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Village de Loutry Ste Chaspoule
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Re: Village de Loutry Ste Chaspoule
Invité, le  Ven 8 Jan - 1:20


Le monde est petit
Pv Ludmila Oertley



[…] Et toi ? Ça fait jeune pour acheter une maison non ?


Bon ok, elle n'avait peut-être pas employé les bons mots pour une telle question. Ça faisait limite «  tu as l'air d'une gamine qu'est tu fiches devant un panneau d'affichage pour des annonces immobilières ? » Mais bon, ce n'était pas du tout ce qu'elle avait en tête. Elle avait surtout cherché un moyen d'engager la discussion. Puis au final si elles se retrouvaient à avoir chacune une maison dans le même secteur ça pourrait être cool, amusant. Pour pouvoir faire des barbecues... Quelques saucisses bien chaudes, un steak arrosé... A table... Voilà qu'elle avait faim maintenant.

- Je jette un coup d'oeil pour emménager avec mon frère. Actuellement on vit chez notre père au cœur de Londres, mais on est pas vraiment fan de la vie citadine.  Tu travailles à Pré-au-lard ? Dans une boutique, un restaurant, un bar... ?  

- Ah bah la campagne à un petit charme ! Oui je travaille dans une boutique de farces et attrapes. Waddiwasi. Pré-au-lard c'est sympa aussi et proche de Poudlard, mais c'est sûrement aussi à cause de cela que les prix sont bien plus chers.

S
uffisait de faire une comparaison, les prix allaient de vingt à cinquante Gallions supplémentaire. Une ruine mine de rien surtout quand on sait qu'il faut encore ajouter les meubles, décorations et tout autres babioles. Plus elle y réfléchissait et plus elle partait dans l'idée de faire un prêt. Mais, petit hic. Faut avoir un garant. Est cela ne court pas les rues non plus. Une belle villa l'avait attiré, elle n'était pas dans le village de Pré-au-lard même, mais pas très loin et ça restait pratique... Mais... Fiouf quand même vachement grand pour elle seule ! Puis le ménage quoi bordel ! (ouais je rabâche et alors ?) Peut-être qu'en accrochant une petite annonce dans Pré-au-lard ? ... Qui sait " Cherche Colocataire pour faire le ménage. ". Mouaf non ça ne fait quand même pas tip top. Et de toute façon avant de penser à cela, il fallait avoir les Gallions nécessaires !





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Re: Village de Loutry Ste Chaspoule
Personnage, le  Mar 9 Fév - 20:56

Post unique

Maussade. Le ciel, à l'image des pensées du monde qui grouillait en bas, était paré de la grisaille des mauvais jours. Quelle ironie, songeait Dawn en glissant avec souplesse sur les toits des maisons. Elle qui était si heureuse. Car après tout, il y avait de quoi se réjouir, non ? La fête approchait. Bientôt les couleurs du carnaval viendraient redorer les rues si tristes de toute l'Angleterre. Ils n'avaient jamais eu la chance de venir admirer les fastes de Venise, eh bien ! Les fastes viendraient à eux. Et pourtant, ils tiraient la tronche ? Ingrats.

Ah, mais bien sûr, ils ne le savaient pas encore. Aveugles, ils tâtonnaient dans le noir, avançaient dans une illusion de lumière alors qu'ils ne faisaient qu'écumer l'ombre des coulisses. Les projecteurs, eux, éclairaient la scène. Les ignorants étaient bon public mais mauvais divertissement. La jeune femme s'ennuyait ferme, à les observer de son perchoir depuis une heure, attendant le miracle d'un regard plus haut. Mais ces rats se contentaient de fixer le vide devant eux, sans prendre aucune hauteur. Si peu d'estime personnelle. C'était lamentable.

Vincent voulait-il réellement qu'ils soient de la partie ? Ils étaient pourtant bien inintéressants ! De simples joueurs amateurs qui espéraient tirer un roi, alors que s'ils avaient une once d'esprit ils cacheraient un as dans leur manche. L'as, Dawn en avait un à sa portée. Et elle, elle comptait bien l'utiliser. Avec un peu de chance, au moins se rendraient-ils compte qu'ils avaient gagné.

D'un bon agile et maîtrisé, elle quitta son poste d'observation et atterrit sans un bruit dans une ruelle mal éclairée. Depuis le temps qu'elle était là-haut, la nuit avait fini par tomber. Et elle n'avait même pas pris le temps d'admirer la lune, quel gâchis. Enfin. La partie amusante venait maintenant. Une petite explosion sur la place centrale informa les villageois de sa présence, tandis qu'elle s'avançait, le visage dissimulé de son loup, sous les regards intrigués des badauds. Pfff. Elle aurait pu tous les tuer sans qu'aucun ne pousse un cri.

Dawn eut un demi-sourire amusé sous le masque d'as de pique. Elle ramena près d'elle les pans léger de sa cape bleue, cachant de son mieux la silhouette fine qui aurait trahit son jeune âge, et fit encore quelques pas pour gagner la fontaine désormais détruite. Oups. Elle y était peut-être allée un peu fort. Mais les réjouissances n'attendaient pas.

- Avis à la populace, claironna-t-elle fièrement, le compte à rebours a commencé. Dans quatre jours, quatre jour ! Le Bal Masqué débutera. Vous joindrez-vous à nous ? Ou préférerez-vous passer votre tour...? La jeune femme ricana avant de reprendre. Si vous faites parti des lâches, nous ne vous retiendrons pas. Mais sachez-le. Si vous venez... Vous ne serez pas déçus. Nous savons recevoir. Il vous faudra juste... Démasquer les traîtres. Les quatre traîtres. Les quatre as que nous sommes... N'oubliez pas, vous avez quatre jours pour signer nos affiches. Mais attention. Une signature, c'est un accord définitif. Vous vous en remettrez à nous. Et la seule promesse que nous pouvons vous faire, c'est celle d'une fête mémorable.

Dawn esquissa un mouvement de départ, avant de jeter un vaste regard circulaire à la petite assemblée qui s'était formée, et la dévisageait désormais comme s'il elle eût été en proie à une crise de démence. Quels esprits lents. Ils n'avaient donc rien compris ?

- Dans quatre jours... ajouta-t-elle simplement avant de disparaître dans un nuage de fumée bleutée, sans laisser de traces autres que le superbe poignard en argent qui était désormais fiché sur l'une des bâtisses environnantes, et au bout duquel se balançait l'invitation aux merveilles...

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Ce post unique n'a aucune influence sur le RP en cours
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Re: Village de Loutry Ste Chaspoule
Rosie Peltz, le  Sam 26 Mar - 17:08

| RPG unique en compagnie d'Arcturus Madverier |

En déposant ses souliers sur le pavé bossu, la fille s'imaginait paître en ces pâturages un agneau sans forme, sans couleur, sans substance. L'idée de tout agneau qui, emprunt de sa race entière, agissait tel l'épitome de l'ouvrage ovin. La fille, assez sotte, se tenait face à un indicible animal auquel elle prêtait des qualités imaginaires, voire certains de ses propres traits. Cet agneau, indivisible du vert pâturage humide, s'inscrivait durablement dans sa perception de sorte qu'elle se trouva confuse de ne pas pouvoir réunir les raisons de sa présence sur les pavés, ni même les indices culturels qu'elle avait élevés en identité. L'agneau introuvable la plaçait dans une désagréable confusion et ses yeux gris peinaient à se détacher des étendues touffues endogènes au village.

Nécessité se faisait que l'on s'entende sur les circonstances de manière à trouver solution à l'impasse ; une casquette rouge posée inconfortablement sur ses boucles brillantes avec au devant une fusée, aux épaules un large veston en serge bleu et des lèvres roses. A son flan, un associé faisait figure d'altérité oppressante. Il accentuait la composition actuelle de la fille qui commençait  à voir poindre en elle l'envie de se retirer dans son boudoir chaud de Londres. L'étourdissement ayant cours en elle la poussa à s'exprimer de la sorte ; « Je n’apprécie guère ces longues attentes pourtant si nécessaires, paraît-il. J'ai pourtant un vif amour pour ces paysages et ces gens. Néanmoins, je vois ce plaisir gâcher par le devoir de l'action qui oblige ma perception à utiliser tous ces paysages pour en faire des objets utiles à un but douteux. Êtes-vous de mon avis, sir ? »
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Re: Village de Loutry Ste Chaspoule
Invité, le  Dim 27 Mar - 15:54

/Tour de Garde en compagnie de Rosie Peltz\

La soirée était bien calme à Loutry, une soirée douce pour l'Auror qui faisait sa première nuit en tant que " patrouilleur ". Il s'était déjà entraîné à ce genre de choses et serait probablement plus fatigué si il ne s'était pas imposé son entraînement dans les rues de Londres durant des nuits entières, à guetter les événements suspects. Comme il s'agissait de sa première vraie sortie, de son premier véritable tour de garde, il était accompagné de sa formatrice, Miss Peltz, pour le surveiller et observer sa façon de faire. Arcturus, lui, essayerait d'apprendre un peu de cette nuit afin de savoir comme agir et comment bien effectuer ses prochains tours de garde. Tandis qu'il observait les alentours, suivant sa formatrice quelques mètres derrière elle, il la regardait de temps à autre, elle qui semblait pensive, perdue dans ses esprits. Il avançait rapidement, plus rapidement que Rosie de toute évidence puisqu'il se retrouva rapidement à ses côtés, regardant devant lui, derrière lui, les ruelles, essayant de jeter un oeil aux toits. Ne rien laisser au hasard, fouiller jusqu'au moindre trou de souris...Voilà, ce qu'on appelle faire un tour de garde quand on s'appelle Arcturus Madverier ! Au moins, il était sûr que le travail était bien fait et que les moindres recoins avaient été contrôlés. Il marchait encore et encore et manqua de sursauter lorsque sa formatrice s'adressa à lui, qui était encore en pleine recherche tel un aigle guettant une proie, un délit, un petit détail qui paraîtrait suspect.

Il était amusant de l'entendre parler, la mère Peltz : Elle avait un langage très soutenu et poétique. Ce n'était pas toujours très clair mais au moins, elle se faisait comprendre sans trop de difficulté et puis, appeler son collègue " Sir " était loin d'être déplaisant. Arcturus ne dit rien en premier lieu, après tout, il était là pour faire son travail mais un peu de politesse était le bienvenue partout, il termina de regarder une ruelle en passant à coté et se tourna vers Rosie pour lui répondre.

- Ma chère, cette attente est ce pourquoi nous avons signés notre contrat d'Auror...Et puis, nous avons tout le temps d'observer lorsque nous avons terminés, enfin je crois...Cependant, à titre personnel, je ne suis pas un grand amateur de paysages...Je fais mon travail et je le fais du mieux possible, comme nous tous, Milady... dit-il dans un sourire avant de reprendre son air sérieux ainsi que sa patrouille.
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Re: Village de Loutry Ste Chaspoule
Shae L. Keats, le  Mar 31 Mai - 15:08

Rp avec le Dieu des Dragons.



1, 2, 3 et 4



J'suis comme l'autre quand je bois,
j'fais plsu rien d'mes dix doigts
qui se cassent en éclats de verre
et j'me prends pour le roi
roi des ça-n-ira-pas.


Du mauvais vin qui coule, à flots dans ta gorge, qui dévale tes parois, t'envahit ruisselant. Il emporte avec lui, toutes tes poussières d'ennuis, qui longtemps s’amoncellent, avant de disparaître.
Tu laisses tout couler, et tout être emporté, vers un ailleurs couvert, désert toujours amer. Que cette fois tu délaisses, écartes, abandonnes et dédaignes. Tu n'as plus très envie, de t'en aller jouer, au chat et à la souris, avec de pauvres victimes. Tu préfères te lâcher, laisser tomber les armes, et puis tout oublier, pour un soir, pour une vie.

Pas comme la dernière fois, pas goûter l'inconnu, d'une chimère impromptue, qui t'as pris dans ses bras. Et pendant toute la nuit, et pour l'infini, elle t'a fait tournoyer, au loin des vents mauvais. Amer réalité, qui t'a vite rattrapé, pour encore t'agripper, encore t'enlacer.

Ce soir tu goûtes ta vie, depuis longtemps partie, et qui s'en reviendra, se prenant pour le roi. Et ces foutus gens là, qui te dévisagent, alors que tu souris à pleine dents, Adulte enfant. Il te regarde en bas, envie ta liberté, et te scrute en haut, te prenant pour un faux. T'es sûrement un change peau, tant tu n'fais pas vieux os, dans un esprit, une âme. Alors bien un peu faux, mais tu es surtout toi, qui ce soir te promène, dans ton âme de silène.

Et tu guides sa plume, la fait glisser de ses doigts, laissant couler les mots, comme coulerait l'encre.Tu la libères aussi, inconsciemment, lentement, et indirectement. Tu ne la connais pas, et pourtant elle te sent, dans sa vie, dans ses écrits.

Alors tu continues, déambules, et profite, les yeux sur le monde. Tu voudrais tout saisir, tous les moindre détails, et puis t'y accrocher, et n'jamais les lâcher. Alors tu te promènes, la gueule comme un soleil, et tu ris comme jamais, et pourtant c'est sincère.

« Tu pues l'bonheur le Keats, et je n'te reconnais pas, que-t'est-il arrivé, pour que tu sois comme ça ? »
Il ne t'es rien arrivé, le bonheur à plein nez, dans tes veines, dans ton sang.

Il se propage peu à peu,
Douce ivresse,
Enivrante tendresse,
Qui teinte tes pupilles bleues.


Penses-tu pouvoir courir, penses-tu pouvoir mourir ? Tu sens que ça t'attire, mais ce n'est qu’éphémère. Lâcher prise pour une heure, lâcher prise pour toujours, et balayer les doutes, d'une emprunte de douceur. Ô mon amour, mon tendre, mon doux, mon merveilleux amour. Bonheur fugace, d'un relan de joie, qui t'envahit la bouche, et te rend ton courage.

Amour à quatre temps, Amour passionné, Mêlé d'étreintes, et de tourments. Toi tu sais tous ses sortilèges, il sait tous tes envoûtements, il t'a gardé de pièges en pièges, tu l'as perdu de temps en temps.

Alors tu dégages le mondes, que les marins aillent chanter ailleurs, ces rêves qui les hantent, le long des berges mortes. Ce soir c'est ton ailleurs, et demain ça le sera toujours, tu visiteras la ville, moins heureux mais toujours toi même. Et un, et deux, et trois, et quatre. Tes pieds qui marquent le temps, polissant le pavé, de leur rythme humain, laissant ton emprunte sur tant d'autres. Une valse à trois temps, à quatre, à cent, la valse à mille temps. La rue qui bat la mesure, calée sur ton bonheur, Plip, plac, ploc, pluie, ça t’entraîne. Au troisième temps de la valse, il t'enlace, le quatrième temps n'est qu'à vous, invisible. Tu continues à descendre la petite avenue, dévisagé de toute part, mais cela t'importe peu, entouré de gueux. Emporté par la foule inexistante, qui te fait dévaler, à pleines jambes, la petite rue. Tu danses, tout seul cette fois, et c'est bien plus agréable, d'être libre.

Tu ne pensais pas y arriver, trop lointain pour le bonheur, perdu et errant, loin des vallées heureuses. Mais quand vient le soir, je te le demande, le rouge et le noir, ne s'épouse-t-il pas ?

Tu connais la réponse, Julien Sorel aussi, mais là c'est toi qui importe, tu es en bas de la rue. Que vas-tu faire ? Remonter la colline ? Attendre ici que ton bonheur te quitte ? Ou repartir le chercher dans les abysses de la ville ?

Tu tombes sur ton banc,
Dans lequel tu t'enfonces,
Tu l'empêcheras de se faire la malle,
Quitte à passer ta vie à le tenir.
Quand on a que l'amour.
Tu veux éclater de joie,
Chaque heure
Et chaque jour.
Quand on a que l'amour,
Pour couvrir de soleil,
La laideur des faubourg,
Quand on a que l'amour,
Comme unique raison,
Comme unique secours.
Abandonne toi au petit jour,
Rayon rouge, rayon jaune,
Chaleur épaisse d'une douce caresse.


Bonheur.


Dernière édition par Shae L. Keats le Mar 25 Déc - 12:09, édité 9 fois
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Re: Village de Loutry Ste Chaspoule
Malena Kane, le  Sam 4 Juin - 1:24

musique


c’est dix huit heures et dix huit minutes sur ton lit
de ta chambre d’hôtel.

Tic. tac.

dix huit heures et dix huit minutes,
dix huit heures et dix huit minutes,

Tic. tac.

quelqu’un pense à toi quelque part ?
tu sais pas où, ni qui,
mais au fond de toi,
là, maintenant,
t’as la conviction que personne n’a jamais pensé
à toi.

Tic. tac.

dix huit heures et dix huit minutes, pense à toi.
c’est déjà ça.
tu penses à toi aussi là,
ça compte ?
ça fait déjà deux.
c’est rassurant (un peu).

Tic. tac.

dix huit heures et dix neuf minutes,
on ne pense plus à toi.

Tic. tac.

t’es assis-e sur ton lit.
tu ne sais pas d’où c’est venu,
tu t’es juste endormi-e
et au matin, non pas au matin, c’est pas le matin,
mais disons au matin de ton sommeil,
c’était là.

une flaque noir qui baigne à présent ta chambre,
qui glisse, perverse, vicieuse,
qui rampe sur les murs
jusqu’au plafond et se rapproche dangereusement
du ciel de ton cerveau
du centre même de ton coeur.

elle se meut entre les ombres, les bouffent les avalent, grossit.
elle est moche, cette flaque noire,
très moche même, aussi moche que « se meut ».
mais elle est là
juste devant toi
dans son uniforme blanc
devant toi
un sourire fils électrique de haut en bas.

tu lui demandes ce qu’elle est, qui elle est,
elle te sourit, et t’envoie une décharge
avec son sourire fils électrique de haut en bas.
C’est solitude, responsabilité, colère, adulte, abandon qu’elle te répond.
C'est elle.
Qui te rend visite.
La voleuse d’âme d’enfant.

Et là tu comprends,
que t’as passé un deal avec elle.
Que le contrat est signé, il est là sur le bureau.
« P. » en grand en haut.
Dans un sursaut, tu te jettes dessus pour brûler cette feuille de papier.
Trop tard.

la flaque noire vient de t’attraper.
merdre.

tu la sentais venir depuis quelques jours,
tu voulais pas la laisser entrer.
Frappe, frappe, frappe qu’elle faisait dans un bruit d’acier frotté,
mais ce soir, t’as l’impression que c’est le soir,
elle a forcé la porte, comme ça, tout doucement pendant que tu dormais.
elle t’a touché.

elle ne perd pas de temps.
elle te prend directement, sans ménagement.
ça commence par des fourmis froides dans le doigt du pied, le gros du pied gauche, puis dans chaque petit doigt de pied puis dans l’autre pied puis ça remonte dans les mollets les genoux ça picote picote les cuisses la droite la gauche, elles vibrent comme sur un barbecue comme un bois qui craque se contorsionne sous la pression du feu.
puis ça remonte ça se situe dans le bas ventre et ça appuie, pas très fort au début, c’est juste un poids désagréable mais petit à petit ça devient fort et horrible ça appuie comme un boeuf c’est épuisant terrifiant ça prend racine dans tes entrailles c’est épuisant terrifiant surtout lorsque cette vague immerge tes bras surtout ton bras gauche puis ton poumon ton torse.
ton coeur commence à se noyer dans ce liquide envahissant, oppressant.

« ça va pas, ça ne va pas, ça ne va pas, ça ne va pas, ça ne va pas, ça ne va pas, ça ne va pas, ça ne va pas, ça ne va pas, ça ne va pas, ça ne va pas, ça ne va pas, ça ne va pas, ça ne va pas, ça ne va pas. »
Impossible de tenir en place, venir et revenir vers la fenêtre vers le lit, tourner en rond dans cette foutue chambre.  
c’est pathétique.
frapper le plancher de ses pieds, le faire trembler pour le démolir.

BANG BANG
Douleur poitrine, côté droit. Impression de ne plus pouvoir respirer, impression que quelque chose vient de se bloquer ; que le sang ne circule plus comme il faut.
BANG
BANG.

Nouvelle déflagration.
Le bas ventre en prend un coup.
L’estomac se tord de douleur comme un serpent
soumis au sortilège de doloris.

les battements de ton coeur s’échappe à travers le sol
Boum.                                             Boum.                                                 Boum.
                        Boum.                                                Boum.                                        Boum.

BANG,
BANG.

Douleur dans le dos
Le corps se désintègre.
Lentement, inspirer, expirer, respirer. Une colère qui ne te ressemble pas monte : une colère excitée, une colère intense, une colère
qui veut s’en aller hors, en dehors pour s’écraser contre les murs//

STOP.
chercher de l’aide, quelque part,
se foutre devant le miroir.
pas d’Âme-âme.
chercher de l’aide, quelque part Put*in,
dans un coin de la tête,
chercher de l’aide, quelque part,
put*in, pourquoi vous m’abandonnez ?
t’es où, t’es où Dragon avec la mer dans les yeux ?
aide moi, aide moi…


juste… calme… un peu de calme un peu… juste un…
NON.

devant le miroir, y a rien d’autre que ce truc.
niché horriblement au fond de ton ventre
tu la vois, cette flaque noir en forme de requin, ouvrir son oeil et te regarder!
comme dans un cauchemar t’as voulu crier quelque chose
« maman »
ou « papa »,
mais c’est comme si t’avais plus de mère, et plus de père
que t’étais seule à exister avec ta vie. `

et le rire de la peur éclabousse les murs de la chambre
nuit blanche et matin noir.

tu commences à te débattre avec cette peur de perdre
ton âme d’enfant,
tu te débats violemment, tu commences à sortir de la chambre,
à prendre les escaliers, un par un, descendre, descendre, prendre de l’air.

t’es dehors.
dans ta tête tu te vois marcher, tu te vois partir, courir, tu te vois sauver d’elle,
à l’intérieur tu danses endiablé-e, tu danses macabre, tu te débats avec tes bras mécaniques qui essaye d’arracher ce truc, ce PUT*IN de truc au fond de ton ventre, ce PUT*IN PUT*IN PUT*IN de truc qui vient de se plaquer contre ton visage et qui t’empêche de respirer d’aspirer à la liberté un chien écrasé
MARCHE mais non, CRISSE, glisse, COURRE, vole, CRIE,
la nuit va virer à l’envers la face de ta mère dans la lune qui marche comme un cartoon mais y a pas de lune CON*ARD il est que dix huit heures et plusieurs minutes mais non MARCHE, mais non, mais non, COURRE,
enlève ce truc de ton visage avec tes ongles tes griffes tes dents s’il le faut, marche, marche, courre put*in, fin de journée, nuit, courre, aube, arrache ta peau, crépuscule, RESPIRE BORDEL.
tu vois pas tes bras qui se contorsionnent comme des pantins ça fait crac crac sur tes articulations tu trembles de partout CRISE D’EPILEPSIE tu peux rien faire à part courir, DANSER pour pas crever c’est même pas une danse c’est une tentative de
NON SUICIDE.
Mais quoi, t’es dans le rush
terrible
nouveau
sans pitié,
un rush à se faire enfermer dans les chiottes à crier que t’en es pas capable que t’en veux pas de ce truc
de cette MERDRE,
tu ne veux pas
je ne veux pas
tu ne peux pas
je ne veux pas vivre avec toute cette monstruosité en moi
JE N’ACCEPTE PAS.

alors vous tournez en rond manège tourne tourne tourne dans la rue tourne tourne, tourne un tour de tournis qui monte et qui descend un tour de looping. les gens eux y voient pas, ils voient juste un
toi
seul
qui marche vite, ils voient pas que tu respires pas que t’as peur de crever, ils voient juste un assoiffée qui marche marche transperce le bitume BITUME avec tes pas ils voient pas que t’es au milieu du chaos, ils voient pas que t’es dans l’oeil de la tornade du rush terrible qui t’emporte.

les gens voient pas.

la colère qui habite en toi te dépasse, elle est plus grande que toi
tu te souviens pas, déjà tout petit
tu hurlais cette colère
ta fureur
car tu comprenais à cet âge là.
mais t’as oublié tout ça,
t’es en train d’oublier et tu veux pas oublier,
tu te bats, bats bats
mais voilà déjà que ça s’enflamme
et Mal tu brûles avec
AU BUCHER
avec Jeanne d’Arc et les sorcières
AU BUCHER.
AHAAHAHAHAHAHAHA.
AU BUCHER.

tu te hurles
tu te peines
tu te pertes
tu te crées

t’es colère colère colère colère et peur
et le monde te dégoute
mais tu ne veux pas qu’il te dégoute
avec ses injustices
ses crachats,
ses viols,
ses injustices,
son sang versé
JE NE VEUX PAS Put*in.

Tu vomis VOMIS
en GROUAAAAh,
tu vomis par ta GORGE,
toute ce noir pourrie,
cette colère
tu vomis vomis.
GROUAH.

t’avances dans la rue, cette foutue de rue qui n’en finit plus c’est où que ça s’arrête ?
et tu continues sur un autre espace temps à essayer de t’arracher le visage à te griffer le ventre pour faire sortir cette flaque noire qui pue pue pue pue PUE la colère mais c’est que ton sang qui coule TON SANG, ça tourne en rond, tourne tourne tourne tourne tourne tourne tourne TOURNE TOURNE.
ce soir,
ce truc, cette angoisse
elle est en train de te baiser.
ARRACHE TOI LES VEINES.
DÉBRANCHE !

alors tu cherches cherches
marches marches vers le soleil dans les couleurs de l’hiver,
tu descends la colline et vers tes profondeurs.
tout est à l’envers absurde ce soir, c’est juste un cri de colère un cri d’âme dîlle d’âme
perdue
oubliée.

alors tu cherches cherches
alors tu marches marches pour retrouver dans un sourire
toutes les lois de l’univers…
juste un sourire,
un sourire…
un sourire auquel te rattacher,
te rattraper.
t'es qu'un enfant
qui flippe.

juste un sourire...

qui brille sur un banc.
un sourire qui danse la valse,
1 2 3 4
t’es crevé-e
fatigué-e
1 2 3 4
écoute, écoute la valse,
1 2 3 4
au premier temps de la valse
tout-e seul-e
1 2 3 4
suis le rythme
une berceuse
1 2 3 4

« Je vois plus rien, je vois plus rien, rien rien rien rien rien »
que tu dis à cet homme
au sourire de valse
qui joue l’accordéon sur son banc,
tu lui as dit avec
une voix funambule,
fragile comme une caresse.

T'es Mal
avec un seul aile
tu penches d'un côté
et d'un autre.
une chute apesanteur.

« Je vois plus rien rien rien… »
Shae L. Keats
Shae L. Keats
Gryffondor
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Re: Village de Loutry Ste Chaspoule
Shae L. Keats, le  Dim 5 Juin - 14:13

Réponse à Malena
Musique




Bonheur. Bonheur. Bonheur.
Tu craches. Au visage de tout le monde.
Tu as du mal à le reconnaître ce foutu bonheur.
Et pourtant tu souris.
Au soleil.
À la vie.
Tu ne sais pas être heureux. C'est con dit comme ça. Mais c'est toi. T'y arrives pas. T'as jamais réussi. Tu sais pas à quoi ça ressemble. Le Bonheur. Parfois tu le vois passer. Vite, les jambes à son cou.
Mais tu le perds aussitôt. Alors tu cherches, un moyen, n'importe lequel, d'être heureux. De sembler heureux. C'est l'histoire de ta vie tout ça. Toujours tanguer, du milieu à l'autre extrême, mais tu n'es jamais monté là haut. Tu ne sais pas à quoi ça ressemble.
Les papillons dans le ventre, tu les simules si bien. C'est pas honnête, tu le sais bien. Mais tu ne peux pas aller ailleurs. Tu te perdrais. T'as besoin d'être aimé, pour te rassurer, avoir l'impression d'exister.
D'être autre chose qu'une loque, cachée dans sa coquille, derrière cette allure que tu te donnes.
Tu crois l'avoir le bonheur, pour une fois. Tu crois le tenir fermement. Mais tu verras bien.
Tu as peur, de le saluer encore une fois de la main, et de le laisser partir. Ailleurs. Alors tu valses, dans une illusion rassurante. Brillante. Papillons qui s'éveillent, une fois, encore.
T'es un pantin, cassé, brisé, qui a encore du mal à tenir sans ses fils, qui trébuche, sans arrêt, mal à droite. Mais à gauche aussi. À quoi ça sert d'être ambidextre, si on a deux mains gauches ? Tu tangues, encore toujours, sans jamais réussir à te rattraper, nul part, à rien.
Ce n'est pas sur la mer qu'il pleut ici. Ni même sur ton âme..
Mais bien sur ta vie, pourtant encore bien ensevelie.

Elle aussi tu as l'impression de la regarder passer.
De la saluer.
À chaque heure qui passe.
À chaque jour qui vient.
Et tu voudrais reprendre le dessus. Mais tu ne peux pas.
Trop dur.
Trop faible.
Pathétique.
Alors tu continues.
À t'agripper, à ton bonheur, à une illusion, à une rapide passion qui retombe aussitôt.
Crois-tu savoir aimer ? Crois-tu savoir exister ? Tu croyais.
Avant.
Tout ça.
Et t'es pas fair-play.

Tu les laisses tomber dans tes bras, s'attacher.
Mais tu as peur, alors tu fuis. Complètement bloqué. À jamais. Que tu crois. Que tu crois.
On te dit souvent qu'un jour t'y arriveras. Sans se soucier de savoir si tu ne luttes pas, encore.
Si tu n'as pas baissé les bras.
Alors Keats. Spectateur de ta propre existence, incapable de t'y investir.
Que penses-tu de tout ça ?
Vas-y.
Dis moi.
Sur ton banc, Smile from ear to ear.
Ça ne t'as pas l'air un peu forcé ?
Te voilà encore en train de valser.
Pour y croire.
Toujours y croire.
À la limite, l'effleurer, je te l'accorde.  
Mais tu ne peux pas saisir l’insaisissable,
Ni t'imaginer vivre quelque chose que tu ne connais pas.
Un peu poète, un peu rêveur.
Un peu poète, surtout rêveur.
Tu ne le quitteras pas ton foutu nuage, j'ai compris.
Alors tu fais pleuvoir sur les cons.
T'essaie d'amener les bons dans leurs nuages. Avec tes mots, un peu maladroits.
Ce n'est pas forcément un cadeau que tu leur fais, en voulant les forcer à rêver.
Et pourtant, tu veux les aider, jusqu'au bout.
Tu ne sais juste pas faire. Pas dire. Tu ne sais qu'une chose.
C'est que tu ne sais rien, rien, rien, RIEN à RIEN.

T'y arrives plus, à être toi.
Tu t'es tellement caché, au fond de ton crâne, au fond de ton corps,
Que tu ne sais même plus qui tu es.
Que tu ne demandes qu'une chose,
Sortir,
T'exprimer.
Mais ta façade t'en empêche. Elle te ravale, te laisse terrer, au fond de toi.
Sauf avec certaines personnes.
À qui tu peux tout dire.
Sans qu'elles ne jugent.
Et alors tu pointes le bout de ton nez.
Parce que tu ne te sens plus si analysé.
Connaître l'autre pour se connaître soi-même.
Peut-être.
Se découvrir par le regard de l'autre...
Foutaises. Foutaises. FOUTAISES.

Assis sur ton banc.
Tu essaies d'oublier.
Tu souris, sur les gens,
Tu les salues de la main,
Alors qu'ils passent,
Te dévisagent.
Voir t'envisagent.
Mais toi tu les salues. Sur ton banc.
Et leur montre la sortie, de tes yeux qui fusillent.
Qui fusillent de la valse de derrière tes paupières. De ta valse à mille temps.

T'es pas net.
T'es pas clair.
T'es pas dans ton état normal, mais t'es plus à ça prêt.
T'en fous la bière,
T'en fous la cirrhose,
Un dernier verre,
Une dernière dose.
Pour encore laisser passer la vague.
Au dessus de toi. De ton être.
De haut en bas. De droit à gauche.
Doux va-et-vient au creux de tes reins.
Te laisser, porter, flotter, dériver. Puis t'oublier, à jamais.
Tu ne demandes que ça Keats. Alors pourquoi t'es toujours là ?
Rejoins la mer. Sens toi prospère. Jette toi à l'eau,
Puis abandonne toi. À elle.
La divine onde saline.
Qui caresse ta peau,
Qui susurre à ton âme.
Qui elle te sourit. Amour de ta vie.

C'est le sourire des gens qui sait guérir tes maux.
Les larmes, les lames, de soulagements, qui tombent, à terre, abandonnées.
Ça ça te fait rêver.
ENCORE.TOUJOURS. DU RÊVE
Partout. Partout.
Pâte gluante, dont tu ne te défais pas.
Lien invisible que tu ne coupes pas.
Mort d'avoir trop rêvé. Soleil coupé. S'en reviendra ? Toi tu n'sais pas.
Mais t'es là, sur ton banc. À te forcer à sourire.
À rester.
Pour lui.
Pour elle.
Pour ceux qui ont besoin de voir des gens sourire.
Tu veux bien être leur gens.
Pour cet après-midi.
Sur ton banc.
Un éclat de paradis. Du moins tu essaies. Tu veux être le bonheur. Pour eux. Pour elles. Et pour yels.
En attendant tu valses. Derrière ton sourire.
Valse mélancolique,
Langoureux vertige.
Qui t'embrasent,
De bonheur caché, que tu ne saurais pêcher.
Bonheur. T'es où ? T'es quoi.

Et là tu vois.
La personne.
Qui veut de ton sourire.
Qui s'approche.
Tout prêt.
Tu pourrais presque toucher.
Dedans. La tempête. Tu peux la voir. Par ton sourire.
Que tu lui offres. Sans réfléchir.
Besoin d'un bonheur.
Tu distribues.
Volontiers.
Celui que tu n'as pas. Mais que tu n'as pas. Mais que tu fais semblant d'avoir.
Pour Essayer de donner.
You smile back. Once. You see storm inside.
Tu voudrais cry.
Mais tu peux pas. Tu dois sourire.
Alors yel s'approche un peu plus.
Tu peux voir maintenant. Que ça ne va vraiment pas.
Alors que tout les gens vous voient. Bizarrement.
Un assis qui sourit.
Un-e debout qui vacille.
« Je vois plus rien, je vois plus rien, rien rien rien rien rien »
C'est bête. Toi tu vois trop.
Tu observes.
Tu contemples.
Spectateur.
Yel vient d'un autre monde.
Très loin.
Mais très proche.
Tu ne comprends pas ce qu'il se passe.
Mais tu n'en as pas besoin.
Yel va pas bien du tout.
Yel voit plus rien.
Et toi tu souris un peu moins.
Tu partages ton banc.
L'invite à s'asseoir.
Yel.
Qui ne voit plus.
« Je vois plus rien rien rien… »
Tu veux bien voir pour deux. Prêter un peu de ta vue. Prendre de sa cécité.
Mais tu sais bien que ça ne marche pas comme ça.
Ce serait trop beau.
Et voilà que tu re-rêves.
Sauf que c'est pas le moment.
Tu souris mais t'es colère.
Parce que yel ne voit plus.
Tu partages ton banc.
Tu partages ton sourire.
Franc.
Et tu proposes,
Tout doucement.
" Tu veux mes yeux ? Tout est très joli vu d'ici."
C'est vrai que c'est joli.
Courbé, poli.
Tout brille.
Quand on rêve.
On fait tout briller.
On astique.
Pur faire croire au bonheur.
Y a tout qui brille.
Paillettes.
Confettis.









~L-e-a joueu-r-se de Mots étant parti-e se ressourcer  sur son Parnasse, merci de ne pas poster à la suite, afin que yel puisse nous raconter son voyage à son retour ~
Malena Kane
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Re: Village de Loutry Ste Chaspoule
Malena Kane, le  Dim 28 Aoû - 0:02

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Piano à couteau


_______________



Ta peau de Dragon se craquèle, une ride se creuse entre deux écailles en lambeau. La cigarette que tu as allumé, elle aussi, ne crache rien d’autre qu’une fumée grise, odeur de gare, odeur idées noires.

Tu ne vois plus rien ; tu ne ressens rien d’autre que le Monstre, la Pieuvre, ta Pieuvre loin d’être édentée dans ton ventre éventrée. Sens-tu ses griffes broyer tes os ? Tordre tes entrailles ? Elle s’en abreuve, délicieuse.

Tu plonges tu te noies. T’as encore un semblant de toi qui continue à se débattre 1,2,3,4 toujours sur cet air de valse, dans cet océan sans étoiles, sans fond. Oui. Tu continues pourtant, à te débattre, persécutée par les vents contraires qui crissent, pantin désarticulé que tu es, sans équilibre, juste une poussière marionnette qu’on mène à droite à gauche /gauche-droite/, de haut en bas /haut-bas/, d’avant en arrière /avant-arrière/, du ciel jusqu’au sol /ciel-sol/, bitume tête fracassée contre le mur.

Voyage dans la machine infernale. Ici, le jour
(a tout enseveli),
Il s’est assombri, il a pourri et a recraché toute sa merdre, sa GROSSE MERDRE qu’on lui a fourrée par cette plaie béante en forme de gueule ouverte, peut-être était-ce son coeur ? À cet endroit, il y a et aura une cicatrice qui jamais ne se refermera, une plaie qu’on arrache à coup d’ongle à coup de pioche à coup de déception à coup de blessures à coup d’inhumanité…
La plaie béante qu’on fait saigner…
Et le sang coule
en torrent
comme la fumée d’un pot d’échappement…

Tu te rends compte que.
Peut-être.
Es-tu en train d’atteindre ce moment où la puissance invisible de l’enfant s’est fait crever par le coeur.
Crève.
Malena Kane.
Crève.
Poignardé-e par ces notes de piano qu’on entend, terriblement douces. Ces notes de piano qui ne savent plus jouer La comptine d’un autre été, mais le grondement assourdissant de l’Orgue terrible.
Tu te rends compte que.
Peut-être.
Ça y est ? Tu meurs vraiment,
petit à petit,
seconde par seconde…
Que tu disparais dans le néant des rues… - mortes -autant que toi tu es sur le point de mourir… bouffé-e par la Pieuvre
Qui aspire ta moelle vitale
seconde par seconde
minute par minute
Toi qui bientôt ne ressemblera plus qu’à une vielle peau desséchée, un cadavre,
Toi avec tes OS, noircies par les clopes de tes rêves trop intensément vécus,
Toi avec tes conneries
Toi avec ton sublime,
Toi avec ton espoir…
Toi avec tes conneries…
Mais regarde-toi, maintenant, ce soir.
Tu te contorsionnes sous la douleur,
La Pieuvre qui resserre son étreinte
Elle qui tremble sous l’effet de son RIRE acide.
Elle te rit à la gueule, elle te rit à la gueule avec son haleine poubelle, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, elle te rit à la gueule, amusée par ce rire colère terrifiant répétitif, furieux comme ce geste rageur ravageur sur le clavier.
Oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, OUI,
Elle te rit à la gueule.

- Tu veux mes yeux ? Tout est très joli vu d'ici.

Un gloussement râle ton palais. Griffe tes lèvres. C’est la Pieuvre,
mais un peu toi aussi.
Tu te retournes vers l’Accordéon et sa musique dissonante dans ce coin tout fondu. « Prendre ses yeux », une rigole de colère remonte le long de ton torse, « lui arracher ses yeux, les pourrir », pour qu’il n’y ait plus que la poussière des caniveaux, les mégots écrasés roulant au vent, les trognons de pommes, la fonte des Neiges sous l’effet de trop de grisailles de vies qui serrent, des vies longues longues longues comme des rails de métro, - n’entends-tu pas ce sifflement ? C’est ton prochain train, il t’amène à la dernière gare.

Rails-inspire-oublis
cette humanité soleil qui brûlait en toi,
Rails-inspire-oublis
les ailes Dragons, l’enfant guerrier Electric en toi

Tu n’as qu’une envie. Une envie qui te fait mal. Terriblement mal : lui arracher les yeux, à Accordéon.
« tout est joli vu d’ici » qu’il ne dira plus
quand il verre le Monde tel qu’il est sous la surface des rêves. Car depuis longtemps le ciel n’est plus que le plafond des rames souterraines ; on te fait croire que c’est le ciel mais ce n’est pas le ciel ! Juste une publicité parmi les publicités, aussi étoilée soit-elle.
Mais aujourd’hui.
Fini de croire. Fini les illusions ? Les rêves.
Si. Ne t’accroches pas.
Ta place t’es aussi réservée Mal.
Elle n’attend que toi. Plus que toi.
Dans les Souterrains Blues.

PUT*IN. Tu te jettes sur lui. Vers ses yeux.
Haine et Colère à chaque pied, sous chaque ongle.
Accordéon.
Les larmes invisibles sur tes yeux aveugles sont invisibles. PUT*IN. PUT*IN. PUT*IN. Que ton coeur martèle à chaque battement. PUT*IN. T’as beau vouloir regarder dans la nuit, vers la Lune, ton aspiration à vouloir t’élever dans le ciel ne servira à rien. Elle n’aura jamais servi à rien.

Mal. Mal.
Es-tu en train d’atteindre ce moment où la puissance invisible de l’enfant s’est fait crever par le coeur ?
Le temps qui semblait Éternité se réduit, de jour en jour
peau de chagrin.
Parfois, quand la colère t’agresse, quand elle fait mal, à coup de couteaux dans les sourires, il ne reste qu’une seule solution : l’expression de sa propre colère.

Parfois, quand la colère t’agresse, on veut pas y aller, on veut pas rentrer, on veut pas dormir, et surtout non, on veut pas parler. On veut juste hurler. On a juste besoin d’ouvrir les vannes. D’avoir envie de faire mal. Pour se soulager. D’avoir envie de faire mal. Pour demander de l’aide. De l'aide, pour y croire
encore un peu
juste un peu, qu'on te dise que
c'est rien et que demain
tout ira bien.
Shae L. Keats
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Re: Village de Loutry Ste Chaspoule
Shae L. Keats, le  Dim 18 Sep - 19:50

Musique



La cigarette des bêtises qui se consume dans l'air du soir,
Encensoir quasi-onirique, manifestation d'une prise d'orage plus grande que tout qui s'invite dans le crâne,
Pâme ses tentacules dans chaque recoin de la cervelle.
Avilissant le(-s) sens, les envies et désirs. Grande forme sombre étendu.
Vif-dort.

Une lueur de lumière, une diode. Un fusible à la guirlande de ce moment. Une petite connexion qui fait que tout est chamboulé, mais illuminé.
Un-e Yel. Qui a besoin d'un sourire.
De ce sourire, celui qui dit "ça va" sur la bouche mais "je meurs" dans les yeux.
Un sourire mi-fragile mi-prune qui fait vrai parce qu'on le donne rarement à quelqu'un qui sort de nul part.
Qui croise les yeux d'un accordéon-trompette sur un banc,
Et ne voit plus rien.
Rien du tout.
Du coup les lèvres s'étirent toutes seules, comme tenues par des élastiques qui piquent dans la peau,
Juste à la commissure.
Mais c'est les sourires qu'on donne comme ça, doucement, même si on comprend pas trop-toujours.
Parce qu'il faut bien que quelqu'un le donne.
Pour se sentir moins seul.
Un sourire de distributeur à écoute, mais qui n'est pas faux.
Qui fait mal des fois, des fois non,
Qui touche dans les boyaux et remue tout pour faire des nœuds-scoubidous qui tordent le cou.
Mais pour Yel, c'est simple comme un bon-jour.
La peur-colère qui déchire les yeux pour sortir, et un pinceaux-bonheur pour répondre,
Un peu triste et plein d'incertitudes, mais bien là.

Les odeurs de fumée, d'usines, paris-chiennes qui râpent le fond de la gorge et font pleurer les yeux en gouttes-grises de miroir.
Ça chatouille le nez alors que le regard se pose sur yel, la ran-cœur insaisissable d'une cécité inlassable.
La peur de l'enfant-loup qui semble sur le point de mordre de sa colère, de la vraie colère qui fait trembler les murs et s'envoler les tuiles.
Tomber les étoiles et frémir les faux-cils.
La très grosse colère, celle de mort, infant-acide, qui casse les rêves des enfants comme des noix,
Avec un un petit rire froid, qui fait courir un couteau tout le long du dos.
Qui broie les bonbons roses dans ses mains de charbons.
Yel est fou-lle.
Mais foule contemple sans comprendre.
Parce que yel est seul-e à avoir les yeux brûlés-infectés,
Dévorés par les asticots qui désintègrent tout le contenant.

Les ongles qui essaient de rentrer dans la tête,
Pour arracher, déchirer, dévoré, découvrir le ciel de faïence pourtant si bien paré d'illusions effet-mère.
ne brillent que les correspondances.
Les ongles qui râpent, prennent, grimacent, pour ne laisser qu'en échange de petites billes sans fois polies pour préserver leur reflet
- Des petits trous.
Béants.
Brûlants.
Aux captureurs de monde absents.

Attraper les poignets de yel, avec les griffes
Pour que ça s’arrête, pour déchirer la peau, les os, les bras, pour que le voile reste intact.
Et planter les crocs, pour faire lâcher surtout, avant tout.
Ne pas toucher le voile,
Au risque de mourir avec.
Parce que la gris-cisaille cachée derrière est bien trop laide.
Et qu'on le sait.
Mordre, mordre, MORDRE.
Jusqu'au sang si il faut.
Pour que la colère se réveille.
L'infant-acide un peu aussi.
Parce que l'air de rien,
Le sourire est parti.
Et on ne réalise, qu'en enlevant ses dents.
Alors on crie, on hurle, on gratte , on détache, on arrache le monde, on le crevasse, le chiffonne, le jette, le froisse, on lui dit TA GUEULE, on lui demande de revenir.
Mais le sourire ne revient pas.
Il faudrait le graver, dans le marbre dur d'un visage sans esquisse.
Sans voile.
À grands coups de couteau-à-musique.
Sourire de carrousel.  

 




Malena est toujours en vie, merci de ne pas poster
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Re: Village de Loutry Ste Chaspoule
Invité, le  Jeu 17 Nov - 21:26

RP avec Matthew Buckley


Kath était chez sa tante pour y passer quelques jours. Cela faisait plusieurs mois qu’elle ne l’avait pas vue et avait sauté sur l’occasion pour la revoir après aussi longtemps. Quant à eux, ses parents et sa sœur, étaient, tous les trois, restés à la maison parce qu’ils devaient aller travailler et n’avaient pas pu se libérer. Comme ça, l’aiglonne pourra bien profiter du temps qu’elle passerait dans le petit village où elle se trouvait en ce moment. Loutry Ste Chaspoule, apparemment, était un village assez perdu qui comportait des sorciers comme des moldus. La population était équilibrée entre les deux groupes. Kath avait été surprise en apprenant que quelques sorciers y habitaient parce qu’il fallait faire attention pour que personne ne découvre leur secret mais cela n’était pas difficile ni des plus contraignants de vivre à la moldue.

L’aiglonne était sortie dans la soirée pour faire un tour dans le petit village afin de prendre un peu l’air et ne pas rester enfermer vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Elle erra dans les rues qui étaient plongées dans l’obscurité, éclairées seulement par les lumières qui venaient de l’intérieur des quelques habitations et le seul bar du coin. Kath ne connaissait pas très bien l’endroit car elle n’y venait presque jamais, c’était plutôt sa tante qui passait les voir à la maison. Ses dents claquèrent légèrement dû à l’air qui se rafraîchissait de plus en plus que la soirée avançait.

On s’approchait gentiment de décembre et le temps commençait à devenir de plus en plus froid et avec la légère brise qui s’éleva doucement cela n’aidait pas à se réchauffer. La brune frissonna quelque peu, elle n’avait pas pris la peine de se couvrir autant qu’elle l’aurait voulu à cet instant. Il commençait à se faire assez tard et être seule dans les rues n’était pas très amusent ni rassurant d’ailleurs. Elle prit la direction d’où elle était venue et traversa tout le village en sens inverse. À la hauteur du bar, on pouvait y entendre les gens parler et rire entre eux et sûrement à boire plus que de raison, c’était un vendredi soir après tout.

La brune se stoppa pour essayer de regarder à travers la vitrine. Elle n’avait que seize ans et ne pouvait pas encore boire d’alcool alors à quoi bon y entrer en plus elle était toute seule. Dans quelques mois, elle sera enfin majeure, pourra faire de nouvelles expériences et goûter de l’alcool, une simple bière pour commencer, certainement. Ses parents n’avaient jamais voulu lui laisser tester même à la maison et comme elle ne pouvait pas en acheter, ça sera une nouveauté pour elle. Plongée dans ses pensées, l’aiglonne resta plantée, à l’extérieur, juste en face de l’entrée du bar sans vraiment faire attention à ce qui l’entourait.
Matthew Buckley
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Re: Village de Loutry Ste Chaspoule
Matthew Buckley, le  Mer 23 Nov - 13:20

Désolé pour le retard !

Encore dans un bar. Décidément, il y passait sa vie. Descendant pinte après pinte, Matthew ne tenait plus vraiment debout. Sa vue se brouillait. C’était sûrement le verre de trop. Il fallait qu’il sorte. De l’air. Un bol d’air frais. Ca lui ferait du bien et ça lui remettrait les idées en place. D’une démarche chaloupée, il sortit du bar. Le seul dans les environs apparemment. Où est-ce qu’il était déjà ? Le sorcier était perdu, il ne savait pas où il était et comment il avait fait pour arriver dans ce village.

Zigzaguant dans la rue déserte, Matt essayait de se remémorer le début de sa soirée. Comment il avait fait pour arriver dans cet endroit qui ne lui disait absolument rien. Il marchait en réfléchissant à cette question. L’air frais de cette nuit d’automne lui faisait du bien. Il faisait vraiment froid. Mais avec tout l’alcool qu'il avait bu au cours de la soirée, Buckley ne ressentait pas les effets thermiques. Après avoir marché pendant une dizaine de minutes, il décida de retourner dans le bar. Boire encore un verre. Après tout, il ne devait pas être si tard que ça. Et puis ça allait mieux, donc une verre de plus ne lui ferait pas de mal.

En s’approchant du bar, il remarqua une présence devant l’entrée. Quelqu’un regardait à travers la vitre. Elle avait l’air de cherchait quelqu’un. En fait, plus il approchait, mieux il la voyait. Elle avait l’air assez jeune. Peut-être trop jeune pour rentrer. Si c’était ça qui l’arrêtait, il n’y avait pas de quoi. Le patron servait tout le monde, même des jeunes de seize ou dix-sept ans.

Elle ne l’avait toujours pas vu. Buckley s’approcha et s’arrêta à un mètre d’elle.

-Tu veux rentrer peut-être ?

Tout en disant cette phrase il remarqua qu’il était entrain de perdre l’équilibre. Il commençait à tomber en avant. Il se rattrapa de justesse sur la jeune fille devant lui. Effectivement c’était le verre de trop. Il ne valait peut-être mieux pas qu’il y retourne, sinon, il se réveillerait avec une sacrée gueule de bois.

-Désolé, je crois que j’ai encore trop abusé ce soir.
Invité
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Invité

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Re: Village de Loutry Ste Chaspoule
Invité, le  Jeu 8 Déc - 15:00

Kath était prête à faire demi-tour pour se diriger vers la maison de sa tante quand quelqu’un l’interpela. Elle se retourna pour faire face à la personne. C’était un homme d’environ une vingtaine d’année et il sentait assez fort l’alcool. Peut-être qu’il était au bar, il n’y a pas longtemps, après tout, l’aiglonne était restée pas mal de temps dans ses pensées et ne s’était sûrement pas rendu compte que quelqu’un venait de sortir. Le jeune homme devant elle lui demanda si elle avait envie de rentrer. Si c’était pour finir comme lui qui tenait à peine debout, non merci. Il aura très probablement la gueule de bois le lendemain et le regretterait amèrement. Mais surtout, elle n'avait personne pour l'accompagner.

La brune ne s’en rendit pas compte tout de suite mais son interlocuteur vacilla légèrement et tomba en avant, juste sur elle à laquelle il se rattrapa lourdement. Kath n’avait pas esquissé un geste, quelque peu surprise que quelqu’un lui tombe dessus aussi soudainement. Le jeune homme se remis droit et s’excusa. Il n’avait pas l’air méchant malgré l’odeur de l’alcool qui sentait fort.

« C’est pas grave, répondit Kath d’une petite voix. Je pense pas pouvoir rentrer, je suis pas encore majeure et y aller toute seule c’est pas très drôle. »

L’air commençait à se rafraîchir un peu plus ce qui fit frissonner la brune. Le jeune homme ne semblait pas tellement ressentir l’air froid autour d’eux, sûrement que l’alcool l’y aidait. On entendait des voix qui s’élevaient dans la nuit provenant de l’intérieur du bar qui semblaient à peine commencer leur soirée. Kath avait envie de rentrer et voir ce que les gens trouvaient de si amusants pour parler et rire si fort. Mais, malheureusement, ce n’était pas au programme.

« Je suppose que vous voulez aller rentrer, lança Kath avec un petite sourire timide tout en désignant le bar de la main. Je ne veux pas plus vous retenir alors. »

Kath s’était retournée pour rentrer à la maison ou plutôt celle de sa tante. Après tout, c’était sûrement un habitant d’ici, il allait rejoindre ses amis pour boire un coup et l’aiglonne ne voulait pas déranger. Elle ne connaissait personne et il ne semblait pas tellement avoir des gens de son âge non plus. Tous les autres travaillaient probablement la journée et, de ce fait, dormaient déjà sauf les quelques-uns qui s’amusaient dans le seul bar du village. Tous les villageois devaient se connaître et elle ne se voyait pas s’incruster comme ça sans que quelqu’un d’autre l’invite en premier.

HRPG:
Emily Lynch
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Re: Village de Loutry Ste Chaspoule
Emily Lynch, le  Sam 18 Fév - 19:32

RP unique

14 février

Tard, quelque part dans un parc, la nuit est tombée, mais malgré que la lune brille, il est bien trop tôt pour aller dormir, surtout pas cette nuit. C’est une nuit spéciale, une nuit pas comme les autres que l’on préfère généralement ne pas oublier ou au contraire qu’on essaye de zapper le plus vite possible. Que faire lorsque l’on veut faire les deux, que faire lorsque l’on n’y voit pas d’intérêt mais que ça compte quand même ? On s’éclipse, on disparait le temps d’un instant, le temps d’un souffle, d’un battement de cœur et on revient dès que c’est passé, le plus vite possible. On peut essayer de prendre son temps, mais à quoi bon puisque l’on déteste cela, mais on l’aime tout autant… Partager, tout peut être partagé, mais n’essayez pas de comprendre, vous risqueriez de vous perdre et de revenir de ce voyage complètement changé. Regardez, vous-êtes là et pourtant vous ne savez pas pourquoi vous êtes là ou encore pourquoi vous continuer à lire les mots qui défilent sous vos yeux.

Stop, on passe à la ligne, changement de paragraphe, nouvelle histoire ou plutôt suite de la première, dans un parc tard la nuit, mais pas si tard que cela. Aux environs de vingt-deux heures trente, environs quinze minutes avant, vingt-deux heure quart pour les tatillons. Sur un banc, les mains dans les poches, on attend, on compte les rares personnes qui passent, facile, pas plus de dix, le compte tient sur les doigts des mains. Puis stop, quelques chose vous rappelle que c’est pour bientôt alors on fait ce qu’on a à faire, délicatement, doucement on fait attention aux regards indiscrets. Heureusement il n’y en a pas, alors on plante le bout de bois dans le sol, une fusée à son bout et on attend encore un peu. Plus que quelques secondes et vingt-deux heures trente ! Les flammes s’échappent de la baguette pour mettre le feu à la courte mèche de la fusée et c’est parti pour l’espace ou tout du moins le ciel. Tout explose, le message est envoyé…

Rosie Peltz
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Re: Village de Loutry Ste Chaspoule
Rosie Peltz, le  Dim 19 Fév - 0:57

| RPG Unique
Bien joué ! |

Le sol s'enfonça vers le monde du dessous qui, farouche, créa des sous-bassements pour ne pas se faire écraser. Sous couvert de jardin, — Vous parlez des jardins ? — C’est le nom qui leur est donné. — Vous soupçonnez ces jardins de provenir de l’obscurité ? — Que sais-je ?

L’outrage est prescriptif, dès que l’on pose ce mot sur la chose, elle le devient. Le monde du dessous menaça si jamais son existence était révélée. La vue des enfants jouant dans les jardins témoigne de leur perception du signe de la communication entre les deux univers sur les mottes et la boue.

A la lisière de deux univers.
Des passages vers le monde obscur dans les profondeurs du réel. Peut-être dans ce village isolé enduit de verdure ? Les maisons de pierres et la tour de la mairie ; hommage architectural masqué au monde obscur. Duplicata gris et minéral de la tour initiale du monde du dessous, crête d’une tour d’autant plus grande et enterrée. — Vous avez la nuit ? — Oui, l’obscurité la plus totale, tantôt perturbée par une torche, un éclat de lumières dont le sens suinte comme une évidence malodorante.

Pas de lumière et elle s’apprête surement à tomber dans le trou dans le mur. Dans le monde obscur ; mécanismes présents inutiles, leurres pour masquer la présence du passage. La seule chose utile est l’ouverture, le passage. Les pétards germèrent car, vous le savez, les feux ne sont pas des flammes mais des plantes en croissance permanente. Ou plutôt uniquement pendant la nuit. Les pétards poussent d’eux-mêmes quand ils sont plantés au sol.

La Peltz qui n’appartient pas au noyau dur de la direction — Qu’en savez-vous ? Sachez qu’il a deux directions : la direction exotérique photographiée, questionnée, et puis la direction ésotérique, secrète. Elle en fait peut-être partie, si elle en était, on ne le dirait pas.

Nul ne sait ce qu’il serait advenu si le développement de ces feux n’était pas intervenu dans cette nuit. Mécontente, la femme repartie dans ses mondes obscurs, plus exactement dans le bureau de l’urbacurlogue.
Shae L. Keats
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Re: Village de Loutry Ste Chaspoule
Shae L. Keats, le  Mar 21 Fév - 0:57

RP avec Luke

nuit noire
défense d'ivoire
et sur ton banc
toujours
tu comptais les éléphants.


La mémoire en passoire, et les joies au compte-goutte. Sans trop savoir pourquoi t'étais là. Pourquoi le sol ne tremblait pas. Pourquoi le monde, ce soir, ne se déchirait pas. Pourquoi ta glotte ne riait pas. La nuit était noire, et les cauchemars absents. T'avais pourtant plus l'habitude, trop hébété pour capter quoique ce soit de ce qui t'entourait. Mais ce soir t'avais dit non. Tu t'étais contenté de quelques verres de sky. Mais tes pilules étaient restées au placard.

Tour
décharnée - d'ivoire.

La vue revenait petit à petit, et le monde reprenait place. Ton rôle n'était -clairement- toujours pas défini, mais tu avais repris ta place d'accordéoniste-sourire des banc perdus dans les villages. À regarder les gens marcher, sans leur proposer tes yeux désormais. Car c'était pour ça que tu ne voyais plus. On te les avait ôtés. Arrachés. Enlevés. Découpés.
-Tes yeux d'enfants.

À coups de griffes
de crocs
pointus comme des bâtons.

Et depuis tu foutais le camp. Tout foutait le camp. Les gens, les cons, les rats, les grands. et toi, tu ne comprenais plus rien à rien.  Que du vent et du sable dans tes tympans niqués.

Y avait des pas parmi les autres ce soir. Des pas qui s'approchaient, mais tu ne le savais pas.
Tu pouvais pas les reconnaître.
T'avais grandi
Vieillit.
Maigrit.
T'avais été doucement consumé par la vie.
T'avais plus rien de ce jeune con du château où entouré comme tu l'étais tu te sentais plus seul que jamais.
Les gens change.
Le temps frémit.
S'émiette.
En confetti.


Dernière édition par Shae L. Keats le Mar 25 Déc - 12:12, édité 3 fois
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Re: Village de Loutry Ste Chaspoule
Luke Peverell, le  Mer 1 Mar - 23:34

Il faisait noir. Un noir profond, absolu, macabre. Le mal était partout, il anéantissait tout sur son passage. Il occupait tout l'espace, jusque dans mon être. L'air était fétide, les pavés usés de l'allée suintaient de morosité. Même la lune s'était cachée derrière d'opaques nuages, trop effrayée pour affronter toute cette noirceur. L’atmosphère était lourde, oppressante.

Je ne savais même pas où j'étais, je sentais juste la présence des ombres, ci et là, partout. Elles m'épiaient, elles attendaient le premier signe de faiblesse pour surgir de leur cachette, pour bondir sur la proie que j'étais.

Les ténèbres me scrutaient.

Ma main, laissant sur son sillage un maigre filet de sang, raclait les murs en briques effritées, seul repère stable que j'avais trouvé, auquel je m'accrochais. Il fallait fuir, encore et encore. Plus vite. Ne jamais s'arrêter. Mon esprit était en alerte, une sirène de danger résonnait dans ma tête, mon cœur battait la chamade. Le stress était là, intense, inexplicable.

Les ténèbres m'encerclaient.

Je me noyais intérieurement. Le malaise ne cessait de monter, compressant, tordant, asphyxiant. La sensation était abominable, indescriptible. Je ne savais même pas quand est-ce que ça avait commencé. Je savais juste que c'était là et que ça ne disparaissait pas. Il fallait que ça sorte, que ça s'arrête.

Les ténèbres m'assaillaient.

L'ombre au loin grandissait, prenait forme. Ses contours étaient de plus en plus nets. Un spectre ? Un démon ?

Non. Pitoyable. J'étais pitoyable. L'irrationnel avait pris le dessus, il était en train de tout démolir. Ce n'était pas normal. Était-ce le présent ? Était-ce le réel ? Étais-je perdu dans un sombre recoin de mon propre esprit ? Peu importe. Je n'avais pas le droit de paniquer. Je n'avais plus dix ans. Les ombres ne m'auraient pas à nouveau.
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Re: Village de Loutry Ste Chaspoule
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