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Deux bouteilles et une rue sombre.
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Shae L. Keats
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Re: Deux bouteilles et une rue sombre.
Shae L. Keats, le  Dim 3 Déc - 13:59

je reprends du coup
Pv Linwe Felagund

L'est fini le temps de l’imbécile qui racle les fonds des futs sous les tables de bois massif et imbibé·e.
Enfin fini...  La manifestation diffère surtout au final. Les anguilles quittent les veines
L'alcool n'est plus le même.
Tu ne peux pas t'injecter de sentiments en intraveineuse.
Alors la nuit porte ses fruits. Ce besoin d’être vulnérable, de s'effrayer. Pour ressentir un peu.
Pour se faire peur.

T'es sorti·e comme toutes les nuits, sans dire un mot, sans faire trop de bruits, tu t'es glissé·e au dehors. Pour n’inquiéter personne. Sans risque de croiser grand monde, le petit village est mort a ces heures la. T'es sorti·e en chaussettes dans la neige. Pour sentir la morsure du froid sur ta peau. Pour sentir quelque chose de fort. L'illusion d’être encore dans son corps.
T'as bu un peu encore, mais moins qu'avant.
Sans savoir pourquoi t'essaie de faire attention.
Pour ne plus se perdre dans le quartier
-métaphysique
des murs étayés par la neige.

T'as marche un peu, mais pas très loin, juste de quoi te perdre un peu dans les rues, pour t'entourer des pierres et y apposer ton dos. Prendre place sur le porche sec d'une porte pour regarder les flocons s'encenser sur un ballet hypnotique.
Et laisser alors l'esprit glisser vers l'ailleurs
celui ou il n'y a que toi
Ou il faut parvenir a te suffire
pour espérer mener une sorte de vie un peu normale.
Une vie fade et sans valeur
lorsque la première carte du paquet tombe au sol
Six de Carreaux
Métaphysique des tubes.  
Un entre chaque oreilles pour ne plus s'approprier les mots.
Un de haut en bas,
pour ne plus rien recevoir de l'entourage,
Laisser passer.
sans essayer seulement de toucher.
Se sentir cavité, comme cette toux creuse qui en briserait les cotes.
Vide de sens
vide de mots
vide d'absence.

il manque toujours ce temps, ce contre temps entre deux battements d'un cœur unique. Entre les deux poumons. Et compenser par des tubes, un peu partout dans l'organisme.
il manque le son
l’écho
d'une âme qui s’éveille un matin
la cage thoracique un peu moins lourde.

La neige et son acoustique particulière apaise. Le son comme du coton n'a plus rien d'agressif.
Et t'aime cette odeur d’humidité dans l'air. Cette absence d'odeur.
Cette vue troublée par le froid.
Et la morsure de l'air,
un reste de gout de miel au bout des lèvres.
Et l'envie d'attraper la fumée de ta propre respiration avec les doigts.
Pour t'accrocher
Partir avec
et t'envoler encore
Jusqu'a la mer gelée du grand nord.
Ne faire qu'un avec le vide
pour se sentir quelque chose.
S'asseoir ou courir.
Mais ne plus s’arrêter.

Mais dans le nuit misérable, tu restes la
assis.
A ne rien faire.
Ne rien penser.
Les petits doigts glaces
par la solitude
auto-imposee.                
Lïnwe Felagünd
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Re: Deux bouteilles et une rue sombre.
Lïnwe Felagünd, le  Lun 11 Déc - 13:01

Est-ce cette indéniable sucrerie d'hiver qui l'a ramené jusqu'ici ? Ou l'aube qui a du mal à se lever. L'aube, cette aube qui rassure avant le lever. Est-ce le fruit d'un hasard déconcertant ou l'once d'un destin déjà bien tracé dans le bois de la table, s'il est ici ? Bureau d'un échappé scolaire. Il se rattrape aux bouquins, mais les cours l'ennuient. Profondément. Et au lieu de s'endormir, complètement crevé par cette acharnement cérébral, c'est la mort dans la pinède et les arbres noirs. Il se laisse bercer par le froid du soir. Sortir d'un pub pour apprécier la soirée : l'unique déviance légitimement discrète au règlement de l'école imparfaite. — Désir fourvoyé. Passions foudroyées.

Il fuit
ses heures
où il cauchemarde
seul dans son lit.


Un monstre qui
couine
grinçant
sous le rebord de la
fenêtre

— réverbère
clignotant au-
dessus de sa tête
lui fait avoir
l'air malin
malsain.

Seul dans le noir, il avance. Il trébuche et s'étend de banc en banc. Sur les rives d'un village en dérive. Pâle. La neige qui dessine, cette nuit. La neige, une tempête artistique. L'élan d'un peintre impressionniste. Sans éclats ni clartés que le pâle reflet de la lune et de ces lumières artificielles. Visage blafard, qui reconnait dans la nuit. Ineffable beauté du temps — irréel.

« Leo ? » une silhouette noctambule qui se perd dans les plis des rues.
Artères insouciantes à cette heure câline. Des gens commencent à le.la nommer Shae mais pour lui-

Pour lui elle ne restera que Leo. Bien trop de souvenirs qui s'impactent dans ce labyrinthe étoilé.
Une barque d'abord, sur laquelle ils ont tangué tous les deux : genèse d'une relation compliquée.

Commence à avoir l'habitude de ses nouveaux traits
d'un esthétisme qu'on qualifierait de parfait à un siècle passé.

Il ou elle.
C'en restera Leo.

Leo. Ça sonne creux, en un si petit mot. Prénom minimaliste pour un contemporain abstrait. Ça sonne long, lourd de sens. D'émotions passées à revivre à refaire à jeter à oublier. Et de choses à venir. Leo invite à la déviance crépusculaire. D'un lascif mouvement de langue. On y voit des couleurs : rouge sang ou vin, azur et gris terne. Des nuages qui disparaissent un instant. Et qui reviennent comme une sombre inquiétude. Leo. Ça pique. Et ça parle.

Il ou elle.
— Qu'importe.
C'en restera Leo.



Dernière édition par Lïnwe Felagünd le Sam 27 Oct - 10:54, édité 2 fois
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Re: Deux bouteilles et une rue sombre.
Shae L. Keats, le  Dim 17 Déc - 21:17

Et sur ce siège improvisé dont le froid mord les cuisses et saisit les os, iel attend quelque chose sans savoir si il viendra.
Une résonance ou un écho
qui secouera les tripes
un peu.

Je trône.
Dans la nuit, mon royaume, je trône.
Je régente
Un empire de fumée
De poussière
et de néant.

y a juste quelques clochettes qui s'agitent au loin dans le brouillard.
Mon royaume tout de verre et de papier.

La lune se cache de toute tribulation futile, parce que le ciel a froid. Derrière ses nuages, loin des yeux et proche des peurs, il tremble. D'orage de neige ou de tempête, acouphène dérangeant
Il tremble

Feuille de tremble sous le pied
qui crissait-
qui s’écrase sous la neige
froide
et
dure
de fin décembre.

Les vacances approchent
et avec elles le vide
des voix
du vent
du froid
ou seuls les bras cadavériques de cauchemars d'enfant viennent attraper mes cheveux.

J'ai froid d'absence et de résonance. J'ai froid de solitude, j'ai froid des ombres qui se cachent derrière le rideau de flocons, de la neige qui ondule a terre.  
J'ai froid du Crr-Crr
que font tes pieds dans la neige
s'approchant difficilement.

J'aime pas le bruissement de la neige
moins poétique que celui des feuilles d'automne
moins réconfortant
parce que ses pas faisaient le même
en montant l'escalier
avant le grincement
du fauteuil-trône de glace.
J'avais froid dans la poitrine
quand il était pas loin
j'avais mal
a l'enfance
aux mœurs
aux mots.
Parce que préférer les mots aux chiffres
était diabolisé.

Je trône sur ma mer de glace lorsque je te vois me dépasser
puis douter.

non-enfance en danger.

Je bois les soir de fêtes, les soirs de tout, d'orgueil, de démesure. Les soirs de doute, de vide, du cratère dans la poitrine. Je bois toujours, La bouteille sur le cote, voler mon propre bar. Pour ne pas qu'autre sache que je replonge
garder une figure saine
quand le sol glisse et casse les chevilles.

Leo ?  

D'ordinaire je t'aurais repris, les dents auraient crissé de t'entendre fauter.
Crisser.
Comme les pales rouillées d'un ventilateur antique
 Souffler
comme une forge
de froid dans la neige
parce que la veste en cuir trop grande pour ce corps-ci ne suffit plus.

Je n’étais plus Leo. Être vide de sens et d'importance. Qui s'amoindrissait au moindre mot.
Faible et risible
Et si j’avançais encore je ne serais plus Shae
Je ne serai plus du tout.

Mais la présence du fils, que l'on garde a l’œil dans l'autre-nous
et qu'on éloigne et évite ici.
par honte de ne pas être la
de même pour l'autre fils
Bête
Retour au point de départ.    
Lïnwe Felagünd
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Re: Deux bouteilles et une rue sombre.
Lïnwe Felagünd, le  Jeu 21 Déc - 23:28

La tenue un peu pataude. Ces jambes qui s'enfoncent mollement dans la mer blanche. La poudreuse. Narines frétillent au gré du vent. Heureuse nature, tableau d'une nature morte sur un lit de vin. La joie de goûter au plaisir charnel avec le corps et le froid brûlant la peau d'un hiver capricieux.

Chevelure blanche qui traîne sur la nuque. Deux mèches qui jasent comme deux oiseaux chanteurs dans la nuit noire. C'est un retour au point de départ. Un retour aux sources. Un retour à la création originelle de leur relation. — Passé non comme un autre. Réminiscence dans le froid d'hiver. Il n'y aurait qu'un peu de whisky pur feu et une danse macabre pour se réchauffer les muscles. Entendre le claquement de dents électrique des nerfs, corps inertes sur le banc blanc.

C'est dans les moments les plus lumineux qu'on redoute le mal. Il y a comme quelque chose d'étrange ici. Comme si ce n'était qu'un rêve et qu'il allait se réveiller. Cette impression absurde mais inquiétante de semblant de vécu. Une action qu'on croit avoir déjà fait, un instant déjà dessiné dans la tête, mémoire inversée. Cerveau en compote. — Nouvelle bouée.

Naufrage. Le passé les avait lié par
dangerosité réciproque. Et puis,
il y eut une vague trop forte pour garder le bateau à l'endroit.
Chaloupe retournée et espoirs brisés. Le vide. Néant.
Coquille vide en un temps.
Le naufrage.
Et puis... et puis
un marin de retrouvé
parmi les cieux
ces clochards célestes
aux ailes d'ange
croisent le regard
d'un nouveau jour
liés par une nouvelle
vision
de voir l'avenir
guidé par l'Ombre
sans le vouloir
ni le savoir.

- Ça fait bizarre. De se voir ici.
Pas l'habitude d'une improvisation
si parfaitement organisée.

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Re: Deux bouteilles et une rue sombre.
Shae L. Keats, le  Lun 29 Jan - 15:19

Late but there


C'était pas très discret quand du poids plume appuyé, mes semelles non colorées écrasaient les fourmis en venant. J'avais pas les feutrés, j'avais pas eu le temps de jouer à la craie aujourd'hui, pas eu le temps, pas le courage, mais c'était pas la peine, la craie ça fait de la poussière, ça se pose sur les yeux puis ça brouille une partie. Donc au fond c'était bien, une promenade dans la nuit pour ne rien voir de plus et n'entendre que l'acoustique particulière des soirs d'hiver. Comme un cocon.

Les infimes taches rouges des corps en trois parties qui coloraient le sol invisible comme une autre fois, un autre jour. Il manquait les danseurs, les bras pâles, il manquait l'illusion, le froid impactait le rêve et la grammaire des libertés contrôlées.

J'allais.
Retour au ventre-ville
le soir exultant du dérapage non-contrôlé qui m'avait libéré
sur le long terme.

Ventre-ville
et les lumière qui ne vacillent plus.
C'était étrange les échanges
dans les lieux connus
les situations reproduites par défaut
et l'obligation de bilan qu'elles entraînent.

C'était bizarre
des mots trop anodins
C'était du vent
qui sifflait dans les dents.
Banalité de circonstance
alors que t'avais fini par récupérer cette même jambe que je t'avais arrachée
on ne sait où ni comment.

Y avait du monde dans mes artères,
des picotements étranges,
mais ça n'était pas important
c'était la peur.

le décor faisait écho sans vraiment reprendre place.
ça sentait l'écume sans encore sentir la mère
et il n'y avait pour bateau-rivage que le rebord du trottoir
dont le froid commençait à mordre les chairs.

Alors je me levai, et concentrant les efforts
en occultant les torts
je colore
un par un
les bras. Je dessine des lumières
des petits point de fausses lumière
qui n'éclairent rien
mais me parcourent
que le rayon de lune ou de réverbère
laisse percevoir.

parce que les clochards ne sont plus si céleste
si les étoiles se font la malle.

tu veux quoi ?

ça faisait trop longtemps pour qu'il n'y ait pas d’intérêt
le sien ou le mien
quelqu'un voulait
j'avais suivi les coléoptères jusque là
il y a longtemps
qu'est que t'avais toi ?
je dessinais une marelle à la craie rouge sur mon bras
et y jouais avec mes doigts.

tu vas vers quoi ?
 
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Re: Deux bouteilles et une rue sombre.
Lïnwe Felagünd, le  Sam 24 Fév - 13:04

Se dessinant une marelle sur les bras
il se prend pour un enfant mais un grand enfant
le rouge comme le sang
c'est une grande
personne
qui n'a peur
que des mots.

La vessie est pleine
et pourtant les rayons
artificiels
le rend
moins
appréciable
à son envie.

Les rues sont désertes à cette heure
il n'y a que l'ombre des rats crevés
au fond des égouts
la couleur de l'eau salée
dans la nuit

- Tu vas vers où ?

une odeur de souvenirs
qui parfument l'aéro
service.

Senteur de barque
de bois usagé
laissé de côté-

Une question qui laisse
pantois
le garçon
a besoin d'se poser
un instant sur les bords
du gouffre
amer

le banc.


- J'sais pas, vers où on veut bien m'emmener.

C'est qu'il a pas d'ambition bien nette
d'avenir tout tracé, il n'aime pas les
chiffres les tiroirs les caisses
les rangements trop détaillés
un programme
prévu
depuis la naissance

il veut briser ce code
cet aspect-là
une paranoïa
humaine
qui veut
trop contrôler

lui il veut contrôler ce
qui est incontrôlable.

- Pourquoi ici ?

Ouais, les questions vraiment trop philosophiques
à ces clochards célestes qui voyagent
dans les illusions de la nuit.



Dernière édition par Lïnwe Felagünd le Mar 1 Mai - 22:49, édité 1 fois
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Re: Deux bouteilles et une rue sombre.
Shae L. Keats, le  Jeu 26 Avr - 16:06

Les lignes rouges
franchies
d'un mouvement de doigts
par dessus une contrainte
-imagi·forcée.

qui est-il
-lui.
L'enfant brume au côté d'une barque vide
où font écho les vacarmes
pénibles
et silencieux
de l'angoisse.

On lance une pierre
-rosée
ronde
parce que la terre
est circulaire.


Les ongles
à défaut d'un bois verni
attaque la poussière creuse
collante
d'un trottoir
en grès·des vents.

Les vagues comme des âmes
ont tranchés les haillons qui masquaient
alors l'âme clocharde
entrevoit le caniveau où gît un rat
le bide ouvert, les pattes en l'air
bête chanceuse
qui sait montrer tout ce qu'elle a.

La pierre roule jusqu'au quatre
où sa course sur le quatre
piquant brutal
le quatre vivant.
on saute sur la première case.


Le bras pique encore
uand tout s'efface
la morsure probable du sel
au cours de la perdition maritîmes
et toujours la même âme
au loin sur le rivage.
Que veux-tu
j'ai l'âme-à-vagues
et deux enfants et demi
pour un tiers d'adn.

le pieds seul trébuche sur la deuxième.

Chute des coléoptères
au premier coup de gel
il pleut des météorites mortes
qui passent innaperçus
comme le miel des abeilles
sur une mer d'huile

Iel se rattrape sur la troisième.

personne ne veut t'emmener
-on saute la quatrième case
pourquoi pas ailleurs
y a comme une tension atmosphèrlancolique.
une tragédie grecque
fatalité de p·mère en fils
un fil impossible
à rompre avec les dents.

La cinquième et la sixième se déroulent sans encombre.
La sept et la huitième nécessite les deux pieds
droits.
Et l'équilibre est précaire.


les fourmis ont déserté
j'crois que l'alcool les a noyées.


Ciel.
Il faut rentrer,
remonter sur la barque sans tomber.


.....[CIEL]
....[Regret & Trauma]
....[Rage]
.[Enfant & Parent]
....[Peur]
....[Mort]
....[Vide]

....[TERRE]

Récupérer la pierre
et laisser retomber le bras.
Pour amorcer la chut libre
qui mènera sûrement au trépas
tu veux bosser pour moi ?
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Re: Deux bouteilles et une rue sombre.
Lïnwe Felagünd, le  Mar 1 Mai - 23:04

/!\ Contenu sensible (?) /!\

Savait même plus quelle heure il était
en parlant de temps le cerveau
tourne en rond
c'était comme être assis
sur le rebord d'une fenêtre
à tergiverser avec la nuit
parce qu'il fait trop noir
et que sous le lit il y a un monstre
abominable il est tard
il est minuit
alors assis sur le rebord d'une fenêtre ouverte
on est plongé dans la nuit froide et le silence
regarder le ciel ce rideau dépourvu
d'aucune autre couleur que les rayons de la lune et des
étoiles... tout un tas d'espoirs au-dessus
des têtes
qui s'amassent en une
galaxie chimérique
un ailleurs revendiqué meilleur
c'est alors qu'un soupçon de souvenirs
nostalgiques montent au cerveau
ça pique un peu ça fait mal ça fait du bien
comme un refrain une douce mélodie
bercée pour un enfant au fond de son lit
là où le monstre renifle bruyamment
un bain de douceur
une vision nocturne
celle du bonheur
du bonheur
après minuit.

L'enfant-lune retrouve un peu cette même sensation étrange. C'est pas comme si l'autre sur le banc se tailladait le bras de couleurs arc-en-ciel intenses. Une belle marelle sur son corps encore frêle. Il n'a pas vraiment changé depuis, enfin si, mais au fond il reste le même et la peau n'est qu'un masque de soi. Il a beau se cacher derrière un sexe, un sourire, des yeux en amande ; il est. Alors le garçon suit son cheminement de A jusqu'à Z, ligne directrice digne d'un Courbet. Quelques courbes d'ailleurs, rejoignent finalement sa pensée enfouie.

C'est qu'il pensait depuis quelques temps déjà
à trouver un job non pas d'été mais de toutes les saisons
de l'année - il avait besoin de s'évader
mais par-dessus tout d'argent de monnaie
pour subvenir, tenter de l'aider
toujours endormie à
Sainte-Mangouste.

Il faut savoir prendre la main qu'on nous tend.
La saisir au bon moment pour ne pas chuter ne pas regretter.

- je... ouais.
Et pis l'envie
de ne pas décevoir aussi.

On commence quand ?
il avait ce désir de se ronger
les doigts les mains la peau
Versailles mise à nue.


RP en cours de rédaction, merci de ne pas poster !
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Re: Deux bouteilles et une rue sombre.
Shae L. Keats, le  Sam 23 Juin - 13:01

Les aiguilles de l'horloge ont perdu le fil, encore une fois, il n'y a plus rien d'autre qui compte
que les secondes qui ségrainent en minutes
et toujours une mesure inconcevable
le temps ne passe
plus d'un neurone à l'autre,
il n'y a que les vives urgences
sentir
ressentir
l'absence.
Et la volonté de partir.

Sauf que rien n'y fait
on reste à contempler la marre
sans canard
pleine de vase
qui transparaît dans les yeux de l'enfant.
Le cerveau putréfié par les alcools.

Minuit est là
je ne dors pas,
et puis passé le train je danse
au rythme des tachycardies.
La nuit est un fruit un peu rance
la vie est une maladie.


J'me casse les côtes dans l'invisible
l'immuable et l'immobile
les silences comme plâtres
dans les manteaux de la nuit.
J'me tords le cou
à ne pas t'entendre rire
jusqu'à ce soupir
dans lequel l'accordéon expire.

dis moi
qui a étouffé le premier  les chimères
d'un coup d'oreiller
y a les carcasses qui emplissent ma barque
trop lourdes
trop lourdes
et l'eau qui filtre à l'intérieur
crois-tu fils
qu'il soit possible de couler
-à l'infini ?

J'en sais rien
les soirs
sans lune
j'passe des vies
à contempler le typhon
dans l'évier
pour palier à l'absence de sens
de tout.

J'crève de solitudes
mais j'ai pas envie
des autre.
Solitaire sociable
pa
ra
doxe.

Les volets strient les ombres
projetées
sur la moquette du salon
sur la mer
et l'ombre oubliée
du clochard céleste
commence à se dessiner au loin
buisson ardent
phare invisible.
alors il saisit la main tendue
sans se soucier de son propre salut.

Demain.
parce qu'il y a urgence
et impossibilité de projeter plus loin.



Fin du RP~
Elhiya Ellis
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Re: Deux bouteilles et une rue sombre.
Elhiya Ellis, le  Jeu 26 Juil - 16:53

Pv Emerson.
Mise en page qd sur pc
Ptite note : le rp est fait sous la conscience d’Elhi

-Il reviendra
-Crois tu ?
-Il l’a promis
-Et alors ?
-il le fera lui
-Ah oui et pourquoi ? Car tu  portes à ton poigner une breloque ?
-…

Tu sais gamine, ce n’est par car tu m’ignores que tu ne m’entendras pas. Ce n’est pas car tu fermes les yeux et ton cœur et tu deviendras aveugle et forte. Ce bracelet qui roule entre tes doigts, ce morceau d’argent qui reflète tes astres chéris,  t’auras beau  t’y raccorcher, il ne trouve que ce soir, tu étais seule malgré la populace environnante. T’avais bien passé des heures dans ce bar bondé, à jouer de concours de spiritueux à t’enivrer, mais le resultat était toujours le même. Tu te retrouvais encore une fois, dehors, le nez vers la lune d’argent à lui confier une prière, un secret, un espoir, juste car tu ne veux pas m’écouter. J’ai l’habitude tu sais, d’être juste spectatrice, en bonne Conscience bafouée,  je ne me permets de parler que quand tu laisses tes peurs et tes doutes refaire surface.  Mais que veux-tu que je fasse ? Croire en des paroles a ton âge est normal, coller les mirettes vitreuses sur le ciel aussi, mais lutter éternellement contre la réalité devenait pénible.

Tu pouvais te mentir si tu le désirais. Tu pouvais continuer à apprécier la brise d’été dans tes mèches blondes. Tu pouvais t’occuper l’esprit en dessinant des arabesques de feu du bout de ta baguette. Mais toi, comme moi, savons que c’ést parfaitement illusoire. Le sang pollué dans tes veines appelait à l’oubli, à des nuits de tranquillité ou plus rien ne filtrait. Mais la dose n’était pas assez forte, elle se devait de grandir désormais pour faire taire les doutes et les questions. Même ta lune adorée avait fini par perdre de sa splendeur,  ronde et pleine, elle semblait insignifiante te sourde. Pourtant, tu le savais, depuis toujours, les hommes ne construisent leur monde que sur une toile de mensonge. Pourquoi essayes-tu de le nier, pourquoi veux-tu encore crois en un être qui n’était qu’un simple inconnu quelque mois auparavant ? Car il te ressemblait plus qu’il n’avait voulu l’avouer ?... Foutaise…  Si c’était le cas, tu ne serais pas en train de danser au milieu de volutes de feu que le bois de frêne avait enfin fini de dessiner.

Avec légèreté, tu t’enroules autour, sans jamais les toucher, effleurant les contours de la pulpe des doigts, juste  pour ressentir la chaleur, la seule encore restante. Et encore une fois, tu ignores le reste du monde, attendant que l’esprit s’évade du dernier shooter ingurgité, qu’il s’émerveille comme avant, quand tu étais enfant du moindre scintillement. L’attente nourrissait l’impatience.  Encore et toujours. Alors que la voute stellaire observait ta danse oubliée, attendant la chute finale. Car si de lune tu es passée à étoile, c’est bien filante que  laisse les traces de son passage.
Jude Hopkins
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Re: Deux bouteilles et une rue sombre.
Jude Hopkins, le  Dim 9 Sep - 20:48

AVEC MANGEMORT 67

La nouvelle était tombée ; Eliott était devenu apprenti avocat. Il avait enfin donné un sens à sa vie, aussi terne était-elle depuis désormais quelques mois. Lui qui reniait pourtant cette voie puisqu'il craignait l'échec, il avait réussi à surpasser ses convictions. Après tout, dans la vie, il est question de perdre pour pouvoir apprendre et gagner de la meilleure façon possible ensuite. S'enrichir aussi. Puisque tous ses actes l'enrichissaient, toutes ses décisions le partageaient. La sûreté n'était pas son point fort mais il détestait avoir tort. Il n'allait pouvoir qu'apprendre sur lui-même pendant ces quelques années d'apprentissage pour ensuite pouvoir défendre son premier client. À moins que ce soit plus rapidement que prévu…

Souriant ainsi à la vie du mieux qu'il pouvait, il avait décidé de fêter ça. Aller boire un verre dans un bar. Non, pas pour finir bourré à ne plus pouvoir tenir debout. Uniquement pour montrer qu'il était fier de lui. C'était si rare… Il n'avait pas souvent eu la chance de pouvoir dire à son entourage qu'il était devenu une autre personne désormais. Certes, cet emploi allait lui changer la vie mais vers de bonnes années. Mentalement, il avait changé. Cette annonce avait fait l'effet d'une bombe sur ce qu'il était et sur ce qu'il allait devenir. Il avait désormais des projets qu'il ne pensait jamais avoir. Après avoir brouiller du noir pendant des mois, il allait désormais profiter du blanc durant des années. Toujours voir cette tâche blanchâtre lorsque la vie est sombre. Garder espoir.

Le brun déambula dans une rue et chercha le premier bar qui allait croiser sa vision. Il avait hâte de déposer un pas dedans, sentir l'odeur de l'alcool, en boire quelques gorgées, entendre les clients rigoler entre eux après avoir absorbé plus que quelques gorgées. Cette bonne humeur lui avait manqué. Petit à petit, il ne pouvait que discerner les contours de ce qu'il heurta. Tout sauf des personnes.
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Re: Deux bouteilles et une rue sombre.
Mangemort 67, le  Mar 2 Oct - 16:46

Les rencontres nocturnes étaient mes favorites. Pourtant reconnaissable, depuis le temps que je portais ce masque et que j'étais connu des Aurors, je m'amusais souvent à aller à la rencontre des jeunes âmes qui n'attendent que d'être corrompues. Pourtant, je voyais plus ceci comme un réveil qu'une corruption, l'ouverte des yeux sur le Monde qui nous entourait et ces chaînes trop lourdes mais auxquels nous étions habitués et dont il fallait se défaire.

Au pire je rencontrais un adversaire, au mieux je m'assurais qu'une nouvelle baguette rejoigne notre armée des Ténèbres. Cette fois-ci mes pas me guidèrent à Pré-Au-Lard. Un lieu où je ne mettais pas souvent les pieds. Laissant mes acolytes s'en charger pourtant depuis le départ de nombreux d'entre-eux, il fallait combler ce manque de présence. Il était important que notre influence soit importante partout.

Un jeune homme se montra. Cela ne devait pas faire longtemps qu'il avait quitté Poudlard. Il fallait reconnaître qu'il était plutôt attirant mais les sorciers à peine majeur n'étaient pas ce dont je raffolais. Allant à sa rencontre, vêtu de noir, et une soirée sans lune, mon masque ne devait être visible que de très proche.

- Bien le bonsoir très cher. Il semblerait que vous êtes d'humeur festive ce soir.

L'arrêter avant qu'il ne pose un pied dans ce bar, l'alcool était agréable mais embrumait l'esprit. Rien de bon lorsqu'une discussion important devait avoir lieu.
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Re: Deux bouteilles et une rue sombre.
Jude Hopkins, le  Jeu 18 Oct - 13:47

Avant même d'avoir frôlé avec ses doigts la porte du bar pour la pousser et entrer ensuite, Eliott fut arrêté. Il n'avait pas eu le temps de se retourner que cette personne lui rappela son humeur festive. Son sourire s'effaça de son visage, laissant place à une neutralité. Il ne pouvait réagir face à ce qu'il venait de voir ; un masqué. Sa dernière rencontre avec l'un d'entre eux ne s'était pas montrée concluante, bien au contraire. Celui-ci lui avait lancé un sort pour voir ses capacités à la défense. Bien évidemment, sans même avoir été prévenu et ne se sentant pas menacé face à eux, contrairement aux membres de l'Ordre du Phénix, il n'avait pas eu l'idée de sortir sa baguette et n'avait donc aucun moyen pour pouvoir s'en sortir. Il avait donc accepté le sort, il ne pouvait pas y faire grand chose pour tout vous dire mais était reparti déçu. Lui qui avait considéré jusque ce jour-là les Mangemorts comme un moyen de se sauver et de venger sa mère, il s'était rendu compte qu'il allait plutôt remettre toutes ces choses au clair seul.

Il ne voyait donc aucun intérêt à la venue du camouflé. Il ne savait pas pourquoi il se trouvait-là, pourquoi il avait pris la peine de lui parler. Néanmoins, il prenait garde à cette rencontre puisqu'il était évident que si ce masqué était-là, ce n'était pas pour simplement discuter. Ou du moins, peut-être que si mais sur un sujet précis. Ces personnes venaient toujours avec une idée en tête. Le serpent avait hâte de savoir pourquoi mais il savait une chose ; ce moment allait être concluant sur ses convictions. Doit-il toujours garder foi envers l'Ordre Noir ?

Je le suis. Ma vie évolue du bon côté. Enfin, du bon côté, tout dépend du point de vue que l'on porte sur le mot « bon ». Nous n'avons à coup sûr pas le même. Mais vous n'êtes pas là pour entendre ma définition de ce mot, je suppose ?

Son visage restait de marbre. Il ne laissait apparaître aucune réaction face à cet anonyme puisqu'il savait qu'il ne fallait pas dire ni faire n'importe quoi. Après tout, ils pouvaient tuer un sorcier en quelques secondes et le proclamer dans le monde magique ensuite.
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Re: Deux bouteilles et une rue sombre.
Mangemort 67, le  Mar 23 Oct - 10:19

- Non effectivement. Cela ne m'intéresse pas. Sauf si bon signifie pour vous rejoindre les rangs de mon armée des Ténèbres.

Ne tournons pas autour du pot. Pas de temps pour du bla bla inutile et une forme qui endormirait un hyper actif.

- Votre nom est venu à mes oreilles il y a quelque temps, semble-t-il qu'il se soit éloigné de la Cause depuis. C'est regrettable. Tournant le dos à ce jeune homme pour me diriger vers un coin plus tranquille. - Ne restez pas dans l'entrée, vous êtes dans le passage. Ce serait dommage que l'on nous remarque. Pour l'instant, nous ne sommes toujours pas très bien vus alors que nous faisons le nécessaire pour défendre les intérêts de la Communauté Magique. Nous devons rester dans l'Ombre et agir loin du regard de tous. Mais cela devrait bientôt changer.

Sans même m'assurer qu'il me suivait bien, j'avançais. Au pire, je me retrouvais seul et le retour à Hollow aurait été rapide ou alors dans mon manoir personnel. Qu'importe. Mais il était rare que le masque n'intrigue pas.

- Oh, et qu'aviez-vous à fêter ce soir ? Quelque chose en particulier ?

Puis je m'arrête, me retourne et attend une quelconque réaction, même un duel. Ma baguette se trouvant dans ma main, j'étais prêt à réagir si nécessaire.
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Re: Deux bouteilles et une rue sombre.
Jude Hopkins, le  Dim 11 Nov - 13:58

Le masqué ne tarda pas à répondre à la question, plutôt absurde, d'Eliott. Une réponse qui fit écho dans sa tête. Il avait appris depuis quelques mois maintenant qu'il n'y avait plus de bon ou de mauvais côté. Les gentils et les méchants n'existaient plus. Il y avait uniquement plusieurs groupes qui avaient des idéaux différents et qui se battaient, de n'importe quelle manière, certaines étant plus intransigeantes que d'autres, pour pouvoir obliger les sorciers à se soumettre à ceux-ci. Certes, les mages noirs n'avaient pas tendance à passer par quatre chemin pour montrer qu'ils étaient présents mais n'était-ce pas ce qu'il fallait dans un monde aussi divisé que celui de la magie ? Le chef reprit ensuite, désignant l'éloignement de Jenkins de l'Ordre Noir comme regrettable. Il le trouvait aussi mais avait ses raisons. Il voyait en ce cercle comme un moyen de pouvoir montrer ce qu'il était vraiment et ce pour quoi il luttait chaque jour mais il avait été déçu par un membre de celui-ci. Par les moyens qu'il avait utilisé face à un fidèle. Certes, cela semblait être pour le rendre encore plus dur qu'il l'était déjà, mais était-ce nécessaire ? Avec le temps, le serpent n'était plus en colère, il était uniquement déçu.

Il lui conseilla ensuite de ne pas rester dans l'entrée pour pas que les deux se fassent remarquer, racontant qu'ils se devaient d'agir dans l'ombre puisque les avis n'étaient pas toujours évidents sur eux. Puis un « cela devrait bientôt changer » qui ne laissait pas Eliott de marbre, lui qui était pourtant ainsi depuis le début. De l'espoir. C'est ce qu'il voulait à ce moment-là et cela rejoignait le pourquoi il était si heureux cette soirée. Ce qui semblait avoir perturbé le Mangemort, qui lui demanda. Eliott n'attendit pas longtemps avant de répondre, un peu trop enthousiasme.

Je vais devenir avocat et je compte pouvoir lutter par tous les moyens pour sauver ou anéantir, au choix, les personnes qui viendront à moi. Un peu comme vous en fait mais d'une manière différente.

En soi, il n'avait pas tort. La seule différence qui existait était que lui suivait les conditions, pour le moment, alors qu'eux non.
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Re: Deux bouteilles et une rue sombre.
Mangemort 67, le  Jeu 22 Nov - 11:50

Un sourire se dessina sur mon visage lorsque le jeune homme employa le mot anéantir. Cela démontrait une réelle envie de gravir les échelons, bien qu'il était encore en bas et que le chemin serait parsemé d'embûches.

De cette soif de pouvoir on pouvait en tirer beaucoup. Il était bon d'être ambitieux mais pas à n'importe quel prix. On risquait de se perdre puis d'avoir des dettes envers n'importe qui. Cela pouvait donc être un atout pour nous, à voir comment les choses évoluaient.

- Ainsi donc, vous préférez utiliser la voie légale. C'est un choix qui se respecte. Et si l'un de mes partisans devait un jour croiser votre chemin. Serait-il dans la catégorie de ceux que vous anéantiriez ou de ceux que vous sauveriez ? Ainsi vous pourrez assurer à la Cause de percer au sein même des lois. Comme le prédateur qui attend le bon moment pour sauter sur sa proie.

Réponse qui en dirait long sur la suite de l'entrevue. S'éloigner pour mieux revenir ou pour changer d'allégeance ?

Étant à l'écart, le risque de se faire voir était diminué. Pourtant, nous étions toujours à la vue de certains fêtards, qui comme le jeune homme qui se trouvait devant moi, étaient venus pour profiter de la soirée.



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