pendant un certain temps, elle avait réussie à le tenir à une certaine distance et à l’ignorer. Mais le garçon à l’état d’esprit grincheux commençait clairement à l’irriter. Son existence était irritante. Chacun de ses mots lui pinçait la peau.

-Je ne sais pas plus que les autres, c’est juste très facile de savoir plus que toi, chuchota-t-elle assez fortement pour le Alex l’entende.

La Serpentarde aurait aimé connaître sa réponse mais directement après la fin de sa phrase, le Underlinden attira son attention en expliquant vaguement les explications. Parfait. Se concentrer sur la potion lui fera oublier son voisin dont elle ne voulait que le décès. Ouverture calculée du manuel, l’adolescente chercha pendant quelques bonnes minutes la page de la potion, assez pour que les autres élèves se ruent vers les ingrédients. Evidemment qu’elle était en retard. Mais en même temps l’idée de devoir côtoyer la présence et le rapprochement soudain du corps des autres ne l’enchantait guère et peut-être qu’elle hériterait des mauvais ingrédients, mais au moins la Grecque garderait un peu de sa dignité.

Doucement elle se leva, faisant attention à ne pas frôler les élèves, et choisis ses ingrédients, ou plutôt les survivants de l’invasion de mains. Avec précaution elle essaya de prendre ceux du fond, qui semblaient ne pas être touché ni endommagé, mais les bocaux n’étaient définitivement pas sa plus grande passion.

Face: Bonne poudre comme on les aime, Eros avait vu que la couleur semblait être la meilleure.

Pile: Geste brusque derrière son corps, pour ne croiser personne ses mains saisirent le premier bocal devant elle. Et pas le meilleur.

Jet de dés pour Eros Shepherd

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'Pile ou Face' :