Re: Sur l'Allée des Embrumes Jean Parker, le Lun 29 Aoû - 22:42
Seul. Il allait devoir encore une fois s'en sortir tout seul.
La jeune femme décida de s'en aller en transplanant, même si elle ne le montrait pas, elle devait flipper de rester dans une rue telle que celle ci, et elle avait carrément raison, Jean allait se bouger de se barrer à pieds, c'est triste à dire quand même, un sorcier qui ne sais pas encore transplaner est quand même vachement vulnérable. Cependant avant de s'en aller en fuyant il fallait régler le problème des deux cadavres sur le sol... Il ne pouvait décemment les laisser ici, de un car on ne peut pas laisser des cadavres en plein milieu de la rue et surtout car vu qu'il s'était battu à mains nues, il n'avait pas envie d'être retrouvé par une quelconque police scientifique ou encore par le ministère de la magie même si les probabilités étaient pas bien fortes mais bon la proba de tomber de tomber sur la prof de potions défoncée sur un banc, d'essayer de rentrer, de se faire limite agresser et de tuer les agresseurs était proche de zéro.
Le jeune homme regarda les deux corps sans vie, cette scène d'horreur lui rappelait l'indescriptible souvenir de la mort de ses parents, une scène qui était impossible à chasser de sa mémoire. Mais bon la il faut se reprendre coute que coute et surtout agir vite. Ni une ni deux le jeune homme traça à travers le quartier magique histoire d'arriver à trouver un conducteur, un peu comme la dernière fois à peu de choses près...
Il attendit qu'un conducteur avec une voiture assez grande passe à une vitesse raisonnable pour se mettre quasiment sur la route histoire de l'arrêter, ce qui failli le tuer deux fois mais la troisième fut la bonne. La voiture gris métallisé s'arrêta et Jean rentra dans la voiture sans vraiment demander la permission au propriétaire d'ailleurs.
Hé qu'est ce que ...
Au point ou il en était, il n'avait plus vraiment le choix. #Impero Le contrôle total sur une personne, c'était quand même vachement pratique. Il fit aller sa victime sur le lieu du crime, un grand soulagement en voyant que les deux corps étaient toujours là et que personne n'avait l'air d'être passé dans le coin. La victime chargea les deux corps dans le coffre de la voiture et Jean la fit quitter la ville en vitesse et plusieurs heures plus tard la fit garer la voiture sur le bord d'une petite route perdue histoire d'attendre le lever du jour. Il ne pouvais pas dormir, il fallait absolument que cet homme reste sous son emprise.
Le jour se leva et une fois que l'heure des magasins fut ouverte, ils allèrent dans une grande ville. Il fallait que Jean trouve un magasin de bricolage histoire d'acheter un nécessaire pour en finir avec cette affreuse histoire. Le jeune homme sortit de celui-ci quelques minutes après, il avait bien fait de faire en sorte que cet homme se mette dans la même position que si il s'était endormi dans la voiture avec juste #Petrificus Totalus enchainé avec un #Silencio histoire d'être tranquille.
Une fois le sortilège de contrôle total relancé ils se dirigèrent à travers les sentiers perdus histoire de se retrouver à l'orée d'un bois dans lequel il fit mettre les deux corps dans deux grandes caisses en bois qu'il venait d'acheter et à l'aide d'un #Plasticium transformer ces deux caisses en cercueil. Le fait creuser les tombes par l'homme controlé prit une bonne demi heure. Lorsque les deux corps furent enterrés et que les trous furent rebouchés, ils reprirent la route, Jean voulait se débarrasser de la voiture... Pure paranoïa stupide mais il ne voulait pas qu'il y ait de traces quelles qu'elles soient de ce règlement de comptes, ou plutôt de ce massacre. Jean préféra finalement faire en sorte que le conducteur le ramène en banlieue de Londres plutôt que perdu au milieu de nulle part. Une fois que ce fut fait il donna l'ordre à sa victime de se diriger loin d'ici et une fois que ce fut fait il lui donna l'ultime ordre... Se barrer ! Il fallait qu'il aille loin, trèèèès loin d'ici, et qu'il se débarrasse de sa voiture.
Il était maintenant temps de rentrer à l'hôtel enfin bon. après être passé à la pharmacie pour quelques somnifères et au centre commercial pour de l'alcool et au bureau de tabac pour des cigarettes, il pouvais rentrer pour oublier...
Fin du RP.
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Re: Sur l'Allée des Embrumes Invité, le Mer 21 Sep - 5:07
RP privé
‡ mit Lizzie
Je n'ai pas dû mettre les pieds plus d'une fois dans cette ruelle. Mes parents m'y ont sûrement conduit, histoire d'assouvir ma curiosité, un jour dans mon enfance... Mon souvenir en est un couloir sombre, bordé de bâtiments aux murs salis, agglutinés de sorte que l'on puisse presque se sentir étouffé entre l'étroitesse ambiante et les sorciers aux regards douteux. L'allée m'avait repoussé à l'époque : peut-être même fait un peu peur. Maintenant, j'y marche, mais ce que je vois ne me paraît pas correspondre à mon ancienne description. Certes, j'ai bifurqué dans l'Allée des Embrumes il y a une dizaine de secondes à peine, et déjà, trois personnes m'ont regardé comme on reluquerait un bon poulet rôti, sans omettre que quelques lanternes en plus permettraient d'être sûr d'éviter les chewing-gum, potentielles déjections canines ou autres fantaisies au sol, mais rien en particulier ne me dérange vraiment. Je n'y ferais pas de camping, mais ça va, c'est correct. De toute façon, les jonctions des pavés sont trop dures pour espérer y planter les extrémités d'une tente, et celle-ci boucherait la circulation. Cela bien sûr ajouté au fait que peu de gens, il me semble, n'ont de raison de devoir camper dans une allée mal famée du Chemin de Traverse.
Si je suis ici, c'est simplement pour jeter un coup d’œil, car j'ai entendu dire que côté potions, la Boutique d'Accessoires de Magie Noire avait son rayon d'ingrédients et d'objets intéressants. Malheureusement, des tables semblent boucher l'entrée. Je me rapproche, et jette un coup d’œil : une jeune femme semble animer un espèce d'atelier d'initiation à la potion. Je reconnais rapidement le sujet, pour avoir effectué l'expérience maintes et maintes fois à Poudlard, dans mes premières années. Ses explications m'accrochent, et sans vraiment savoir pourquoi, je décide de me mêler au public un petit temps avant d'entrer. Je me demande si elle est vendeuse au magasin, ou juste de passage, mais en tout cas, elle a l'air d'apprécier ce qu'elle fait. Les gens finissent par partir, et le mouvement me pousse à l'avant. Repensant à mes débuts en potions, une idée d'expérience facile à exposer et qui m'avait personnellement fascinée me vient. Je m'apprête à lui proposer, après tout, elle doit s'y connaître autant que moi, voir même mieux, qui sait ? Je me racle la gorge, et pointe du doigt une des fioles.
Lizzie Cojocaru
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Loup-garou
Re: Sur l'Allée des Embrumes Lizzie Cojocaru, le Mar 11 Oct - 4:25
Un jour, je veux juste comprendre ce qui ne va pas chez moi. Le programme était simple : se lever, manger, aller à la BAMN, manger, dormir. Me laisser un peu de temps pour courir les rues. Je cumulais quand même les salaires de vendeuse et maîtresse des potions, l’argent passait. Sauf que j’aimais pas dépendre d’un emploi, comme d’autres n’aiment pas pendre aux griffes d’un couple. Il faut avoir de la liberté de mouvement en cas de désaccord. Alors j’avais répondu à Madverier.
Puis y avait eu la grossesse, le corps qui s’alourdit, fatigue ; l’oeil qui se barre d’un coup de couteau d’Amnesius. Réaction normale de n’importe quelle personne sensée : réduire le temps de travail, lâcher l’un des emplois, ou négocier une flexibilité pour ne pas avoir à bâcler ses heures. Bim, nouvel échec de raisonnement, je prenais un taff supplémentaire chez Peverell. Où avait disparu mon cerveau pendant Azkaban ? Que sérieux, déjà, à Poudlard, j’étais (mauvaise) élève, préfète, élite, rebelle, stagiaire, mais là, je vieillissais, j’étais censée commencer à prendre soin de moi, être rationnelle, tout ça.
Alors pourquoi ça pétillait comme dans l’esprit des gamins ? Je m’étais réveillée, toute excitée. Aujourd’hui, je voulais faire quelque chose. Une petite activité surprise de la Boutique. Non, j’avais pas l’accord du gérant. Non, ça voulait pas dire que j’étais passée par le proprio. Vous me prenez pour qui ? J’avais juste envie de faire quelque chose, rameuter des clients louches, former des jeunes aux ombres, tout ça, tout ça. Alors j’avais profité de la confiance ? absence ? des deux lurons pour me caler avec une table et un service de fioles juste devant la BAMN. J’étais juste sur le côté, je bloquais pas vraiment l’entrée. Mais en fait, ça avait marché, ce plan de m*rde.
Les gens étaient intéressés par ce que je disais. Très étrange, en vérité. C’était pas pour mes qualités pédagogiques que j’étais renommée, moi... Mais ils s’étaient tant empressés autour de mon stand que bientôt, l’entrée dans la boutique se faisait fastidieuse, il fallait un peu jouer des coudes pour y parvenir. Ce qui était pas plus mal, parce que je pouvais pas faire les ventes en même temps que la communication. Si ça pouvait adoucir un poil l’image de la boutique et m’éviter le passage de phénix énervés sûrs que j’étais la popine de tous les masqués, c’était toujours ça de gagné, j’avais bien saisi que notre image me mettait physiquement en danger. Après, c’était qu’une histoire de couverture, de relance, ça changeait rien des services qu’on proposait. Ouais, si quelqu’un voulait des cobayes humains, avec des pré-requis sanguins, j’étais toujours aussi disponible. Mais au moins, j’étais pas que l’ex-détenue qui fout des frissons dans le dos, j’étais aussi la sorcière qui cherche à transmettre son savoir alentours. Je lançais des jeux, Devine la potion, Liste les ingrédients, tout ça, tout ça. Le perdant se retrouvait parfois à la boire, ça faisait rire les passants. Ou des questions un peu plus fourbes sur les pratiques potionnesques. Y avait des novices pitoyables, mais aussi des cerveaux que je notais dans un coin.
Je crois que celui qui me marqua le plus fut le petit brun à lunettes qui se présenta, en milieu d’après-midi, d’un raclement de gorge qui me fit tiquer. Peur que 39 joue à faire fuir mes clients. Coup de bol, ce fut un minot bien plus intéressant. Pourtant, rien dans notre discussion ne pouvait le laisser deviner, tant elle commença comme les 249 autres que j’avais eu dans la journée. J’exagère un peu, mais en vrai, le bouche à oreille avait grossi l’affaire bien plus que je l’avais anticipé. - Une question, petit ? l'avais-je interrogé, oeil vrillé dans ses opales curieuses.
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Re: Sur l'Allée des Embrumes Invité, le Dim 11 Déc - 5:07
Neverending night (with Mangemort 87)
La journée avait été longue… Vraiment longue. Travailler au service à la clientèle pendant le temps des fêtes, ce n’était définitivement pas fait pour moi. On avait beau être plus nombreux pour l’occasion, on ne savait plus où donner de la tête. Les clients arrivaient à la pelle et, peu importe le nombre qu’on était derrière le comptoir, on était absolument incapables de maintenir un rythme assez rapide pour satisfaire tout le monde. Ça n’en finissait plus. Pour moi qui n’étais vraiment pas douée avec l’hypocrisie et les faux-semblants, garder un sourire commercial de circonstance était hors de question, rendu là. J’avais donc servi des dizaines et des dizaines de personnes avec une face de bœuf, que mes interlocuteurs me rendaient bien de toute façon. Ils n’avaient pas plus envie que moi d’être là, ils étaient juste bien trop dernière minute pour faire leurs achats de Noël et, comme tous les ans, ils se retrouvaient à magasiner au beau milieu de la foule. J’allais probablement m’attiser les foudres de Finrod pour mon comportement assez peu professionnel, mais peu importe. Je n’en pouvais plus. Je n’avais qu’une envie : foutre le camp.
Après huit longues heures à supporter de potentiels acheteurs tous plus agaçants les uns que les autres, j’avais enfin fini! Sans perdre une seconde, je remerciai vaguement mes collègues de travail et me ruai vers la sortie. Il était encore relativement tôt et je décidai donc d’errer un peu sur le chemin de traverse, le temps de me calmer. Si je rentrais dans cet état-là, j’allais clairement passer mes nerfs sur un petit nouveau qui se trouverait au mauvais endroit au mauvais moment… Ça m’aurait probablement permis de me défouler un peu, mais il fallait que je fasse attention, là. Je commençais à être surveillée, à Poudlard. Ce serait dommage de me faire exclure de l’école à quelques mois de mes ASPICs, que je comptais bien passer haut la main, cette fois-ci.
Je sortis donc mes écouteurs de mon sac et allumai mon cellulaire, qui me servait bien plus souvent de lecteur MP3 que de réel téléphone durant l’année scolaire. Je passai deux/trois musiques que je n’avais pas forcément envie d’écouter en ce moment, puis repris ma route. Je ne regardais pas vraiment où je mettais les pieds, puisque je n’étais pas pressée de rentrer. Après quelques minutes de marche, je m’éloignai de lu chemin principal et me retrouvai bien évidemment dans l’allée des embrumes. Je jetai un bref coup d’œil au panneau d’affichage de la boutique d’accessoires de magie noire, m’allumant par la même occasion une cigarette. Plusieurs articles attirèrent bien vite mon attention ; il faudrait que je revienne lorsqu’il y aurait un peu moins de monde. L’arbalète me tentait tout particulièrement – sans oublier la fameuse cape d’invisibilité qui me serait probablement d’une grande utilité.
Fatiguée de ma journée, je finis par me trouver un petit coin au calme (enfin, aussi calme que possible au vu de l’endroit) et m’assis calmement, adossée au mur. Ma clope terminée, je l'écrasai machinalement sur le sol. Je fermai les yeux, perdue dans mes pensées, et commençai à chantonner le titre qui me jouait dans les oreilles : Setting the World on Fire, de Kenny Chesney. Country, bien entendu. Même si ce genre de musique était fortement sous-apprécié, aussi bien dans le monde moldu que dans le monde sorcier, moi j’aimais ça, et je ne comptais pas m’en cacher. Si quelqu’un passait par là et n’aimait pas ma petite chansonnette, il n’avait qu’à passer son chemin. Tous les goûts sont dans la nature, deal with it. Les yeux toujours clos, je rejoignis donc Alecia Beth Moore, au moins pour quelques instants.
And coming alive and we were Up all night and we were feelin' so good Yeah, we got a little higher than we probably should We were in a hotel singin' in the hallway lights We were strikin' the matches right down to the ashes Setting the world on fire, setting the world on fire
Mangemort 87
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Re: Sur l'Allée des Embrumes Mangemort 87, le Mar 20 Déc - 2:05
Tu veux rentrer à la maison Où qu’elle soit La vie s’accélère et tu presses le pas Pour rester en rythme avec le cercle infernal Tu cours toujours plus vite - to stay in the loop - Tu cours et cours et cours et t’essouffles et te perds Le sentiment d’appartenance se défait lui aussi Tu sais Tu sais que ton corps n’est pas le tien Pas vraiment Être parasitaire Tu sais que chez toi n’est plus chez toi Tu ne peux retourner, pas après avoir effacé les souvenirs que tu étais plus personne ne t’attend là bas ils se porteront mieux sans toi Tu sais que Poudlard n’est plus chez toi si encore on considère qu’il l’a jamais été quand tu prenais une fierté démesurée dans ta capacité à t’en échapper à en arpenter les règles et les défaire les dénouer truander le système Tu sais que Azkaban n’aurait jamais pu être chez toi trop froid même pour toi trop d’entraves aux mouvements pour un vent de pulsion une boule de fusion Pas plus que tes colocations Soit trop intenses en drama Soit trop vides de confiance on ne peut se fier à un homme qui conspire pour le meurtre d’un qu’il dit ami ni à celle dont les idées sont si opposées Les emplois successifs et simultanés s’offrent en alternative mais eux ne sont que le moyen de s’occuper l’esprit d’oublier qu’on se perd de se concentrer sur des banalités ce sont des attrapes-stress comme d’autres ont leur attrapes-rêves attachés au dessus de l’oreiller Non toi tu n’as que la rue que tu arpentes comme une couleuvre glissant entre les sillons des pavés une mer amer clairement pas faite pour être mère plus apte à noyer la femme enceinte qu’à en devenir une tu es le poison qui croupit entre les pavés l’ombre qu’on ne distingue et ça te convient presque si tu continuais tu pourrais presque oublier que tu existes devenir le pavé dans lequel tu disparais tu n’as que la rue tant que tu ne montres ton visage si elle te voyait elle t’écraserait si l’on te reconnaissait on te rejetterait une fois de plus certains trouvent leur maison dans le coeur des gens se sentent chez eux sitôt qu’ils approchent d’une âme vibrant aux mêmes fréquences ça toi toi tu connais pas tu n’as que la rage l’abandon la trahison le dégoût l’amertume l’addiction mais cette dernière est la plus plaisante de tes définitions car entre toutes les substances c’est à la liberté que tu es le plus droguée liberté magique liberté de penser liberté genrée liberté sexuelle liberté d’exprimer liberté de s’associer liberté de- -
truc qui se tord pensée qui remonte comme un frisson le long de l’échine alors on la chasse d’un soupir se focalise sur la scène en présence
- liberté visuelle et sonore aussi alors toi rouquine tu vas la fermer
.we are comin home. .to me. .to the street.
ton poignet se tord tes mains se crispent comme sur la gorge d’un autre et l’air emprisonné se réduit s’amenuise comme celui entre les poumons de ta cible de la victime de ta furie nocturne ton Ango Nubes informulé vole contre sa gorge
.time to kill the bird within you.
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Re: Sur l'Allée des Embrumes Invité, le Mer 21 Déc - 5:35
J’avais à peine eu le temps de terminer de chanter le refrain que je me retrouvais parfaitement incapable de respirer. Je n’avais jamais fait de crise d’angoisse auparavant, ce n’était donc probablement pas ça – quoi que, y’a un début à tout, hein. Est-ce que j’avais avalé ma salive de travers sans même m’en rendre compte? Une possibilité parmi tant d’autres, qui me paraissaient toutes aussi improbables les unes que les autres. Dans un réflexe on ne peut plus vain, je portai ma main à ma gorge et maintenus une certaine pression, comme si cela pouvait magiquement déboucher mes voies respiratoires. Au vu de l’inefficacité de la chose, je tentai ensuite de tousser, mais pas un seul son ne sortit de ma bouche. Rien à faire.
Je commençais légèrement à paniquer. Y’avait quand même moins douloureux, comme mort, que de sentir son corps se vider de tout oxygène sans être capable de le réapprovisionner en air… C’était long, et particulièrement insupportable… D’autant plus que mes poumons me faisaient déjà mal en partant… Si je survivais à ça, il allait vraiment falloir que j’arrête de fumer. Plus je bougeais, plus je suffoquais. Je restai donc immobile, le visage de plus en plus rouge, et essayai de reprendre mes esprits. Rendu là, ce ne pouvait être qu’un sortilège. J’aurais beau me débattre pendant des heures, si mon agresseur ne relâchait pas son emprise, ça ne changerait pas grand-chose. Dans les faits, si je ne parvenais pas à me sentir de là très bientôt, j’allais y rester…
Je relevai donc lentement la tête et essayai de trouver la source de mes maux… Une silhouette encapuchonnée se tenait non loin de moi, visiblement énervée. Ok, premièrement, je les attirais ou quoi? Encore un Mangemort? Laissez-moi tranquille deux minutes, là. Enfin, faut dire que je ne m’aidais pas beaucoup, vu où j’étais assise… Je me demandais bien si c’était l’un de ceux que j’avais croisé la dernière fois. Ainsi camouflée derrière son masque et dans la pénombre, je ne pouvais pas vraiment savoir si c’était un homme ou une femme, d’autant plus que ma vue commençait à se troubler… Deuxièmement… Bah, faut croire que non, les gens qui n’appréciaient pas le country n’allaient pas se contenter de passer leur chemin et allaient purement et simplement m’attaquer. J’aurais dû m’y attendre.
Je m’en allais sortir ma baguette avant de réaliser qu’elle ne me servirait à rien de toute façon puisque je n’étais pas capable d’articuler quoi que ce soit. Maladroitement, je me remis donc tant bien que mal debout sur mes deux jambes et m’appuyai quelques secondes contre le mur avant d’avancer vers mon assaillant. Ma dernière chance était que ce dernier réalise qu’il pouvait s’amuser un peu plutôt que de juste me laisser crever d’asphyxie. Ouais, c’était plutôt trash comme raisonnement, mais je n’avais pas vraiment d’autre option. Je mis donc machinalement un pied devant l’autre, la vue de plus en plus trouble. Mes yeux refusaient de rester ouverts. Je n’allais vraiment pas tarder à juste m’évanouir…
Mangemort 87
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Re: Sur l'Allée des Embrumes Mangemort 87, le Mer 25 Jan - 4:05
(expérimentation)
Je serre mes mains contre mon cou Comme espérant qu’en les relâchant Je fixerai l’arrêt du sort Je récupérai l’accès des cordes Qu’est une guitare dont l’on sectionne Toute la partie chantante ? Tu me le diras Un jour Tu essaieras Quand tu te lasseras du plaisir de la voir se tordre Paniquer La fébrilité de son corps chétif L’espoir aspiré par le néant Tout cela formait un portrait bien ravissant Enfin à tes yeux Je ne sais pas trop si je pouvais en dire autant Après tout Proies et prédateurs pennent à avoir les mêmes esthétiques au fond on ne se battait que pour des _différences artistiques Je me débattais contre ta fumée Cherchais à lui échapper par tous les moyens Mais tu Tu étais
ruthless restless
Tu ne pouvais imaginer me laisser en paix tu ne pouvais vivre sans être à martyriser il fallait un jouet pour se rappeler que tout cela n’était que bac à sable que du vent du vent et que toi tu planais
Last night, there were flashes, bangs, and loud noises. Your ears are sore from the heavy burden you wore, your legs are sore from your anxious leg-shaking habit, and your eyes are burning from staring at a -
Non rappelle toi tu ne dois planer que dans le présent seul le présent vaut quelque chose _le passé est irréel _le futur est incertain plane plus prêt toi ok? ok je ne vois pas tes monologues internes je ne vois pas combien tu t’accroches à moi combien ma douleur est ta drogue combien il n’y a que mes cris qui pourront maintenir un semblant de sanité en tes actions moi j’ai seulement peur peur de crever il faudrait être idiot pour ne pas craindre la mort quand l’on est humain quand l’on est fourmi oh tu aimerais me faire crever là tout de suite mais alors tu n’aurais plus de jouet il faudrait aller en chercher un autre gâchis alors que j’ai plutôt le profil enfin moins le profil que la résistance et tu ne peux t’empêcher de vouloir savoir combien je peux supporter avant de m’effondrer tu considères qu’il faut être tombé pour pouvoir se relever avec une véritable valeur tu considères que ta vie ne valait pas grand chose avait que le Russe te menace d’y rester il faut frôler la mort pour comprendre la vie mais tout est dans l’effleurement faut pas venir trop prêt non plus et là là j’étais à deux doigts de perdre connaissance j’avais l’oeil trouble et les bras faibles j’allais y rester et tu n’aurais plus rien avec quoi jouer j’avais réussi à te manipuler avec plus de talent que je le devinais tu attrapas ma main me fis tourner en laissant l’air revenir gonfler mes poumons était-ce un rock maladroit ? avais-tu encore mes musiques en tête ? étais-je en train de changer tes bruits cérébraux ? je n’en avais pas conscience mais se jouait ici un théâtre aussi délicieux que tangible aussi tangeant que fragile aussi cassant que heureux _tell me love ta baguette court sur sa peau y appose un #Scios _how do you feel about death eaters
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Re: Sur l'Allée des Embrumes Invité, le Lun 30 Jan - 4:24
J’avais déjà fait quelques malaises vagaux dans ma vie et avais donc l’habitude de sentir mes sens me lâcher les uns après les autres, quelques secondes avant de perdre connaissance. À force, j’avais réalisé que, même si ce n’était pas des plus agréables, je pouvais éviter de me rendre jusque-là en forçant ma respiration à reprendre un rythme normal. L’ennui, c’est qu’en l’occurrence, je n’avais plus aucun contrôle là-dessus. J’étais purement et simplement en train d’étouffer, prisonnière d’un sortilège que les bloody Mangemorts semblaient un peu trop apprécier. Non mais c’était vrai quoi : en deux rencontres malencontreuses avec les masqués en question, je m’étais mangée deux fois le même sort… Quelle originalité. Va falloir penser à changer de disque bientôt, hein.
Toujours est-il que ça s’annonçait une nouvelle fois plutôt mal pour moi. J’avais réussi par je ne sais quel miracle à me relever, mais ma vision faiblissait de seconde en seconde et j’étais parfaitement incapable de discerner quoi que ce soit. J’avançais donc à l’aveuglette, tentant tant bien que mal de trouver mon agresseur avant de m’évanouir… Les bras en avant, espérant que ces derniers amortissent le choc si je venais à passer un peu trop proche d’un mur, je finis par trouver ce que je cherchais. Ou plutôt, mon attaquant finit par me trouver. L’inconnu masqué s’empara de mon bras et me fit tourner. Déjà étourdie par le manque d’air respirable, je manquai de m’écraser assez lourdement sur le sol. Les choses auraient pu en rester là, mais ç’aurait été bien trop simple…
À en juger par le timbre de sa voix, c’était une femme que j’avais en face de moi. Cette dernière me rattrapa d’ailleurs au vol et s’empara de ma main, me faisant tourner et libérant finalement mes voies respiratoires. Rendu là, je ne savais plus trop si j’étais supposée lui lancer une remarque des plus sarcastiques ou la remercier… De toute façon, je n’avais la force de faire ni l’un ni l’autre. Mes sens encore à moitié endormis, je ne sentis même pas immédiatement l’incision. Je repris peu à peu conscience du monde qui m’entourait et réalisai bien vite que je n’étais pas au bout de mes peines. Incapable d’arrêter de tousser puisque mes poumons étaient encore imprégnés de l’épaisse fumée, je n’aidais pas mon cas et gigotais dans tous les sens. J’espérais sincèrement qu’elle savait ce qu’elle faisait, parce qu’à me débattre de la sorte, si son sortilège manquait sa cible et qu’elle me coupait une artère… J’étais faite pour de bon.
Mon cerveau carburait à toute allure. Il fallait que je trouve un moyen de me sortir de là. Je n’étais toujours pas capable d’articuler quoi que ce soit, et me contentai donc de lancer un regard noir à mon interlocutrice, en guise de réponse. Ce n’était probablement pas la Mangemort que j’avais rencontré la dernière fois. Celle-ci avait l’air bien plus violente, évidemment. Sans décrocher mon regard du sien, et espérant que ma petite diversion fasse son effet, je dirigeai lentement ma main vers ma poche et resserrai cette dernière contre ma baguette, attendant le moment opportun pour répliquer…
Mangemort 87
Mangemort
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Manumagie (Niveau 1)
Re: Sur l'Allée des Embrumes Mangemort 87, le Mer 8 Mar - 9:17
My thoughts magically align I've never felt this before Maybe this person holds the key The key to my imagined door
t’as une femme muette qui tournoie et se noie lentement dans tes bras elle se tord de douleur elle se tord de chaleur mais surtout elle n’oublie de t’offrir toute sa haine elle en est pleine c’est assez sublime et pourtant si impuissante...
This feels alien to me In my skin, an unnatural ease From shackles I had no knowledge of wearing An unexpectedly emphatic release
tu attendais mieux d’elle tu voulais lui laisser une chance une chanson une danse pour te convaincre qu’elle avait cette rage en elle pour te convaincre qu’elle te haïssait que tu pouvais la blesser tu voulais jouer avec elle mais avant il fallait estimer la longévité de la souris
A magnificent ship we built One that I thought would ride The roughest seas so from the meanest waves There would be no reason to hide
généreuse tu apposas à sa gorge un collier de lumière formulé un petit #Anapneo pour dissiper tous les troubles qui semblaient demeurer sans lâcher son regard tu murmures — rester silencieuse en situation d'oppression c'est soutenir l'oppresseur la magie n'a-t-elle aucune résonance en toi ? sorcière dis moi pourquoi tu te bats...
Her eyes light up as if in wonder As she reaches over my shoulder And runs her hand down the odd growth A remnant of a time when I was crushed by a boulder
tu laissas s’échapper un autre sort un #Plaginit sur la plaie à peine ouverte et riant repris — tu t’es prise pour qui pour pas daigner Nous répondre ? oui ils ne sont pas là physiquement mais ils sont là en toi elle le sait elle sait ce que tu représentes combien dès que t’enfiles ce masque tu deviens plus grande que toi tu me mets à habiter un corps étranger un corps capable d’influencer l’intrigue
Her jaw drops as she feels them I wait for the imminent signs of disgust Imagine my surprise when what happened instead Was her feverishly tearing away the scab like crust
oh si elle s’en donnait les moyens tu te demandes si elle pourrait pas elle aussi avoir un impact laisser une trace ailleurs que dans tes oreilles elle est timide encore si chétive mais tu sens une flamme rugir en elle et tu attends patiente qu'elle se réveille et puis gratuitement pour ajouter aux embrouillements et puis accessoirement parce qu'elle ne te déplait pas tant tu laisses ton nez couler doucement contre sa joue **agis gamine et surprends moi**
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Re: Sur l'Allée des Embrumes Invité, le Jeu 9 Mar - 2:24
LA de 87 accordé
Visiblement, mon agresseur était plus d’humeur joueuse que d’humeur à répandre du sang partout. Après m’avoir empêchée de respirer et m’avoir fait frôler l’asphyxie, voilà qu’elle me charcutait légèrement puis cicatrisait la plaie qu’elle venait d’ouvrir. Avec un sortilège particulièrement douloureux, certes, mais bon. Je retins un léger cri de douleur, tirant tout de même une sale grimace qui trahissait le malaise. Eh ma grande, j’suis pas une poupée, hein. Si tu penses pouvoir te défouler sur moi puis me rafistoler pour pouvoir réitérer l’expérience à ton gré, tu te fourres le doigt dans l’œil jusqu’au coude. Je ne m’y attendais pas et avais donc été plutôt conciliante jusque-là, mais je ne comptais pas rester immobile encore bien longtemps, loin de là. La main toujours bien resserrée autour de ma baguette, j’attendais le moment opportun -et l’illumination nécessaire- pour tenter quelque chose. Faut avouer que le manque d’oxygène dans le cerveau ne m’aidait pas vraiment à penser correctement.
Les Mangemorts avaient tous l’air bien bavards, en tout cas. Celle-ci ne faisait pas exception à la règle et se sentait obligée de commenter le moindre de mes faits et gestes, pleine de jugement, comme les deux que j’avais rencontrés auparavant. Je haussai nonchalamment les épaules à sa petite leçon de morale. Je n’avais pas vraiment eu d’autre choix que de rester silencieuse jusqu’à présent, puisqu’elle m’avait lâchement privée de toute possibilité de répliquer. Maintenant que j’en étais capable, par contre, je ne comptais pas me laisser faire. Si elle voulait se battre, j’allais lui offrir un combat digne de ce nom… Ou plutôt, digne d’une étudiante de dernière année à Poudlard. Ça risquait d’être assez peu glorieux, mais il était absolument hors de question que je me laisse marcher sur les pieds pour autant. J’attendis donc qu’elle ait terminé de débiter ses commentaires désobligeants puis me décidai finalement à prendre la parole.
« C’est bon, t’as fini? »
Je parlais autant de ses petits tours de passe-passe que de ses répliques sarcastiques. Je savais pertinemment que je n’aurais qu’une seule chance de déstabiliser mon adversaire et m’assurai donc que son regard portait toujours au bon endroit… Tant que ses yeux ne se baladaient pas jusqu’à ma poche, tout était correct. Un léger sourire se dessina sur mes lèvres. Game on. Sans lui laisser le temps de comprendre ce qui lui arrivait, je fis un bond de quelques centimètres en arrière, baguette droit devant moi, et lançai un #Everte Statum, qui l'envoya s'écraser assez lourdement sur le sol, non loin de là. Avant de lui laisser la chance de répliquer, j’enchaînai avec un #Pernicies Ossis en direction de sa main droite. Miss masquée allait certainement se relever avant que j’aie eu le temps de réellement faire disparaître tous les os de son avant-bras, mais ça allait au moins rendre le lancer de sortilèges un peu plus compliqué. Essaie d’effectuer le bon mouvement sans radius, tiens. Bonne chance. Ça ne devait pas être très agréable non plus, mais l’adrénaline qui coulait à flots dans mes veines m’empêchait d’avoir la moindre empathie. Souffre, ma belle.
« On t’a jamais dit de ne jamais baisser ta garde, quand tu inities un duel? »
Baguette toujours en main, je ne quittai pas mon interlocutrice des yeux, prête à réagir au moindre mouvement de celle-ci.
Edit Asclépius : Bonjour Nya. Conformément au règlement RPG, il est strictement interdit d'emprunter le libre-arbitre d'un joueur, sans son autorisation ; merci de bien vouloir éditer en conséquence. Cordialement.
Mangemort 87
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Manumagie (Niveau 1)
Re: Sur l'Allée des Embrumes Mangemort 87, le Ven 31 Mar - 4:36
La radine refusait de partager sa douleur. C’était pas très gentil de sa part : toi tu la regardais, tu voyais qu’elle avait mal, t’attendais que ça, mais elle refusait de se donner à toi non, fallait qu’elle garde sa souffrance à l’intérieur d’elle, comme un secret, ou un trésor, ou un mot oublié. Et puis la frustration impatiente t’interrogeant sur la durée du jeu. Comme si elle pouvait la connaître. Non. La règle du jeu est qu’il n’y avait de règle. Ni commencement ni fin.
Une fois les âmes croisées il fallait s’attendre à ce qu’elles s’épuisent à se froisser mutuellement.
Mutuellement était d’ailleurs la clef, car la femme n’avait vocation à se faire poupée. Elle eut la décence de faire une petite fainte, et en deux temps trois mouvements t’étais à terre, le bras en pâte à modeler. Magnifique. Et ça se dit mangemort. 87, j’en peux plus de toi. Non mais c’est vrai quoi, dans n’importe quel monde moldu, le narrateur donne des indices de ce genre de renversement de situation. Ou au moins une musique. Et toi, toi t’avais pas d’écouteur, pas la voix de la gamine, rien, t’étais une ombre sans bande son, et tu savais pas à quoi te guider, et où le chat devait retomber sur ses pattes, tu la laissais et te jeter à terre, et t’en voler une. Non mais allo quoi.
T’aurais dû être honteuse, frustrée, rageuse, vengeresse. Tu riais. Tu riais à gorge déployée avec ton oeil en moins et ton bras en moins et ton coeur en moins.
Elle t’accusait d’être trop insouciante. Imprudente. Elle ne savait que c’était ta façon de vivre. Oh, bien sûr que 39 t’avait mise en garde, il était pas stupide, lui. C’était plutôt que tu avais décidé de ne plus te préoccuper de tout ça. Et par ça, tu entends tout ce qui à trait aux risques d’être humain. Tu avais décidé de t’en foutre, que tu pouvais crever demain ça changeait rien. C’est pas comme si quelqu’un avait besoin de toi. Ta famille ? Ils se souvenaient plus. Tes gosses ? Ils avaient le père. Ta demi-soeur avait une boucle de chouterie à sa disposition.
Certains passent une vie à se persuader qu’ils sont indispensables. Irremplaçables. Tu avais accepté d’être née poussière et d’avoir pour seule destination la fumée. Et c’est ce qui les dérangeait. Car ils voulaient te faire peur pour mieux te surprendre, mais toi, tes papiers internes étaient déjà bien rangés. Bien tracés. Ou du moins, le désordre interne avait assez de sens pour ne pas faire de différence.
Tu mâches les chips épicées pour ne pas entendre le bourdonnement. T’as la tête qui sonne, comme une abeille dedans. Et à terre, si près du prochain cercueil, tu continues de rire.
« Un duel ? On ne faisait que danser... » Mais il faut plus qu’un bout de bois pour te retirer ton toi. Le bois n’est qu’une extention de soi. Faisant rouler et craquer ton poignet gauche, tu cibles ta main droite, informulant un #Ferula. L’attelle, maladroite mais stable, se met en place. Au moins, une potion devrait suffire, tu ne devrais être condamnée à cet état. Réagir enfin. Car si elle avait voulu rompre ton lien avec la magie. Si Laguz tremblait à terre. Tu n’étais pas sûre qu’elle soit dotée de tes ressors. Tout aussi informulé, le sort de désarmement fila sur elle.
#manumagepowa
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Re: Sur l'Allée des Embrumes Invité, le Sam 1 Avr - 2:58
Baguette en main, j’étais prête à riposter et à anticiper le prochain sortilège qui n’allait probablement pas tarder à m’arriver en pleine face. J’avais parfaitement conscience que je risquais fort de finir en pièces détachées mais je n’étais pas prête à abandonner tout de suite pour autant. Si miss masquée voulait me traiter comme un vulgaire morceau de viande à l’abattoir, je n’allais pas l’en empêcher (de toute façon j’en aurais été parfaitement incapable), mais je ne lui faciliterais pas la tâche non plus.
Je l’enviais un peu, dans un sens. Elle pouvait faire ce qui lui plaisait sans craindre d’éventuelles conséquences puisque, bien cachée derrière son masque, sa véritable identité était préservée de toute façon. J’aimerais bien pouvoir m’en prendre impunément à certaines personnes, moi aussi. Ce devait être plutôt libérateur comme sensation. Enfin, ce n’était peut-être pas le bon moment pour penser à ce genre de choses, vu la situation.
La jeune femme n’eut pourtant pas du tout la réaction à laquelle je m’attendais. Plutôt que de s’énerver et de riposter d’une façon ou d’une autre, cette dernière se mit à rire. J’ouvris grand les yeux, complètement estomaquée. Ça ne sonnait même pas comme un rire de psychopathe là, bien au contraire. On aurait vraiment dit qu’elle y prenait du plaisir. Elle semblait apprécier la douleur, se complaire dans sa souffrance. Sans même m’en rendre compte, un léger sourire étira mes lèvres. On avait peut-être plus de points en commun que ce que je pensais, finalement.
En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, mon interlocutrice reprit du poil de la bête et fit apparaître une attelle autour de son bras meurtri. C’est vrai qu’elle semblait maîtriser un minimum la manumagie et qu’elle n’avait plus réellement besoin de sa baguette pour ce genre de sortilèges. Je n’aurais jamais pensé à ça. Il y avait encore tant de choses que j’ignorais sur le monde des sorciers, tant de concepts que je ne maîtrisais pas le moins du monde… Sans que je ne comprenne réellement ce qui se passait, ma propre baguette se retrouva plusieurs mètres plus loin. Il fallait vraiment que j’apprenne cet art…
« Dis… La personne qui t’a appris à danser, elle t’a aussi appris la manumagie? Parce que je ne dirais pas non à quelques leçons de danse si elles me permettent de me libérer de ma baguette. »
Bon, ça manquait probablement légèrement de tact et je doutais fort que mon agresseur réponde positivement à ma demande, mais ça valait le coup d’essayer. Honnêtement, j’en apprendrais certainement plus en une session d’entraînement avec un Mangemort que durant mes sept années à Poudlard. Et puis de toute façon, il fallait que je trouve un moyen de faire diversion, histoire de pouvoir remettre la main sur ma baguette magique avant qu’il soit trop tard. Je décidai donc de voir les choses sous un autre angle : plutôt que de me battre en sachant pertinemment que je n’avais aucune chance de remporter la bataille, je pouvais peut-être en apprendre un peu plus sur l’organisation des mages noirs…
« Sinon… Hormis ta haine apparente pour les moldus, pour quelles valeurs te bats-tu? »
Tout en essayant de détendre un peu l’atmosphère, je reculai petit à petit, espérant pouvoir reprendre possession de mon arme, juste au cas où la donneuse de mort ne serait pas d’humeur à partager…
Mangemort 87
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Manumagie (Niveau 1)
Re: Sur l'Allée des Embrumes Mangemort 87, le Lun 3 Avr - 1:24
Perplexe, l’enfant te regarde. Elle ne s’attendait pas à ça. Bah oui, voyons, les Mangemorts n’étaient que de vilains garnements, des exilés du système sombrant dans la débauche gratuitement mais incapable de maitriser la magie. Le contrôle, c’était un truc du ministère. Naïve, naïve.
Toi, toi tu savais que les aurors étaient trop timides trop craintifs pour oser expérimenter avec la magie. Ils s’appuyaient sur elle comme sur une béquille quand ils en avaient besoin, mais refusaient de la voir comme une amie. Comme quelqu’un dont l’on peut apprendre. Ils refusaient de voir jusqu’où ils pouvaient aller avec elle, jusqu’à quel point ils pouvaient l’aimer. Jusqu’où elle les aimait en retour.
Toi, toi c’était des ondes sur lesquelles tu voguais depuis des années déjà. Des ondes tumultueuses, où on laissait parfois un oeil, parfois un bras, mais retrouvait toujours plus d’informations, d’invocations. Ça change quoi d’être la tête du ministère de la magie quand t’as trop peur des étincelles que le moindre chaudron produit ? Fallait se frotter, encore toujours, se prendre ses explosions à la face. Parfois c’est par leurs briques dans la face que les gens se dévoilent à nous.
Il faut encaisser les coups et savourer les leçons. Ne rien oublier, jamais. Même si l’on peut en tirer d’autres, mêmes s’il n’est forcément nécessaire de tous avoir la même interprétation, il faut se jeter, plonger, et aller saluer les mystères d’Atlantide.
L’enfant te regarde. Elle hésite. Elle envisage elle aussi d’apprendre. La manumagie, au moins elle a la décence de connaître le nom de cette pratique. Ceux qui l’appellent magie sans baguette te font toujours expirer, un rien condescendante, à la 87 quoi.
— Il ne faut chercher à se libérer d’elle. La manumagie ne te permettra jamais d’atteindre la puissance magique dont tu es capable avec elle. Mais il est utile, oui, de savoir se passer d’elle. C’est comme un parent, elle sera pas là à te tenir par la main tout le temps. Et généralement, quand elle n’est avec toi, c’est que t’es vraiment dans le pétrin.
Sourire. Amical plus que glacial. Aujourd’hui n’était pas l’un de ces cas, l’enfant n’était en danger. Du moins, pas tant qu’elle ne le voulait. Tu hésitais. A lui en dire plus. Tu avais le sentiment qu’elle n’était pas fiable, pas encore, qu’il fallait la mettre à l’épreuve. Elle semblait vouloir des leçons de n’importe qui, pas de toi. Coucou bichette, t’as entendu parler du Heurtoir ? Et puis, et puis il fallait bien comprendre que nul ballet classique n’atteindrait la complexité de la manumagie.
Y était-elle prête ? En était-elle digne ? Si la première fois tu avais eu une naïve confiance en elle, tu savais maintenant que l’enfant était couleuvre. Et actuellement, la couleuvre reculait. Tu n’allais pas te faire avoir une deuxième fois, et un tour de poignet eut l’effet d’un Accio sur son arme.
— Je ne les hais pas. Je ne leur fais juste pas confiance. Le ministre les peint comme des victimes, des proies, mais je les ai vus faire. J’ai vu les morts qu’ils couchent, y compris dans la population sorcière. Leur mensonge me fatigue, et leur hypocrisie ressemble à la tienne. Veux-tu apprendre ou seulement tromper ?
Tu as fait face à plus venimeux qu'elle.
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Re: Sur l'Allée des Embrumes Invité, le Mer 5 Avr - 2:09
Je ne savais plus trop sur quel pied danser. J’avais effectivement envie d’apprendre la manumagie (cela faisait maintenant plusieurs mois que j’y songeais), mais je n’étais pas certaine de pouvoir faire confiance à mon interlocutrice pour autant. Pas tout de suite, en tout cas. Elle m’avait tout de même attaquée gratuitement à peine quelques minutes auparavant. Sans la quitter une seconde des yeux, j’écoutai donc attentivement la jeune femme, qui ne semblait plus avoir envie de me tuer dans d’atroces souffrances. Ça avait plutôt mal commencé, mais ça pouvait peut-être bien se terminer.
J’acquiesçai légèrement à sa remarque, en guise d’approbation. Mes parents adoptifs ne m’avaient jamais réellement tenue par la main puisqu’ils n’avaient pas vraiment de base pour me guider à travers l’évolution de mes pouvoirs magiques. Ayant toujours vécu dans une famille moldue, j’avais surtout compté sur mes rares amis à l’académie de magie pour m’épauler lorsque j’en avais besoin. Enfin, je comprenais tout de même très bien ce qu’elle voulait dire. C’était plutôt normal qu’on ne soit jamais vraiment capable d’atteindre la même puissance sans l’arme par définition d’un sorcier. Si c’était le cas, Ollivander’s ne serait pas aussi prisé.
Miss masquée m’offrir un petit sourire qui ne manqua pas de me rassurer quant à ses intentions. À priori, je ne risquais plus grand-chose. C’est pourquoi je ne réagis même pas lorsqu’elle s’empara de la fameuse baguette qui alimentait notre discussion. Je me contentai de faire quelques pas en avant histoire de pouvoir mieux l’entendre, un léger sourire aux lèvres. Je ne l’aurais pas attaquée, de toute façon. C’était plus préventif qu’autre chose, mais quelque chose me disait que je n’en aurais plus besoin.
C’est vrai que le Ministère plaçait un peu les moldus sur un piédestal. Ils n’avaient pas besoin d’être over-protégés. Non seulement ils savaient très bien se défendre tout seuls (on s’entend qu’un flingue, si on a pas les réflexes nécessaires ou qu’on ne s’y attend pas, ça fait tout aussi mal qu’un sortilège impardonnable), mais en plus, ils étaient aussi très doués pour se massacrer mutuellement sans que le monde magique n’ait quoi que ce soit à voir là-dedans. Entre les guerres mondiales et les guerres civiles qui se succédaient depuis des siècles et leur insatiable quête de pouvoir qui les poussaient à agresser même leurs plus proches amis, ils étaient loin des victimes dépeintes par certains. Je n’avais jamais vraiment vu les choses sous cet angle, mais ce qu’elle disait donnait matière à réfléchir… On avait peut-être plus de points en commun que ce que je m’étais imaginé.
Je soupirai légèrement en réalisant qu’elle venait de comparer mon hypocrisie aux mensonges des Aurors. Autant jouer cartes sur tables, hein. De toute façon, la donneuse de mort n’avait pas l’air d’être stupide et mes stratagèmes ne fonctionneraient pas avec elle. À en juger par son attitude qui avait pas mal changé depuis le début de notre rencontre, je n’en aurais probablement plus besoin de toute façon. J’avais vraiment envie d’apprendre, et la jeune femme semblait plus qu’en mesure de m’aider à atteindre mon but. Et puis, en apprendre un peu plus sur le mouvement qu’elle représentait me tentait bien, aussi. Il y a quelques temps, j’aurais volontiers continué sur ma lancée et me serais contentée de lui envoyer des piques, mais les choses avaient changé. J’avais finalement compris que les choses n’étaient pas toutes blanches ou toutes noires et que cette vision manichéenne des choses ne me mènerait pas bien loin dans la vie. Je plongeai donc mon regard dans celui de mon interlocutrice avant de reprendre la parole.
« Désolée, je n’avais pas particulièrement envie que tu m’attaques de nouveau. Et puis oui, je suis du genre manipulatrice quand il faut, mais en l’occurrence, je veux vraiment apprendre. »
J’étais on ne peut plus sincère. Mon pouls avait repris un rythme normal, je n’étais plus inquiète de ce qui pouvait bien m’arriver. J’avais juste envie d’en savoir plus : sur la manumagie, sur les mages noirs… En général, quoi. La Mangemort avait probablement bien plus à m'apporter que les professeurs que j'avais eu à Poudlard, puisqu'elle ne se restreignait pas à ce que le Ministère autorisait.
Mangemort 87
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Manumagie (Niveau 1)
Re: Sur l'Allée des Embrumes Mangemort 87, le Jeu 20 Avr - 7:11
elle parle une langue que tu ne comprends pas les mêmes mots mais pas les mêmes sens tu ne penses pas en tout cas car sitôt que tu penses avoir saisi comment elle fonctionne son hypocrisie et ses méfiances
elle te détrompe elle laisse à voir l’inverse elle n’aime la comparaison avec les aurors i don't know about you tu ne sais que penser d’elle
les couleurs se mélangent ton bleu teinté de gris est aveuglé par des nuances que tu ignorais jusque là que fume-t-elle ? il n’y a qu’avec les substances but i think that's dumb qu’on peut avoir cette inspiration les substances ou Folie
pour voir des cercles de couleur courir le long des yeux des iris rouge et jaune des mouches qui parlent constamment we're not born to fit
avec des commentaires à faire sur tous tes faits et gestes comme si quelque chose pouvait assez se soucier de toi pour donner un avis si fréquent
arrogante créature qu’un mangemort quand on y pense pourtant arrogante tu ne l’étais pas pas vraiment tu te voyais pas dominer les mouches non any box or bowl t’étais pas un papillon au milieu t’étais plutôt l’hybride d’une mouche
et d’un cafard bien effrayant bien résistant
pourtant la petite tu la dégoûtais pas pas encore en tout cas elle se méfiait mais semblait relativement admirative de tes jeux magiques c’était original ça aussi tu te rappelais pas de la dernière fois qu’on t’avait admirée
regardons en face y avait Evan mais c’était pas de l’admiration lui il avait trop vu de films moldus il croyait qu’on pouvait projeter tout et n’importe quoi sur une feuille blanche et que ça le rendait réel lui il voyait les piscines dans les chaises
lui il avait l’âme d’enfant mais lui était fou fou à trois cent pour cent we're born to explode lui il voyait les oeufs dans l’émotion des gens les vers oranges qui s’enlaçaient lui voyait la tombe embrasée dans le silence des roses cassées les autres les autres te méprisaient aussi le regard de la rousse t’arrêta
interdite
elle était braquée sur toi comme si elle avait un sort à dégainer un sort pour te pétrifier de joie ça existe ça ?
il va falloir qu’on t’explique parce que t’es prise de court par ces allers retours la vie veut pas suivre son petit train train tranquille avec toi hein c’est pas une tamise c’est un ouragan avec une telle variété d’orientation que tu te rappelles pas dans quel sens les horloges étaient réglées et tu te laisses embarquer born to die par le mouvement des aiguilles un battement de cils verts de vie te rappelle à toi « Désolée, je n’avais pas particulièrement envie que tu m’attaques de nouveau. » pourquoi enfant pourquoi tant de récalcitrance c’est rigolo de s’attaquer de s’attacher peut-être même ? plus on se fait du mal et plus on se souvient qu’on vit à chaque douleur une nouvelle envie « Et puis oui, je suis du genre manipulatrice quand il faut, mais en l’occurrence, je veux vraiment apprendre. »
n’essaie pas de manipuler un chevalier des ténèbres rouquine c’est t’exposer à la cruauté des âmes vengeresses ils ont trop d’orgueil veulent être les plus sombres les plus imprévisibles ils feraient la guerre à un demiguise
si tu veux vraiment emporter la partie ne montre pas que c’est un poker prête toi à la danse encore une fois tu souris presque lumineuse
luciole vénéneuse
dans la nuit — que sais-tu pour l’heure de la manumagie ? comment ça tu devrais d’abord vérifier ce qu’elle pense comment ça c’est pas dans le contrat tu t’en fous de tout ça toi ta fonction c’est de renforcer l’élan magique de ce monde born to burst in flames alors si elle veut être in touch avec son witch side
tu la guideras autant qu’elle le veut
elle peut retourner sa baguette contre toi toujours est-il qu’imperceptiblement elle se sera faite amante de la magie n’était-ce le souhait de 67 ? que tu renforces le harem de la magie ?
Elenna Benson
Poufsouffle
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Loup-Garou
Re: Sur l'Allée des Embrumes Elenna Benson, le Jeu 29 Juin - 7:18
Rp unique.
Celui qui vit dans la crainte, ne sera jamais libre. (10)
S'il y avait bien un endroit où le calme régnait sans cesse, c'était ici. Toujours lugubre, toujours sombre, toujours froid. Rien que dans parler, le lieu me fichait des frissons. Si vous aviez de bonnes intentions et que vous vous retrouviez dans l'allée des embrumes, vous êtes perdus, sans aucun doute. Dans le cas contraire, bienvenue chez vous vilains mages noirs. Oui bon, c'était un cliché, j'y avais moi-même mis les pieds à plusieurs reprises pour faire quelques courses mais certainement pas pour acheter des boursoufflets ou des choco-grenouilles. On racontait aux enfants que des Mangemorts traînaient aussi et c'était certainement vrai. On disait aussi que derrière chaque devanture se cachait un magasin beaucoup plus funeste que ce que promettaient les vitrines.
Je marchais à pas de loups après le grabuge que j'avais fait dans le Chemin de Traverse, écoutant le petit clapotis de mes pas sur les pavés qui résonnait comme dans une caverne. Pas un bruit, pas un chat, personne. Une fois de plus, je jetais un regard à gauche, je jetais un regard à droite et m'autorisais de nouveau à respirer, abandonnant la couleur tomate que j'avais prise. Plus prudente que sur la rue commerçante principale, je m'affairais à la tâche, placardant une fois de plus, des journaux sur chaque coin de mur qui me le permettait. Rapidement, il ne resta plus une seule brique de visible, enfin façon de parler. Je jetais les derniers papiers dans les airs, les laissant filer dans les ruelles avoisinantes, guidés par les courants d'air de la ville. Enfin, j'allais pouvoir gagner mon lit... CRAC.
L'Étincelle
Messieurs, Mesdames, issus de la communauté magique ou ayant des liens de parentés ou familiales à cette communauté.
Nous affrontons encore aujourd'hui une période de terreur. La même qui s'est déroulée quelques années auparavant, et quelques siècles plus tôt. L'école de Poudlard a été attaqué. Certains enfants, étudiants, ont été pris en otage. Vos enfants. Votre famille. La menace est toujours plus grande en cette période de trouble. Un directeur disparu, des professeurs incapables de protéger leurs élèves : attention, ne remettons pas en cause la formation de ceux-ci mais plutôt l’incompétence des autorités du ministère à protéger et défendre ses citoyens contre la crainte et la peur. Le ministère se trompe d'ennemis. Les attaques, les arrestations sont en priorités contre ceux qui, comme vous, ne veulent plus vivre dans la peur, la terreur. L'Ordre du Phénix est là pour vous aider à vaincre, à vivre et non pas à survivre. Malheureusement, les autorités prennent nos actions de révolte contre l'obscurantisme et la peur comme un crime. Nous sommes des Hors la Loi aux yeux du ministère.
Et pourtant, que serait un monde où l'union entre le ministère et les Phénix serait possible ? Main dans la main, nous pouvons vous aider à vaincre votre peur, à vaincre cette doctrine. Les Mangemorts veulent certes, briser le secret magique. Mais leur unique but est de mieux asservir, pour former une "race supérieure" envers d'autres humains, sorciers, non-sorciers, issus de la communauté magique ou non. Nous sommes là pour défendre vos droits, nous battre en votre nom, s'assurer d'un monde meilleur pour tous les êtres vivants. Chacun à sa place dans le monde. Nos actions se trouvent limitées par un gouvernement qui nous cible, nous, citoyens de lumière, de paix et d'harmonie et qui ne cherche pas à prendre pour ennemis les vrais criminels et terroristes de notre temps. Les vrais coupables. Nous sommes tous Phénix au fond de nous. En tant que sorciers, en tant que défenseur de liberté et de fraternité.
Aujourd'hui, nous déclarons le Ministère coupable de ses actes. Coupable de l'insécurité qui règne dans la Communauté magique. Coupable de ne pas diriger ses recherches et ses élites vers les véritables criminels. Nous déclarons coupables les mages noirs, auteurs sanglants de tortures, de meurtres, de manipulations mentales et physiques, d'obscurantisme. Tout ce que nous voulons, c'est aider la Justice, aider la Communauté à vivre paisiblement. VOUS AIDER à obtenir ce que vous avez le droit d'avoir. En travaillant mains dans la main avec vous, nous pourrons faire de ce monde, un monde meilleur. Un monde emprunt d’honnêteté, de gloire, de justice. Un monde sain. Aidez-nous à protégez vos enfants, vos familles. Nous ne sommes pas des criminels, nous ne sommes pas des héros. Nous sommes seulement des boucliers levés contre la tyrannie et la suprématie. Brandissez-nous, boucliers, défendez vos valeurs face au Ministère. Demandez notre aide. Aidez nous à agir, plus rapidement, plus efficacement. Nos flammes punissent, nos larmes guérissent.
HRP : Un sortilège conditionnel a été lancé sur les tracts, ils ressemblent à des journaux banals jusqu'à ce qu’un sorcier ou un moldu en rapport avec la magie ou autre ne les touche. Nous vous invitons à répondre à la suite des posts pour écrire la réaction de votre personnage s'il tombe sur l'un des tracts.
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