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Balades dans Londres
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Esteban R. Lefebvre
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Re: Balades dans Londres
Esteban R. Lefebvre, le  Ven 25 Aoû - 12:13

RP avec   L. Felagünd


Esteban remonte ses lunettes de soleil sur sa tête et porte un regard attentif à l'entrée du London Museum. Dire que jamais l'idée ne lui serait venu de visiter ce monument symbolique de Londres... Et il n'a suffit que d'un détail pour changer l'adonne. En pénétrant dans le musée, le jeune homme est assailli par les bruits et sons multiples. Trop de gens, trop de... parasites à l'expression de son art. Aujourd'hui, il n'est pas Esteban à part entière. Non. Il est Hywel, celui qui incarne l'être esthète et raffiné, mais qui voit le monde à travers un voile.

Sourire sarcastico-ironique alors qu'il laisse derrière lui l'accueil et pénètre davantage dans l'espace où l'art domine sous toutes ses formes. Il n'est pas le Esteban tiraillé entre ses obligations et son désir de liberté. Non. Il est Hywel et Silwen qui recherche la liberté absolue en sachant que c'est impossible. Alors, il devient Esteban -le vrai- avec ses défauts et ses qualités ; sa propension à exprimer ses sentiments par la gestuelle.

Silwen... - essence de son art primitif - besoin vital de s'abandonner dans ses bras. Se retrouver seul à arpenter les différentes pièces, les diverses expositions est un choix délibéré. Certes, il aime passer du temps avec sa famille, mais parfois le besoin de solitude se fait ressentir. Dans ce cas, la visite d'un musée qui est un lieu peuplé s'avère incongrue. Oui, mais l'exposition éphémère qu'il s'apprête à voir vaut la peine qu'il s'acrifie son rituel. Mais pas question de partager son espace personnel ! Surtout si le spectacle requiert toute son attention, songe le brun aux yeux bleus. Déjà, le métamorphomage scrute d'un œil appréciateur la représentation des "Jeux de miroirs" de Brody.

Il est subjugué par la beauté de l'oeuvre gargantuesque. En effet, dans une vaste salle sont réunis d’innombrables miroirs, du gothique au baroque en passant par de larges miroirs rectangulaires qui côtoient plusieurs tableaux, des ébauches d'amateur(e)s et peintres méconnu(e)s. Il s'agit d'un labyrinthe de miroirs dans lequel l'on peut observer les peintures sous tous les angles. - C'est le paradis... Car oui, s'admirer à travers les glaces tout en découvrant les œuvres est particulièrement plaisant ! Une toile intitulé Narcissus is alive l'intrigue. Ses sourcils se froncent brusquement alors que dans le même temps sa bouche se tord en une grimace de déplaisir. - Ils n'ont pas osé... ? Se demande-t-il, incrédule.


Dernière édition par Esteban R. Lefebvre le Mar 12 Sep - 21:22, édité 1 fois
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Re: Balades dans Londres
Lïnwe Felagünd, le  Mar 29 Aoû - 22:24

Le soleil est brillant derrière ce rideau bleu. Velouté de fin de saison et nuages de caféines en plein ciel. Par une belle journée pareille, rien n'aurait été plus absurde que de pénétrer dans un tel lieu. Cathédrale artistique. Univers symbolique d'esthètes grotesques pour des têtes replètes. Un château fort de créations. Une forteresse d'imagination. Un palais d'inauguration. Des piliers pour la société. Pont des générations. — Paradis des arts. Un poème.

Lïnwe était passé devant, trois jours auparavant. Et par trois fois, il s'était arrêté sur cette arabesque antique. Pourtant, il ne s'y était pas attardé plus longtemps, de peur d'être happé - non mangé, par ce monstre éloquent et sublime que sont les Arts. Plastiques pour la plupart. Des tableaux et des miroirs. Parce qu'au fond, il avait une certaine anxiété quant à y être submergé. Une certaine fascination pour la création. La création du monde. Berceau de la liberté. Cet ensemble de procédés conscients par lequel l'homme, l'artiste, chercher à atteindre un au-delà bien réel. Une satisfaction intemporelle. Jouissive. Le néant.

Impensable
que de pénétrer
en ces lieux saints.

Des dieux dans la tête.
Un en particulier,
qu'il tend à nommer
Charles pour
un français commun
mais un artiste extraordinaire.

La Voix se dissout, potentiellement, en deux ou trois autres. C'est qu'un événement particulier a tout fait basculer. Et qu'un second vient de le décupler - ce cerveau en gruyère. Et celle-ci, c'est l'Esthète. Ce Charles. Ce bon Charles. C'est la Beauté qui prime. La Liberté. Et la Création. Trois mots qui reviennent inlassablement pour triompher du présent, du passé et de l'avenir. Et ce portrait est bizarre, louche et cruel.

Tout ce qui est bizarre est beau, n'est-ce pas ?
et cet air d'opéra dans sa boîte crânienne
qui est fait, qui fait des siennes.

- Et tout ce qui est moche est étrange ?
Ce visage est dérangeant,
j'appelle ça de l'avant-garde
et du génie.


Voilà qu'il se met à parler au reflet
le miroir - et le mur.


Dernière édition par Lïnwe Felagünd le Mer 13 Sep - 22:42, édité 1 fois
Esteban R. Lefebvre
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Re: Balades dans Londres
Esteban R. Lefebvre, le  Mer 13 Sep - 17:48

Si. Ils ont osés.
Déterrer le passé ; la légende
Cherchent-ils à tuer notre Majesté ?
Car le maelström d'émotions qui le submerge est pernicieux


Une horrible grimace. Un tic nerveux à l’œil. Esteban est une bombe à retardement. Une pression oppressante, puissante et suffocante. Figé, ébahi, stupéfait face à l'ampleur du sacrilège ! Oui monsieur un sacrilège ! Une horripilante représentation anachronique. Réveiller de son sommeil réparateur un être si ingénu, candide est une erreur inacceptable, mais surtout impardonnable. Esteban ne peut permettre qu'une telle chose se produise sans en subir les conséquences.

Un coup d’œil à gauche. À droite. En haut -de vraies emm*rdeuses les caméras quand même-. En bas. Tiens, ses lacets sont défaits... Il secoue brusquement la tête. Il ne doit surtout pas se laisser déconcentrer, mais poursuivre sa mission. Un regain d'énergie soudain l'anesthésie. Puis la tête se tend vers cette immondicité. L'intitulé, la représentation, tant de facteurs prompts à la déferlante vague. Fichtre ! Une vitre protège l'intrigante.

S : - Il faut la casser !

Alors cassons la ! Boum. Un coup de poing. Aïeuh...  Des yeux au bord des larmes. Une myriade de coups attirent les curieuses bêtes qui le dévisagent avec hostilité. M*rde ils ont appelé la sécurité !

- Qu'est-ce que... MAIS ARRÊTEZ !!!
- Non ! Je dois retirer ce... ce... ce truc ! Et le brûler !
- C'est de l'art ! Vous dégradez une oeuvre d'art !
- De l'art ? Vous vous foutez de moi ? Une oeuvre d'art ne peut-être réalisée par un charlatan. Il a représenté Narcisse en courgette défigurée; donné un nom stupide à cette vulgarité ! Et vous osez dire que c'est de l'art ?

Il va lui montrer ce que c'est que l'art à l'état brut. Extérioriser ses sentiments violemment en essayant de tout saccager. En vain. Ils le ceinturent par la taille. Ses pieds ne touchent plus le sol. Les lâches ! Ils s'y mettent à plusieurs. À l'aide !

- AU SECOURS !!! À moi ! À moi ! On me violente ! Je vais mouriiiiiiiir....
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Re: Balades dans Londres
Lïnwe Felagünd, le  Sam 23 Sep - 17:29

L'accompagnement par excellence d'un tel portrait serait sans nul doute du vin rouge. Une bonne année, vieille vigne au goût du bouchon de liège délicat. Cuvée spéciale et limitée. Le palais déguste cette nouvelle extase, en symbiose parfaite avec la peinture. Avec ça, un bon pâté-croûte fait maison, acheté à la boulangerie qui fait le coin de la petite rue passante. Viande naturelle, concoctée par le boucher — cousin du boulanger. Et la croûte par-dessus, dorée à souhaits. La cuisson idéale. Fondant en bouche mais bien cuit. Un rêve d'esthète, ouais.

Le sien se voit vite brisé par des perturbations extérieures. Pour une fois qu'il se sent bien dans sa tête. Il est comme affecté, directement impliqué et lié aux œuvres qui l'entourent. Tente de déchiffrer l'humanité. La création. L'imagination. L'inauguration. Les valeurs du produit de beauté. La genèse. Les auteurs. Etre capable de lire ces lignes invisibles. Un dictionnaire d'émotions. Hématomes jouissifs de l'Art.

Un gars, salement maîtrisé par la sécurité particulièrement efficace aujourd'hui. Ça crie. Ça hurle à la mort juste là, à côté de lui. Un fanatique qui veut brûler une pièce montée. Départ en furie d'un autodafé non-prémédité. Qu'avait-il à raconter de si effrayant ? Réflexions intérieures qui racontent soudain une histoire. Une histoire courte —

Ne serait-ce pas un professeur de Poudlard ?
Qu'a-t-il fait à ses cheveux ? Hmm...
On s'en fout. Regardez-moi plutôt cette élégance dramatique !...


Ne sachant que faire de la situation, il applaudit.
C'est une pièce de théâtre
dans un musée de Beaux Arts.

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Re: Balades dans Londres
Esteban R. Lefebvre, le  Sam 21 Oct - 17:58

Sorry du retard

Il doit accomplir sa mission
-quoi qu'il en coûte
Mais ces chaînes entravent ses mouvements


Pourquoi vouloir préserver une telle horreur ? Il apprend que brûler une oeuvre telle qu'elle soit est un acte barbare qui tue la culture du monde. Non sérieux, est-ce qu'ils s'entendent parler ? C'est dénué de sens ; incohérent par rapport à son projet. Tuer la culture du monde... Il ne voit pas en quoi anéantir ce foutu tableau nuira à l'humanité.

Pis, ils le serrent trop fort ! Son petit corps malmené et ballotté dans tous les sens va se briser. Il a beau vociférer, utiliser tous les noms d'oiseaux qu'il connait et se débattre hargneusement, rien y fait. Des chaînes. Encore et toujours. Créations de ceux et celles qui veulent l'empêcher de vivre tout simplement. Peut-être qu'il prend trop cette histoire à cœur. Mais... Mais, c'est Narcisse ! Il est intouchable. C'est interdit de toucher aux morts, même en tant que légendes qui évoluent au fil du temps.

Clap. Clap. La tête brune se redresse. Les yeux se braquent sur le garçon qui a un comportement totalement inapproprié. À présent, l'attention des deux hommes de la sécurité est portée sur cet individu. Ce qui agace momentanément le Français qui assène : - Qu'est-ce que tu en dis toi ? Hum ? Me condamnes-tu comme tous ces... mortels ingrats de vouloir transfigurer ce monde ? La mine est soudain dédaigneuse. Sa mégalomanie revient en force, insensée, perturbante, alors qu'il ne comprend pas lui-même sa réaction ni le sens exacte de ses propos. Peut-être que la situation est prompt à la folie ? Le ton se fait acéré et sec : - Libérez Narcisse tout de suite ! Faites-le sinon je fais appel aux autorités Sorciè- Que ?
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Re: Balades dans Londres
Lïnwe Felagünd, le  Mer 25 Oct - 22:45

Clap/ Clap/ Clap/
Cadence infernale, théorie de la réussite d'une pièce. La tirade appréciée par le public souriant jusqu'aux anges moulés dans le marbre au-dessus des têtes. Instance, présence, mouvance dans le décor ; appartenance propre au jeu d'acteur. De comédien, dure labeur. Esthétisme infondé. Fondement tiraillé, les rideaux se tirent et le jour se lève. Nouvel acte, nouvelle scène qui se poursuit comme les arrêts du train. Chaque arrêt un bruissement qui fait sursauter, le chauffeur qui s'époumone en annonçant la station et la petite clochette qui remet d'aplomb l'audimat.

Tohu-bohu dans les compartiments privés. Ça tangue un moment. Ça vibre et ça redémarre. Et tout ça à répétitions. Même scénario à chaque fois. Insatiable réalité qui mène à l'avant. Car peu importe le temps, le climat, les humeurs ou les erreurs ; le train, lui, continue d'avancer. De s'arrêter à chaque station avec le chauffeur qui gueule et qui annonce la nom. Et puis ça redémarre. Tout le temps, tout le temps.

Clap/ Clap/ Clap/
Nouvelle réalité. Nouvelle vision.

On ne laisse pas faire la bêtise du fou.
Alors il cherche. Il sonde le public, demande assistance légitime.

Qu'en est-il de sa pensée, à lui ? Il sait pas trop quoi en dire, lui. Il était venu pour s'faire une bonne culture artistique. Apprécier les œuvres, ou les rejeter intellectuellement. Mais il s'attendait pas vraiment à devoir faire le padre d'un sorcier qui manque à peine de balancer le secret magique à des moldus insensés. Pauvres créatures que sont les hommes nus d'attirails pour les protéger de leur propre aberration.

- Aberration.
Parlait-il de la toile ? du comédien ? des seconds rôles ?
des spectateurs ? ou de cet instant piégé entre un coup de pinceau et une idée contemporaine ironique ?

Bug interne. Pendules à l'envers.
Fuseau horaire qui éjacule en feu d'artifice
plein la tête, des fusées diverses.

Avant de passer à autre chose
de tourner le dos au passé
aux traditions comme l'ont fait
tous ces modernistes
trop accablés devant la réalité.

— Prochaine salle.


Fin du RP — sorry fallait que je conclue sans réponse depuis plus d'un mois et demi.


Dernière édition par Lïnwe Felagünd le Mar 19 Déc - 22:39, édité 2 fois
Ulysse Daiklan
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Re: Balades dans Londres
Ulysse Daiklan, le  Lun 18 Déc - 20:45


Plouf.

R.P Unique
Le sujet étant vide depuis plus d’un mois,
et Estban étant absent, je me permet de poster ici.
Libre à vous de reprendre après mon poste. Mp si soucis



La porte de la salle se ferme, dans le plus grands des calmes extérieurs. Seulement extérieur. Tout me revient en tête, trop de choses qui me cernent, me concernent. J’en ai marre, je ne veux clairement pas affronter quoi que ce soit. Ma limite atteint sa patience. Et celui qui me dira l’inverse y goutera amèrement. J’ai aucune envie d’être dérangé ce soir.

Derrière moi, les vagues cris de la bleue raisonnent tandis qu’elle sort du cours d’Histoire de la Magie. L’ignorer, pas envie. Elle ira rejoindre son copain au pire. Lequel ? Ahah, mystère, là est toute la question. De toute façon, c’est pas comme si ça me concernant. Alors au lieu de me retourner je reste droit, je marche. Tout droit, toujours tout droit. Je tourne, je retourne je vais droit et je continue comme ça jusqu’au dortoir. Je ne sais pas si quelqu’un m’a suivi. Au fond, quelle importance ? Je monte me changer, tout en noir, c’est bien le noir. Veste noire, sweat a capuche noir, chaussures noires et baquettes rouges. Bah quoi ? Je vais pas à un enterrement non plus, personne n’est mort. Au lieu de me focaliser là-dessus, je transplane, dans le plus grand des calmes. Tant pis pour les cours d’aujourd’hui, je ferais d’autres choses.

Comme réfléchir. Tiens c’est pas mal ça de réfléchir. Beaucoup trop de gens ignorent cette part obscure de l’art humain qu’est : la réflexion. Tellement obscure que même moi je la pratique rarement. Et là encore plus rarement, c’est le moment où j’arrive à Londres.

Les rues pavées m’accueillent chaleureusement. Un magasin, de l’argent, un échange. Dix sept ans, dans la rue une bière à la main. Puis deux, puis trois. Je m’arrête quand même assez rapidement, mais la nuit est déjà tombée. Et la nuit, tous les chats sont gris.

Des heures que je traine, à droite à gauche, partie moldu et sorcière. Je me suis arrêté près de la Tamise, enfin, au dessus. Le couvre-feu, 20h est passé depuis longtemps. Peu de gens, qui saura me dire quels loups trainent la nuit. Pas une voiture, pas âme qui vive.  Mise à part une scène intéressante qui semble se dérouler sous mes yeux.

Le sol sous ma peau est froid et humide. Assis par terre, adossé contre la barrière du pont de la tamise, un bruit à ma droite attire mon attention. Un bruit de chute, de pas légers. Une enfant sort de la rue opposée. Quoi… neuf… dix ans tout au plus. Au début, je fronce les sourcils. Qu’est-ce qu’elle fait là ? Puis elle s’avance jusqu’au bord de l’eau ou elle monte sur le rebord. J’allais y aller mais elle s’assois, tandis qu’un autre garçon fait comme elle. Il arrive, s’assois à coté. Un bisou sur la joue et un dessin tendu. Mon cœur se réchauffe, voyant toute l’innocence des bambins qui découvrent leurs premiers amours. Je souris, rigolerais presque. Là j’ai l’air d’un sans-abri, qui le remarquerait ? En tout cas, je mon sourire se perds tandis que le petit rentre chez lui, à l’opposé de sa chérie qui elle, ne bouge pas. Elle reste en admiration devant le dessin.

Puis une ombre arrive. Je fronce les sourcils, me redresse lentement. Elle s’approche, froide, et dégageant pourtant toute la chaleur hormonale qu’elle ne devrait pas prodiguer. Un monsieur tout le monde, avec sa veste d’hivers, ses cheveux grisonnant, sans lunettes, maigre, très maigre et grand. Un coup de vent pour l’envoler. Ca pourrait même être son père. Un pas, deux pas plus près. Pas de moi, d’elle. Je me relève, m’approche doucement. L’enfant souris, plongée dans son dessin. Petites lèvres rapidement masquées par la main de l’individu. La peur se lit dans les yeux de la gamine, qui résiste de moins en moins. Je continue de m’approcher, peut-être qu’en fait elle a reconnu quelqu’un de sa famille qui ne voulait pas qu’elle crie ? Un peut-être, rapidement transformé en « Non. » à la vie du tissu blanc jusqu’alors invisible dans l’obscurité.

Je cours, sans réfléchir. Il me voit, s’éloigne de la gosse. Il tente de s’enfuir mais trop tard. Mes mains sur son ventre, le craquement audible d’une cote sous la pression que j’exerce. Un mètre de recul, le dos heurte la barrière, le corps fait bascule. Quelques secondes.

Plouf.

Je ne comprends même pas, je m’agenouille vers l’enfant presque évanouie. Quelques paroles, que je tente rassurantes, « C’est finis » « tout va bien » « Je te ramène ». Je la prends dans mes bras comme je l’aurait fait pour Calypso, tandis qu’elle me montre le chemin de chez elle. Je sonne, la rends à ses parents. Une longue nuit, trèslongue, trop longue. Je ne rentre qu’à l’aube.

La fatigue, la faim. Je tombe dans mon lit, tant pis pour les cours d’aujourd’hui. Réveille compliqué, je me remémore ce qu’il s’est passé. Je fixe mes mains, d’un air vide. J’ai parfaitement conscience de ce qu’il s’est passé. Les multiples lettres me reviennent en tête. Je crois que mon sentiment de culpabilité est à peu près le même que celui que j’ai quand je mange.

La part sombre commence à s’éveiller. J’ai fait ce qu’il fallait.

Et je ne regrette rien.
Elhiya Ellis
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Re: Balades dans Londres
Elhiya Ellis, le  Jeu 21 Déc - 7:18


Bavassage


Pv Kohane

Post Unique au dessus, en cas de souci MP :kiss:

Spoiler:

C
e n’était qu’une nuit de plus. Une semblable aux autres, où il était si simple de glisser ses doigts au tour de ceux d’un.e autrui quelconque pour quémander un peu de distraction éphémère. Mais les pieds se balançant dans le vide, l’observation des lueurs citadines s’éveillant progressivement paraissaient amplement suffisant pour cette fois. Un léger sourire avait relevé les commissures des lèvres de celle qui guettait, dans le silence, la naissance de l’astre de nuit.

 Hautement perchée sur sa branche d’arbre, la capitale en plein effervescence s’offrait généreusement à ses mirettes. Sous peu, les cris d’enfants excités par quelques flocons se faneraient, laissant place aux palabres des touristes en pleine admiration. La nuit prendrait bientôt ses droits, envoyant sous leurs draps les timides et les innocents, s’offrant à tous les autres : insouciants alcoolisés, chasseurs aux aguets, et âmes tourmentées.

Un premier scintillement, timide, fébrile, s’accrochant à la toile encore bleutée d’un ciel en plein déclinaison, osait se montrer. Quelques minutes de plus et la couverture de charbon se parerait de ses plus beaux atouts. Le spectacle, serait, comme à l’accoutumé, à la hauteur des désagréments endurés. La brise fraiche trimbalant capricieusement les mèches de cheveux dorés devant ses yeux ou le froid mordant capturant le bout de ses doigts ne pouvait ternir la féérie du moment. En instant, une dizaine de petites lucioles argentées étaient venues entamer leur danse funèbre au tour de la lune d’argent.

Comédie éternelle capable de captiver les prunelles claires de la demoiselle, cachée au milieu des aiguilles de pin, pendant des heures. Sauf ce soir. Il n’y’avait plus de prière de désespoir ou de questions illusoires à adresser à la voute stellaire. Juste un restant de nostalgie pour celles qui étaient de parfaites confidentes muettes. La réverbération d’un rayon blafard sur le bijou noué à son poignet continuait, cependant, à honorer la bonté du réconfort des constellations millénaires.

Honteuse façon que de relayer ce genre de bien faut au rang de décor récurrent. Pourtant, c’était sans un mot à leur attention, que la blondinette quittait son perchoir, les narines chatouillées par un arome puissant.  Dans son désir de quiétude, elle avait occulté que les passants en vacances, envahissaient la moindre parcelle possiblement prompte aux pensées oniriques et la polluait par divers effluves et bruits dérangeant.

O
de olfactive à la consommation et à la gourmandise, impossible à occulter. Elhiya, les pieds sur le tarmac, les bras enroulés autour d’elle-même, en venait à chercher des yeux la bâtisse la plus proche capable de le lui offrir un semblant de chaleur aux multiples effluves caféinées. Le quartier s’y prêtait tout naturellement surtout avec les congés d’hiver qui faisaient fleurir sur les places de fortes affluences quelques bicoques de bois aux allures de chalet. N’importe lequel faisait l’affaire tant qu’il permettait de reposer son fessier devant une tasse rehaussée de chantilly.

 Tant pis pour les méandres restant de ses pensées, elles prendraient bien elles aussi un peu de réconfort sucré au milieu de quelques moldus en vadrouille. Quelques pas entrainés par la vigueur de la fraicheur du moment, l’avait rapidement fait pousser la porte d’un établissement provisoire à la vitre embué de fumée. Il y’avait peu de monde, mais les odeurs épicés et le sourire chaleureux du tenancier l’avait encouragé à entrer.

 Épousant sans plus de procédure la forme de son assise sélectionnée, Elhiya passait commande avec un semblant d’empressement. A garder le nez levé vers les hauteurs, elle n’avait pas remarqué ses ongles décolorés par le climat hivernal. Enserrer sa tasse de chacun d’entre eux devait soudainement vital.

Miraculeusement, le serveur avait du savoir lire dans ses pensées et revenait vers elle quelques instants après, montagne lactée saupoudrée de cacao sur son plateau. Large sourire face à tant de réactivité, la blondinette récupérai son bien, savourant le picotement délicieux sur ses paumes gelée. Le geste arracha un sourire au jeune homme, qui une fois le journal de Londres proposé s’enquérait des autres clients.

 Émerveillement enfantin, sur les 3 paillettes de sucre en forme de fées parsemées sur sa boisson, enfin passé, Elhiya feuilletait les nouvelles de sa ville natale coté non-magique. On aurait pu croire que l’accident de son amie d’enfance la dissuaderait à se vouer à de telles activités chronophage, mais le résultat s’avérait être l’opposée. Si elle n’avait pu sauver Lucy à cause d’un décret l’obligeant à conserver la brindille au fond de sa poche, la médisance qui en avait découlé s’était reportée sur ses comparses sorciers.

 Nez fourré dans le papier déjà froissé, les opales à la recherche d’un fait divers qui aurait pu être évité –ou provoqué- par un coup de baguette, son attention était entièrement captivée. Rien des va et viens des consommateurs ou des courants d’air qu’ils imposaient par leur caprices ne l’atteignait. Les mots couchés à l’encre racontaient quelques drames bénins, quelques erreurs médicales et  montraient à coup d’images figées quelques illuminations décorative.

 Tant de choses inutiles qui la faisait grimacer inconsciemment, insensible au bout de sa baguette dépassant visiblement de la poche intérieure de  sa veste posée sur le dossier de la chaise
Kohane W. Underlinden
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Re: Balades dans Londres
Kohane W. Underlinden, le  Jeu 11 Jan - 23:47



Les étoiles s'agitent -frémissent
Accrochés à cette voûte céleste
Et moi, sur le seuil, je ne suis pas en reste
Appel, sentiment de la nuit, premiers prémices

Le coeur nocturne qui s’éveille
Respire cet air à nul autre pareil
-l’air de nuit qui enveloppe la ville
Plongée dans une bulle paisible

Pourquoi Londres, pourquoi revenir ?
Face au pavillon familial, j’aurais pu rire
Pour cacher le malaise, larmes enfouies
Et l’envie de revenir sans bruit

Je sais que je n’ai pas ri ni pleuré
Je suis juste, immobile, restée,
Un temps, deux, peut-être, statue
Face à la porte qui s’est tue

Peut-être qu’ils ont senti, l’ombre à leur porte
Et moi, mes genoux vacillants, je voulais être forte
Pardonner ? Reculer ? S’envoler ?
Indécise, immobile, je suis ainsi demeurée

Et mes yeux accrochaient la sonnette
Ou, plus particulièrement, la petite étiquette
Il y avait les noms, ils étaient trois
Oui, il y avait toujours une place pour moi

La place où je suis presque née
Où j’ai grandi et évolué
Celle que j’ai délaissée, abandonnée
Rancoeur et amertume, ce que je leur ai légué

Et pourtant, le nom reste accroché
A ce minuscule et insignifiant bout de papier
Le nom et la place demeurent attribuées
J’ai alors su qu’au fond, j’y étais restée

J’avais toujours mon nid ici
Bulles d’enfance abandonnées
Et là, pour peu, j’aurais ri
Mais d’un rire sincère et vrai

Sourire de savoir que tout n’est pas perdu
Et moi, immobile sur le seuil, dans la rue
J’ai voulu frapper, un coup, rentrer
Mais -peur- j’ai inspiré, abandonné

Peut-être, de l’autre côté,
Ils m’ont sentie m’évaporer
Peut-être, ils ont compris
Mais ils ne sont pas sortis

Et me voilà, perdue, encore, dans la nuit
Les pieds battent le trottoir où se perdent des âme
Je me laisse porter dans les vagues qui s’ennuient
Sur ma barque de vie, doucement, je rame

Solitaire et silencieuse, remords en coin
Peut-être, j’avance, ne regarde pas au loin
L’instant présent, pas de futur pour le moment
Seulement l’ici, ancré dans le sol, maintenant

Et je vais, au grès de mes maugréations
Les pourquoi du comment des actions
Regrettées -j’aurais dû frapper, rentrer
Voilà qui aurait pu tout réconcilier

Mais non, trop peur, j’ai reculé
Peur de quoi, je ne saurais l’expliquer
Peur de leur tendresse, de leur amour
Alors que je voulais partir sans retour ?

Peur de mes propres sentiments
L’affection qu’encore, je ressens ?
Peur de devoir oublier rage et rancoeur
Qui, depuis tout ce temps, me sont devenues sœurs ?

Peur de devoir à nouveau les aimer
Cette famille qui m’a blessée
Mais surtout de vouloir les aimer
Comme autrefois, ce lointain passé.

Sans doute ça, avant tout
La peur de devoir -vouloir- oublier
L’inoubliable, d’enterrer
Ce qui est l’honteux passé

Peur, aussi, d’accepter de pardonner
C’est si étrange, ce verbe peu usité
Par ma personne, je m’étais pourtant juré
De porter cette blessure pour tout enflammer

Consumer le monde dans la rage
S’acharner, avec force, refuser de tourner la page
Foutre le feu sous les coups de colère
Alors, si je pardonnais, de quoi j’aurais l’air ?

Je n’ai pas poussé la porte
Je n’ai pas été assez forte
Le pardon, je ne sais encore l’accorder
Je me renfrogne, je me renferme, je me tais

Et surtout, silencieuse, je fuis
Mes pas me portent, doucement, sans bruit
Londres, ses trottoirs, ses lumières, ses gens
J’avance, sans rien voir pour autant

Jusqu’au café, pourquoi y rentrer ?
Parce que, envie de cocon pour me rassurer
Envie d’espace fermé, chauffage douillet
Alors, me voilà, le seuil enfin passé.

Je marche, sans mot, seulement mes pupilles
Elles bougent, observent, notent, vrillent
Je ne sais où aller, où enfin me poser
Mais je vais, tranquille, sans me presser

La tête sombre, mine fatiguée
Sommeil de nuits blanches répétées
Envie, enfin, de se laisser tomber
Se laisser aller dans cette bulle protégée

Chaleur, un peu de monde, espace fermé
Voilà ce qu’il me faut pour passer la soirée
Surtout, ne pas penser et ne pas pleurer
La porte, ne j’ai pas su la pousser...

Je m’arrête -je ne saurais expliquer
Pourquoi cette fille a su mon regard attirer
Elle est là comme je suis là
Journal, elle ne bouge pas

Seule, tasse posée tout près
Peut-être une égarée de soirée,
Comme moi, perdue dans la nuit
Ombre qui s’ennuie et s’enfuit

Pas de mot, je m’installe
Il y a encore de la place dans cette salle
Mais c’est face que je veux me place
Face à son être qui m’a tant intriguée

-Perdue ? Ce café, c’est un phare
Surgissant au beau milieu du brouillard ?
T’es qui, d’ailleurs ?
Pourquoi -t’as cette lueur ?



Pour twa:
Malicia Evans
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Re: Balades dans Londres
Malicia Evans, le  Jeu 15 Mar - 22:23


RP avec Shela Diggle -
Pas de réponse depuis un moment, je me permet de reprendre, si soucis MP !
contenu sensible (?)

Je viens de fuir.
Mes responsabilités.
Ma vie d’adulte.
Ma famille.
Mon fils.
Ma vie.

Et,
Je ne ressens,
Ni remords,
Ni culpabilité.

C’est comme si le temps s’était arrêté.
Ou plutôt comme si j’étais revenue à l’époque de ma sortie de Poudlard. Je ne pense pas aux conséquences de mes actes. J’ai juste envie de m’amuser ; comme avant. Alors je me laisse guider. Je ne lutte plus contre moi-même. Je me laisse happer par le son qui sort des basses. Les yeux sont fermés. Des corps sont collés aux miens et je profite de la sensation pour relâcher la pression. Il y a l’alcool qui coule à flot. Et d’autres produits se promènent dans mes veines. Depuis le temps que je ne prenais plus rien. Je me laisse glisser contre les personnes derrière moi. Une main qui vient au-devant de ma bouche et présente une capsule que je m’empresse de garder sur la langue. Je ne sais plus où je suis, je ne sais pas avec qui je suis. Mais je profite du moment parce qu’il n’y a plus que ça qui m’importe. Les heures défilent et m’échappent. J’aperçois des choses qui n’existent pas, la défonce qui s’empare toujours un peu plus de moi.

Toujours ailleurs, mes pieds me guident vers l’extérieur. Je récupère de quoi fumer, l’allume et tire dessus pendant que je me balade dans la ville. Les lumières dansent devant mes yeux. Un ballet magnifique qui me tire de légers rires. Je ne sais pas l’heure qu’il est. Nous devons être proches de l’aube. Les rues sont vides. Les seules personnes qui marchent encore auprès de moi, sont des fêtards tout aussi défoncés que moi. Je ne sais même pas pourquoi je me complais dans cette défonce alors qu'il y a encore une semaine, j'adorais les moments passés avec mon fils. Je me préparais à fêter ses 1 an. Mais il fallu que je l'amène à son p.mère et que je vois encore sa nouvelle lubie. Et la colère, je ne sais pas la gérer alors je me suis blindée et ça donne ce résultat. Je me casse. Je ne pense qu'à moi. Je me laisse sombrer dans mes démons sans lutter.
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Re: Balades dans Londres
Shela Diggle, le  Lun 19 Mar - 18:43

L'ici est au lieu ce qu'est le maintenant au temps, un leurre. Il s'agit de poser un nom sur un souvenir que l'on vit pour dédramatiser pour pouvoir en parler, pallier au manque que l'on a sans les titres sans les noms
un humain sans nom n'a pas de titre
un roman sans titre n'a pas de renom, énoncer des évidences et radoter dans le crâne, lignes lignes dansantes, écrire en toutes lettres le langage codé n'est pas dans mes cordes, ce soir il est un moment en particulier, peut être pas du tout. Un moment à errer, premières journées de sortie c'est comme si l'on avait été rendue aveugle pendant deux ans et que l'on redécouvrait à nouveau la lumière, les lourdes bottes tâtent les pavés, Londres la nuit devient familière.

Dans cette langue les villes sont femmes, immenses grouillantes et, certains aiment le dire, chacune ayant son propre caractère. Elles deviennent presque humaines - vivantes elles le sont, c'est indéniable. Aussi diurnes que noctambules, il est des nerfs agités à toute heure, il faut tergiverser pour s'occuper l'esprit, pas vrai, conter de travers et tout ce qui permet de penser sans le faire, de penser à côté, la nuit la nuit refuser de chercher comme le jour des manières de s'en tirer, des manières de trouver refuge.
Les chaleurs de la nuit sont le refuge d'une part du monde, dans une rue être attrapée
à la gorge, nuage de fumée
On me crache au visage la grise âcreté, un regard distrait, qui sait qui sait, à n'importe quel ici quel maintenant pouvoir trouver le futur patron, l'offreur de salaire, le nécessiteux, être la main-d'oeuvre fureteuse; vous ne me cherchez pas encore, je vous trouverais avant. Sous les draps sombres de l'heure avancée ne pas avoir saisi immédiatement, rien qu'une vague familiarité, un déjà vu une pensée à l'ailleurs, cependant en marchant cela revient, coup dans la nuque, c'est Evans Evans d'il y a trois ans Evans la professeure qui fait papillon, Evans qui s'échappe dans les gares et qui renverse les cafés
Evans qui crache sa fumée aux visages des passants, retourner sur ses pas, peut être un peu trop vivement, trop pressée dans ma tentative de trouver un passé, une accroche; jusque là c'est elle qui ressemble le plus à son soi d'antan. Peut être parce que l'on n'y voit clair, qu'il y a fatigue dans la tête dans les yeux, peut être n'avoir vu qu'une ombre et l'avoir transformée à sa guise, puisant dans l'espérance une témérité folle, rêver d'y retrouver une chose connue.

La femme est Malicia, ne pouvoir s'y tromper. La taille et le regard, quelque chose dans la façon de se tenir, quelque chose dans le geste de fumer fumer ses poumons, le fait de s'extraire d'un ici d'un maintenant, peut être, la fumée des trains qui s'est un peu transformée. Bonsoir parce que si oublieuse de l'ancien rapport élève professeur, il y a encore le statut de femme face à l'enfant, l'expérience face au néant, une qualification certaine parce qu'elle vibre sur une certaine fréquence et ne cesser de chavirer entre plusieurs, talonnée par les anguilles les anguilles qui se glissent dans le ventre, avoir un crabe dans la tête qui n'est pas tombé au combat. Alors le salut est trop courtois trop lointain, le salut étranger, ne savoir quels mots avancer, quelles lignes entamer, alors laisser spontanéité t'es pas partie du monde d'avant tu le connais encore, j'ai l'impression qu'ils ont tous vieillis le monde. Explique moi ce qui a changé et crache moi ta fumée j'ai l'impression de toucher à quelque chose de normal à quelque chose de toujours
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Re: Balades dans Londres
Malicia Evans, le  Jeu 12 Avr - 20:06

contenu sensible

Un visage qui m’apparaît.
D’une belle clarté.
D’un temps qui parait loin.
Interdite les mots bloquent.
La cigarette s’est consumée.
Les dernières taffes qui filent
S’écrasent contre ton visage.
Je suis partie défoncée pour échapper à un monde qui semble aller trop vite. Je crois que le temps nous a échappé. La terre tourne trop rapidement pour moi, je tangue. J’ai envie d’hurler. stop. Je ne fais plus partie de ce monde depuis longtemps tu sais. Que voudrais-tu que je te dise. Je suis perdue. Tout comme toi. Ne m’oblige pas à y revenir, ça serait trop douloureux. Je ne veux pas savoir ce que j’ai raté, je veux continuer à le fuir. Cette réalité est trop douloureuse. « - Tout a changé. » Je ne voulais pas, tu sais. J’ai abandonné. « - Je ne suis plus de ce monde depuis longtemps. » Peut-être que je suis morte, aux yeux de la société, de tous et de moi-même. Peut-être même que je n’ai jamais existé. Le mégot disparait d’un claquement de doigt et je continue d’avancer. Je n’ai aucune idée du but mais mes jambes ne veulent pas arrêter le mouvement. Un coup d’œil derrière moi, je te fais signe de me suivre. Dans ma folie et ma solitude.
La rue est remplie de couleurs intenses
La défonce me rend plus légère.

« - Tu as changé. Le monde n’a pas suivi. »
La rage de ne plus appartenir à rien.
J’ai perdu mon identité. J’ai perdu pied.
« - On ne peut plus le retrouver. »

En plein milieu du néant. On ne sait plus où aller. J’ai perdu le rythme. Tu sais, j’ai envie de pleurer mais les larmes ne veulent plus couler. Je crois que ça a trop duré. J’en ai marre de faire comme les autres. J’en ai marre de ressembler aux autres dans leurs détresses. Leurs bonheurs. Tout est semblable. Envie de se démarquer, de prouver au monde ma valeur. Je veux partir loin de tout ça. Recommencer tout à zéro. Mais au fond de moi, je sais que c’est impossible. J’ai un petit bout de moi qui a besoin de l’attention de sa mère. Un besoin d’amour. Les yeux qui se ferment et qui cherchent à faire taire toutes ces voix dans ma tête. Tous les questionnements qui m’envahissent lorsque je reprends trop conscience. Les drogues aident à installer le silence et à le prolonger indéfiniment. Je récupère le bonheur silencieux que je m’empresse d’avaler. s’il vous plait, stop. Je ne pensais pas qu'un jour, je ne supporterais même plus ma voix intérieur qui essaie de me ramener à la raison. Je n'ai jamais pu me confronter à la réalité. Je préfère me terrer dans mon propre monde qui tourne comme je le souhaite. Il est bien moins violent que ce qui m'entoure.

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Re: Balades dans Londres
Shela Diggle, le  Jeu 3 Mai - 10:54

L'immense soulagement d'abord, elle n'est pas d'ici, elle n'a pas changé, elle sait le monde bizarrement différent, elle l'a saisit elle aussi, elle est rassurante dans ce décalage, sans qu'elle le veuille je pense, sans qu'elle le sache non plus. Alors s'attacher avec hâte à ce semblable, à cette compréhension, inspirer à soi les restes de la fumée et s'en imprégner comme pour fêter sa défaite, ma victoire, avoir retrouvé quelqu'un qui n'est pas un fantôme, quelqu'un qui est comme dans le monde d'avant, un point d'ancrage. Tout ce qui tournait alors avec violence dans la tête se calme, une netteté nouvelle se dégage, l'appartenance à quelque chose, voilà ce qui avait manqué, cela vient de réapparaître, petit, mais grandiose, déjà adoré. Presque sourire bien qu'elle ne puisse le voir, je crois, la lumière est basse, ses poumons pleins trahissent son regard un peu à côté, mais presque sourire tout de même, un léger merci informulé, peut être qu'elle comprend après tout, elle a saisit le reste.
Mais elle ne poursuit pas sur la belle lancée, l'enviée lancée, boum boum, avoir changé, soi. Un silence tonitruant prend place
dans la tête
et tout recommence à tourner c'est comme, des monstres de vapeur brûlante jetés contre les parois, des monstres d'une telle force qu'ils rendraient le contenu de la boîte de Pandore non violente, adorable même, dehors le ciel s'effondre et être à la fois dessous et ailleurs, frappée mais sauve, c'est une douleur dans tout le corps. Soi, avoir changé, si ses yeux le sentent alors il y a réalité, mais alors alors alors il y aurait trois différences, le monde d'avant, le monde aujourd'hui et soi qui ne colle à aucun, soi qui flotte, navire sans barre, navire sans mer Qu'est ce qu'on peut trouver, alors ? parce qu'avoir besoin d'un monde, tout de même, d'un lieu, d'un cadre spatial et elle elle aussi, elle a besoin d'un lieu, d'un univers ancrage, d'un quelque chose auquel se sentir rattaché
Sans lieu l'on dérive
J'ai peur s'il n'y a rien de pareil, j'ai peur si je ne peux jamais m'identifier pas même à toi, et c'est un terrible sentiment. Avouer la peur pour trembler avec quelqu'un, peut être, espérer une solution, offrir la peur peut être parce qu'ici la lumière est basse et ses poumons pleins

Dans le corps une boîte plus terrible que celle de Pandore s'est ouverte et il y a des choses indéfinissables; l'espoir il y a peu de pouvoir retrouver l'avant est envolé, et bien qu'il fut mince, il était parce qu'il n'y avait encore eu personne pour l'effacer. Parce qu'il n'y avait eu que des fantômes, pas encore d'humain à même de savoir comme Malicia
Alors souhaiter plus que tout en trouver un nouveau, et de sa bouche à elle.
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Re: Balades dans Londres
Invité, le  Ven 15 Juin - 18:39

Autorisation de Shela pour reprendre le sujet
pv avec Alexeï, Elhiya & Ellana

Rendez-vous lunatique


La vie adulte était épuisante. Avec mes deux boulots, mes journées étaient bien remplies, tellement que la nuit je dormais. Chose habituelle pour le commun des mortels me direz-vous mais bien moins pour une amie des astres. A Poudlard, j’adorais trainer dehors après le couvre-feu pour admirer les étoiles. Elles m’apaisaient, elles illuminaient ma vie, elles chassaient l’obscurité de ma tête, elles étaient parfaites. Puis j’étais devenue grande et je les avais délaissées, piètre amie que j’étais. Bien sûr, elles étaient souvent présentes dans mes lectures mais leur évocation valait pas une rencontre. Plusieurs fois j’avais essayé de renouer contact avec, sans succès. En cause la pollution lumineuse de la capitale, ennemie jurée des boules brillantes que les lampadaires rendaient invisibles. J’avais envisagé de tous les casser pour redorer le blason des lumières naturelles mais il y en avait de trop pour une seule personne.

Ce soir-là était un soir ordinaire en apparence. Après mon service au Chaudron Baveur, je m’étais faufilé dans mon appartement. Après avoir balancé mes chaussures, je m’étais assise dans mon fauteuil, les pieds sur la table basse et avait attrapé un bouquin en attendant le sommeil. Ah oui, non, pas ce coup-ci, j’attendais pas l’arrivée de Morphée, je guettais minuit pour sortir. Cette nuit était spéciale, la lune allait devenir rouge, coloration résultante de son passage dans l’ombre de la Terre. J’allais découvrir une éclipse lunaire en vrai. Phénomène relativement courant, jamais j’avais pu me délecter de ce spectacle. Il était resté imperceptible du château ou de l’Angleterre. Néanmoins, la malchance avait fini par me fuir au profit de la fortune. La capitale était même le lieu idéal pour apercevoir le show des trois responsables.

Plongée dans un ouvrage détaillant le pourquoi du comment, j’étais pas concentrée. Non pas que le contenu était inintéressant mais j’avais hâte d’y être. D’ailleurs, je décidais de quitter mon domicile plus tôt que prévu, l’impatience l’avait emportée. Déambulant dans les rues désertes, j’avançais à bon train. Je savais exactement où je désirais me rendre, dans un endroit à l’abri des regards, fermé la nuit mais je m’en fichais éperdument. J’endurais mon gilet couleur saumon, j’avais oublié que noirceur rimait avec fraicheur. Je maudissais les éclairages publics, triste invention humaine faite pour camoufler la beauté naturelle des étoiles. Après un quart d’heure de marche, j’étais devant l’entrée d’un parc. Ses grilles étaient closes, je dus l’escalader pour y accéder. Je retrouvais de suite de ma superbe et mon sourire, ici, la nuit régnait en maitre.

Mes émeraudes suivirent la guide, la boule blanche dans le ciel. Elle m’emmena proche d’une fontaine, l’eau ruisselait et me berçait. Je posai mon fessier au sol et fixa le satellite dans les cratères. Pour le moment, il était encore tout pâle comme s’il était malade. Bientôt, il deviendra roux comme mes cheveux et notre complicité renaitra de ses cendres. Quoi de mieux qu’un tête-à-tête pour se réconcilier ? Il n’y avait que les ténèbres parsemées de lueurs et moi. Pas de lampadaires, pas d’humains, juste elles et moi. Comme avant. Comme jamais ça aurait dû s’arrêter.


Dernière édition par Mered Adand le Jeu 21 Juin - 15:11, édité 1 fois
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Re: Balades dans Londres
Elhiya Ellis, le  Lun 18 Juin - 22:06

La nuit etait enfin tombée. L'attente interminable collée comme une veste trop petite s'arrachait enfin, tombant au sol pour être remplacé par une cape invisibilité. Lot de tombola devenu indispensable pour gagner en tranquillité. La capuche cachant les mèches blondes qui s'apprêtaient à fuir pour une des rares activités nocturnes pas encore ternie par ... la réalité ? Le retour de l'insistance nourrie par une promesse oublié quelques jours ou quelques mois dans des mondes illusoires? Qu'importait réellement à quoi la pluie d'étoile avait echappé. Les astres brillaient toujours sous ses mirettes en eternels compagnon d'insomnie, c'était tout ce qui importait.

Le sac agrippé à la volée, les pas se faisaient discret pour n'éveiller personne, pas même le flereur affalé sur le couvre lit. Quelques discression de plus pour l'abandon d'une salle commune désertique et les retrouvailles de la caresse d'un rayon de nuit sur sa joue. Amabte fidèle au chant susurré doucement à  son esprit. Elle toquait aux carreaux des sous-sol avec délicatesse, passait la tête timidement par ceux du rez de chaussée. De sa lueur d'argent elle habillait de paillettes fébriles le carrelage devant les grands escaliers  de temps à autre sa froide chaleur enveloppait un étudiant noctambule ou somnambule, lui tenant compagnie.

Elhiya de son côté préférait ces rendez-vous plus vibrant, plus vivant. Ceux qui lui donnaient la chair de poule d'un effleurement discrète d'une valse d'étoiles. Le point de rencontre n'était pas au chateau, il y'avait trop d'yeux curieux capables de jalouser au point d'aller cafter. C'est Londres, la belle de nuit qui devait accueillir les retrouvailles d'amour indivisible. Londres et ses fontaines réverberrant les lucioles stellaires, Londres et ses toits offrant la promesse de chuchoter des mots doux à ces danseurs millénaires.

Perdue dans la recherche du meilleur point de visibilité et de calme que lui offrait sa mémoire Elhiya finit par tamponer quelqu'un sous sa cachette de tissus. Avant qur l'individu ne crie, elle avait plaqué sa main sur sa bouche et le glissait avec elle sous sa cape. Stupeur instantanée étirant la moue dubitative en un rictus amusé.

-Lexou? Que... hum, suis moi

De froncement de sourcil à regard espiègle il n'y avait qu'un pas. Ou du moins quelques foulées rapides menant à l'extérieur du chateau. Derrière les grilles plus précisément. Le blond s'était laissé faire, très certainement pour éviter les patrouilles de Préfets ou de membres du personnel, lui confiant un avantage soudain qu'elle attrapait à bras le corps. La main dans la sienne sans prévenir, elle l'attirait vers elle,  faisant rouler le graviee sous ses pieds jusqu'à ce qu'il disparaisse dans un craquement toujours aussi assourdissant.

Sa prise resserrée dans le tourbillon du néant se relacha une fraction de seconde en sentant le sol humide mettant à mal son équilibre. Elle les avait fait réapparaître sur une toiture qu'elle utilisait souvent pour dessine, le clapotis de l'eau étant vraiment appaisant et propice à l'admiration du ciel. Mais ce soir c'était la disparition de la lune maternelle qu'elle voulait voir dans le reflet troublé d'une fontaine. Alors secouant la tête pour reprendre ses esprits, elle se penchait vers le vide pour voir s il y avait des passants et enroulait le bras du garcon en souriant.

-Evite de gerber, on est presque arrivé

Nouveau crac sonore, nouvelle impression d'être compressée dans un tuyau d'arrosage pour juste quelques mètres traversé. Les bottines avaient frappées bruyament le sol, trahissant leur présence. Un moldu ou un autre sorcier aurait pu s'en inquiéter, la fuite néanmoins était exclue sous peine de recracher sa bille entre ses pieds. Pause obligatoire, agrippée au poufsouffle, le temps de récuper.. son souffle

... Fontaine.. éclipse.. Après

Transplaner deux fois de suite sans se laisser le remps de récupérer était la dernière fois qu' Elhiya s'y tromperai
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Re: Balades dans Londres
Invité, le  Jeu 21 Juin - 18:24

La perception des êtres était occultée ce soir, le silence était d’or et tout le monde semblait respecter cette règle. Un besoin de liberté t’avais pris. Un besoin de fraîcheur. Rencontrer les êtres qui ne se lèvent que la nuit tandis que certaines préféraient s’éclipser. Ta cape d’invisibilité fraîchement achetée, tu parcourais le château, comme figé dans le temps où aucun bruit ne faisait augmenter les décibels.

T’étais pas rentré dans la salle commune avec les autres. T’avais prévu dès ton départ ce matin que tu allais t’éclipser. C’est tout naturellement que tu avais pris toutes tes précautions. Personne était censé remarqué ton absence ni ton retour un peu plus tard dans la nuit. Dans tous les cas, t’allais être discret. Ton stock de vodka n’était que néant alors pour l’état d’alcoolémie, on repassera.

Bref.

A force de marcher dans le labyrinthe qu’était le château, tu avais fini par arriver dans un des couloirs préférés des préfets. Là où ils s’adonnent le plus souvent à leur plaisir malsain de trouver les étudiants après le couvre-feu et qu’ils se font un plaisir de raccompagner chez leur directeur de maison. Sauf que t’étais paré. Et les bruits de pas que tu entendais n’allaient pas te faire rebrousser chemin, bien au contraire. Tu te cachais tranquillement,  essayant de couvrir au maximum ta silhouette imposante sous ton tissu un peu trop petit.

Sauf que non.

C’était peut-être ta respiration. Peut-être le bruit que tu avais fait, mais quelqu’un t’avais remarqué, puisque ton épaule venais de se faire attraper. Une main se plaque quasi immédiatement sur ta bouche pour t’empêcher d’émettre du son. Rassuré, tu entends la voix d’Elhiya parvenir jusqu’à tes oreilles, te commandant de la suivre. Elle ne cessera jamais de t’étonner celle-là.

Vos capes formant une espèce de couverture plus grande qu’auparavant, vous vous mouviez parmi les ombres, tantôt rapidement, tantôt plus doucement. Vos pas se complétaient tandis que tu suivais sans broncher le chemin qu’elle t’indiquait, pour le moins exotique puisqu’elle avait fini par vous mener en dehors du château. Des yeux qui se lèvent, le cœur qui s’emballe quand tu remarques que les étoiles sont magnifiques ce soir. Tu as envie de t’arrêter, de te plonger dos contre l’herbe pour les admirer, mais la Serpentard qui t’accompagne t’en empêche.

Le portail passé, elle t’avais emmené ici pour vous faire transplaner. Dans un crac sonore, vous disparaissiez sans laisser de traces. Vous veniez d’atterrir sur une toiture, vachement bancal comme atterrissage t’étais pas trop rassuré. L’envie de lui rétorquer que tu te sentais beaucoup mieux qu’elle te démangeait, mais t’allais te retenir.

Le crac sonore juste après vous avais fait retrouver la terre ferme, et t’étais bien content. Par contre, Elhiya semblait vraiment à bout de force, comme si elle ne pouvait plus transplaner … Elle arrivait même plus à parler correctement.

Elle était clairement en position de faiblesse.

Tu resserrais ton étreinte, ton bras ne lâchant pas prise tout en visualisant un point, pas beaucoup plus loin que là où vous étiez. Une petite ruelle semblait vide, et c’est là que vous apparaissiez dans un troisième et dernier crac sonore. Malgré les apparences, toi aussi tu commençais à fatiguer, après ces deux transplanages d’escorte et celui que tu venais de faire subir à Elhiya. Malgré tout, t’étais fier de toi.


- Bah dis donc Ellis, t’as l’air toute pâlotte, t’as pas assez mangé ce soir ?

Et tu rigolais, te foutant allègrement de sa poire.
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