Exploration des lieux, recherche...

J'observai ce rouge et or, des étoiles plein mes yeux. Ne vous y trompez pas! Je n'avais pas flashé sur ce garçon hein! J'attendais simplement ses réponses avec avidité, il pouvait m'expliquer comment voir plus souvent maman, en soit, sa personne m'importait peu. Bonne nouvelle, je pouvais moi aussi passer ce permis. Mauvaise nouvelle, j'étais encore trop petite... Toujours pareil, monde moldu ou sorcier, seuls les grands avaient l'air de s'amuser. On répète souvent de profiter de sa jeunesse mais si les trucs intéressants se passent plus tard, je vois pas pourquoi. Bref passons, je vais pas vous embêtez davantage avec ça. Reprenons. Comment ça tu sais pas où tu vas passer l'examen?! C'est pas très sérieux tout ça! T'es sûr d'être motivé? Que t'aies pas la date et l'horaire je peux le concevoir, les centres d'examens sont rarement pressés mais le lieu quand même. Je commençais à me dire que les bouquins étaient mieux informés et que ce garçon ferait mieux de se plonger dedans!

Ah enfin une information intéressante, disparaître a un endroit et réapparaître dans un autre. Nickel, bon me manquait des renseignements sur la distance maximale entre le point de départ et la destination finale, j'y reviendrai. C'est plus se téléporter que voler alors. Au final il était pas si mauvais, je notais tout cela soigneusement sur mon parchemin. Hein pourquoi tu parles du vol chez les moldus? Je t'ai juste demander si transplaner c'était égal à voler, t'as déjà répondu à cette question. Tu manques d'attention camarade, ça pourrait te jouer des tours lors du passage de ton épreuve. Fini? Allez à moi, c'était loin d'être terminé.

" Téléportation! Waouh ça vend du rêve ce mot! Tu sais si ya une distance maximale pour transplaner?! Je pourrai partir du château pour aller chez ma maman avec cette technique?!", lui demandais-je remplie d'excitation, tel un enfant devant un paquet cadeau. Révèle-moi tout le lion et vite!

" Au fait, je suis née-moldue, ULM, avion et autres je connais merci. Pas la peine de t'attarder sur ça, je t'en parlerai si tu le veux après. ", terminais-je pour le recadrer.

Oui j'étais prête à l'aider s'il souhaitait égayer ses connaissances sur le monde moldu mais d'abord termine ce que tu as commencé. Pus vite j'aurai tout, plus vite je te fouterai la paix. T'avais accepté d'éclairer ma lanterne, assume. Je voulais tout savoir, encore plus si derrière ce sortilège se cacher voir maman tous les jours !

HRP : Nous vous invitons à répondre à la suite des posts pour écrire la réaction de votre personnage s'il tombe sur l'un des tracts.

Un sort conditionnel a été lancé sur les prospectus par Morrìgan (ressemble à un journal lambda jusqu’à ce qu’un sorcier/moldu en rapport avec la magie ou autre le touche)

RP unique
Se déroule au petit matin

Il paraît que quelque part dans le monde, il existe une petite Julie. On dit qu'elle n’est pas polie, qu'elle suce encore son pouce. Pourtant Julie serait très belle, même si elle voudrait être rousse. Elle n'est apparemment pas très douce, n’aime pas les peignes et se cache sous la mousse pour ne pas qu’on la baigne. Mais Elle sait ce qu'elle veut, Julie et elle sait se confier à son chat, faire de drôle de jeux avec lui que ses parents n'approuveraient pas. Enfin d'après ce qu'on dit. Mais on dit que Julie voudrait qu’on l’embrasse quand même. On dit qu'un jour ses parents lui ont tellement reprochée d’être un « garçon manqué » qu’un jour, elle se réveilla avec une ombre de garçon. Mais Julie au moins en avait une, d'ombre. Ce soir, Ester n'en avait pas. Conséquence de la nuit ou d'un cœur trop froid, on ne sait pas. En attendant Ester avançait, distribuant ses tracts à la nuit.

Quand on cherche on trouve parait-il. Demain, nul doute que les élèves trouveraient ce qu'ils étaient venu chercher dans les livres de la bibliothèque. A condition que ce soit un prospectus Phénix. Petit coup d'oeil sur son travail. La pièce était vite. Trop vide. Ester préférait marquer les esprit dès leur entrer. Elle décida donc d’agrandir aussi un ou deux prospectus pour les faire léviter dans la pièce.

L'Étincelle

Cher.e.s étudiant.e.s, professeur.e.s, membre du personnel.

Ces derniers jours ont été une grande épreuve. La prise en otage de certain d'entre vous, l'attaque au sein même de l'école de magie la plus réputée au monde, et la disparition d'un directeur qui ne vous protège plus par son absence. Ce message est pour celles.ceux qui doutent, celles.ceux qui ont peur, celles.ceux qui sont dégoûté.e.s, celles.ceux qui se rebellent, celles.ceux qui n'en peuvent plus de ces situations.

Nous vous demandons de vous relever de ces épreuves. Cette expérience face aux attentats ne vous ont pas rendu plus faible. Seulement, pour certain, plus vulnérables encore par la fatigue et l'habitude. Nous vous demandons de ne pas céder à toute avance des mages-noirs autant dans la vie que dans vos esprits, dans vos cœurs comme dans vos corps. Certains ont été blessés, certains sont indemnes. Mais votre résistance font de vous des combattants contre l'injustice, le doute et la peur. Certain d'entre vous ont-il déjà reçus des cours sur les Patronus, ou en ont peut-être déjà enseigner ce thème: un formidable bouclier, défenseur contre la peur. Et bien, cher étudiant.e.s, professeur.e.s, membre du personnel, nous vous demandons de lever ces boucliers face à la peur d'un attentat nouveau. Nous vous demandons de résister aux Mangemorts, véritables Détraqueurs de notre société. Mais n'oubliez pas, étudiant.e.s, professeur.e.s, membre du personnel, que les Mangemorts sont de piètre Détraqueurs. Il est plus facile de se battre contre un homme, une femme, un adolescent emplit de haine et chercheur d'un faux pouvoir que de se battre contre la peur elle même et son baiser de mort. La peur de la faiblesse ont fait d'eux des illuminés capable de tuer leurs familles, et de se briser eux-mêmes. Cher ami.e.s, l'humanité n'est pas une faiblesse. C'est une force qui se nourrit de ce que nous avons de plus commun. De plus ancien. Chaque pas vers la solidarité, vers le courage et vers la tolérance vont vous rapprocher d'une magie ancienne, plus combative et plus forte encore. Les meilleurs boucliers ne se forment pas avec plusieurs baguettes ? Les Patronus ne viennent pas en aide grâce à vos meilleurs souvenir ? Ceux-ci ne sont pas emprunt d'amour ? D'amitiés ? De compassion ? D'empathie ?

Étudiant.e.s, professeur.e.s, membre du personnel. Nous ne vous demandons pas de vous battre sous un même étendard. Nous ne vous demandons pas de vous battre sous les feux du Phénix. Nous vous demandons de vous battre et de résister pour vous, et avec vos propres armes. Vous qui formez l'individualité dans la société. Vous, qui, par vos actions individuelles, sauvez l'Humanité et votre intégrité, telle une fourmilière. Si chacun d'entre vous se bat pour lui… Alors c'est toute la société qui se rassemblera sous une seule et même force, une seule et même puissance : Votre renoncement à la peur, au doute, afin de participer au combat contre les ténèbres qui vont si souvent vous priver de quelque chose, de quelqu'un, et même parfois de votre propre vie. Que vos baguettes se lèvent. Que les Patronus se rassemblent. Luttons tous contre l'obscurité pour être encore libre de nos propres choix, et nos propres vies. N'oubliez pas, si vos baguettes vous ont choisies, ce n'est pas pour être esclave des ténèbres, mais pour être manipulés par vous et par vous seuls. Pour vos propres capacités, vos propres pensés. Brandissez là, faite lui confiance. Vous vous protégerez mutuellement.

L'Ordre du Phénix.

Codage de Louna ©

Edit Lizzie : Bonjour Rachel. Conformément au Règlement RPG, en zone RPG, votre post doit contenir un minimum de 600 caractères, citations et formulaires exclus. Celui-ci en fait 296. Merci de bien vouloir éditer votre message pour le compléter et de faire plus attention à l’avenir. Cordialement.

[RP unique en réaction au tract]

Galway pénétra dans la bibliothèque les yeux mi-clos. Il franchit les portes, marcha quelques pas et se cogna contre une étagère. Ouille. Une douleur sur le front et une pointe d’agacement vinrent s’ajouter à tout les sentiments négatifs qu’il avait déjà en lui. Fatigue, lassitude, sentiment d’impuissance, surmenage. Dépression. Mais au moins ce petit choc eut le mérite de le réveiller un peu.

Les cours commençaient dans deux heures, et il avait deux devoirs à terminer pour le jour-même, et quatre autres pour demain sachant qu’il était de garde ce soir. Il s’était libéré de quelques obligations la veilles auprès d’autres préfets pour pouvoir les faire, mais comme ils en avaient pris l’habitude depuis l’attaque, les quelques élèves de première et de deuxième année qu’il avait amené en lieu sûr ce jour-là s’étaient accaparé son temps libre pour qu’il règle leurs petits problèmes.

Ce furent d’abord deux élèves de première année qui étaient venu le voir pour régler une affaire de bavboules. Le perdant avait accusé la gagnante d’avoir triché, et ils avaient dû relire les règles du jeu ensemble pour faire admettre au perdant que sa camarade avait joué dans son droit et qu’il devait lui remettre la bille qu’il avait parié.

Puis un élève de deuxième année était venu se plaindre que la fille dont il était amoureux le repoussait, parce qu’elle aimait un « sang-de-bourbe Poufsouffle, moche comme un poux et qui n’est même pas capable de jeter un sortilège de désarmement correctement » alors que lui, ça fait quatre jour qu’il sait le jeter.

Galway avait d’abord levé un sourcil, il était l’un de ces nés-moldus que le gamin semblait mépriser. Mais il ne dit rien, la plupart de ses camarades avaient la même opinion sur la pureté du sang et ce n’étais pas lui qui allait le faire changer d’avis. Il lui donna quelques conseils maladroits pour surmonter ça, lui-même n’étant pas un expert en sentiment, loin de là. Et après plusieurs supplication il se laissa convaincre d’aller parler à la fille en question, une élève de première année qui détourna rapidement la conversation pour qu’il l’aide à finir son devoir de potion. Ce qu’il fit le reste de la soirée.

Cette situation commençait vraiment à lui peser. Au début il était plutôt content de pouvoir les aider, cela l’aidait à masquer le sentiment de ne pas être à la hauteur qu’il ressentait depuis sa nomination et qui l’envahissait tellement depuis l’attaque. Mais cela le frustrait de plus en plus. La frustration de ne pas savoir dire non, de ne pas savoir poser des limites pour pouvoir garder un peu de temps pour soit et éviter les galères dans lesquelles il se mettait pour rendre ses devoirs.

La frustration, aussi, de devoir se concentrer sur ce qu’il considérait comme des futilités en passant à coté des vrais problèmes. Le château avait été attaqué, ils avaient été secoués et paniqués et ils se disputaient pour une simple bavboule ! Mais comment expliquer à un élève de première année que ses problèmes n’étaient pas importants ? Et puis il s’en voulait à lui-même car c’était lui qui ne savait pas comment aborder les sujets délicats, il ne leur avait jamais demandé comment ils se sentaient depuis l’attaque.

Est-ce qu’ils attendaient qu’il en discute avec eux ? Est-ce qu’ils voulaient éviter le sujet, traumatisé par les événements ? Il ne savait pas quoi faire, ni comment faire, il manquait d’empathie, de sens du contact. Il n’était pas doué pour ça. Il n’était pas fait pour ça. Où était Kholov ? Ça faisait des jours qu’on ne le voyait plus, depuis l’attaque en fait. C’était quand même son rôle de rassurer non ? Pourquoi est-ce qu’il avait nommé Galway à ce poste qui lui correspondait si peu ? Pourquoi pas Temperence ? Ou Azaël ? Ou Rachel ? N’importe qui ! N’importe quoi ! Ce papier géant qui lévitait dans la pièce ferait un meilleur préfet que lui.

Certains auraient pu trouver étrange de voir un papier qui volait tout seul comme s’il voulait attirer l’attention, et ils l’auraient lu. Mais Galway ne comptait plus le nombre de choses qu’il trouvait étrange dans le château, même après y avoir passé cinq ans. De plus il ressentait une grande lassitude et il devait se concentrer sur ses devoirs.

Ce qui le préoccupait dans l’instant, c’était de déterminer le meilleur moyen pour obtenir un retourneur de temps. Il voulait retourner un an en arrière, à l’époque où il n’était pas préfet, où il n’avait pas toutes ces responsabilités. Où il n’y avait pas ce climat de terreur dans le château, ni les BUSES qui approchaient à grand pas. Où il avait presque réussi à devenir un bon élève, rattrapant son retard après trois ans d’efforts réguliers. Où il avait sa petite routine matinale, qu’est-ce qu’elle lui manquait cette routine ! Et les êtres de l’eau. Et Asteria. Et Mathilde.

Alors qu’il sortait ses affaires en soupirant, le papier qui lévitait vint le narguer juste sous son nez. Il le repoussa en grommelant, mais il revint à la charge et il vit. Un symbole. Qu’il avait déjà vu dans les journaux, ou à un feu d’artifice un jour. Celui de l’ordre du phénix. Ce groupe l’intriguait, le fascinait, autant que les actions de l’un de ses membres qui se trouvait avec lui dans la grande salle.

Alors il lut.
Suite ici

RP privé avec la Lyan et son LA

Cicatrice

La bibliothèque à toujours été un refuge pour Dragomir. Lieu de savoir et de passion, il à toujours pris plaisir à dévorer les livres de ces salles, parfois même en bravant les interdits. Les livres s'y empiles, comme témoignages de vies et d'histoires passées.

TAC TAC TAC Une canne sonnant sur le parquet. Dragomir entre dans la bibliothèque avec précaution et mélancolie. Il vient de croiser deux premières années courant à toutes jambes tel qu'il ne pourra plus jamais le faire. Heureusement, les livres sont là pour lui et ne cours pas. Il peut encore se consoler en lisant les exploits d'hommes meilleurs que lui. En passant dans les rayons, il aperçut par la fenêtre un balai filant dans le ciel. Voilà encore une chose qu'il ne pourrait plus faire. Voler à toute vitesse dans le ciel, tel un oiseau de proie, frappant les cognards avec force et plaisir. Le garçon reprit quelque peut ses esprits, ses pas l'avait machinalement conduit vers les livres sur le quidditch. Rageusement, il quitta la rayon en boitillant rapidement. Au tournant et par accident, il entra de plein fouet dans une élève portant une pile de livre. Tombant sur son mauvais genou, il poussa un bref cri de douleur avant de s’effondrer face contre terre.
Je suis désolé, c'est ma faute...

Dernière année pour moi dans les couloirs de pierre de ce château qui au fil des ans à fini par se faire de plus en plus foyer pour moi, je suis heureuse de savoir bientôt ma présence en ces lieux terminées mais d'un autre côté la nostalgie me reprend à chaque foi que je vois les petits premières tout heureux rentrer dans le château et c'est également à mon tour de les accueillir cette fois alors que ce nouvelle insigne brille à ma poitrine dans une responsabilité si lourde à laquelle je tente de donner le maximum de mes capacités, mais voilà alors que je me retrouve prise dans l’accueil des nouveaux élèves __ qui est plutôt difficile à Serpentard car ceux-ci ne se montrent jamais spécialement heureux d’accueillir des petits inexpérimentés et ceux-ci même si le choixpeau ne les a pas envoyé chez les verts pour rien, ils se doivent bien vite de faire leurs preuves au sein de la maison sous peine de se faire marcher sur les pieds par plus grands qu'eux, il est un peu de mon devoir d’empêcher ce genre de comportement bien que je ne soit pas spécialement bien placée de mon point de vue pour m'en occuper,

toujours est-il qu'à cause de cela j'ai moins de temps pour m'occuper de mes études et tenter de mettre toutes les chances de mon côté à fin de réussir mes ASPIC's et pouvoir un peu changer d'air, parcourant les rayon de la bibliothèque je tente de trouver quelques ouvrages sur la botanique qui est un peu mon point faible parmi toutes les matières donné dans le collège
certes ma difficulté ne réside pas vraiment dans l'apprentissage des noms comme des caractéristiques des plantes mais plutôt dans la pratique qui n'est pas réellement ce que j’affectionne le plus bien que me salir les mains ne me fait pas véritablement peur en soit...

Quelques livres rassemblé en une pile précaire entre mes bras, j'avance prudemment avec la peur de tout faire tomber, je m'apprête à tourner pour trouver une table et un coin dans lequel je serais tranquille afin de commencer la lecture de tous ces ouvrages aux conseils d’experts quand soudain quelques choses me percute, mes quelques livres viennent s'écraser au sol dans un fracas qui fait naître quelques chuut de la part des élèves assis le plus près du rayon dans lequel je me trouve, je m'apprête à lâcher un juron et passer un savon à la personne qui vient de me bousculer avant de voir de qui il s'agit, j'ouvre de grands yeux alors que ces dernières reconnaisse le jeune Poufsouffle que j'ai déjà croisé à plusieurs reprises dans les cours mais que de ce que j'avais pu avoir au dernier cours de défense contre les forces du mal, semblait avoir récemment été victime d'un problème l’empêchant de se déplacer comme il le voudrait sans doute et ce n'était pas peur dire

l'image de l'élève au sol fait s’évaporer toute ma colère en quelques seconde tendis que je m'agenouille près de lui sans trop savoir quoi faire oh non, je ne crois pas que cela soit de ta faute en réalité... je lui tend mes mains pour l'aider à ce relever de cette situation délicate, je ne suis pas bien forte mais ça devrait suffire à le remettre sur pieds, ça va tu ne t'es pas fait trop mal ? complétement désintéressée de mes livres ou de l'état dans lequel il se trouve j'observe le garçon guettant le moindre signe de faiblesse de sa part.

Une douce voix s'excuse également. A travers ses paupières à demi fermées par la douleur, Dragomir entrevit quelqu’un. S'il ne l'avait pas percutée, il l’aurait sans doute prise pour un fantôme. Les trais tirés par la fatigue, les yeux cernés, et le teint lugubre, une jeune fille lui tendait gentiment la main. Dragomir ne la pensait pas matérielle tant elle était pâle. Puis il vit l'insigne de préfet sur sa poitrine. Il accepta sa main avec reconnaissance. pour se lever il s'appuya sur le sol péniblement avant de s'aider de sa canne et de la main de la jeune fille, étonnamment douce. S'étant finalement redressé il s'inclina. je suis vraiment confus, j'aurais du regarder où je mettais les pieds. Ne vous inquiétez pas je vais très bien. Enfin... disons que je me prote comme je peut. Et vous?
C'est alors que la crise arriva.
Mesquine, rapide et violent comme à chaque fois, elle prend par surprise en riant presque et abat le moral comme la hache du bourreau. Elle plaqua Dragomir au sol avec le même plaisir pervers que les autres fois. Elle s'insinua dans la moindre parcelle de volonté de son hôte et lui fit sortir les larmes des yeux. Elle allait, revenait inlassablement comme un élancement constant et funeste. Sa blessure en était chauffée à blanc.

S'il vous plait... hoqueta-il ,de nouveau au sol. Dans mon sac... la fiole argentée.

L'inconnu pourtant familier à mon regard se relève grâce à mes mains et je lui offre un petit sourire, consciente sans doute que ce n'est pas réellement le propre des élèves de ma maison de faire ce genre de bonne action envers quelqu'un d'autre qu'il soit blessé ou non... J'en connais plus d'un qui aurait continué son chemin avec un regard méprisant voir même une insulte lancée gratuitement en direction du poufsouffle, je me demande si Liskuvo y est pour quelque chose dans mon comportement avant de le chasser de mes pensées, qu'importe si le jaune le connais je n'ai de toute façon plus le loisir de l'approcher... une boulle de nostalgie me prend à la gorge et je ferme un instant les yeux
le garçon en profite pour s'excuser une nouvelle fois sans que je ne relève, peut être sent il le besoin de me faire savoir qu'il regrette ce problème qui pourtant ne m'a pas spécialement dérangée surtout étant donné son état mais soit...
il me demande comment je me porte mais alors que je m'apprête à lui répondre sans réellement me pencher sur la question __ inutile puisque rien que mon apparence se trouve capable de prouver que je ne vais pas bien

Le monde s'effondre d'un coup
il tombe alors même que je le pensais stable, la douleur déformé son visage d'une intensité qu'il m'est aisé de retrouver chez moi alors que mon père me faisait du mal, le voir ainsi m'est insupportable et je m'accroupis de nouveau près de lui alors qu'incapable de faire le moindre geste je ne sais comment réagir
entre ses lèvres soudain surgisse comme des consignes ce dont il a besoin, je m'empresse d'ouvrir son sac en cherchant le plus rapidement possible d'une main tremblante la fiole sont il a parlé, les doigts la rencontre et sans hésiter je la lui donne ne sachant trop que faire, s'agirait il de quelque chose à lui faire voir ou plutôt une crème pour sa blessure ? je me lors la lèvre inférieure un brin perdue alors que le tremblement de mes mains ne s'estompe pas

mes mains passent délicatement derrière sa nuque que je dépose sur mes genoux pour lui soutenir la tête ce... ça va aller, je... en réalité je n'en sais rien et les larmes me montent au yeux alors que je lutte pour les empêcher de couler je suis désolée
... désolée...

Dans ces moments là, certains dirait qu'ils voient leur vie défiler. Pour Dragomir, ces moments n'étaient que pur douleur. Il ne pensait pas, ne voyait pas, il était la douleur. Il senti le contact de genoux tremblant, il entendit une voie sans la reconnaitre ni en comprendre les paroles. Enfin il senti la fiole entre ses doigts. Un réflexe de son corps tremblant fit redresser son bras. Le garçon déboucha la fiole avec ses dents et bu une minuscule gorgée, les larmes aux yeux. la paix revient, progressivement, comme après une bataille. Dragomir laissa couler ses larmes et se détendit enfin. Il se souvenait à présent, il était dans la bibliothèque, la tête sur des genou. Il entendit de nouveau la douce voix. Contenait elle des larmes? Le garçon tenta de se redresser, la position dans laquelle il était était assez gênante. cependant il n'avait jamais été aussi détendu depuis des lustres. la potion de la Morrigan faisait effet. Au départ, Dragomir avait craint qu'elle n’agisse sur lui comme une drogue. Hélas elle était parfois son seul réconfort lorsque les crises le prenait, seul, la nuit. Il senti un doux parfum, un fragance. Il connaissait à peine la jeune femme.

Qui es tu? Murmura t'il.

L'inhabitude m'attrape doucement par la main et je sens la résignation me prendre dans ses bras
alors que le reflet du miroir me rappelle chaque matin à quel point mon état se trouve proche de celui d'une jeune fantôme j'ai pourtant l'impression de sentir l'immatériel me toucher de mille et un aspect
étrange paradoxe qui ne m'inquiète plus depuis bien longtemps et pourtant... si je pouvais être un peu plus humaine, juste en ce moment, me trouver vivante et vive alors qu'il semble en avoir besoin
perdue dans l'incapable je me retrouve spectatrice d'un spectacle, comme une mise à mort contre laquelle je ne suis capable d'agir

mais le condamné d'une gorgée doucement s’apaise et la sérénité de ses trais revient petit à petit chassant la douleur présente il y a peu, un pâle sourire étire mes lèvres, il vivra encore aujourd'hui
c'est à ce moment que la fragilité des fils qui nous lient à la vie me saute aux yeux, vibrant de faiblesse
et cette crainte qui délicatement planent au dessus de nous, un peu trop loin, un peu plus près

puis d'un murmure, une parole envolé qui parvient jusqu'à mes oreilles alors que mon cerveau ce met à analyser
mais il doit posséder un rouage manquant, un défaut qui me bloque et m'empêche simplement d'être __ je ne vis pas, je survis...
en ce moment en tous cas... On m'appelle Ellana L... un blocage, où sont mes racines ? soupir Ellana et les yeux baissés je suis une princesse au cœur déchiré, une enfant aux yeux qui ont perdus leurs innocences, une âme fantomatique aussi sans doute pause et toi pour rendre la pareille qui est-tu ? de cette envie égale de savoir, de connaître peut-être un peu plus
battement irrégulier d'un petit cœur imbécile, qui es-tu ?

Sauvé par une princesse fantôme... allégorie de la douleur? Le repos envahit les sens du garçon, il tend vers un sommeil réparateur mais une lueur le tiens éveillé. Une toute petite lueur qui s'appelle Ellana apparemment. Qui est il lui? Exellente question. Il y a un ans il n'aurait su la réponse.

Je suis le doux poète à l'innocence morte
Fils d'un beau sang altier on m’a percé l'aorte
Et ma vie enfantine soudain à basculée
Dans un monde sans fois et sans même la paix
Je suis l'allégorie de la haine des mages noirs
Paradoxe sanglant a un infime espoir
Et je vais claudiquant à travers ma vie
Qui était bien plus belle qu’elle ne l'est aujourd’hui.

Il ne savait d'où lui venait ces vers. Il devait sans doute paraitre ridicule à clamer des alexandrins mais peu importe.

Dragomir... Orton. Merci, merci de tout cœur, si tu n'avais pas été là...

J'écoute la poésie de ses mots résonner contre mes tympans tout en fermant un instant les yeux, sourire triste qui se peint sur les lèvres alors que je l'observe finir de se présenter, son nom ne me dit pas grand chose mais qu'importe
que vaut réellement un prénom donné par des adultes ignorant dans ce monde ? que cela est-il capable de représenter réellement ? ne sommes nous donc qu'un simple mot...

ce... c'est magnifique, comment.... je ne parviens pas à finir ma phrase, toujours emportée dans la mélodie de ses douces paroles qui tourne dans ma tête ce sont donc des mages noirs qui t'ont fait ce mal...
je peux comprendre une part de ta douleur, tu sais... je peux...
une de mes mains attrape la sienne ça va aller Dragomir, il le faut...
je soupire un instant avant de reposer mes yeux sur son visage je connais cette douleur infligée contre la volonté...

Selon Dalida “La douleur est le terreau de l’artiste.”

Magnifique vraiment? Des vers tirés de la douleur seraient beau? L'horreur aurait elle un intérêt? Dragomir repensa à tout ces artistes qui la dépeignait ou n'étaient connus que grâce à elle. Otto dix et sa "Guerre", Tolkien inventant sa Terre du Milieu dans les tranchés...

Ce sont bien deux mages noirs. Je gênait comprend tu... Ils voulaient sans doute s'amuser un peu...

Elle connait cette douleur? Comment? Serait elle elle aussi une enfant de la nuit? Le français s'appuya sur le bras ami pour se relever et cru sentir quelque chose, il releva doucement la manche de la jeune fille puis se ravisa. Il avait sernti les cicatrices, nul besoin de les exposer.
-Ressent tu encore la douleur? Simple question sans curiosité, sans empathie, sans même gentillesse. Simple question entre deux être marqué... au fer.

Comme un miroir, cette autre âme déchirée qui dépose sa douleur à mes pieds dans un échange qu'il ne peut encore ressentir
j'ai eu mal, tant de fois j'ai laissé les larmes avoir raison de moi et pourtant qu'elle utilité quand le monde semble nous échapper ?
les doux battements de mon cœur résonnent à mes oreille et je souris tristement alors qu'il continue son histoire me donnant ce qu'il pense être les raisons qui ont poussée les mages noirs à s'en prendre à lui, je ferme un instant les yeux
pourquoi donc tout cela rime t-il avec indifférence ? combien d'élève encore n'ont pas eu de problème à s'endormir après l'attaque des mangemorts, seuls ceux qui en garderons sans doute à jamais les traces comme ce jaune se souviendront-ils toujours de leur agissement ? cette réalité me dégoûte mais je n'ai pas le temps d'y songer plus longtemps que ce servant de mon bras pour se relever, il découvre lui aussi ma souffrance

je tremble un peu alors qu'il ente de remonter ma manche mais mes tourment s'apaisent alors qu'il se ravise
je lui en suis reconnaissante, n'ayant vraiment pas envie que mes marques se retrouvent exposées à ses yeux
certains en sont sans doute fier, c'est loin d'être mon cas, elles ne me semblent à présent plus témoigner que de ma lâcheté et mon incapacité à me battre, j'aurais tellement du agir plus tôt... une question s'échappe de ses lèvres et je réfléchis un instant avant de réagir physiquement, non, je n'ai plus mal, j'ai assez souffert aux instants même où elles me les ont été appliquées enfin les plus récentes ne sont pas encore bien cicatrisée mais je n'en garderais sans doute pas une douleur comme toi soupire, mon regard rejoint le sol mais il est des douleurs intérieurs peut-être pire que l'on ne peut effacer, celle des yeux fous d'un être qui aurait du vous aimer, des mots qui tourmenterons mon esprit encore de si nombreuses années... toutes ces blessures qu'on ne voit pas mais qui sont pourtant bien trop présente en nous... silence, oui j'ai mal, à chaque seconde, chaque instant, un douleur invisible que je sens encore si fort...

Post unique !
Est libre de venir poster les réactions de son personnage à la lecture du journal qui veut !

Après des mois de silence, voilà que les Phenix avaient fini par donner une nouvelle mission à leur agents d'exécution. A travers l'intermédiaire d'un mystérieux personnage masqué, Peter avait pris connaissance du nouveau numéro de l'Etincelle. C'était un superbe journal à la couverture accrocheuse. Le propos était un rien plus "catastrophiste" que toutes ces couleurs flachis, enfin il fallait bien marquer les esprits. Et ce, même si, pour paraphraser Voltaire, on n'éclairait pas les esprit à la lueur des bûchers.

Voilà donc Peter qui, un paquet contenant un bon nombre d'exemplaires de journaux sous le bras, déambulait dans les couloirs à la recherche d'endroits fréquentés où il pourrait les laisser à destination d'un public à évangéliser. Il prit un air décontracté, il ne fallait pas éveiller les soupçons. Au pire, sa réputation de tortionnaire aurait tôt fait de faire détourner les yeux à deux ou trois étudiants au regard trop lourd.

Le professeur entra dans la bibliothèque et déambula le long des allées silencieuses. Parchemins et livres en tous genres et de toutes reliures défilaient devant ses yeux. Bien qu'il n'ai jamais tenu cet endroit particulièrement dans son coeur, le sorcier devait bien admettre que c'était l'un des lieux de Poudlard qui drainait le plus d'étudiants, un endroit stratégique donc. Arrivé dans une impasse formée de plusieurs étagères, il tapa un bon paquet de ses journaux sur le sol et sortit sa baguette magique. Il invoqua ensuite un Flambios ! A l'aide de ce sortilège, il écrivit de manière tout à fait lisible, en lettres enflammées :

SERVEZ-VOUS

Rangeant sa baguette magique, il continua son périple vers d'autres ailes peuplées du Château.

L'Étincelle

Entre la vie et la mort

« Quand on se rend compte de ce qu’il se passe, c’est déjà trop tard. Il y a des dizaines de corps enchevêtrés partout sur le sol, des morts, des blessés, des cris, des flammes… C’est un décor d’apocalypse qui prend vie tandis qu’on se rend peu à peu compte de ce qui se joue sous nos yeux. Il y avait des Inferis partout… »

Exploration des lieux, recherche... - Page 35 HorcruxCave_PM_B6C26M1_InferiOnFire_Moment

En ce soir d’Halloween, c’est un nouveau spectacle macabre orchestré par les Mangemorts qui se révèle aux yeux des passants. Des sorciers, malheureusement déjà trop habitués à l’horreur de ces vengeurs masqués, mais surtout des moldus, tués en masse pour permettre de créer des morts-vivants.

On ne peut pas ignorer les hurlements.

Sur les lieux, des sorciers se défendent comme ils peuvent pour sauver ce qu’il reste à sauver et limiter les dégâts. Et dans ce combat entre le bien et le mal l’âge ne compte pas, étudiants comme adultes se battent côte à côte.
"je me rendais simplement au travail quand je suis tombée sur des Inferi et des Mangemorts dans les couloirs du métro londonien." Témoigne une jeune sorcière. "Je ne saurais pas dire exactement pourquoi j'ai agi, [...] mais je suppose que j'ai voulu contribuer, faire ma part pour combattre la menace mangemort."

Agir. Il en va de la responsabilité de tout un chacun, de protéger et d'aider ceux qui en ont besoin. Il n'y a que de cette manière que nos rues pourront être un jour plus sûres. Car le seul courage des Aurors et des Phénix ne suffira pas, nous avons besoin de vous, comme vous avez besoin de nous.
"J'ai réussi à détruire quelques Inferi (j'ai un certain penchant pour les bombes, aussi surprenant que cela puisse paraître), mais j'ai très vite perdu la main. Il y a eu un moment, quelques minutes, ou peut-être plus, où j'ai aussi cru que j'allais perdre la vie, mais, heureusement pour moi, les Aurors et leurs soutiens sont intervenus, faisant fuir les Mangemorts, éliminant les derniers Inferi et sécurisant le périmètre."

L’Ordre sait.
Vous ne nous avez pas vu, mais nous étions là. Pour vous. Avec vous dans ce combat contre les forces du mal.

Et lorsqu’enfin tout s’est arrêté, il ne resta qu’un lourd silence, seulement entrecoupé de quelques gémissements de douleurs et des flammes mangeuses de corps et d’objets. Et des morts. Joyeux Halloween, signé : les Mangemorts.

Visage acidulé

Script de l'interview audio ci-dessus:

Passé sous silence

« Ce n'est pas la souffrance de l'enfant qui est révoltante en elle-même, mais le fait que cette souffrance ne soit pas justifiée. La souffrance use l'espoir et la foi. »

Exploration des lieux, recherche... - Page 35 Kidnap10

Certains pensent que la guerre est à nos portes, d’autres qu’elle est encore loin, pourtant les Mangemorts nous donnent chaque jour des preuves supplémentaires : la guerre est là. Ni proche ni lointaine, juste déjà présente dans nos vies, nos rues, nos écoles. La mort rode et vous n’avez pas besoin de lire ces lignes pour le savoir. Et j’ose espérer que personne n’ait put ignorer les différentes attaques qui ont eu lieu. Celle de Poudlard et de ses élèves sous impero aura fait particulièrement de bruit. La « sécurité » n’est plus qu’un mot qui a perdu tout son sens et celui qui prétendra le contraire est un fou. Il vous ment ou se ment à lui-même.

Pourtant, malgré la médiatisation qui entoure chacune des attaques des Mangemorts, il y a quelque chose que vous ignorez sur eux. Sur l’une de leur action. Car avant aujourd’hui, personne n’avait daigné parler de leur prise d’otage sur des élèves. Néanmoins l’Ordre du Phénix sait et nous avons à cœur de dénoncer ces actes abominables. Il est temps d’y mettre un terme. Il est temps de retrouver le chemin de la lumière !

Car oui, peu avant l’attaque de Poudlard, les Mangemorts ont prit plusieurs élèves en otages. Profitant d’une soirée organisée par Sergeï Kohlov pour son club dédié à l’élite, les Mages noirs ont investi les lieux par la force. Ils ont récupéré les baguettes de ceux qui étaient trop effrayés pour riposter, briser celles de ceux qui ne voulaient pas se soumettre. Entre menaces et promesses, les Mangemorts ont alors tenté de faire croire que leur cause était noble, que leur but était juste.

Il n’y aura eu que deux blessés ce soir-là. Une étudiante de dernière année gravement brûlée au bras et un professeur, par la suite kidnappé par les mêmes Mages qui, en prônant la justice et la non-violence, avait fait taire Malena Kane à coup de sortilèges sanglants. Et où est-il à présent ? Pourtant, malgré leur incapacité à ne pas faire couler le sang, leur but n’était pas de faire mal ce soir-là, mais de recruter des fidèles. De jeunes personnes, naïves et vulnérables, qui pourrait par la suite être utilisé comme bon leur semblerait. Et tous ont accepté, car ce soir-là les Mangemorts avaient un avantage que les élèves n’avaient pas : des masques. Masques qui protégeaient leur vie, leurs proches, pas celles des élèves qui, en refusant, signaient à coup sûr leur mort et celle de leurs familles.

Avez-vous besoin de plus de preuves ? Avez-vous besoins de plus de morts pour vous rendre compte que la situation est grave ? Car vous pouvez agir, vous tous, pour que le monde des sorciers soit à nouveau un endroit sûr pour nos enfants. Il vient un moment ou la peur n’est plus une excuse suffisante, car même en fermant les yeux, la guerre vous brisera. Alors battez-vous ! Révoltez-vous ! Car les Phénix ne sont pas les seules à pouvoir se battre pour ce qui est juste. Vous n’êtes pas obligés de brûler sous leurs sorts, vous pouvez avoir des ailes, vous pouvez avoir des flammes et un cœur. Alors pour vous et pour ceux qui viendrons après, ne renoncez pas. Jamais.

Rejoignez-nous

Qui sommes-nous?

Avez-vous peur ? Peur du monde et du danger qui rode ? Laissez-vous vos enfants se promener librement alors que le Soleil se couche ? Certains prônent la violence pendant que d'autres peinent à montrer le bout de leur nez. La sécurité n'est plus un maître mot sur lequel compter.
Savez-vous ce qu'est l'espoir ? L'espoir, c'est ce petit oiseau qui chante sur la branche d'un arbre calciné dans une marre de cendres. C'est ce petit enfant qui joue avec ses voitures et qui se verrait bien conduire l'une d'entre elle. L'espoir, c'est ce sentiment qu'au fond de vous, vous savez que tout ira mieux bientôt. Nous sommes l'Espoir, nous sommes la lueur dans les ténèbres. Nous sommes un rocher protecteur qui lutte contre l'ouragan à venir. Nos flammes repoussent les ténèbres et nos larmes soignent vos plaies. Nous sommes l'Ordre du Phénix.
Accompagnés de nos alliés nous marchons sur les pas des plus grands de l'Histoire. Nous agissons dans l'ombre pour ramener un tant soit peu d'espoir dans vos yeux. Ne baissez pas les bras. Cachés, nous sommes là. Redoutez le noir, méfiez vous de la dite Justice. N'oubliez pas que nos larmes guérissent.

Comment nous rejoindre?

Agir dans l'ombre et observer sont intimement liés. Nous remarquons les plus téméraires d'entre vous. Si vous avez une âme susceptible d'être notre sœur d'armes, alors nous vous trouverons. Nous sommes la lumière au delà des ténèbres. Nous sommes là quelque part, parmi la foule, nos yeux se posent sur vous. Nous viendrons vous chercher. Soyez prêt.

L'Ordre du Phénix

Réaction au journal / Pv Madilyn

Le petit Isaac était très troublé. Il était juste venu fouiller les livres, revues et magazines qu’il pouvait trouver au sujet de l’astronomie, astrologie, divination, etc, et là il tombait sur un truc qui brûlait de mille feux. Mais genre pas en mode diamant ou grigri qui scintille hein. Vraiment de mille feux.

En plus, ça parlait de pleeeein de trucs. D’apocalypse, de Mangemorts, de Reyes, de Phénix, d’égalité, d’ordre, de torture, de cicatrices, d’otages, de guerre, de révolte, d’ouragan, de larmes, d’espoir… Et ça paraissait pas trop fictif, contrairement à ce qu’il avait pensé en entamant les premières lignes. C’était un journal très engagé, peut-être trop pour que les informations puissent être lues avec une crédulité totale ; mais quand on a 11 ans, on ne remet pas trop le monde en question.

Décontenancé, il s’éloigna vite de la table, et dans les rayons alla plutôt se tourner vers les constellations, l’espace, les trucs qu’on peut comprendre un peu mieux que la violence humaine. Les heures s’écoulaient et il reprenait peu à peu son calme dans l’atmosphère plate et sans relief de la bibliothèque. Et dans le bon sens du terme hein : quand on venait aux heures creuses, y avait pas de bruit.

Sans se shooter aux hormones de raton-laveur, on pouvait oublier qu’on était dans un lieu plus ou moins public. On pouvait disparaitre entre quelques pages, et le monde extérieur cessait d’exister. Francesca Gattino, c’était la raison de ce miracle. Elle était intraitable quant au silence entre ces murs et au respect des livres. Ici, il n’était pas question d’exploser les souvenirs sur le sol. Il fallait être patient et s’abreuver de l’histoire et des passions autres pour apprendre et comprendre la clef de leur univers, de notre univers.

Elle écrivait, souvent, et sa plume grattant les parchemins fredonnait un air presque entrainant. Cela aurait pu en rester là, bien sûr. C'était assez pour aujourd'hui. Mais l'existence ne se joue pas avec un quota d'émotions par jour ; les surprises nous attendent toujours au détour des rayons.

une simple feuille de papier
au sens si intense
idéaux de justice et de liberté
qui sont-ils en réalité ?
fougueux élèves à la jeunesse en poupe
professeurs à la double vie cachée
anonymes dans la foule inconnue
éminents personnages insoupçonnés
oiseaux de feu, dorés
espoirs scintillants
ils promettent le soleil
que croire ?
qui ?
ombres masquées
blancs phénix aux larmes guérisseuses
gardiens justiciers aux insignes miroitants
?

Tiens, pour une fois tu fais tes devoirs. Ta plume gratte le parchemin et valse au hasard des mots, t'essaies de te rappeler des leçons vaguement suivies, vaguement écoutées. Tes sourcils légèrement froncés. Te mordillant un peu la lèvre par moments d'hésitation. C'est difficile... Tu soupires et poses ta plume d'un mouvement las. Tes yeux quittent le papier pour chercher un point où se poser dans la bibliothèque.

Tu défais le chignon vague fait à la va-vite que tu portais jusque là, et laisse tes cheveux ruisseler autour de ton visage et jusqu'au milieu de ton dos. Automatiquement, comme toujours quand tu t'ennuies un peu, tu tortilles une mèche au bout de ton doigt d'un air songeur. Et puis tu observes les gens, calmes et dans leur réflexion. Bien studieux tout ça. Ici, les sciences. Barbant. Là, les sorts. Compliqué. L'histoire. Long. La divination. Fou. La réserve. Interdit. L'astrologie... Les étoiles.
Et une petite étoile filante, un petit garçon avec de l'espoir dans les yeux, un peu d'enfance, à l'âge où le goût sucré de la candeur reste encore en écho sur les papilles.
Un petit garçon comme un oisillon bleu, joyeux. Un oiseau qui rêve de toucher les étoiles, comme toi à son âge. Il a cet âge où tout est poésie et où tu rêves sans même t'en rendre compte. Il aurait pu être ton ami, si tu avais eu son âge. Peut-être que tu te serais entichée de lui, de sa petite bouille aux yeux brillants et aux espoirs étoilés.

C'est beau les étoiles. Alors tu lui souris. Comme un papillon qui déploie ses ailes. Bienveillant et doux. Un sourire au parfum d'innocence, et tu sens les effluves doucereuses de la nostalgie poindre dans ton petit cœur de petite fille. Tu lui souris comme à un petit frère. Pour lui lancer un peu d'étoiles.