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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Pré-au-Lard ~¤~ :: Rues de Pré-au-Lard
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Deux bouteilles et une rue sombre.
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Re: Deux bouteilles et une rue sombre.
Invité, le  Lun 16 Oct - 11:16



« ☠ Rp pv avec l'accord d'Ulysse, de Lorelaï et d'Eliüs. ☠ »
Quelque part, au fond de ma tête, je me disais qu’on avait le vice des vertus, ce qu'on mérite, rien de plus, qui brille, ne scintille, qui se voit, tout comme ce qui traine entre nos doigts. On en rajoute tant et plus, sans mesure au superflu, de chic, de luxe, et d'éclat, puisque ainsi, nos histoires finissaient toujours comme cela, bouteilles d’alcools, joints, à tout-va. Ma tête tournait à force que le liquide dans mes bouteilles disparaissait et un rire s’échappe de mes lèvres comme si plus rien n’avait d’importance à mes yeux. Je l’entends me parler, me présenter à cette demoiselle qui, d’un simple regard, aurait pu me tuer et au final, le "Hé Toi ! " m’arrachait un sursaut, n’étant pas habitué à être, ainsi, ramener si violemment dans le temps présent. Un gamin à en juger par l’apparence, me suivait depuis un moment, jusqu’à s’assoir près de nous pour nous arracher une gorgée de nos liquides précieux pour cette soirée digne d’une jeunesse archaïque. Digne d’un Serpentard, il lui en fallait peu pour épater la galerie, alors que de mon côté, je haussais mes épaules face à Ulysse pendant que je tirais une bouchée de plus, sur la barrette nocive qui, progressivement, m’emmenait dans le monde d’Alice au pays des merveilles. Remarquant que je ne connaissais qu’une personne sur trois, je me décalais un peu de la miss et du gamin, l’air détaché en ce qui les concernait tandis que je venais de poser mon regard sur le rouge et or. Ma tête tourne encore et je distingue plus vraiment qui suis qui, vu que la terre se mettait à trembler sous mes pieds et que le décor se métamorphosait petit à petit. écrivez ici...C’est que je n’avais guère l’habitude de boire, voyez – vous, mon « père » avait oublié de m’apprendre les bases … qu’on apprenait à chaque enfant, en Russie… Comme boire de la vodka comme si c’était de l’eau. Je n’ai jamais compris comment il était devenu ainsi, mais surtout, comment il fait pour supporter cette chose, si bien que tout ce que je pouvais articuler, à l’attention de l’assemblée, c’était un bref, mais étrange…

- « J’vois pas… D’quoi… Tu parles… P’tit..Lion. »

Ouuh, ça tourne, ça tourne tellement que je me redresse subitement, tenant ensuite mon front après avoir posé les bouteilles par terre. Tirant une bouffée de plus sur le joint, je décolle rapidement et marche en direction d’un lampadaire qui éclaire la rue. Reprenant un peu, mon souffle, je me mettais soudainement à rire, sans lâcher ce dernier de mes mains… Finissant vite par le prendre pour une personne…Si bien que je me surprenais à lui faire un câlin…
© nestie luv.© 2981 12289 0
Élius Askin
Élius Askin
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Re: Deux bouteilles et une rue sombre.
Élius Askin, le  Lun 16 Oct - 18:14

Qu'importe le flacon,
pourvu qu'on ait l'ivresse.
Avec Lorelaï, Ulysse et Zack'
Première nuit à Pré-au-Lard, 11 ans et demi.
RP précédent : La bulle bleue avec Louise Dahmer et Zephir Riley




Doucement s'étiole l'innocence, en cadence avec les gorgées - d'insolence éthérée. Trois adolescents et moi - en tailleur - dans une ronde enfumée. Le rubis m'enchante d'un sourire avant de se fendre devant ma moue faussement excusée. Je lève les épaules et la bouteille ; révérence de circonstance à la princesse noctambule. Au Gryffondor, qui a échangé sa pudeur contre une taquine bienséance, j'envoie un baiser teinté de sarcasme :


— Ravi de te voir aussi, Hercule ! - puis, pour moi-même - Lully, Acky. Mon menton tapote les deux noms - sur le goulot collant - pour qu'ils s'impriment dans mon esprit déjà un peu anesthésié. Avec ma paume j'essuie l'alcool avant d'étirer ma bouche en réponse à la provocation du rouge. Entre temps le Serpentard - Acky - parle, et son accent a le goût familier de la vodka qui coule encore une fois jusqu'à mon estomac. Il se lève puis s'éloigne en titubant, secoué par le rire volatil de l'ivresse. À mon tour de ricaner en plongeant mes iris dans celles du blond. Désormais sur les genoux, je m'appuie d'une main sur les pavés pour me pencher jusqu'à lui. En proie à l'envie de jouer, bras tendu et regard pétillant, j'annonce en m'emparant de la substance inexplorée :


— Si j'y arrive, ce sera à son tour - à elle - de te donner un défi. Clin d’œil espiègle à la belle Lully avant de me redresser. J'inspecte rapidement ce qui pourrait faire penser à un ordinaire cigare si l'odeur et la tenue n'étaient pas si différentes. Approchant le minuscule cylindre - beaucoup plus vulgaire que ceux que je connais bien - de mes lèvres, je recule vers le poteau, en regardant toujours les deux poupées affalées. Pincer, inspirer - sûrement un peu trop - et sentir l'herbe envahir mes poumons. L'envie de tousser ne se fait pas attendre et je me retiens en restant immobile. En apnée, mon visage affiche un air amusé et je préfère me retourner plutôt que d'exploser face aux deux spectateurs. Le supplice dure encore quelques longues secondes, pendant lesquelles mes yeux se plissent d'effort. Non loin du Serpentard - invoquant une concentration inespérée - j'arrive lentement à recracher la fumée sans émettre le moindre bruit. Mon front embrumé se penche immédiatement, et je gratifie mon auditoire d'une courbette de victoire.
Lorelaï Peony
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Re: Deux bouteilles et une rue sombre.
Lorelaï Peony, le  Mar 17 Oct - 0:15

Sous-Titre:

Jambes au chaud. Ulysse à poil. Fin, presque à poil. Quasi.à.poil.
- Knackiiiiii, j’ai cru que t’étais un méchant!

Knacki? Le Puant Pas Très Poli s'appelle Knacki? Il a pas l'air alsacien pourtant...

Ulysse rit. Il rit à poil. Fin, presque. Il rit presque à poil.
- Lully ! Vodka-redbull pour moi, tiens.

Il esquisse un mouvement vers elle mais termine précocement sur l’intrus.

Lorelaï lance le regard le plus noir qu'elle ait en stock vers le malvenu.
Aaaaah! Il pose sa tête sur l'épaule du Knacki!

Alors comme ça tu débarques et tu me voles mon Ulule hein?

- Eh Lullyyyyyy ça c’est Knacki ! Il est cool.

Pfff.

Le petit reprend une gorgée.

Mais stop toi!

- Ravi de te voir aussi, Hercule !

Hercule?

- J’vois pas… D’quoi… Tu parles… P’tit..Lion.

Un accent. Loin d'être alsacien.

Il se lève, s'éloigne. S'en va loin.

Pas si loin. S'arrête. Enlace le lampadaire dans un rire.

C'est bien, trouve toi un amoureux digne de toi. Un lampadaire c'est bien. La poubelle ça l'aurait fait aussi.


Lorelaï profite de l'absence du Knacki pour combler l'espace entre elle et le Beau Blond Vraiment Pas Moche. Elle glisse ses fesses sur le sol mouillé et se colle contre lui. Pas trop mais bien assez pour que plus personne puisse s'installer entre eux.

Elle a le cœur qui bat vite.

- Par contre Camille il est nul.

Camille?

Lorelaï tourne la tête vers le Petit Vert Innocent. Alors comme ça il s'appelle Camille?

Trop beau!

Elle lui lance un regard conquis.

Le petit Vert Innocent s'appelle Camille! Trop.beau.

Mais il est pas nul! Il a sauvé le préfet!


- Il est tellement nul, qu’il ne pourrait pas fumer ça sans tousser.


Il tend le joint au petit.

Ulysse, tu lances un défi à un gosse de première année?

Lorelaï regarde son ami avec des yeux méfiants et inquiets. Ça ne lui ressemble pas. Qu'est-ce qui lui prend? Il était si gentil avec la petite Louise...

Le petit prend le roulé et l'approche de ses lèvres.
- Si j'y arrive, ce sera à son tour - à elle - de te donner un défi.

Il m'a pointé

Moi?

Quoi?


Elle regarde Ulysse.

J'ai pas compris Ulule.

Il lance un clin d’œil à la jeune bleu.

Elle a le coeur qui bat vite. Vite.

Mais, que, quoi?!

Le petit tire sur la barrette. Il devient tout rouge. Le Petit Vert Innocent devient tout rouge. Il va mourir. Là, devant eux. Il va mourir. A cause d'eux.

Lorelaï se cache dans le pull d'Ulysse à défaut d'oser se cacher dans ses bras maintenant qu'il est à poil. Fin, presque.

Le petit se retourne. Plus que quelques secondes et c'est la mort.

3

2

1


Il se retourne.

Soulagement.

L'est pas mort.

L'est pas mort!

L'est pas mooooort!


Lorelaï sourit. Se marre. Regarde Ulysse et éclate de rire.

Le petit tire une révérence bien méritée.

Lorelaï applaudit.

Un instant.

Un long instant.

Il se passait quoi déjà s'il réussissait?

Il l'avait pointé du doigt...

Allez Lo', t'as peut-être pas beaucoup de neurones actifs ce soir mais t'as quand même une bonne mémoire à la base.

Lorelaï se repasse le film à l'envers:
Révérence -> Se retourne -> Tout rouge -> Tire -> Clin d'oeil -> Pointage de doigt -> "Si j'y arrive, ce sera à son tour - à elle - de te donner un défi" -> Ulysse lui tend un.... STOP! C'est là! "Si j'y arrive, ce sera à son tour - à elle - de te donner un défi"

Un défi?

Oh, ok.


Lorelaï regarde Ulysse.
- Un défiiii hein? Mh...

Elle réfléchit.

Elle inspire grandement.
- Ulysse, je te défi de...

Aucune p*tain d'idée!
- De...

Prend un air mystérieux.


Qui dure longtemps. Longtemps.

Elle regarde le petit et le Knackie de l'autre côté.

Bon tant pis! On vit qu'une fois!
- Je te défi de m'embrasser!

Une seconde, non non non!!!!
- La plante du pied!

M*rde!

Ulysse Daiklan
Ulysse Daiklan
Gryffondor
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Re: Deux bouteilles et une rue sombre.
Ulysse Daiklan, le  Mer 18 Oct - 1:01

Pourvus qu’on ait l’ivresse

Lully, Élius, Zacky & Me





- J’vois pas… D’quoi… Tu parles… P’tit..Lion.




Petit lion. Petit lion.
Toi un petit lion ?
A peine chaton.
Galeux. .
Sale.
Rageux.


Je le vois se lever jusqu’à aller faire un câlin au lampadaire. Mais c’est trop bien ! Je me demande s’il est confortable. Je m’apprête à crier quand Camille prend la parole.

- Lully, Acky.


Je fronce les sourcils.





A moi.
Pas lui.
Certainement pas à lui.
Voler.
Qui ?
Toi.
Bois.
Ne frappe pas.
Fume.
Voilà.
Calme toi.


Le liquide chaud qui transcende mon corps me donne l’effet escompté.

- Eh nah, ça c’est mes surnoms à moi, trouve toi les tiens. Regarde t’es le seul à m’appeler Hercule donc voilà. Tiens.


Je lui tends le join, vu qu’il veut relever le défis.

Rouge. Bleu. Blanc. Cocorico. Mourir ou vivre. Be or not to be. We are what weed are. Juste aujourd’hui. Je bois, je fume. Vivre, juste aujourd’hui.

Etonnamment mes sourcils se froncent en voyant le temps qu’il met à respirer. Pas assez stone pour ne pas m’inquiéter. J’me réveil quand Lully applaudis.

- Bien joué gamin.

Sans vraiment savoir pourquoi je m’avance, ébouriffe ses cheveux et me recule… Sur Lully. Ah elle s’est rapproché. Cool.





Proche.
Très proche.
Trop proche ?
Non.
Tu ne fais rien.
Tu peux faire.
Penche toi.
Bois.
Fume.
Tu peux.
Fais-le.
Déchéance.
Dieux.
Meurs.
L’asphodèle attends.

Alors j’écoute. Je bois, je fume. Mais pas le reste. Je peux pas. Pour ma bleue, je ne peux pas.

- Ulysse, je te défi de... De... Je te défi de m'embrasser!

Le sourire que les voix font dans ma tête s’étire sur mes lèvres. Pas le temps qu’elles ne s’exprimes, l’aiglonne rajoute une phrase que j’ai du mal à distinguer. C’est le chaos.




Vas-y !
Embrasse là.
Elle le demande.
Où ?
Mince.
Où.
Invente !
La plante des pieds ?
Impossible.
Ses pieds ?
Non, jamais.
Confondue.
Haut de la raie ?
Pareil, jamais !
Bouche au goulot.
Glouglou.


Mes pensées trainent s’enchainent. Un tourbillon que faire. Qui écouter.


Le nez !
Voilà.
Premier mot ?
L’oreille.
On s’en fiche !
Ecoute là.
Embrasse-la !
Violet ?
Rien à voir.
Pas là.
Tu ne fais rien.
C’est juste un défi !


Je ravale ma salive. Après tout elles ont raison. Ce n’est rien. Un défi. Je suis un lion, je dois relever le défi. Alors c’est ce que je fais. Ma tête m’ordonne de pas bouger, c’est mon corps qui se mue tout seul, mon cœur anesthésié par les effluves enivrantes de liquides mélangés à mon sang. Je me penche vers elle, posant mes lèvres sur le bout de son nez, avant d’aller pousser ses mèches et poser mes lèvres contre la peau derrière son oreille. Puis je retourne à ma position, ravalant ma salive.

Qu’est-ce que je fais.


Tu chute.
Tu tombent.
Alors elles sont bien ?
Quoi ?
Les abysses.
Qu’est tu ?
Rien.
Tu ne valais rien.
Tu vaux encore moins.
Honneur ?
Qu’est-ce que c’est ?
Toi ?
Répondre ?
Tu saurais pas donner ton nom.
Misérable.
Déchet sociétale.
Finis.
La fin.
Quoi faire.
Eh tu le sent ?
La culpabilité tu la sent ?
Oh oui tu la sens.
C’est bien hein ?
Ca retourne l’estomac.
Tu es le pire.
Juge Camille, vas-y.
Il est mieux.
Zack et son poteau sont mieux que toi.


Mes pupilles se dilatent. Je le sent. Panique. Peur. Je fume, je ravale une gorgée. Bouteille finis. Je la jette au loin, sort la deuxième.

- Défis embrasser oreille et nez réussis !

Je lève ma deuxième bouteille en signe de victoire.



Oui joue. Joue, tu n’as rien à perdre.
Tu perds tout sans jouer.
A toi de t’amuser.
C’est ça non ?
Un jeu.
La vie est un jeu.
Bluff.
Perd.
Couche-toi.
C’est ta vie.
Et tu vivra.
Longtemps.
Avec ce poids.
Il est bien non ?
Tu te sens bien ?
Fume.
Une fois, deux fois.
La tête tourne ? Alors bois.
Continue. Encore.
T’es bien ? T’es sûr ? On verra demain.
Le poids.
Il sera encore là.


Je secoue ma tête. Sortez, je veux plus vous entendre. Se concentrer oh oui. Je les écoute sur la boisson et le join. Là, elles ont raison.

- ACKY REVIEN ! Bon on joue à quoi maintenant ?

Ceci sort tout seul de ma bouche, et je le sais. Je viens de me cogner le pied. De plonger sur une pente longue, très longue, pavé d’actions ratés.

Les dés sont jetés.

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Re: Deux bouteilles et une rue sombre.
Invité, le  Mer 18 Oct - 15:34


Le pays des merveilles...
Là où Alice cède doucement sa place à la folie...
M’évader, ça semblait être une bonne idée. M’éloigner le plus possible de mes tourments, de mes cauchemars, c’était une idée alléchante, n’est-ce pas ? Il fallait le dire, ce n’était pas aussi simple que cela pouvait le paraître. Il y avait toujours un élève pour venir se mettre dans vos pattes, venir vous déranger alors que la seule chose qui importait vraiment, c’était le calme paisible de la nuit tombée, pendant que les autres moutons sombraient dans les bras de Morphée. N’était-ce pas le calme avant la tempête, car mon silence n’envisageait rien de bon.

Aux sous-sols de mes démences, c’était souvent le quart de ma folie qui se réalisait. Provoquant en moi, un flot de violence, une incontournable dépendance à foutre complètement en l’air, ma vie. Et qui venait de déranger cette nouvelle quiétude ? Généralement les plus bourrés, dysfonctionnel, de cette société brisée. La raison de tout ce chahut ? Ces enfants qui n’étaient pas encore couchés, préférant boire et fumer, plutôt que de rentrer et se mettre à l’abri, pour la nuit.

Paisiblement accolé à mon lampadaire, je laissais mon esprit vagabonder vers des songes plus sordides et morbides, les uns que les autres. Puis, je penchais doucement ma tête vers l’arrière lorsque le « rouge et or »  qui m’appelait, me penchant si fort que mon dos s’arquait jusqu’à former un pont avec mon corps. Tiens, pourquoi le sol était au-dessus de ma tête, qui, donc, avait inversé ma vision, cette question, avait-elle un sens ou …Bien, est-ce parce qu’elle n’avait ni queue, ni tête.

Se perdre dans mes pensées, c’était exactement comme se perdre dans un labyrinthe. On ne savait jamais vraiment quand on allait recroiser ma raison, si on allait s’en sortir encore vivant s’il s’agissait de mon effroyable folie. Toutefois, cette fois-ci, c’était légèrement différent. J’étais forcé de reprendre un peu de ma lucidité, pour les rejoindre, une fois de plus. N’est-ce pas là, une drôle d’idée que de tenir compagnie à un lion bourré, une demoiselle jalouse au point d’être considéré comme folle, tout juste bonne à être internée et quant au dernier… Sans commentaire, trop jeune, trop petit pour lui apprendre comment fonctionnaient la vie et l’envers du décor aussi. À présent, qu’est-ce qu’on allait, donc, faire...avec cette nouvelle et drôle compagnie.


FICHE PAR SWAN -  bazzart & Azryel .
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Re: Deux bouteilles et une rue sombre.
Élius Askin, le  Jeu 19 Oct - 0:31

Qu'importe le flacon,
pourvu qu'on ait l'ivresse.
Avec Lorelaï, Ulysse et Zack'
Première nuit à Pré-au-Lard, 11 ans et demi.
RP précédent : La bulle bleue avec Louise Dahmer et Zephir Riley




Rire qui retombe doucement sur moi - comme des confettis.


Expiration auréolée de louanges salvatrices.
Parfum pas très/fleuri _ qui pique,
Haut-le-cœur _ vodka/rosolique.
Déglutitions, hydratation factice.


Un torse ? Caresse dans mes cheveux, le rouge recule - corps ralenti - pas le temps de réagir. Sourire face à l'improvisation laborieuse de la sorcière. Tête en arrière, goulot à la bouche - tête en avant, elle en remet une couche. De suspens... - Allez, on sait que tu veux un bisou - C'est marqué sur ton front fiévreux. Voilà, j'en étais sûr. Elle doit avoir du sang de moldu pour manquer autant de sens du spectacle... - plante du pied ? - et d'audace ! Moue blasée et mes doigts à droite qui pincent quelque chose. Ha oui, ça. Il est éteint. Je pivote vers le Serpent qui grille à la lumière du lampadaire, sa position me fait pouffer. Ricaner. Rire. Rire encore :


— Hahahahaa ! L'appel d'Ulysse mitraille mon oiseau d'euphorie. Alors je retourne aussi dans la ronde impalpable des esprits éméchés. Arrimé à ma bouteille. On joue à quoi ? Je vais leur dire à quoi on joue dans les coulisses d'un cabaret. Une main tendue vers le premier cadavre de la soirée, j'annonce :


— Bravo Hercule. Pour ton défi. Du coup, tu commence ? Je positionne la bouteille au centre. Elle roule. - Pourquoi toujours lui, d'ailleurs ? - Sol de pavés. Deuxième essai. Je me tourne vers l'autre garçon :


— Non, toi, fais-le ! On commence par une soufflette ? En brandissant le cylindre tout terne entre mon pouce et mon index. Est-ce qu'on peut faire une soufflette avec ça d'ailleurs ? Oui. Y'a de la fumée. Est-ce que je suis en train de sourire ? Je crois. Ma bouche semble s'être évanouie de toute sensation. Ha, il voulait jouer.
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Re: Deux bouteilles et une rue sombre.
Invité, le  Jeu 19 Oct - 11:09

FICHE PAR SWAN -  bazzart & Azryel ( avec l'accord d'Uly, Eli' et Lolly / L.A. de Lorelaï accordée. ) .
Le pays des merveilles...
Là où Alice cède doucement sa place à la folie...
C’était officiel -enfin ça l’était déjà avant, mais à présent encore plus-, j’étais tellement bourré que je ne comprenais plus vraiment ce qui se passait. Leurs voix résonnaient dans ma tête comme si l’on me parlait dans des rêves. Je sentais mon corps tremblé, le sol tangué et des haut-le-cœur ne tardait pas non plus à arriver aussi. Fort heureusement pour moi, on était dehors, donc l’air frais ne me faisait que le plus grand bien pour reconnecter le peu de neurones lucides, malgré tout l’alcool présent dans mon corps qui me faisait péter les plombs par moments. Ma tête avait l’air de ne pas vouloir descendre de son petit manège, cette boule douloureuse dans mon ventre remontait lentement vers ma gorge. Prenant une autre bouffée d’air frais, quoique ma tête commençait vraiment à décrocher entre l’alcool et les cigarettes nocives pour la santé… J’étais contraint d’entendre des mots qui n’étaient pas pour me déplaire.

Alors, j’agrippais la bouteille, laissant le sort décidé au hasard, mais puisque ma bonne étoile avait décidé de me lâcher en cours de route, je m’aperçus qu’elle s’était arrêtée sur Lorelaï. Attrapant ainsi la barrette nocive entre mes doigts, je m’approche d’elle calmement, cachant ma méfiance par un sourire neutre en défiant simplement le morveux du regard. Je déglutissais silencieusement avant d’arriver enfin à hauteur de la princesse déchue. Silencieusement, je prenais une bouffée sur cette barrette, venant mettre mon visage à sa hauteur et approcher mes lèvres des siennes calmement. Je ne pouvais que la soutenir du regard, même si je peinais un peu à rester conscient pour l’instant. Puis, dans un silence des plus religieux, j’expirais la fumée hors de mes poumons en le lui insufflant contre ses lèvres suite à la demande du bambin.

Sauf qu’à mesure que les secondes passaient, j’avais la tête qui tourne de plus en plus, me disant que j’avais été trop loin dans mes délires, il fallait que je me calme un peu. Donc, soudainement, je m’écartais d’elle avant de me mettre debout, manquant plusieurs fois de tomber… Regardant Elius avant de faire ma révérence, mais c’était le geste de trop… Ô que le sol est beau, qu’il est chaud…, car en l’espace de quelques secondes, je m’étais écroulé à terre, vraiment pas en mesure de supporter une goutte d’alcool de plus … Allez savoir pourquoi je m’étais mis à rire, complètement perdu dans un monde où l’incompréhensible devenait compréhensible, l’impossible possible… Bordel… Ulysse, rappelle – moi de ne plus jamais boire comme ça, regarde le résultat… Il n'était pas magnifique, hein ?


Lorelaï Peony
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Re: Deux bouteilles et une rue sombre.
Lorelaï Peony, le  Jeu 19 Oct - 22:08

Défi réussi.

Elle a lancé son défi. Attente. Un sourire. Son sourire. Elle sent sa poitrine se gonfler à l'évocation d'un possible baiser. Même stupidement placé.

Il se penche vers elle et livre son présent. Une douceur sur le bout du nez. Elle reste immobile quand il passe sa main dans ses cheveux, repoussant sa mèche. Elle sent son pouce sur sa nuque, et ses lèvres se poser à l'arrière de son oreille.

La mort. Elle est morte. Il l'a tuée. D'un baiser contre sa peau. Elle n'est plus. Ou peut-être l'est-elle plus que jamais? Le paradis? L'extase? Serait-ce l'extase? Moment immobile, infini de plaisir qui traverse son corps et s'arrête longuement dans le bas de son ventre.

Il s'éloigne à nouveau. Elle cherche son regard. Elle veut savoir.

Et elle sait. Il panique.

Elle n'aurait pas dû.

Elle l'a poussé à l'embrasser.

- Défis embrasser oreille et nez réussis !

Elle prend instinctivement sa bouteille qu'elle porte à ses lèvres. Le goût sucré du rhum parviendra-t-il à la ranimer? A enfouir sa culpabilité au fond d'elle, bien caché dans son ventre, juste là où... Elle boit. Elle boit.

L'autre amoureux du lampadaire les rejoins.

Elle, elle boit.

Le petit est mort de rire.

Elle, elle boit.

Il prend une bouteille et désigne Ulysse comme le prochain challenger.

Encore un baiser?

Boire, boire.

Il se ravise. Et pointe le malotrue comme véritable challenger. Il tourne la bouteille.

Elle boit toujours.

Le challenger s'avance vers elle.

Elle a la tête qui tourne.

Il vient accompagné du joint.

Elle dépose la bouteille.

Il est proche. Très proche. Il sourit.

Elle le regarde. Elle comprend pas. Son cerveau s'est arrêté.

Il pose ses lèvres contre les siennes.

Un tressaillement.

Il expire la fumée dans sa bouche.

Elle l'aspire comme si sa vie en dépendait. L'air s'insinue dans ses poumons. Elle se sent ravivée. Elle tousse. Sa tête tourne.

Il se lève, s'éloigne. Tombe à terre. Rit.

Je veux faire ça aussi.

Ulysse.

Non, pas maintenant. Il ne pourrait pas.

Elle se lève.
- OK, ça suffit!

Elle titube.
- J'aime pas cette ambiance!

Elle le regarde, lui tend la main.
- Ulysse!

Blanc. Tu veux lui dire quoi exactement?
- Danse avec moi!


Dernière édition par Lorelaï Peony le Lun 23 Oct - 23:59, édité 1 fois
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Re: Deux bouteilles et une rue sombre.
Ulysse Daiklan, le  Dim 22 Oct - 22:06

Lully, Élius, Zack & Me  

L.A de Lully





Tu commences.
A toi.
AGIS.
Bois.
Fume.
Tu es là.
Fait tourner !
La bouteille des défis.
Il t’as dit de le faire.
Ecoute le.
Quoi la boule ?
Elle est là.
Culpabilité.
Dit bonjour.
A.
Ta.
Nouvelle.
Amie.


- Non, toi, fais-le ! On commence par une soufflette ?


J’acquiesce par réflexe, plus qu’autre chose. Sans réfléchir. J’aurais dû ? Non. C’pas mon genre de réfléchir. Pourtant mes pensées bouent en voyant Acky tourner la bouteille. Mon estomac se tord d’émotions contradictoires dont je ne parviens pas à trouver l’origine. D’où me viennent ces tourments ? De quoi ? Je ne sais pas. Enfin, savais pas.



Regarde.
Tic.
Tic.
Tic.
Hop!
Pile sur elle.
Parfait!
Le destin ?
Regarde.
Ils sont pas beaux ?
Un bisou.
Un baiser.
Regarde.
Elle a l’air d’aimer.
Plus qu’avec toi.
Tout.
Est.
Mieux.
Que.
Toi.


Ce n’est pas normal. Je suis pas supposé avoir ça en la voyant embrasser Acky. Peut-être que je m’inquiète juste. Oui c’est ça, je l’ai vu perdre son petit-ami, j’ai peu qu’elle fasse n’importe quoi. Puis même si j’aime beaucoup le Vert, j’ai pas envie qu’il joue avec ma blonde. LA BLONDE. Pardon, la blonde. Enfin si, ma blonde, mon amie blonde. Blonde qui se relève d’ailleurs.

- OK, ça suffit! J'aime pas cette ambiance!


Oui certes. Moi je fume, et j’aime ça. Mon corps se détends légèrement après chaque bouffé, c’est le bien.

- Ulysse!


Bug, je la regarde d’en bas, bouteille à la bouche en attendant. Oui, moi ? Elle veut me mettre une tarte ? Ce serais marrant en fait. Peut-être que je sortirais un peu de ma léthargie. Même si l’idée en vérité, me fait mal d’une façon indéterminée.

- Danse avec moi!


Bug deuxième du nom. Je ne maitrise plus mon corps.



Vas-y.
Encore.
Bois.
Fume.
Relève toi.
Vas-y.
Prend-la contre toi.
Oui, comme ça exactement.
Un.
Deux.
Trois.
Quatre.
Violet ?
Pas là.
Qu’est-ce que tu fais ?
Un.
Deux.
Trois.
Quatre.
La boule grandis.
Tu le sais.
C’est pas bien.
Continue !
Danse.
Danse avec ta vie.
En plus.
Tout le monde.
S’en fiche.
De ta vie.


Qu’est-ce ? Sans même m’en rendre compte je me suis relevé et j’ai enchainé quelques pas titubants avec elle, mon joint toujours à la main. Mais je chancelle. Une fois. Deux fois. Trois fois. Qua…



La chute.
Ouah.
Elle était belle celle-là.
Boum.
Plein sur le dos.
Ridicule.
Décidément.
T’es fort.
Non, nul.
Même là.
C’est un échec.
Tu sens ce poids ?
Culpabilité ?
Non.
C’est elle.
Tu l’a faite tomber.
Bravo.
Bien joué.
Parfait.
Va te suicider.


Alors je rigole, essayant de reprendre la situation en main.

- Il est quand même vachement confortable ce sol.

Et oui, il l’est. Oui je le pense vraiment. Probablement parce que la blonde s’est étalée sur moi, entrainée par ma chute. Même si je sens mon estomac se tordre encore un peu plus en repensant à ma petite-amie. Il faut que j’arrête. Mais mon corps agis sans que je le veuille dans des moments décisifs.



Sérieusement ?
Tu veux pas ?
Tu penses faire croire ça à qui ?
Nul n’est dupe.
Au contraire.
Tout le monde sait.
T’inquiète pas.
Fume.
Bois.
Reste là.
Qui sait.
Peut-être que demain.
Tu te souviendra pas.


Je ravale ma salive. Oui voilà, je me souviendrais pas. Je tire une nouvelle taf, laissant la fumée s’échapper de mes poumons. La regardant valdinguer dans l’air. Quoi qu’il se passe, je m’en souviendrais pas. Même si je choisis pas, j’espère, les yeux au ciel. Les étoiles dans le ciel me sourient. Il faudrait que je repense à aller le voir dans le parc. Encore une fois, ma bouche s’ouvre sans réfléchir.

- J’suis bien là. On fait quoi ? Un truc où j’bouge pas.

Ce que je fais.

Je ne bouge pas. J’attends. Je regarde le ciel, qui tourne en même temps que ma tête. Vive la fumette. Vive la buvette.


Lorelaï Peony
Lorelaï Peony
Serdaigle
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Année à Poudlard : Diplômé(e)

Matière optionnelle : Étude des moldus

Spécialité(s) : Aucune spécialité enregistrée actuellement.


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Re: Deux bouteilles et une rue sombre.
Lorelaï Peony, le  Mar 24 Oct - 1:02

[LA d'Ulysse, Élius et Zackary]

Elle lui tend la main. Il se lève.

Quelques pas. Son corps qui chancelle sous le ciel étoilé, dans la ruelle sombre, dans la bulle qu'ils se sont constituée cette nuit. Elle ne regrette pas. Même après la chute dans laquelle elle est entraînée. Elle ne regrette pas. Une pointe de culpabilité pourtant pour sa camarade de maison, la belle rousse. Une petite pointe rapidement effacée par les paroles du lion.
- Il est quand même vachement confortable ce sol.

Couchée sur son ventre, le dos contre son torse nu, elle sent sa peau réchauffer ses épaules froides. Elle le sent tirer une nouvelle fois sur l'objet magique.
Elle bouge pas. Elle ne bougera pas. Elle aussi  pense, elle aussi, que ce sol est bien confortable. Bien trop confortable pour s'en défaire.
- J’suis bien là. On fait quoi ? Un truc où j’bouge pas.

Les yeux dans les étoiles, Lorelaï se laisse aller à deviner les constellations. Son regard ballait le ciel de long en large. Elle la connait, elle va la trouver. Elle la trouvé, la constellation qu'elle cherchait. Toujours allongée, elle attrape sa baguette du bout des doigts et la pointe vers le voile nocturne qui les surplombe.
- Interstellas

Quasi instantanément, des traits se forment au-dessus de leur tête. Les constellations se dessinent, facilitant leur lecture.
- Tu connais l'histoire derrière la constellation du Canis Major? Le grand chien?

Elle observe pleinement les étoiles qui brillent au-dessus d'eux, éternelles. Même si souvent éteintes depuis longtemps, elles restent éternelles aux yeux des hommes. Elle pose sa tête dans le creux de l'épaule du lion afin de s'assurer qu'il puisse voir le ciel aussi.
- J'imagine que tu sais que dans la mythologie grecque Odysseus a permis la victoire des Grecs face aux Troyens. Or, avant de rentrer à Ithaque, après la guerre, il a choisi de longer les côtes de la mer méditerranéenne durant de longues années. Il y a fait pas mal de conneries, c'est vrai... Mais bon, qui sommes-nous pour juger? Quand il arriva finalement sur ses Terres, Ulysse se déguisa en mendiant afin de ne pas être reconnu. Ben, figure toi qu'Ulysse avait un chien, Argos, qui n'a pas été dupe une seule seconde. Il le reconnu tout de suite, même après vingt ans d'exile. C'est pourquoi Zeus, pour le récompenser - le chien - plaça Argos dans les cieux. C'est une constellation facilement reconnaissable, tu peux voir comme Sirius brille fort à cette période de l'année.


Des gémissements viennent éclater la bulle à peine constituée. Lorelaï se relève difficilement, essayant de ne pas enfoncer son coude dans les côtes de son matelas. Un regard vers l'amoureux du lampadaire. Il ne va vraiment pas bien.
- On doit l'amener à l'infirmerie.

Elle baisse les yeux vers le gamin.
- Tu viens avec nous toi aussi.

Un mouvement de tête vers Ulysse, elle lui tend la main pour l'aider à se relever. Peau à peau. S'habituera-t-elle jamais à cette sensation? Deviendra-t-elle un jour indifférente à sa chaleur?
- Let's go.

Poubelle pleine des traces de ce moment passé entre les bouteilles et les fumées.

[Fin du RP pour tout le monde]

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Re: Deux bouteilles et une rue sombre.
Invité, le  Ven 3 Nov - 18:27



La vulnérabilité d'un songe d'été
Pv ~ Zackary Slavski



C'est enfin terminée - Halloween est derrière moi. Toi aussi peut-être mais nous verrons cela - après - d'ici quelques jours - mois. Je n'ai pas spécialement célébré cette fête - enfin si quand même. Mais je n'étais pas chez moi - chez toi - ni même ici j'étais là-bas, là ou cette commémoration prend un sens - réel. Mais expliquer cela serait bête - stupide. La fête des morts sans de réels cadavres ne serait pas Halloween mais juste une solution pour manger des bonbons. Du coup, je n'ai fait que poser mon fessier sur le bord du caveau familial dans l'arrière - jardin/cimetière, une bouteille en main et j'ai attendu que la nuit passe avant de me déplacer auprès de mes parents - absents, lire et écrire, étudier avant de retourner au château, à Poudlard pour réellement être entouré - avec ma famille, vous, toi. Mais ce détail reste encore à définir. Nous verrons cela suivant le moment, l'âge, le temps.

Je suis à Pré-au-Lard. La reprise des cours c'est plutôt bien passé - puis j'ai eu besoin de souffler - un peu - beaucoup. Me pavanant - promenant plutôt dirons-nous, j'arpente même, les rues, ruelles tout en observant, souriant, saluant de futurs - plausibles clients, monnaies d'échanges, de besoin, d'argent. Ça me démange en ce moment, l'envie de câlins peut-être non, contact avec humain - choses et autres. Besoin d'assouvir surement, le désir - mon, le sien. Mais actuellement, je suis juste là, dans Prè-au-Lard une bouteille cachée - deux baguettes dont une en attente d'action - l'autre aussi certes, mais d'un genre - différent.

Je ne suis pas blasé, mais j'attends de voir quelqu'un/chose qui pourrait m'apporter des idées et possibilités, de jeux, de choix. Il me faudrait aussi peut-être un jour - voir, trouver une bête, un ami - de compagnie, animal avec ou sans laisse - qui me suivrait. Sans rien dire, ni manger - sauf peut-être parfois. Mon divin fessier sur sol, j'ajuste ma cape, mon tee-shirt. Il ne fait quand même pas bien chaud, boire ça devrait m'apporter chaleur avant d'avoir un corps contre le mien.


~ ❤ ~



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Re: Deux bouteilles et une rue sombre.
Invité, le  Ven 3 Nov - 19:31

FICHE PAR SWAN -  bazzart & Azryel ( Pv Matt ).
Ce mystérieux maléfice
d'une vie qui nous maudit, depuis les merveilles du pays d'Alice.
Un voile tombe, un autre se lève. Mouvements simultanés dans leur oppositions, perpétués sur une danse intangibles du temps qui s'écoule trop lentement, à mon goût? Pourtant, le vent se lève et je souffle longuement dans un mutisme des plus parfait, que même ma peau ne sent plus rien. Il fait froid, c'est un fait. Un frisson rampe sur mon épiderme comme l'air qui froisse les feuilles séchées à terre, virevoltant à l'image de mes récents révélations dans les méandres de ma douloureuse vie. Cette zone de flou, d'invisibilité relative était tombée, il y a quelque mois.

Me voici, maintenant, à errer dans les rues, bouteille à la main, cigarette mentholée de l'autre tout en marchant en équilibre sur le bord du trottoir, d'un pas hasardeux, mélancolique, nostalgique. Comme un enfant abimé, des larmes ruissèlent sur mes joues, triste constant d'une fatalité de l'amer réalité d'une enfance brisée. La beauté du spectacle me dégoute, j'ai mal au ventre, malgré que je sens ma conscience se perdre doucement dans mes douloureux souvenirs. Je me sens observer, je peux sentir la manière dont le regard des passants me scrutent, disséquant ma folie, ma peur et mes angoisses.

Le liquide brûlant de mon pays, dans cette bouteille, s'écoule doucement dans ma gorge, s'évaporant lentement dans mes veines. Je me donnais la peine de laisser ma tendre amie, silencieusement, se vider et s'éclater sur le sol dans un choc lourd et sourd qui fait vibrer mes tympans. Je me disais que je perdais mon temps, me rendant à l'évidence que je n'arriverais plus à m'arrêter d'avoir des remords et des regrets pour ce que j'avais fais. Ainsi, le silence s'impose et me ramène à vivre de douloureux souvenirs.

Puis, sur mon chemin, je croisais le regard d'une étrange compagnie, un autre pion sur mon échiquier, un autre fou qui semble ne pas reconnaître sa place. Lentement, je m'approche et m'assoit à ses côtés, bras croisés et lèvres closes. Qu'avais-je de plus important à dire, si de rester là, pleurant en silence sans avoir à me cacher, cette fois, continuant de tirer des bouffés avarices sur la barette mentholée, nocive que j'avais entre mes doigts.


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Re: Deux bouteilles et une rue sombre.
Invité, le  Lun 6 Nov - 20:22



La vulnérabilité d'un songe d'été
Pv ~ Zackary Slavski



Il y a comme un bruit pas trop loin, un jeune, de mon âge je crois - plus ou moins. Je ne le connais pas d'apparence. Il faut dire que j'ai une meilleure mémoire quand certaines couches de textiles disparaissent. Non sans raison, ni paiement entendons-nous bien. La reprise des cours me frustre sur certains points. Si charmer quelques gens par-ci par-là reste plausible, agir et m'amuser avec chaire et plaisir n'est pas vraiment envisageable. Il faut dire qu'il reste dangereux pour un élève de faire pareil trafique sans qu'un professeur, en soit averti. Les murs ont des oreilles depuis bien longtemps.

J'observe plus attentivement, sa tête me parle, un vert et argent, quelqu'un de ma maison. Surement un homme bien et intéressant, les contraires ne sont pas des Serpents. Il me semble boire - deuxième avec cette idée - je prends alors ma bouteille devant moi, prenant soin d’ôter le bouchon avant d'apporter le breuvage à mes lèvres. Quelques gouttes semblent souhaiter couler dans la commissure de mes lèvres, reposant la fiole d'alcool, d'un mouvement de poignet je vins à repousser les vilaines jusqu'à mes lèvres légèrement entrouverte. « Une gorgée ? » En fait, je ne sais même pas si j'ai réellement envie de partager quoi que ce soit. Mais il n'est pas trop mal et pourquoi ne pas tenter d'avoir quelques liens supplémentaires dans l'école, encore plus avec ma maison, la proximité des dortoirs apporte quelques facilités de plaisir et d'amusement.

Je reprends une gorgée avant de repenser aux vacances passées. Décidément, cet Halloween me hante. Une dame me hante plus que de mesure, sans raison pourtant. Juste durant une nuit, juste durant une valse avec les morts - elle - est venu à moi quelques instants, frôler ma joue avant de disparaître dans un chaudron porté sur un phénix brûlant. C'était un rêve étrange. - Une autre gorgée vint s'ajouter à celle d'avant - deux autre en suivant. « Ça ne va pas ? A et au fait, je m'appelle Matt et toi ? » Un petit sourire pour accompagner mes deux questions. Je pose délicatement ma cape sur le haut de ma flasque pour ne pas la laisser trop voyante avant de poser mes mains au sol, lui jetant un coup d’œil amusé.


~ ❤ ~



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Re: Deux bouteilles et une rue sombre.
Invité, le  Mar 7 Nov - 0:34

FICHE PAR SWAN -  bazzart & Azryel ( Pv Matt ).
Je ne devrais pas te mentir...
car si je dois mourir aujourd'hui, autant que ça soit de désir...
Ma bonne conscience ressemble à une vraie fournaise, nouvelle bataille mentale et finit par sentir le roussit, là-haut, au dernier étage de mes problèmes. Idées malsaines, mal placées, j'enchaîne les écarts et les élans d'am-mitiés brûlantes sur l'autel de mes désirs inassumés, sacrés... J'ai tellement envie de jeter de l'huile sur le feu, prendre mon plaisir à pleines mains et faire ce que j'ai de mieux à faire. Flirter avec l'inconnu et faire abstraction du reste, comme si c'était vital, comme si c'était un geste habituel, anodin pour moi. Sachant que les gestes et les regards se tiennent qu'à une discussion exclusive, je m'accaparais une seconde fois, ma cigarette mentholée, tirant un bref instant dessus pour expirer la fumée sur le côté opposé de mon compagnon de fortune. Paroles qui sous-entendent plus qu'elles n'en disent, je me force à deviner entre ses lignes incertaines, rendues floues par l'effet secondaire qu'avait la vodka, sur moi. Dans ce brouillard, je danse sur un fil tendu, car je sais qu'au moindre faux pas et c'est le risque létal de me voir tomber en chute libre. Pas de filet pour me rattraper, pas de secours pour me soigner, le sol est si loin qu'une simple descente vers les "abîmes", me serait fatale. Vertigineuse, comme la distance qui me séparait de lui... Je me contente de le regarder boire, voyant aussi le liquide prendre la poudre d'escampette par le coin de ses lèvres. Ce qui n'était pas pour me déplaire, puisque j'avais visiblement remarqué ce fin détail. Seulement, d'un revers de poignet, il ôte toutes mes pensées, m'agaçant un peu sur mes intentions avant de le voir me tendre sa délicieuse boisson. Ainsi, par politesse entre verts & argent, je prends son présent, portant la bouteille à mes lèvres avant de boire une gorgée de plus. Celle qui signe mon arrêt de bonne conduite. J'écrase ma clope à terre, pour ce qui en reste, jette le tout dans l'égout près de nous avant de me tourner vers lui, après m'être sécher les joues et les paupières.

- « Tu peux m’appeler Zack' ... Ou Acky, c'est comme tu veux, sinon, j'm'appelle Zackary. »

Un frisson rode dans le bas de mon dos, j'inspire un peu d'air et son odeur m'intoxique déjà. Il me fait tourner la tête, précipite mes envies vers une mort certaine. Si je m'abandonne, que fera - t - il . J'aimerais tant céder à l'envie d'écraser mes lèvres sur ses falaises à la couleur cristalline, cette bouche insolente, si enfantine. Ce serait un baiser merveilleux, signe d'un adieu comme des vagues qui s'éliminent sur des rochers. J'échangerais là, un baiser endiablé, pressé, hâte, prit à la dérobée et, pourtant, c'est ce qui signerait ma perte aussi. Je flaire le danger, je reste là, à m'assoir devant lui sans plus rien prendre compte de ce qui se déroule autour de nous. Plus rien n'a d'importance car, seul mon regard le fixe, scrutant chaque trait, chaque fait... chaque geste avec une certaine curiosité, malgré mon cœur lourd et ma tête légère... Une euphorie sauvage se montre soudainement, d'un coup de tête avec un sourire qui se dessine sur les lèvres, j'ajoute calmement...

- « ... Plutôt que de boire... J'ai une meilleure idée... Pour pouvoir nous changer les idées... Enfin, si toutefois, tu aurais envie de savoir de quoi il s'agit... Matt...»
 
Doucement l'atmosphère se change, la polarité se modifie. Même l'air semble affecté par l'arrivée de l'invisible orage qui rodait loin au-dessus des cimes. .... Vais-je réussir à mettre des mots sur ma silencieuse demande, réussirais - je à faire de lui, une marionnette de plus, captive de mes sombres abîmes.


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Re: Deux bouteilles et une rue sombre.
Invité, le  Mer 8 Nov - 11:01



La vulnérabilité d'un songe d'été
Pv ~ Zackary Slavski



Je suis plutôt content qu'il ait décidé de se joindre à moi, à ma bouteille pour le moment. Je le vois rapidement s'essuyer joues, yeux, visage je suppose, ça n'a pas été fait devant moi, mais même de dos un mouvement de bras ça se devine, comme un mouvement de hanches, un regard flamboyant, il n'est pas toujours utile que ça soit visible. C'est d'ailleurs peut-être ce qui m'attire chez lui sur l'instant présent, ce qui me pousse à vouloir en savoir davantage.  « Tu peux m’appeler Zack' ... Ou Acky, c'est comme tu veux, sinon, j'm'appelle Zackary. »  Je n'y avais pas dit mon nom complet, d'un côté, je ne le disais jamais. Rares étaient ceux qui savaient " Matt " être qu'un diminutif. Il s'était assis face à moi, comme s'il me défiait. Peut-être pensait-il être en sûreté à cette distance. C'était plutôt amusant d'un certain point de vue. Mais je restais un petit diablotin, celui qui comme à son habitude partait en chasse, traquait sa proie, l'observais au loin d'un regard étouffant, souriait, salivait et attendait que ça soit le bon moment.

« ... Plutôt que de boire... J'ai une meilleure idée... Pour pouvoir nous changer les idées... Enfin, si toutefois, tu aurais envie de savoir de quoi il s'agit... Matt... » Et c'était là, le bon moment. Celui où j'en vins à poser un genou à terre, l'autre derrière, d'une main, je me maintenais sur le sol, de l'autre, je fis glisser mes doigts sur le bord de sa joue, douce et agréable bien qu'encore légèrement humide, le temps peut-être - ou larmes. Approchant mon visage du sien, je pouvais me plonger dans ses yeux, observer la lueur qui s'y dégageait, la flamme de ses désirs. Mes lèvres s'arrêtèrent non loin des siennes avant d'y souffler « Aurais-tu besoin d'être réconforté ? » Je passais alors ma main au niveau de son cou avant de me redresser, un sourire satisfait arborait mes lèvres. J'avais envie de le croquer. (Et ouaiiis, vous vouliez que je l'embrasse et bah non ! Juste pour vous embêter !)

Je repris une gorgée de mon élixir, me reposant sur le sol correctement, les jambes entrouvertes sur le devant, une main dans mon dos pour garder un bon équilibre. Une gorgée, une deuxième. Je m'arrêtais là pour le moment, inutile de trop s'échauffer. Je souhaitais être en possession de l'ensemble de mes moyens pour si jamais il y avait besoin. Je n'en disais rien mais, cela me touchait quand même de savoir la personne en face de moi - mal - triste - apparemment. J'avais comme une envie de m'en occuper. Sur l'instant, peut-être plus longtemps. Mais, pour combien de temps. Il m'était tellement plus facile de m'amuser avec corps divers et variés. Comment sortir de cette spirale infernale. Peut-être me faudrait-il en parler, m'en sortir, mais quel intérêt.


~ RP dans l'abandon, Sujet disponible ~



Shae L. Keats
Shae L. Keats
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Re: Deux bouteilles et une rue sombre.
Shae L. Keats, le  Dim 3 Déc - 13:59

je reprends du coup
Pv Linwe Felagund

L'est fini le temps de l’imbécile qui racle les fonds des futs sous les tables de bois massif et imbibé·e.
Enfin fini...  La manifestation diffère surtout au final. Les anguilles quittent les veines
L'alcool n'est plus le même.
Tu ne peux pas t'injecter de sentiments en intraveineuse.
Alors la nuit porte ses fruits. Ce besoin d’être vulnérable, de s'effrayer. Pour ressentir un peu.
Pour se faire peur.

T'es sorti·e comme toutes les nuits, sans dire un mot, sans faire trop de bruits, tu t'es glissé·e au dehors. Pour n’inquiéter personne. Sans risque de croiser grand monde, le petit village est mort a ces heures la. T'es sorti·e en chaussettes dans la neige. Pour sentir la morsure du froid sur ta peau. Pour sentir quelque chose de fort. L'illusion d’être encore dans son corps.
T'as bu un peu encore, mais moins qu'avant.
Sans savoir pourquoi t'essaie de faire attention.
Pour ne plus se perdre dans le quartier
-métaphysique
des murs étayés par la neige.

T'as marche un peu, mais pas très loin, juste de quoi te perdre un peu dans les rues, pour t'entourer des pierres et y apposer ton dos. Prendre place sur le porche sec d'une porte pour regarder les flocons s'encenser sur un ballet hypnotique.
Et laisser alors l'esprit glisser vers l'ailleurs
celui ou il n'y a que toi
Ou il faut parvenir a te suffire
pour espérer mener une sorte de vie un peu normale.
Une vie fade et sans valeur
lorsque la première carte du paquet tombe au sol
Six de Carreaux
Métaphysique des tubes.  
Un entre chaque oreilles pour ne plus s'approprier les mots.
Un de haut en bas,
pour ne plus rien recevoir de l'entourage,
Laisser passer.
sans essayer seulement de toucher.
Se sentir cavité, comme cette toux creuse qui en briserait les cotes.
Vide de sens
vide de mots
vide d'absence.

il manque toujours ce temps, ce contre temps entre deux battements d'un cœur unique. Entre les deux poumons. Et compenser par des tubes, un peu partout dans l'organisme.
il manque le son
l’écho
d'une âme qui s’éveille un matin
la cage thoracique un peu moins lourde.

La neige et son acoustique particulière apaise. Le son comme du coton n'a plus rien d'agressif.
Et t'aime cette odeur d’humidité dans l'air. Cette absence d'odeur.
Cette vue troublée par le froid.
Et la morsure de l'air,
un reste de gout de miel au bout des lèvres.
Et l'envie d'attraper la fumée de ta propre respiration avec les doigts.
Pour t'accrocher
Partir avec
et t'envoler encore
Jusqu'a la mer gelée du grand nord.
Ne faire qu'un avec le vide
pour se sentir quelque chose.
S'asseoir ou courir.
Mais ne plus s’arrêter.

Mais dans le nuit misérable, tu restes la
assis.
A ne rien faire.
Ne rien penser.
Les petits doigts glaces
par la solitude
auto-imposee.                
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