Dortoir [Filles]

/!\RP avec Sandara Hell /!\

Maria entra dans le dortoir des filles dans un tourbillon d'air tellement elle allait vite. Ses yeux étaient plissés, anxieux. Elle venait de recevoir une lettre de sa mère qui n'augurait rien de bon. En réalité, la rousse était bouleversée, et elle oscillait la tête, ne sachant plus très bien où elle en était. Saphira Vladescu lui avait expliqué qu'elle avait une soeur. Une demi-soeur, plutôt. Soi-disant, le véritable père de Maria était partit de la maison alors que Maria n'avait que quelques mois, et sa Mangemorte de mère avait rencontré le beau-père de la Serpentard, que cette dernière avait toujours considéré comme son père. Le véritable père de Maria s'était remarié et avait eu une fille, Sandara Hell. La demi-soeur de Maria....

Les larmes aux yeux, elle avait courut. Courut pour aller nulle part. Courut sans aucun but, à part s'éloigner du monde durant quelques instants....Puis elle était passée devant le dortoir des filles. Une ébauche de sourire avait alors traversé son visage. Puisqu'il était tard, peut être sa demi-soeur se trouvait-elle dans le dortoir !
Elle était entrée en coup de vent et s'était mise à chercher Sandara. Ses yeux bleus électriques avaient parcouru la pièce à la recherche "d'une fille blonde aux yeux bruns d'environ quinze ans". Par chance, il n'y en avait qu'une, et Maria sut immédiatement que c'était Sandara. Elle ressemblait beaucoup à l'homme que Saphira lui avait envoyé en photo. [i]leurpère...

Maria marcha d'un pas décidé vers la blondinette, puis l'aborda, bien qu'elle se sentit extrêmement ridicule. Sa demi-soeur avait tourné la tête vers elle, l'air interrogatrice.

Sandara venait de remonter de la Grande Salle, il était 21h, elle avait finit de manger en compagnie des Serpentard. Ils avaient passé leur diner a se moquer des Gryffondor, certains dinaient tranquillement, d'autres se moquaient ouvertement des autres maisons jusqu'a ce que leur professeur principal les rappelle a l'ordre. C'était un soir comme les autres, il y avait un petit air frais, le chateau devenait de moins en moins bruyant, tous les élèves rejoignaient leur salle commune respective. Les Serpentard étaient allés dans les sous sol, d'ailleurs je crois que c'est la seule salle commune qui se trouve en sous sol.

La salle commune était dans une ambiance de début de soirée, certains elèves avait mis de la musiques, d'autres papotaient prés du feu et d'autres encore préféraient aller dans les dortoir. Sandara faisait partie de ceux qui préféraient être au calme dans les dortoir. Elle s'approcha de son lit et tira de son armoire son pyjama, c'était un pull et un survetement. Elle les posa sur le lit quand elle vit qu'une des photos qu'elle avait accroché sur le mur au dessus de son lit était tombée. Elle se baissa puis entendit la porte du dortoir s'ouvrir a la volée. La serpentard se leva brusquement, une des dernière année était entrée dans le dortoir des 5e années. Que faisait-elle la ? Elle était surement en train de chercher quelqu'un, elle devait être préssée car ses cheveux roux tournoyaient autour de sa tête, puis elle s'arrêta fixa Sandara et s'approcha d'elle a grand pas.

"- Oui ? Tu cherches quelque chose ?"

La dernière année avait les yeux remplit de larmes, et si elle venait annoncer une mauvaise nouvelle a Sandara ? De plus elle tenait une lettre entre ses mains.

' Euhh... Il t'es arrivé quelque chose ? Tu vas pas bien ?"

La cinquième année répondit :

"- Oui ? Tu cherches quelque chose ? Euhh... Il t'es arrivé quelque chose ? Tu vas pas bien ?

Maria eut un sourire amusé en entendant les questions de sa demi-soeur. Elle secoua négligemment la tête et dit :

"-Non, non. Tu es bien Sandara Hell ?

Elle aquiesca, alors Maria poursuivit :

"-Suis-moi. Je dois te dire quelque chose.

Elle prit une courte inspiration et fit signe à Sandara de la suivre. Elle l'emmena au fond du dortoir. C'était sombre, mais personne ne pourrait les entendre et elles seraient ainsi tranquilles. Mais la rousse devait faire vite : Elle n'aurait pas dû être dans ce dortoir et si on la surprenait là, elle aurait des ennuis. Aussi cessa t-elle de peser le pour et le contre pour dire d'une voix posée :

"-Tout d'abord je m'appelle Maria. Maria Vladescu., commença t-elle. Elle décida d'être directe en enchaînant. Et je suis ta demi-soeur.

Maria savait que Sandara aurait du mal à la croire. Aussi, les deux jeunes filles ne se ressemblaient pas le mois du monde. Alors la dernière année lui tendit la lettre en précisant :

"-C'est une lettre de ma mère. Elle m'a tout expliqué. Notamment que notre père l'avait quitté avant ma naissance pour aller avec la tienne....

Elle soupira. A la place de la blondinette, elle aurait pris les jambes à son cou. Une inconnue qui débarquait et lui annonçait qu'elle était sa demi-soeur ! Elle décida donc de lui laisser assimiler la nouvelle et d'attendre sa réaction.

"-Non, non. Tu es bien Sandara Hell ? "

Est- ce que Sandara avait fait quelque chose de mal ? Elle se le demandait, car elle n'avait jamais parlé a cette fille. C'était une dernière année et Dara ne leur parlait que trés peu. Elle n'en trouvait pas l'intérêt parce qu'elles passaient leur temps a se prendre de haut, bon, en général toutes les Serpentards quelque soit leur année ne se prenaient pas pour des troll bien au contraire. Elles se la jouaient toute vellane. En faite si Sandara ne fréquentait pas les dernières années c'est parce qu'ils ne partageaient pas les mêmes cours, ne mangeaient pas ensemble dans la Grande Salle. Des fois la table des Serpentards était comme hiérarchisée, les premières années étaient devant les professeurs et les dernières années au fond de la salle. La Dernière année fit signe a Dara de la suivre. Elles allèrent dans un coin sombre au fond du dortoir, Sandara se demandait vraiment ce qu'elle pouvait lui vouloir.

"-Tout d'abord je m'appelle Maria. Maria Vladescu...."

D'accord, Sandara acquiesça. Mais elle ne voyait pas encore ou elle voulait en venir. Elle ne l'avait pas trainée la uniquement pour se présenter.

"- Et je suis ta demi-soeur."

Sandara acquiesça de nouveau sans vraiment comprendre. Puis elle se stoppa net. Deux mots résonnèrent dans la pièce pendant 10 minutes: Je suis ta demi-soeur... Les yeux de Sandara s'équarquillèrent.

"-Mais qu'est-ce que tu racontes ? Tu as bu quelque chose ? Je suis fille unique, et puis, on ne se ressemble même pas."

Mais Maria la coupa.

"-C'est une lettre de ma mère. Elle m'a tout expliqué. Notamment que notre père l'avait quitté avant ma naissance pour aller avec la tienne...."

Elle avait mis la lettre dans les mains de Dara. Dara la parcourut du regard sans vraiment la lire. Elle la tendit vers Maria, voyant qu'elle ne réagissait pas, elle le lui mit dans la main de force. Non vraiment Maria se trompait c'était pas possible, son père n'avait jamais trompé sa mère et elle a toujours été la seule fille de la famille Hell. Non vraiment c'était juste impossible.

"-Ecoute, je crois que tu t'es trompée de personne. Il doit y avoir un homonyme dans Poudlard ou en Angleterre... Je sais pas, mais en tout cas c'est pas moi. C'est pas possible que ce soit moi, relis ta lettre, va demander directement a ta mère. Désolée tu t'es trompée de personne."

[hrpg: Désolé de couper votre RP mesdemoiselles,
mais RP unique pour circonstances. Vous n'avez qu'à poster après moi. ]

Ce soir-là, Axelle entra dans le dortoir sans aucun bruit. Elle était exténuée et puis, pour une fois, elle pouvait terminer sa ronde plus tot que prévue, Rilla s'occupant de clore la paperasse et tout. La préfète avait donc prit le nécessaire pour prendre un bain et était repartie. À son retour, la pièce se trouvait occupée par deux jeunes filles qui devaient plus ou moins avoir l'âge d'Axelle. D'un signe de tête polie, elle les salua, avant de se diriger à son lit. De là, elle s'y glissa.

Nelson, le chat de la sorcière, se trouvait-là, une petit moue affectueuse peint sur son visage. L'animal trouvait que sa maîtresse en passa pas assez de temps avec lui, c'était clair. Attrapant le félin et lui caressant le dessus de la tête, la jeune femme se cala dans son oreiller. Depuis son retour, une drôle d'ambiance régnait dans le dortoir et spécialement entre les deux Serpentards présentes.

Quand elle était entrée, elle avait entendu la blonde s'excuser à propos de quelque chose. À vrai dire, la sorcière m'avait pas vraiment prêtée attention. Maintenant dans son lit, les rideaux tirés, il était impossible pour elle d'entendre la conversation des deux élèves, sauf lorsque l'un d'entres elles élevaient la voix. Mais, apidement, Axelle s'endormit.

*

Par contre, elle se réveilla tard dans la nuit, après avoir entendu un grincement. Réflexes de préfète prêts : elle ouvrit un oeil et tendit l'oreille. Après quelques instants la porte se referma et la jeune femme se leva, après avoir enfilé le court peignoir vert émeraude accroché à l'un des poteaux de son lit.. À l'heure avancée qu'il était, tout le monde dormait. Axelle descendit à la salle commune et, après un regard circulaire, constata qu'un morceau de parchemin avait été ajouté. Elle s'en approcha et, au fur et à mesure qu'elle lisait, sa bouche s'entrouvrit légèrement. Visage interloquée, sans doute par la fatigue, mais également l'étonnement provoqué par la missive.

Roxane Jones, nouvelle directrice de Serpentard, allait effectuer une fouille des dortoirs. Les doigts d'Axelle se crispèrent légèrement, avant de se détendre. Avec soulagement, elle se rappela avoir apporté la plupart des preuves incriminantes chez elle, à son appartement. Demain matin, elle n'aurait qu'à ramasser ici et là et s'assurer que rien ne puisse peser contre elle. Le principal défaut de la jeune préfète était surtout ses ballades nocturnes, et donc, les potions et objets qui pouvaient l'aider dans ses quêtes.

Elle jeta un coup d'oeil à la salle commune, faiblement éclairé. Tout semblait en ordre. Après une petite minute de réflexion, pendant laquelle la sorcière se demandait ce qui pouvait justifier ce comportement, Axelle était de retour dans sa chambre et, plus précisément dans son lit. Les couvertures encore chaudes et Nelson endormit, elle posa la tête sur son oreiller.

Le ministère.

Et voilà, madame Jones faisait partie du corps ministérielle, si Axelle avait les idées claires. La sorcière s'occupait du ministère de la justice, mais ceci était plus qu'une hypothèse. quoi qu'il en soit, le gouvernement Revanor avait comme mot d'ordre la sécurité. Peut-être était-ce pou rcela que la directrice faisait une ronde. En était-il de même pour les autres maisons ? Mais, les idées embrumées, Axelle repartie rapidement vers le monde des rêves, terminant sa nuit dans les meilleures conditions possibles.

Inspection, partie 4

C'était maintenant l'heure d'aller chez les filles. La directrice s'attendait à une meilleure impression chez elles que chez les garçons. Elle poussa la porte et entre dans le dortoir. Rangé. Elle se retint de soupirer en constatant que ces demoiselles étaient biens plus ordonnées que leurs camarades masculins. Les lits étaient même presque tous faits. Un véritable bonheur pour Roxanne qui supportait de moins en moins le désordre. Sa carrière d'archiviste lui avait appris à aimer les choses biens rangés. Elle regarda tout autours d'elle mais rien n'attira son regard. Pour une première fois, les filles savaient faire bonne impression. Après avoir saluer tout le monde d'un signe de tête silencieux, la nouvelle directrice sortit en direction de ses quartiers. L'heure était venue pour elle d'aller faire sa ronde d'auror. Elle n'en avait pas fini avec les surveillances... .

Adrastea arriva dans le dortoir, elle aperçu sa valise au pied d'un lit et décida naturelement de se diriger vers se dernier.
Elle commença à ranger ses affaires.

[J'ai tout mon temps] se dit-elle.

Lentement elle entrepris de mettre ses affaires dans les tiroirs qui lui ont été attribué.
Elle fourra quelques affaires dans son sac. Mit sa nouvelle baguette fraîchement acquise dans sa poche, puis la ressortie pour la contempler.
[Le bois est de l'abricotier, son composant est un poil de lion et elle fait 24,99 cm, waouh, j'adore cette baguette, je suis sûr qu'elle va me permettre de faire de grande chose.]
Adrastea continua de ranger ses affaires après avoir remis la baguette dans sa poche puis décida de visiter l'école.

{RP unique}

Le dortoir était vide. C'était normal, puisque tout le monde dinait dans la Grande Salle. Les festivités annonçant la fin des cours venaient de commencer. Les élèves étaient joyeux, particulièrement Serpentard, qui venait de rafler la coupe. Et ça, Axelle en était fière.

Mais pour Axelle, ce banquet signifiait autre chose. C'était la fin de sa vie à Poudlard. Et lorsqu'elle réalisait que sept ans c'étaient déjà écoulés... Elle n'en revenait tout simplement pas. Néanmoins, il fallait dire que la jeune préfète avait déjà un pied dans la vie active. Après tout, elle avait déjà un boulot et un appartement. Poudlard était contraignant, mais agissait à titre de filet de sécurité pour Axelle. De plus, il ne fallait pas se cacher, on attendait beaucoup de la jeune Serpentard. Il ne fallait décevoir personne. Et encore moins elle-même.

La sorcière fit quelques pas, se dirigeant vers l'espace qu'elle avait habité pendant si longtemps : son lit et ses affaires. Ces dernières étaient impeccables et emballées, prêtes à partir. Tout comme la jeune Serpent, finalement. Elle se demandait quelle élève prendrait sa place, l'an prochain ? Quelqu'un de bien, espérait-elle. Après s'être assuré, d'un dernier regard, que personne ne rentrait, Axelle se pencha sous le lit et en sortit une malle légère.

Faisant sauter les deux petites courroies, la sorcière prit cependant soin d'enlever les cadenas mordant. Un des meilleurs investissements de sa vie, d'ailleurs. Une fois la valise ouverte, Axelle compta rapidement et un sourire satisfait se peint sur son visage lorsqu'elle arrive au nombre onze. Ces choses les plus chères et précieuses, étaient stockées dans cette valise. Certes, elle aurait pu apporter le tout à son appartement, mais n'y étant que peu souvent, ce n'était pas très prudent.

Brusquement, la préfète referma le tout et posa la valise avec les autres. Demain, une heure après l'affichage des résultats aux examens, les élèves quittaient en direction de leur ville natale. Pour Axelle, le voyage ne serait pas long, la plate-forme 9 et 3/4 étant situé à Londres. De là, elle transplanerait jusque chez elle, dans un quartier voisin.

Un sourire en coin plaqué sur le visage, Axelle quitta le dortoir. Elle allait maintenant retourner festoyer avec les autres...

Je me souviendrais toujours de la première fois où j'étais entrée dans le dortoir qu'on réservait aux filles de Serpentard.
A l'époque, petite fille fluette de onze ans, j'avais tout regardé avec admiration et étonnement - bon, cela n'avait pas réellement changé jusqu'à maintenant.
On m'avait attribué un lit - qu'il m'avait paru grand, à l'époque! Si grand, si propre, si bien fait, et il sentait si bon!

Aujourd'hui, quand je rentrais après une journée épuisante de cours, il était impeccablement fait.
J'ai retiré mon chapeau pointu que j'ai posé sur ma table de chevet. M'asseyant sur mon lit, j'ai délacé mes rangers et j'ai posé mes pieds sur ma couette verte. Après avoir confortablement calé un oreiller derrière mon dos, j'ai sorti ma baguette de ma poche et un petit verre qui me servait pour mettre ma brosse à dents.
Plaçant la point de ma baguette au bord, j'ai murmuré:

- Aguamenti…

Un filet d'eau a jailli de ma baguette et s'est déversé dans le verre jusqu'à ce que j'arrête de le sort. Par un autre sortilège, j'ai produit de petites vaguelettes à la surface.
Puis, j'ai sorti un bout de bois que j'avais ramassé à la sortie du cours de potion.

- Electrocorpus!

Un cheveu d'électricité l'a frappé et il a prit feu. J'étais fier de mes sortilèges, ils fonctionnaient tellement bien! (pour la plupart.)

RP avec Nikk Sullivan

Rachel entra et claqua la porte derrière elle. Elle soupira en voyant deux filles en train de se faire je-ne-sais-quoi devant un stupide miroir. Ce qui compte, c'est la vérité, et non le reflet qui peut mentir. Elle se jetta sur son lit et ses très longs cheveux s'étalèrent dessus. Quelques livres furent jetés de sa main au pied de son lit. Gardant sa moue habituelle, elle entreprit de se masser un peu la nuque, sans adresser un regard aux autres. Qu'on lui foutte la paix, c'éait son seul souhait.
Elle passa sa langue semblabl'e à celle d'un serpent sur ses lèvres et se redressa, assise. Sa position préférée pour être au calme : assise, un genous replié, ses mais autour et son visage entierement caché par ses cheveux de jais. Dans son petit cocon, elle regarda sa baguette et caressa doucement le bois. Enfin, ''bois'' ? Une baguette en os. Blanche. Un merveilleux contact. Elle la reposa et de ses yeux bisolores observa ses mains.

Nikki se trouver dans le dortoir des filles en compagnie d'une amie. Elles rigolaient tout en faisant des grimaces plus absurdes les unes que les autres faces au miroir. C'était la fin de journée et elles occupaient le temps comme elles pouvaient avant de rejoindre la grande salle pour le repas. La verte et argent ria aux éclats quand une fille pénétra à son tour dans la chambre. Elle devait sûrement être sa nouvelle colocataire. En tout cas niveau politesse elle pouvait repasser. La nouvelle venue s'installa directement sur son lit jetant au passage ses livres par-terre.

La Serpentard soupira, les livres c'était la chose qu'elle aimait le plus au monde. Son échappatoire en quelque sorte et elle ne supportait pas qu'on n'en prenne pas soin. Elle murmura un léger au revoir à son amie qui quittait la pièce puis s'approcha de la jeune fille. Elle ramassa les livres et entreprit de les déposer délicatement sur la commode se trouvant juste à côté. Nikki secoua la tête et dans un nouveau soupir s'assied à côté de la Serpys. Autant faire connaissance vue qu'elle allait partager la même chambre. Elle lui adressa donc un sourire amical avant de se lancer.

- Salut, je m'appelle Nikki.

Rachel poussa un nouveau soupir lorsqu'une autre fille entra ans sa chambre. À vrai dire, même entrois ans elle se fichait royalement de savoir avec qui elle partageai sa chambre. Elle replongea dans des sombres pensée lorsque l'arrivante lui adressa la parole.

- Salut, je m'appelle Nikki.

Super. Encore une qui voulait faire connaissance. ''Salut, ça va ? Comment, toi aussi t'est bête ?''. Elle se redressa, grandement exaspérée et elle ne le cachait pas. Les livres étaient gentiment posés en ordre. Pfff. Elle fixa Nikki d'un regard agacé. Subitement, son oeil gris devint brun. Comme lorsqu'elle ressentait soit une grande douleur, soit une émotion forte. Ou lors des ''analysies''. Elle se cabra légèrement et répondit d'une voix sèche, froide et sans émotion.

- Mmh.

Elle retomba souplement allongée et sans regarder Nikki, répondit de la même voix.

- Rachel.

La verte et argent leva un sourcil, visiblement surprise par l'attitude de la jeune fille se trouvant en face d'elle. En plus d'être impoli elle répondait sèchement. Nikki hésitait quant à sa réaction. Elle n'avait pas vraiment l'habitude qu'on la " snobe " étant donné qu'elle se montrait relativement sympathique avec les autres. Devait-elle s'énerver, continuer la conversation ou tout simplement partir ? La dernière solution lui paraissait plutôt bien mais, il n'était pas vraiment dans ses habitudes de laisser tomber. Elle ne voulait surtout pas être en froid avec sa nouvelle colocataire seulement au bout du premier jour.

- Enchanté Rachel, tu es en quelle année ?

Elle tentait de continuer la conversation comme elle pouvait même si son interlocutrice n'avait pas vraiment l'air disposer à parler. Elle l'observa quelque peu. La jeune fille avait un physique assez étrange. Elle avait une peau très blanche qui contrastait énormément avec ses cheveux noirs. Ses yeux étaient de différentes couleurs et cela était assez perturbant. Nikki remarqua une balafre au niveau de son cou et se mordit la lèvre. Vu la marque que cela faisait ça avait certainement intentionnel. La Serpentard ne put s'empêcher d'approcher sa main tout en lui demandant :

- Qui est le monstre qui t'a fait ça ?

Rachel leva les yeux au ciel en attendant la réponse. Son comportement n'était pas inhabituel, au contraire. Mais à la longue, on s'y....habituait ? Non, on ne se faisait jamais à ça. Elle passa un soigt sur ses lèvres rouges sang, pour les assecher un peu. Bah oui. Elle était pas de celles qui voulait que ça soit tout mouillé pour avoir l'air ''classe''.

- Enchantée, Rachel. Tu est en quelle année ?

La question de tout les jours, quoi. N'y avait-il personne de sain d'esprit ici ? Remarque, elle même ne l'était pas vraiment. ''Enchantée''. Mais bien sur, enchantée. Nikki allait s'envoler tellement elle était heureuse. Ironie, évidemment. Elle ne l'auait pas supporté en vrai. Bon, il serai temps de répondre.

- 3ème.

Elle soupira de nouveau. Toujours allongée, elle repensait à tous les noms dont on l'avait déjà afflubée. Son passé. Elle était de ceux qui n'avait aucune compassion. Quelqu'un pleurait une mort ? De toute façon, pleurer ne les ramènera pas à la vie. Quelqu'un souffrait devant elle ? Elle se délectait du spectacle et aidait le tortueur. Ses jambes se croisèrent et se décroisèrent, signe d'impatience chez elle. Aucune émotion sur son visage. De ses yeux elle scruta le visage de Nikki. Quelle question idiote poserai-t-elle encore ?

- Quel est le monstre qui t'as fait ça ?

Elle se leva vivement. Enfin, ''se leva'' plutôt s'assit brusquement sur le lit. La pire question au pire moment. Ses yeux reflétaient de la haine qui se changea en de la lassitude. Le passé, on court après sans jamais le rattraper. Le présent, on forge le futur. Le futur, on ne peut le changer.

- Ma très chère famille. Fouet. Et j'en ai partout, nuance.

Un ton amer et froid.

- Ma très chère famille. Fouet. Et j'en ai partout, nuance.

Nikki se mordit de nouveau la lèvre. C'était vraiment affreux de faire ça à son propre enfant. C'était inhumains. Elle-même avait des rapports plutôt compliqués avec ses parents mais, jamais elle n'avait subi un tel sort. Ils l'avaient délaissé tout simplement.

- Je suis désolée. Ça doit te soulager d'être à Poudlard. Je veux dire tu n'as plus à supporter ces choses.

La verte et argent avait légèrement manqué de tact mais, ce n'était pas vraiment son fort. Elle voyait bien que Rachel avait envie d'être seule. Peut-être devrait-elle la laissait tranquille ? Peu importe, Nikki se faisait jamais ce qu'on attendait d'elle. Elle reprit donc la parole.

- Si jamais tu as besoin de parler tu peux compter sur moi. Je comprends que ça soit dure mais, parfois un peu d'aide extérieur ne fait pas de mal non plus.

C'était bien vrai. Nikki savait très bien qu'elle ne s'en serait pas vraiment sorti si elle n'avait pas eu quelques personnes sur qui comptait quand elle était au plus mal.

- Si tu veux, je m'en vais.

Elle lui adressa malgré tout un sourire qui se voulait réconfortant.

Elle grimaça. C'était clair : personne de saint d'esprit ici. Elle leva les yeux au ciel et réveilla le plan de rechange. Cette Nikki avait l'air assez naïve, pour tout dire. Le fouet. La pire chose qu'elle ai jamais connue. Elle se re-concentra sur la discussion
paaassionante qui était en cours. Elle étouffa très habilement un bâillement et écouta sagement la réponse.

- Je suis désolée. Ça doit te soulager d'être à Poudlard. Je veux dire tu n'as plus à supporter ces choses.

Bon, c'était le bouquet. Soulager, être à Poudlard ? Elle mesurait pas ses mots, Nikki. Elle se rallongea et ses yeux reprirent leur couleur normale. Son apparence, qui lui avait valu le nom de ''démonne'' de son père. Mais elle aimait bien ça. Elle frotta un peu l'os de sa baguette, la surface poudreuse lui apportant un soulagement inapparent. Rachel examina un peu les alentours. Toujours pas de sourire sur son visage. À vrai dire, passé, présent ou futur, aura-t-elle ait un semblant de sourire ? Passé, non. Présent, non. Futur ? À voir. Mais voila toute la vie de Rachel : pleurer les morts ne les ramènera pas à la vie.

- Bah. À la longue...

Une idée brillante se fit dans son cerveau. Enfin, brillante pour elle. Elle poussa ses cheveux. Faisait chaud dans cette chambre.

- Si jamais tu as besoin de parler tu peux compter sur moi. Je comprends que ça soit dure mais, parfois un peu d'aide extérieur ne fait pas de mal non plus.

Elle se retourna sur ses coudes.

- Non. J'ai été forgée, trop tard pour me changer. Ce n'est pas juste ''dur''' pour moi. C'est pire.

Son visage sans émotion n'exprimait toujours rien, mais si son esprit avait une face, un sourire maléfique y serai apparut.
''Forgée''. Le mot convenait si bien. Forgée. Peut-être que si elle avait été élevée normalement, tout aurait basculé...

- Si tu veux, je m'en vais.

- Reste, cela ira. Ta baguette est faite en quoi ? Ta première manifestation de magie ?

Apprendre à connaitre l'ennemi, la clé de la victoire.