A l'ombre mouvante du Saule Cogneur

Cette fois ce fut le jeune fille qui s'éloigna de lui. Doucement pour commencer. Avec le recule, Amnesius se rendit compte que son petit jeu avait finalement une chance de fonctionner. Il aurait été possible de croire qu'une personne comme lui, qui passe son temps à déjouer le couvre n feu connaissait toutes les stratégies pour éviter les sanctions lorsqu'il se faisait prendre mais ce n'était pas le cas. Sa stratégie consistait justement à ne pas se faire prendre, quoi qu'il n'avait jamais pu résister à la tentation de faire savoir à qui voulait l'entendre qu'il se promenait au nez et à la barbichette de Kolohv. Seulement cette fois, toutes les techniques qu'il connaissait t qu'il avait mises au point pour éviter les tours de gardes n'avaient pas protées leurs fruits et il fallait se rendre à l'évidence, c'était la première fois qu'il se faisait prendre, le jeune homme ne savait pas trop quoi faire pour se sortir de cette mauvaise situation. C'est la raison pour laquelle il fut heureux de constater que la jeune fille montrait tout les signes de fatigues qu'il attendait : elle se cachait les yeux alors que l'obscurité ne permettait pas de les voir, signe qu'elle craignait de se mettre à pleurer et qu'il ne le remarque ou qu'elle pleurait peut-être déjà après tout. En outre, son corps entier était crispé et il lui fallu souffler un bon coup pour se ressaisir. Mais ce qui se voulait un soupir ressemblait d'avantage à un frisson car le froid commençait à les glacer tous les deux. Ainsi, ce n'était pas non plus une bonne chose pour Amnesius qui voulait avoir son adversaire à l'usure et qui commençait lui même à fatiguer. Ce devenait difficile de lutter et il ne savait pas si il pourrait répondre à la prochaine remarque de la jeune fille.

Le vent continuait de souffler mais cette fois ce n'était plus des rafales, il s'agissait plutôt d'une simple brise nocturne qui n'en était pas moins glaciale. La neige voletait à quelques centimètres au dessus du sol et venait se briser sur les quelques arbres dont on pouvait apercevoir la silhouette ainsi que sur le pan de la robe d'Amnesius. Le Saul Cogneur tremblait de plus en plus ce qui intimait à notre protagoniste qu'il était temps de sonner la retraite mais ce fut la jeune Gryffondor qui le fit en premier en baissant les bras et, par la même occasion baissa sa garde. En effet, elle le menaça une dernière fois et lui tourna le dos. Grave erreur.

- Regarde bien les sabliers demain matin, il y aura des points en moins sur celui des bleus.

Cette fois s'en était trop pour lui aussi, il ne pouvait pas laisser faire qu'on retire impunément des saphirs à sa maison où alors il faudrait aussi que les autres maisons en subissent les conséquences. Et certainement pas à cause de lui. Elle venait de commettre une erreur impardonnable, celle de le négliger. Et comme elle s'avançait vers le château, il tenta le tout pour le tout en prenant une mesure qu'il n'aurait pas imaginé pouvoir prendre jusqu'ici. Il leva son bras en armant sa baguette mais comme il n'aurait jamais attaqué une personne dans son dos, il cria HEY ! Pour la faire se retourner et, sans même voir si elle l'avait fait, il enchaîna deux sortilèges sans prendre le risque non nécessaire des les in formuler : Everte Statum ! Hurla -t- alors qu'un rayon de couleur violette s'élançait sur le jeune fille qui n'avait rien demandé. Il enchaîna de suite avec un Oubliette. Si son coup fonctionnait, il aurait sans doute le temps de retourner en direction du château sans qu'elle ne le voit pendant qu'elle reprendrait ses esprits mais il devrait faire au plus vite car tomber sur le sol en neige n'allait sans doute pas l’assommer. Avec un peu de chance, elle ne garderait aucun souvenir de l'incident.

Épuise, ennuyé et énervé, je rejoignais le château sans même me retourner. Apparemment le Serdaigle ne voulait définitivement pas écouter ce qu'on lui disait. Il avait l'air de se foutre des règles et semblait indifférent aux différentes menaces que j'avais évoqué. Tant pis pour lui, il n'allait pas rigoler quand l'heure de colle tomberait. J'espérais pour lui que ce ne soit pas Heather qui s'en charge. Je me frottais les yeux et m'apprêtais à ranger la baguette quand il hurla à mon attention. Je me retournais et l'écoutais prononcer des formules. Quoi ? Il voulait la jouer comme ça lui ? Je levais et mon bras et criais #Protego Maxima. Merci le cours de Boccini sur la métamagie. J'arrêtais ses deux sortilèges avec effort et lui tournais une nouvelle fois le dos. Je gardais ma baguette en main.

- Continu comme ça, vu comment tu es parti, un peu plus et c'est l'exclusion, je t'assure.

Ah la la, se faire exclure de Poudlard. Un ancien préfet avait d'ailleurs été renvoyé il y a peu de temps pour avoir mené une drôle d'expérience sur un boufsouflet dans les cachots de l'école. Blanchet s'en été chargée. Pour un affront et une attaque au beau milieu de la nuit dans le parc sans autorisation, je ne savais pas comment l'information allait être reçue, mais ce n'était plus mon problème. Je passais la porte, laissant le Serdaigle seul au milieu du parc et regagnais les couloirs encore frais. J'avais hâte d'aller me coucher, je n'en pouvais plus. Tout était calme, heureusement, cet Amnesius était le seul élève que j'avais croisé.

[FIN du RP]

RP privé avec Alexandre Lunias, Alice a 16 ans, il est 14 heures

Alice Grant n'avait pas cours cet après-midi là, aussi avait-elle décidé de faire un tour dans le parc. Alexandre et elle étaient censés s'y rejoindre près du Saule Cogneur. Enfin, pas trop près quand même.
La serdaigle sortit du château. Il faisait beau, pourtant la météo avait apparemment prévu des averses pour l'après-midi. Bah. Possible qu'ils se trompent, et puis ce n'était pas un peu d'eau tombée du ciel qui allait lui gâcher leur sortie en amoureux. L'adolescente s'approcha de l'arbre qui s'occupait à essayer d'attraper les oiseaux au passage. Alice pensa que ce saule était vraiment maléfique, et resta, comme d'habitude, à une distance raisonnable, car ses réflexes ne la sauveraient pas des branches.
Elle le ciel. Toujours un soleil radieux, et aucun nuage à l'horizon. Il n'y avait personne aux alentours. En même temps, personne ne se pressait près de l'arbre fou, donc c'était un endroit parfait pour être tranquille. Ou tranquilles.
Alice s'assit sur un banc et attendit. Ce jour ressemblait à celui ou elle avait rencontré Alexandre, le séduisant serpentard, et elle était impatiente de le voir arriver.

Son cœur était vide, sec, froid, morne et triste. En tous cas, c'est comme ça que se sentait Alexandre lorsqu'il n'était pas auprès d'elle, auprès d'Alice Grant. Il avait fait d'elle l’élue de son cœur depuis leur rencontre près du lac de l'école. Comme il ne l'avait pas revue, il voulait que cette journée soit magique, tout comme les instants passés proche de l'eau du lac.

Ils s'étaient donnés rendez-vous vers le Saule Cogneur dans le parc. Devinant qu'Alice prendrait précaution de l'arbre, il ne fût pas surpris de la trouver assez éloignée du végétal. Il s'approchait alors à pas plus vif qu'a son départ du château. Elle lui avait tellement manqué...

Chaque nuit il avait rêvé d'elle. Il s'imaginait son visage, essayait de se remémorer son parfum fruité. Il se revoyait la prenant dans ses bras. Ne pas la revoir depuis leur rencontre, avait été rude pour le garçon. Pour se consoler, il lui avait écrit des lettres et parchemins, même si ils étaient tout les deux dans la même école. Et pourtant cela ne faisait que quelques jours qu'ils ne s'étaient pas retrouver en tête à tête.

Il arrivait enfin à hauteur de la jeune Serdaigle. Celle-ci était déjà assise sur un banc proche de l'arbre craint. Se rapprochant alors à petit pas, il posa ses mains sur les yeux de la brune et murmura :

- Coucou mon amour, ça va ?

Et il déposait un léger baiser dans le creux du cou d'Alice.

Alice entendit enfin le jeune homme s'approcher d'elle. Son coeur bondit immédiatement dans sa poitrine, et un sourire radieux se peint sur son visage. Il était arrivé derrière elle, et lui déposait un bisou dans le cou en chuchotant:
- Coucou mon amour, ça va ?
La jeune fille se retourna, l'embrassa passionnément et lui répondit:
-Maintenant, oui, et toi?
Bon sang. Il était toujours aussi séduisant qu'à leur première rencontre. Même si ils s'étaient envoyés des lettres depuis leur rencontre, le garçon lui avait terriblement manqué, au point qu'elle rêvassait un peu -plus- en cours en pensant à lui. Comme elle avait attendu ce moment... après avoir connu l'expression coup de foudre et beau comme un Dieu, venait le terme maladie d'Amour. Quelle belle maladie... et quel beau garçon...
Son moral était soudainement monté en flèche. Tiens, un autre symptôme.

La Serdaigle se retournait aussitôt et embrassait le Serpentard. Pour le jeune homme, ce baiser était encore plus fort, plus doux et tendre que les premiers qu'ils avaient échangé près du lac il y a quelques jours.

-Maintenant, oui, et toi?

Prenant le regard d'Alice dans le sien, Alexandre dit alors :

- Oui je vais bien. Je n'ai pas arrêter de penser à toi tu sais.

Et c'était vrai, en plus d'avoir eu des rêves peuplés du visage d'Alice, il n'avait cessé pendant les journées de penser à la brune de Serdaigle. Désormais, même pendant les cours, il ne voulait qu'une chose : la revoir. Il avait dû prendre son mal en patience afin de pouvoir la revoir enfin. Ces quelques jours sans elle lui paraissait comme une éternité. Mais à présent, il était avec elle et voulait en profiter pour en savoir encore plus sur elle.

Il la rejoignit donc à ses cotés sur le banc proche du Saule Cogneur.

- Je ne sais pas toi, mais cet arbre, il m'inspire pas confiance. On dit pleins de choses horribles à son sujet.

Le Saule Cogneur était connu pour son comportement capricieux et fébrile. S'en approcher trop pouvait être une grande erreur.

Alexandre plongea ses yeux noirs dans ceux d'Alice et répondit:
- Oui je vais bien. Je n'ai pas arrêter de penser à toi tu sais.
La serdaigle n'avait, elle non plus, pas eu d'autres pensées ces derniers jours que pour le serpentard.
Alice regarda encore le Saule Cogneur, se demandant comment un arbre pouvait voir les oiseaux passer afin de les frapper. Pourquoi avait-on planter un tel spécimen dans une école? Peut-être était-il là avant? Dans ce cas, pourquoi le laisser? Un jour, si ce n'était pas déjà fait, il allait finir par sérieusement blesser -voir tuer- quelqu'un. Quel âge avait-il? Il semblait avoir toujours été là, en fait, il faisait partie intégrante de l'école elle-même. Sa mère lui avait dit s'en souvenir, les yeux brillants de malice. Peut-être y avait-il... autre chose? Un raison de sa présence?
Alexandre s'assit à ses côtés sur le banc.
- Je ne sais pas toi, mais cet arbre, il m'inspire pas confiance. On dit pleins de choses horribles à son sujet, dit-il.
Encore une fois, il venait d'exprimer à haute voie ses pensées.
-J'en m'en méfie moi aussi. Heureusement qu'on est assez loin. Enfin, je crois. Mais si ce banc est encore là, alors ça doit être bon... il détruit tout autour de lui... c'est bizarre de le laisser dans une école, répondit-elle, les yeux toujours rivés sur l'arbre.

De toute évidence, la jeune Serdaigle rejoignait le point de vue du Serpentard à propos de l'arbre dans le parc de l'école. Celui était d'une tristesse inouï aujourd'hui. Ses branches ballantes contrastaient avec les dires à propos de sa réputation. Elles étaient grises et sombres ce qui ne rassurait tout de même pas le jeune homme. De surcroît, le vent était plus fort que les jours précédents, malgré le beau soleil luisant au milieu du ciel de Poudlard.

- J'e m'en méfie moi aussi. Heureusement qu'on est assez loin. Enfin, je crois. Mais si ce banc est encore là, alors ça doit être bon... il détruit tout autour de lui... c'est bizarre de le laisser dans une école.

C'était une question qui méritait d'être posée. Comment avez t'on pût laisser un arbre comme celui-ci dans le parc de l'école ? Surement pour décourager certains téméraire à vouloir jouer les casses cous.

- Je n'ai pas arreter de penser à toi Alice. Si tu savais tout l'amour que j'ai déjà pour toi !

Il se mit à regarder plus profondément sa compagne. Elle avait des cheveux brillant, une peau pas tout à fait nette, tout ce qui plaisait à Alexandre. Comment n'avait t'il pas pût la remarquer avant.

- Est ce que tu as aimé mes parchemins. DarkAngels n'a pas trop été pénible avec toi ?

Il pris alors la main d'Alice dans la sienne et attendit sa réponse.

- Je n'ai pas arreter de penser à toi Alice. Si tu savais tout l'amour que j'ai déjà pour toi ! Est ce que tu as aimé mes parchemins. DarkAngels n'a pas trop été pénible avec toi ? demanda le jeune homme avant de prendre la main de la jeune fille.
-Tant que ton oiseau me livre de si belles lettres de toi, il ne sera jamais pénible, répondit-elle en serrant sa main et en se blottissant contre lui. Et les miennes, elles t'ont plut? Lize a bien fait son travail, au moins?
Le pied d'Alice butta soudain contre un monticule de terre juste à côté du banc. Visiblement, on avait enterré quelque chose à cet endroit. Elle se baissa et commença à déterrer, priant juste pour ne pas découvrir un animal mort. Ses doigts rencontrèrent un bout de parchemin. Elle le dégagea et l'amena devant ses yeux et ceux d'Alexandre, tout en le dépoussiérant. Ca ressemblait à une carte, à première vue. Ben tiens.
Comme à chaque fois qu'un mystère se présentait à elle, la serdaigle ne put s'empêcher de vouloir immédiatement le résoudre.

-Tant que ton oiseau me livre de si belles lettres de toi, il ne sera jamais pénible. Et les miennes, elles t'ont plut? Lize a bien fait son travail, au moins?

L'oiseau d'Alice était une jolie chouette blanche. Lorsqu'il la voyait arrivée, le jeune homme sentait sont cœur s'emballait car il la reconnaissait immédiatement et savait d'où provenait le parchemin. Lorsque le moment était venu d'ouvrir la précieuse enveloppe, les mains du Serpentard devenaient moites. Il sentait son cœur s'emballait de nouveau et lisait la lettre sans se soucier des bruits, personnes ou autres éléments perturbateurs autour de lui. C'était comme ci, il y avait une bulle hermétique autour de lui, qui lui permettait de rester à l'écart de tout.

- Oui tes lettres sont merveilleuses. Et Lize est une très bonne chouette.

Alors que le vert et argent était toujours dans ses pensée de lettres d'amour, Alice sembla remarquait quelques chose au sol près d'eux. Tout à coup, elle se leva du banc et alla fouiner dans le sol à la recherche de cet objet. Il s'avérait qu'il s'agissait d'un morceau de parchemin enfoui dans la terre.

Revenue sur le banc près de son amoureux, Alice lui présenta sa trouvaille et ils découvrirent avec étonnement une sorte de carte calligraphiée à l'encre noir sur le morceau de parchemin. Comment était il parvenu ici? entérré dans le sol?

- Qu'est ce que c'est à ton avis chérie ? C'est bizarre, on dirait comme une carte ou un truc comme ça. Je ne vois rien de marquer de précis pourtant.

Quand était t'il de cet indice ? Pourquoi était il là? Cette découverte avait éveillé la curiosité du Serpentard.

Alexandre regarda avec intérêt la carte, qui ne devait pas être vieille.
- Qu'est ce que c'est à ton avis chérie ? C'est bizarre, on dirait comme une carte ou un truc comme ça. Je ne vois rien de marquer de précis pourtant.
Alice leva la carte vers le soleil afin de mieux la voir. C'était bien une carte du château, mais le chemin n'était pas tracé. Seul une marque était dessinée à l'endroit qui correspondait à... le banc sur lequel ils étaient assis.
En exposant le parchemin à la lumière, la serdaigle remarqua que quelque chose était écrit au dos. Elle retourna le papier et vit quelques mots tracés avec la même encre qui avait servit à tracer la carte:
Saurez-vous trouver
Le mystère oublié?
Si seulement vous en doutez
Jamais vous ne le découvrirez

La chasse ne fait que commencer:
De l'endroit ou vous vous trouvez
Partez vers le deuxième indice
Dans un lieu ou les nouvelles
Viennent et partent au moment propice
En quelques coups d'ailes.

Pour Alice, c'était étrange, mais tout vu. L'endroit indiqué était sûrement la volière. Elle se tourna vers le serpentard.

Après une observation approfondie de la carte, il découvrirent que seul le château et son parc était représentés dessus. Mais Alice pris le soin de retourner la carte. Alors, une suite de phrases en formes d’énigme apparu à la lumière du soleil. Tout semblait destiner les mots à décrire la volière du château.

- Dans un lieu ou les nouvelles, Viennent et partent au moment propice, En quelques coups d'ailes... Hum Hum, on dirait que c'est la volière non ? Qui a bien pût prendre le temps de dessiner cette carte et écrire ces mots... Dans quels buts?

Cela intriguait profondément Alexandre, qui ne voulait pas être la victime d'une farce. Quelqu'un avait t'il décidé de jouer avec ceux qui découvriraient la carte? L'esprit de Lunias était partagé entre l'envie d'en découvrir plus au sujet de cette carte, et entre l'inquiétude qu'on pouvait leur jouer un mauvais tour.

- Je crois que le meilleur moyen de découvrir la suite et de se rendre à la volière. J’espère juste que nous n'y perdons pas notre temps.

Le temps extérieur lui commençait à s'assombrir. Les nuages avaient pris le dessus sur les rayons du soleil et le vent devenait plus froid. Le jeune vert et argent pris Alice dans ses bras tout en continuant à regarder la carte. A chaque fois qu'il se retrouvait en sa compagnie, des surprises intervenaient.

- Dans un lieu ou les nouvelles, Viennent et partent au moment propice, En quelques coups d'ailes... Hum Hum, on dirait que c'est la volière non ? Qui a bien pût prendre le temps de dessiner cette carte et écrire ces mots... Dans quels buts? Je crois que le meilleur moyen de découvrir la suite et de se rendre à la volière. J’espère juste que nous n'y perdons pas notre temps, dit le serpentard.
C'était vrai, pourquoi faire une énigme aussi simple et la laisser là, en évidence, à côté du Saule Cogneur? Le seule moyen d'en savoir plus était de suivre les indices.
Alexandre prit Alice dans ses bras. Elle apprécia la chaleur de son corps tout en essayant, comme à leur première rencontre, de percevoir les battements de son coeur.
Le temps se rafraîchit avec une vitesse phénoménale.Quand une goutte de pluie vint s'écraser sur la main d'Alice, elle se dit que, finalement, la météo ne s'était pas trompée.
La serdaigle se leva en prenant la main du garçon dans la sienne. La pluie battait à présent, et ce n'était pas deux ou trois gouttes. Indifférente à ce brusque changement de temps, Alice demanda avec un sourire malicieux:
-Tu as raison. Alors, on y va?

La pluie s'était mise à battre avec vigueur. Alice était toujours dans ses bras, et il aimait le contact de la Serdaigle contre lui. Comme au premier jour de leur rencontre, il aurait aimé que le temps s'arrête.

Alice ce leva et pris la main d'Alexandre en demandant à celui-ci malicieusement :

-Tu as raison. Alors, on y va?

C'était sûrement la meilleure solution que de se rendre dans la volière afin de mettre au clair l’énigme de la carte trouvée dans à côté de ce banc. Il trouverait peut être un autre indices las bas qui permettrait de comprendre la signification à la fois de la carte en elle même, mais aussi du texte inscrit au dos.

- Oui, mais avant toute chose, vient là ! dit le Serpentard en riant.

Il avait pris Alice dans ses bras et par la taille comme lors de leur rencontre près du lac. Il lui déposa un baiser sur ses lèvres.

- J'ai toujours trouvé ça trop romantique de s'embrasser sous la pluie, dit t'il les yeux brillant. Désolé, puis il me faut un peu de courage pour monter tout en haut de la volière.

Le ton du garçon était de toute évidence beaucoup plus assuré que lors de leurs premiers échanges. Et pendant de longues minutes qui lui paraissait des secondes, il prit soin de montrer son amour à la Serdaigle par ses gestes doux et élégants.

La pluie devenant de plus en plus rude, il allait falloir s'abriter pour les deux jeunes gens.

- Oui, mais avant toute chose, vient là !
Alexandre l'attira contre lui en riant et l'embrassa.
- J'ai toujours trouvé ça trop romantique de s'embrasser sous la pluie. Désolé, puis il me faut un peu de courage pour monter tout en haut de la volière.
Alice sourit à sa remarque. Après avoir passé un peu de bon temps l'un contre l'autre, la serdaigle l'embrassa une fois encore passionnément avant de bondire et de se mettre à courir en direction de la volière en criant à l'intention du jeune garçon, non sans rire à gorge déployée:
-Si c'est pour me courir après, tu trouveras le courage de venir? En plus, on sera à l'abri là-bas...
La pluie. Il avait raison. Qu'est-ce que c'était romantique. Les cheveux collés par la pluie, elle protégea la carte de l'eau, même si elle l'avait déjà lue, ça pourrait faire un beau souvenir.
Elle risqua un coup d'oeil en arrière pour voir si il l'avait rattrapée malgré le fait qu'elle courait comme une dératée.

Alice répondit alors à son baiser en lui rendant réciproquement. La remarque du vert et argent avait fait sourire la jeune fille, qui en retour s'empressa de se mettre à courir en direction du château en criant :

-Si c'est pour me courir après, tu trouveras le courage de venir? En plus, on sera à l'abri là-bas...

Lunias trouvait que la jeune fille avait un bon sens de l'humour comme lui et cela lui plaisait beaucoup. Pour certaines personnes, son humour était dérangeant ou incompréhensible. Mais pas pour la brune devant lui.

- Pour te courir après, je n'ai même pas besoin de courage.. C'est un réfléxe, lui répondit Alexandre sur le même ton joueur.

Il allaient donc se rendre à la volière du château pour en apprendre plus sur la carte. De plus, cela leur permettaient de se protéger de la pluie qui était devenue des torrents d'eau tombant du ciel.

Il suivit donc Alice sur l'herbe en prenant garde de ne pas glisser. Il était toujours aussi maladroit, aussi manqua t'il de se prendre de nouveau les pieds dans ses vêtements. Heureusement, il s'en sorti indemne et discrètement. Se rapprochant de la porte d'entrée, il s'aperçut que la pluie avait abîmé son sac. Des parchemins s’émiettaient au contact de l'humidité. Il fallait espérer que la carte soit indemne.