LA Fanch

Nuit courte, très courte, trop courte, au moins il y'avait eu une nuit. Des films vides derrière les paupières, le ronronnement du fléreur au pied t'avaient bercée sans difficulté dans un autre monde au sommeil vaguement réparateur. C'était ton réveil, bruyant, qui te faisait réaliser que tu avais finalement dormi sans te poser de question. Pour une fois.. malgré le hibou de Lizzie, le cumul de fatigue avait eu raison de toi, t'offrant une mine un peu moins tirée que les autres fois.

D'un passage express aux douches, c'était les pointes de cheveux trempées, l'uniforme négligemment enfilé que tu descendais vers ta salle commune. Le bâillement aux lèvres,  le cookie en main, t'avais pensé être la première debout, visiblement à  tort. La tête ébouriffée, l'air grave, Fanch surplombait de sa carrure la pièce aux couleurs nauséeuse. Une attente qui semblait bien lourde.

-Me dit pas que t'as dormi ici... tiens bouffe ça, ça va pas faire crédible devant Lizzie si tu bafouilles car t'as mal dormi

Une sucette extirpée de ton sac tenu en bandoulière qui volait jusqu'au garçon qui avait bien besoin d'une tasse géante de café, toi aussi d'ailleurs. Mais l'option petit-déjeuner attendrait que vous ayez terminé avec vos explication à votre enseignante.

- Allé on y va, tu sais comment formuler ça?

Si tu avais pu connecter quelques neurones supplémentaires, tu te serais dit que votre requête allait forcément être accueillie par un regard suspicieux de la part de Miss Bennet, qu'elle allait même surement vouloir vous dissuader. Mais vu l'heure bien trop matinale pour toi, tu t'étais contentée de bailler de nouveau, de frotter tes yeux et faire un signe de tête à Fanch pour qu'il te suives sans bruit dans les couloirs de l'école.

Personne dans les escaliers, quelques bruits dans la cuisine de la part des elfes de maison, quelques grincement de volée de marches capricieuses, pas un chat pour ralentir votre progression jusqu'au 7ème étage. Vous y arriviez sans encombre sur le couloir de la salle sur demande, pas de Llizzie en vue pour le moment. Bon ou mauvais signe, tu étais bien trop endormie pour arriver à savoir ce qu'il en était.

- Tu veux faire ou je fais?

Vu ta fatigue, tu ferais apparaitre un canapé immense et moelleux avec des casses de café, alors autant que Fanch s'en charge

Fañch Guivarch rp numéro 215 tw :

Il était presque l’heure et Elhiya arriva enfin, le calvaire du celte pour rester éveillé était terminé. La blondinette demanda à Fañch s’il avait dormi dans la salle commune, la réponse du géant fut accompagnée d'un bâillement.

Fañch : J’ai pas dormi

Le serpentard réceptionna la sucette un peu maladroitement avant de l’enfouir dans sa poche, il avait l’estomac beaucoup trop noué, et une pointe de paranoïa lui murmurait que la friandise pouvait être un piège. La sorcière aux yeux d’opales signala le départ en demandant au fou si il avait pensé à la formulation du serment.

Fañch : J’ai eu toute la nuit pour y penser, ne t'inquiète pas pour ça.

En effet durant ses heures dans le noir son cerveau avait put trouver une formulation sans failles qui permettrait de lever le voile du doute une bonne fois pour toutes.

Il emboîta le pas de sa collègue en direction de la salle sur demande. Une fois arriver devant la porte les deux enfants s'arrêtèrent un instant devant la porte. Elhiya semblait hésiter à ouvrir la porte et demanda au jeune s’il souhaitait le faire.

“Le négatif” : Put*n elle a peur pour ouvrir une porte c’est vraiment une chochotte.

“Le positif” : Elle doit stresser c’est normal vu ce que l’on va faire.

Sans un mot  il poussa la porte et entra dans la salle sur demande qui avait prit la forme d'une piéce de taille moyenne sans meubles. L’ambiance était austère et le ton gris de la salle faisant penser au métal des chaînes que porte un prisonnier.

Le breton entra et s'adossa au mur en attendant La professeur de vol. Il avait sa main posée sur sa baguette et était prêt à dégainer en cas de problème

Insomnie pour Fanch, je ne savais pas trop comment le prendre. L’anxiété l’aurait fait perdre toute capacité au repos, je pouvais comprendre mais de la à faire une nuit blanche de peur que je m’enfuis des dortoirs Serpentard en plein milieu de la nuit, c’était assez… déroutant ? Il ne me faisait toujours pas amplement confiance et ne serait très certainement rassurer qu’une fois les talents de Lizzie mis en œuvre. Par contre, avait-il pensé que notre enseignante pouvait très bien nous poser un tas de question avant de bien vouloir nous aider ? Ou pouvait très bien être un soutient phénix qui gardait à l’œil ses clients et ses élèves ? Le manque de repos lui permettait peut-être d’occulter quelques détails, mais en ce qui me concernait, je me demandais sur quel plan cette enseignante pouvait bien se situer…. Ne restait qu’à attendre sa venue et adapter la situation si besoin…

Je laissais donc mon futur binôme d’idéaux s’occuper de la salle sur demande, bien que je restais septique sur le raisonnement de la manière à formuler le serment. Il fallait un truc suffisamment vague pour ne pas nous mettre en danger bêtement, mais suffisamment précis pour ne pas revenir sur les choix effectués auparavant. Je n’y avait que vaguement pensé jusqu’à l’heure, et vu la pièce que fanch venait de découvrir, il me semblait que j’allais pouvoir avoir un peu de temps pour essayer de trouver les meilleures formulations possibles. Une salle vide, terne, sombre, sans fenêtre ou foyer chaleureux, parfait pour la dépression ou le sérieux de la promesse à énoncer.

Le regard baladeur s’abandonnait sur le plafond aussi gris que les murs, pendant que je me glissais au sol le long de l’embrasure de la porte d’entrée. Au moins, comme ça, Lizzie n’aurait pas à chercher trop longtemps, suffisait de repérer mes pieds qui restaient dans le couloir. Mon bloc de feuille récupéré sur mes genoux, un stylo sortit de ma trousse, je me tournais vers le grand brun pour savoir s il voulait faire un jet écrit de son côté aussi.

– Tu veux noter la formulation en attendant ? Histoire qu’on la valide tous les deux, je veux pas que tu me colles un truc ultra précis capable de nous faire claquer si un jour on oublie juste de se dire bonjour

Enfin… quelque dans l’idée. Je ne voulais trop de détails, pas de phrase trop longue, juste quelque chose capable d’englober un principe de fidélité et de soutient. Dit comme ça, ca faisait presque vœux de noces.. Vraiment bizarre quand même..

Fañch Guivarch rp numéro 223 tw :

Fañch était toujours adossé au mur de la pièce et observait sa camarade de maison. Il était tendu, c’était la dernière ligne droite avant le serment et par extension la certitude qu’Elhiya ne lui tendait pas un piège.

“Le négatif” : pu*ain mais qu’est-ce qu’elle br*nle la prof?

“Le positif” : Du calme il est pas tout à fait l’heure.

Le géant eut un moment de stress en voyant la blondinette farfouiller dans son sac. Main discrètement posée sur sa baguette il regardait attentivement les gestes de la sorcière guettant ce qui allait sortir du sac. Il fut soulagé en voyant un bloc note et un crayon.

La jeune femme se tourna vers le celte en lui demandant son avis sur la formulation du serment. Il la regarda et après quelques secondes, où il vérifiait les formulations auxquelles il avait pensé pendant la nuit, il prit la parole.

Fañch : 3 phrases, je jure de soutenir l’ordre dont nous avons discuté la veille. Je jure de rester fidèle à l’ordre précédemment énoncé. Je jure de ne jamais trahir des compagnons de cet ordre.

La proposition de Fanch m’avait fait relever le nez. Y’avait beaucoup d’Ordre dans sa phrase, trop d’Ordre même, ca faisait fanatique et surtout il ne semblait pas avoir de doute sur les ideaux de Lizzie. Qu’elle travaille à B&B ne faisait pas d’elle forcément une alliée ou une adulte sur qui se reposer. Il y’avait bien Daemon avec elle en boutique, le mec le plus incohérent de la terre qui m’avait fait pris la tete sur mes recherches familiales, sur les quelques appréciations de la magie noire de la part quelques membres de ma famille pour au final se retrouver derrière le comptoir à vendre produit et potions qui ne baignaient pas dans la lumière.

– Tu comptes laisser Lizzie savoir clairement de quoi il est question ? ta formulation ne laisse que peu de place au doute. On ne dit pas l’Ordre des Phénix si je ne m’abuse, et encore moins l’Ordre des Aurors. Faudrait alléger ton idée…

Ou du moins la tourner différemment. J’aurai bien demandé à Ethan un coup de main, c’était lui qui était doué pour tout ce qui était devoir écrit et tournure de phrase capable de dire plusieurs choses de pleins de façons différentes… Mais rajouter encore une pièce à la donne en plus ne me plaisait guerre. Alors, reprenant plus ou moins l’idée de mon binôme, je dodelinais de la tête, essayant de me réveiller et assemblait des mots avant de les lui lire.

– Que penses-tu de ça : nous jurons de soutenir et aider l’autre, quelle que soit la situation, afin d’obtenir l’objectif commun que nous nous sommes fixés ?

Quoi que là, je sentais la prof venir à coup de « quel objectif ? » et grimaçais légèrement avant de raturer la fin de phrase et la remplacer par « afin de ne pas nous détourner de la voie commune que nous avons décidé de suivre ». Ca laissait toujours des interrogations possibles, mais pour le coup, ca collait à ce que nous devions attendre l’un de l’autre même si je doutais  que c’était réellement ce qui était attendu de nous dans les termes de « reconnaissez vous, soyez l’un pour l’autre les moteurs de votre développement ». Niveau développement c’était un peu extrême comme lien,  mais bon, au moins, ce serait une promesse faite que je ne verrai pas bafouée par un caprice quelconque. Je n’avais jamais cru que les promesses pouvaient être piétinées et détournées de leurs sens jusqu’à ce que Daemon et Jace en viennent à me prouver brillement – ou non- le contraire

– Mieux ?

Je lui avais tendu la feuille détachée du bloc, ainsi que le stylo au cas où l’inspiration lui venait en attendant l’arrivée de l’enseignante

Elhiya n’avait pas donné suite à notre étonnant échange ; aussi, je savais qu’ils m’attendaient, pour leur entreprise improbable. Un truc nécessitant de la discrétion, Fañch et de la magie noire. Disons le clairement : cela ne sentait pas bon. Je m’étais cependant préparée, avec ma baguette, quelques fioles, et un bon kilo de raison. J’espère qu’ils allaient pas demander que j’arbitre un combat à mort, parce que ça, il fallait le faire hors de Poudlard clairement.

Reniflant, je quittais mon appartement, j’ajustais la capuche de ma robe, et disparaissais dans le dédale des couloirs. Avec ses escaliers mobiles, Poudlard me faisait vraiment l’image d’un labyrinthe. Souvent, c’était drôle de sauter d’une partie à l’autre. Mais aujourd’hui, je sentais que l’heure n’était pas au rire.

Soucieuse, je parvins enfin à l’étage où nous avions rendez-vous. Ne sachant trop que visualiser, je me centrais principalement sur l’image des deux élèves pour faire appel à la Salle sur Demande.

Lorsque j’entrais, la salle me fit une bizarre impression ; elle était simple et froide, presque austère pour être franche. On se serait crus dans les cachots de Asclépius. Heureusement qu’il était pas là, lui d’ailleurs. Enfin. Une dernière oeillade en arrière ; personne ne m'avait suivie. Je fermais la porte et me retournais vers mes interlocuteurs du matin. Je reconnus sans mal leurs silhouettes ; on n’en était pas à nos premières rencontres.

L’image de Fañch, une mèche rebelle devant les yeux, me le rajeunit immédiatement. Sérieusement, c’était des bébés, normal qu’ils soient tentés par la magie noire. J’étais pareille à leur âge. Tant que cela ne les mettait pas en danger, moi j’étais cent pour cent pour les accompagner.

— Bonjour, vous deux. Alors... pouvez-vous m'éclairer sur la situation ?

Citation :

Edit : Pardon, je me rappelais pas qu'elle finissait dans la poche finalement !

Fañch Guivarch rp numéro 229 tw :

Visiblement la proposition de Fañch n'avait pas plus à Elhiya qui proposa une autre formulation avant de rayer la fin pour la remplacer par quelque chose d'un peu plus vague.

Le papier tourné vers le géant qui plissait les yeux pour lire, il avait du mal à déchiffrer ce qui était marqué sur la feuille à cause du temps de sommeil inexistant de cette nuit.

"Le juge" : La formultation parait bien.

"Le négatif" : T'en est sûr il y a pas un piége ou je ne sais quelle saloperie qui peut nous faire clamser de manière stupide ?

"Le positif" : Ai un peu confiance en elle au point où on en est elle va pas nous trahir maintenant.

Le serpentard eu à peine le temps d'acquiescer que Lizzie faisait son entrée dans la salle austère. Toujours dans son état paranoïaque le breton avait sa main non loin de sa baguette, prêt à dégainer en cas de combat.

Après un rapide bonjour miss Benet alla droit au but en demandant un éclaircissement sur la situation. A l'instar de l'enseignante le vert et argent décida d'aller droit au but.

Fañch : On aurait besoin de vous pour faire un serment inviolable.

Le regard du celte était planté dans les yeux de la professeur et transpirait le sérieux, il n'était pas la pour perdre du temps en bavardage et voulait en finir avec cette situation d'incertitude.

hrp:

Content, pas content, je n’en savais rien, il avait besoin d’une intraveineuse de café mon collègue de maison là. S’il pouvait se montrer plus enthousiaste ça m’aurait arrangé quand même, limite il donnait l’impression de partir à l’abattoir alors que c’était lui qui voulait qu’on soit là…. Enfin, tant pis, pas assez réveillée pour lui faire la moindre réflexion, j’adressais un sourire un peu pâlichon à notre enseignante qui venait d’arriver. « Bonjour » Ah bah non, pas pour Fanch, apparemment fallait directement passer à…. Hum, le vif du sujet.

Un peu déconcertée, j’haussais une épaule et tendais la feuille à Fanch pour qu’il se débrouille avec. S’il était pressé, qu’il se lance en premier, tant pour les explications que la mise en scène. A ce niveau, il me manquait un peu trop d’heure de sommeil pour composer avec un caractère trop empressé ou impulsif. Surtout que je venais de réaliser qu’il avait pris sa baguette avec lui et devait vouloir s’apprêter à s’en servir si Lizzie disait non.

Franchement, la prochaine fois qu’un représentant de l’Ombre m’envoyait quelqu’un faudrait qu’il simplifie les choses au lieu de rendre à demi parano son poulain en devenir. A moins que l’option n’existait pas… Un soupire m’échappais pendant que je me relevais et époussetais ma jupette d’écolière.

– Bon, c’est un peu abrupt mais c’est effectivement l’idée. Pour la case explication, je crois que Fanch à un peu zappé. Enfin vu ce bout de papier,  je pense que ce sera suffisamment clair. Donc si on voulait te demander si on pouvait faire confiance en ta discrétion, je crois qu’on a plus le choix…

Enfin clairement. Si elle s'averait Phénix, on serait un peu dans la mouise

Fañch Guivarch rp numéro 231 tw :

Aller droit au but pour en finir c'était la seule chose que Fañch désirait, il voulait en terminer avec ses doutes sur Elhiya et le serment était le seul moyen.

"Le positif" : ça reste de la magie noire.

"Le juge" : si tu trouves quelque chose de mieux ET efficace je t'écoute.

"Le positif" : ...

L'ironie du sort faisait que la gérante de Barjow et beurk essayait de nous dissuader de faire usage de magie noir, certes elle était aussi notre professeure et devait s'assurer de notre sécurité mais nous étions assez grand pour savoir ce que nous faisions.

"Le négatif" : Put*n elle va pas nous faire du zèle elle nous as vendu des produit illégaux et maintenant elle hésite à faire un peu de magie noire pfff...

"Le positif" : Elle a une conscience professionnelle c'est bien.

Fañch : Excusez-moi madame mais on y a bien réfléchi et même si c'est un peu extrême c'est la seule solution et on est conscient des risques. Et nous n'irons pas vous dénoncer si jamais on apprenait que nous avions scellé une promesse imbibée de magie noir nous serions renvoyés de poudlard.

Encore une fois simple et efficace, il y avait toujours la possibilité qu'elle refuse dans ce cas il devrait se débrouiller autrement, heureusement pour lui qu'il n'avait pas les poches vides.

Des premiers pas de magie noire ? Oui, non, peut-être, enfin pas maintenant. J’avais débuté ce genre de chose avec Elly, et préférait m’en remettre à elle pour continuer, mais plus tard, une fois les portes de Poudlard derrière moi. Car apprendre sans manipuler c’était bien sympathique, ça laissait des traces, mais ce n’était pas suffisant à mon gout. Alors, l’idée était restée la même : apprendre ce qu’on voulait bien nous inculquer ici, maitriser ce qui me filait entre les doigts, et me pointer, la détermination capable d’occulter les caprices de la magie trop apte à réagir à mes faiblesses émotionnelles. Pas avant. Aussi, c’était d’un petit sourire en coin, un peu désolée de ce manque de tact que je regardais Lizzie.

J’aurai voulu prendre le temps de tout lui raconter, tout lui expliquer, sans les détails. Mais Fanch m’avait coupé l’herbe sous les pieds et commencé à me faire flipper. Un regard froid à son attention quand les paroles de l’enseignantes s’élevaient de nouveau. Maintenant, comment il voulait faire, sans éveiller ses soupçons, sans qu’elle ne pose plus de question que maintenant ? En plus elle avait raison, jamais l’idée qu’il faille protéger le jeteur de sort ne m’était venu à l’esprit. Pour ça il aurait fallu que j’anticipe que le Serpentard voulait à tout prix nous lier d’un serment pour me considérer comme un soutien à ses idées, ses objectifs –les miens-. Mais comme Chad se plaisait à me le rappeler, j’étais trop jeune pour arriver encore à penser à toutes les possibilités s’enroulant au tour des choix à faire. Ca viendrait avec le temps, forcément, mais là, je n’avais ni ce temps ni la vivacité de l’esprit nécessaire pour empêcher Fanch de parler de nouveau. Par merlin qu’il choisisse ses mots…

Il faisait du court, du concis, du précis et du « en fait y ‘a pas d’échappatoire » qui ne me plaisait pas. Je ne validais pas les méthodes qui forçaient la main, pas celles qui se voulaient aussi froides, je préférais la douceur, amener les idées plutôt que les confronter directement, peut-être une raison pour laquelle on m’avait envoyé mon camarade de maison, pour tester je ne savais quel comportement dans une situation qui m’échappait forcément. Comment contenir Fanch ? même avec un serment ? S’il était du genre têtu, son coté tête brulée, et incapable de se taire m’inquiétait. Et l’image qu’il donnait à Lizzie là-dedans, il y pensait ? Bien sûr que non…. Sinon il aurait pris des pincettes… pas plus qu’il n’avait pensé que la gérante de B&B pouvait très bien être une espionne à la solde des piafs ou des dealers de lumière. Mais moi j’avais toujours l’image de Daemon dans la boutique qui me faisait frissonner. Ce type n’avait rien de quelqu’un qui s’intéressait à la magie noire, ni de près, ni de loin. De quoi me faire stresser en glissant les yeux sur l’enseignante.

C’était un coup de poker, dont les dés avaient été balancé sans savoir s’ils étaient réellement pipés. J’espérais juste que le manque de curiosité de la vendeuse de potion la dernière était réellement un bon signe et que je ne m’étais pas trompée dans mon jugement. Un lourd soupir enserrant la poitrine encore un peu plus m’échappait alors que je calait ma tête en arrière contre le mur, scrutant le plafond.

– Extrême est le mot, néanmoins, je suppose que les conséquences d’une erreur sur le sujet le serait tout autant. Alors je suppose que s’il n’y a plus rien à perdre, les conséquences ne comptent plus vraiment. Fanch était à deux doigts de partir sur des conséquences semblables pour lui-même s’il se trompait… Alors je doute que le coté rationnel arrive à s’exprimer à 5h du matin….

La moue contrite sur le visage, je baissais les yeux, les posant sur mes deux interlocuteurs et inclinais la tête sur le côté, soupirant de plus belle.

– Pour la légalité, je ne sais pas non plus s’il est légal de vendre du véritaserum et autre à des étudiants. Néanmoins, s’il n’est question que de protection du témoin, je suppose qu’on peut rajouter une ligne sur le fait qu’on ne parlera jamais de ta présence si t’acceptes ce genre de marché. Par contre…. Si je peux me permettre, si tu veux nous dissuader pour les risques et non pour le contenu du serment, je suppose que la promesse couchée sur le papier ne te perturbe pas plus que ça ?

Après la convocation de Jace dans son bureau pour avoir dit ce qu’il pensait du secret, je me doutais que Lizzie était du genre « ouverte » sur ce plan, ou alors une très très bonne agent double. Une commissure de mes lèvre s ‘étirait en coin en reprenant, après avoir baillé.

– Du coup, peux-ton en conclure qu’en soit, tu comprends que si cette solution s’est offerte à nous, c’est bien pour ne pas avoir les répercussions d’un échec à supporter ?

Car on avait beau dire qu’on s’adaptait au terorim, qu’il devenait plus simple à chaque fois, moi, j’avais juste l’impression que s’était pire, que les mêmes images vibraient deux fois plus forts, qu’elles s’encraient encore plus… Et pour tout dire, je préférais éviter de me louper, même si là ce n’était pas la capuche du quai qui m’avait dit de trouver l’autre soutient de ma maison. Alors, les mirettes se plantaient sur l’adulte qui allait vouloir nous dire de réfléchir à autre chose de plus simple

Fañch Guivarch rp numéro 235 tw :

La discussion continuait et la lenteur des événements avait tendance à passablement énervé Fañch qui se grattait nerveusement la gorge, tout en préparant un plan de secours.

"Le négatif" : Put*n mais arrêtez de blablater, si t'as pas envie de sceller le serment casses-toi et on se démerdera.

"Le positif" : Du calme ça sert à rien de GUELER ... oh pardon.

"Le juge" : La fatigue joue sur vos nerfs à tous les deux c'est pour ça qu'il faut rester concentré.

La professeure de vol évoqua la légalité du veritasserum en affirmant qu'elle informait les utilisateurs sur les méthodes d'utilisation de la potion.

Il retint de dire que lui n'avait pas eu les précautions d'usage du veritasserum qu'il avait commandé, cependant dire cela aurait révélé son achat auprès d'Elhiya et vue que ce veritasserum était la solution de secours qu'il gardait au creux de sa poche il préférait garder l'effet de surprise au cas où.

Fañch : Si la formulation vous vas, pourrait-on passer au serment?

La phrase prononcée sur un ton monotone était accompagnée d'un pas en direction des deux femmes.

Si la ligne supplémentaire satisfaisait plus que le commerce du véritasérum, je supposais que Lizzie n’étais pas réfractaire entièrement à l’idée du sermon. Je souriais juste, discrètement à l’évocation des mises en gardes énoncé lors d’une vente d’une substance qui pouvait s’avérer dangereuse au final, et écoutait la suite de sa proposition. Elle voulait qu’on énonce à haute voix ce qu’on attendait, rappelant que nous pouvions être évasif, un peu ce que je disais à Fanch avant son arrivée. C’était surement ce qui le poussait à s’irriter sur l’attente qui s’allongeait. Le manque de sommeil n’aidait pas aux caractères déjà peu adeptes de la patience. Pas un reproche au Serpentard, plus une bride de déjà vu.

Du coup, je supposais que c’était à moi de reprendre les termes du lien à constituer.

– Et bien, je plaide coupable pour l’écriture, à cette heure-ci et sans support, j’avoue que ca doit pas être clair. Du coup, nous avions statué sur du : «  nous jurons de nous soutenir et nous aider quel que soit la situation afin  respecter la.voie commune choisie et ce sans révéler la présence de Lizzie aujourdh’ui ni même de son aide apportée. »

Ca sonnait assez vague et correct pour ne pas avoir à prononcer les mots de « Ordre » et « serment » à haute voix. Bien qu’en soit, le doute ne risquait pas de planer dans la tête de l’enseignante, j’imaginais mal des aurors faire ce genre de pacte, les piafs de feu peut-être, mais vu qu’il fallait utiliser de la magie noire, ce serait pas mal hypocrite de leur part. Un petit détail néanmoins me chiffonnait.

– Par contre… Si nous on gardera le silence. On doit estimer que toi aussi, car en soit c’est illégal ? Ou plutôt parier sur ce manque de tentative de dissuasion ?

J’optais pas mal pour la seconde solution, après, vu que j’étais encore ensommeillée, c’était déjà pas mal que je ne lui demande pas directement de quel côté elle se situait. A supposé qu’il y’avait vraiment un coté au final. Ce n'était que de vision de monde qui différait en réalité, rien de plus. Mais la nature humaine était tellement tordue qu'elle était incapable d'écouter autre chose que ses propres caprices

Fañch Guivarch rp numéro 247 tw :

Appuyé contre le mur Fañch écoutait les deux femmes discuter des dernières modifications du serment, il guettait aussi le moindre geste brusque au cas où quelqu'un se décidait à se rétracter au dernier moment.

Finalement la professeure accepta de sceller le serment et ordonna aux deux élèves de s'approcher et de se tenir le bras. Le serpentard se décolla du mur et après avoir tiré sur sa manche pour laisser apparaître son avant-bras il attrapa celui d'Elhiya et la regarda dans les yeux.

"Le négatif" : C'est partit on va savoir si elle est honnête.

"Le positif" : Elle l'est, regarde dans 10 secondes on sera magiquement lié.

"Le juge" : Rien n'est certain jusqu'à ce que le serment soit scellé.

Le sortilège avait été lancé par Lizzie et les filaments rougeâtres virevoltaient autour de la baguette de l'enchaineuse ainsi qu'autour de l'avant-bras du vert et argent. Le serment fut prononcé et dans la foulée le géant accepta.

Fañch : je m'y engage.

A cette instant le celte sentit une légère brûlure tandis que les filaments se contractaient sur sa peau scellant ainsi sa part du marché il ne restait plus qu'à Elhiya d'accepter le serment et tout serait finit.