[RP avec Kaëlie Dorkins]

Ah voilà qui était intéressant. Une nouvelle préfète. Oui oui ! Avec un E à la fin ! Alors que pourtant, je voudrais pas dire, mas Adriel c’était pas une préfète Du coup, j’avais deux filles avec moi… Zoey était plutôt au courant de mes méthodes… D’ailleurs, moi, j’adorais les siennes. Je dois dire que si jamais elle voulait quelque chose, elle savais se montrer particulièrement convaincante. J’aimais beaucoup. Elle avait pas froid aux yeux elle. Avec Oswin et moi dans une chambre… Avec Noah au Chaudron Baveur… J’en avais plein de la vue de cette petite blonde. Même que pour elle je voulais bien me laver si elle en avait envie… C’est pour dire !

Alors avec la nouvelle, il allait falloir qu’on s’accorde. C’était mes méthodes à Gryffondor. J’étais le roi lion ! Oui oui ! Simba en personne, c’était moi ! Et je me pavanais, comme le roi des abrutis, dans la salle sur demande. C’était là que j’avais donné rendez-vous à la petite Dorkins. J’avais voulu une salle sombre… Une table. Deux chaises. Et un lampadaire au-dessus. Pourquoi ? Un vieux remake des films policiers moldus. Une salle d’interrogatoire si on veut. Pour lui révéler tous mes secrets… ma manière de travailler. J’en riais déjà.

Ouh comme j’avais hâte qu’elle arrive ! Je m’asseyais sur la table. Je balançais un pied dans le vide. J’allumais une clope. Comme ça on ne fume pas dans l’enceinte de Poudlard ? Rien à foutre. Ca faisait mauvais flic. Plus que les Rayban et c’était bon. Oh bah tiens ! A peine pensées qu’elles étaient sur mes yeux !

En fait j’adorais cette salle… La première fois je n’avais pas aimé. Parce qu’il y avait la brune là. Trop chiante elle. Elle voulait que je parle. Une espionne assurément. Mais maintenant je commençais à apprécier. Ce n’était pas de la magie. C’était tout simplement du rêve. Et en rêve, on peut absolument tout faire. Si je voulais une télévision avec un film porn… Non stop. On ne formule pas ça. Elle serait bien capable d’arriver au moment le plus délicat. Oh puis qu’importe ! Elle en apprendrait assez vite sur moi… Oui mais non ! D’ailleurs la porte s’ouvrait. Elle arrivait. Et moi je souriais. Sous la lumière venant uniquement du plafond, ça devait me faire une tête très étrange.

« Dorkins ! On s’assoit ! T’sais pou’quoi t’es là ? T’as parlé ‘vec Zoey ? ‘Ssied toi j’te dis ! »

Ni une ni deux, je me levais, je la prenais par l’épaule et la posais sur sa chaise. L’allait pas me résister longtemps. Bientôt elle me ferait tout ce que je voudrais.

Il y a parfois de ces journées qui s’amorcent tout en s’annonçant être des plus ordinaires – de celles où la routine prend tout son sens et son importance. De celles où l’on s’extirpe alors du sommeil au son agressant d’un réveil matin bip bip bip bip... Où l’on s’habille, se toilette, rassemble tous nos effets pour le cours du matin. Celles où l’on quitte ensuite la Salle Commune pour se rendre dans la Grande Salle – là où se donne, chaque matin, le petit-déjeuner... J’avais beau avoir complètement en horreur tout ce qui a trait à la routine, car je la considérais comme quelque chose d’affreusement monotone, il y avait des moments comme cela, où l’on ne pouvait malheureusement pas y passer à côté. Et aujourd’hui m’avait d’abord semblé l’un de ces jours ordinaires. Enfin... jusqu’à ce que les évènements s’empilent et s’accumulent pour venir l’en changer totalement la donne. Mais ne brulons pas les étapes et commençons par le commencement.

Avançant d’un pas rapide dans les couloirs du château, j’avais pris la direction de cette fameuse Salle sur Demande... Là-bas, j’allais, semble-t-il, y retrouver le directeur des Rouges et Ors qui avaient demandé à me voir en privé. Enfin... c’est ce que Zoey Higgs – notre préfète de maison, était venue m’annoncer lors du cours de Métamorphose de ce matin. Elle n’avait toutefois rien ajouté de plus, préférant apparemment me garder le suspense bien que je lui eus à mainte reprise quémander de cracher le morceau. N’ayant, donc, absolument aucune idée des motifs qui entrainaient cette convocation, je ne pouvais m’empêcher de passer parmi toutes les gammes d’émotions. D’un côté, il y avait cette anxiété et crainte de rencontrer seule à seul le directeur – disons que c’était habituellement bien mauvais signe... Mais d’un autre côté, je ne voyais pas du tout ce que j’avais pu faire pour m’attirer ses reproches, si reproches il y avait, de même que l’attitude de Zoey me faisait plutôt croire à l’annonce d’une bonne nouvelle. Mais de quoi pouvait-il bien s’agir au juste?!

Me mâchouillant l’intérieur de la joue avec appréhension, je mis encore quelques longues minutes avant d’atteindre le septième étage ainsi que l’entrée menant à la Salle sur Demande. D’ailleurs, je n’avais encore jamais eu la chance de mettre les pieds dans ce lieu, mais les histoires que l’on racontait à son sujet étaient plus que nombreuses. Pourquoi au juste, M. Dey avait-il choisi cet endroit pour notre rencontre? Un bureau ou une salle de classe vide n’aurait pas pu simplement faire l’affaire? C’est après un moment d’hésitation et une profonde inspiration pour me redonner quelque peu courage, que je me décidai enfin à en franchir la porte. Je ne savais pas du tout à quoi m’attendre, ni même quel serait l’apparence que le directeur avait tant souhaité donner à la pièce. La curiosité au ventre, je me lançai donc avec détermination – quoi que non sans un léger stress, vers cet inconnue.

Quelle ne fut pas ma surprise lorsque je découvris enfin le décor qui avait été donné à la salle. Je m’étais arrêté net, soudain incertaine de vouloir poursuivre dans mon élan. L’endroit était totalement plongé dans une obscurité dérangeante où seul l’unique éclairage d’un lampadaire permettait d’apercevoir une simple table et deux chaises. Une puissante odeur de tabac m’emplit les narines alors que j’aperçus le directeur des Gryffondors qui se tenait assis sur la table – souriant dans un air quelque peu étrange. D’ailleurs, l’éclairage au-dessus de sa tête assombrissait ces orbites et leur donnait l’impression d’être complètement creusent et vide. Ça m’en donna froid dans le dos.

- Dorkins ! On s’assoit ! T’sais pou’quoi t’es là ? T’as parlé ‘vec Zoey ? s’était alors exclamé l’homme dans un enthousiasme contrastant sévèrement avec le décor.

- Non... Je... Elle m’a juste...

- ‘Ssied toi j’te dis !

N’attendant pas que je termine ma phrase, il s’était approché de moi en m’agrippant solidement par l’épaule et m’obligeant à prendre place sur l’une des deux chaises. J’étais complètement dépassé par les événements et une multitude de questionnements se bousculaient sans ménagement dans mon esprit. C’était quoi cette idée de décors douteux pour une rencontre élève / directeur?! Il voulait m’intimider, c’est ça? C’était un interrogatoire pour me tirer des informations sur... sur quoi au juste? Dévisageant un moment M. Dey dans un air d’incompréhension et tentant de le déchiffrer – chose presque impossible d’ailleurs, je fini toutefois par reprendre la parole.

- Zoey m’a simplement dit que vous souhaitiez me voir... Je peux savoir ce qu’on fait ici? Terminais-je, alors que je jetais un coup d’œil soupçonneux à ce qui m’entourait.

Je l’écoutais pas vraiment parler. De toute façon c’était pour me dire quoi ? C’était qu’une élève alors rien de bien intéressant quoi…. Pis bon elle était chiante à vouloir me couper la parole. Ou alors c’était moi qui lui coupais ? Bon j’en sais rien… Pis c’était trop compliqué pour moi ce truc là. Savoir qui coupait la parole de qui… Franchement, on s’en tape non ? Ouais, vous êtes d’accord avec moi… Pis là je lui posais une question alors fallait qu’elle réponde. Bon bah alors, tu magnes le cul ou faut que je te fasses sortir la langue par le nez pour que tu te mettes à causer un coup ?

- Zoey m’a simplement dit que vous souhaitiez me voir... Je peux savoir ce qu’on fait ici?

Ah bon c’était tout ? Bon c’était déjà pas mal. Mais ça me ferait un prétexte pour que Zoey me fasse encore des trucs. Je dirais qu’elle l’avait pas bien informée. En même temps si elle lui avait tout dit peut-être qu’elle serait pas venue. Ahah… Je souriais. Un petit rictus sadique et pervers. Qu’est-ce que je lui aurais fait hein ? Si elle était pas venue… Hum je lui aurais sans doute directement montré comment on travaillait avec moi. Ici c’était mes règles… A elle de me montrer comment elle les appliquait. Ouais, chacun son interprétation. Pis des fois je le disais tellement bizarrement que les autres comprenaient pas. Pas ma faute s’ils étaient cons.

« Ouais… Ouais j’voulais t’voir. Pa’ce que t’as l’air d’êt’ une fille bien. Genre bien bien… t’vois. Et du coup j’pensais qu’tu pourrais faire du bon boulot. Comme préfète. ‘Vec Zoey. Pis ‘vec mo aussi forcément. »

Et c’est là que je plantais mes yeux dans les siens. Est-ce qu’elle la voyait ? La manière avec laquelle je voulais travailler… Avec elle. Elle était sacrément mignonne en plus. Mais avec les préfets fallait pas que je fasse le con. Ils étaient bien vus aussi par Harshing. Alors si je faisais un pas de travers c’était mort pour moi. Mmh… Ca voulait dire que je devais réfléchir. Mais genre bien. Purée j’aimais pas ça… C’était toujours trop compliqué de réfléchir quoi. Alors du coup je m’avançais. Vers elle. Pis je posais un doigt sous son menton. Pour lui faire relever la tête. Je voulais qu’elle sache ce que c’était. Mais j’avais besoin qu’elle soit sûre de son engagement…

« Oui ou non ? »

Tiens ça me donnait une idée ? Et si on jouait au ni oui ni non ? Mais non c’est débile comme idée ! T’AS PERDU AHAHAH ! Bon ok je me la ferme… Mais euh, j’en étais où au juste ? Ah ouais – encore perdu – l’autre là… Voilà ! Je passais derrière son fauteuil pis je posais deux mains sur ses épaules. Histoire de faire un genre de massage. Mais si elle disait non, elle pouvait être sûre de se faire broyer les épaules tranquillement. Ah j’aimais bien dominer !

« Faut que j’te mont’ comment qu’on bosse avec Zoey. Prête ? »

HRPG:

Pour une raison que j’ignore, ma réponse avait fait sourire l’homme devant moi – d’un sourire que je n’avais, d’ailleurs, pas trop su comment interpréter, car dans un mélange d’amusement sadique et de perversité, ça en devenait presque inquiétant. Qu’est-ce qu’il pouvait bien s’être passé dans la tête du directeur des Rouge et Or à cet instant, pour afficher un air aussi dérangeant? Mais à bien y penser, je n’étais pas du tout certaine que j’avais vraiment envie de le savoir... Après tout, la réponse risquait fort bien de me déplaire plus que de satisfaire ma curiosité. Continuant donc d'observer Hugh avec une méfiance de plus en plus grandissante, je l’écoutai reprendre la parole de son dialecte difficile à suivre alors qu’il confirmait avoir effectivement voulu me rencontrer.

- Ouais… Ouais j’voulais t’voir. Pa’ce que t’as l’air d’êt’ une fille bien. Genre bien bien… t’vois. Non, justement je ne voyais pas... Devrais-je lui dire? Et du coup j’pensais qu’tu pourrais faire du bon boulot. Comme préfète. ‘Vec Zoey. Pis ‘vec mo aussi forcément.

À la mention du poste de Préfet, j’écarquillai légèrement les yeux de surprise. Moi, Préfète? Il était vraiment sérieux là? Je ne voyais pas très bien en quoi je pouvais faire une bonne Préfète. Bon d’accord, j’avais le sens du sociale et je devais admettre que je vouais une adoration sans égal pour les Gryffondors que je considérais comme ma deuxième famille, toutefois, j’étais bien loin d’être un exemple à suivre côté règlements et codes de conduites... Moi qui ne manquais généralement pas une seule occasion de désobéir lorsque l’opportunité et l’intérêt s’y prêtaient. Alors qu’est-ce qui pouvait bien motiver son choix de me choisir moi plutôt qu’un élève qui saurait certainement se montrer plus «model» que je l’étais? Mais d’un autre côté, ce poste n’était certes pas sans me déplaire. Tous les avantages que je pourrais gagner en devenant Préfète! Ce n’était pas négligeable lorsque, tout comme moi, on cherchait à se tailler une place de choix dans le monde magique. J’avais absolument besoin de trouver les réponses aux trop nombreux questionnement qui m’obsédaient depuis quelques années déjà et je voyais dans ce nouveau rôle, l’occasion d’avoir plus d’accès ainsi que plus d’influence pour y parvenir. À bien y penser, ça me prenais absolument ce poste!

Une étincelle de convoitise brillait maintenant avec force dans mes iris azur lorsque je les plongeai de nouveau dans celles d’Hugh qui me dévisageait alors dans une insistance devenue bien plus que dérangeante. D'ailleurs, cette attitude que ne manquait pas d'afficher le sorcier, eut tôt fait de me rendre mal à l’aise. Ne parvenant plus à supporter davantage ce contacte visuel, je ne mis quelques secondes avant de finalement dévier le regard pour le poser plutôt sur mes mains que j'avais croisées devant moi. Mais approchant soudainement son visage à quelques pouces du mien, le directeur des Gryffondors plaça un doigt sous mon menton afin de me relever doucement la tête – m’obligeant alors à le regarder en face tandis qu’il me demandait une réponse à sa proposition. Il ne me laissa pourtant pas le temps de réponde qu'il me contourner déjà pour venir se positionner dans mon dos, les mains sur mes épaules dans une sorte de massage.

- Faut que j’te mont’ comment qu’on bosse avec Zoey. Prête ?

- Eh bien... je dois avouer que le poste de Préfète – quoi que je ne comprenne pas encore très pourquoi vous m’avez choisi moi plutôt qu’un autre – chuchotais-je alors plus pour moi-même que pour le directeur des Gryffondors, me plairais effectivement beaucoup. Si la proposition est sérieuse, je...

N’ayant d’abord pas porté grande attention à la dernière question qu'avait posé Hugh, voilà qu’elle s’imposait brusquement à moi en ne manquant pas, au passage, de me déconcentrer au point d’en interrompe mon discourt. Je rêvais où il y avait un étrange sous-entendu dans les remarques et les agissements du directeur?! Et puis ce décor qu’il avait donné à la pièce... Que devais-je en penser au juste? J’avais d’abord cru à un interrogatoire, mais maintenant que je savais que ce n’en était pas un, j’avais du mal à en saisir le sens... Ou plutôt j’avais peur d’en saisir le sens, car si tout cela ne signifiait pas «interrogatoire» et bien la seconde signification qui me venait instantanément en tête ne me plaisait pas du tout. Se mêlait à cette impression désagréable qui m'habitait, tous ces sourires pervers, ces paroles pleines de sous-entendus et ce dérangeant massage d’épaules... À bien y penser, ça commençait sérieusement à sentir mauvais – et croyez-moi, ça n’avait rien à voir avec l’odeur corporelle négligée que dégageait inévitablement le sorcier dans mon dos.

- Je peux savoir à quoi tu joue là?! C'est après une courte pause que j'avais posé cette simple question alors que mes sourcils se fronçaient dans une expression incertaine et que je pivotais vers l'homme qui m'avait convoqué.

- Je peux savoir à quoi tu joue là?!

Oh je… Eh bien je… Mon visage se décomposa. J’étais tellement sûr que ça allait marcher. En plus elle avait l’air contente d’être préfète alors je ne voyais pas ce revirement de situation aussi soudain. Mais peut-être n’était-elle tout simplement pas comme Zoey. Elle avait l’air choquée. Et moi j’avais du mal à reprendre contenance. Elle me faisait face. Elle était jolie. Elle méritait de savoir comment je travaillait avec Zoey. Pis c’était pas comme ça avec tout le monde ? Bon avec Adriel c’était bien différent. Je lui avais piqué son balai quand j’étais encore concierge pis il avait pas forcément apprécié. Peut-être que c’était pour ça qu’il n’était plus préfet… Tiens j’y avais pas pensé.

Ou alors c’est parce qu’il voulait plus ! Moi je faisais plus avec Zoey parce que c’était tombé comme ça quoi, mais avec Adriel je faisais que l’embêter… L’affaire était différente. Est-ce qu’il fallait simplement que je fasse bien chier Kaëlie pour que ça roule ? Qu’elle reprenne la place d’Adriel comme avant et puis c’est tout ? Ouais mais c’était con, moi je l’aimais bien la petite, elle était franchement pas mal et en plus elle avait pas l’air de le savoir. Bon, juste pour sauver les meubles je pouvais toujours me défiler.

« Non mais je rigolais… Fin t’es préfète hein ! Mais j’voulais voir comment tu réagissais ! »

J’affichais un sourire bien faux sur ma tronche. Voilà. Peut-être que je pourrais lui montrer nos méthodes progressivement. Ouais c’était une bonne idée ! Avec mon sourire le plus hypocrite, je reculais d’un pas, puis d’un autre en lui faisant un petit coucou de la main.

« Bon bah… J’te file ton insigne alors ? Bienv’nue dans l’équipe ! »

Je lui balançais un écusson et je me retournais pour vite filer ailleurs. Ouais, elle tomberait dans le panneau plus tard, bien plus tard… Et moi je refermais la porte derrière moi. J’espérais juste qu’elle finirait pas enfermée.

[Fin du RP pour ma part… Je m’excuse, j’ai aussi été extrêmement long à répondre et du coup fallait que je le finisse… Si tu veux en faire un dernier post, après toi ]

Les Serdaigles, certains se croient supérieurs intellectuellement aux autres parce qu’ils font partie de la maison du savoir ou qu’ils ont de meilleures notes durant les cours. Ainsi Edward s’était embrouillé avec quelques moineaux qui avaient décidé de le prendre de haut, il n’eut pas le choix de leur apprendre que les études n’étaient pas ce qu’ils y avaient de plus important dans la vie. Le résultat ? Il lança un Rictusempra à l’un d’entre eux afin de le décoincer et maintenant, il se retrouva poursuivi par les autres piafs prêts à lui picorer les fesses !

Après une courte course-poursuite, il parvint finalement à les distancer une fois arrivé au sixième étage. L’ennemi toujours à sa poursuite, il lui fallait trouver une planque afin de se cacher le temps que l’affaire se tasse. Continuant à courir, il tomba finalement sur une Griffondor qui allait pénétrer dans une pièce qui lui était encore inconnue. Le visage couvert de sueur et le souffle court, cette dernière l’invita à rentrer à ses côtés, peut-être avait elle pitié de lui . La question ne se posait pas et puis elle lui offrait sans le savoir un asile politique alors comment refuser ?

La porte se renferma doucement derrière eux. Poussant un soupire de soulagement, le rouge est or s’offrit le luxe de parcourir la grande pièce dans laquelle ils se trouvaient. Cette dernière était remplie de livres et de bibelots poussiéreux en tous genres, rien de vraiment intéressant. Néanmoins, il se sentit comme attirait par ses grandes étagèrent gardiennes d'un savoir plus que centenaire. Finalement, il trouva son bonheur quand il découvrit un ouvrage décrivant la plupart des espèces de dragons vivants sur notre monde. Heureux de sa trouvaille, il s’installa à son tour sur un pouf, non loin de celui où se trouvait la jeune sorcière. Remarquant son dégout, il s’efforça de briser la glace afin de tenter de la réconforter.

- Ne t'inquiète pas ça me fait le même effet, je parle bien sur des bouquins ennuyeux et des cours qui n’en finissent pas. Je suis certain que certains de ces pervers d’écrivains prennent un malin plaisir à pondre ce genre de livre rien que pour nous déprimer !

Il lui adressa un sourire complice avant de poursuivre d’un ton plus calme.

- Moi c’est Edward, merci de m’avoir permis d’entrer.