AccueilPortailRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €

Harry Potter 2005 :: ~¤~ Académie de Poudlard ~¤~ :: Le Parc
Page 12 sur 18
A l'ombre mouvante du Saule Cogneur
Aller à la page : Précédent  1 ... 7 ... 11, 12, 13 ... 18  Suivant
Invité
Invité

A l'ombre mouvante du Saule Cogneur - Page 12 Empty
Re: A l'ombre mouvante du Saule Cogneur
Invité, le  Lun 28 Sep - 22:18

Les précédentes paroles d'Agrat eurent l'effet escompté ; Dylan parut abasourdie, blessée même. Oui, c'était la première fois depuis bien longtemps qu'elle voulait du mal à sa cousine. Embrasser Justin, ce déchet, cette chose. Comment est-ce qu'elle pouvait ? Comment est-ce qu'elle osait ? Il n'était qu'un pauv' type, elle méritait mieux que lui. « Sérieusement ? Comment tu peux me dire ça, à moi ? » La brune ne répondit pas. Elle n'avait rien à dire. Elle aimait sa cousine comme pas permis, elle l'aimait comme sa sœur, même plus. Dylan était la chair de sa chair, elle était prête à tout pour la protéger parce qu'elle était faible. Oui, fragile, même. Et Agrat lui en voulait d'être aussi naïve et vulnérable. Le timbre de sa voix l'énervait, cette petite voix tremblotante qui lui donner envie de l'empoigner par les épaules et de la secouer fort. Et c'était cette même voix qui lui avait coupé la sienne. La brune ne voulait pas la blesser plus que cela. Elle avait appuyé là où ça faisait mal volontairement et elle reconnaissait y être aller un peu fort. Mais Agrat ne connaît pas la douceur. Qui dit Agrat, dit agressive. 

« Je n'embrasse pas d'inconnus, t'es dingue, tu me prends pour qui ? Justin n'est pas un inconnu, c'est... » La jolie blonde paraissait gênée, mais la brune, elle était blessée. Si il n'était pas un inconnu, il était son petit-ami.  Elle était blessée de ne pas être au courant, d'être mise à l'écart par celle à qui elle donnerait la vie. Ses craintes étaient réelles, sa colère n'en fut que plus grande. Mais elle se contenait, gardant toujours son pseudo sang-froid, elle se contentait de serrer les poings. Puis elle éclata de rire, folle et rationnelle à la fois. Tout cela était une blague, ils la faisaient marcher. Elle riait à s'en décrocher la mâchoire, essayant de se convaincre elle-même que ce n'était qu'une mauvaise farce. Dylan ne pouvait pas sortir avec cette chose. Elle avait, à son plus grand désarroi, couché avec ce truc. Elle ne pouvait pas avoir trahie sa cousine. Agrat se calma, le visage toujours rieur. Elle commençait à vraiment perdre les pédales.

Mais avant qu'elle ne puisse ouvrir la bouche pour répandre encore une fois son venin, une baguette magique se plaça sur sa gorge. La crapule avait enfin décidé de réagir. Elle lui retourna son regard glacial. Tellement glacial qu'elle aurait pût le changer en glaçon et abaissa la baguette avec la paume de sa main, d'un geste vif et brutal. Assez vif pour qu'il ne lui jette pas un sort. Il avait peur. C'était clair et net. Il avait peur qu'elle en dise trop, qu'elle laisse échapper quelque chose qui pourrait blesser la blonde. Malgré tout, il avait l'air de l'aimer, mais ce n'était pas suffisant pour qu'elle confie sa cousine à quelqu'un comme lui. « Tu crois faire peur à qui, là ?! » cracha-t-elle, plus agressive qu'elle ne l'aurait voulu. Elle devait garder son calme et ne pas inquiéter Dylan mais ça commençait à devenir beaucoup trop dur.

« Je suis son petit-ami, on sors ensemble. Maintenant Bosselli garde tes remarques et casse toi ou ça risque de vraiment partir en cou*lles » Ah, donc c'était bien ça. Cette fois ci, elle n'éclata pas de rire mais elle s'enfonça ses ongles limés minutieusement dans sa chair. Discrètement. Garder son calme. Ne pas faire douter Dylan. Non, elle ne survivrait pas à l'idée de faire du mal consciemment à cette fille qui était une perle et qui était aussi sa cousine. Dylan était beaucoup trop bien, elle méritait beaucoup mieux. La tête de la Serpentard l'élançait, toutes ces infos balancées comme ça lui avaient donné au cerveau, et surtout mal au cœur. Elle comprenait mieux la signification de ses rêves répétitifs, plus besoin de la Divination. Involontairement, elle dégaina des paroles, toutes aussi vexantes que les premières : « Ah ouais, Dylan ? Tu sors avec lui ? Pardon, ça ? » Elle toisa le garçon de haut en bas, méprisante et dégoûtée. « T'as pas trouvé mieux ? C'est un déchet ce gars là ! » Là voilà qui s'emportait, sa voix s'élevait contre son gré mais elle ne pouvait pas retenir sa rancœur indéfiniment. Elle désigna le préfet d'un geste de main sans lui accorder un regard. Elle avait envie de lui cracher à la figure, de planter ses doigts dans ses yeux et de lui foutre un coup de poing dans le nez. Il était en train de briser deux jeunes filles, en plus de leur amitié. Elle lui en voulait à mort, elle voulait sa mort. Elle avait trompé sa cousine avec lui, à cause de lui. Ses yeux fixèrent le ciel, cherchant refuge autre part. Ce qui se passait sur la terre ferme la répugnait. Ce gars la répugnait. La faiblesse et la naïveté de sa cousine la répugnait. Ce qu'elle avait fait la répugnait. Elle n'avait même pas envie de pleurer. Ce qu'elle voulait c'était hurler sa détresse et sa haine.

« Et je suis même pas au courant. Tes copines – elle insista sur ce mot en mettant le plus de mépris qu'elle pouvait dans sa voix- de dortoir doivent l'être n'est ce pas, que tu sors avec une sous-Mer** ? » Clairement, elle était déçue. Si elle avait été au courant, jamais elle n'aurait fait ça à sa cousine. C'était en partie de sa faute. Dans cette histoire, chacun avait sa part de connerie. Dylan qui n'en avait pas parlé à Agrat. Elle même qui avait chauffé Justin qui avait couché consciemment avec quelqu'un d'autre que sa copine. Bordel, c'était la Mer**. Les bras croisés sous la poitrine, la brune changea de pied d'appui, n'osant même pas regarder le Serpentard dans les yeux. Elle aurait versé des larmes, là. Des larmes de haine et de tristesse. Parce que, oui, les cœurs se brisent pour de vrai parfois. Et quand ils se déversent avec perte et fracas, hurlant parce qu'ils sont éloignés les un des autres, la vérité est mise à nue. Et on se fait violer tandis que les séquelles nous flinguent à petit feu, les cœurs, eux, sont en cendres.


Dernière édition par Agrat Bosselli le Dim 4 Oct - 23:45, édité 1 fois
Invité
Anonymous
Invité

A l'ombre mouvante du Saule Cogneur - Page 12 Empty
Re: A l'ombre mouvante du Saule Cogneur
Invité, le  Sam 3 Oct - 16:57

Quelques minutes, à peine, même, pour renverser une situation. Un joli couple qui pourrait presque poser pour des photos de magazine, et une scène qui promet des règlements de comptes. Scott sent son ventre se déchirer lentement, assurément, en entendant sa cousine – sa plus proche alliée – cracher un venin qui s'insinue dans son esprit. Les yeux rivés vers Bosselli, elle ne voit pas le regard de Davis, qui lui aurait appris tant de choses. La fin de sa phrase pend sur ses lèvres, et elle voit dans les yeux, dans le regard, de Agrat qu'elle est aussi énervée qu'elle par sa fragilité. Ce n'est pas la première fois, ces temps-ci, qu'elle peine à terminer des phrases. Quelqu'un d'autre l'a-t-il remarqué ? ❝ Tu crois faire peur à qui, là ?! ❞ Elle n'a pas remarqué le moment de flottement qui a vogué entre les deux Serpentards, et Justin termine sa phrase, presque sans interruption. ❝ Je suis son petit-ami, on sors ensemble. Maintenant Bosselli garde tes remarques et casse toi ou ça risque de vraiment partir en cou*lles. ❞ L'agressivité de son petit-ami la scotche sur place. Non, ils ne peuvent pas être que des potes de classe. Personne ne parle comme ça à un de ses compatriotes, même si on le déteste, on ne rêve que du moment où il se taira enfin. Rien ne vaut ça. Rien, sauf. Stop. Les deux italiennes – à différents pourcentages – ont la même réaction, le même tic. Les ongles manucurés de Scott s'enfoncent dans sa paume, elle se concentre sur cette douleur minuscule devant la tempête pour ne pas se laisser aller à des hypothèses dont elle est loin d'avoir besoin. Mais Bosselli, elle, n'en a pas fini. Loin de là. ❝ Ah ouais, Dylan ? Tu sors avec lui ? Pardon, ça ? T'as pas trouvé mieux ? C'est un déchet ce gars là ! ❞ Dans une guimauverie ridicule, Scott a une brutale envie de défendre son mec, autant pour son honneur à lui que le sien. Un déchet. Qu'a-t-il pu faire pour recevoir ça dans la figure ?

Elle lui jette un regard en coin, cherche une réponse. Agrat s'énerve plus vite qu'elle, d'accord, mais de là à gâcher un après-midi censé être idéal. Elle ne l'a jamais vue comme ça. ❝ Et je suis même pas au courant. Tes copines de dortoir doivent être au courant n'est ce pas, que tu sors avec une sous-Mer** ? ❞ Qu'est-ce que ça vient faire là dedans, ça ? Malgré sa maladroite tentative pour détourner son esprit du mot sur lequel Agrat a insisté, c'est peine perdue. Copines de dortoir. Astrid. Le nuage. Me◦de. Le nuage revient, elle constate qu'il a été un instant balayé par la fureur de sa cousine. Comme un poignard rouillé dans une plaie à peine refermée. Elle rate une respiration, tente de calmer le jeu. ❝ Calme-toi, p◦tain. ❞ Bon, elle avait déjà fait mieux. Tans pis. Elle regarde tour à tour Davis et Bosselli, sentant douloureusement le doute s'installer dans le creux de ses tripes. Elle veut comprendre. Elle est liée intimement aux deux Verts, elle a le droit de savoir. ❝ Quelqu'un peut m'expliquer ce qui se passe ? Calmement ? ❞ Ah, les suédois. Un calme à toute épreuve, on ne s'emporte pas. Dommage pour sa chère mère qu'elle ait du sang italien dans les veines. Elle se convainc faiblement qu'elle contrôle une infime parcelle de situation, qu'elle va savoir. Elle n'est pas sûre que ce soit une bonne idée.
Invité
Anonymous
Invité

A l'ombre mouvante du Saule Cogneur - Page 12 Empty
Re: A l'ombre mouvante du Saule Cogneur
Invité, le  Dim 4 Oct - 19:43

Worst situation ever. Comment s'etait-il foutu dans cette galère ? Cet après-midi tournait au fiasco et un coeur risquait d'être brisé, un coeur pur et innocent, pas celui d'Agrat ou de Justin, sont trop méchants ces deux-là : mais pas Dylan. Et au fond, même si la haine qu'il éprouvait envers Agrat devenait de plus en plus viscérale, il savait qu'elle n'était pas idiote et que tout dévoiler ici et maintenant, dans l'état dans lequel elle etait, c'était totalement débile et elle ne pardonnerait aucun des deux Serpentard.

Mais dans les pires moments, c'est le coeur et sa haine qui parle, et non la raison comme le montraient les paroles des deux sinople et argent. La Bosselli, elle avait le même regard noir et empli de haine que le préfet, sauf que lui n'était pas sur le point de déverser une fontaine de larmes. Jamais pleurer pour une fille, règle numéro une. Sinon on devient trop faibles, faut toujours contrôler ses sentiments avant qu'ils ne vous consument. « Ah ouais, Dylan ? Tu sors avec lui ? Pardon, ça ? T'as pas trouvé mieux ? C'est un déchet ce gars là ! » un déchet ? Elle s'était regardée en face l'italienne ? En terme de déchets, les deux s'équivalaient à peu près, allez savoir qui est au dessus de l'autre. C'était tellement hypocrite et lâche de tout lui mettre sur le dos, quand la brunette prenait énormément de plaisir au côté de son "ami", jamais elle n'avait pensé à sa Dylan. C'était elle qui avait mené la danse. Comment ça elle était pas au courant ? Chut, c'est elle qui avait chauffé le préfet, comment résister à son corps ? Justin est faible, trop faible quand il s'agit de filles.

Et il n'écoutait plus, son esprit s'en allait, retournait dans cette salle de classe vide où il s'était tellement amusé avec Afrat, sans même penser aux conséquences, toutes ces petites taquineries, ces jeux de séduction. Idiot. Il avait fait du mal, il s'était fait plaisir au prix du malheur des autres. Et dans une toute petite part, une infime part de son esprit, il était content. Content d'avoir fait chier sa camarade. Pendant qu'elle gueulait des conneries, lui ne l'écoutait même pas. Intérieurement un sourire triomphant de dessinait, mais à l'extérieur un visage impassible, aucune émotion ne transparaissait. Ce fut les paroles de Dylan qui le rappelèrent à l'ordre, la seule voix qu'il pouvait supporter à ce moment. « Calme-toi, p*tain. » et il sentit ses poils se hérisser. Est-ce qu'il avait déjà entendu sa petite amie prononcer un juron ? Incroyable mais vrai, elle venait de prononcer un gros mot. Bizarre hein ? Presque immédiatement après, sentant que la tension s'était légèrement apaisée et que les deux verts s'étaient tut, la suédoise reprit.

« Quelqu'un peut m'expliquer ce qui se passe ? Calmement ? » Ah, la question tant redoutée. Justin fixa la jolie brune, l'implorant du regard de se la fermer, de se taire et de régler cette affaire entre grands, silencieusement. Et peut-être qu'il pourrait même retourner la situation à son avantage en se débrouillant comme il le fallait « Bébé, c'est rien. Une querelle. On s'aime pas. Mais ta, ta je-sais-pas-quoi d'ailleurs va se barrer et on réglera ça comme des grands, plus tard. » Et il pensait ses mots. Il voulait régler ça ailleurs. Il en avait assez de se donner en spectacle devant Scotty. Et il espérait qu'Agrat comprendrait, comme une grande. Tout va bien.

Pour l'instant.
Invité
Anonymous
Invité

A l'ombre mouvante du Saule Cogneur - Page 12 Empty
Re: A l'ombre mouvante du Saule Cogneur
Invité, le  Ven 9 Oct - 19:53

La blonde paraissait toujours aussi déconcertée, déboussolée même. Agrat ne l'était pas moins, mais elle s'efforçait de tout contenir en elle, de ne rien extérioriser, comme une éponge qui absorbe l'eau. Mais au bout d'un moment, l'éponge sera trop imbibée et elle devra tout faire sortir. Comme Agrat. « Calme-toi, p*tain. » La brune écarquilla les yeux, sa cousine venait-elle de dire un gros mot ? Enfin, un gros mot, tout est relatif hein, mais avait-elle vraiment prononcé ça ? Eh beh, elle aurait tout vu. Dylan parler de cette manière... elle qui d'habitude est toujours si courtoise et si polie, la voilà grossière comme jamais. Agrat hallucinait littéralement, sa cousine ne parlait pas de cette manière mais la colère et sûrement la peur l'a guidaient à faire des choses inhabituelles. « Non, j'me calmerais pas ! Comment ça s'fait que je sais pas ! » Oui, l'idée ne pas avoir été mise au courant lui donnait envie de gerber. Agrat confiait tout à sa cousine, pourtant, elle, n'était pas fichue de lui raconter ses amours. C'était comme un coup de poignard qu'elle était en train de recevoir.

« Quelqu'un peut m'expliquer ce qui se passe ? Calmement ? » *Qu'est ce je peux t'expliquer, Dylan ? Que j'ai couché avec ton petit-ami sans le savoir ? Qu'il t'a trompé, pas volontairement, mais consciemment ? Que je l'ai tenté et qu'il n'a pas pût résister ? Que, malgré moi, j'ai aimé ce moment et qu'une partie de moi voudrait récidiver si le temps venait à remonter ? Mais j'ai honte de t'avoir trahis et je ne veux pas te blesser, je pense que je vais me taire. Pas pour Justin, mais pour toi. Parce que tu ne mérites pas ça. T'es trop naïve, trop bonne. Trop conne. Tu sais, d'un côté c'est de ta faute. Tu aurais du me le dire. J'aurais essayé d'éviter ça, mais trop tard, le mal est fait. Une voix me chuchote de tout balancer, pour être enfin libérée de ce fardeau déjà si lourd, mais si je reste muette c'est pour te protéger. Justin, lui, mérite que je cafte tout, comme ça il en aurait plein la gueule mais si je m'obstine à ne rien dire, c'est pour toi, grâce à toi. Tu sais, je crois que le pire c'est que je ne sais pas si je regrette mon acte et que je ne sais pas non plus si je l'aurais fait, même en connaissance de cause. *

Mais Agrat se tût, elle ne fut pas capable d'exprimer ses pensées. Son cerveau était plein à craquer, sa bouche, elle ne bougeait que pour avaler une salive amère qui passait difficilement dans son œsophage. Elle se tourna vers Justin, et le regarda longuement, le visage ferme et impassible. Qu'allait t-il faire ? En tout cas, la brune, elle ne comptait pas ouvrir son clapet. Non, elle ne comptait pas faire sortir les vipères de son cœur afin qu'elles délivrent le venin vénéneux. Non, pas pour cette fois. Bizarre, bizarre, la Agrat était sans mots. Justin lui rendit son regard. * C'que t'es beau, mais c'que t'es nul. * A son plus grand bonheur, il prit la parole et essaya de calmer la situation : «  Bébé, c'est rien. Une querelle. On s'aime pas. Mais ta, ta je-sais-pas-quoi d'ailleurs va se barrer et on réglera ça comme des grands, plus tard. » Toute cette hypocrisie lui donnait envie de gerber. Elle avait envie de lui en coller une en lui gueulant qu'il l'avait trompé et que ce petit jeu devait cesser. Malgré tout, elle ne supportait pas qu'on prenne sa cousine pour l'empoté de service, et elle ne supportait pas non plus le ton qu'avait pris le jeune homme. « Sa cousine. Je suis sa cousine. » Elle espérait qu'il prendrait enfin conscience de la gravité de la situation, qu'il se pouvait même que leur partie de jambe en l'air soit la cause d'une guerre intestine entre les deux jeunes filles si la Gryffondor ne pardonnait pas à la Serpentard. Pour le « On s'aime pas », la brune était totalement d'accord. Carrément d'accord même. Et oui, elle allait se barrer, elle ne supportait plus de voir le Serpentard mentir à sa cousine de cette manière. Elle ne supportait plus son hypocrisie et son impuissance face à la situation.

Elle devait s'en aller, pour le bien de tous. Mais les couleuvres jaillirent de sa bouche, ne tenant plus à rester enfermer. « Je n'ai rien à régler avec toi, Davis. Elle pointa sur lui un doigt accusateur. Tu devrais plutôt régler ça avec Dylan. Je ne savais pas. Si j'avais sût, je n'aurais certainement pas commis cette faute, tu le sais très bien. Par contre, toi, tu n'as aucune excuse. Aucune. Alors je te prie de cesser tes mimiques et de dévoiler la vérité. Je pense que c'est la meilleure chose à faire. » Un court blanc s'en suivit, où elle vit les conséquences de ses paroles. Dylan n'était pas assez conne pour ne pas comprendre que les deux Serpentard avaient fait quelque chose. De pas très sain, en l'occurence. Mais quelque chose qui restait secret pour l'instant, du moins. * Voyons voir comment tu vas t'en sortir, Davis. Toi qui es si apte à te tirer de toutes les situations, même des plus merdiques.* Sadisme. « Toi, Dylan, retrouve moi ce soir. On doit parler. » Couvre-feu ou pas, la brune s'en fichait. Elle devait parler à sa cousine mais pas tout de suite. Là, tout de suite, elle devait s'en aller et laisser Justin face à son destin. Une fois la nuit tombée, elle aurait une discussion avec sa cousine. Pour l'instant, elle laissa les deux jeunes gens seuls, et sans se retourner, elle se dirigea vers le château. Le cœur en miettes, l'âme en lambeaux mais la tête haute et les épaules redressés. Papa et Maman auraient voulu. Roulement des hanches, comme d'habitude, et direction la salle commune pour cogiter.


Fin du RP pour ma part.
Invité
Anonymous
Invité

A l'ombre mouvante du Saule Cogneur - Page 12 Empty
Re: A l'ombre mouvante du Saule Cogneur
Invité, le  Sam 17 Oct - 14:49

Le silence qui suit est déchirant. Son regard passe de l'un à l'autre, et n'est pas assez rapide pour lui éviter de voir Justin jeter un regard suppliant à sa cousine. ❝ Bébé, c'est rien. Une querelle. On s'aime pas. Mais ta, ta je-sais-pas-quoi d'ailleurs va se barrer et on réglera ça comme des grands, plus tard. ❞ Elle hallucine un instant. Elle a l'impression d'être prise pour une imbécile, pour une enfant, du genre "ce n'est pas de ton âge". Elle regarde sans vraiment le décider Agrat. Que Justin fasse la langue-de-bois, à la limite, c'est normal, il veut sans doute lui éviter une explication qui, à coups sûrs, ne va pas lui plaire. Mais Bosselli... Dylan ne parvient pas à comprendre ce qui la met tant en colère. D'accord, elle ne lui a pas dit qu'elle sortait avec Davis, mais le sujet n'est jamais venu sur le tapis. Et puis, de toutes manières, elle se doute que sa cousine ne lui expose pas constamment la liste de ses conquêtes, elle. ❝ Sa cousine. Je suis sa cousine. ❞ Qu'est-ce que c'est que ce ton ? Si ce n'est pas du sous-entendu, elle ne s'y connaît pas. ❝ Je n'ai rien à régler avec toi, Davis. Tu devrais plutôt régler ça avec Dylan. Je ne savais pas. Si j'avais sût, je n'aurais certainement pas commis cette faute, tu le sais très bien. Par contre, toi, tu n'as aucune excuse. Aucune. Alors je te prie de cesser tes mimiques et de dévoiler la vérité. Je pense que c'est la meilleure chose à faire. ❞ La blonde fronce les sourcils, c'est de pire en pire. Quelle faute ? Pourquoi Justin aurait-il besoin d'excuse ? Pourquoi ce "Je ne savais pas" ? Elle reprend lentement sa respiration en se demandant ce qu'ils ont bien pu faire.

C'est presque chou, en fait, qu'elle soit incapable de lire cette vérité de plus en plus évidente. Pourtant, elle a presque toutes les cartes en main, la suédoise, et elle n'y comprend toujours rien. Elle s'imagine des tas de trucs sans même poser un œil sur la véritable situation. ❝  Toi, Dylan, retrouve moi ce soir. On doit parler. ❞ Elle hoche la tête. Le couvre-feu, elle, elle s'en fiche, elle fait partie de la pseudo Élite du château. Bosselli tourne les talons, Scott la regarde s'éloigner, avant de se tourner vers Davis. Il ne peut plus reculer, maintenant, non ? ❝ Justin ? ❞ Elle s'oblige à avoir l'air calme, du genre, non, ce n'est pas dérangeant. Si elle était intelligente, la blonde, elle se contenterait d'attendre le soir, elle repousserait l'échéance de quelques heures. Mais elle ne l'est pas, elle veut savoir, ne pensant même pas que ça va la blesser.
Invité
Anonymous
Invité

A l'ombre mouvante du Saule Cogneur - Page 12 Empty
Re: A l'ombre mouvante du Saule Cogneur
Invité, le  Sam 24 Oct - 1:12

« Je n'ai rien à régler avec toi, Davis. Tu devrais plutôt régler ça avec Dylan. Je ne savais pas. Si j'avais sût, je n'aurais certainement pas commis cette faute, tu le sais très bien. Par contre, toi, tu n'as aucune excuse. Aucune. Alors je te prie de cesser tes mimiques et de dévoiler la vérité. Je pense que c'est la meilleure chose à faire. » Okkkkk, est-ce que y a une façon moins directe de dire qu'il était dans la Mer** ? Nan parce qu'en plus de ça, il venait d'apprendre qu'il avait trompé sa copine hyper canon avec sa cousine italienne, qui est aussi vraiment pas mal. Et en plus elle le mettait dans une telle situation juste avant de s'enfuir comme une enfant, fière de la merd* qu'elle avait foutue entre les deux amoureux. Si Agrat faisait une tête de plus et de la barbe Justin aurait pas hésité à lui foutre son poing dans la figure. Ah, quel fantasme bizarre. Voir le sang de la Serpentard ruisseler sur l'herbe verte du parc, ça devenait presque une évidence. A cet instant il aurait presque payé pour le voir, peu importe la somme. Et le pire, c'est qu'aussi naïve soit-elle, le préfet parvient à percevoir un regard plein d'interrogations, celui de Dylan. C'était elle la victime de l'histoire, c'était elle qui allait prendre le plus cher si la "vérité" était révélée, oh qu'il s'en voulait.

« Justin ? » Ce fut la voix de la Gryffondor qui le ramena dans le monde réel. Ouais, ils étaient enfin seuls, et pendant ces longues secondes qui parurent durer une éternité le sinople avait pu créer une excuse. Restait à voir si elle passerait. Peu importe à quel point une excuse est pourrie c'est le jeu d'acteur qui joue le plus, on peut faire croire beaucoup de choses grâce au ton employé, au regard et à l'abus de confiance. Le garçon soupira, prit son courage à deux mains et prit la parole. « Depuis tout à l'heure j'essaye de trouver une manière de te l'expliquer. Moi et Agrat on a... On a fait un strip-poker. Genre elle demande des parties de poker à tout le monde dans la salle commune, elle est accroc et elle m'a proposée une partie. Elle a même des livres sur ça je crois. Mais le truc c'est que j'étais meilleur qu'elle du coup elle me fout tout sur la gueule. Enfin bref, j'espère que ce soir elle voudra pas faire une partie contre toi, dis lui que tu connais son secret. Je pense que si tu l'aime tu lui pardonnera » Ouais total impro. C'était vraiment perturbant franchement, il savait pas d'où c'était sorti, il savait pas comment mais dès qu'il avait pensé au strip-poker sa bouche s'était mise à parler toute seule sans qu'il ne puisse se contrôler, tous les mots étaient sortis de sa bouche rapidement, mais d'une façon hésitante et désolée pour jouer avec les sentiments de la lionne, tout pour lui faire croire à cette histoire bizarre mais d'un côté plausible. Lui même ne savait plus si cette scène ne s'était pas réellement déroulée, le doute est carrément permis quand on connait la miss Bosselli. Il pouvait voir que Scott ne savait plus quoi penser, il savait qu'il devrait partir. Il attrapa doucement sa main avant de la lâcher pour quitter le parc, qui commençait à se rafraîchir. Restait plus qu'à convaincre Agrat de passer pour la fille accroc au poker et qui dévoilait ses parties du corps plutôt généreuses si elle avait le malheur de perdre. C'était bizarre dit comme ça ouais, ça allait être encore plus bizarre quand il lui expliquerais en face. Peut-être qu'un hibou serait plus explicite ? À voir. En attendant Davis se rendait dans les cuisines, accompagné d'MJ, histoire de bouffer quelque chose avant d'aller peut-être étudier. Pour l'instant mieux valait s'en remettre au temps.
Invité
Anonymous
Invité

A l'ombre mouvante du Saule Cogneur - Page 12 Empty
Re: A l'ombre mouvante du Saule Cogneur
Invité, le  Dim 25 Oct - 13:18

Elle attends, elle a l'impression de ne pas vraiment vouloir entendre la réponse. Mais c'est Justin, fait une voix faiblarde dans son esprit. Il ne va pas te mentir. Scott le regarde soupirer, et lever les yeux vers elle. ❝ Depuis tout à l'heure j'essaye de trouver une manière de te l'expliquer. Moi et Agrat on a... On a fait un strip-poker. Genre elle demande des parties de poker à tout le monde dans la salle commune, elle est accroc et elle m'a proposée une partie. Elle a même des livres sur ça je crois. Mais le truc c'est que j'étais meilleur qu'elle du coup elle me fout tout sur la gueule. Enfin bref, j'espère que ce soir elle voudra pas faire une partie contre toi, dis lui que tu connais son secret. Je pense que si tu l'aime tu lui pardonnera. ❞ D'abord, un soulagement un peu crétin l'envahit. Elle ne sait pas vraiment ce qu'elle imaginait, mais c'est de toutes façons mieux que prévu - pas mieux, moins pire, plutôt. Après, elle est un peu offusquée. Un strip-poker ? Qu'est ce que c'est que cette histoire ? Elle croise les bras sur son ventre, sans trop le prévoir, observant son petit-ami. Bosselli, qui demanderait des parties de strip-poker à tout le monde, et qui piquerait une crise quand elle s'apercevrait que c'était le mec de sa cousine ?

La pauvre Dylan est un peu perdue, surtout qu'il a employé un ton qu'elle a l'impression de connaître comme sa poche, mais sur lequel elle n'arrive pas à mettre un nom. Justin ne lui laisse pas le temps de sortir le moindre mot, et attrape sa main, quelques secondes, avant de tourner les talons, son chiot derrière lui. Dès qu''il ne fut plus qu'un point près du château, ça lui frappe le visage sans signe avant-coureur. En fait, ce n'est pas si douloureux, mais c'est plutôt rageant, comme une trahison dont on a toujours su qu'elle viendrait mais contre laquelle on ne s'est jamais préparé. Elle prend à son tour le chemin de son dortoir, sans trop savoir pourquoi. Si Agrat l'a impressionnée par sa colère, Justin était plus gêné qu'autre chose. Et là, les yeux dans les yeux, il vient de lui sortir un magnifique et énorme mensonge.


FIN DU RP.
Invité
Anonymous
Invité

A l'ombre mouvante du Saule Cogneur - Page 12 Empty
Re: A l'ombre mouvante du Saule Cogneur
Invité, le  Sam 2 Jan - 12:31

Peut-être Poudlard et ses alentours était il le seul lieu de Grande Bretagne ou il avait neigé cette année là, peut-être n'y avait il pas de neige au loin derrière cette presque île qui marquait la ligne d'horizon du Lac Noir et derrière les montagnes rocheuses que le vent faisait chanter en cette période de l'année. Peut-être n'y avait il qu'un point blanc sur la carte mais ce point blanc c'était Poudlard, l'académie de magie et Amnesius ne résistait pas à l'envie de se confondre avec ce paysage. Pourquoi l'aurait il fait alors qu'il n'avait plus passé une nuit entière dans son lit depuis le début de l'année et qu'il était déjà habitué à la fraîcheur nocturne des couloirs sans ne s'être fait prendre une seul fois. Il avait envie, pour une fois, de changer de contexte et de découvrir à quoi ressemblait le parc en pleine nuit sous la neige à la lumière de ce croissant de lune qu'il voyait à travers les rideaux bleus de son dortoir. Ainsi il se leva et s'habilla en prenant soin de ne pas faire trop de bruit et quitta le dortoir à pas de sombral en sursautant à chaque fois que ses talons faisaient craquer le parquet. Il arriva enfin dans l'escalier de marbre auquel il s'accrochait pour suivre la rampe de sa main et se guider dans le noir. Ce n'est qu'une fois dans la salle commune qu'il se rendit compte qu'il avait oublié sa baguette !

Imbécile ! laissa -t- il échapper en se tapant sur le front.

Il remonta donc l'escalier en vitesse et en faisant le moins de bruit possible en manquant de tomber par perte d'équilibre alors qu'il lâchait la rampe. Il marqua une pause avant de rentrer à nouveau dans le dortoir. Maudit Karma, c'était peut-être un signe, le signe qu'il aurait mieux valu rester dans son lit cette nuit là plutôt que d'aller jouer les oiseau de nuit tout seul dans la neige. D'un autre côté, il n'accordait pas une trop grande importance aux signes. D'un geste de la main, il tenta d'attirer à lui sa baguette mais ce fut un échec, il traversa donc encore le dortoir et dû le traverser une fois de plus pour rejoindre la sortie. Le jeune homme descendit l'escalier en prenant soin de ne pas le réveiller et se retrouva dans la salle commune où il est difficile de se déplacer lorsqu'elle n'est pas éclairé. Mais il la connaissait par coeur et ce ne fut pas long. Il passa la porte et s'éclaira dans le grand escalier avant de se retrouver devant la grande salle. Il descendit encore quelques marches et passa la porte du château, il  était dehors. Et dehors il faisait froid.

Il avanca encore à travers la cours et se retourna pour admirer la grande horloge qui surplombait le parc. Puis il traversa le pont de bois qui passe au dessus de la rivière et se mit à courir. Seulement il se rendit compte d'une chose, plus il avançait dans le parc et plus il s'éloignait du château et de ses lumières. Or ma lune ne suffisait plus à éclairer son chemin ce qui le déçu énormément. Il sentait les flocons mais ne les voyait pas, pas plus que ce paysage qu'il aimait tellement. En continuant de courir, il ralenti l'allure mais pas assez pour éviter un dolmen qu'il se prit en pleine face. Tombant à la renverse, il roula sur quelques mètres avant de se relever un peu écorché. Il avait égaré sa baguette quelque part dans l'herbe. En se baissant pour la chercher, il tomba sur quelque chose de dur. Encore quelques instant à chercher autour de lui et il mit enfin la main sur sa baguette.

Lumos !

L'extrémité de la petite tige de bois se mit à scintiller. Et Amnesius se rendit compte qu'il avait très largement dérivé de l'endroit où il pensait être, devant lui se tenait le saul cogneur qui, heureusement pour lui, semblait dormir. Comment rentrer au château de Poudlard à présent ? Car la petite promenade ne l'intéressait plus comme il ne voyait rien.


Dernière édition par Amnesius Croupton le Sam 9 Jan - 10:43, édité 1 fois
Evelynn Kayne
Evelynn Kayne
Gryffondor
Gryffondor
Année à Poudlard : Septième année

Matière optionnelle : Divination

Spécialité(s) : Permis de Transplanage


A l'ombre mouvante du Saule Cogneur - Page 12 Empty
Re: A l'ombre mouvante du Saule Cogneur
Evelynn Kayne, le  Dim 3 Jan - 0:44

Eléna préfète ? Les choses s'amélioraient pour elle. Ce bon vieux directeur Kholov pouvait donc faire des choses qui plaisaient à la lionne. Gilbert était plutôt ravie d'avoir rejoint la direction de Gryffondor. Elle était motivée et prête à gagner la coupe des quatre maisons. Attendez, après l'écrasante victoire des jaunes et noires, les lions n'allaient pas se laisser faire. Enfin bon, ce n'était pas le moment de penser à la course au point. Actuellement Eléna enfilait son long manteau bleu marine. Son rôle de préfet ne s'arrêtait pas à faire gagner des points à sa maison. Non. Il fallait aussi surveiller les élèves, Gryffondor , ou non, et ce le jour comme la nuit. Gilbert entamait sa première ronde et où est-ce qu'on l'avait foutu ? Dans le parc ! Super. Elle allait pouvoir se salir les chaussures en se les caillant. Elle était mieux dans son lit. Elle soupira un petit coup et termina de discuter avec Dylan qui attendait son départ pour pouvoir s'endormir. Un dernier mot, une dernière caresse pour son flereur qui traînait sur son lit et c'était parti.

Gilbert descendit les escaliers de salle commune, demandant aux derniers présents d'aller se coucher. Puis elle sortit de l'antre des lions. Il faisait déjà froid dans le couloir grrr. Eléna marcha pendant quelques minutes avant de se retrouver dehors. Le vent frais vint glacer ses pommettes d'un coup violent. Si elle avait pu, elle serait retournée en courant dans le château. Il faisait trop froid ici. Mais bon, elle n'avait rien à dire alors elle commença à marcher dans l'herbe mouillée, baguette à la main en cas d'imprévu. Il y avait peu d'étoiles dans le ciel ce soir. C'était dommage, Gilbert aimait les observer. Marcher, ne rien faire, ne plus penser. Voilà comment se résumait à peu près son tour de garde. Il était déjà vingt-trois heures trente et demain Eléna commençait la journée par soins aux créatures magiques. En plus Blanchet avait peut-être prévu une interrogation. Fallait qu'elle soit en forme la lionne. S'il n'y avait personne d'ici dix minutes, elle remonterait au dortoir.

Sincèrement, la préfète espérait trouver quelqu'un ici. Histoire de parler un peu et peut être même d'exercer son pouvoir. C'est alors qu'elle vit une lumière au loin. Pas un animal c'était sur en plus la forêt interdite était de l'autre côté. Quelqu'un se dirigeait vers le lac. Suivant la lueur, Eléna s'approchait de plus en plus près du sorcier errant. Elle fut surprise de voir... Un élève. Il avait l'air perdu, ici, au milieu des arbres et... sous le saul cogneur ! Oh la la pas bon ça, pas bon ! Alors que le garçon semblait ne pas y faire attention, l'arbre remuait déjà. Fallait pas être un génie pour se placer en dessous. C'était qui ce mec ? Eléna immobilisa le saul d'un coup de baguette avant de s'approcher du jeune qui s'avérait être un Serdaigle. C'était pas censé être les plus érudits ceux-là ? Enfin bon pas grave. Ne se manifestant pas, Eléna prépara un effet surprise.

- Intelligent. Sous le saul cogneur et dehors après le couvre-feu. J'imagine que tu as travaillé ton explication. T'as une minute pour me dire ce que tu fous là. Elle souriait, ce n'était pas méchant, juste un peu sarcastique.
Invité
Anonymous
Invité

A l'ombre mouvante du Saule Cogneur - Page 12 Empty
Re: A l'ombre mouvante du Saule Cogneur
Invité, le  Sam 9 Jan - 10:42

- Intelligent. Sous le saul cogneur et dehors après le couvre-feu. J'imagine que tu as travaillé ton explication. T'as une minute pour me dire ce que tu fous là.

Amnesius qui venait à peine de se relever sursauta sur place. Il se retourna et la lumière de sa baguette éblouit un visage qui n'était ni familier ni inconnu. Il s'agissait d'une fille de Gryffondor qu'il n'avait jamais fréquenté et à qui il n'avait jamais vraiment parlé. Rien de bien surprenant, d'ailleurs, puisqu'il n'avait jamais vraiment pris le temps de parler à qui que ce soit, préférant être seul dans Poudlard. La nuit, il arrivait qu'il imagine que ce château était à lui seul et que personne ne pourrait venir l'y déloger. C'était bien présomptueux... Ça l'était encore plus quand on savait à quel point l'heure était grave, il ne s'était jamais fait prendre auparavant. Cette fois ci ça y étais, le jeune homme était prêt pour la marmite. D'ailleurs, que se passait il quand on se faisait prendre ? Il n'en savait rien puisque ça ne lui était jamais arrivé. Cela étant ça n'avait pas la moindre importance en ce sens qu'il n'avait pas l'intention de se laisser faire, s'il fallait qu'il rencontre Kholov, c'est ce dernier qui se rendrait dans le Parc, sous la neige en chemise de nuit, là il l'attendait. Cela étant, pour commencer peut-être pourrait il garder pour lui son intention de ne pas se plier à la volonté de la fille.

Vous, préfète, félicitation ! Amnesius était plutôt doué pour jouer les andouilles. Mais qu'est ce que vous faites ici pour ce temps et en pleine nuit ? Vous devriez vous reposer dans une salle prévu pour les personnes de votre rang.

Pour ce qui était de garder pour lui ses intentions, il semblait que ça soit un échec. Et en son fort intérieur, le simple élève se demandait vraiment pourquoi il avait répondu ça. Était il vraiment incapable de se retenir ne serait ce que cinq minutes de prendre quelqu'un d'autre qu'un Serdaigle pour un imbécile ou aimait il tout simplement l'insolence ? Peut-être était il légèrement masochiste et attendait il seulement qu'elle lui en colle une. Toutefois il fallait bien admettre qu'une fois qu'il était lancé, il lui serait bien difficile de revenir en arrière, Ce qui se serait apparenté à la reconnaissance de ses torts. Cela il ne se le serait jamais permis. D'ailleurs, Amnesius qui quelques secondes à peine auparavant, avait l'intention de retourner au château comme il faisait tout noir, avait à présent la volonté ferme de rester dans le Parc toutes la nuit quoi qu'on lui dise. Et si la préfère avait l'intention de le ramener à l'intérieur, il faudrait d'abord qu'elle le traîne par les pieds sur six cents mètres et dans la neige. Ce qui d'ailleurs n'était pas aussi séduisant qu'il n'y paraissait. Finalement, il fallait prendre cela comme une simple expérience, un petit jeu, l'occasion de faire tourner un préfet en bourrique. Et si jamais elle était vraiment trop insistante, ce serait l'occasion d'essuyer sa baguette. Il avait 17 ans après tout.

Ne vous en faites pas, retournez à l'intérieur, je vais rester là et surveiller si il y a quelqu'un qui ne devrait pas y être. Et si c'es le cas vous serez la première prévenue.

Il garda son calme sans même esquisser l'ombre d'un sourire ce qui lui demanda toutes les peines du monde. Quelque chose lui disait que la Gyffondor elle non plus n'allait pas rire.
Evelynn Kayne
Evelynn Kayne
Gryffondor
Gryffondor
Année à Poudlard : Septième année

Matière optionnelle : Divination

Spécialité(s) : Permis de Transplanage


A l'ombre mouvante du Saule Cogneur - Page 12 Empty
Re: A l'ombre mouvante du Saule Cogneur
Evelynn Kayne, le  Lun 11 Jan - 20:46

Eléna n'aurait jamais pensé pouvoir tomber sur quelqu'un à cette heure-ci dans le parc. Elle était venue uniquement pour faire un petit tours d'horizon, histoire de voir si quelqu'un traînait dans les parages. Elle n'était pas déçue du voyage en tout cas. Un jeune Serdaigle en plein milieu du parc sous le saule cogneur. Ils n'étaient pas supposés être les plus intelligents ? Les érudits de Poudlard ? Passons ces débats inutiles pour en venir au fait. Il n'avait rien à faire là. Infraction au règlement "non respect du couvre-feu (20h)" Il s'agissait donc d'une sanction de catégorie deux. Mais pour le moment, Eléna préférait se taire. Écoutant le jeune garçon qui avait l'air de vouloir parler. Peut-être un peu trop d'ailleurs.

-Vous, préfète, félicitation ! Mais qu'est ce que vous faites ici pour ce temps et en pleine nuit ? Vous devriez vous reposer dans une salle prévu pour les personnes de votre rang.

Elle avait donc à faire à un petit malin. Très bien. Elle croisa les bras et sourit. Lorsqu'on était élève, jouer sur ce terrain était très dangereux. Le sarcasme se liait à l'insolence et l'insolence était source de conflit entre la direction et les jeunes. Eléna n'écoutait presque pas le garçon, elle avait bien trop froid. C'est vrai qu'à cette heure-ci, elle n'aurait pas dit non à un tour dans la salle de bain des préfets. Au chaud, dans la grande baignoire remplie de mousses multicolores. Ouais, cette image lui plaisait bien. Mais avant de rêver de quoi que ce soit, il fallait régler cette histoire de bleu et bronze fugitif. D'ailleurs Gilbert ne pu en placer une, l'autre avait encore des trucs à dire. Plutôt bavard pour un élève en mauvaise posture.

- Ne vous en faites pas, retournez à l'intérieur, je vais rester là et surveiller si il y a quelqu'un qui ne devrait pas y être. Et si c'est le cas vous serez la première prévenue.

- Oh mais c'est une merveilleuse idée, j'aurais bien plus chaud là-bas. Elle sourit. Et sinon par quoi veux-tu commencer, un retrait de point ? Une retenue dans les cachots ? Ou bien des corvées pénibles avec la garde-chasse ? C'est toi qui vois. À ta place je la jouerais fin. C'est jamais marrant de se retrouver dans l'une de ces trois situations. Elle souriait toujours. C'était son air sarcastique.
Invité
Anonymous
Invité

A l'ombre mouvante du Saule Cogneur - Page 12 Empty
Re: A l'ombre mouvante du Saule Cogneur
Invité, le  Sam 16 Jan - 21:34

À dire vrai, le jeune Amnesius commençait à éprouver un certain plaisir à se moquer ouvertement de la préfète. En effet il se lisait sur son visage un petit air de satisfaction de l'avoir touché en parlant d'un endroit plus approprié pour elle que le parc glacial et la réaction ne se fit pas attendre, à l'en croire, les sanctions allaient tomber. Il était inutile de nier, le jeune récalcitrant était pris la main dans le sac. Avec la surveillance et les sanction qui avaient cours dans l'empire de Sergeï Kholov il valait mieux se défendre plutôt que d'avouer ses tort. Peut-être serait il sanctionné s'il ne se laissait pas prendre mais il l'aurait été de toute façon en offrant des poignets. Il sorti donc sa baguette de sa poche, ce ne serait pas une préfète qui allait le prendre, encore moins dans le Parc en pleine nuit alors qu'il avait fait si attention à rester discret. Toutefois, par mesure de sécurité, le jeune garçon pris soin de ne pas montrer qu'il avait son attribut dans la main et il la glissa dans sa manche, collée à son poignet. Il regarda ensuite la gamine dans les yeux et lui souffla quelques paroles tendrelettes. (Mot inventé sur un coup de folie.)

Allons, ne le prenez pas de cette façon, je ne voulais pas me montrer insultant, je vous proposais juste un compromis. Vous ne dites rien pour moi et je fini le tour de garde à votre place. il tenta alors d'informuler un léger sortilège de bourrasque pour donner froid à Elena. Il pensa Eolo Procella mais rien ne se produisit. Vous devez avoir froid. Reprit il. Ce devrait être un bon compromis.

Il la regarda un instant pour juger de la température. Il s'apprêtait à prendre une douche froide. C'était idiot quand même, En septième année alors qu'il ne s'était jamais fait prendre avant. Il aurait dû avoir un peu plus d'expérience. À croire que les mesures mises en place par le nouveau directeur pour voir appliquer le règlement avec une certaine rigueur portait ses fruits ; il était dommage que ce fut à ses dépends. Se pourrait il qu'une entorse de cette ampleur puisse porter préjudice à sa future carrière ? Si c'était le cas, c'était bien idiot. Il avait beau faire le fier et se montrer arrogant, il avait presque honte de s'être fait piéger et il aurait voulu se faire tout petit ou se transformer en une minuscule petite souris pour filer entre les jambes de la gamine. Mais il n'était pas animagus et il ne pouvait pas s'enfuir de cette manière. Comme elle ne disait toujours rien après un instant, Il faut dire qu'Amnesius ne lui laissait pas en placer une, ce dernier repris la parole pur essayer de la convaincre sans passer par des arguments... Plus persuasifs.

Il désigna l'insigne de préfet qu'elle portait à la poitrine, une poitrine généreuse pour un insigne flamboyant.
Ne me dites pas que vous avez accepté de porter ceci pour vous geler en dehors du château. Laissez moi vous convaincre à moins que vous ne soyez plus éloquente vous-même.

Il jouait sur deux tableau aussi glissant l'un que l'autre. Il se connaissait de toute façon, il allait tomber. En fait, c'était déjà fait, il était tombé dans le piège. L'enfant regarda sa camarade dans les yeux comme pour la sonder et il se dit en lui même qu'il aurait du mal à oser résister davantage. Elle était impressionnante... Et ce n'était pas tout, elle avait quelque chose de plus, un charisme presque imperceptible mais aussi présent que subtil.

Pardon pour le temps de réponse... :
Evelynn Kayne
Evelynn Kayne
Gryffondor
Gryffondor
Année à Poudlard : Septième année

Matière optionnelle : Divination

Spécialité(s) : Permis de Transplanage


A l'ombre mouvante du Saule Cogneur - Page 12 Empty
Re: A l'ombre mouvante du Saule Cogneur
Evelynn Kayne, le  Mer 20 Jan - 20:13

-Allons, ne le prenez pas de cette façon, je ne voulais pas me montrer insultant, je vous proposais juste un compromis. Vous ne dites rien pour moi et je fini le tour de garde à votre place. Vous devez avoir froid. Ce devrait être un bon compromis.

- T'occupes pas de savoir si j'ai froid.

Pour qui est-ce qu'il se prenait ? Ce mioche était insupportable, du moins, moi je ne le supportais pas. Le pauvre, il s'était justement montré insultant. Quel dommage. Et son compromis n'était pas ingénieux. Venir de front n'était pas la bonne solution. Pourtant, ce type était un Serdaigle, il aurait dû le savoir. Avec un peu d'intelligence, il serait retourné dans son dortoir, puis, si le coeur lui en disait tellement, il serait ressorti dehors, à la fin des tours de garde. Seulement, ce clown ne possédait pas cette intelligence. Et au lieu de la jouer fin, il préférait se prendre quelques heures et des points en moins. Je ne sais pas pourquoi mais j'avais hâte de raconter ça à Altaïr.

- Ne me dites pas que vous avez accepté de porter ceci pour vous geler en dehors du château. Laissez moi vous convaincre à moins que vous ne soyez plus éloquente vous-même.

Il observait mon insigne. Je refermais mon manteau par-dessus. J'amais être dehors. Le vent frais, glissant sur mes joues. Observer la lueur de la lune. Le froid ne me faisait pas peur, même si je préférais me retrouver au chaud. J'avançais d'un pas vers lui. J'en étais proche. On faisait la même taille. Il était petit pour un garçon. Je l'observais, droit dans les yeux. Je décidais de voir s'il était ingénieux, s'il était aussi érudit que les autres Serdaigle. Même si on fond de moi, je savais que ce type ne l'était pas. Néanmoins, j'avais envie d'être surprise et de m'être trompé.

- Bah alors, vas-y. Essaies de me convaincre.
Invité
Anonymous
Invité

A l'ombre mouvante du Saule Cogneur - Page 12 Empty
Re: A l'ombre mouvante du Saule Cogneur
Invité, le  Lun 8 Fév - 0:42

Il aurait fallut changer d'attitude et de ânière drastique, c'était d'ailleurs vrai pour toute sa vie, il lui aurait fallut changer d'attitude à un moment ou à un autre, tôt ou tard, difficilement ou naturellement avec plus ou moins de violence, il changerait un jour, c'était nécessaire. Un jour, très certainement mais pas cette nuit là où il était plus occupé à se moquer de la préfète ce qui pouvait lui valoir de gros ennuis. A sa première réplique, elle lui répondit sèchement mais elle fut beaucoup plus douce en lui répondant par la suite.

- Bha alors, vas y. Essaie de me convaincre.

Elle s'était approché de lui pour n'être plus qu'a quelque centimètres de son visage, comme il était petit, ils faisaient environ la même taille c'est ce qui lui permis de plonger à loisir son regard dans le sien. Elle avait des yeux marrons qui tiraient vers le vert comme une noisette que l'on aurait pas dénudé de son écorce avec la même habileté qu'Amnesiuus dénudait la jeune fille de ses yeux qu'il portait noir. Aussi noir que la nuit qui les entourait et aussi peu profond que des barrières ce qui ne portait pas en sa faveur. De là où il était, il pouvait sentir le parfum de Mademoiselle Gilbert, c'était un parfum fruité qui changeait de toutes ces essences de fleurs, un parfum qu'il n'avait jamais senti mais il aurait été prêt à parier que l'Amorencia sentait la même odeur. Les cheveux de l'un comme de l'autre tombaient jusque sur leur épaules et le vent qui commençait à se lever les faisaient se mélanger sans qu'on les distingue en leur milieu quoi qu'elle était blonde et que lui était brun. En effet, le vent commençait à se lever et soulignait sous son passage la fraîcheur de la nuit. Dès qu'il se serait débarrassé de la jeune femme, le Serdaigle se dépêcherait de la suivre pour se coucher au chaud. Ce qui était amusant c'était la proximité de leur visage qui faisait comme une symétrie pardaite ente ces deux personnages si proche que nulle personne hormis eux n'auraient pu voir leur visage si elle avait assisté à la scène. Que cherchait cette fille ? Voulait il vraiment qu'il aie des ennuis, qu'attendait elle exactement ? Lui se retrouvait dans une situation encore plus délicate que s'il s'était simplement fait prendre en dehors du couvre feu, il se trouvait là, à quelques centimètres du visage d'une jeune femme dont le discours et le regard n'allaient pas en adéquation.

Pendant une fraction de seconde, il s'approcha encore plus d'elle jusqu'à la frôler puis il se retira en faisant un demi tour sans l'avoir touché. Il ne pouvait pas prendre le risque aussi inconséquent soit il de faire ce genre de bêtise. La gamine aurait trahit sur le champ toute confiance que le corbeau aurait placé dans un acte tels que celui qu'il avait imaginé. Au lieu de cela, il prit la parole et se prépara à dire quelque chose de sensé.

- Je ne crois pas, sauf votre respect, qu'il soit intelligent de jouer encore longtemps. Comptez vous me sanctionner ? Puis n'y tenant plus : Après tout, je ne voudrais pas vous mettre dans une situation encore plus gênante que celle que vous vivez déjà.

Il lui tourna le dos et fit mine de regarder l'horizon pour se permettre de ricaner un instant sans le lui faire voir. Mais il ne resta pas assez longtemps dans cette position et lui fit face de nouveau sans qu'il ne sache si son petit moment de faiblesse était passé inaperçu. Bien entendu, il aurait eu tort de supposer qu'il y avait une chance pour que la jeune fille rentrez dans son petit jeu et, quand bien même c'était le cas, il ne se croyait pas prêt prendre le risque. Ce n'était pas pour cette raison, cela dit, que le jeune homme allait se rendre bien gentiment, pour cela, il irait jusque au bout de l'erreur ce qui n'est pas une mauvaise chose car aller jusqu'au bout de ses erreurs c'est se donner une chance de découvrir pourquoi il ne fallait pas les commettre. Amnesius se rapprocha à nouveau de la jeune fille et vient se poser à quelques centimètres de son nez quoi qu'un peu plus loin qu'il ne l'était la fois précédente. La vapeur provoquée par la respiration de son alter obstruait tout de même la vision qu'il avait d'elle dans ces lunettes ce qui trahissait une certaine proximité. Il aurait ou rester comme cela longtemps si quelque chose n'avait pas attiré son regard, celui ci s'étant finalement adapté à l'obscurité ambiante. Mademoiselle Gilbert avait bel et bien immobilisé le sol cogneur au moment où elle était arrivé mais toute magie est éphémère. L'ombre de l'arbre se fondait dans la nuit mais ses branches ne laissaient aucun doute possible, il était bel et bien en train de reprendre ses forces.
Evelynn Kayne
Evelynn Kayne
Gryffondor
Gryffondor
Année à Poudlard : Septième année

Matière optionnelle : Divination

Spécialité(s) : Permis de Transplanage


A l'ombre mouvante du Saule Cogneur - Page 12 Empty
Re: A l'ombre mouvante du Saule Cogneur
Evelynn Kayne, le  Lun 15 Fév - 0:01

Insupportable. Ce gars était vraiment insupportable. Je n'allais plus tenir très longtemps dans le froid. Tout ce que je voulais c'était rentrer dans la salle commune, bien au chaud. Le jeune était très près de moi. Il s'était même rapproché. A quoi jouait-il ? Un vent frais soufflait. L'aigle fit demi-tour. Je levais la tête. Mes joues étaient rouges et glacées sous l'effet du vent dépourvu de chaleur. Je levais les yeux au ciel. Un morceau de la lune. Des étoiles. C'était très beau. La seule chose qui gâchait ce moment c'était ce garçon qui ne voulait pas se plier au règlement. Je m'impatientais. Quand est-ce qu'il céderait ? Au lieu d'admettre son infraction, il décida d'en rajouter une couche. Je restais stoïque. Surtout, ne pas lui montrer que je perdais patience et que je commençais à m'énerver.

- Je ne crois pas, sauf votre respect, qu'il soit intelligent de jouer encore longtemps. Comptez vous me sanctionner ? Après tout, je ne voudrais pas vous mettre dans une situation encore plus gênante que celle que vous vivez déjà.

C'était de trop. Je serrais les points. J'étais à deux doigts de lâcher des petites larmes sous la pression des nerfs. Non. Je me détendais. Réfléchir. Il fallait réfléchir à ce que l'on faisait. Finalement, l'énervement n'apporterait rien de plus. Je soufflais un bon coup. Ce n'était pas vraiment facile d'être dans ce genre de situation. Je baisais les yeux et observais l'herbe mouillée. La pression atmosphérique semblait varier. Entre les étoiles il y avait de gros nuages. La pluie ne tarderait sûrement plus à tomber. Je ne prenais plus la peine de regarder le garçon. Son comportement me dépassait. Préférant rester sans trop d'émotion je l'ignorais un petit moment. Je me retournais. Face au château. Je n'avais plus rien à faire ici, il se faisait tard. Si je ne pouvais pas régler la situation, quelqu'un d'autre le ferait à ma place. Le directeur par exemple. Je commençais à avancer vers les portes.

- Regarde bien les sabliers demain matin, il y aura des points en moins dans celui des bleus. Je continuais à avancer. Qu'allait-il faire maintenant ?
Invité
Anonymous
Invité

A l'ombre mouvante du Saule Cogneur - Page 12 Empty
Re: A l'ombre mouvante du Saule Cogneur
Invité, le  Mer 24 Fév - 13:47

Cette fois ce fut le jeune fille qui s'éloigna de lui. Doucement pour commencer. Avec le recule, Amnesius se rendit compte que son petit jeu avait finalement une chance de fonctionner. Il aurait été possible de croire qu'une personne comme lui, qui passe son temps à déjouer le couvre n feu connaissait toutes les stratégies pour éviter les sanctions lorsqu'il se faisait prendre mais ce n'était pas le cas. Sa stratégie consistait justement à ne pas se faire prendre, quoi qu'il n'avait jamais pu résister à la tentation de faire savoir à qui voulait l'entendre qu'il se promenait au nez et à la barbichette de Kolohv. Seulement cette fois, toutes les techniques qu'il connaissait t qu'il avait mises au point pour éviter les tours de gardes n'avaient pas protées leurs fruits et il fallait se rendre à l'évidence, c'était la première fois qu'il se faisait prendre, le jeune homme ne savait pas trop quoi faire pour se sortir de cette mauvaise situation. C'est la raison pour laquelle il fut heureux de constater que la jeune fille montrait tout les signes de fatigues qu'il attendait : elle se cachait les yeux alors que l'obscurité ne permettait pas de les voir, signe qu'elle craignait de se mettre à pleurer et qu'il ne le remarque ou qu'elle pleurait peut-être déjà après tout. En outre, son corps entier était crispé et il lui fallu souffler un bon coup pour se ressaisir. Mais ce qui se voulait un soupir ressemblait d'avantage à un frisson car le froid commençait à les glacer tous les deux. Ainsi, ce n'était pas non plus une bonne chose pour Amnesius qui voulait avoir son adversaire à l'usure et qui commençait lui même à fatiguer. Ce devenait difficile de lutter et il ne savait pas si il pourrait répondre à la prochaine remarque de la jeune fille.
Le vent continuait de souffler mais cette fois ce n'était plus des rafales, il s'agissait plutôt d'une simple brise nocturne qui n'en était pas moins glaciale. La neige voletait à quelques centimètres au dessus du sol et venait se briser sur les quelques arbres dont on pouvait apercevoir la silhouette ainsi que sur le pan de la robe d'Amnesius. Le Saul Cogneur tremblait de plus en plus ce qui intimait à notre protagoniste qu'il était temps de sonner la retraite mais ce fut la jeune Gryffondor qui le fit en premier en baissant les bras et, par la même occasion baissa sa garde. En effet, elle le menaça une dernière fois et lui tourna le dos. Grave erreur.

- Regarde bien les sabliers demain matin, il y aura des points en moins sur celui des bleus.

Cette fois s'en était trop pour lui aussi, il ne pouvait pas laisser faire qu'on retire impunément des saphirs à sa maison où alors il faudrait aussi que les autres maisons en subissent les conséquences. Et certainement pas à cause de lui. Elle venait de commettre une erreur impardonnable, celle de le négliger. Et comme elle s'avançait vers le château, il tenta le tout pour le tout en prenant une mesure qu'il n'aurait pas imaginé pouvoir prendre jusqu'ici. Il leva son bras en armant sa baguette mais comme il n'aurait jamais attaqué une personne dans son dos, il cria HEY ! Pour la faire se retourner et, sans même voir si elle l'avait fait, il enchaîna deux sortilèges sans prendre le risque non nécessaire des les in formuler : Everte Statum ! Hurla -t- alors qu'un rayon de couleur violette s'élançait sur le jeune fille qui n'avait rien demandé. Il enchaîna de suite avec un Oubliette. Si son coup fonctionnait, il aurait sans doute le temps de retourner en direction du château sans qu'elle ne le voit pendant qu'elle reprendrait ses esprits mais il devrait faire au plus vite car tomber sur le sol en neige n'allait sans doute pas l’assommer. Avec un peu de chance, elle ne garderait aucun souvenir de l'incident.
Contenu sponsorisé

A l'ombre mouvante du Saule Cogneur - Page 12 Empty
Re: A l'ombre mouvante du Saule Cogneur
Contenu sponsorisé, le  

Page 12 sur 18

 A l'ombre mouvante du Saule Cogneur

Aller à la page : Précédent  1 ... 7 ... 11, 12, 13 ... 18  Suivant

Permission de ce forum:Vous pouvez 
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Harry Potter 2005 :: ~¤~ Académie de Poudlard ~¤~ :: Le Parc-

L'univers d'Harry Potter est la propriété de la Warner Bros ainsi que de J.K Rowling.
Tous droits réservés sur ce site ©Copyright Bureau RPG.