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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Autres Lieux Magiques ~¤~ :: A l'étranger
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Norvège
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Alhena Peverell
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Re: Norvège
Alhena Peverell, le  Dim 18 Sep - 23:28

Un.
Deux.
Trois.


La leçon de piano est terminée.
La musique est arrêtée.
Les efforts sont vains.
La discussion ne mène à rien.
Juste un froid glacial.
Des yeux qui papillonnent.
Des coeurs qui bouillonnent.
Une mâchoire qui a mal.
Un passé qui entaille.

Tu devrais partir, murmurent les voix.

Tu devrais rester, murmure la raison.


Mais la raison n'est-elle pas tes voix ?
Paradoxalement, cette musique n'a plus de sens.
Elle s'est éteinte et pourtant tes doigts glissent sur les touches.
Une noire, une blanche.
Les deux en même temps, et un peu de violon dans ce non sens absolu.
Une danse.
Une valse.
Des roses fanées.
Des morts.
Des coeurs blessés.

Je reviendrai, tu sais où l'emmener quand le moment sera venu.

Un baisé volé.
Ne pleurs pas Dorian, la vie est ainsi.
Elle te prendra toujours ce que tu aimes.
C'est comme ça.
Il n'y a jamais de moral aux histoires.

Et le rythme s'accélère.
La cadence t'obsède.
Un dernier regard en arrière.

Il était une fois, le Roi et la Reine...

Du conte des mensonges.
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Re: Norvège
Invité, le  Lun 19 Sep - 12:40

Je me répète ces vieux mantras, d'un temps ancien que même les Dieux de la Mythologie ont oublié. ''Esprit éveillé, corps endormi''


''Esprit éveillé, corps endormi''

Je deviens l'observateur d'une scène presque incompréhensible si joliment jouée par la Reine, mais elle se perd dans un lointain qui ne lui ai propre, elle pourrait simplifier l'histoire et rendre plus rond le vase à sa droite ou plus carré la table à sa gauche. Le décor s'est envolé, Dorian a disparu et je ne suis plus cet œil malveillant qui sévit comme la gangrène et nous ronge à la moelle.

''Esprit éveillé, corps endormi''

Et si vous répondiez franchement à ses quelques questions ? ... Vous êtes dans une pièce noire, il y'a une torche et une allumette, que faîtes-vous ? J'allume la torche. Vous apercevez une porte devant-vous, que faîtes-vous ? J'ouvre la porte. La porte est fermée. J'enclenche la poignée. La porte est fermée, qu'avez-vous besoin pour sortir de la pièce ? D'une clé !

Est-ce que la clé est dans la pièce ?

''Esprit éveillé, corps endormi''

Tu sembles ailleurs Alhena, je t'observe allongé dans mon lit, des yeux qui s'ouvrent à peine que le faisceau de lumière m'aveugle, un rictus... Combien de temps, je me suis endormi ?

''Esprit éveillé, corps endormi''

La clé est dans ma main.
Ma main est dans ma poche.
Ma poche dans ma veste.

''Esprit éveillé, corps endormi''

Tu parles en vers, je parle à l'envers. L'homme ne peut se déchoir de la volonté magique comme l'ange de ses pouvoirs divins. Le titan qui sommeille se révèle au monde et puisse t'apporter la lumière, cousine.

Je suis éternellement éveillé.
Mon esprit détient la clé pour ouvrir cette cage qui retient mon corps.


Trois.
Deux.
Un.


J'ai jamais aimé le piano, préférant l'harmonica.
Alhena Peverell
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Re: Norvège
Alhena Peverell, le  Mar 20 Sep - 23:13

L'étrange phénomène des ondes.
L'aurore boréale.
Les couleurs mélangées.
Les astres.
Penser à quelqu'un qu'on a aimé, qu'on aime en ce moment.

Boum, Boum
Fait le coeur

Non, Non
Fait l'infamie

Et les cordes de la harpe(r) pleurent.
Viendras-tu ?
Quand arrêteras-tu de souffrir ?
De te faire du mal.
Tu restes bloqué dans ton monde hypocrite qu'est le rêve.
Redescend sur terre, tu verras c'est bien plus beau.
Queen tu n'es vraiment qu'un idiot...

Est-ce que tu continueras de m'aimer ?

Retournée et éveillée,
La neige tracent les pas de la reine noir sur les carreaux blancs.
Un souffle chaud,
Un murmure en écho,
Des souvenirs d'une autre vie.

À Jamais

Et elle n'entendra pas son ancien amant.
Ni ses blessures et son coeur qui s'effrite.
Le plus grand pion s'en va, laisse au soin du roi de s'occuper du joueur.

Les contes de fée, en fin de compte ça n'existe pas.

Ils nous tuent tous avec douceur...grâce à leurs faux espoirs et leurs mensonges.

Pardon

...Flint
D'avoir aimer quelqu'un qui n'est pas toi.

Fin du RP pour moi
Everard Lloyd
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Re: Norvège
Everard Lloyd, le  Dim 16 Avr - 2:27

Retour aux sources...

avec Daegan Harltøfsen (avec LA)



Fendre les vagues, tanguer et faire du roulis. Prendre la mer n'était pas une habitude, malgré les légendes que l'on racontait sur les Nordiques. Vhagar n'était pas plus que ça à l'aise, pas plus que ça mal à l'aise. Il regardait la proue du bateau casser les moutons sans perdre d'allure. Aussi captivant qu'un feu de cheminé, il aurait pu passer tout le voyage à contempler ce spectacle. Devant lui se dressaient les premiers îlots de la Norvège, bien moins fréquents que dans le nord de celle-ci, mais tout de même magnifiquement parsemés dans le paysage scandinave. Ils avaient quittés le gris de l'Angleterre pour rejoindre l'immaculé blanc de leur pays d'origine. Vhagar et son cousin  Daegan regardaient l'horizon les yeux pleins de souvenirs, joyeux ou tristes, mais tous deux avec la satisfaction agréable de rentrer au bercail. Et pour Vhagar, cela semblait une éternité. Il n'était pas revenu depuis quinze ans. Quinze années de mélancolie, quinze années à devenir fin stratège, et résoudre la sale affaire. Mais pour le moment, il venait juste voir Brinjolf. Son parrain. L'occasion de voir ce qu'il était devenu, et ce que les dragon étaient devenu, aussi. Il n'avait pas vu Otar, le crêteu, comme son père les appelait, depuis ses dix ans. De bonnes chances existaient pour qu'il ai dépassé les vingts mètres. Il verrait bien une fois arrivé.

Vhagar jeta un oeil à son cousin, à ses côtés. Ils étaient seuls à l'avant du bateau. Les autres passagers, probablement tous moldus d'ailleurs, devaient probablement mal supporter le vent du Nord qui donnait quelques gifles glaciales aux deux gaillards Norvégiens. Mais malgré ça, lui avait le sourire. Si Vhagar gardaient ses expressions pour lui, cette fois-ci ne fût pas forcément par habitude. Bien qu'ils n'aient pas tellement eu l'occasion d'être très proches, Daegan et lui restaient de la même famille. Il avait adoré Sieglinde, et ne voyait pas de quoi en vouloir au neveu de sa tendre mère. Il gardait simplement du recul. De l'appréhension. Et si Brinjolf avait des nouvelles de Thorvar? Il n'avait pas vu son frère depuis son enfance, mais il ne saurait trop comment réagir s'il venait à le croiser. Il ne préférait en fin de compte pas que cela arrive. Beaucoup trop de souvenirs, d'appréhensions, de questionnement dans la tête de Vhagar. Il lui fallait penser à autre chose. Et rien qu'imaginer retrouver les dragonnets de sa jeunesse devenus adultes lui fit hausser les commissures. Il envia même de partager le moment avec son cousin.

- Eh, Daegon, ça te dit de faire un tour à Stavanger? Je rejoins mon oncle et ses dragons, tu pourra rentrer demain à Kvaløyvågen si tu le souhaite.


Il releva la tête malgré le grain blanc qui lacérait son visage. La bise était réellement puissance ce matin. Heureusement que l'arrivée se faisait de plus en plus proche.

Tu as mon LA pour le RP
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Re: Norvège
Invité, le  Jeu 20 Avr - 13:44

Penché par dessus la barrière, Daegan observait les vagues se fracasser contre le ferry. Il rentrait souvent en Norvège, en tout cas plus souvent que son cousin, et pourtant pourtant il ne se lassait jamais de ce spectacle. Les deux hommes étaient de la même famille et pourtant, niveau caractère, c'était le jour et la nuit. L'ancien jaune était beaucoup moins sur la réserve que son cousin et il jouissait d'une spontanéité qu'il avait gardé depuis son enfance. Bon, après, il savait que du côté de Vhag' ça n'a pas toujours été rose. Son cousin avait eu une enfance un peu tumultueuse après la perte de ses parents et de son frère.. Histoire étrange dont on évitait de parler au sein de la famille. Du coup, malgré sa curiosité constante, Dae' respectait le silence familiale et ne posait aucune question. Jamais. Pis, de toute façon, c'est pas comme si on en savait beaucoup sur cette histoire.

« Eh, Daegon, ça te dit de faire un tour à Stavanger? Je rejoins mon oncle et ses dragons, tu pourra rentrer demain à Kvaløyvågen si tu le souhaite. » Ouvrant grand ses yeux d'enfant, le jeune homme lança un large sourire à son cousin. « Carrément ! Il en a beaucoup ? » Il n'en fallait pas plus pour occuper l'esprit du nordique durant tout le voyage. Il n'avait jamais été amené à voir des dragons en vrai, il n'allait pas du tout craché sur l'occasion. Et puis ça lui donnerait l'occasion de passer un peu de temps avec Vhag'. Déjà qu'à Poudlard il ne se parlait pas beaucoup, différence de maison oblige, mais alors depuis qu'ils ont quitté l'école... Il s'écrivait, de temps en temps, surtout pour se demander si ils comptaient aller à telle ou telle fête familiale. A part ça pas grand chose de palpitant entre eux. Il pensait même Vhagar incapable d'être sociable. Agréable surprise !

Retournant son visage vers l'horizon, le jeune homme commençait à apercevoir un bout de terre caché derrière la brume. Il prit une longue inspiration avant d'expirer lentement en fermant les yeux. Il viendrait peut-être vivre ici, qui c'est ? Si son futur travail le lui permet. Être à côté de son cousin et se souvenir de l'histoire étrange de sa famille le poussait à se rapprocher de la sienne. Daegan avait beaucoup de chance d'être si bien entouré, il ne devait pas délaisser ça en passant sa vie loin d'eux. Bref, il a toujours été très attaché aux valeurs et aux croyances et blablabla.. Et malgré son attitude, ce grand enfant savait faire preuve d'une sagesse inexplicable. Sa mère en riait parfois, le poussant à profiter des fougues de sa jeunesse avant que les Dieux ne la lui reprenne. « J'adorai vivre ici. »
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Re: Norvège
Everard Lloyd, le  Sam 29 Avr - 19:26

Vhagar observa un moment son cousin, qui affichait un sourire radieux à l'entente de sa proposition. Ils étaient tellement différents. Il ne le jugeait cependant pas. Il ne connaissait pas bien Daegan, mais avait du respect pour la voie qu'il avait choisit, et son choix d'être si expressif. Ce n'était pas tellement commun de voir des sorciers du nord montrer leur joie de vivre. Il en était de même pour les moldu d'ailleurs. Mais Daegan, sans véritablement en faire trop, était toujours souriant quand son contexte le permettait. Vhagar ne l'enviait pas, mais pourtant son cousin avait constamment l'air bien plus heureux que lui.

-Carrément ! Il en a beaucoup ?


S'il y en avait beaucoup? Il aurait du le savoir. Quoique non, finalement. Brinjolf avait beau être le cousin de son père, rien ne le rattachait à Daegan. Mais bon, l'élevage de dragon faisait la fierté des Meraxès, autrefois. Vhagar ne s'attendait probablement pas à ce que la sœur de sa mère n'ai jamais parlé, ou pas tant, de cet établissement à sa famille plus proche. Mais après tout, il s'en fichait pas mal, maintenant. Il n'aura qu'à faire la visite à Daegan comme il l'aurait fait pour quelqu'un d'autre de plus, inconnu. Sans prendre en compte le détail, qui faisait de lui un nouvel inconnu. Vingt ans, ça change un homme. Et un gardiennage.

- La dernière fois que je suis venu, il y en avait 7. Quatre Norvégiens à crêtes, Un Vert gallois, un Noir des hébrides, et un Opalœil des antipodes. Mais bon, ça fait longtemps.

Le Nordique se remémorait ses souvenirs d'antant. Les dragons de son père, la vie paisible qu'il menait. Loin de tout. Loin des problèmes, dans la campagne, près de là ou ils allait bientôt débarquer. Et bien que Vhagar savait que rien ne l'attendait, ni ne le forcerait à rester, son cœur se noua, et son stress montait. Vingt ans qu'il préparait un semblant de retour, et il n'était pas encore prêt. Ce paysage si beau lui rappelait le mal et la douleur. Et pourtant rien de tout cela ne s'illustrait sur son visage de marbre. Comme toujours, et même devant son cousin. Ne pas, se laisser aller.

-J'adorai vivre ici.

Le Nordique fît une grimace. Vivre ici, il était vrai que ça aurait pu être chouette. Beaux paysages, les racines. Mais trop de racines, justement. Le blond Nordique avait besoin de changer d'air, et cet air il l'avait trouvé à Londres, Whitecomb Street. Oui, il était bien la ou il vivait. Parmi ceux avec qui il s'était bâti une nouvelle vie. Le Heurtoir, l'ordre. Tout ça. Rien ne le ferait revenir ici.

-Trop de souvenirs...
Finrod Elensar
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Re: Norvège
Finrod Elensar, le  Jeu 3 Aoû - 10:56

Liens familiaux

Rp unique




Encore du vent. Qu'importe où se rendait Finrod, il y avait du vent. À souffler, à secouer arbres, branches et feuilles. À rappeler à quiconque l'oubliait que la vie était présente partout. Entre chaque bout d'écorce, sous les feuilles mortes tombées de leur hôte, dans les terriers où la nouvelle portée d'un couple de renards venait de voir le jour ou encore dans les ruelles d'un village qui se réveillait quelques heures après les premiers rayons du soleil. Oui, le vent s'engouffrait partout Le cri d'une porte, le claquement d'une fenêtre ou des rideaux dansant. Une danse au rythme endiablé et violent ou encore doux, presque comme une caresse. Oui, le vent rendait vivant. Le Fourchelang le ressentait. Prenant à plein poumons l'air des rafales qu'il recevait en plein visage. Fermant les yeux pour se délecter d'une telle sensation.

La Norvège.

À présent qu'il avait atteint sa destination, le jeune homme devait commencer ses recherches. Sauf qu'il ne savait pas vraiment où. Et s'il apprenait quelque chose, que faire de ces informations ? Si ces enfants étaient encore en vie ? Et connaissaient-ils son existence ? Cela semblait peu probable. Aux dires de sa mère, les jumeaux avaient été abandonnés mais la confiance que le Fourchelang avait en ses parents avait quelque peu disparu depuis qu'ils lui avaient avoué la vérité sur cette nouvelle partie de la famille, son frère et sa sœur, enfin pour être plus précis, son demi-frère et sa demi-sœur. Sa mère avait fauté. Cela ne dérangeait pas plus que cela le jeune homme. Il fallait reconnaître qu'en voyant son père, il était compréhensible que sa mère ait trouvé du réconfort et de la tendresse dans les bras d'un autre homme. Mais de là à donner naissance.

C'était avec un parchemin indiquant un nom de village imprononçable que Finrod avait transplané depuis la Roumanie, deux jours après l'aveu de ses parents. Il avait ressenti une telle colère. Il avait hésité à partir immédiatement. Mais il se retint grâce un self-contrôle dont l'origine lui était inconnu. Lui si enclin à se laisser submerger par ce sentiment. Après quelques questions à ses géniteurs, le voilà partit. Heureusement que l'anglais s'était répandu à travers le Monde, ainsi il pourrait se faire comprendre. Un étranger cherchant des informations sur des enfants du pays ne passerait sûrement pas inaperçu bien longtemps. Et s'ils prenaient la fuite ? Un homme immense les cherchant... Il y avait de quoi effrayer. La tâche s'annonçait ardue.

Le meilleur moyen d'avoir des informations était d'écouter les gens parler, mais leur langue était inconnue pour Finrod. Il devrait donc se mouiller un peu plus. Il entra dans une taverne à défaut de trouver un autre lieu publique où des ragots pouvaient être colportés. Il sentit quelques regards se tourner vers lui mais rien de bien méchant. Rapidement, chacun retourna à ses occupations. Le sorcier se posa au bar, endroit le plus visible. D'autres personnes s'y trouvaient aussi. Il tâcha de ne pas se poser à côté de quelqu'un de crainte de déranger ou de s'attirer quelques ennuis.

Vint un serveur ou le patron. Rien n'était certain. Ainsi, Finrod commanda une boisson simple mais qui affectionnait bien : le thé. Il n'avait pas été très difficile de se faire comprendre, une boissons simple et internationale, non ? En attendant, le Fourchelang prenait un peu plus connaissance des lieux. Probablement quelque chose d'authentique, architecture style nordique (non pas Ikea, en plus c'est suédois), plutôt bien entretenu, il y avait des coins plus discrets que d'autres qui pouvaient accueillir des groupes allant de deux à probablement dix personnes. Il y avait même deux, trois tables dans des alcôves où l'on pouvait tirer des rideaux. C'était un lieu quelque peu atypique et étrange, pourtant aucune magie ne semblait à l'oeuvre ici, il s'agissait bien d'un village moldu.

N'existait-il pas un sortilège lui permettant de comprendre une autre langue ? Une potion aurait aussi fait l'affaire mais il n'en avait pas et les compétences de sa cousine lui faisait défaut. Il n'avait pas le temps de lui demander qu'elle lui en confectionne une et il souhaitait aussi que ces recherches restent secrètes pour l'instant. Bien que pour l'instant, elles ne soient pas vraiment fructueuses.

Le serveur/aubergiste, difficile à définir cet endroit, amena la commande du presque-géant. Ce dernier avait pris la peine de faire du change. Un transplanage dans une banque avait fait l'affaire. Il laissa donc le montant sur le comptoir, autant régler tout de suite et éviter d'attirer l'attention sur lui. Ses yeux émeraudes fixèrent le liquide qui commençait à prendre petit à petit la couleur des plantes séchées contenues dans ce petit sachet. Puis, commença à réfléchir à un sortilège pouvant l'aider dans cette situation. Il devait bien en avoir un, cherchant dans les tréfonds de sa mémoire, il avait voyagé et ne parlait pas très bien les langues étrangèes. Oui, il se souvenait petit à petit, mais la formule ? Quelque chose en rapport avec l'interprétation... Interpreta, Interpretis ! Oui c'était ça. Dirigeant sa main vers sa baguette, la sortit puis la posa sur ses genoux et invoqua la formule accompagnée d'un Maxima. Quelle était la probabilité que l'on parle de jumeaux magiques ici ? Surtout que rien n'indiquaient qu'ils vivaient encore dans ce village et encore moins dans la région. Mais il fallait bien commencer quelque part. Ce qui encourageait le propriétaire de la BAM était la petite taille de ce hameau.

Quelques mots compréhensibles vinrent aux oreilles de Finrod. Il était évident qu'il ne pourrait tout comprendre grâce à ce sortilège mais il arrivait à saisir quelques bribes de conversation. On parlait d'enfants, de femmes et même d'hommes, bref de tout le monde. Autant de sa vie personnelle que celles des autres, on parlait aussi de forêt et des animaux. Rien qui pouvait intéresser le presque géant dans la situation actuelle. Quelqu'un évoqua ce très grand homme au bar, enfin c'était ce que déduisit Finrod, juste parce que c'était un étranger étrange mais rien qui pouvait informer quoique ce soit sur l'endroit où se trouvaient ses jumeaux. Le sorcier interrompu le sortilège, car il sentait qu'il consommait beaucoup de son énergie magique. Décidant de se jeter à l'eau, il appela d'un petit geste de la main le serveur.

- Est-ce que vous parlez anglais ? Lui demanda-t-il. Après tout, il ne voulait rien de mal à ses enfants, jeunes adolescents plutôt. Mais le serveur fit non de la tête mais pointa une de ses collègues qui venait de remplir son plateau de choppe de bières, de tasses à café et autres récipients. Les deux employés ne devaient être beaucoup plus jeune que le presque géant. S'ils étaient depuis longtemps, ainsi Finrod aurait peut-être une chance...

- Bonjour, vous parlez anglais ? Elle accompagna son acquiescement de la tête avec un "bonjour" chantant. "Je suis à la recherche de jumeaux qui doivent avoir entre treize et quinze ans. Une fille et un garçon. Ils auraient été trouvés et adoptés Oui c'était vague comme description mais le fait que ce soit des jumeaux pouvait avoir un impact important, après tout c'était un phénomène assez peu commun non ? Alors des orphelins jumeaux, adoptés par une personne ou un couple du coin était tout à fait envisageable surtout vu leur venue au monde, abandonné à peine nés...

Un léger silence s'installa, elle dit quelque chose en norvégien à son collègue. Son intonation n'était si agressive ou ne dégageait rien de négatif. Bien que le Fourchelang n'était pas légilimens, il ne semblait pas entendre de suspicion dans sa voix ou en voir dans son langage corporel.

- Je vois de qui vous parlez. Que leur voulez-vous ? Finalement il y avait quand même un peu de méfiance, mais cela redonna espoir à Finrod, allait-il pouvoir retrouver son demi-frère et sa demi-soeur ? Bien qu'une fois qu'il aurait découvert leur identité, il ne savait pas trop comment s'y prendre.

- Je... Je suis à leur recherche, car leur mère biologique m'a demandé de les retrouver.C'était presque vrai, non ? Je vous assure que je ne veux rien leur faire. Juste prendre connaissance de leur vie,
pour savoir comment ils vont.
Habituellement, s'adressant à des moldus, il les aurait torturé pour obtenir de telles informations mais le but n'était pas d'effrayer ces deux membres de sa famille s'ils étaient toujours dans le coin. Sa vie ne pouvait être que du négatif pour eux, il devait être prudent et qu'importe si ces sans-magies s'en sortaient sans une égratignure, il fallait qu'il les retrouve.

Un air d'étonnement traversa le visage de la serveuse. Puis un léger sourire. Puis rien.

- Elle arrive un peu tard... Ils sont partis. Depuis longtemps. Sans rien dire à personne. Même le père adoptif ne sait pas où ils sont allés. D'ailleurs, personne ne l'a revu, lui non plus. Ce fut la douche froide. Il demanda leur nom, malgré tout. Au moins qu'il sache ça. "Sirlan et Sargrid, je crois bien. Quelque chose comme ça. Ils étaient un peu étranges mais gentils. Personne ne sait pourquoi ils sont partis, ils vivaient un peu à l'écart je crois.

C'était de bien jolis prénoms mais qui resteront sans visage malheureusement. Il remercia la jeune femme,
lui déposant un billet sur le comptoir. Avec tout ceci, il en avait oublié son thé qui était presque froid. D'une traite, il le but. Ses recherches s'arrêtaient donc là ? Devait-il demander à d'autres personnes ? Après tout, se baser sur un avis et baisser les bras aussi rapidement n'était pas vraiment du genre de Finrod. Mais avec toutes ses responsabilités, le jeune homme n'avait pas vraiment le temps de partir à la recherche d'inconnus à travers le Monde.


Il poussa la porte de l'établissement, perdu dans ses pensées, ne sachant pas quoi faire à présent. Il regardait le sol, comme si une réponse allait surgir de nulle part pour lui dire quoi faire. Il ne pouvait pas rester loin de l'Angleterre plus longtemps, ils avaient besoin de lui. Il se devait d'être là pour eux.

- Finrod... Interloqué, il leva la tête : sa mère était là. Devant lui. Pourquoi ? "Je sais que tu m'en veux de t'avoir cacher leur existence mais écoute moi. J'ai réussi à savoir où ils étaient. Ils sont en Grande-Bretagne. Ils étudient à Poudlard ! Sa voix se brisa, des larmes coulèrent sur ses joues. Était-ce de la joie, de la tristesse ? Un mélange des deux ? Pourquoi voulait-elle l'aider ? Pour se racheter ? Elle ne connaissait pas la double vie de son fils, elle ne savait pas qu'il avait peur d'attirer des ennuis à ces jumeaux innocents. Il savait qu'il corrompait tout ceux qui croisaient son chemin ou alors il les blessait, lors d'un combat d'idéologie. Les personnes proches du Fourchelang étaient très souvent affectées par cette vie dangereuse qu'il menait.

Ainsi, ils arpentaient les mêmes couloirs que lui quelques années auparavant. Sans ajouter un mot, il transplana, laissant sa mère seule. Il lui fallait encore du temps. À présent, il fallait qu'ils en apprennent plus sur ces jumeaux. Cela allait être beaucoup plus facile.


Mangemort 67
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Re: Norvège
Mangemort 67, le  Lun 30 Oct - 22:41

Rp unique et LA de 33

Des ordres avaient été donnés, rien de bien compliqué. Même quelque chose de tout à fait ordinaire pour les Mangemorts. Quelque chose de clair, quelque chose de précis dans un dessein qui l'était tout autant. Et comme d'habitude, je mettais la main à la pâte. Hors de question que je regarde les autres s'amuser. Surtout que nous préparions quelque chose de grand et d'amusant.

Accompagné de la Dame de Glace, duo habituel semblait-il, nous avions transplané loin du Ministère et de ses vulgaires chiens de garde. Pour que tout se fasse comme il faut, nous devions pouvoir agir sans qu'on nous empêche d'agir. Nous étions partis de Hollow dans la matinée, échangeant de place à chaque fois pour la transplanage d'escort.

Nous arrivâmes dans un pays pas inconnu : la Norvège. Fin de saison du tourisme, nous étions pourtant certains de trouver ce que nous étions venus chercher. Début d'automne, le vent soufflait fort venant de la mer. Quelque chose que j'appréciais, le vent, faisant voler nos robes comme bon lui semblait.

- Tâchons d'agir vite et bien. Nous devons les prendre entier. C'était logique après tout mais il valait mieux préciser ce détail.

La journée était quelque peu nuageuse mais rien de bien méchant. Les habitants et vacanciers profitaient d'une température proche de celle de Londres, étonnement, pour marcher le long d'une très longue plage. Un endroit peuplé par définition. Ce qu'il nous fallait. La mage noire n'avait pas dit grand chose, voire rien du tout. À quoi pouvait-elle bien penser ?

Commençons. À peine eut-elle terminé sa phrase d'un éclair vert traversa la ciel et un homme tomba raide mort sur le sable. Sa compagne ne comprit pas tout de suite ce qu'il se passait et ne le saura probablement jamais, car un autre sortilège de la Mort fusa, mais de ma baguette. Si on pouvait éviter d'attirer trop l'attention, cela serait parfait. Mais c'était trop espérer. Quelques personnes tâchèrent de s'éloigner de plus en plus rapidement des deux Ombres que nous étions sur cette plage qui devait apporter joie et tranquillité.

Trois corps furent sur le sol, puis quatre. Des sortilèges n'abîmant pas les corps furent utilisés : un Electrocorpus Maxima frappa de plein fouet deux baigneurs, réchauffés, sortant à peine d'une mer un peu chahutée par le vent tandis qu'un Ango Nubes eut raison d'une sportive et d'un photographe. Grâce à la lévitation, les corps inertes s'empilèrent petit à petit pour s'élever à un total de neuf. Cinq pour moi, quatre pour elle, trois aurait été trop peu mais tellement symbolique et six bientôt trop gourmand.

- Metalo scencio Pour emballer tout ce petit monde. Concentration, au milieu de la panique des gens qui avaient finalement compris que les personnes tombant comme des mouches étaient mortes. Direction Hollow, mais en plusieurs étapes, impossible de transporter tout ceci sans risquer d'en perdre un en route et pourtant, ils étaient tous très importants pour ce qui se préparaient...

Fin du RP - Sujet libre

Aewera Drabyssae
Aewera Drabyssae
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Re: Norvège
Aewera Drabyssae, le  Ven 4 Mai - 9:15

In the Night
Avec Azphel
Je partage le morceau que j'écoutait en écrivant.
........
La jeune femme, marchant dans la nuit,
Parcourait les sentiers,
De la noble Norvège,
Sentant le vent glacial,
Parcourir son visage,
Tourné vers les étoiles.

Elle n’était qu’une enfant, la première fois qu’elle était venue dans ce pays,
Des souvenirs revenaient à la surface,
Comme des morceaux d’anciens parchemins,
Qui seraient resté sur leur terre d’origine,
Voletant dans les cieux,
Oiseaux inébranlables.

Ses yeux pétillants de vie, la faisait se perdre,
Dans son imagination créative,
Et destructrice,
Mère des rêves et des cauchemars,
Tel les rêves d’un enfant perdu,
Depuis toujours.

Quand les bruits de la ville s’atténuent,
Remplacés par ceux de la campagne,
L’on commence à entendre les battements de son coeur,
Résonnant avec les pulsions de notre âme.
Comme si le chant d’oiseau que l’on entend au loin,
Était le seul habitant de ces contrées paisible.

La norvège glaciale était le lieu,
Où les rencontres les plus improbables avaient lieu,
Et, où les mythes les plus fous prennaient vie,
Chacun croyait en ce qui lui donnait envie d’avancer,
Où il était condamner à errer,
Parmi les âmes perdues et damnées,
Dont regorgeaient les contrées sombres et froides.

Assise dans l’herbe verdoyante,
La jeune femme ferma les yeux,
Pour profiter des sensations que la nuit offrait,
Quand apaisé l’on se servait de sa cape brumeuse,
Pour se couvrir,
Et se guider,
A travers les étoiles du firmament,
Qui brillent de milles feu,
Un peu plus chaque jour.
Devon Starck
Devon Starck
Poufsouffle
Poufsouffle
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Re: Norvège
Devon Starck, le  Dim 6 Mai - 11:26

PV Aewera


In the night


La Norvège. Pays du feu des neiges, des landes escarpées à perte de vue, de terres ancestrales, foulées par des peuples primitifs, des tribus sacrées. Les glaces et les braises communiaient dans ce pays, dans son histoire,  sa typographie, ses habitants. Azphel y avait déjà mis les pieds à plusieurs reprises, pour le plaisir, la découverte, ou sans but précis. De nouveau il errait ici, laissant ses pieds et ses pensées molletonnées décider d'où il se rendrait, la liberté à son regard d'explorer alentours.

Au détour des chemins les plus inattendus, quand tout semble perdu, où rien n'est espéré, l'on fait souvent une rencontre plus ou moins déterminante. Elles changent parfois le cours d'un vie, comme cela avait été le cas pour le mage noir quelques années plus tôt, avec Aya ; mais elles sont plus généralement synonymes de simple découverte, intellectuelle, culturelle, et ne sont pas destinées à modifier le fil d'une Histoire.
L'inconnue qu'Azphel dévisagea semblait être de celles-ci : son regard ballant vagabondait à droite et à gauche et ses pieds chaussés confortablement paraissaient la conduire, elle aussi, à des endroits inconnus pour elle. Les cheveux blonds, les traits rieurs, elle avait le visage de la découverte et le regard de celle qui explore tout, de l'iris jusqu'au creux de l'âme.

- Bonjour, l'interpella Azphel lorsqu'il arriva à sa hauteur. Touriste, vous aussi ?

Ils avaient la même façon d'avancer sans regarder où ils posaient les orteils, davantage absorbés par le paysage et l'architecture locale, autant que les habitudes des autochtones.
- Je ne suis pas du coin, auriez-vous vu un site particulièrement intéressant par ici, ou un endroit où s'arrêter ?
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Re: Norvège
Aewera Drabyssae, le  Dim 6 Mai - 12:15

C’est quand la nuit est au plus haut,
Que l’on voit le mieux,
Ce qui nous entoure,
Le noir invoque les sens,
Les étoiles appellent le rêve.
C’est dans ces instants là,
Qu’on entend le mieux,
L’oiseau rieur chanter se mélodie,
Un air que l’on ne comprend pas,
Mais qui de sa simplicité,
Nous intrigue.

Lorsque l’on se plonge dans l’instant,
On peut avoir l’opportunité d’être surpris,
Par l’étranger voyageur,
Qui, vient puis repart,
Celui qui n’est pas attendu,
Mais qui vous rappelle à la réalité,
L’espace d’un moment,
Vous tirant de votre rêverie.

C’est, assise,
Qu’elle l’entendit arriver,
Un inconnu semblant immense,
De part sa silhouette dominante,
Dans ce lieu si vide,
De toute vie.

Le voyant arriver à son hauteur elle se leva,
Pour ne pas jouer à l’enfant malpolie,
Qui, indomptable,
N’aimait pas suivre les règles.
Lorsqu’un “Bonjour, touriste, vous aussi ?” atteignit ses oreilles,
La jeune femme reposa ses pieds sur terre,
Pour d’une voix claire, lui répondre,
“B’jour, oui je suis aussi une touriste, tu étais dans ce pays auparavant ?”


Il lui ressemblait,
Par sa manière d’appréhender le monde,
Mais, dans ses yeux,
Semblait  briller, au loin,
La lueur presque éteinte,
De démons, Qu’il ne fallait pas réveiller,
Sous peine de subir un courroux,
Insouhaitable.

Puis, elle l’entendit parler, à nouveau,
Comme s’il voulait stopper le flux de ses pensées,
- Je ne suis pas du coin, auriez-vous vu un site particulièrement intéressant par ici, ou un endroit où
s'arrêter ?


Elle prit le temps de réfléchir,
Aux seuls endroits dont elle avait entendu parler,
Avant de lui répondre,
D’une voix douce,
“Je ne connais que trop peu ces lieux. Je suis arrivée il y a peu.  Mais, j’ai entendu parler du preikestolen, une falaise impressionnante. Même si je pense que c’est déconseillé de nuit si l’on ne veux pas faire une chute de quelques centaines de mètres. Sinon on peux espérer voir une aurore boréale, j’ai jamais su s’il y avait des périodes où si l’on pouvait en voir toute l’année.”
Reprenant ma respiration,
Je lui adressait un sourire,
Honnête


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Re: Norvège
Devon Starck, le  Jeu 17 Mai - 13:58

La Norvège et son climat qui fait grelotter les lèvres, demande aux mains de se rentrer, intime aux cous de bien vouloir se cacher derrière de lourdes écharpes. Perdu ici, où le froid est Roi, où les soleils les plus perçants ne sont que temporaires. Neiges et glaces, étendues d'eau, dominent les coeurs de ses amoureux, landes et paysages escarpés, savoir vivre, s'étalent dans les chansons des étrangers. Ne sont norvégiens que les natifs de ces terres, les touristes demeurent, quand bien même ils prétendent le contraire, que des spectateurs de ce pays aussi beau qu'insouciant, aussi froid que chaleureux.

La jeune femme qu'Azphel avait interpellé avoua sa condition similaire à la sienne, et évoqua une falaise du pays. D'un nom typique que le sorcier ne se rapelait avoir entendu ou lu quelque part. Le mage noir avait toujours un problème avec les langues étrangères. Pas réfractaire, il n'avait pourtant jamais étudié une autre langue que l'anglais britannique, ce qu'il considérait maintenant comme une lacune, pour lui qui adorait voyager.

- Pas d'ici non. Je viens d'un pays plus triste que l'on appelle l'Angleterre, sourit le mage. Preikestolen ? Est-ce que c'est loin d'ici ? De ce que tu en dis, c'est le genre de choses que j'aime voir, surtout que je ne suis dans les environs que pour quelques jours, le temps d'une détente éphémère. Alors voir un joli panorama me plairait beaucoup. Tu es une habituée du coin ?

Le mage sondait la jeune femme devant lui, qui devait être dans la même tranche d'âge qu'Aya. Son visage dégageait des expressions assez souples et chaleureuses, un quelque chose d'avenant, bien que le sorcier sentait une sorte d'introversion chez elle, sans pouvoir dire pourquoi. S'ils étaient là tous les deux pour les mêmes raisons, peut-être qu'ils pourraient faire un bout de chemin ensemble ce jour, d'autant qu'Azphel n'avait pas la moindre idée d'où se trouvait ce fameux "Preikestolen" dont elle parlait. Si c'était à plusieurs kilomètres d'ici, leurs routes seraient amenées à se séparer, il s'éclipserait alors dans un transplanage discret, en quête de plus de renseignements sur cette destination.
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Re: Norvège
Aewera Drabyssae, le  Ven 25 Mai - 8:46

La jeune femme,
Les yeux brillants d’une lueur inhabituelle,
Observait peu discrètement,
L’étrange étranger,
De ces terres glaciales mais splendides,
Qui faisaient rêver les moins aventureux,
Et que voulaient découvrir les plus téméraires.

C’est avec une attention toute particulière,
Que ses yeux se posèrent,
Sur un paysage couvert d’un manteau noir,
Où l’on pouvait se demander si les étoiles étaient les seules lumières du mode,
Et si nos pas resteraient les seules témoins d’un quelconque passage humain.

Ses pensées comme des bulles,
S’envolèrent dans la nuit,
Plus légères que le vent,
Plus douces que la soie,
Suffisamment nombreuses pour recouvrir le monde,
D’un drap soyeux,
D’images psychiques.

Elle releva la tête vers l’autre personne,
Il n’avait pas l’air d’un moldu,
Ce mage.
Plongeant son regard dans le sien,
Elle l’écouta parler, silencieuse,
- Pas d'ici non. Je viens d'un pays plus triste que l'on appelle l'Angleterre. Preikestolen ? Est-ce que c'est loin d'ici ? De ce que tu en dis, c'est le genre de choses que j'aime voir, surtout que je ne suis dans les environs que pour quelques jours, le temps d'une détente éphémère. Alors voir un joli panorama me plairait beaucoup. Tu es une habituée du coin ?
Puis, laissant la brise emporter ses paroles ,
Elle s’adressa à cet homme,
D’une voix douce,
“Oh, l’Angleterre, pays un peu trop pluvieux à mon gout, mais il y a des villes moins tristes que d’autres. C’est dommage que l’on ne puisse pas retrouver là-bas des paysages aussi sublimes qu’ici. Pour la falaise, je ne crois pas qu’elle soit très loin d’ici, mais n’y étant jamais allée je ne peux pas trop t’aider, à moins que t’ai une carte.
Euh, pas vraiment, c’est la première fois que je viens par ici pour dire vrai...”

Après lui avoir sourit,
Elle se mit à marcher,
Regardant s’il la suivait ou nom,
Cherchant à apercevoir un quelconque chemin,
Pouvant les mener au Preikestolen.

Elle avait envie de s’asseoir auprès du vide,
Pour observer le flux continu de l’eau en contrebas,
Ainsi que dans le but,
De penser à autre chose,
Qu'un morne quotidien,
En laissant le paysage,
La faire rêver.



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Re: Norvège
Artemis Wildsmith, le  Mer 29 Aoû - 22:32

C'est toi le loup
Avec Harmony



La Norvège Arty, mais oui vas-y. Il s’était perdu depuis des heures dans les pages abîmées d’un livre épais sur la lycanthropie. Rien à faire, le toit de sa tente de couvertures ne le protègerait pas de la malédiction qui lui restait accrochée aux paupières épuisées. Dernièrement, il lui était impossible de trouver le sommeil aisément, comme hanté par sa fureur incontrôlable qui lui tenaillait constamment le cœur, partout où il allait. Ses débordements déflagrants l’obsédaient, peut-être même qu’il en venait à regretter certains de ses gestes, il se demandait, la prochaine fois, jusqu’où il irait. Ainsi, le gamin tourmenté, s’était encore endormi accompagné de la lumière des ampoules qui ornaient sa chambre. Il avait laissé couler les jours de cette semaine sans boire la potion qu’il s’était procuré, aujourd’hui, il se transformerait donc comme toutes les précédentes pleines lunes. Et la Bête surgirait, royale. La Norvège Arty, que continue de lui murmurer à l’oreille l’encre régulier étalé sur le bouquin. Il y avait des pays plus accueillants, en quelque sorte, pour les lupins. Les falaises et forêts du grand nord étaient de ceux-là, qui offraient leur silence et leur désert froid aux maudits. C’était écrit là, dans les lignes qu’il avait fini par voir doubles, triples par la fatigue. Certes Pré-Au-Lard offrait aussi un désert forestier, mais le gamin ne pouvait pas ne pas penser à ces stupides élèves qui parfois s’y risquaient, tout débiles qu’ils étaient. Et s’il priait pour qu’une De Lanxorre idiote s’y expose un soir de pleine lune, arracher la tête d’un premier année téméraire n’était pas de son goût, quoi qu’en dise la Bête. Il se frotte les yeux, il ne lui restait plus que quelques heures avant le lever de la Lune. Baskets enfilées accompagnées d’une capuche rivée, sans prendre la peine d’avertir un Azaël qui aurait tout fait pour l’accompagner, il sort de la Cabane, et transplane, la tête remplie d’images nordiques.

Il aurait dû prendre une écharpe, quelque chose. Ses poils – encore humains – se hérissent sous l’inconfortable fraîcheur du soir. Arty n’était pas un enfant de l’hiver, quand bien même la basse température lui fit l’effet d’une purge pneumatique. Son souffle se fige à chaque expiration dans l’air gris, il sent la malédiction gronder sous son cœur palpitant, ça n’allait pas tarder, un regard vers le ciel qui s’assombrissait davantage à chaque seconde passée, il étire les vertèbres de sa nuque. Après avoir vérifié à vue d’œil le paysage presque polaire, s’assurer qu’il n’y avait pas là quelque village isolé, il s’enfonce dans un sous-bois enguirlandé d’une légère brume. Il devait trouver un endroit pour planquer ses baskets. C’était devenu une tradition, retirer les chaussures, les accrocher à une haute branche afin que le Lycanthrope ne les mâchouille pas. Il ne prend pas tant le temps de contempler les couleurs orangées nuitées du ciel, tout obnubilé à trouver le sapin parfait, protecteur privilégié de ses baskets adorées-dorées, étrange, d’ailleurs, qu’il ne les ait pas encore nommées. Il les retire alors et comme Aza lors de sa première transformation, il noue les lacets entre eux, avant de les lancer vers le ciel. Il doit s’y reprendre plusieurs fois, elles refusent de s’accrocher. Comme si elles en avaient marre d’être mises ainsi de côté, mais elles ignorent ce qu’elles risquent en restant au sol.
Il finit par s’asseoir, comme à son habitude, contre l’arbre, attendant qu’un reflet de la Lune avide vienne le percuter d’une funeste violence.

Ça ne prend pas fort longtemps, et rapidement, il salue la métamorphose foudroyante. Il n’hurle plus autant qu’au début, se contentant surtout de gémir en serrant une mâchoire qui devient proéminente. Il a appris à épouser les secousses des os broyés, ne pas fuir, cela rendait ces longues minutes incommensurablement plus atroces, même si la démantibulation lui donne toujours autant envie de mourir, il a compris, maintenant, qu’il se réveillerait bientôt. Les membres s’allongent, se tordent, craquent dans tous les sens, prennes des angles époustouflants, il garde les yeux fermés, refuse d’assister à un tel spectacle. Le pelage fendille alors sa peau afin de la recouvrir tout à fait, jusqu’à ce que la Bête rugisse de plaisir, elle est aux commandes.

Le paysage lui fait un drôle d’effet, comme s’il s’agissait de souvenirs de ses ancêtres au fond de ses prunelles sauvages, alors que ses pattes rencontraient un sol qu’elle n’avait jamais frôlé. A la manière d’une terre promise, abandonnée par un peuple – une meute – exilé.e. L’ensemble de ses sens est enfiévré par cette souvenance qu’elle a dans le sang maudit. Si la créature pouvait sourire, elle le ferait. Un immense respiration, révérence à la Lune qui l’observe, réjouie, et la chasse pouvait commencer. La Bête bondit plus qu’elle ne marche, curieuse pour ses arbres et les pierres qu’elle ne connaît pourtant pas vraiment, un territoire à découvrir, conquérir. Elle renifle, ne manque aucun trou, terrier déserté, bosquet gelé. Jusqu’à parvenir en haut d’une falaise couverte du doux éclat lunaire. Endroit parfait, la gueule vers le ciel parfaitement découvert, elle lâche un hurlement qui résonne, écho télescopé sur les parois rocheuses. Sur cette terre inconnue, le cri est autre qu’autrefois, ce soir, elle appelle, fait retentir sa présence lupine.
Harmony Lin
Harmony Lin
PersonnelSte-Mangouste
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Ste-Mangouste
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Re: Norvège
Harmony Lin, le  Lun 10 Sep - 17:30

Ce billet pour la Norvège que je tiens dans mes mains, c'est un cadeau de Megan. On était supposé y aller toutes les deux, elle voulait m'amener au pays où les Loups-Garous sont les plus répandus, où ils sont acceptés, où ils sont même dans le gouvernement ! J'ai longtemps hésité à y aller ou non depuis qu'elle est partie mais au dernier moment, dirigée par une pulsion que je ne saurais expliquer, j'ai pris l'Avion pour m'y rendre. Elle voulait être avec moi pour ma transformation, m'aider pour qu'elle se passe bien et pour que je ne fasse de mal à personne.

Mais ça ne se fera pas...


Cela fait quelques temps que je prends des potions Tue-Loup qui doivent m'aider à contrôler la Bête. Elle me laisse de plus en plus tranquille ces temps-ci, n'est plus en permanence derrière mon épaule, mais je sais bien qu'elle peut resurgir à tout moment et me mettre K.O. Alors je fais attention, je reste sur mes gardes et j'essaye de ne pas trop sombrer même si c'est peine perdue.

Arrivée à l'endroit où je vais rester dormir pour la période pendant laquelle je serai en Norvège, quelques jours tout au plus, je pose mes affaires sur le sol et me penche vers le sac qui contient ce qui aurait du m'aider,pour cette nuit, la Nuit de pleine lune. J'avais prévu qu'elle m’enchaîne dans le sous-sol de la maison, d'où les chaines dans ce sac, chaines que je ne peux m'empêcher de tenir quelques secondes dans mes mains avant de les reposer dans un soupir et de m’asseoir sur le sol.

Je vais devoir faire la bonne vieille méthode du coup : m'enfoncer le plus possible dans une forêt en priant pour qu'il n'y ait pas d'inconscient qui se promène près d'ici au moment où la Lune si envoûtante sera de sortie. Je me change alors rapidement, prenant des affaires auxquelles je ne tiens pas parce que je sais bien comment elles finiront, mange un bon plat... Puis je commence ma route entre les arbres, avançant le plus possible afin de m'éloigner de la civilisation.

Et puis, quand la Lune commence son ascension, je sens que ça ne va pas tarder, je vais devoir laisser la place à la Bête. J'en grimace d'avance mais je n'ai pas vraiment le choix... Le pouvoir de l'Astre est trop fort pour que je lutte contre lui. Et soudain, comme attendu, je sens une énorme douleur me parcourir toute la colonne vertébrale. Je sens mes gencives me brûler et mon visage s'allonger dans une douleur qui me donne presque envie de m'arracher la peau. Je tombe au sol, comme à chaque fois, tandis qu'une rangée de crocs rempli ma gueule fraîchement apparue. Je sens chacun des os de mes jambes et bras craquer, ils s'allongent, changent de forme, tout en transmettant à mon cerveau la nature de cette transformation par de longs pics de douleur qui me font hurler et gémir de douleur. Je n'ai toujours pas accepter la Bête alors elle continue de me faire vivre les pires douleurs chaque fois que je me transforme.

Même si rien ne sera jamais pire que la première transformation...

Et puis enfin, je ne suis plus. Ne reste plus que la Bête dont les babines sont recouvertes de sang, comme à chaque fois qu'elle me prend ma place. Elle se relève doucement et commence à évoluer dans la forêt, jouissant de la liberté qu'elle a entendu pendant tout un mois. Et alors qu'elle progresse dans son environnement favori, la Bête remarque une paire de chaussures accrochée à un arbre. Tel un loup redevenu louveteau, la Bête essaye alors de les attraper. Elle saute, donne des coups de patte dans l'air mais rien à faire, la paire de chaussure reste accrochée là-haut, la narguant presque. Alors vexée, elle continue son chemin, cherchant une odeur qui pourrait la faire passer en mode chasseur. En attendant, elle va s'installer sur une colline pour avoir une belle vue, telle qu'elle le fait chaque nuit.

Quand soudain...
Quelque chose d'inhabituel se produit.

Un hurlement retenti.

La Bête, toute excitée, répond avec un hurlement similaire pour signifier sa présence. Elle respire alors l'air, cherchant l'odeur associée à ce hurlement qu'elle veut retrouver. La Bête passe tous les moments où elle apparaît seule alors elle veut tout faire pour avoir un peu de compagnie. Et ce n'est pas Harmony qui va essayer de l'en empêcher, au contraire. C'est comme si la petite fille aux yeux bleus la poussait à chercher plus ardemment encore cette nouvelle présence, car si la Bête est concentrée sur un membre de sa propre espèce alors elle ne s'intéressera plus aux potentielles victimes et cela arrange bien notre petite sorcière.

Et voilà donc la Bête qui renifle tout autour d'elle, qui regarde le plus loin possible, qui avance rapidement en direction de ce hurlement. Et puis finalement, après de longues minutes de recherche, elle trouve l'autre Loup, perché sur une colline. Et doucement, la Bête le rejoint et fait entendre sa douce voix pour manifester sa présence. Si elle pouvait sourire, soyez sur qu'elle le ferait.
Artemis Wildsmith
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Re: Norvège
Artemis Wildsmith, le  Dim 23 Sep - 15:59

LA échangés.


Dans la nuit, même les cailloux légèrement secoués par les cent pas des pattes impressionnantes, restent tapis dans les crevasses, dans les empreintes terreuses. La Bête souffle dans l’attente, l’impatience de ne pas savoir si d’autres silhouettes lycanthropes allaient se faufiler jusqu’à elle. Puis le museau s’était levé, avait humé une odeur serpentant jusqu’aux narines attentives. Par réflexe ou précaution, immédiatement, la créature s’était baissée, griffes enfoncées, prêtes à lacérer le sol dans un vif bondissement. Ce sont ses babines retroussées, découvrant des crocs monstrueux qui accueillent la silhouette de la Louve qui se dessine, se rapproche. Lorsque jusqu’à ses oreilles dressées parvient le cri de la Compère, elle comprend qu’il n’y avait pas lieu de s’inquiéter, elle pouvait même sentir l’enthousiasme qui transperçait des pores, aux racines du poil sombre. Mais elle ne se détend pas. La Bête s’avance alors, l’échine courbée, elle contourne la jeune louve, l’inspecte des prunelles méfiantes. Les deux créatures sont à peu près du même gabarit, même s’il transpirait de l’inconnue une ingénuité, que la Bête, toute entière à sa sauvagerie sanguinaire ne possédait pas. Elle continue de s’avancer, la patte traînante, sous les yeux circonspects de Dame Lune. Le satellite blanchâtre se languit sûrement de cette rencontre, désireux d’en connaître l’issue. Le sang se répandrait-il ?

La Bête s’approche, encore, en gonfle ses narines de l’odeur de sa nouvelle compagne. Et dans un dernier grognement, elle se redresse, soudainement satisfaite. Aucune menace n’émanait de la Louve, les babines cachent les crocs quelque peu déçus de ne pas goûter à une jugulaire pourtant appétissante. Mais il s’agissait ici d’une créature de la même espèce, que la même malédiction tenait en joug, fermement. La Bête s’assoit, penche la tête avant d’hurler à la nuit la paisible joie de rencontrer une semblable. Après tout, c’était la première fois.
Les pattes de nouveau hissées d’une joyeuse énergie, la Bête attend quelques secondes, regarde la Louve, laisse les rayons lunaires les revêtir entièrement afin de la prendre par surprise. Rapidement, l'incroyable musculaire lupine se met en mouvement, et elle bondit dans un rugissement qui fait chevroter les feuillages des alentours, renverser l'autre, un violent roulé-boulé qui laisserait des marques à la peau humaine, le lendemain. Mais ce n’est pas l’agressivité qui hérissent les poils de la Créature, même lorsqu’elle s’empare de la peau du cou de l'Inconnue. A peine un brin de tentation de montrer qu’elle était la Bête la plus puissante, méritante du statut d’Alpha - supériorité misogyne du mâle. Au contraire, du pelage agité des coups de pattes enjoués, ruisselait le côté espiègle d'un Arty pas totalement annihilé. Les crocs mordillent l'autre museau, alors que la Louve devait rendre la pareille à l'aide d'une rafle de griffes qui n'était pas faite pour blesser. Juste, s'amuser. Drôle de rencontre que ponctuait cette bastonnade loup-garouesque, car oui, si la Bête ne dévorerait pas la jeune louve, elle pouvait bien jouer avec.

Difficile de discerner à qui appartenait cette patte, ou celle-ci qui volait et s'abattait sur le flanc de l'autre. Les grognements taquins s'échappant de leurs gueules faisaient rentrer chez eux les insectes inquiets, ils se cachaient, dans les fissures du bois des arbres ornant l'orée de la forêt. La Bête n'avait jamais joué auparavant, elle découvrait ainsi le plaisir de montrer sa force extraordinaire sans déchiqueter avec cruauté. A l'intérieur des iris clairs, la férocité laissait un peu de place à l'allégresse euphorique. Un chevreuil pouvait bien passer à quelques mètres, son museau ne se dresserait pas, hors de question de perdre la partie.
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