• Suite du RP avec Laurae Syverell •

Balade au clair de lune.

Le clair de lune éclairait de milles feux la forêt, la rendant plus belle et plus mystérieuse. C'était un endroit féerique et dangereux à la fois pour Alhena. Habituée de cet endroit, elle n'avait jamais vu la forêt comme cela. Peut-être n'en avait-elle jamais eu conscience ou tout simplement était-ce les circonstances qui la rendait si magique ?

Cela faisait plus de cinq minutes qu'Alhena marchait dans le silence. Elle continuait de ressasser, de réfléchir sur les événements survenus précédemment. Avait-elle réellement eu raison de lui accorder sa confiance. N'allait-elle pas tout gâcher ? Était-elle réellement prête à tout faire pour réussir ? Que pouviez bien penser la jeune fille de cette situation ?

Peverell observa du coin de l'oeil sa camarade. Pourquoi avait-elle accepter sa proposition ? Ne cachait-elle pas quelque chose ? Et pourquoi plutôt dans la soirée celle-ci l'avait appelé Petite sœur ? Qu'est-ce qui les reliées vraiment ? De la rivalité avec un peu de confiance ? Ou un réel lien qui s'approcherait de la fraternité ?
Dans tout les cas, la jeune Serpentarde était persuadée qu'elle allait longtemps avoir affaire à Syverell même après cette histoire.

- Je pense qu'on va bientôt arriver.

Sur ce, la jeune fit volte face et se posta devant la Poufsouffle pour lui barrer le passage. Le visage fermé elle lui dit :

- La personne que je vais voir, c'est mon frère. Nous avons une discussion importante à tenir. Si tu te tiens tranquille comme je le demande, je te raconterai absolument toute l'histoire.

Alhena ne prit pas la peine d'attendre une réponse, elle continua de plus belle.

- Il ne doit pas te voir, il ne doit surtout pas savoir que tu es là. Je ne veux surtout pas que tu interviennes sauf si... si il venait à devenir très violent.

Elle avait dit ça comme si une lueur d'espoir venait de s'éteindre, comme si c'était une chose récurrente. Mais Alhena n'avait, contrairement à ce qu'on ouvrait penser, pas peur de son frère, elle savait se défendre contre lui. Ce dont elle avait peur surtout, c'était de sa propre nature destructrice, de celle de son frère et de leur incapacité à les gérer. Car malgré ce qu'Alhena pouvait nier, les mariages consanguins des vieilles familles, les histoires plus qu'imprégner de mensonges et de magie noire, ça laisser des séquelles. De plus leur père et leur mère n'avaient pas étés des plus tendres avec eux, c'était devenu alors un mécanisme automatique, une défense immédiate que de se battre avec des mots, des coups et un certain sort impardonnable.

- Est-ce que tu as compris Syverell ?

Les sorties dans la forêt interdite se faisaient de plus en plus rares. En même temps, réussir à éviter tout les tours de gardes était un véritable tour de force, même avec le soutient de deux préfètes.

Mais ce matin, ils devaient à tout prix se rendre là-bas. Pourquoi donc, me demanderez vous. Et bien la pleine lune venait de se terminer ! Le moment était plus qu'idéal pour une sortie, une nouvelle "chasse aux loups-garous usurpateurs". En effet, après une recherche intense dans les archives, la jeune fille avait appris finalement que les fameux "loups-garous" de la forêt étaient en réalité de simples loups, plus intelligents que leur semblables mais tout aussi inoffensifs. Elle avait donc parlé de sa découverte à ses trois compères, et ils avaient sauter sur cette occasion de dans savoir plus. Même Izsa, qui n'aimait pas trop les animaux, devait avoué que de telles bestioles devaient être géniale à rencontrer. Et les canidés étant des descendants de loup-garous authentiques, ils auraient de grandes chance de retrouver leurs traces après un soir de pleine lune.

Ils étaient partis dès le lever du soleil. L'avantage de cet horaire, c'était que plus aucune ronde n'était sensée être en place. Six heures du matin, c'était le moment au tout le monde pionçait, le levé du soleil ayant un effet narcoleptique puissant.
D'ailleurs, se lever avait été plus que compliqué pour la jeune fille. Il lui avait fallu le plus grand courage du monde pour se sortir de son lit, si bien qu'elle était arrivé un peu à la bourre au point de rendez-vous, la lisère de la forêt.
Plus détendue depuis qu'ils avaient quittés le château, Izsa commença à parler avec ses amis tout en jetant des coups d'oeil au sol de temps en temps.

Et au bout d'un moment, une trace retint son attention :

- Bingo...

Expression moldue par excellence, mais qui retranscrivait parfaitement son sentiments. Une trace profonde l'avait interpellée, présentait une taille honorable et avec cinq griffes parfaitement visibles. Qu'est-ce que cela aurait pu être ? Un gros chien, dans le pire des cas. Au mieux, c'était un loup.
Et alors qu'ils commençaient à suivre la piste, une lumière rouge vint les surprendre. Cela ressemblait à des étincelles... des étincelles rouges, c'était un signal de détresse !

Sans aucune hésitation, Izsa fonça. Elle n'avait aucune idée de ce qu'elle pouvait trouver, et un tel comportement pouvait bien la mener à sa perte, pourtant la curiosité était plus forte. Qui pouvait avoir envoyer ce signal ? Un piège ? Impossible, cela n'avait aucun sens. Quelqu'un attaquer par des Accromentules peut-être.

Son souffle fut coupé instantanément en voyant la personne qui gisait là. A côté de lui, un cadavre de Sombral, partiellement déchiqueté. Et autour d'eux, un liquide rouge et poisseux, reconnaissable au premier coup d'oeil. Le jeune homme était mal en point.

Le jeune homme était Morgan.

- P*tain ! jura-t-elle, beaucoup trop choquée pour trouvé quelque chose d'intelligent à dire. Elle accouru près de lui, et continua d'une voix un brin affolée "Qu'est ce qu'il s'est passé, bordel ?"

Par là, elle voulait dire : 1) Qu'est ce que tu fous dans la forêt interdite ? 2) Par quoi t'es tu fait attaqué ? 3) Pourquoi est-tu toujours en vie ?
Quoique, la deuxième question fut assez facile à résoudre. Il y avait des traces plus que reconnaissables à cet endroit, similaire à celle qu'ils avaient aperçu précédemment. En plus, de toutes les créatures présentes dans la forêt, il n'y en avait pas cinquante capables de tels dégâts, surtout à la pleine lune. Lentement mais surement, la jeune femme prenait conscience de ce que cela signifiait.
Elle lança un Revigor, et jeta un regard impuissant en direction de ses amis.

Zsa était une fille cool.

S’était ramenée, quelques heures plus tôt, avec la preuve que les «loups-garous» qui les avaient rapprochés avaient déjà été soupçonnés de ne pas en être. Il n’s’agissait donc pas de soupçons d’élèves de sixième année en quête/formation de troubles. D’après le manuel que la Serpentard du quatuor leur avait filé, c’pourraient être les descendants de lycanthropes qui avaient trouvé le moyen de s’accoupler à la pleine lune. *C’devait être bien érotique, tiens, le sexe d’humains sous forme animale. Libido non restreinte, sens bestiaux en éveil, toussa.* Quoiqu’il en soit, les descendants de c’tte rarissime union seraient plus intelligents que la norme. Y avait le moyen de prouver à tous ces abrutis d’fans de bébêtes que la forme humaine était dotée de gènes plus intelligents que le reste du règne animal. Est-ce que ça voulait dire que les gènes des loups-garous étaient altérés par leur morsure, qu’ils devenaient plus abrutis que la moyenne ? Etait-ce seulement effectif lors des pleines lunes ? Est-ce que les individus de QI moyen étaient compris du reste des humains après une morsure, ou devenaient-ils aussi inaptes à la communication verbale que les loups ? Bref, toute une palette d’interrogations en tête, la blairelle était arrivée en avance au lieu de rendez-vous. Trop en avance, d’ailleurs, du coup elle était repartie aussitôt. Le soleil n’était pas levé qu’elle gambadait dans Poudlard, toute de cape d’invisibilité de Parkoush vêtue, cherchant des indices de la déficience du corps professoral. Si seulement elle pouvait en faire virer un ou deux... Bon, le Deybile ne faisait pas mieux le ménage que d’ordinaire -un vrai bras cassé dès qu’il avait pas de pognon en ligne de mire, là était la découverte de la Coupe d’Angleterre- mais si Kholov ne s’en était aperçu, c’est qu’il était bien moins Big Brother qu’on le laissait dire. Rien n’avait, dans le bureau de Fudge, était suffisamment choquant pour qu’elle puisse l’inculper, pis elle n’avait pas Ash à portée de main, sans quoi elle aurait acheté un kiwicot juste pour le faire virer. Oh, mais c’tait une idée ça, elle le d’manderait au réveil du gryffon ! En attendant, y avait rien chez Blanchet non plus, dommage, car elle entrait pleinement dans la catégorie des abrutis d’fans de bébêtes, en ayant fait son job. M’enfin, le soleil ne tarderait pas, et si elle ne voulait se faire attendre, fallait filer. Et, avant qu’elle se bloque dans les ronces, ranger la cape dans sa poche aux capacités de stockage étendues -par le #Exsuperabilis Condicionalis (sauf si je lance un Finite Incantatem) jeté quelques jours auparavant.

Après l’arrivée d’Hilswood, ils papotèrent assez, quoiqu’ils prirent garde à ne pas être trop bruyants. Ils ne tardèrent pas à trouver l’objet de leurs fantasmes. Une empreinte de canidé. Comme ça arrivait parfois, la verte et argent dit un truc incompréhensible, genre Binegaud, et la blairelle lui jeta un regard amusé. L’était sûre qu’elle fricotait avec Parker et était merveilleusement fournie en graines hallucinogènes en conséquence, elle lui ferait cracher le morceau un d’ces quatre. Mais déjà, elle n’y pensait plus, plutôt occupée par l’univers de possibilités que cette empreinte offrait. *Prom’nons nous dans les bois, m’nons les loups au trépas.* Pis des étincelles rouges, et là, Bennet fut sûre que se lever avait été une brillante décision. Il s’passait des choses par ici ! Mais fallait s’bouger et arriver sur place avant qui que ce soit d’autre. Si y avait une bagarre, elle devait envenimer le conflit. Tant c’étaient des élèves qu’elle aimait pas. Fin vu qu’elle était avec Eb, Lil et Zsa, c’était probable. Tant c’était des profs qui d’viendraient eazy à virer. Tant c’était Kholov qui réglait ses comptes avec les plus pseudos-rebelles des enseignants. Quoiqu’il en soit, tout devait dégénérer. En arrivant sur place, pourtant, Bennet ne vit pas de duel enflammé. En revanche, une silhouette attira son attention. Une silhouette morbide. Un sombral. C’était la première fois qu’elle en voyait un ! C’est vrai que c’te pouf de Reny avait claqué sous leurs yeux ! Trop classe ! La blairelle s’avança, fascinée. Non, y avait pas à dire, le cadavre demeurait la créature la plus intéressante qu’il lui ait été donné de voir. Un corps squelettique, des ailes de chauve-souris géantes, un faciès reptilien, des orbites comme enfoncées qu’elle caressa avant de se perdre dans son regard d’un blanc vitreux. Vide et pourtant si plein. Plein d’une existence emplie de préjugés subis, d’une existence enracinée au sol et aux bienfaits dont il avait du dépendre mais aussi de vols un sabot dans l’eau, d’évasions loin des oppressants troupeaux. L’obscurité forestière en laquelle il se fondait d’ordinaire ne lui offrait ce matin qu’un linceul avant de mourir avec lui. Bennet l’observa, un sourire aux lèvres, puis lui fit ce qu’elle considérait être le seul cadeau possible : rendre sa mort utile. Elle fit apparaître une fiole d’un #Inanimatus Apparitus fiole à potion et y récolta quelques centilitres de sang, se promettant d’en faire bon usage lors de ses expériences ultérieures. Elle coupa aussi quelques dizaines de centimètres de crin qu’elle roula et glissa dans sa poche. Pis songeant que le gaspillage était toujours regretté, elle colla un #Reducto sur la bête et la fourra dans sa poche.

Satisfaite de l’altruisme utile dont elle avait fait preuve, Bennet finit par se rappeler qu’elle n’était pas venue seule. Et pis ! Que les autres étaient avec elle. Ils risquaient de lui demander un bout de Sombral, or elle savait pas encore quelles proportions lui seraient nécessaires et n’était pas du genre à partager sauf monnaie d’échange assurée. Elle jeta donc un regard noir derrière elle... pour s’apercevoir que ses actes étaient loin d’être au centre de l’attention. Y avait un autre cadavre. *Mieux que des bébêtes pour les expériences !* Sauf que le cadavre était vivant et que les autres avaient pas l’air d’être dans le même trip qu’elle. A commencer par Zsa qui était au chevet de la masse humanoïde. Roulant les yeux, la préfète s’avança pour trouver son collègue sanguinolent. Instinctivement, un rictus se plaqua sur ses lèvres ; il ne pouvait pas faire un pas sans se mettre quelqu’un à dos ce pitre. Mais intérieurement, la situation lui déplaisait. Quelqu’un avait réduit son objet de détente à celui d’entre vie et mort, et pis, ce quelqu’un n’était pas elle, elle n’avait pu connaître la jouissance qu’infliger une telle blessure à un crétin devait prodiguer. Elle devait trouver le coupable. Elle commença par s’emparer de la baguette du Poufsouffle et vérifia le dernier sort lancé ; c’était un Periculum. Il avait signalé sa position. Mais pourquoi ? Pourquoi prendre le risque de signifier à son agresseur que de l’aide venait ? Le responsable n’était-il qu’un froussard ? Avait-il espéré que l’inconnu reviendrait achever ses souffrances de peur qu’on arrive à le faire parler s’il était conscient ? Si oui, alors pourquoi la personne en question laissait-elle à Bennet le loisir de l’achever ? C’était stupide, pis elle était pas du genre à priver le bougre de quelques souffrances que ce soit. Bref, trop d’interrogations demeuraient, mais une chose était sûre. Vu le renforcement de la sécurité, il était de Poudlard, et qui qu’il soit, il n’avait fini d’entendre parler d’elle. Delab, c’était son joujou. S'en occuper, torture incluse, était son privilège personnel.

Prom'nons nous dans les bois, pendant qu'le loup-garou n'y est pas. Si il y était, il nous croquerait, mais comme il y est pas, il nous mordra pas...
Chasse aux loups-garous usurpateurs, deuxième round. Avec confirmation qu'ils étaient bien usurpateurs. De simples loups, ça faisait presque figure de peluche à côté des vrais lycanthropes. Un brin ennuyant, il aurait préféré que les canidés arnaqueurs soient quelque chose de plus extraordinaire. Genre des spectres de loups-garous tués par un soir de pleine lune et animés par Nemesis en personne. Mais vu que ça aurait pu tout aussi bien un groupe de croups dressés pour hurler à la lune, il n'allait pas trop râler.

Six heures du matin, lendemain de pleine-lune, matinée idéale selon Izsa qui était à l'origine de cette nouvelle traque. La dreamteam était au complet et ils allaient bien s'amuser. Ils commencèrent à visiter la Forêt Interdite en papotant totalement inconscients (pour ne pas changer) du potentiel danger qu'elle représentait. A cette heure-là, ils avaient très peu de chance de voir Kholov sortir avec des lettres de renvoi de derrière un arbre, ni de croiser le moindre prof.  Un peu plus et il entamait la danse de la liberté.

- Bingo...

Oh, la jolie trace ! C'était de la papatte de compétition qu'ils avaient là. Un loup, obligé ! Il n'y avait plus qu'à suivre la piste et osef des étincelles rouges qui apparaissaient. Sauf que ce n'était pas au goût de ses camarades de faire semblant de ne rien avoir remarqué. Elles abandonnaient la mission comme ça pour courir droit vers un première année perdu? C'était tout nul. Il aurait bien continué à suivre les pas incrustés dans le sol mais il allait se retrouver solo et il n'avait pas de chocogrenouilles sur lui en cas de rencontre avec des accromentules. Il les suivit donc, courant moins vite parce qu'il voulait pas être essoufflé pour pouvoir repartir en sprintant en cas de piège kholovien.

Il arriva tranquillement et regarda Lizzie foutre un sombral mort dans son sac. Narmol... Et après c'était lui qu'on taxait de nécrophile. En plus, c'était avec un animal, beurk... Son sac allait puer, être rempli de sang et de bouts de carne déchiquetée. Jamais il n'y mettrait un petit doigt dedans, même si c'était pour récupérer un kiwicot. Ça devait être tout plein de microbes à l'intérieur. Se détournant du spectacle pas super joli, il remarqua une silhouette allongée par terre. Et vu la réaction d'Izsa, elle était apparemment connue.

Il s'avança à son tour et découvrit un Morgoush inanimé et ensanglanté. Était-il mort ? La serpy lui lança un sort et il allait lui foutre un coup de pied pour voir s'il bougeait encore quand le poufsouffle ouvrit la bouche. Il était en mode Shake après chute de balai. Trois syllabes à peine articulées et ses yeux s'étaient refermés. Sauf qu'il ne fallait surtout pas s'endormir dans ces conditions là. Ebenezer l'aurait bien achevé direct sauf que le pouffy était le cofondateur du FLBM alors c'était hors de question qu'il abandonne bêtement le projet pour cause de décès. Il s'accroupit à côté de lui et balança un #Episkey en visant aucun endroit en particulier. Vu le sang, de toute façon, il devait avoir des blessures un peu partout. Surtout sur le ventre. Ebenezer fronça les sourcils et souleva le tee-shirt de Delaube qui était très légèrement déchiré. Fait étrange, certaines tâches de sang ne correspondaient à aucune blessure, comme s'il avait déjà été pré-soigné. Ce qui l'interpella le plus, c'était ce qu'il y avait sur une des hanches du blessé. Le brun grimaça, Morgan semblait avoir trouvé un loup avant eux vu la belle marque de dents.

- Oï Delaube, reste avec nous ! Tu peux bouger la main ?

Question basique juste pour voir si le préfet n'était pas dans une situation trop critique. Parce que si oui, ils étaient bons pour véritablement l'achever.

Bref, Lestrange usait d’un Bisou Magique pour Delabruti, ce qui était, en somme, donnait juste envie à Bennet d’escroquer un moldu, chiper un engin d’airain, et prendre «a pic», comme ils disaient. Cette fois-ci, ne pas voler un souvenir mais plus banalement un instant au temps. Comme une moldue, peut-être, mais de quoi faire chanter son ami pour des siècles et des siècles, amen. Enfin, là n’était pas l’objet : ils étaient bien lents ces bougres pour ne pas songer que laisser la baguette de Delab lancer son flux d’étincelle, un phare dans la nuit, allait rameuter du staff. Se penchant, elle saisit donc l’objet et usa d’un #Nox ; tout jet de lumière fut interrompu. Soyons clairs : Bennet hésita à briser la baguette mais s’en retint, songeant qu’un empoté en son genre crèverait sans son intervention s’il n’avait de magie pour s’extirper de ses maladroites hypocrisies. Etait-ce trop tard, quelqu’un aurait-il vu le Perriculum ? Si tel était le cas, ils étaient marrons, ils étaient pas censés être là après tout. Ouais, ils feraient bien de laisser le chieur tout seul. En fait, ça lui donnait limite envie de lancer un Bombarda, un Sonorus, de réveiller forêt et château jusqu’à ce qu’il soit viré alors que tapie dans l’ombre elle jouirait.

Pis la préfète se tourna vers ses acolytes nocturnes. Izsa semblait inquiète, et Lestrange osait dire :
Oï Delaube, reste avec nous ! Tu peux bouger la main ?
Il avait sale gueule quand même. La Poufsouffle shoota dans la main de son collègue.
Il le fait très bien, t’inquiète, ricana-t-elle.
Et elle partit dans les fourrés sans demander son reste. Au dernier moment, elle se retourna et informula un #Plaginit. Au moins, les plaies se refermeraient plus sûrement qu’avec un banal Episkey, et des cris de prépubère accompagneraient son départ. Sans doute s’attendraient-ils à ne pas la revoir de la nuit ; pourtant, son projet était tout autre. Mais qu’ils étaient c*ns à se soucier d’un type comme lui.

Bon, soit, ils étaient peut-être pas si c*ns que ça. Après tout, un loup-garou domestiqué, c’était une arme assez intéressante pour la suite. Tu grimpes au pouvoir en Norvège, tu déclares la guerre à l’Angleterre, tu déchiquettes les récalcitrants, puis Bennet ministre, Lestrange dirlo, et tu fous un gros bucher pour tous ceux qui avaient le goût de la tradition, néo-réacs humanistes inclus. Joli programme, non ? Et oui, Kholov était n°1. Oh, y avait aussi les élections, mais ils avaient pas l’air d’aimer les femmes depuis quelques siècles, alors un coup d’Etat et vogue la galère. Quoi ? Qui a dit que Bennet ministre était le moyen de s’assurer une méfiance continentale envers toute la gente féminine en politique ? Mais non, elle était calme, diplomate, douce, et surtout, c’était une femme de sens. Fin bref. Delab vivant, ça pouvait servir.

Pis s’il était pas docile, son corps serait l’objet de toutes les expériences, c’est pas tous les jours qu’on peut disséquer un loup-garou vivant. Etait-ce leur salive ou quelque substance cachée en leurs crocs qui permettait de transmettre la lycanthropie ? Leur sang injecté dans d’autres corps par seringue ou diffusion dans quelques breuvages -les infractions en cuisine étaient si aisées- pouvait-il être source d’un effet meute ? Tous les prélèvements seraient à faire, tous les tests. Ah, pis il était pas impossible qu’en leur moelle osseuse se cache de quoi obtenir des réflexes physiques et sensoriels accrus, peut-être sans la transformation et ses douleurs. Elle chopait un première année et pof ! Elle aurait le moyen de savoir si c’était le cas, quelles étaient les précautions à prendre avant de se l’auto-administrer. Et comme motifs de souhait de survie s’ajoutaient que 1, Delab était son joujou, 2, il ne mourrait pas sans qu’elle soit responsable.

Si la Serpy avait espéré une réaction empressée de ses amis, elle s'était fourré le doigt dans l’œil jusqu'au coude. Ebenezer restait en retraite – elle lui laissait donc le bénéfice du doute, il était peut-être sous le choc – et Lizzie... En avait rien à battre. Oui, complètement ! Limite elle avait pas vu le futur cadavre juste en face d'eux !
Après tout, un cadavre de sombral est tellement plus important. Il fallait à tout prix s'en occuper avant de soigner le grand blesser ! LaSerpy serra les dents mais ne dit rien. Elle préférait se concentrer sur Morgan, qui avait clairement besoin d'attention.

Et alors que la préfète continuait de faire tout sauf aider son collègue, celui-ci reprit conscience. Il n'y a avait guère de mot pour décrire à quel point Izsa était soulagée.
Il ne s'agissait plus là d'une simple sortie hors règlement, mais d'un cas de force majeur où la vie était en jeu. Cette tension à la limite de la mort, elle ne l'avait vu que lors de ses missions en Phénix. Y être confronté à Poudlard la prenait de court.

Les mots inintelligibles de Morgan était donc un nouvelle extraordinairement bonne. Même s'il n'était pas encore tout à fait tiré d'affaire, elle pouvait souffler un peu. Et ce fut à ce moment là qu'Eb se décida à avancer vers eux, et il semblait avoir prit conscience de l'urgence de la situation puisqu'il lança un sort de soin à son tour. Bon, ils allaient pas aller bien loin avec le charme du bisou magique, mais c'était déjà ça.
Il eu également l'idée bienvenue d'inspecter plus en détail les blessures du Poufsouffle. Izsa se rendit ainsi compte qu'il avait déjà été pas mal soigné, d'où sa survie. Et en voyant les traces de morsure, le doute n'était plus possible : Morgan s'était fait mordre par un loup-garou.
Une nouvelle forme de panique s'insinua chez la jeune fille. Elle n'avait aucune idée de la façon dont elle devait réagir, et son incompétence la pétrifiait. Elle le savait, pourtant, qu'il y avait quelque chose à faire en cas de morsure. Un onguent...Un onguent avec... non, elle ne s'en souvenait plus du tout.

- Oï Delaube, reste avec nous ! Tu peux bouger la main ?

Les mots de Ebenezer la sortie de sa torpeur. Elle ne pouvait pas rester là à ne rien faire. Elle commença à se lever quand...

- P*tain Lizzie, ça va pas la tête ?!

Elle venait de shooter méchamment dans la main du blessé comme si cela allait l'aider. Et pour en rajouter une couche, elle lança un sort de cautérisation, brûlant totalement les plaies de Morgan. Ne pouvait-elle pas mettre de côté leurs différents ? Leur rivalité l'un envers l'autre ne justifiait en rien son comportement : il fallait aider le Poufsouffle, pas aggraver son cas ! Jamais Izsa n'aurait fait ça, pas même à son pire ennemi ! C'était à se demander si le Choixpeau ne s'était pas planté lorsqu'il les avait affecté à leur maison respective...

Histoire de soulager son ami qui devait bien souffrir après cette brûlure, elle lança un Curo As Velnus compatissant. Et alors qu'elle se retournait pour engueuler la Bennet, elle ne vit plus que sa silhouette, s'éloignant d'eux en direction du château. Non mais elle est sérieuse ? Ça lui allait, de se barrer comme ça ? Alors que Morgan pouvait claquer à tout moment ? La sympathie qu'elle avait pour la blairelle diminuait d'un seul coup.

Qu'allaient-ils faire à présent ? En tant qu'étudiants, ils ne pouvaient pas faire grand chose. En désespoir de cause, elle lança un Mobilicorpus sur le corps désarticulé du grand blessé, et elle commença à prendre la direction du château. Morgan avait besoin de soin. Elle ne savait pas encore s'il valait mieux l'emmener à l'infirmière ou à Rurik, mais n'importe lequel des deux serait plus compétent qu'eux, cela allait sans dire. Peut-être faudrait-il carrément aller jusque Sainte-Mangouste ?

Lancer des Episkey ou comment soigner sans se fatiguer un blaireau en sang. Juste de quoi ne pas être inculpé pour non-assistance à sorcier en danger, de faire sa BA du jour et de s'entraîner vite fait à son possible futur métier. Il regarda les blessures de Delaube se refermer vaguement et sa main bouger énormément. Mouvement dû à 99,9% à Lizzie la Violente. Taper les gens à terre, c'était très moche et gratuit. Pourquoi faire ça du coup? Jalousie pure et simple peut-être... A tous les coups, elle aurait adorait être à la place du fraichement mordu pour avoir droit à un bisou magique d'Ebenezer. Beurk, beurk, beurk.

En tout cas, la furie était partie sous l'oeil outré d'Izsa. Le ver de terre se tortillait de douleur et lévita bientôt. Direction l'infirmerie certainement. Il anticipait déjà la tête de la soignante devant leur trouvaille: vraisemblablement un loup-garou en herbe. C'était trop la classe, la chasse avait enfin porté ses fruits. En tout cas, la mésaventure du blessé ne l'avait pas rendu muet et c'était trop dommage. Il grommelait des trucs incompréhensibles maintenant. Genre "Rurik", allitération en "r" particulièrement désagréable et sens inconnu. Pas de l'anglais que ce soit nom commun ou nom propre. Cri de loup-garou débutant qui au lieu de se déchirer la gorge à coup de "Ahouuuuu" effrayant se contentait d'un "Rurik, Rurik" s'approchant du "Gruik, Gruik" du cochon. Ou alors, Rurik était un nom de loup-garou, c'était bien connu en plus, tous les lycanthropes avaient un nom moche.

De toute façon, tant que Morgan était dans cet état, le brun ne pourrait tirer aucune conclusion viable et préféra donc se concentrer sur le chemin avant de trébucher sur une racine. Ils allaient où d'ailleurs? Amener Morgan à St Mangouste semblait être une très mauvaise idée. Parce qu'on les interrogerait sur les détails de l'histoire et ça reviendrait à annoncer publiquement que les élèves de Poudlard se baladaient pépères dans une forêt pleine de prédateurs sans être inquiétés et Kholov risquait de ne pas apprécier du tout. Restait l'infirmerie où l'on guérissait les maladies imaginaires des élèves flemmards et le professeur médicomage psychopathe du coin. Il frissonna rien que d'y penser.

- Au fait Izsa, juste au cas où... Je pense qu'aller voir Mkrovsk est une très mauvaise idée. Je le trouve pas super compréhensif le bonhomme et pas sûr qu'il aime les morsures du genre. dit-il en stoppant le convoi improvisé et en pointant du doigt la hanche du blessé.

En plus, l'énorme russe avait un nom imprononçable et Ebenezer, loin d'être maso, en avait une trouille bleue. Les professeurs qui tentaient d'étrangler les aigles innocents à vague tendance kleptomane à l'aide de main coupée enchantée, ça le mettait de suite sur la défensive.

Une fois le corps du Poufsouffle en hauteur, celui-ci semblait reprendre plus ses esprits. Il parvint à articuler quelque chose de cohérent, cette foi-ci.

-Rur... Rurik. Rurik grr...

Izsa écouta sa plainte, sans comprendre le moins du monde. Il voulait qu'on l'emmène voir le médicomage ? Cela aurait du sens, bien sûr. Cependant, depuis quand il l'appelait par son prénom. Sans donc depuis que tout le monde a renoncé à l'appeler par son nom de famille imprononçable.
Son cerveau ne chercha pas plus loin. Elle préféra ignorer les paroles de Morgan, puisqu'elle ne les comprenait pas.

Ils marchèrent ainsi pendant plusieurs minutes. Leur progression était plutôt lente, du fait de leur encombrant colis volant. Pendant le trajet, Eb s'approcha d'elle et lui dit :

- Au fait Izsa, juste au cas où... Je pense qu'aller voir Mkrovsk est une très mauvaise idée. Je le trouve pas super compréhensif le bonhomme et pas sûr qu'il aime les morsures du genre.

Elle leva un sourcil circonspect. Aller voir Rurik lui semblait à elle la meilleure idée. Il savait garder les secrets - forcement puisqu'il était membre de l'Ordre - et ces compétences de Médicomagie étaient certaines. Par contre, elle ne voyait pas pourquoi le bonhomme revenait tant dans leur conversation. Morgan, maintenant Ebenezer...
L'éclair de compréhension était sur le point de s'allumer dans le sombre esprit de la jeune fille, embrumé par leur tardive. Mais avant que les deux dernières neurones ne se relient et allume son cerveau, une Lizzie sauvage apparu.
Elle venait de se cogner assez violemment contre le Serdaigle, ce qui permit à Izsa de se rendre compte de la situation. Lizzie était revenue ! Elle n'avait aucune idée de ce qui c'était passée, mais en tout cas elle était heureuse de son retour. Et elle s'en voulait un peu d'avoir pensé qu'elle pouvait les abandonner...

- Bon, poussez vous, j’ai trouvé c’qui lui faut.

Une fiole de poison ? Pensa instinctivement Izsa en voyant la potion au creux de sa main. Et avant qu'elle n'ai eu plus le temps de s'interroger, ou même d'identifier la substance, la liquide coulait dans la gorge du blessé.
Au bout de quelques secondes, l'odeur métallique se répandit jusqu'au nez de la Serpentard, qui se souvenait suffisamment de ses cours de potion pour comprendre.
C'était une potion de régénération sanguine ! Elle pensa même pas à se demander d'où venait le flacon, tant elle était soulagé. Il ne faisait aucun doute que c'était la chose la plus intelligente qu'ils avaient fait jusqu'à présent pour sauver le Poufsouffle. Avec cela, sa vie ne serait surement plus en danger.

- Je vous préviens, le premier qui lui dit que j'ai fait autre chose que me casser est mort.

Encore une fois, Lizzie avait des réactions plus qu'étrange. Détestait-elle à ce point l'idée d'être une sauveuse ? Izsa haussa mentalement les épaules et répondit :

- C'est pas comme si j'avais envie de raconter à quelqu'un notre escapade de cette nuit.

Ce genre de chose, ils pouvaient très bien les garder pour eux. Ils étaient un groupe de potes, ce qui s'y passait restait évidemment entre eux. Izsa détourna le regard de la Pouffy pour observer son collègue. Le remède allait normalement faire effet, mais Morgan reprendrait-il ses forces aussi vite ?

Mocheté non identifiée en approche, mal de front et insulte. Et m*rde, Lizzie était de retour. Pour les vacances, c'était, malgré un début pas trop mal (Izsa était cool et Morgan avait juste besoin d'être achevé), complètement râpé. Il sauraient pu faire pleins de trucs avec son amie la serpy. Genre camper dans les bois, se faire des brochettes de loup-garou non-transformé autour d'un feu de camp, incendier la forêt par la même occasion, faire une course de centaure, aller voler de la toile d'acromentules,...

- Bon, poussez vous, j’ai trouvé c’qui lui faut.

Quoi, quoi, quoi ? Y avait pleins d'autres manières de tuer un pouffy qu'en pratiquant le gaspillage de potion. Les couteaux par exemple, c'était cool et techniquement, il en avait un dans sa poche. Bon, il allait quand même pas le prêter à Lizzie parce qu'elle allait jamais lui rendre mais il pouvait se dévouer au pire... Odeur de fer post débouchage de potion, Ebenezer poussa un soupir. Dire qu'il était déçu était un euphémisme. Un breuvage de soin, même pas drôle ! Le côté positif, c'était que Delaube était en train de s'étouffer avec. Le brun pria pour que le blaireau continue de tousser sauf qu'il ne s'adressa pas au bon dieu vu que l'autre revenait parmi eux. Roooh.

- Je vous préviens, le premier qui lui dit que j'ai fait autre chose que me casser est mort.

Ben voyons, maintenant ils étaient taxés de cafteurs, de mieux en mieux. Lizzie n'assumait pas, voilà tout, et c'était rassurant parce que pendant quinze secondes, il avait cru qu'elle s'était faite kidnapper par des nargoles qui lui avaient greffé un cerveau de pur pouffy. Pendant qu'Izsa certifiait qu'elle le répéterait pas, croix de bois, croix de fer..., il se contenta de lever les yeux au ciel. Comme s'il allait s'abaisser à dire que ses amis sauvaient des gens.

Il fila un coup de pied dans le bras de Morgan pour voir s'il bougeait réellement de nouveau. La réponse était oui, l'abruti était, à défaut d'être guéri, hors de danger. Joie et champagne pour tout le monde. Ils avaient surtout perdu beaucoup de temps dans leur chasse aux loup-garous usurpateurs....

- Bon, maintenant qu'on sait qu'il est pas mort, on y retourne ? On a des usurpateurs à ferrer puis peut-être que Liz' trouvera des trucs plus hygiéniques à mettre dans son sac qu'un sombral mort...

Puis ni une, ni deux, il tourna les talons, Bennet le suivant, plantant ainsi au milieu de la forêt Izsa et l'ex-futur-macchabée.

Par une froide soirée d'hiver, s'ennuyant, Kira se balladais dans la foret pensant trouver quelqu'un pour tuer son ennuis. Elle croisa un Hyppogriffe et quelques chauves souris accompagnés d'un ou deux vers luisants mais personne a l'horison. Elle decida alors de faire la reverence a se magestueux animal qui n'est autre que l'Hyppogriffe. Ce dernier lui rendis puis s'approcha d'elle avant de venir poser sa téte sur l'epaule de Kira venant chercher quelques caresses. Elle le regarda puis le caressa tendrement tout en lui parlant

- Pffff. Se dit elle. Il n'y a pas grand chose a faire ses temps si... A part trainer rien n'est intéressant et personne ne montre sont nez quel ennuis... Dit elle regardant son ami.

Elle tapa dans un cailloux qui trainait par là puis vis qu'il avais attéris aux pieds de quelqu'un. Et s'empressa de s'excuser.

-Je.. Pardonnez mon ....

Elle vis un visage qui lui paraissait famillier, se qui l'arreta net...

HRPG:

Rp avec Avalone McCartney

Maddison n'avait pas perdu son temps dans les bouquin, les devoirs et autres révisions scolaires. Elle n'en avait pas besoin et n'en avait pas envie tout simplement donc elle ne voyait pas l'intérêt de passer ses journées enfermée dans  une bibliothèque ou en classe.  Cette nuit n'était pas vraiment de toute joie ; en faite, elle ne trouvait pas me sommeil. Depuis plusieurs heures elles se tournait dans tous les sens, changeait de position, retournait son coussin, enlevait puis remettait sa couverture. Rien n'y faisait ! C'est agaçant et frustrant d'être fatiguée et pourtant ne pas pouvoir enfin s'assoupir. Dans un même temps, elle en avait peur. Oui, elle avait peur de s'endormir car une étrange impression la prenait de plus en plus.  Ce sentiment qui lui produisait de l'angoisse venait d'Alec, son "majeur d'homme" comme disent les moldus. Un jeune homme de 28ans qui travaillait pour sa famille depuis la plus tendre enfance de Maddison. Chaque nuit, ce sentiment revenait, comme si ce meilleur ami, confident et grand frère était en danger.
La lionne chassa toutes ces pensées de sa tête avant de se relever brutalement. Ses colocataire dormaient déjà à point fermé, ce qui n'était au fond pas plus mal quand elle y pensait. Les Gryffondors avaient cette habitudes de se défouler le soir entre eux  et bien que ça détendait et amusait l'adolescente, elle préférait rester en retrait certains jours.

Elle se rhabilla chaudement vu que les journées et les nuits étaient plutôt froides voir glacées ces derniers temps. Un jeans, une blouse, un gilet, une écharpe digne d'une fille et une veste assez chaude malgré son apparence quelque peu fine. Quoi de mieux !
Elle savait qu'il était interdit de sortir des chambres la nuit mais elle n'en avait rien à battre. Les sorties nocturne, c'était comme une passion lors de ses nuits d'insomnies qui n'étaient pas super rares.  C'est pourquoi elle se faufilait hors de sa chambre puis hors de la salle de Groffondors dans le plus grand silence et secret qu'il soit, plutôt satisfaite  à vrai dire. Chacun de ses pas nonchalants étaient  bien métrisés afin d'éviter d'attirer tout professeurs ou personnes fouineuses trop indiscrète et cafteuse. Chose dont elle avait une sainte horreur.  Un silence à la fois dérangeant et agréable hantait l'immense château qu'était Poudlard, ce dont Maddison profitait avant d'arriver enfin dehors.

Un coup de vent glacé et un frisson la parcourut tandis qu'elle fermait bien sa veste  tout en prenant une grande bouffée d'air.  Le ciel noir est magnifiquement décoré d'étoiles scintillantes éparpillées dans cet immense espace offrant tant de questions au petits êtres vivants qu'étaient les sorciers et les moldus.  Elle soupira, observant la vague fumée blanche qui sortait de sa bouche puis finit par afficher un petit sourire. Sans vraiment savoir pourquoi ou encore où elle allait, elle commença à marcher dehors , se laissant emporter par le vent  d'hivers.  Doucement, après avoir déambulé  là où elle ne devrait être, elle revint à elle pour constater être à l'entrée de la forêt interdite. Elle avait réfléchit combien de temps en réalité  ? Trop de temps il faut croire, au point qu'elle n'ait nullement suivit son propre trajet. Pire qu'un rêve. Beaucoup auraient fait demi-tour. Non mais déjà y aller le jour est dangereux et interdit mais alors la nuit. Pourtant, elle y était trop tentée et n'allait pas se privé de satisfaire ce mélange de besoin d'aventure de réponse à ses questions. Bien-sûr elle connaît les risques et a déjà entend parlé de tout ce qui s'y est passé mais pour elle, ça ne lui donnait que plus envie de désobéir au règlement... Ca ne fera que deux règles à ignorer en un seul fait.

Alors elle continua sa marche, parmi les arbres nus et les plantes mortes de la forêt avant d'entendre un bruit et s'arrêter net. Elle savait clairement que ce n'était pas une créature de ce lieu mais bien une personne qui la suivait. Elle  ne se tourna pas mais prit en revanche la parole.

-Qu'est ce tu fais ici ? et qui es-tu ? dit-elle d'une voix calme tout en dévoilant son visage cette fois, pour découvrir au passage celui de l'individus qui lui tenait compagnie.