HRPG:

Rp avec Avalone McCartney

Maddison n'avait pas perdu son temps dans les bouquin, les devoirs et autres révisions scolaires. Elle n'en avait pas besoin et n'en avait pas envie tout simplement donc elle ne voyait pas l'intérêt de passer ses journées enfermée dans  une bibliothèque ou en classe.  Cette nuit n'était pas vraiment de toute joie ; en faite, elle ne trouvait pas me sommeil. Depuis plusieurs heures elles se tournait dans tous les sens, changeait de position, retournait son coussin, enlevait puis remettait sa couverture. Rien n'y faisait ! C'est agaçant et frustrant d'être fatiguée et pourtant ne pas pouvoir enfin s'assoupir. Dans un même temps, elle en avait peur. Oui, elle avait peur de s'endormir car une étrange impression la prenait de plus en plus.  Ce sentiment qui lui produisait de l'angoisse venait d'Alec, son "majeur d'homme" comme disent les moldus. Un jeune homme de 28ans qui travaillait pour sa famille depuis la plus tendre enfance de Maddison. Chaque nuit, ce sentiment revenait, comme si ce meilleur ami, confident et grand frère était en danger.
La lionne chassa toutes ces pensées de sa tête avant de se relever brutalement. Ses colocataire dormaient déjà à point fermé, ce qui n'était au fond pas plus mal quand elle y pensait. Les Gryffondors avaient cette habitudes de se défouler le soir entre eux  et bien que ça détendait et amusait l'adolescente, elle préférait rester en retrait certains jours.

Elle se rhabilla chaudement vu que les journées et les nuits étaient plutôt froides voir glacées ces derniers temps. Un jeans, une blouse, un gilet, une écharpe digne d'une fille et une veste assez chaude malgré son apparence quelque peu fine. Quoi de mieux !
Elle savait qu'il était interdit de sortir des chambres la nuit mais elle n'en avait rien à battre. Les sorties nocturne, c'était comme une passion lors de ses nuits d'insomnies qui n'étaient pas super rares.  C'est pourquoi elle se faufilait hors de sa chambre puis hors de la salle de Groffondors dans le plus grand silence et secret qu'il soit, plutôt satisfaite  à vrai dire. Chacun de ses pas nonchalants étaient  bien métrisés afin d'éviter d'attirer tout professeurs ou personnes fouineuses trop indiscrète et cafteuse. Chose dont elle avait une sainte horreur.  Un silence à la fois dérangeant et agréable hantait l'immense château qu'était Poudlard, ce dont Maddison profitait avant d'arriver enfin dehors.

Un coup de vent glacé et un frisson la parcourut tandis qu'elle fermait bien sa veste  tout en prenant une grande bouffée d'air.  Le ciel noir est magnifiquement décoré d'étoiles scintillantes éparpillées dans cet immense espace offrant tant de questions au petits êtres vivants qu'étaient les sorciers et les moldus.  Elle soupira, observant la vague fumée blanche qui sortait de sa bouche puis finit par afficher un petit sourire. Sans vraiment savoir pourquoi ou encore où elle allait, elle commença à marcher dehors , se laissant emporter par le vent  d'hivers.  Doucement, après avoir déambulé  là où elle ne devrait être, elle revint à elle pour constater être à l'entrée de la forêt interdite. Elle avait réfléchit combien de temps en réalité  ? Trop de temps il faut croire, au point qu'elle n'ait nullement suivit son propre trajet. Pire qu'un rêve. Beaucoup auraient fait demi-tour. Non mais déjà y aller le jour est dangereux et interdit mais alors la nuit. Pourtant, elle y était trop tentée et n'allait pas se privé de satisfaire ce mélange de besoin d'aventure de réponse à ses questions. Bien-sûr elle connaît les risques et a déjà entend parlé de tout ce qui s'y est passé mais pour elle, ça ne lui donnait que plus envie de désobéir au règlement... Ca ne fera que deux règles à ignorer en un seul fait.

Alors elle continua sa marche, parmi les arbres nus et les plantes mortes de la forêt avant d'entendre un bruit et s'arrêter net. Elle savait clairement que ce n'était pas une créature de ce lieu mais bien une personne qui la suivait. Elle  ne se tourna pas mais prit en revanche la parole.

-Qu'est ce tu fais ici ? et qui es-tu ? dit-elle d'une voix calme tout en dévoilant son visage cette fois, pour découvrir au passage celui de l'individus qui lui tenait compagnie.

Avalone aime bien se rendre dans la forêt interdite. Cela lui permet de décompresser et de penser à autre chose. Elle est consciente quel à pas le droit, mais elle n'est pas contre. Elle a quand même une réputation à tenir. Bon, il est vrai que ce n'est pas seulement pour enfreindre le règlement, elle aime aller dans la forêt interdite parce qu'elle aime se perfectionner dans ces sorts. Pour être la meilleure, il faut travailler dur pour accomplir de grande chose. Et ce n'est pas en restant dans sa chambre à rien faire qu'elle va se surpasser. Cela fait depuis quel est en troisième année à Pourdlard quel se rend dans la forêt interdite. Et c'est fou comme elle fait des proroger. Elle à la capacité à apprendre très vite et elle veux pratiquer au plus vite se quel apprend. C'est comme ça dans sa famille, ils naissent pour être les meilleurs dans tous les domaines. C'est le cas d'Avalone, elle se surpasse dans tous les domaines que ce soi en cours de Défense Contre Les Forces Du Mal, de Métamorphoses, en Vols, Enchantements, Potions tout !

   Si elle est dans la forêt interdite aujourd’hui c'est non seulement pour travailler ces sorts, mais aussi pour être dans le calme. Les ronflements de ses camarades de chambre deviennent de plus en plus fort et insupportables. C'est dans le calme le plus paisible qu'elle aime travailler. Ses amis pensent qu'elle devrait penser à autre chose mais, ce n'est pas possible. Ils ne la comprennent pas voir ils la comprennent plus. Et, c'est ce qui rend folle Avalone.

   Elle était à deux doigts de dépasser ce qu'elle redoute le plus, elle allait enfin réussir, mais des bruits de pas ininterrompue. Premièrement, elle pensa qu'il assagissait  d'une des nombreuses créatures qu'on trouve dans cette forêt, elle décida donc d'aller voir d'où provient ce son.  Elle crut voir une forme humaine, un stresse commença à la prendre d'assaut. Elle avait peur qu'il s'agissait d'un professeur qui rodait dans les coins ou voire même un préfet. Elle ne voulait en aucun cas être démasquée. Elle peur de plus pouvoir travailler davantage ou même d'être renvoyé était un vrai cauchemar. Elle s'avança de plus en plus pour découvrir de qui il s'agit mais sa curiosité la trompa. Elle venait de marchait sur une branche qui se cassa à cause de son poids. "P*tain ! Je fais que cinquante kilos ! J'suis pas aussi grosse m*rde !* pensa
-t-elle. Par malheur la personne en question entendit se bruit.

-Qu'est ce tu fais ici ? et qui es-tu ?

   C'était une voix féminine, le son de sa voix laissait entendre qu'il ne s'agissait pas d'un professeur. Maintenant, il vaut mieux que ce ne sois pas un préfet.  

-Toi qui es-tu ? Tu es un préfet ? dit-elle avec assurance, il est hors de question qu'elle montre son stresse même si cela se voyait sur son visage. Pourquoi es-tu ici ?

Maddison regarda un moment son interlocutrice, une jeune fille d'un peu près son âge , enfin elle croit.  Celle-ci était loin d'être calme bien qu'elle semblait tenter de ne pas le montrer. Pourquoi se serait-elle cachée avant si elle ne craignait pas de se faire attraper. Une serpentard, ça n'étonnait pas Maddi car après tout, ils aimaient bien désobéir aux règlements. Enfin, elle devait avouer que les Gryffons n'étaient  pas mieux quand ils s'y mettaient et rien à faire des punitions et autre.

"-Toi qui es-tu ? Tu es un préfet ? Pourquoi es-tu ici ? " Lui demandait-elle avec fausse assurance.

Maddison la regarda avec les yeux ronds. Elle , préfèt ?! Elle serait la première à se faire renvoyée d'un tel rôle tant elle se fichait du règlement. Elle avait cette réputation ; la fille riche de longue lignée de sangs-purs qui désobéit à tout et qui pour certaines choses aurait mieux eut sa place chez les serpents que les lions. Elle n'en fait qu'à sa tête et la voir en retenue n'était pas rare à vrai dire.
Elle n'était pourtant pas si cliché et mauvaise que ça, si ? A vrai dire, elle ne saurait le dire elle-même tellement ça ne serait pas objectif. Difficile de se décrire et on ne peut pas dire le contraire.
Maddison afficha un petit sourire en coin amusé en repensant au coup du préfet puis se mordilla la lèvre inférieure.

-Non, je ne suis pas un préfet. Juste une élève parmi tant d'autres qui n'arrive pas à trouver le sommeil et qui avait donc besoin d'air et évidemment, qui ne peut s'empêcher de faire ce qu'il ne faut pas faire. dit-elle en se rapprochant légèrement de l'autre jeune fille.

Elle faisait en sorte de ne pas mettre de mauvaises ambiances, surtout dans une telle situation et endroit si ... improbable. Un moment pas très joyeux pour une petite rencontre. Une fois assez proche de cette "nouvelle connaissance", Maddison  lui tandis poliment la main droite tout en laissant sur son visage un air ouvert et non refermé comme la plupart du temps.

-Je m'appelle Maddison Castle... et toi tu es ? demanda-elle gentiment.

Avalone avait les yeux fixés sur la fille qui était en face d'elle.

-Non, je ne suis pas un préfet. Juste une élève parmi tant d'autres qui n'arrive pas à trouver le sommeil et qui avait donc besoin d'air et évidemment, qui ne peut s'empêcher de faire ce qu'il ne faut pas faire.
   Suite à cette réponse, la jeune fille poussa un soupire de soulagement puis commença à ricaner donnant l'aire de dire *Qu'est-ce que je suis bête !* Elle regarda toute autour d'elle avant de reposer ces yeux sur la fille. Elle remarqua qu'elle s’avança vers elle puis lui tendit la main poliment. Avalone fixa non plus la fille mais sa main.

-Je m'appelle Maddison Castle... et toi tu es ?

   C'est un sourire qui amicale qui vient se poser sur ces lèvres. Elle hésita quelques secondes avant de se décider à serrer la main de Maddison. *Aller... Fait un effort. Essaye d'être sympa pour une fois, surtout que des personnes qui a une insomnie se lève et part en direction de la forêt interdite.* pensa-t-elle avant de dire avec assurance:

-Enchanté Maddison. Je suis Avalone McCartney. Je crois avoir déjà entendu ton nom dans les couloirs de l'école. Tu es à Gryffondor n'est-ce pas ? Moi je suis à Serpentard. Inutile d'être voyant pour savoir que entre les Serpentards et les Gryffondors c'est un peu "la guerre".

RP privé avec Nathert Brosor et Mangemort 87

L'hiver, saison du froid et de la nuit, période des neiges de minuit. Trois mois au souffle glacé, traversant les vêtements des moins réfugiés. L'aiglon était sorti des cours aux heures où se couche le jour et se dirigeait maintenant vers les quartiers bleus et la chaleur de leur feu. Il devait se hâter, sans quoi ses ailes allaient geler. Mais par le parc il voulait passer car de là, la forêt interdite pouvait être admirée.

Le vent chantait alors que le crépuscule se finissait. La lumière lunaire remplaçait peu à peu celle de l'astre solaire, baignant le château et sa forêt dans une belle rougeur qui pourtant inspirait surement autrefois la peur. Qu'elle était belle cette foret interdite, qu'elle était mystérieuse cette forêt aux cent mythes. L'aiglon s'était posé par terre pour reposer ses serres. Admirant ce domaine, cette si belle scène. Le froid pénétrait l’élève si chaud, le transperçant jusqu'aux os. Mais souhaitant rester et contempler de ces bois l'orée, un #Calda il finit par incanter.
Aussitôt, ses vêtements regagnèrent une douce chaleur, réchauffant son corps et son cœur, retardant l'écoulement des heures. Le jour mourrait enfin, laissant la nuit accueillir le monde en son sein. Le voile blanc de la lune avait épousé les contours du château alors que de nombreux sorciers voulaient se mettre au chaud. La douceur des ombres nocturnes était vraiment, pour le cadavre du jour, la plus belle des urnes.
L'aiglon, quant à lui, observait, s'interrogeait sur ce qui suivait l'orée. Il y'avait-il véritablement un danger? Pourquoi cet endroit en apparence si paisible était-il décrit si nuisible? Tout les jours l'oiseau voulait y voler, savoir ce qu'il risquait à y pénétrer. Ah... qu'il désirait l'explorer, qu'il s'imaginait à s'y reposer...
Mais le règlement était clair, autant qu'une lame de fer. Pour l'élève, l'entrée était proscrite, et s'il s'y risquait, il le regretterait vite. Ce terrain resterait donc scellé et ses mystères idolâtrés.

Le moment était finalement arrivé pour Arukiel de rentrer. Le couvre-feu mettrait fin à ses hardeurs s'il ne rentrait pas à l'heure. La colle serait alors sa seule compagne, il fallait qu'il se magne.
D'un mouvement pesant, il se remit verticalement. Puis, lentement, il se dirigea vers ses appartements. La nuit lui caressait les joues, alors qu'il avançait, si mou. Le vent lui prenait la main mais tout ça était vain. Des profondeurs sylvestres, il ressentait l'appel, mais c'est vers la maison des Serdaigles qu'il agitait les ailes.

Je marchais, je courais, je marchais, rien ne pourrait m’en empêcher, ma fuite avait été organisée depuis des lustres. Quelques livres et un ballon enveloppés d’une couverte suffiraient pour duper ces soi-disant adultes. Mon cœur se serrait, je sentais l’adrénaline monter en moi. C’était ma première fuite depuis mon arrivé à l’école, je savais très bien quelle était la peine encourue pour ceux qui se faisaient surprendre en plein méfait. Certainement une expulsion, mais je ne pouvais plus résister à son appel, elle me fascinait et me répugnait en même temps, une combinaison parfaite pour attirer les personnes dans mon genre.
Finalement, après ma petite course dans les champs, je remarquais la forêt au loin qui m'invitait à la rejoindre. Le bois semblait avoir un teint noircit, elle semblait presque brûlée, et une odeur âcre en ressortait. Rien qui ne tentait à première vue, mais au contraire, ce n’était pas l’apparence extérieure qui me séduisait mais bien ce que je pourrais trouver à l’intérieur.

Je marchais, je marchais et finalement, je la voyais en entier. Elle était aussi sombre que le charbon, elle imposait le respect, elle était l’ébène incarnée... Mes membres commençaient à se secouer dans tous les sens, j’étais fou d’excitation, je ne pouvais plus me retenir, je devais rentrer au plus vite en ces lieux. Elle me voulait et je la voulais. J’avançais de quelques pas avant de constater qu’une silhouette à quelques mètres de moi marchais en direction de l’école, elle ne semblait pas m'avoir remarquée. Je m’arrêtais brusquement et restais clouté bêtement sur place, l’observant avec un regard vide d’émotion, devais-je me cacher ou au contraire lui demander ce qu’elle faisait ici ? Je n’étais plus vraiment lucide dans tous les cas, mon énervement semblait m’embrouiller l’esprit... Je... je ne savais plus quoi faire. Retourner dans l’enceinte de l'école ou risquer de me faire remarquer par un élève . Je ne savais pas... Tss, je n'avais plus qu'à me préparer au pire, j'empoignais ma baguette et la cachais derrière mon dos, la paranoïa régnait...

L'oiseau ne volait pas vers son nid, il y allait par dépit. Quand soudain, une silhouette apparut derrière lui. Quel étrange moment pour accoster les gens. Mais qu'est-ce que l'aiglon ouït? Quel était ce bruit? Non, cette silhouette n'était venu parler, elle s'était arrêter respirer, hésiter. Quelle était-elle? Que voulait-elle? Peu de monde venait auprès de la forêt, elle avait donc piqué son intérêt.

Et c'est en se retournant qu'il vit celui qui s'était pris pour un chevalier blanc, quelques jours avant. Quelques mètres les séparaient, mais l'obscurité trahissait le blondinet. Pensait-il vraiment avoir dissimulé le bras tenant sa baguette de sorcier? D'un désir de vengeance, ses intentions seraient-elles l'engeance? Ah... quelle importance avait réellement ce non-sens? En raison d'une altercation verbale, il voulait, de l'aigle, entendre les râles?
Très bien, son aîné serait malmené. Il n'avait pas eu de chance, Arukiel savait faire use de violence. Ah... quelle belle arène, quelle superbe scène. Du jeune duelliste, l'arrogance allait combattre, de l'aîné, la violence. Forêt et château seraient le décor de l'affrontement des corps.  Obscurité et air glacial seraient leurs arbitres impartiales.
Toutefois, l'aigle n'était pas volontaire pour que l'un ou l'autre touche terre. Sortant sa baguette, préparé à ce que magie fasse, il demanda alors à l'homme lui faisant face:

- Que signifie ceci, pourquoi es-tu là? Si tu ne veux te battre, ta baguette, range la. Si tu veux me parler, fait le par la voix. Et si cela ne me concerne pas, je ne serai sur ta voie.

Le froid le mordait mais son territoire il ne céderait. Un duelliste né, au sang-froid inné. De calme et de sérénité, ses yeux criaient alors que les vents chantaient. Allait-il l’énerver? Allait-il le calmer? Duel ou discussion, blessures ou négociations? L'aiglon le fixait de ses yeux inquisiteurs. Il serait en retard, du couvre-feu il allait dépasser l'heure. Mais nulle peur de cela, la priorité était maintenant en face, là.

Était-ce la nuit qui le troublait, L'obscurité qui le trompait? Son adversaire semblait vidé, terrifié. Voulait-il vraiment se battre, ne voulait-il pas plutôt s’éclipser? Il devait le calmer, pas l'exciter. L'apaiser, pas le blesser. Car malgré que l'aiglon ne pouvait le supporter, son sang n'aurait aucun intérêt à couler.

- Baisse ta baguette, ayons une discussion saine. A moins bien sûr, que tu ne veuilles que le bruit d'un combat, des profs, n’amène.

Pendant quelques secondes, j’hésitais à jeter un sortilège, ce qui serait très stupide de ma part vu que je ne connaissais toujours pas l’inconnu, mais j’avais bien un sort au fond de ma bouche qui attendait de sortir au moment propice. Je regardais patiemment la silhouette qui avait certainement senti ma présence, se retourner. J’essayais de discerner brièvement la personne qui se trouvait devant moi avant de prendre conscience que ses traits m’était familier. Cheveux blonds, petit, d'apparence jeune, c’était une parfaite copie du petit garçon que j'avais rencontré à la salle commune, celui qui avait essayé d’humilier deux pauvres jeunes-gens. Comme je m’y attendais, il parla le premier;

- Que signifie ceci, pourquoi es-tu là? Si tu ne veux te battre, ta baguette, range la. Si tu veux me parler, fait le par la voix. Et si cela ne me concerne pas, je ne serai sur ta voie.

Ma baguette ?! Je l’avais complètement oublié, m*rde. Mais ce n’est pas pour autant que je décidais de la ranger, je la gardais fermement dans ma main, regardant toujours le jeune garçon d'un regard impassible. Qu’il me dégoûtait, n’avait-il aucun respect pour son aîné ? Parler d’un ton si arrogant et supérieur, il osait même me donner des ordres . Geuh...

-Baisse ta baguette, ayons une discussion saine. A moins bien sûr, que tu ne veuilles que le bruit d'un combat, des profs, n’amène.

Soit, je baissais ma baguette toujours sur mes gardes, enfin bon, que pouvait faire un gamin de onze ans ayant débuté sa scolarité il y a quelques mois, contre un sorcier expérimenté ? Il avait appris qu'une infirme partie de mon savoir. Je doutais qu'il s'attaque à moi, il n'aurait aucune chance. Bref, à mon tour de parler;

- Allons, calme tes ardeurs petit, je n'avais aucunement l'intention de t'attaquer, j'étais juste prudent, un mal rôde ici la nuit. Personne n'est en sécurité en dehors de l'école. Je pris une petite pause pour le toiser de la tête aux pieds avec un regard dédaigneux. As-tu renoncer à explorer la forêt ? Je t'ai vu retourner sur tes pas.

Je ne savais pas vraiment quoi dire pour pouvoir débuter sur une conversation sans hargne, mais j'essayais au mieux de cacher mon mépris au plus profond de moi. Je ne voulais surtout pas avoir une personne prête à n'importe quel moment à me poignarder dans le dos. Si seulement il pouvait dire un seul mot feignant la provocation, je pourrais ainsi me défouler et libérer ma colère. Non, ça ne serait pas raisonnable. Essayons de se faire passer pour un gentil chevalier blanc.

Préférant la discussion à la destruction, le sorcier finit par, sa baguette, baisser. Le combat était-il déjà évité? Rien n'était moins sûr que cette possibilité. Prenant la parole, le blond émit alors ces sons:

- Allons, calme tes ardeurs petit, je n'avais aucunement l'intention de t'attaquer, j'étais juste prudent, un mal rôde ici la nuit. Personne n'est en sécurité en dehors de l'école.

Puis, observant l'aiglon dédaigneusement, ne se rendant pas compte qu'il avait reçu un avertissement, il rouvrit sa bouche, tentant sûrement de faire mouche.

-As-tu renoncer à explorer la forêt ? Je t'ai vu retourner sur tes pas.

Le rapace n'aimait guère son ton, ni son regard. Il ne méritait définitivement pas d'égards. Surtout que si de prudence il parlait, au vu de ses actes, c'est la lâcheté qu'il sentait. Et s'il y'avait un danger, c'était bien ce sorcier. Toutefois sa question, à sa méprisante méditation, mit une interruption.
Il baissa donc lui aussi l'outil de sa magie, conformément à ce qu'il avait promit. Il ne fit pas spécialement attention au petit, l'insulte préférée des abrutis. Puis, s'adressant à son aîné et cachant son mépris, il lui dit:

-Je n'ai point renoncé à y aller, mais ce soir je voulais juste la contempler. Car, si sa beauté est éclatante, la punition pour y aller n'est guère tentante. Mais dit moi plutôt, que fais-tu ici? Enfin, ne répond que si cela ne me fera pas d'ennuis. Tu m'as déjà bien assez retardé et je n'ai plus qu'à espérer passer sans me faire repérer.

Cette question n'avait pour but réel que d'éloigner davantage le duel. A sa tête, à son air, il était évident que ses activités ne collaient pas au règlement. L'aiglon s'en fichait, cela lui faisait une belle jambe s'il disparaissait. Il enchaîna donc, en tout simplicité comme en toute sincérité.

-De toute façon, quoique tu fasses ici et quoique tu fasses de ta vie, je n'irais pas m’embêter à aller le répéter. Tes affaires ne me concernant pas, il serait bien impoli que j'en fasse cas. Nous autres, personnes ayant leur place aux cachots, avons mieux à faire que de fourrer notre nez où il ne faut.

La dernière des injonctions était pour les Serpentards, qu'avait gratuitement critiqué ce racontar. Le garçon insolent n'était cela dit pas dément. Il avait depuis longtemps analyser cette possible arène pour, qu'au combat, il mène. Si les choses tournaient au vinaigre, cela serait son adversaire qui sentirait, de la douleur et la défaite, le goût aigre.
Oui, cela ne serait un duel mais un combat. Et les règles autoriseraient donc les coup bas. Ennemis? Amis? Peu importe sa réaction, Arukiel aurait une solution. Dialogue, combat ou fuite et dénonciation, trois issues possibles à la suite de ses actions.

Je remarquais que le jeune homme ne semblait pas avoir aimé ce que j’avais dit précédemment. Ce que le monde pensait de moi m’importait peu. Mon but n’était pas de me faire des amis mais bien de vivre, vivre tout simplement. Le seul conseil que je pourrais vous donner pour survivre dans ce bas-monde, c’était de compter que sur vous-même. N’essayez pas de vous appuyer sur d’autres personnes, vous tomberez aussitôt. Suivez mon conseil et votre espérance de vie serait grandement rallongée, je peux vous l’assurer.

-Je n'ai point renoncé à y aller, mais ce soir je voulais juste la contempler. Car, si sa beauté est éclatante, la punition pour y aller n'est guère tentante. Mais dit moi plutôt, que fais-tu ici? Enfin, ne répond que si cela ne me fera pas d'ennuis. Tu m'as déjà bien assez retardé et je n'ai plus qu'à espérer passer sans me faire repérer.

Je haussais mes épaules, s’il avait un minimum d’intelligence, celui-ci devrait être en mesure de deviner la raison de ma présence en ces lieux, ou peut-être pas. Il m’ennuyait, moi aussi mon temps m’était compté,  la visite de la forêt ne se faisait pas en quelques minutes, je devais donc me bouger pour ainsi avoir le temps de la visiter au complet, ou du moins une partie. Je le regardais une dernière fois de mon regard vide de toutes émotions avant de me tourner vers la forêt.

-De toute façon, quoique tu fasses ici et quoique tu fasses de ta vie, je n'irais pas m’embêter à aller le répéter. Tes affaires ne me concernant pas, il serait bien impoli que j'en fasse cas. Nous autres, personnes ayant leur place aux cachots, avons mieux à faire que de fourrer notre nez où il ne faut.

Toujours de dos, un petit sourire apparut sur mes lèvres. Visiblement, ce mioche ne semblait pas avoir oublié le moment où j’avais envoyé un petit pic aux Serpentard(s). Il semblait bien rancunier, mon exact opposé en soi. J’avais la fâcheuse tendance à oublier les personnes qui m’avaient causé du tort. Je n’aimais pas chercher les problèmes, c’était pour moi une action complètement inutile. D'ailleurs, j’aimerais bien pour une fois rajouter un peu de piment à mes actions.

-Simple question, as-tu peur de franchir les limites de la forêt ? Moi, je ne crois pas, tu sembles être une personne parfaitement intelligente et courageuse. Mais je vois que tu crains un simple couvre-feu ?! Allons, quelques heures de retenues n'affecteront en rien ta vie actuelle. N’as-tu jamais rêvé d’explorer les contrées les plus sombres de ce monde ? Pourquoi ne pas faire un petit jeu ? Un jeu de bravoure et d'audace ! Je te propose un petit amusement qui en bref, aura pour but de savoir qui a la plus grosse. J'ai parfaitement remarqué ta haine envers moi, c'est donc pour ça que je te demande de faire ce petit "test" ce qui, normalement, nous permettrais de repartir sur un nouveau départ. Enfin, ça ne dépend que de toi. Si tu acceptes je t'expliquerais les règles.

Par-dessus les lamentations de l'air, parla le blond Nather. De dos s'adressant à l'oiseau si confiant:

-Simple question, as-tu peur de franchir les limites de la forêt ? Moi, je ne crois pas, tu sembles être une personne parfaitement intelligente et courageuse. Mais je vois que tu crains un simple couvre-feu ?! Allons, quelques heures de retenues n'affecteront en rien ta vie actuelle. N’as-tu jamais rêvé d’explorer les contrées les plus sombres de ce monde ? Pourquoi ne pas faire un petit jeu ? Un jeu de bravoure et d'audace ! Je te propose un petit amusement qui en bref, aura pour but de savoir qui a la plus grosse. J'ai parfaitement remarqué ta haine envers moi, c'est donc pour ça que je te demande de faire ce petit "test" ce qui, normalement, nous permettrais de repartir sur un nouveau départ. Enfin, ça ne dépend que de toi. Si tu acceptes je t'expliquerais les règles.


Basse provocation mais fine improvisation, l'aiglon ne se ferait pas prendre par sa fierté devant ces mots alignés. Non, ce serait sa soif de connaissances qui le pousserait dans ce sens. Il arpenterai ce site qu'est la forêt aux cent mythes. Car maintenant, il avait l'occasion de se laver de toutes accusations. S'il se faisait prendre, il saurait se défendre. Son aîné, Brosor, ferait bouclier de son corps alors qu'il serait accusé de tout les tords.
Folie ou génie, antipathie et tragédie ou héroïques récits, tel serait, cette nuit, le pari qu'il prit. Les vents tourbillonnaient, comme implorant ses pieds. Les arbres l'appelaient, le suppliant d'avancer. Obscurité dévorante et liberté enivrante, il n'avait plus qu'à s’engouffrer dans la forêt de l'épouvante.
D'une voix déterminée, intéressée et de tout mépris dénuée il se mit alors à prononcer:

- Ces règles, je veux les entendre et sans attendre. Car en effet, leur punition est un bien faible tribut pour l'exploration de l'inconnu. Toutefois, avant de continuer, il me semble de rigueur de m'expliquer. Je ne te hais ni ne te respecte. Il n'y a que ton comportement qui m'est infect. Mais je ne saurais refuser ce nouveau départ si, me plaisent, les règles dont tu me feras part.

Lumière lunaire et crissements de l'air entouraient les deux compères. Devant l'aigle se dessinait la silhouette de l’aîné par dessus l'immensité de la forêt. Une scène de tableau où hurlaient, du soir, les chouettes et les corbeaux. Le jeune élève avait la baguette serrée sans pourtant être dressée. Il avait le souffle accéléré, le cœur emballé et le dos tendu face à l'inconnu.

Pendant son court moment d’hésitation, je reportais mon attention sur la forêt d’ébènes pour une énième fois. Comment détourner le regard d’une chose si fascinante ? C’était tout simplement impossible. Si j'avais un peu plus de temps devant moi, je pourrais rester des heures à explorer chaque recoin de cette magnificence. Mais il fallait tout de même faire attention sur l'endroit où l’on pose ses pieds pendant une exploration, un piège est si facilement déclenchable. Je m’étais bien sûr renseigné avant de venir ici, plusieurs créatures sortit des tréfonds des abysses parcouraient librement la forêt, dont des acrommentules. En tout cas, c'était ce que j'avais cru lire. Une grande prudence était donc requise pour faire ascension en ces lieux.

- Ces règles, je veux les entendre et sans attendre. Car en effet, leur punition est un bien faible tribut pour l'exploration de l'inconnu. Toutefois, avant de continuer, il me semble de rigueur de m'expliquer. Je ne te hais ni ne te respecte. Il n'y a que ton comportement qui m'est infect. Mais je ne saurais refuser ce nouveau départ si, me plaisent, les règles dont tu me feras part.

Je ne m’étais pas attendu à une réponse si positive de sa part, moi qui croyais qu’il m’aurait tout simplement dit d’aller jouer aux billes sur l’autoroute, c’était un bon début. Mais il était toujours aussi arrogant et hautain, dommage. On aurait pu devenir de grand ami et ainsi vivre une grande amitié ! Le gosse et l’aîné, l’amour d’une vie, tome un ! Non ? Ah bon, dommage. Trêve de plaisanteries, je devais expliquer les règles à ce jeune ignorant. Tss.

- Je vais faire simple, on rentre à l’intérieur, Nathert agita sa main en direction de l’interdit. et on doit s’enfoncer le plus profondément en celle-ci, le premier qui se dégonfle à perdu. C’est tout simple. Ah et un dernier point, ne jamais abandonner l’autre si ça tourne mal ! Capish ?

Je me retournais pendant une fraction de seconde pour voir sa réaction. Je crois qu’il était maintenant temps de parcourir les sinueux chemins qui nous mèneraient droit à notre glorieuse mort ou au contraire, lamentable. Quoi qu’il en soit, l’aventure commençait pour de bon. Sans attendre mon compagnon, je marchais en direction du bois décharné  avec la ferme intention de mettre en marche mon périple vers les ténèbres. Pendent notre voyage, seul l'obscurité serait notre meilleur ami ou bien certainement, notre ennemi.

D'avoir un instant été étonné, Nather avait l'impression donné. Rien de très étonnant au vu des paroles ayant été prononcées auparavant. Puis toujours sans regarder l'enfant, mais, la forêt, indiquant:

- Je vais faire simple, on rentre à l’intérieur et on doit s’enfoncer le plus profondément en celle-ci, le premier qui se dégonfle à perdu. C’est tout simple. Ah et un dernier point, ne jamais abandonner l’autre si ça tourne mal ! Capish ?

Un simple test de courage pour les deux apprentis mages. Aller au plus profond, sans envisager la trahison. Le blond s'était alors retourné, pour pouvoir, l'aiglon, observer.
De devoir le coller, il n'était pas ravi. Toutefois, les bois étaient un sacré défi. Une seconde d'hésitation, une seconde d'appréciation, puis finalement l'acceptation. Deux baguettes vaudraient mieux qu'une dans la forêt baignée par la lune; et son camarade semblait, à tenir sa promesse, prêt.

- Dans ce cas j'espère que tu es près à perdre et qu'on saura ne pas se perdre. J'accepte tes conditions, mais tu n'auras pas ma reddition. Bien, partenaire, il est temps de marcher sur ces terres.

Ah, pauvre âme portée par la soif de connaissance, pauvre esprit empli de la confiance de l'enfance. L'oisillon parcourrait des sillons dont les dangers dépassait son imagination. Convaincu de sa toute-puissance, de son omnipotence, puisse le destin disposée de clémence. Car ce qui l'attendait entre racines et crevasses, il devrait y faire face, et par le combat et la magie, il risquerait sûrement sa vie. Tourné vers l'épreuve, l'aiglon était pris dans l'euphorie de sa folie.


Ô divine adrénaline, tu es pour cet être si câline.
Et pourtant, ton visage est si vil, ta nature si maline.
Ô si douce nature, puisses-tu ne pas être trop dure
envers cet enfant demeurant toujours si pur.
#Occulo Cati dit-il pour faire fuir la nuit.
Lui permettant ainsi de voir à travers minuit.                                                                                                       

Sans regarder derrière moi, j’entendis les pas frénétiques de mon compagnon sur le sentier, écrasant quelques feuilles mortes au passage. Il semblait avoir accepté, c’était bien. Je n’aurais pas à rester seul dans cette forêt macabre mais non moins merveilleuse. Je ne m'étais pas encore décidé sur la destination à prendre, plusieurs chemins s’offraient à nous, mais lequel choisir ? Ce qui était sûr, chacun menait à un danger certain. Je sortis ma baguette prestement et formulais le sort #lumos. Je m’aventurais ensuite sur une piste que j’avais choisie grâce à une comptine de hasard appris dans ma jeunesse. Quelquefois, je me retournais pour voir si mon coéquipier ne s'était pas perdu en cours de route, ce qui serait plutôt idiot de sa part, lui qui se croyait si puissant.

Je marchais quelques minutes sur les chemins de terre, ma baguette levée pour pouvoir mieux y voir. Nous débouchâmes finalement sur une clairière, une petite clairière pour être plus exacte. On pouvait y voir l’ombre de la lune envelopper celle-ci, nous éclairant ainsi de sa douce lumière. N’ayant plus besoin des services du sort en cours, je récitais son opposé. Cette forêt était bien grande, on pouvait s’y perdre très facilement, difficile de trouver quelque chose d’intéressant si on ne sait pas où se diriger. Dans ce cas, le meilleur moyen serait de s’acheminer vers le Nord, en toute logique. Je levais donc ma main et l’ouvrit pour y positionner ma baguette, après l’avoir placé, je lançais le sortilège #pointe au Nord. Elle bougea pendant un court instant avant de pointer brusquement vers la direction voulue. Parfait, aucun risque de se perdre maintenant, à moins d'être borné.

Les quelques minutes que nous passâmes ensemble sur la route nous menâmes sur une caverne, ou plus exactement, une faille incrustée dans une paroi rocheuse. Bien que petite, elle était assez grande pour pouvoir y laisser passer deux personnes. Bien sûr, au prix de quelques plaies. Je réfléchis, devait-on s'y infiltrer ? C'était la seule chose que nous avions rencontré qui avait un peu d'intérêt. Soucieux, je pivotais ma tête vers l'aiglon qui me suivait depuis un temps déjà.

- On y rentre ?

HRP:

Hors-RP:

Durant quelques minutes, dix, quinze, vingts, peut-être plus, peut-être moins, l'aiglon et son camarade de fortune s'enfoncèrent dans la forêt des ombres. Le sort de vision nocturne d'Arukiel, l'Oculo Cati, était bien pratique quoi qu’à relancer régulièrement car l'élève ne le maîtrisait pas parfaitement. Cela dit, c'était toujours mieux qu'un Lumos qui attirerait tout les prédateurs aux alentours.
Mais l'aiglon était trop occupé à satisfaire ses yeux de ce qu'il voyait pour s'occuper d'autre chose. Les arbres de ces bois étaient sublimes, naturels, presque vierges de tout contact humain. Les rares animaux qu'il avait vu était, eux, plus normaux. Enfin, il avait cru voir une sorte de cheval au loin mais celui-ci était parti trop vite pour identifier ce que c'était vraiment. Il ne savait pas si c'était un effet secondaire de son sort ou simplement une obscurité de morts, mais s'il voyait parfaitement les formes dansant dans les ténèbres, les couleurs, elles, étaient plus ternes. Sauf dans la partie éclairée par le Lumos de son aîné.

Les enfants finirent par atteindre une petite clairière, celle-ci était bercé par la lumière lunaire, ce qui rendait la vision altérée d'Arukiel un petit peu obsolète. Il n'annula pas son sort cela dit, il voulait parer à la possibilité d'avoir à le relancer en urgence. La démence de son excursion n’altérait donc pas totalement sa prudence.
Nather utilisa sa baguette pour trouver le Nord, de peur de se perdre sûrement, et les deux compères s'y dirigèrent. La lune était haut dans le ciel, à l'image de ce que fait le soleil à son zénith. Toutefois, dans ce cas là, cela ne donnait aucune indication sur l'heure.

Ils finirent par arriver à une petite crevasse dans un bord rocheux. Celle-ci était assez grande pour que l'aiglon passe sans problème s'il faisait attention. Nather, lui, aurait peut-être un peu plus de problèmes. Ce dernier semblait hésitant, il voulait y entrer mais hésitait... trop dangereux peut-être?

-On y entre? Demanda-t-il.

Sans un mot, l'aiglon décida de regarder à l’intérieur sans y entrer, son sort de vision ayant la propriété de lui permettre de voir à l’intérieur. Ce qu'il y vit était... étrange. Il y'avait un squelette humain, d'autres d'animaux divers et, surtout, beaucoup de toiles d'araignées. Il avait entendu dire que des araignées géantes vivaient dans ces bois, cela dit, il avait du mal à imaginer une aussi grosse araignée passer par la faille. Il y'avait sûrement une seconde entrée quelque part.
Il se retourna donc pour dire ce qu'il avait vu à son aîné et... une femme? Un fantôme de femme plutôt non? Celle-ci semblait sortit de nul part. Elle arborait un sourire transpirant de malice... comme un enfant qui s’apprêtait à jouer avec un nouveau jouet. Il n'eut pas le temps de réfléchir beaucoup plus qu'elle demanda déjà:

- Qui ose arpenter mes bois?

"Mes bois"? Elle habitait ici? Hum... Ça ne sentait pas bon ça. Il avait lu assez d'histoires de fantôme pour savoir que mettre un spectre en colère n'était jamais une très bonne idée. Il fallait la calmer. Arukiel ne savait pas si les spectres pouvaient lire dans les esprit, et même si les fantômes de Poudlard lui avaient dit que non, il n'allait pas tenter le diable. Il allait donc choisir un art où il est passé maître, celui de la vérité partielle, ou totale, selon ce qu'il avait besoin de cacher.
Légère tension, voix qui se voulait calme mais qui était peut-être un peu tremblante de froid, de fatigue ou de peur... même lui n'en savait rien en fait.

- Nous sommes deux élèves de Poudlard. Nous voulions explorer ses bois car ils sont magnifiques.

Il se coupa une seconde pour reprendre son souffle, il était beaucoup plus tendu que prévu face à ce spectre au sourire prédateur.

- Nous ne savions pas que des fan- que vous viviez ici. Nous voulions juste connaitre ce qu'ils nous cachaient au château.

Il avait répondu à la question, non sans un petit cafouillage. Il espérait que son interlocutrice n'en prendrait pas ombrage. Il avait tout de même le bras prêt à utiliser sa baguette si besoin. En fait, il avait déjà tout son grimoire de sort en tête, il était prêt à délivrer les sorts nécessaires si cela tournait mal.
Un petit regard à Nather, pour se rassurer, pour savoir ce qu'il faisait, pour savoir s'il le gênerait, pour savoir ce qu'il se passerait. Puis à nouveau vers le fantôme.