Fañch Guivarch rp numéro 247 tw :

Appuyé contre le mur Fañch écoutait les deux femmes discuter des dernières modifications du serment, il guettait aussi le moindre geste brusque au cas où quelqu'un se décidait à se rétracter au dernier moment.

Finalement la professeure accepta de sceller le serment et ordonna aux deux élèves de s'approcher et de se tenir le bras. Le serpentard se décolla du mur et après avoir tiré sur sa manche pour laisser apparaître son avant-bras il attrapa celui d'Elhiya et la regarda dans les yeux.

"Le négatif" : C'est partit on va savoir si elle est honnête.

"Le positif" : Elle l'est, regarde dans 10 secondes on sera magiquement lié.

"Le juge" : Rien n'est certain jusqu'à ce que le serment soit scellé.

Le sortilège avait été lancé par Lizzie et les filaments rougeâtres virevoltaient autour de la baguette de l'enchaineuse ainsi qu'autour de l'avant-bras du vert et argent. Le serment fut prononcé et dans la foulée le géant accepta.

Fañch : je m'y engage.

A cette instant le celte sentit une légère brûlure tandis que les filaments se contractaient sur sa peau scellant ainsi sa part du marché il ne restait plus qu'à Elhiya d'accepter le serment et tout serait finit.

LA fanch

J’hochais d’un signe de tête affirmatif à la réponse de Lizzie, bien qu’en soit je n’étais pas bien convaincue de la chose. Néanmoins, vu l’heure trop matinale, je n’avais pas pensé à d’autres alternative et me contentais donc de m’avancer à sa demande. Quelque part, je savais que c’était trop, que les choses étaient en train de dévier par forcément comme il fallait. Les entrailles se tournaient un instant, infligeant une pointe à l’estomac désagréable. Un semblant de présence d’esprit qui disait que ce n’était pas le genre de promesse que des enfants de nos ages devaient faire ? Mais il n’y avait pas eu d’autre choix n’est-ce pas ? Et puis, c’était un mal ou un bien, n’est-ce pas ?

Aucune de ses questions ne trouveraient réponse ce matin, je tendais le bras en direction de Fanch qui l’attrapait avec peu de ménagement, trop pressé d’en finir. Ses opales semblaient vouloir sonder une flammèche de doute ou de peur, pendant que je serrais les doigts sur ma prise à mon tour, mais n’y trouvait rien d’autre que de la fatigue. Il pouvait scruter autant qu’il voulait, il n’y dénicherait rien de plus que ce qu’il ne savait déjà.

La voix de Lizzie s’élevait. Je l’écoutais attentivement énoncer les termes du contrat suicidaire, laissant fanch parler en premier, me laissant observer les filaments rougeâtres qui se dessiner, entremêlant nos mains en même temps que les mots. Un lien, visible, pour graver en mémoire ce qui sera invisible par la suite : une promesse. Je soupirais. Jusqu’à présent je n’avais jamais une seule personne tenir ses promesses. A un moment ou a un autre, toujours, les gens retournaient leur veste, bafouaient leurs propres paroles, alors je devais être rassurée non ? A moins que je ne m’inquiétais de répercussions de mes propres faiblesses ?

– Je m’y engage aussi.

L’enchantement s’enroulait de mon côté, plus fortement, plus brillant –les joies des perceptions au réveil sans une nuit correcte- . Un serpent de feu fin et léger courant au tour de nos poignets. Une prison magique offrant une personne sur qui se reposer. Etrange que ce fusse Fanch avec qui j’avais partagé ce rêve éveillé dans nos inconscient quelques temps auparavant. Bizarre que ce ne fut pas jace, ou tant mieux au final ? Devoir vouer une confiance aveugle a une seule et unique personne devenait peut être trop problématique à un moment... peut etre….

Mais.. Et maintenant ? Un regard à Lizzie pour savoir si c’était fini

Fañch Guivarch rp numéro 258 tw :

Tout était finit, les filaments incandescent s'était serré à jamais autour des avants-bras des jeunes élèves. Leur vie étaient maintenant intriqués à jamais dans une lutte dont ils ne connaissaient que la surface, un combat de tous les instants qui pouvait, au premier faux pas, finir par la mort. Ce serment scellait à jamais la vie de ces deux serpentard dans un tourbillon de souffrance et de sacrifice, car c'était ça : ils étaient entré en guerre sans la savoir. Et à cause de ce serment une désertion provoquerait la mort.

Un sentiment de soulagement parcouru tout le corps de Fañch, cette forte émotion n'était pas la seule qui s'exprimait. Soudain le géant prenait pleinement conscience de la situation : il avait une ombre menaçante dans le dos qui l’empercherait à jamais de reculer sous peine d'être étranglé par les chaines de sa promesse.

L'état d'épuisement couplé aux fortes émotions ne fut pas un bon cocktail pour le géant dont la vision devenait floue. Ensuite ce fut au tour de son ouïe d'être obstrué par un sifflement aigu. Le fou lâcha l'avant-bras de sa camarade, sa main tremblait légèrement. Le bourdonnement dans les oreilles du jeune homme ne lui permit pas d'entendre les paroles de la professeure, il se contenta juste de reculer doucement vers le mur pour s'appuyer.

Malgré les vertiges et le choc émotionnel le sorcier à l'âme torturée affichait toujours un visage de marbre, sérieux et inchangé depuis toujours et encore plus depuis la veille où il ne pouvait se permettre de faire transparaître aucune émotion. Il était là contre le mur à attendre que ses vertiges passent

C’était si simple les promesses. Des simples mots qui s’envolaient au grés du vent comme des feuilles sous les caprices de la brise d’automne. De simple détails pour tous ceux qui ne prenaient jamais conscience de ce qu’une promesse signifiait, mais pas pour moi. J’en avais déjà fait une, une fois, de promesse, et je n’étais pas celle qui l’effritait à la moindre occasion, j’y étais fidèle, malgré la douleur, la peine et les doutes. Mais pour celle-ci, là où j’aurai du m’inquiéter pour son devenir, je ne ressentais rien de tel. Au contraire, c’était d’un léger soulagement que j’avais l’impression d’être accompagnée. Pas de possibilité réelle de changer d’avis, pas de moyen de trop contourner la chose, l’impossibilité de lacher l’autre sous un caprice d’enfant... Ca me plaisait malgré tout.

Certes nous étions trop jeunes pour ce genre de pacte, trop innocent pour comprendre réellement ce qui se passait véritablement dans un conflit dont on aurait dû être préservé. Mais qu’importait, il y’avait-il réellement quelque chose d’important à perdre en plus ?


Alors la conscience qui venait l’ouvrir grâce au taux de fatigue pouvait bien bavasser ce qu’elle voulait, elle pouvait bien venir me dire que mon blond ne comprendrait pas ce genre de décision, mais avait-il été question une seule fois de se comprendre au final ? Il ne me semblait pas alors…. Lachant le bras de Fanch, je levais les prunelles ensommeillées sur Lizzie et acquiesçais d’un simple signe de tête. Ne pas en abuser. En même temps, vu la fatalité possible, ça ne laissait que peu de choix sur la nécessité de ne pas brandir un serment à tout va.

Un signe négatif à sa demande, je n’avais besoin de rien de plus. Le reste me concernait, j’avais un hibou à envoyer pour expliquer que j’avais bien trouvé l’élève de ma maison qu’on m’avait envoyé et puis…. J’irai me coucher. Le sommeil me manquait, et je voulais juste dormir, fanch aussi vu sa nuit blanche. Mais s’était de pas hésitant qu’il se dirigeait vers le mur. J’avais froncé les sourcils l’observant, intriguée.

– Ca va ? Tu devrais aller dormir un peu à mon avis. J’te raccompagne. Deux élèves qui sorte de la salle sur demande ensemble ca choquera pas grand monde de toute façon.

Un regard à notre enseignant, et un sourire en coin reconnaissant.

– Merci de ton aide Lizzie, pour cette fois, et pour l’autre…  Je m’occupe de Fanch ne t’en fais pas... On partira après toi, qu’il n’y ait pas de liens avec ta présence dans la salle sur demande

C’était au final un peu ce qu’on m’avait demandé quand j’avais recu cette missive, non ? Si ce n’était de m’occuper de Fanch, de garder un œil sur ses pas

Fañch Guivarch rp numéro 271 tw :

Les sifflement continuaient tandis que la pression baissait, la méfiance envers Elhiya avait laissé place à des remords, pas des remords sur le serment, mais plutôt sur la façon dont tout c'était déroulé, il aurait aimé trouver une manière plus douce d'arriver à ses fins.

"Le négatif" : Il y a pas eu une goutte de sang moi je trouve ça plutôt doux.

"Le positif" : On a menacé de s'ouvrir la gorge devant elle c'est pas très gentille quand même, il faut s'excuser et demander pardon.

"Le juge" : Ca coûte rien de toute façon.

Comme à son habitude Elhiya s’enquérit de l’état du géant et lui conseilla d'aller dormir c'était un bonne idéee, elle était toujours de bon conseil et il aurait devrait l'écouter plus souvent, et maintenant qu'il avait une confiance absolue en elle ses crises de parano ne devraient plus poser problème.

Pendant que Lizzie partait en première en saluant les élèves Fañch avançait difficilement vers la blondinette à la recherche d'une épaule sur laquelle s'appuyer, une fois qu'il était assez prés il glissa quelques mots avant de laisser couler une larme sincère.

Fañch : Je suis vraiment désolé.

Lizzie nous quittait la première, comme proposé, un sourire de remerciement à son attention. Si la fatigue ne pouvait monter les commissures de lèvres suffisamment, l’intention y était quand même. J’aurai bien glissé des mots en plus, mais c’était d’une silhouette hésitant qui accaparait mon attention. Il n’était franchement pas en forme le Serpentard, et pour jouer les nounours, fallait qu’il me donne un peu de temps, et pas mal d’heure de sommeil, afin de digéré la soirée d’hier et ce début de matinée. Mes paroles restèrent bloquées dans la gorge, ne m’attendant pas à des excuses glisser près de mon oreille.

J’hésitais. Rire nerveusement, lui claquer un « c’est rien mec, on risque juste de crever si un jour on change d’avis ou si un de nous fait une trop grosse connerie », ou même lui tapoter dans le dos comme une grande sœur compatissante qui se voulait compréhensive. Au final, j’étais restée immobile, le regard perdu dans le vide une seconde, le soupir lourd, pendant bien 3 secondes.

– Y’à pas de raison

Enfin si, mais non. Les choix, quelqu’ils étaient ne devaient pas être regretté, à aucun moment. Sinon les remords se pointaient, nous empêchaient de dormir et tournait en boucle sans arrêt. Ce n’était pas d’excuse qu’il était nécessaire mais de conviction qu’il savait ce qu’il avait fait. A 16 et 17ans c’était assez ironique de vouloir ce genre de réaction. Enfin pas plus que se lier à un autre élève dont je n’étais au final pas bien plus proche que ça.

– Allé viens, on va se coucher avant de croiser du monde dans les couloirs… Je crois que t’en as bien besoin… t’arrives à marcher ou tu veux qu’on reste un peu là. ?

La voix était douce, je ne voyais pas trop quoi faire de plus pour l’heure. Discuter plus longuement sur ce qu’on avait demandé à Lizzie n’était pas judicieux, l’esprit avait besoin de se reposer pour remettre les idées à leur place et trouver un raisonnement quelconque pour la suite des évènements. Je devais faire un hibou, c’était tout ce que je savais, mais pour dire quoi… Il me semblait que j’étais incapable de réfléchir correctement… Je ne voulais qu’une chose maintenant : mon lit.

Fañch Guivarch rp numéro 277 tw :

Les vertiges commençaient à s’atténuer mais ce n'était pas encore ça. La fatigue et le stress accumulé ces derniers jours avaient vraiment entamé la santé du jeune homme déjà fragile. Suite au départ de Lizzie il se sentait plus en sécurité il pouvait laisser craqueler son masque et laisser transparaître ses émotions.

Pour la première fois depuis longtemps il pouvait avoir confiance en quelqu'un, pas au point de lui dire pour sa folie, mais assez pour que son visage se décoince affichant la peur qu'il ressentait mais aussi un sourire, signe de la pointe de bonheur qu'il ressentait en sachant pouvoir faire confiance à quelqu'un. Comme d'habitude ses émotions étaient contraires et multiples mais cette fois-ci on pouvait les lire sur le visage du fou.

Elhiya soupira longuement avant de proposer d'aller au lit pour goûter à un repos bien mérité après toute ces émotion qui avait pas mal chamboulées le breton.

Fañch : T'as raison, allons nous coucher, ça devrait le faire maintenant.

Et sur ces paroles il quitta la salle en jetant un dernier regard sur ce lieu qui venait de voir se lier deux destinées par un serment qu'ils ne pourraient violer ou renier.

Le sommeil manquant, la capacité d’analyse aussi, je n’avais pas vraiment à chercher plus que ça ce qui motivait soudainement le malaise, mal-être du Serpentard. S’il y’avait eu un moment pour se sentir affaibli c’était avant de se décider à venir ici, et non maintenant. Mais je n’avais pas plus la force de bavasser entre deux bâillements que Fanch. Et ne pouvais que me réjouir de sa décision d’aller se coucher à nouveau.

Un signe de tête de ma part, je lui offrais un sourire faiblard coincé dans un nouveau bâillement et vérifiais d’un dernier coup d’œil si nous n’avions rien oublié dans la salle avant de lui emboiter le pas. En même temps, à part un peu d’insouciance, je ne voyais que ce que nous laissions derrière nous réellement. Il était trop tôt pour s’en rendre compte, très certainement. Et dans le dédale de couloir faisant résonner nos pas, l’écho léger réverbérant contre la pierre chantait une comptine pour enfant que j’avais oubliée...

Au milieu du silence,
Des personnes qui parlent sans écouter,
Au milieu des sourires,
Des personnes qui écoutent sans entendre,
Je devais être rassurée
De me dire que je n’arpenterai plus les ruelles seules
Désormais.