Balades dans Londres

Tandis que la vendeuse m'eu donné la tenue que je désirais tant, elle alla cherher la tenue de Chléo. Cette dernière se retourna alors et me lança une proposition à laquelle j'allai sûrement dire oui :

-Dis, j'ai une petite idée, ça te tenterait de faire armoires communes ?

C'était une exellente idée ! Chléo avait le même style que moi et franchement, elle portait des habits sublimes et avait un goût pour les vêtements que j'aimais beaucoup. Je devais avouer que cette initiative m'emballait. Je lui répondit alors avec un grand sourire :

-Mais bien sûr qu'on fera des armoires communes !

Il était vrai que maintenant qu'on allait vivre en collocation, il fallait qu'on se partage pas mal de trucs. Et pas seulement le loyer ! Chléo semblait très ouverte et elle ne semblait pas rancunière pour un sou. Je lui sourit enore une fois et entrai dans la cabine d'essayage.

Edit : Veuillez ne pas poster dans le Rp en cours car j'attends le retour de Chléo. Merci d'avance.

[Désolée pour le temps de réponse. :/]

Lorsque Chléo aperçut le sourire de sa future colocataire, elle comprit qu'elle était du même avis qu'elle. Cela l'enchantait au plus haut point car son amie avait un look qu'elle affectionnait tout particulièrement. Mais ce n'était pas le plus important, la jeune sorcière était heureuse car elle allait passer du temps avec quelqu'un qui lui ressemblait et avec qui elle était sûre de s'entendre.

-Mais bien sûr qu'on fera des armoires communes !
-Oh cool alors !

Après qu'elle eut donné sa tenue à Bella, la vendeuse tendit la sienne à Chléo. Les deux jeunes femmes se dirigèrent vers les cabines d'essayages. Au bout d'une dizaine de minutes, la lionne sortit de la cabine afin de s'admirer de l'unique miroir de la boutique. La robe lui arrivait à mi-cuisse et épousait à merveilles ses formes. La veste, quant à elle, était assez courte et lui arrivait au niveau de la taille. On pouvait voir qu'elle n'était pas récente par le délavage "forcé" dû à de nombreux passages en machines mais c'était comme ça que la jeune fille aimait les vestes en jean. Les bottes, elles, étaient neuves et lui arrivaient à mi-mollet. La lionne se trouvait vraiment belle dans cette tenue mais elle attendait l'avis de son amie qui essayait toujours sa tenue.

-Tu as bientôt fini Bella ?

PV Alexander Severus

La nuit tombait doucement sur la capitale anglaise.
Au coin d'une triste rue mal éclairée, on pouvait apercevoir un couple étrange. Un homme. Une femme. Non loin l'un de l'autre semblaient en grande discussion. Même à quelques pas, on n'entendait pas grand chose de leur conversation tant les deux individus s'appliquaient à rester discrets.

***

- Pourquoi se promener à une heure pareille dans Londres Mademoiselle O'Hara ?
- Ce que je peux faire de mes soirées ne te concerne pas Charles. Et il est à peine 20 heures !
- Die... Tu es désespérante. Tu sais bien que ce n'est pas très sécurisé. N'importe qui peut te sauter au cou avant que tu n'ais le temps de...
- J'aimerais bien qu'ils essayent ouais.
- Oui, mais tu dis ça... Serais-tu seulement capable de faire ce que tu dis ?
- Tu n'as qu'à essayer de me sauter dessus. On verra bien si j'ai le temps et le cran de faire quelque chose ?
- Très bien. Jendy, je voulais simplement te donner des nouvelles de ton père. Il ne va pas très bien vois-tu ? Tu devrais aller le voir dans les jours qui suivent. Tu lui manques beaucoup.
- Il me manque aussi. J'irais le voir c'est promis. Maintenant, si tu veux bien me laisser passer, j'ai des choses à faire.
- Aurevoir ma belle, je me renseignerais pour voir si tu fais bien ce que je te dis !

Et avec un POP significatif, Charles Hamilton disparut de ma vue. Ce vieux passait son temps à me harceler pour que j'aille tenir compagnie à mon père. Mais... Mais c'était comme un poison de le voir. Si triste, détruit, anéantit. Il passait ses journées à lire et à regarder par la fenêtre avec une neutralité qui tuerait n'importe qui.
Avec un soupir, je cachais l'image de mon père dans un coin de ma tête pour imposer celle qui me faisait face. Les rues de Londres s'offraient à moi avec délice. J'avais toujours aimé me rendre dans la capitale. Arpenter Camden Town, faire un crochet sur Oxford Street, me promener dans Hyde Park, ou tout simplement marcher. Marcher sans penser. Charmer quelques gamins sur les routes, prendre un café par ici, un autre par là. Chaparder un collier, une bague, une ceinture sur un étalage.
Rares étaient les temps ou je pouvais me permettre cette ballade. Je n'avais pas mon permis de transplanage et n'avais pas vraiment l'occasion, le temps ou la patience d'y aller comme tout le monde. Mais ce soir, alors que le soleil s'était couché pour l'Angleterre et s'était levé pour d'autres, je me promenais calmement. Tout était fermé. Il n'y avait pas grand monde. Chacun s'était emmitouflé dans de grands manteaux, et moi même avait fait l'effort de même un manteau noir me tombant jusqu'à la taille par dessus une petite robe de satin bleue nuit et des escarpins de même teinte, j'étais aussi contente de me promener ici incognito. Je pouvais me permettre toute mes fantaisies... Et ce soir attention, j'avais mis mon anneau à la lèvre inférieure. Certes, ça n'était pas grand chose mais j'évitais de le mettre très souvent. Ca effrayais parfois quelques idiots que j'aurais pu me mettre dans la poche.
Je ne pensais pas beaucoup. Oubliant qui j'étais quelques secondes pour ne rester que cette jolie fille à moitié perdue marchant dans les rues de Londres...

Quand soudain, je sentis que je percutais quelqu'un de plein fouet. Et ce quelqu'un me ramena brusquement sur Terre. Jendy était revenue plus vite que prévu mais... Le tout était qu'elle n'avait jamais vraiment apprécié que l'on la bouscule.

[Rp avec Nathanaël Danham]

Toute journée avait son lot d'émotion où de bonnes nouvelles et Junie savait pertinemment qu'en se levant en ce matin ensoleillé mais frais de Janvier, elle aurait en cette journée une grande joie en son coeur. En effet, elle avait reçu quelques jours avant un hibou en provenance du manoir familial qui annonçait le retour au pays d'un membre de la famille Shape ou plutôt de la famille Danham car celui-ci porte le nom de son père. Depuis un petit moment maintenant, la verte et argent n'avait pas eu l'occasion de revoir son cousin paternel, d'une part car ses études à Poudlard lui avait pris beaucoup de temps et d'autre part car celui-ci avait eu l'idée de ne plus vivre à Londre, mais en Bulgarie. Elle avait donc appris son retour en Angleterre, elle s'était alors empressé de lui adresser une lettre dans laquelle elle lui fixait rendez-vous à Londres. Pourquoi à Londres, avec tous ses moldus, tant mépriser par ses deux familles de sang-pur ? Tout bonnement, car étant enfant les deux cousins avaient pour habitude de fuir leurs parents pour se rendre secrètement dans un petit parc chaleureux de Londres où tout deux s'amusaient ensemble comme tout enfant normal.

Junie se leva alors de bonne heure et de bonne humeur se hâtant de se préparer afin d'être à l'heure au rendez-vous qu'ils s'étaient fixés. Elle du tout de même réfléchir plusieurs fois à sa tenue, en effet elle ne pouvait pas se vêtir de ses tenues habituelles, les moldus porteraient bien trop d'attention sur elle, elle opta alors pour un pantalon noir et un petit haut rouge pourpre que son styliste lui avait fait au cas ou devrait se rendre dans le monde "normal", tout cela agrémenté de chaussures à talons noir et d'un somptueux collier ou trônait un rubis. Se plaçant devant son mirour, elle laissa ses longs cheveux vénitiens libre comme l'air, soulignant rapidement ses yeux d'un trait de liner noir et ses cils d'un peu de mascara. Au moment de partir, elle se regarda tout de même une dernière fois puis elle enfila un manteau noir, tout simple certes, mais tout a fait dans l'air du temps chez les non-sorciers. Elle prit alors la direction de Londre.

Quand elle fut arrivée devant se somptueux parc de leurs enfance, il n'était encore que 9h50, leur rendez-vous était lui à 10h20. Cette manie d'arrivée toujours en avance était propre à la jeune demoiselle, depuis petite elle portait cet avantage ou non d'ailleurs. Elle s'engouffra alors seule dans le parc, rien ou presque n'avait changé. Les pelouses, l'étang ou encore les balançoires étaient identiques, des enfants jouaient déjà, elle marcha alors quelques minutes avant d'aller s'asseoir sur un banc prêt de l'étang. Elle n'avait plus qu'a l'attendre. Elle regardait alors les enfants joués en face sans grande conviction, elle n'avait qu'une envie, le revoir enfin.

Nath' sourit d'un air niais devant son miroire. Il avait reçu une lettre il y a quelques jours de la part d'une de ses cousines du côté maternelle, il ne l'avait pas vu depuis plusieurs années, car, ses parents avaient décidé d'emménager en Bulgarie. Le voilà désormais de retour, l'Angleterre lui avait tout de même manquer, même si leurs manoir Familial était à Liverpool, ses parents avaient décidé de séjourner une ou deux semaines dans un hôtel à Londres. Autant en profiter pour rencontrer certaines personnes de sa famille, il avait donc sauté sur l'occasion et répondus presque immédiatement qu'il avait hâte de la revoir à nouveau.

Junie avait trois ou bien quatre de plus que lui à sa mémoire, elle devait sans doute être majeure. Quand ils étaient plus petits, ils allaient souvent jouer dans un parc et elle lui avait proposé un rendez-vous dans ce même parc, il avait eu plusieurs poussées de croissances entre-temps, mais son visage était toujours resté enfantin, du moins son faux visage, un visage rayonnant et angélique. Quitte à la rencontrer, autant faire bonne impression et s'habiller du mieux qu'il pouvait. Il opta donc pour une chemise blanche, un gilet avec un col en V cintré à la taille noir, un pantalon en toile et des chaussures chics de la même couleur que le gilet. Il coiffa soigneusement ses cheveux puis avec un soupir satisfait, sorti de l'hôtel d'un pas décider.

Il arriva devant le parc, s'arrêtant quelques temps pour le contempler : Il avait à peine changer, il était presque comme dans ses souvenirs d'enfance. Il y entra, regardant chaque personne afin de retrouver sa cousine. Il ne l'a vit pas loin d'ici et lui fit un signe de la main, son sourire toujours figé sur son visage :

- Hey !

Elle avait légèrement changée, c'était devenue une belle jeune femme, elle était désormais légèrement plus grande que lui, de quelques centimètres à peine, elle avait un manteau et un pantalon noir visiblement de haute qualité, tout comme les vêtements de Nath'. Celui-ci heureux de n'être pas si différent de sa cousine. Il était dix heure pile, il avait voulus être légèrement en avance, mais était de voir que Junie soit là plus tôt également.

Observant toujours les enfants à droite à gauche, Junie n'avait pas vraiment remarqué la présence de son cousin tout de suite. C'est quand celui-ci s'approcha d'elle avec un magnifique sourire aux lèvres que Junie réalisa sa présence, elle se leva alors gracieusement du banc, affichant elle aussi un sourire sincère sur ses lèvres. Quelle ponstualité, lui aussi avait-il cette manie d'arriver en avance ? Peu importait pour l'instant, comme Nathanaël avait grandi, il était devenu plus mature, il ressemblait à un homme à présent malgré son âge encore jeune si la Verte et Argent avait bonne mémoire. Malgré sa taille et sa carrure plus masculine, son visage gardait quelques traces de jeunesse, mais cela allait s'estomper avec le temps, il n'y avait aucun doute. Posant alors son regard souriant sur son cousin paternel, elle ne put s'empêcher de courir dans ses bras, le serrant délicatement contre elle.

La jeune asiatique n'avait jamais compris pourquoi elle portait tant d'affection à un jeune garçon de quatre ans de moins qu'elle, mais elle l'avait toujours porté dans son coeur, peut-être car étant la dernière d'une grande famille elle s'imaginait ce garçon comme le petit frère qu'elle n'aurait jamais. Le temps avait fait qu'ils se trouvent séparer un long moment, mais malgré cela la jeune demoiselle gardait pour lui le même élan d'affection. Après une brève étreinte et une bise sur la joue du jeune homme, la Serpentard se recula d'environ un mètre. Puis dans une voix délicat et calme elle décida de s'adresser à son cousin.

« Nathanaël, comme tu as grandi, le souvenir que j'avais de toi était bien différent. Comment vas-tu ? As-tu fait bon voyage jusqu'ici ? »

La jeune demoiselle avait beaucoup de mal à contenir toute la joie qu'elle avait en elle, Junie à son habitude une jeune fille solitaire, plutôt froide et quelque peu asociale devait face à lui une jeune femme toute autre, mais elle était heureuse et ne pouvait le cacher. Souriant toujours dans une grâce qui était propre à son côté asiatique, elle dirigea son regard vers le banc puis revint doucement vers son cousin.

« Préfères-tu discuter en marchant ou bien veux-tu t'asseoir ? »

Nath' eut à peine quelques instants de répit afin de détailler les changements qu'avait "subit" la jeune femme, que le voilà envelopper des bras de celle-ci, sa peau n'avait pas perdu la douceur qu'avait précieusement gardé en souvenir le jeune blond dans un coin de sa tête. Nath' était quelqu'un de très peu affectif et démonstratif, en particulier avec sa famille, il était plus ouvert avec des amis, mais étrangement, il avait toujours considéré Junie différemment, comme une soeur qu'il n'a jamais eue, lui, l'enfant unique des Danham. Lorsqu'elle était avec lui, elle était tout le contraire des autres, douce, aimante, chaleureuse, que de qualités pour une si jolie fil... femme désormais ! Il sourit à cette pensée et faillit ne pas entendre ce qu'elle disait :

- Nathanaël, comme tu as grandi, le souvenir que j'avais de toi était bien différent. Comment vas-tu ? As-tu fait bon voyage jusqu'ici ?

- Ah ! En effet, mais il me semble que toi non plus tu n'es pas de taille égale avec la petite fille de mes souvenirs ! Eh bien écoute, je me porte assez bien pour l'instant, le voyage à était assez rapide, nous l'avons fait en transplanant, mais il est vrai que je m'étais habitué à la Bulgarie, la nostalgie me guette, mais je suis si heureux d'avoir retrouvé mon pays natal et puis toi bien sûr !

A l'heure actuelle il aurait voulu lui décrire en détails chaque année qui ont suivi son déménagement, il lui était impossible, il pourrait les survoler sans doute.

- Préfères-tu discuter en marchant ou bien veux-tu t'asseoir ?

- Je ne sais pas, c'est comme tu veux, oh j'ai tellement de choses à te raconter et tu en as surement bien plus ! Raconte-moi tout, comment ce sont passer tes ASPIC tout d'abord ? Et puis tes BUSE ?

Certes, la Bulgarie lui manquait, mais il était sûr qu'en retrouvant tous ses souvenirs, tous les gens qu'il aime, sa vie sera désormais meilleure.

Les réponses du jeune homme ne mirent pas longtemps à parvenir aux oreilles de la flûtiste. Sa voix aussi avait quelque peu changé une voix plus grave, plus masculine. Le temps avait tant passé que cela ? Combien d'années les avaient séparé ? Junie ne se rappelait que vaguement de leur départ, son père avait refusé qu'elle y aille car elle avait déjà assez pleuré à son goût, à l'annonce de celui-ci, mais la petite fille encore jeune à cette époque en avait décidé autrement mais malheureusement même en quittant le manoir sans prévenir quiconque, elle avait raté son jeune et tendre cousin. Il ne fallait pas qu'elle y repense, maintenant il était là en face d'elle. Lui souriant alors doucement, elle vint se placer à son côté gauche, elle mit alors ensuite son bras au- dessous de celui du jeune homme. Oui cela pouvait faire très vieille France de se promener bras-dessus, bras-dessous, mais la verte et argent aimait bien ce genre de balade. Ils commencèrent alors à marcher doucement dans les allées du parc, déjà remplis d'enfants. Elle lui sourit alors de nouveau tout en marchant.

« Ce que tu me dis me fait le plus grand plaisir, moi aussi je suis heureuse de te retrouver. Mes ASPICS ainsi que mes BUSE se sont passés à merveilles même si j'eusse aimé un optimal pour mes ASPICS, tant pis. Nous serons amenés à nous voir de temps en temps à Poudlard même si j'ai quitté ce château, car je suis la nouvelle attrapeuse de l'équipe de Serpentard. Mais assez parlez de moi, raconte moi la Bulgarie, Dumstrang et tout ce que tu désires me dire. »

Beaucoup de passants, posaient leurs regards sur les deux jeunes personnes, certainement celle-ci devait penser des choses telle que « Pourquoi ne sont-ils pas à l'école ? » mais Junie n'en avait que faire, elle se trouvait au bras de son cousin et cela n'avait aucun prix, en regardant un peu plus le soleil qui se levait en ce mois de janvier, la Serpentard pensa à quelque chose qui lui fit perdre son sourire. Est-il au courant que James, son cousin le plus âgés avait perdu la vie ? La jeune asiatique ne se souvenait plus de la date exacte de son départ. Nathanaël est-il partie avant les neufs de la jeune femme ? Soupirant alors elle remit vite sur ces lèvres uns sourire sincère afin que le jeune garçon ne s'inquiète pas et Junie le lui annoncerait si cela venait dans leurs discutions.

- Ce que tu me dis me fait le plus grand plaisir, moi aussi je suis heureuse de te retrouver. Mes ASPICS ainsi que mes BUSE se sont passés à merveilles même si j'eusse aimé un optimal pour mes ASPICS, tant pis. Nous serons amenés à nous voir de temps en temps à Poudlard même si j'ai quitté ce château, car je suis la nouvelle attrapeuse de l'équipe de Serpentard. Mais assez parlez de moi, raconte moi la Bulgarie, Dumstrang et tout ce que tu désires me dire.

Nathanaël sourit en entendant sa cousine dire que ses examens s'étaient passés à merveilles. Il passa ses mains dans ses cheveux coiffés, les mettant malheureusement en bataille, mais après tout c'était un tic, il n'y pouvait rien, puis ça lui donnait une certaine virilité en plus et un côté "garçon-sauvage". Suivant la même cadence que Junie, il tentait de se rappelait depuis combien de temps ils s'étaient quittés, il devait avoir six ou bien sept ans, ça faisait donc aux environ de sept ans qu'ils ne s'étaient pas revus. D'un léger coup d'oeil, il remarqua que le ton de la jeune demoiselle c'était aggravé, mais ne préféra pas aborder le sujet de peur de la blesser encore plus, puis c'est à son soulagement qu'il vit qu'elle s'était rapidement rattrapé affichant à nouveau un sourire affichant.

- Eh bien moi écoute, la Bulgarie est un pays aux hivers très rudes, mais après tout, ils disent que c'est ce qui forge un vrai homme, n'ont-ils pas raison ? Je ne sais pas, mais pour moi ça été plus que bénéfique. Durmstrang et donc comme tu imagines bien une école réservée aux garçons, mais elle est aussi interdite aux Nés-Moldus et à certain Sang-Mêlés, les Sang-Purs y règnent en maître là-bas, de ce côté je dois avouer que j'ai bien de la chance, on a même une matière spéciale exprès pour la magie noire, plutôt flippant le prof' mais assez enrichissante. Les seules couleurs autorisés à porter sont les couleurs sombres en-dehors de notre uniforme. L'uniforme quant à elle ressemblait légèrement aux kimono avec des cols relevés, je ne sais pas vraiment comment t'expliquer, elle était noire et les bordures rouges sang, imposante et effrayant, parfaite quoi. On faisait beaucoup de sport, d'où ma carrure, je dois dire que le pire au début, c'était de m'habituait aux sanctions, parfois donnés sans aucune raison, c'était très douloureux au départ mais à force, on s'habituait et on devenait indolore, je les maudissais, mais là je leur en suis réellement reconnaissant, je ne ressens pas le dur froid de l'hiver Britannique, on pourrait me lancer le sortilège "Doloris" que je n'en ressentirais presque que des chatouilles. Mais, je pourrais parler de Durmstrang jusqu'à en mourir, donc passons, comment se fait-il que tu es attrapeuse à Serpentard ? Les anciens peuvent revenir et être dans des équipes scolaires ?

Tout en se tenant au bras de son cousin, Junie écoutait avec attention chacun de ses propos, certains la faisant sourire gracieusement, d'autre l'outrait quelque peu, mais sur son visage rien ne monterait, elle restait souriante et noble. Son jeune cousin tendait à devenir comme son propre père ou même comme le père de la jeune femme. Un homme vouant une haine sans pareil aux moldus ou au sang-mêlé du monde magique. Même si Junie était de Sang-Pur jamais elle n'avait eu à se plaindre de ses amis d'autre sang, elle ne les méprisait pas, mais ne les côtoyait pas non plus. il lui semblait d'aileurs que sa colocataire était de sang-mêlé. Elle soupira alors à l'idée que son cousin devienne comme son père, puis elle continuait d'écouter tout en observant les enfants et les parents présents. Dumstrang était donc une école des plus sévères et des plus machistes à ce que pouvait en entendre la jeune asiatique. Junie avait toujours en tête une idée bien précise, celle que les femmes valaient tout autant que les hommes, dans cette école de Bulgarie, tous devait penser l'inverse mais s'il le fallait elle montrerait à son cousin que ses propos ne sont pas infondés et qu'elle vaut bien un élève de Dumstrang. Après qu'il eut fini de poser ses questions, la verte et argent attendit quelque peu avant de répondre, elle profitait du soleil et de la simple présence du garçon auprès d'elle.

« En effet l'école préfère une ancienne élève active, plutôt qu'une élève inactive, voilà pourquoi je me trouve dans l'équipe cette année. Malgré mon emploi à la Boutique d'Accessoires de Magie Noire, je trouve encore le temps pour ce sport que j'adore qu'est le Quidditch. »

La jeune femme n'avait même pas réfléchi au fait d'annoncer son métier de vendeuse dans une telle boutique à son cousin, si celui-ci avait suivi des cours de Magie Noire cela ne devrait pas le choquer outre mesure, mais il faudrait qu'il tienne sa langue, personne d'autre de la famille de la jeune demoiselle n'était au courant de cette activité. Tout en marchant silencieusement dans l'allée du petit Parc, une chanson lui revint à l'esprit et sans réfléchir elle chantonna à mi-voix, avec une justesse sans pareil. Tout en chantant délicatement, elle repensait aux nombreuses berceuses qu'elle avait chanté dans sa langue maternelle à se cousin même qui aujourd'hui était un homme. Ce que chantonnait la jeune femme était une de ces magnifiques chanson pour endormir les enfants

«泥娃娃, 泥娃娃, 一个泥娃娃, 也有那眉毛, 也有那眼睛, 眼睛不会眨 ... »

Nathanaël avançait toujours de son pas léger, vif, souple presque comme s'il lévitait qui lui est caractéristique. Il se perdait légèrement dans ses pensées, le fait de parler de Durmstrang aussi librement avec sa cousine avait soulevé une question : Que pensait-il au jour d'aujourd'hui des Moldus ? Sa famille était connue pour sa haine envers les non-sorciers. Lui, les détestait-il ? Pour l'instant il s'en fichait, ce n'est pas qu'il les aime, mais ce n'est pas non plus qu'il veuille les exterminé. Oh certes, il avait passé sa scolarité a entendre toutes les mauvaises choses possibles qui existent sur les Moldus, mais il n'était pas sot, il s'en forgerait une idée plus tard, mais ce qui était sûr, c'est que le jeune Danham n'était, et ne serait pas le plus gentil des sorciers. Du moins... il le serait seulement extérieurement. Il mit quelques temps à comprendre que sa cousine lui avait répondu et encore plus à se rappelait de ce qu'elle avait dit :

- En effet l'école préfère une ancienne élève active, plutôt qu'une élève inactive, voilà pourquoi je me trouve dans l'équipe cette année. Malgré mon emploi à la Boutique d'Accessoires de Magie Noire, je trouve encore le temps pour ce sport que j'adore qu'est le Quidditch.

Il hocha la tête, après tout pourquoi pas, c'était étrange mais pas bête.

- Oui en effet, tiens, tu tiens une Boutique d'Accessoire de Magie Noire ? Je t'avoue que ça m'étonne un peu de ta part ~

Le jeune blond lui lança un sourire - bien qu'ironique - affectueux. Puis c'est avec une certaine euphorie qu'il entendit Junie entamait un chant Japonnais, il ferma un instant les yeux sans s'arrêtait de marcher, ce parc qu'il avait si souvent foulait, chaque parcelle de celui-ci lui revenait en souvenir et il connaissait très bien les chemins, il pourrait s'y baladait les yeux fermés, mais il les rouvrit, sans doute pour profiter de la vue, de la beauté naturelle qui émanait de celui-ci. Ce chant qu'elle chantait, il l'avait déjà entendu, dans sa jeunesse, et c'est avec une certaine nostalgie qu'il s'en souvenait.

- 泥娃娃, 泥娃娃, 一个泥娃娃, 也有那眉毛, 也有那眼睛, 眼睛不会眨 ...

- Tu chantes toujours aussi juste chère cousine...

Le temps s'écoulait et le soleil se levait un peu plus sur le petit parc où se trouvait à cet instant le jeune Nathanaël Danham et la douce Junie Shape, tout deux bras-dessus, bras-dessous à profiter du temps qui passe et de l'autre bien évidemment. Junie écoutait par moment le doux chant des oiseaux et à d'autre moment la voix de son cousin.Après, plusieurs réflexions, la jeune chinoise n'arrivait pas à se rappeler depuis quand elle n'avait pas eu la sensation d'être proche de quelqu'un comme elle l'était avec ce garçon qu'était son cousin. Ils marchaient, flânant presque. Junie lançait à son cousin de tendre et délicat sourire. Le jeune garçon semblait quelque peu étonnée de savoir sa cousine vendeuse dans une telle Boutique, mais après tout, ne lui avait-il pas auparavant clairement qu'il avait prit des cours de Magie Noire ? Cela était donc dans les gènes familials que d'être attirée par ce sombre et mystique magie des plus grands Mages de l'histoire magique. Évidement la jeune Vert et Argent n'avait pas pour ambition de travailler toute sa vie en tant que vendeuse, elle avait de nombreux autre projets, mais elle devait prendre son temps avant d'en réaliser quelques-uns.

Dans le parc couraient des enfants et non loin d'eux se trouvait leurs nourrices où même mère. Junie se souvint, alors que son cousin et elle venait, il n'y avait jamais personne pour les surveiller et cela était évidemment vu qu'il venait en cachette, afin que leurs pères respectifs fervent défenseurs des Sang-Purs, ne les punissent pas pour cause de s'être amusé avec des Modus.

« Te souviens-tu comment nous devions feinter pour venir ici ? »

Au travers du parc, une voix percuta les tympans de la jeune Serpentard. Quoi ? Déjà 12h ? Oh non non, elle ne pouvait se permettre d'être en retard à la Boutique. Regardant alors son cousin d'un regard tout à fait désolé, elle sortie de son sac, un papier et un crayon, griffonnant sur le papier son adresse, ainsi que celle de la boutique. Elle tendit alors ensuite le papier à son cousin tout en l'embrassant sur la joue. Rapidement elle lui adressa quelques mots

« Si tu veux m'écrire pour que l'on se revoit, voici les adresses où tu peux me trouver. Je dois partir ; Excuse moi, de tout coeur excuse moi, mais je dois filer. »

N'attendant alors pas la réponse du jeune homme, la jeune demoiselle se mit à courir au travers du parc. Pourvu que Nathanaël ne lui en veuille pas c'est tout ce qu'elle espérait, en plus de le revoir au plus vite.

[ Fin du RP ]

Pv : Charli ♥

Depuis quelques mois déjà, Alexie avait pris l'habitude de sortir pratiquement tous les soirs. Généralement, la jeune fille buvait, batifolait, bref elle profitait de la vie. De plus, elle aimait beaucoup emmener ses amis pour qu'ils se dévergondent avec elle. Plus on est de fou plus on rit. Ce soir-là, Alexie avait demandé à Charli, l'ami d'enfance de son petit frère de sortir avec elle. Pas un rendez-vous, juste une soirée entre amis.

La dernière fois qu'ils s'étaient vus, Charli avait embrassé Alexie, un acte que la brunette n'avait pas toléré. Elle ne s'était pas gênée pour le gifler et le laisser ensuite en plan. Mais depuis de l'eau avait coulé sous les ponts et la jeune fille avait finalement accepté de reparler au Serpentard, même si elle lui en voulait encore un peu. Enfin, la hache de guerre était quasiment enterrée. De plus, Alexie n'aimait pas en vouloir à Charli. Elle le voulait pourtant, mais elle ne pouvait pas. La sang pur avait parfois envie de l'étriper, mais au fond il était comme son frère et pour Alexie, la famille passait avant tout. Même avant les garçons.

Et juste pour agacer Charli, Alexie avait décidé de le traîner dans un bar de moldus, sachant pertinemment qu'il détestait ces personnes. Mais la vendeuse de friandises s'en fichait du moment qu'elle pouvait passer une soirée sympa en compagnie d'un ami de longue date. Ah, dévergonder les jeunes, son activité préférée. Le restaurant était donc rempli de personnes dépourvues de magie. Alexie s'installa au bar et en profita pour commander son premier verre de la soirée. Une fois celui-ci devant elle, la jeune fille n'en fit qu'une gorgée. Alexie ne voulait pas passer une soirée ordinaire, elle voulait que ça groove, avec un peu d'action et une pointe de danger. Après plusieurs verres, le sang pur profita d'un moment où le barman draguait une cliente pour piquer deux voire trois bouteilles d'alcool sans trop regarder les étiquettes. Elle prit le bras de Charli et courut vers la sortie les bouteilles à la main. Ouuuh la voleuse !

Alexie continua à courir encore un peu puis s'arrêta sur un banc. Elle posa deux bouteilles au sol et en donna une à Charli. Ce petit sprint lui donna rapidement chaud et elle retira son gilet se retrouvant ainsi en débardeur au décoté plus que provocateur qui laissait paraître son tatouage. La jeune fille était fière d'elle, pour une fois un peu de folie dans sa vie. Franchement, cela ne faisait pas de mal. Elle reprit la bouteille des mains du préfet et en but une gorgée avant de la redonner à Charli.

- On fait un jeu ? Je l'ai jamais fait, tu dois connaître, ça va être amusant. Vas-y commence.

Ce soir, le préfet avait rendez-vous et aps avec n'importe qui. Non, il allait voir Alexie, la fille qu'il désirait en secret. Enfin pas réellement puisque la dernière fois qu'il s'était vu, il avait cru bon de l'embrasser pensant que c'était réciproque. Mais le pire, c'est que peu de temps avant que le drame ne se produise, elle le lui avait avoué, c'est pour ça qu'il n'avait pas très bien comprit la baffe qu'il s'était mangé. Faut suivre avec les filles, pas toujours évidentes à comprendre. Elles vous disent une chose et en l'espace d'une micro seconde, elles vous font croire le contraire. Un jour, peut-être que quelqu'un parviendra à décrypter ces créatures néfastes au genre masculin.

Ne voulant pas que les choses finissent mal entre eux, Charli avait prit l'initiative d'écrire quelques lettres à la demoiselle qui se faisait désirer. Les premières furent sans réponses mais avec le temps et les sortes d'excuses que le serpentard avait pondu, enfin qu'il avait fait écrire car il était incapable de ça, elle décida de lui répondre. Un peu après, elle fixa un rendez-vous, précisant bien que ce serait entre amis et seulement entre amis. Bien évidemment, il accepta, il ne pouvait pas refuser. C'est comme ça qu'il se retrouva là, dans les rues de Londres.

Cette garce décida de l'emmener dans un bar. Ca sentait le roussi à plein nez, c'était un quartier moldu ou elle l'avait tiré, tout comme le bar dans lequel ils rentrèrent. Voyant sa mine enjoué, Charli comprit. Elle l'avait fait exprès, elle savait très bien qu'il détestait cette espèce pauvre et inutile, sans pouvoir particulier si ce n'est leur débilité. Il essaya de la faire aller ailleurs mais ça ne marcha pas et il ne voulait pas insister de peur de mettre fin au rendez-vous bien plus tôt que prévu. Une fois installé, ils commandèrent à boire. Demandant de l'alcool et n'ayant pas l'âge moldu requis, il usa d'un petit sort discret pour régler le problème. De toute manière, tout le monde avait bu et si quelqu'un avait vu quelque chose, il penserait seulement à une hallucination de bourré ou même, il aurait sûrement tout oublié le lendemain. Les verres s’enchaînèrent et les conversations furent bon train. Ah ça, ils rigolaient bien les deux ensembles.

Alexie se leva et fit un geste à Charli qui, sur le moment n'arriva pas à comprendre. Debout, elle se dirigea vers le comptoir, vers la petite entrée pour passer derrière le bar. D'ailleurs le préfet ne perdit pas une seconde de son inattention pour la mater bien comme il faut. Après tout, même si il ne parviendrait jamais à l'avoir dans son lit apparemment, il avait toujours le droit de la regarder et c'est pas l'alcool qu'il avait ingurgité qui allait lui faire faire le contraire. Bref. Il n'arriva pas à croire ce qu'il venait de se passer. Elle venait de passer derrière le bar pour piquer des bouteilles et elle n'en avait pas qu'une. Oh qu'elle était bonne comme fille. D'un coup, hop elle se mit à courir telle une délinquante prise en flagrant délit. Voyant cela, Charli la suivit ne prenait pas la peine de payer leurs consommations. De toute manière il n'avait pas d'argent moldu. Il la suivit sur de nombreux mètres puis elle s'installa sur un banc, essoufflée. Charli qui n'en pouvait plus de la course qu'il venait de se taper se jeta à ses côtés à la recherche du souffle perdu.

- Tu m'impressionnes ! dit-il essoufflé.

Les esprits retrouvés, Alexie retira son gilet et laissa découvrir un petit débardeur qui mettait bien ses formes en valeurs avec un décolleté plus que sympathique pour le jeune homme qui ne pu s'empêcher d'y lancer le regard. En même temps, elle jouait avec lui, elle ne pouvait pas lui reprocher de la mater. Les bouteilles devant eux, Alexie commença à en ouvrir une première qu'elle descendit de quelques gorgées et la fila à Charli qui fit de même.

- On fait un jeu ? Je l'ai jamais fait, tu dois connaître, ça va être amusant. Vas-y commence.

J'ai jamais fait, un petit jeu fort amusant qui permettait d'en savoir pas mal sur la vie de l'autre. Hmm, ça risquait de promettre avec Alexie. Vu que c'était à lui de commencer, il allait y aller doucement au début, pas trop entrer dans les trucs honteux pour lui même si il savait qu'elle n'hésiterait à le faire. Avant de parler, il bu une gorgée afin de se mettre en condition. D'un autre côté, il voulait la faire boire bien comme il faut pour qu'elle tombe dans ses bras, même si c'était sous l'effet de l'alcool, il n'en avait que faire. Il dit alors quelque chose dont il savait déjà la réponse.

- Vasy ça march'. Alooooors, j'ai jamais embrassé de mec. Pendant qu'il disait ça, il lui tendit la bouteille.

Alexie avait proposé à Charli de faire un jeu. Un jeu très simple qui consistait à dire quelque chose qu'on n'avait jamais fait en espérant que l'autre l'ait déjà fait. Si l'autre joueur l'avait déjà fait, il devait boire de l'alcool. La jeune fille avait bien fait de prendre plusieurs bouteilles, parce que avec Charli et elle, ils en avaient fait des choses, même séparément. Alexie aimait bien ce jeu. Il avait un côté drôle et aussi un côté révélateur. Grâce à lui, on pouvait découvrir certaines choses au sujet des autres joueurs. C'est donc Charli qui commença.

- Vasy ça march'. Alooooors, j'ai jamais embrassé de mec.

Ah ah, plutôt facile. C'était obligé qu'Alexie boive. La jeune fille sourit donc et attrapa la bouteille d'alcool devant elle. En l'ouvrant, Alexie jeta un regard sexy à Charli et commença à boire. Le volume de la bouteille diminua beaucoup et très rapidement. La jeune fille s'essuya la bouche et se mit à rire. Pour un premier tour, elle avait bu la moitié de la bouteille. La quantité bue correspondait à peu près au nombre de garçons qu'Alexie avait embrassés. C'est donc au tour de Charli de boire. La sang pur hésita avant de proposer une bonne phrase. Elle voulait que Charli boive et que le lendemain il se réveille avec une gueule de bois. Ce sera bien fait pour lui.

- À mon tour. Alors, je ne me suis jamais fait baffer par une fille.

Comme il s'y attendait, Alexie avait chopé la bouteille pour en descendre une bonne partie. Heureusement qu'elle avait fait des provisions. Le pire dans tout ça, c'est que maintenant, elle savait qu'elle faisait de l'effet au jeune homme. Du coup elle n'hésita pas à faire les choses de manière assez sexy pour le faire miroiter. Elle jouait et elle finirait très vite par perdre à ce petit jeu. Il n'hésiterait pas à lui sauter une nouvelle fois dessus si il le fallait.

Arrêtant de boire. Elle chercha quelque chose qu'elle n'avait pas fait. Apparemment, ça avait l'air assez dur. Histoire de jouer un peu plus, elle lui rappela un petit passage qui s'était déroulé quelque temps avant. Comme si elle avait voulu lui rappeler qu'il ne se passerait jamais rien entre eux. Enfin, il ne faut jamais dire jamais. Elle venait de dire qu'elle ne s'était jamais faite baffer par une fille. Du coup Charli ne put que sourire à ce petit message et il lui arracha la bouteille des mains pour en descendre quelques bonnes gorgées. Il était déjà bien atteint mais il n'en avait que faire. Au pire Alexie lui tiendrait la touffe de cheveux qu'il avait sur la tête. Voulant ne pas laisser passer ça inaperçu, il décida de lui répondre.

- Tsé pas c'que tu loupes ..

C'était maintenant à son tour de trouver quelque chose qu'il n'avait jamais fait. Il fallait qu'il trouve quelque chose par rapport à eux deux. Qu'il l'a mette mal à l'aise de manière à espérer quelque chose de sa part. LA chose qu'il voulait depuis maintenant un moment. Vu l'état dans lequel ils étaient, c'était tout à fait possible.

- J'ai jamais .. désiré quelqu'un d'plus jeune que moi.