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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Pré-au-Lard ~¤~ :: Rues de Pré-au-Lard
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Deux bouteilles et une rue sombre.
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Logan Jameson
Serdaigle
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Re: Deux bouteilles et une rue sombre.
Logan Jameson, le  Mer 13 Aoû - 4:39

Le passé est une boule que l'on garde encrée au plus profond de son coeur toute sa vie, comment oublier? Logan était littéralement rongé. Vous savez le genre de sentiments qui vous pénètrent tel un poignard en plein poumon? Une sorte de chose qu'on ne noie pas avec des larmes, cette chose pourrait même noyer vos perles salées. Comment vivre dans un passé sinistre? Dans un passé qui rime seulement avec mort et dégoût? Il n'avait plus rien à foutre de ce qu'il se passerait  il savait qu'il prenait peut être une mauvaise voie, c'était peut être une carapace que de se montrer froid voir glacial, de ne plus trop vouloir  se mêler à la foule. Mais comme à chaque fois certaines personnes sortent du lot, mais rares sont les gens que le fourchelang aime fréquenter.

Cette nuit la le jeune homme fidèle à lui même s'était encore fourré dans une belle m*rde, il arpentait la forêt non loin de Pré-Au-Lard, dans la pénombre, ses pas lourds perçaient littéralement le sol terreux de la forêt. Le sorcier aimait ça, se sentir en osmose  totale avec un tel environnement, se sentir au milieu d'un endroit où il pouvait être seul, penser à ce qu'il voulait, noyer sa peine dans de lointains souvenirs, sécher des larmes remplies de douleurs et de remords. Perdu au plus profond de ses pensées, il n'arrivait pas à faire taire ses idées, il n'arrivait pas à faire disparaître certaines images de son cerveau, dans ce moment d'inattention, il trébucha sur un morceau de bois assez costaud, il tomba sur des ronces et une pierre bien pointue et tranchante se planta au niveau de son ventre, déchirant son tee shirt  tout en lui entaillant profondément la chair, au contact de la pierre il se retourna instinctivement sur le dos malgré la profondeur de la blessure sans se réflexe l'affaire aurait été plus grave. Le tout laissa place à un belle tâche de sang, sans compter les ronces plantées par-ci par-là, quelle m*rde sérieux.

- Pu*ain, lança-t-il armé d'une puissante rage.

Le fourchelang peina à se relever, la pierre ne l'avait pas loupé, les battements de son coeur s'accentuaient peu à peu, le sang avait quand même bien jailli, son tee shirt beige virait au rouge sang et avait écopé d'un large trou au niveau de l'entaille, un tee shirt à jeter à la poubelle pour le coup. Logan prit soin de retirer les épines de ronces agrippées à sa peau après quoi il ôta son vêtement et le plaça sur son épaule droite. Il s'était retrouvé torse nu en pleine forêt le bas du ventre en sang et une intense douleur couronnait le tout, le vent se jouait littéralement de lui en venant taquiner férocement l'endroit ouvert. La situation était plus qu'humiliante pour Logan, une haine d'un autre monde montait en lui. D'un rapide geste il extirpa sa baguette de la poche arrière de son short en jean,  #Reparo sellae contra tela la blessure se refermait peu à peu, une cicatrice assez conséquente se dessina en bas de ses abdominaux, plus la cicatrice était peu visible plus le sortilège était maîtrisé, pour sa part il commençait à le maîtriser il l'avait déjà utilisé sur quelqu'un et sur lui même, bien qu'il n'utilisait pas le sort parfaitement la cicatrice se forma quand même, il était assez satisfait du résultat. En partant il ne put s'empêcher de cracher sur le morceau de bois responsable de sa chute. Il reprit le chemin du village, il aurait très bien pu transplaner, mais il voulait marcher ce soir là.

Désormais hors de la forêt, il se pavanait dans les rues vides du village toujours torse nu, son tee shirt hors d'usage était encore posé sur son épaule, la brise fraîche de la soirée soufflait sur sa peau nue. Tout en marchant, le fourchelang jetait de rapides regards vers sa cicatrice plutôt voyante cette dernière venait mordre sur les abdominaux assez dessinés du jeune homme, il n'avait pas à se plaindre de son corps. Le sorcier était encore sur les nerfs, pour ne pas dire sur le point de tuer quelqu'un.

Un bruit sourd chatouilla légèrement l'oreille de Logan, un bruit digne d'un animal battu ou d'une personne ne pouvant s'exprimer correctement, un cri étouffé. Il pensait que son imagination lui jouait de mauvais tours, mais un autre bruit semblable au premier confirma la présence de vie dans une ruelle située non loin du jeune homme. Il s'avançait vers la ruelle, il pensait qu'il s'agissait de deux hommes ivres en pleine bagarre ou un truc du genre t'façon à une heure pareille fallait s'attendre à une chose dans ce style... Il s'était complètement trompé, un homme semblait s'en prendre à une jeune femme, cette dernière plaquée contre un mur ne pouvait rien faire, elle se débattait du mieux qu'elle pouvait mais l'homme avait visiblement plus de force qu'elle. Logan était déjà sur les nerfs, mais là c'était vraiment le comble, il touchait le fond de la haine. S'en prendre à une femme dans une ruelle? Sans réfléchir Logan attrapa son tee shirt plein de sang toujours posté sur son épaule et le passa violemment autour du cou du présumé agresseur, le jeune homme tira de toute ses forces sur le tee shirt ensanglanté, l'homme tomba à la renverse et s'éclata violemment le crâne sur le sol froid de la rue. #Incarcerem cet homme au haut blanc et la carrure plutôt imposante se retrouva au sol ligoté bien comme il faut, il semblait avoir perdu connaissance suite au choc de sa chute.

Après quoi le sorcier informula un Lumos et pointa son instrument magique vers la jeune femme, le scintillement de la baguette laissait se dessiner le visage de la personne, ses yeux étaient d'un bleu à interdire, un véritable océan, une couleur envoûtante, bref elle était belle. Plus il s'approchait d'elle plus il sentait une légère odeur d'alcool. La respiration de Logan était à son apogée, il reprit ses esprits un court instant, la soirée s'annonçait mouvementée.

- Ca va? T'as rien? fit-il, avant de reprendre, p*tain mais que fait une fille comme toi dans une rue pareille à cette heure-ci, hein? en plus tu pues l'alcool bordel.

Il jeta un rapide coup d'oeil à l'homme ficelé à terre tel un rosbif, il semblait encore dans les nuages. Il se replongea dans les yeux de l'inconnue.

- C'est quoi ton prénom?
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Re: Deux bouteilles et une rue sombre.
Invité, le  Mer 13 Aoû - 11:41

Il la tenait si fort dans son étreinte que, bientôt, elle ne put plus bouger. Misérable, pathétique, et emprisonnée par la force d'un homme dont elle ne connaissait même pas le nom, June  pleurait désormais à chaudes larmes tant l'humiliation provoquée par cette scène était importante. Comment retrouver sa dignité après s'être fait aussi facilement avoir ? Comment pouvait-elle avoir été aussi stupide ? Et puis, il ne la laisserait pas partir avant de terminer ce qu'il avait commencé. Et elle, impuissante, pouvait juste continuer à se débattre pour conserver le peu d'amour propre qu'il lui restait. La jeune femme voulait lui demander d'arrêter, lui dire qu'il n'était pas dans son état normal et qu'au lever du jour il regretterait ses actes, mais tout ce qui sortait de sa bouche étaient des petits cris d'animal captif, la rendant encore plus ridicule qu'elle ne l'était déjà. Ça lui apprendrait à se jouer des hommes.

Pendant un instant, elle cru discerner une ombre dans l'obscurité. Lorsqu'elle clignait des yeux, elle disparaissait. La seconde d'après, elle était à nouveau là. La Carter pleurait de plus belle, croyant à une mauvaise blague de son cerveau sous l'emprise de l'alcool. S'il y avait vraiment quelqu'un, il valait mieux ne pas attirer l'attention de l'homme qui allait commettre bientôt l'irréparable. Ses muscles n'avaient plus de force, et elle se retrouvait à la merci de l'inconnu sans plus pouvoir rien y faire. D'un mouvement vif dans l'ombre, elle vit un morceau de tissu sali s'en prendre violemment à la gorge de son agresseur. Il ne fallut pas longtemps pour que ce dernier relâche lentement son étreinte, laissant entendre dans la nuit le bruit sourd d'un corps tombant à terre.

June retrouva l'usage de ses mains, de ses jambes, et même de la parole. Elle eut juste le temps d'essuyer les larmes qui avaient envahi son visage avant qu'un mince filet de lumière ne s'échappe d'une baguette. La Serpentard avait eu le temps de distinguer une voix masculine. Elle eut un mouvement de recul, craignant que son sauveur ne soit autre que le remplaçant de l'homme désormais à terre, le corps ligoté afin de lui interdire toute volonté de s'échapper ou même de se mouvoir. Elle leva des yeux probablement remplis d'appréhension sur un nouvel inconnu. Pendant quelques secondes, ni l'un ni l'autre n'osait bouger. Il flottait dans l’atmosphère un doux parfum d'adrénaline. Elle en profita pour détailler l'homme torse nu qui prenait place devant elle. N'importe quelle fille aurait été gênée par la situation après ce qu'il venait de se passer, mais June ne détourna pas les yeux. Il était plutôt bien bâti et agréable à regarder, pourquoi s'en priver ?

— Ca va? T'as rien? P*tain mais que fait une fille comme toi dans une rue pareille à cette heure-ci, hein? en plus tu pues l'alcool bordel.  

Pendant qu'il parlait, la jeune femme asséna un coup de pied bien placé à son agresseur, ce qui eut pour effet de lui faire pousser un cri de douleur. La carter murmura un « — C*nnard. » avant de s'accroupir afin de fouiller ses poches à la recherche de sa baguette magique. Elle se permit un souffle de soulagement lorsqu'elle l'eut à nouveau dans ses mains, puis se releva afin de s'adresser à l'homme qui se tenait debout devant elle.

— À la base, j'étais sur un chemin éclairé, je suis quand même pas tout à fait débile. C'est pas moi qui l'ai amené là, répondit-elle sur la défensive avant de sentir ses vêtements dont l'odeur lui piqua le nez. Hm, j'avoue que j'y suis peut-être allée un peu fort.

Elle marqua une pause, plongea un instant son regard dans celui du beaubrunplutôtbienbâti et gardant toujours une certaine distance pour que la scène ne se reproduise pas. Une fois, mais certainement pas deux.

— Quoi qu'il en soit, merci, ajouta-t-elle d'une voix plus douce. Sans toi...

Et elle laissa sa phrase en suspens. Elle n'avait même pas remarque que sa robe était relevée, dévoilant largement le haut de ses cuisses. D'un mouvement rapide, June remit sa tenue en place, la trouvant toujours aussi courte. Elle replongea ses yeux bleus dans ceux marrons du jeune homme qui ne semblait pas vouloir lui exploser la tête contre le mur. A dire vrai, il respirait même la sécurité. Ce n'était plus la même peur qu'elle ressentait, plutôt une sorte de méfiance naturelle au vu de ce qu'il venait de se passer. La Serpentard aurait presque pu le prendre dans ses bras. Oui, elle aurait pu mais voilà : elle était une Carter. Il lui demanda son prénom.

— June, répondit-elle sans vouloir en dire trop. Et toi ? Nouvelle pause. Dis, tu voudrais pas qu'on s'en aille de là et qu'on revienne vers la lumière ? Je suis pas fan des endroits glauques comme celui-là, même si ça peut avoir son charme. Je préfère voir à qui...

A nouveau, elle laissa sa phrase en suspens, mais cette fois, c'était parce que le paysage semblait tourner autour d'elle dans le mauvais sens. Elle s'appuya contre le mur. Ses jambes étaient molles et elle tremblait de tout son corps, comme si tout muscle venait de s'échapper de ses membres. A trois, elle s'écroulerait par terre, étourdie par l'alcool et la fatigue. Pour la seconde fois de la soirée, elle se montrait faible devant un inconnu.
Logan Jameson
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Serdaigle
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Année à Poudlard : Aucune année renseignée

Matière optionnelle : Pas encore disponible

Spécialité(s) : Permis de Transplanage
Fourchelang


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Re: Deux bouteilles et une rue sombre.
Logan Jameson, le  Jeu 14 Aoû - 18:33

Pensant passer une soirée seul, sans personne comme à son habitude car il faut dire qu'il n'aimait pas trop qu'on vienne l'emm*rder  quand il souhaitait se retrouver seul avec son passé. Mais non, cette nuit là rien n'allait se passer comme prévu. L'agresseur était à présent au sol, prisonnier il ne pouvait plus bouger, la jeune femme aux yeux d'ange frappa l'homme d'un coup de pied en guise de vengeance, le fourchelang ne put s'empêcher d'esquisser un large sourire. Au fond de lui Logan regrettait un peu les paroles qu'il avait envoyé à la figure de la jeune femme. C'est vrai quand on y pense bien il n'avait pas à savoir ce qu'elle était venue foutre ici, ça ne le regardait en rien, mais sur le coup de l'énervement il s'était peut-être un peu emporté.

- À la base, j'étais sur un chemin éclairé, je suis quand même pas tout à fait débile. C'est pas moi qui l'ai amené là, fit-elle avant de reprendre tout en reniflant ses vêtement, Hm, j'avoue que j'y suis peut-être allée un peu fort.

"J'y suis peut-être allée un peu fort". Peut-être? Un peu? Un peu beaucoup même. Mais bon elle était libre de faire ce qu'elle voulait, c'était plutôt le gros tas ficelé face contre terre qui y était allé un peu fort. Le jeune homme posa les yeux sur l'homme au sol, ce dernier semblait peu à peu ouvrir  les yeux et tentait de se débattre, il gémissait tel un poisson hors de l'eau, il ne faisait que se fatiguer. La baguette de Logan scintillait toujours, on pouvait percevoir les reflets d'un mur en pierre complètement délabré et rongé par l'humidité, au fond de la ruelle se trouvait une pile de cartons entassés les uns sur les autres, et deux trois petites cagettes en bois. Toujours le haut du corps nu il n'avait pas si chaud que ça, un vent frais survolait l'endroit et caressait d'une danse harmonieuse la peau du sorcier le faisant légèrement frissonner. Il déposa à nouveau ses yeux dans ceux de son interlocutrice.

- A la base tu fais ce que tu veux puis tu n'y es pas allée un peu fort, mais beaucoup.

Plus aucuns mots de sortaient pendant un court instant, de profonds regards s'échangeaient entre les deux.

-  Quoi qu'il en soit, merci, sans toi...

Fit-elle d'une douce voix plutôt agréable. Pour Logan ce qu'il venait de faire était plus que normal, tracer sa route sans rien faire devant une scène pareille, sincèrement qui en serait capable? Réussirait-il à s'endormir la nuit ou même à se regarder en face dans un miroir? Le fourchelang n'était pas trop du genre à se mêler de ceci cela à parler sur l'un sur l'autre en vérité, il en avait profondément rien à foutre de la vie des autres, de ce qu'ils pensaient de ce qu'ils faisaient, des derniers ragots de Poudlard, mais dans le cas de cette soirée il fallait qu'il s'en mêle. Les marques d'épines de ronces étaient encore visibles sur ses bars, et sur une partie de son torse, d'un geste brusque il se gratta le bras gauche tel un animal  avec son annulaire et auriculaire et de la main droite, les autres doigts étaient déjà trop occupés à tenir sa baguette.

- C'est normal, il n'a que ce qu'il mérite, heureusement que je suis arrivé à temps, ce chien n'aurait pas hésité à aller bien plus loin.

Mettez vous dans la peau d'un fou, il faisait nuit noire, il était seul dans une ruelle avec une jeune femme qui avait quelques verres de trop dans l'nez... Imaginez la suite. Entre temps le sorcier demanda le nom de la belle.

-  June, répondit-elle. Et toi ? Elle marqua une courte pause puis reprit. Dis, tu voudrais pas qu'on s'en aille de là et qu'on revienne vers la lumière ? Je suis pas fan des endroits glauques comme celui-là, même si ça peut avoir son charme. Je préfère voir à qui...

- Logan, si tu veux, je te suis.

Logan sentait quelque chose, une chose loin d'être positive s'échappait du visage de June. Elle semblait complètement ailleurs sous les effets ravageurs de l'alcool. Ses jambes tremblaient, elle s'appuya contre le mur, elle était vraiment très mal, pas bien du tout, sur le point de s'écrouler sur le sol. Logan s'approcha lentement de la jeune femme, il déposa délicatement ses mains dans les siennes toute en en lui faisant part d'un regard rassurant. Il fallait faire quelque chose elle n'allait pas rester comme ça toute la soirée, dans un état pareil, mal dans sa peau, il savait ce qu'il fallait faire pour la bousculer un peu et ne pas la laisser tel un légume remplit de Jack ou de vodka, par la même occasion ça lui ôterait un peu cette forte odeur d'alcool. Bercé par un geste plein d'assurance il pointa sa baguette en direction du visage de June #Aguamenti un jet d'eau d'une puissance assez suffisante pour réveiller n'importe qui jaillit de la baguette de Logan. Comment allait-elle réagir?

- Désolé, mais tu n'pouvais pas rester comme ça, viens maintenant on s'en va.
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Re: Deux bouteilles et une rue sombre.
Invité, le  Sam 18 Oct - 10:34

[Aucun post depuis plus d'un mois]

Une découverte....sauvage
Pv avec Levine K.
Suite de Lèche vitrine
Libre arbitre accepter

Je venais de me promener dans tout le village, en cherchant Levine s'il était là; car oui, sans date c'est un peu compliqué. Alors, en voulant rentrer au château, j'avais remarquée une ruelle sombre où j'aurais peut-être une chance de le trouver qui sait. *Un Serpentard se doit de rester dans des zones d'ombres*. Souriant alors en entrant dans celle-ci, je regardais autour de moi le décor qui m'entourait et ça me rappelait le cimetière de mes vieux ancêtres. Sortant un petit rire qui se fit entre par résonance, j'entendais quelqu'un m'appeler :

"Autumn ? Autumn ? Arrête je sais que c'est toi"

Alors, en m'approchant comme un félin ayant trouvé sa proie, je sautais vers son oreille et dis :

"Bonjour, ohhh russe vantard"

Puis je rigolais de ma blague. Sachant que le soir tombait, une lumière orangée venait d'apparaître dans la ruelle, cela donnait un côté mystérieux à la scène qui venait de se passer.

Je restais donc dans ses bras, près de son oreille. J'essayais par la suite de me reprendre, mais il me tenait, passant sa main sur mon corps sans autant devenir vulgaire, puis il commença à s'amuser avec une de mes mèches comme il savait si bien le faire. J'attendais donc qu'il me parle pour faire disparaître ce lourd silence pesant.
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Re: Deux bouteilles et une rue sombre.
Invité, le  Sam 18 Oct - 12:56

Pv avec Autumn A.


Levine avait eu un besoin de solitude en ce début d'après-midi. Il ne savait pas pourquoi, mais le fait était là. Comprenant que rester au château ce jour-là n'était pas la meilleure des solutions, il avait décidé de partir pour Près-au-lard.

Le matin-même, il avait revêtu un t-shirt noir à manches longues, un jean et l'une de ses nombreuses paires de chaussure. Après un moment de réflexion, il avait également pris sa sacoche, avec l'un de ses livres traitant de la métamorphose. Après tous, même s'il était un bon élève, il devait encore s'améliorer.

Arrivé au village, voyant que certain endroit était déjà occupé, il avait rapidement fait le tour, croisant d'autres élèves, la plupart en groupe. Et, enfin, il avait trouvé l'endroit parfait pour être tranquille. Pour avoir la paix. Il s'était alors réfugié dans cette ruelle sombre et avait sorti son livre. Etant habitué à l'obscurité, il n'avait pas eu à attendre longtemps pour que sa vue s'y habitue à nouveau et avait alors commencé à lire.

Plusieurs heures passèrent ainsi, où il fut tranquille, lisant à son rythme l'ouvrage en sa possession.

Finalement, un bruit de pas le tira de sa lecture passionnante. Et avant que la personne ne puisse arriver à sa hauteur, le Serpentard la reconnue : Autumn Avery. La belle créature qu'il avait rencontré quelques jours plus tôt sur le Chemin de Traverse. Il sourit. Bien qu'il ne comprit pas pourquoi, c'était bien la seule personne qu'il aurait aimé voir ce jour-là. Pourquoi ? Peut-être qu'elle l'avait... hypnotisé, en quelque sorte ?

- Autumn ? Autumn ?

Sa question était feinte, il savait très bien que c'était la Poufsouffle. Mais il voulait savoir si elle lui répondrait. Apparemment pas.

- Je sais que c'est toi, susurra-t-il finalement assez fort pour qu'elle l'entende.

Elle s'approcha alors rapidement de lui comme une lionne ayant trouvé sa proie sur son terrain de chasse. L'héritier des Koenig sourit. Elle lui sauta alors dessus et murmura à son oreille.

- Bonjour, ohhh, russe vantard !

Elle lâcha ce petit rire qui la caractérisait et que le nouveau appréciait tant. Il remarqua alors que le soleil commençait à décliner, une lueur orangée éclairant alors la ruelle, il n'avait pas eu conscience du temps passé ici, mais, présentement, il n'en avait cure. Il profita de l'éclairage pour la regarder, passant sa main gauche dans le creux de son dos pour qu'elle ne puisse partir. Après tout, c'est elle qui lui avait littéralement sauté dessus, le surprenant, alors autant qu'il en profite. De sa main droite, rapide et agile, il attrapa l'une de ses mèches de cheveux, jouant avec en la tortillant sur son index avant de la relâcher et de recommencer.

Il n'avait pas eu conscience qu'il avait laissé planer un long silence. Quand il eut remarqué, il prit la parole, susurrant doucement au creux de l'oreille de la personne qu'il emprisonnait de ses bras.

- Bonsoir mademoiselle, puis-je vous demander ce que vous faites ainsi, ici, dans les bras d'un russe vantard ?

Ledit russe vantard regarda la réaction de la jeune femme, un sourire amusé sur les lèvres.
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Re: Deux bouteilles et une rue sombre.
Invité, le  Sam 18 Oct - 13:24

Mon malaise avec lui partait très rapidement lorsque je m'étais jetais dans ses bras et qu'il m'avait répondu :

"Bonsoir mademoiselle, puis-je vous demander ce que vous faites ainsi, ici, dans les bras d'un russe vantard ?"



C'est alors, qu'une idée me vint. Une très grande idée pour le faire envier encore plus qu'il ne l'est déjà. Je passais alors mes doigts sur son torse en faisant semblant d'écrire le mot "vantard". Je pris enfin mon courage à deux mains pour lui répondre quelque chose de correct, mais une chose dont je n'avais pas pensée arriva brutalement, je sentais une chaleur énorme sur mes joues *Oh non, cache toi...vite, s'il me voit comme ça il va croire qu'il a gagné...*

"Eh bien, on va dire que je ne voulais pas atterrir dans tes bras, plutôt te sauter sur le dos...mais c'est un peu raté donc bon -un rire nerveux se fit entendre-, voilà on va dire que le rendez-vous...c'est ça" dis-je toute souriante.

Alors, je vis qu'il venait de me relâcher *ouf il a pas vu mon rougissement, sauver par le gong* et qu'il s'était tourné, sûrement pour que je monte sur son dos. J'acceptais l'invitation en riant, puis arrivée sur son dos je mis mon chapeau sur sa tête et il tournait sur lui-même. Nous étions donc dans un fou rire extrême et, enfin il me relâchait par terre, je tombais et il tombât à son tour...mais sur moi cette situation était bien...étrange. Il approchait son visage dangereusement vers le mien, mais pour le faire patienter encore, je dis :

"Oh, vous voulez me rendre mon chapeau, comme c'est aimable à vous très cher".


Son rire mélodieux que je n'avais pas encore entendu jusqu'à présent, m'envoûta littéralement. Il me le remit alors que nous étions encore couché par terre [...]
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Re: Deux bouteilles et une rue sombre.
Invité, le  Sam 18 Oct - 14:57

Levine fut légèrement surpris quand la jeune fille commença à écrire le mot "vantard" du bout de ses doigts sur son torse. Encore que, ayant son t-shirt, l'effet fut atténué. Le russe remarqua alors que la jeune femme s'était m'y a rougir toute seule, lui décrochant un autre sourire amusé. Bien sûr, ne voulant pas la mettre mal à l'aise, il ne dit rien. Sa camarade prit alors la parole.

- Eh, bien, on va dire que je ne voulais pas atterrir dans tes bras, plutôt te sauter sur le dos...mais c'est un peu raté donc... bon, voilà, on va dire que le rendez-vous...c'est ça"

Levine haussa un sourcil, feintant la surprise. Il se détacha alors de la jeune femme et se tourna, une idée farfelu le prenant au dépourvu. Il la laissa monter sur son dos... Et il remercie les quatre fondateurs de Poudlard que son père ne soit pas définitivement pas Legillimens... Sinon il aurait eu un beau cercueil ouvragé comme cadeau de noël.

Quand la jeune femme fut sur son dos, il décida de se laisser aller, comme il ne l'avait pas fait depuis... Des années. Depuis qu'il avait sept ans, pour être exact. Il commença alors à tourner sur lui-même, juste après qu'elle lui est mis son chapeau sur la tête. Il fut pris d'un fou-rire, en compagnie de la belle créature.

Finalement, après un certain temps à tourner, il décida de la relâcher et la reposa parterre, où elle tomba, allongé sur le dos. Il la regarda quelques secondes avant de vouloir faire un geste.

Le destin décida, bien que le Serpentard n'y croyait absolument pas, de lui jouer un tour. Et il trébucha... sur elle. A ce moment-là, il crut que le temps c'était arrêté. Si proche d'elle, de son visage. L'ancien élève de Dumstrang ne se contrôlait plus. Son visage s'approchant dangereusement de celui de la jeune femme qui se trouvait couché sur le sol. Il ne pouvait tout simplement pas arrêter. Son corps ne lui répondait plus, avançant toujours, alors qu'intérieurement, il se criait à lui-même d'arrêter.

Après tout, il ne la connaissait pas, et pourtant, en quelques jours seulement, elle était parvenue à faire ce qu'aucune personne avant elle n'avait réussi : elle l'avait véritablement intéressé.

La jeune femme, toutefois, ne le laissa pas s'emparer de ses lèvres, comme il s'apprêtait à le faire.

- Oh, vous voulez me rendre mon chapeau, comme c'est aimable à vous très cher.

Il arrêta son geste, pétrifié, surpris. Puis, sans qu'il ne le contrôle, il se mit à rire. Un rire franc, réel. Pas un de ses nombreux rires commandé comme il en avait l'habitude d'en faire. C'est à ce moment qu'il comprit : Sans pour autant le connaitre réellement, elle était arrivée à briser le masque qu'il s'était forgé aux fils des ans depuis ses sept printemps et qui s'était solidifié à Dumstrang. Comment ? Pourquoi ? Il n'en savait rien. Mais, à présent, il la voyait comme sa propre faiblesse. Après tout, les plus belles créatures sont toujours les plus dangereuses.

Contrairement à ce qu'il aurait dû faire, il le savait, il ne fuit pas. Il enleva le chapeau de sa tête, le remettant délicatement sur la tête de la jeune femme, restant allongé sur elle. Il lui empêchait tout espoir de fuite. Il se pencha alors, lui embrassant le coin des lèvres en murmurant ses quelques mots :

- Mais je vous en pris ma chère demoiselle, c'est la moindre des choses que de vous rendre votre bien.

Il se redressa lentement, plaçant ses deux mains, bras tendus, des deux cotées du visage de sa prisonnière, son corps au-dessus de celui d'Autumn, l'observant de son regard gris si spécial.
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Re: Deux bouteilles et une rue sombre.
Invité, le  Sam 18 Oct - 15:31

Dès que j'eus dit ma phrase, son regard devint pétrifié et surpris. Après son rire qui m'avait donné tant de frisson une nouvelle fois, je me mordis la lèvre inférieure et en me disant *Ne craque pas, s'il te plaît...je t'en pris Autumn pas maintenant*. Je me rendais compte que ce garçon, Levine, me fascinait, me redonnait l'envie d'aimer après toutes les épreuves de malheurs que j'avais dû subir. Il me rendait donc mon chapeau en posant ses lèvres sur le coin de mes lèvres et me dit :

"Mais je vous en pris ma chère demoiselle, c'est la moindre des choses que de vous rendre votre bien.
"

Je rigolais donc de ce moment "famille de très haute-société", fixais ses yeux gris si mystérieux encore une fois et revint sérieuse une minute :

"Pourquoi n'es-tu jamais toi-même ? Tu es tellement -se raclant la gorge- délicat, attentif; excuse moi pour ce que je vais dire, mais je ne vais pas te mentir, mignon -Physiquement dis-je du coin de la bouche pour ne pas qu'il l'entende, mais je crois que c'est raté- et moralement et surtout, je crois que c'est le plus important, si gentil, car oui maintenant ne nie pas ça, ne me dit "je ne suis pas gentil", car tu l'es... Dis-moi juste pourquoi ?"

Il me regardait donc, paniquer ne sachant pas par quoi commencer. Pour lui rendre la tâche plus simple je continuais :

"Mais avant et peut-être pour te "détendre" et pour que tu prennes le temps de savoir par quoi tu vas commencer, je vais te dire quelque chose, que même ma meilleure amie ne sait pas, mais que toi tu as dû sûrement deviné. Suis-je de la famille Avery ? Bien sûr, c'est logique puisque c'est mon nom de famille. Mais de celui dont tu penses, oui comme tu as constaté la dernière fois quand j'en ai parlé. La situation familiale compliquée, tu veux savoir ce que c'est ? -dis-je les larmes aux yeux- C'est tout simple depuis toute petite, on ne m'a jamais dit mon arbre généalogique, mais durant les vacances d'été de l'année précédente je l'ai découvert dans le grenier du loft avant que mon père ne parte à jamais et non ne t'en fais pas il n'est pas mort, ce n'est pas lui qui est mort dans ma famille. Bref, j'ai vue que le nom "Avery, mangemort" était marqué au feutre rouge. On m'a toujours dit que toute ma famille était mi-moldu, mi-sorcier, mais c'est faux !"

C'est alors que les larmes s'échappèrent toute seule.
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Re: Deux bouteilles et une rue sombre.
Invité, le  Sam 18 Oct - 16:43

Il était toujours dans las même positions, allongé sur la... sa magnifique prisonnière. Les mains de chaque côtées de son visage, ses yeux ancré dans celui de la belle jeune femme. Après les quelques mots qu'il lui murmura, elle fut prise d'un petit rire, avant de redevenir sérieuse. Les mains du russe se crispèrent petit à petit durant les paroles de sa camarade.

- Pourquoi n'es-tu jamais toi-même ? Tu es tellement...

Elle se racla la gorge, avant de reprendre :

- ...délicat, attentif ; excuse moi pour ce que je vais dire, mais je ne vais pas te mentir, mignon... Physiquement, dit-elle tout bas, bien qu'il l'entendit clairement. Et moralement et surtout, je crois que c'est le plus important, si gentil, car oui, maintenant, ne nie pas ça, ne me dit "je ne suis pas gentil", car tu l'es... Dis-moi juste pourquoi ?

Tout le corps du russe était crispé à présent. Pouvait-il lui dire ? Et puis comment ? Comment lui dire que s'il ne jouait pas le jeu, il serait sévèrement puni... Mais pas puni de dessert ou de sortie comme les autres enfants, non, mais par la torture ? Comment lui dire qu'il se devait d'être le fils parfait s'il ne voulait pas recevoir le Doloris ? Et, surtout, comment lui dire qu'il se foutait pas mal de sa propre survie ? Comment lui dire qu'il supportait tout cela sans fuir pour l'unique personne qui avait compté pour lui, avant qu'il ne la rencontre elle, dans ce foutu monde ? Comment lui dire qu'il endurait les tortures, qu'il manipulait son entourage pour la protéger du milieu dans lequel il avait évolué ? Comment lui dire qu'il se sacrifiait pour sa petite soeur, pour Astrid ? Il ne pouvait pas... Il ne l'avait jamais dit à personne et c'était juré de ne jamais le dire.

Mais une chose qu'il ne s'attendait pas se produisit alors. Avant qu'il n'ait le temps de dire le moindre mot, voir même d'ouvrir la bouche, elle reprit la parole :

- Mais avant et peut-être pour te "détendre" et pour que tu prennes le temps de savoir par quoi tu vas commencer, je vais te dire quelque chose, que même ma meilleure amie ne sait pas, mais que toi tu as dû sûrement deviné. Suis-je de la famille Avery ? Bien sûr, c'est logique puisque c'est mon nom de famille. Mais de celui dont tu penses, oui comme tu as constaté la dernière fois quand j'en ai parlé. La situation familiale compliquée, tu veux savoir ce que c'est ?

Elle avait les larmes aux yeux à présent. La seule personne qu'il avait su consolé avant était sa petite sœur et il ne savait pas vraiment comment il s'y était pris. De ce fait, il ne savait pas quoi faire à présent. Par ailleurs, son corps, sans qu'il ne s'en aperçoive compte, c'était décrispé.

- C'est tout simple, depuis toute petite, on ne m'a jamais dit mon arbre généalogique, mais durant les vacances d'été de l'année précédente, je l'ai découvert dans le grenier du loft avant que mon père ne parte à jamais et non, ne t'en fais pas, il n'est pas mort, ce n'est pas lui qui est mort dans ma famille. Bref, j'ai vue que le nom "Avery, mangemort" qui était marqué au feutre rouge. On m'a toujours dit que toute ma famille était mi-moldu, mi-sorcier, mais c'est faux !

Il le savait déjà. Il l'avait compris, qu'elle était une descendante de cette famille-là, c'était obligé. Elle portait le nom d'un ancien Mangemort. Mais, après tout, il ne la jugerait jamais là-dessus. Surtout pas lui, qui venait d'une noble et puissante famille de Sang-Pur qui n'avait jamais hésité, le russe en avait conscience, à tuer pour arriver à ses fins.

Finalement, il se relev, et l'aida à se remettre debout. Il ne lui laissa pas le temps de partir ou autre, qu'il la prit dans ses bras, dans une étreinte chaleureuse, douce, mais ferme. Après un léger silence, il se décida à lui dire. C'était risqué, il en avait conscience, mais après tout... Elle lui faisait confiance, alors pourquoi ne le ferait-il pas ? Et cela, même s'il ne la connaissait pas vraiment. Alors, doucement, la tenant toujours, il parla, d'une voix calme, la tête relevait vers le ciel qui s'assombrissait petit à petit.

- Comme je te l'ai déjà dit, je suis l'héritier de la famille Koenig. Une famille de Sang-Pur. Le problème, c'est que ce n'est pas n'importe laquelle. Nous sommes l'une des familles les plus riches, les plus influentes de Russie. L'une des plus importantes pour le pays, l'une des plus puissantes, si tu veux. Mon père... a décidé de nous élever, moi et ma petite sœur, comme son propre père l'a fait pour lui. Si nous ne nous montrons pas comme les parfaits enfants qu'il désirait, au moindre écart, au moindre faux-pas, il nous corrige.

Un nouveau court silence. Il passa à sa sœur, qui devait être en compagnie de ses parents. Sa voix se fit alors plus basse, hésitante. Il n'avait jamais raconté cela à quiconque et il avait du mal à laisser les mots sortir.

- Si nous ne nous montrons pas comme les fières Sang-purs que nous sommes... Il nous corrige... Il nous torture... Ma vie ne m'appartiens pas. Oh, j'ai déjà pensé à fuir, à partir loin... Mais où aller ? Et puis il y a Astrid... Ma petite soeur, je ne peux pas la laisser la-bas et l'abandonner, je dois la protéger. Voilà pourquoi je ne suis jamais moi-même...

Il soupira. Il lui restait une chose à dire.

- Je sais aussi qu'à ma sortie de Poudlard, mon père organisera mon mariage. Je ne sais pas avec qui, je ne la verrais surement pas, d'ailleurs, avant le jour J et je n'aurais encore moins mon mot à dire sur ma "partenaire". Et ce sera la même chose pour Astrid. Je ne suis pas maître de ma propre existence, depuis le jour même où je suis né.

Il avait toujours le visage levé vers le ciel, la tenant dans ses bras, s'accrochant à la jeune femme... A cette inconnue qu'il avait rencontré que quelques jours avant et qui était arrivé à briser toutes ses façades. Il s'accrochait à elle comme quelqu'un qui s'accrocherait à une bouée de sauvetage pour ne pas couler. Aucune larme ne coulait sur son visage, son regard restant aussi sec que le désert sur Sahara.
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Re: Deux bouteilles et une rue sombre.
Invité, le  Sam 18 Oct - 20:21

Après avoir lâché mon sceau d'eau sur mes joues, j'eus l'impression que son regard n'avait pas de la pitié envers moi, ni même un jugement. Je ne sais pas comment je fais ceci, mais j'arrive à déterminer juste en regardant une personne intensément et ceci jusqu'au plus profond de son être; ma mère me dit que ça doit être un don de savoir ce que ressentent les autres envers moi, mais je ne pense pas, car ce phénomène est très rare, la dernière fois qu'il s'était produit, c'était quand j'avais 7 ans le jour de mon anniversaire, avant l'accident. J'avais vu de l'espoir et de la joie dans le regard de Jake, mais la chose qui m'avait étonnée, c'était que quand il m'avait regardé, une chaleur s'était répandue autour de moi. Depuis, plus rien jusqu'à aujourd'hui avec Levine, ce beau et craquant russe, dont je pense il n'a pas eu qu'une aventure avec une fille.

C'est alors, qu'il me sortit de mon esprit en m'aidant à me relever et, il me prit dans ses bras...ce que j'attendais depuis le début de notre rencontre dans la ruelle, une embrassade, non plus que ça, le vrai Levine sortait de sa carapace en m'ayant prise dans ses bras. J'humais alors son odeur *suleko, je connais bien, russe et très viril*, en souriant et en mettant ma tête contre son torse, j'entendais son cœur battre, assez rapidement *il doit être stressé par rapport à ma question*. C'est alors qu'il prit de l'air, je le regardais d'un regard pétillant avec des yeux biches à cause des larmes versées il y a peu, mais il regardait le ciel qui s'assombrissait. Tout en le regardant, il commença son long monologue :

"Comme je te l'ai déjà dit, je suis l'héritier de la famille Koenig. Une famille de Sang-Pur. Le problème, c'est que ce n'est pas n'importe laquelle. Nous sommes l'une des familles les plus riches, les plus influentes de Russie. L'une des plus importantes pour le pays, l'une des plus puissantes, si tu veux. Mon père... a décidé de nous élever, moi et ma petite sœur, comme son propre père l'a fait pour lui. Si nous ne nous montrons pas comme les parfaits enfants qu'il désirait, au moindre écart, au moindre faux-pas, il nous corrige."

Je voulue répliquer mais il continua :

"Si nous ne nous montrons pas comme les fières Sang-purs que nous sommes... Il nous corrige... Il nous torture... Ma vie ne m'appartiens pas. Oh, j'ai déjà pensé à fuir, à partir loin... Mais où aller ? Et puis il y a Astrid... Ma petite sœur, je ne peux pas la laisser la-bas et l'abandonner, je dois la protéger. Voilà pourquoi je ne suis jamais moi-même... -un soupire se fit entendre- Je sais aussi qu'à ma sortie de Poudlard, mon père organisera mon mariage. Je ne sais pas avec qui, je ne la verrais surement pas, d'ailleurs, avant le jour J et je n'aurais encore moins mon mot à dire sur ma "partenaire". Et ce sera la même chose pour Astrid. Je ne suis pas maître de ma propre existence, depuis le jour même où je suis né."

Ça y est, je manquais de tomber par terre, mais il me tenait tellement fort, que ceci n'arriva pas. Je lui dis par la suite pour essayer de lui remonter le moral, sachant que mes larmes coulaient à flots :

"Oh, alors tu as une sœur ? J'ai...hum non je ne peux pas le dire...peut-être plus tard. En tout cas, je suis vraiment désolé, je sais ça sert à rien de dire ça, mais là je suis vraiment sincère. Jamais je n'ai dit à quelqu'un que j'étais désolé pour son histoire ou autre. Alors, prend le bien s'il te plaît"

Il plaça ses mains sur mes joues, puis avec ses pouces, essuya mes larmes qui avaient fait coulées mon crayon. Je lui sourie d'un sourire timide dont il me le rendit.

"Magnifique sourire très cher" lui dis-je alors en souriant et en rigolant de mon rire que l'on peu reconnaître parmi milles . "Tu voudrais savoir ce qui est arrivé à mon frère ?"

Il dit oui par un signe de tête.

"Eh bien, c'était le jour de notre anniversaire, car nous étions jumeaux. Le 9 septembre, le jour de sa mort...il...il est partit vite, trop vite, mais depuis je me suis forgée un caractère, tout comme toi. Un côté "rebelle" comme tu l'aimes si bien, car oui je l'ai remarquée dans tes yeux, mais là n'est pas la question. J'avais mis le feu à la nappe en éternuant et au même moment, il voulue m'aider, il n'avait que penser à un pichet d'eau et le bonheur d'un frère aidant sa soeur se transformait en cauchemar. Le vase s'était déjà brisé et le temps que ma mère convainque mon père d'utiliser la magie puisqu'il l'avait formellement interdit, à Ste Mangouste, ils nous ont dit qu'il était mort depuis le moment où l'on avait quittés Sydney..."

Je regardais sa réaction [...]
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Re: Deux bouteilles et une rue sombre.
Invité, le  Sam 18 Oct - 23:53

Alors que Levine continuait à la serrer dans ses bras, Autumn se mit à pleurer silencieusement. Il ne fit aucun commentaire, alors qu'elle prenait la parole.

- Oh, alors tu as une sœur ? J'ai...hum non je ne peux pas le dire...peut-être plus tard. En tout cas, je suis vraiment désolé, je sais ça sert à rien de dire ça, mais là je suis vraiment sincère. Jamais je n'ai dit à quelqu'un que j'étais désolé pour son histoire ou autre. Alors, prend le bien s'il te plaît.

Il ne le prenait pas mal... C'était la première fois qu'on lui disait une chose comme celle-ci et en réalité, il ne savait tout simplement pas comment le prendre. Voyant que les larmes de la demoiselle ne se tarissaient pas, il plaça doucement ses mains sur son visage, essuyant les larmes, de ses pouces, des joues de l'Avery. Cela eut pour effet de la faire sourire, d'un petit sourire timide, qu'il lui rendit.

- Magnifique sourire très cher, lui dit-elle, toujours souriante.

Suite à cela, elle émit l'un de ses petits rires qu'il avait appris à apprécier en quelques heures, minutes peut-être, en sa compagnie. Puis, une nouvelle fois, elle redevint sérieuse :

- Tu voudrais savoir ce qui est arrivé à mon frère ?

Le russe, sa curiosité reprenant le dessus, ne put s'empêcher de faire signe que oui, si ça ne la dérangeait pas.

- Eh bien, c'était le jour de notre anniversaire, car nous étions jumeaux. Le 9 septembre, le jour de sa mort...il...il est partit vite, trop vite, mais depuis je me suis forgée un caractère, tout comme toi. Un côté "rebelle" comme tu l'aimes si bien, car oui je l'ai remarquée dans tes yeux, mais là n'est pas la question. J'avais mis le feu à la nappe en éternuant et au même moment, il voulue m'aider, il n'avait que penser à un pichet d'eau et le bonheur d'un frère aidant sa sœur se transformait en cauchemar. Le vase s'était déjà brisé et le temps que ma mère convainque mon père d'utiliser la magie puisqu'il l'avait formellement interdit, à Ste Mangouste, ils nous ont dit qu'il était mort depuis le moment où l'on avait quittés Sydney...

Elle le regardait, le scrutant. Il l'avait remarqué. Le Serpent ne savait pas quoi répondre, quoi dire, tout simplement. Alors il opta pour se taire un moment, en la mémoire du frère jumeaux de Autumn. Il la serra un peu plus dans ses bras dans une étrinte chaleureuse, réconfortante.

Finalement, il repris possesion de son visage de ses mains, la regardant dans les yeux, il lui murmura ses mots :

- Je suis sur que qu’importe l'endroit où il se trouve maintenant, il serait fière de toi.

Levine lui fit un mince sourire. Puis, ne pouvant tout simplement plus se retenir, il fit se qu'il s'était refusé toutes ses années : il embrassa Autumn. Son premier baisé. Et, de tout cœur, il espéra qu'elle y réponde...
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Invité, le  Dim 19 Oct - 10:31

Je vis que, ma tirade terminée, il me regardait aussi et j'eus compris qu'il faisait une sorte de "minute de silence". Il prit par la suite, mon visage entre ses mains, j'esquissais alors un sourire et fermait les yeux, car fatigué comme j'étais après avoir autant pleurer, j'eus même cru tomber par terre. C'est alors que mon cœur s'accélérais quand il m'eut dit :

"Je suis sur que qu'importe l'endroit où il se trouve maintenant, il serait fier de toi."

Puis en rouvrant les yeux, je vis que son visage s'approchait. Moi, en petit sourire en coince qui n'était pas habituel dans des situations comme celles-ci, puisqu'il ne s'était jamais passé quelque comme ça, il souriait lui aussi. Et enfin nos lèvres se rencontrèrent. Une sorte "d'éclair" s'était produit à la rencontre de celles-ci, puis pour mon premier baisé ce n'était pas mal. Je ne pense pas que ça soit son premier à lui aussi malgré son père, il devait sûrement feinté. J'y répondais avoir joie et, à cour de souffle tous les deux, nous cessâmes cette fusion. Je lui mordis la lèvre inférieure et rigolais. Pourquoi ? Je ne sais pas, peut-être parce que depuis la mort de Jake, j'étais heureuse de trouver quelqu'un qui avait plus de problèmes que moi, qui me comprenait, qui me soutenait dans l'épreuve de ma généalogie. Peut-être que plus tard, si son père l'apprend et je lui dis juste que je fais partie d'une famille très élevée en rang social avec un arrière arrière arrière grand-père ancien mangemort et, qui avait du pouvoir, nous pourrions continuer d'être ensemble.

"Ouah"

C'était tout ce que j'avais pu répondre, j'attendis, avant que l'on reparte qu'il me dise encore une chose s'il le voulait [...]
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Re: Deux bouteilles et une rue sombre.
Invité, le  Dim 19 Oct - 12:08

C'était la première fois que le russe embrassait quelqu'un. Il se demanda pourquoi il ne l'avait jamais fait avant, ne trouvant pas de réponse correcte à sa propre interrogation, chassant directement son père de son esprit. La jeune femme avait répondu et cela procurait une joie immense pour le Serpentard. Il ne savait pas vraiment pourquoi, mais il était persuadé qu'il avait enfin trouvé une raison de vivre... Enfin, une autre raison de vivre. La première étant de protéger sa petite sœur.

- Ouah...

Ce fut tout ce que la belle créature, sa belle créature, trouva à dire quand ils rompirent le contact, à bout de souffle. Elle lui avait mordillait la lèvre inférieure avant de lâcher l'un de ses petits rires. Levine avait un sourire amusé. Il était heureux et venait de s'en rendre compte. Peut-être l'était-il pour la première fois de sa vie ?

Enlevant ses mains du visage de la Poufsouffle, il l'entoura de ses bras, la serrant contre lui, sentant son parfum. Il ne chercha pas à le reconnaître, seulement à s'en souvenir. Combien de temps cela durait-il ? Il ne savait pas, surtout avec son père. Oserait-il, d'ailleurs, lui avouer ? Peut-être un jour... Surement avant la fin de sa scolarité, si leur relation durait vraiment. Il chassa ses interrogations de son esprit, regardant le ciel qui était maintenant sombre. Il sourit.

- Nous devrions rentrer au château, le dîner ne va pas tarder à être servi, je pense...

Il la regarda simplement avant de poursuivre, d'un ton amusé :

- Sauf si tu veux passer la nuit dehors, bien sûr, en ma noble compagnie.
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Re: Deux bouteilles et une rue sombre.
Invité, le  Dim 19 Oct - 17:36

Après mon exclamation de bonheur, Levine m'avait repris dans ses bras tout en humant mon parfum dans mon cou. Je le serrais aussi fort que possible, car je savais ce qu'il pensait.

*Comment va-t-on faire pour vivre cela ? Et puis, imagines si ton père nous...non non, ne pense pas à ça, je t'en pris.*


Son cœur bâtait à cent à l'heure tout comme le mien, car je sentais qu'il frappait contre ma poitrine. Ses mains sur mes hanches, il me dit alors :

"Nous devrions rentrer au château, le dîner ne va pas tarder à être servi, je pense..." -et d'un sourire amusée- " Sauf si tu veux passer la nuit dehors, bien sûr, en ma noble compagnie."

Je le regardais, tout aussi amusée que lui lorsqu'il m'avait dit la deuxième option.

"Eh bien, j'aurais bien voulue rester ici, mais habitus toi à mon estomac sur patte. J'ai faim tout le temps alors, là bennn j'ai faim. On rentre ?" lui demandais-je toute souriante.

Il m'embrassait alors une dernière fois, un baisé long et intense, puis nous étions entrain de partir.

Arrivés devant la porte fermée de la Grande Salle, je lui dis :

"Dans 5 jours, retrouve moi...hmmmm je ne sais pas, tu m'enverras un hibou un matin pour me dire le lieu et l'heure. Aller rentre le premier et je rentre dans 5 minutes."

Un dernier baisé furtif sur ma commissure des lèvres et le voilà entrain de rentrer pour manger, je rentrai donc plus tard pour manger à mon tour, puis le regarda. Il me fit un clin d’œil et me sourit bêtement et, jouant mon rôle, je levai les yeux au ciel.

FIN DU RP ICI
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Re: Deux bouteilles et une rue sombre.
Invité, le  Ven 14 Nov - 12:00


Garde ça pour toi.
Pv Eléna Gilbert.
. _______________ .

Avec un soupir de satisfaction, je fis sauter le bouchon de Bieraubeurre dans un petit pop discret.
Non sans mal, j'avais réussi à me la procurer alors que son propriétaire avait le dos tourné. J'avais dû utiliser la manière moldue, car malheureusement, mes dons de sorcière se montraient bien trop capricieux pour que je risque de tout faire rater. Et me faire repérer, par la même occasion. Oh, bien sûr c'était dans l'hypothèse où véritablement, quelqu'un me cherchait ce dont je doutais grandement. Depuis que je m'étais enfuie de Poudlard, je n'avais reçu aucune lettre, aucun signe du château. Comme quoi, on est vite oublié.

Je haussais les épaules et bu une gorgée directement au goulot. La sensation de l'alcool glissant dans ma gorge était appréciable mais me faisait toujours autant culpabiliser. Je m'étais promis d'arrêter tout ça. De ne plus y toucher. Mais comme toutes les promesses que j'ai pu me faire, à moi ou aux autres, il était rare que je les tienne. Invariablement, on en venait toujours à la conclusion suivante : La prochaine fois, je ferai mieux. J'étais écœurée d'entendre cette phrase dans ma tête et pourtant, une fois de plus, c'est ce qui me fit me sentir mieux.

Avec un nouveau haussement d'épaules, je rabattis ma capuche sur mes cheveux, hélas bien trop voyants. Si je devais me cacher, autant le faire correctement. N'êtes-vous pas d'accord ?
J'avais choisi une ruelle, excentrée de la rue principale de Pré-Au-Lard. On aurait limite pu la qualifier de 'malfamée' s'il n'y avait eu ces quelques lampadaires éparses qui renvoyaient leur lumière faiblardes contre les carreaux usés des maisons à l'apparence abandonnées. Mais je m'en moquais. Dernièrement, j'avais vu bien pire. Je m'étais attardée dans des endroits plus sordides que celui-ci, par manque de choix. Je m'étais perdue, de nombreuses fois et pourtant j'étais là. A mon plus grand regret, j'étais toujours là. Je m'accoudais contre le mur de pierres sales et je me laissais glisser dans le recoin froid qui m'abritait des regards. J'étais une grande fille, je n'avais plus peur du noir.
Je serrais la bouteille contre moi et j'écoutais les conversations enthousiastes, au loin. Un rire aigu me fit grincer des dents.
Je demeurais immobile, et ne me détendais que pour vider lentement mais sûrement le contenu de mon larcin. Jusqu'à ce qu'une silhouette vienne ébranler mon calme apparent. Une silhouette que je croyais connaître et qui se rapprochais dangereusement...  

. _______________ .
Evelynn Kayne
Evelynn Kayne
Gryffondor
Gryffondor
Année à Poudlard : Septième année

Matière optionnelle : Divination

Spécialité(s) : Permis de Transplanage


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Re: Deux bouteilles et une rue sombre.
Evelynn Kayne, le  Ven 14 Nov - 23:00

Cela fessait tellement longtemps qu'Eléna n'avait pas mît les pieds à Pré-au-Lard. Ce petit village entièrement habité par des sorciers. Depuis le début de l'année elle n'avait pas eu l'occasion d'y retourner. Et en cette sombre après-midi libre d'automne elle décida d'aller se réchauffer à l'aide d'une bière au beurre. Puis qui sait, peut-être que la lionne croiserait quelques personnes.

Lorsqu'elle fut arrivée sur place, Eléna s'engagea dans lallée principale. Elle passa devant Honneyduck et s'approcha de la vitrine. Tout était vide. En gros et rouge on pouvait lire que la boutique était fermée. La rouge et or posa sa main sur la vitre comme un signe de regret et ne nostalgie. Celle-ci aimait beaucoup y travailler. Après un coup de blouse, la lionne se retourna puis continua sa route. Elle passa devant la tête du sanglier, mais n'y prêta pas attention, elle n'était jamais vraiment entré à l'intérieur. Plus loin, elle aperçut les trois balais. Cool, Eléna allait enfin pouvoir sortir de ce froid et se réchauffer.

Dans son élan, la brune passa à côté d'une ruelle sombre. On aurait peut-être pu la qualifier de mal famé. De plus, en une après-midi aussi sombre d'automne, cette ruelle était deux fois plus terrifiante. Dans le brouillard au loin, elle vit une rousse assise tenant une bouteille à la main. Oh non. Ce n'était pas possible ! Est-ce qu'Eléna était en train de rêver ? La personne là, assise avec une bouteille à la main, ce n'était quand même pas la rouquine ronchon.

"Oh nan.."

Gilbert entra dans la ruelle et s'approcha de la rousse. Oui, c'était effectivement Violaine Corrigan, la préfète en cavale. Eléna ne comprenait même pas pourquoi elle avait désertée Poudlard. Tout ce qu'elle comprenait c'était qu'il fallait l'aider. S'approchant de la rousse, Eléna la releva et lui arracha la bouteille des mains. Elle la prit dans ses bras. Et en suite la remit assise par terre. Elle avait l'air complètement bourré et dans un sale état, la il fallait agir.
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