Cours n°1 : Détraqueurs et Patronus

Junie avait attendu la réponse du Rouge et Or avant de pouvoir s'asseoir à ses côtés, sortant alors sa baguette elle utilisa le sortilège « Accio » pour amener ses affaires prêt d'elle. Sortant alors un parchemin sa plume et son livre, elle regardait discrètement le jeune homme du nom de Andrew. Il était plus agréable à regarder, il possédait de beaux yeux marrons qui s'accordaient d'ailleurs très bien à la couleur de ses cheveux. Repositionnant ses cheveux vénitiens pour qu'ils ne tombent pas devant ses yeux, la Serpentard, sourit à son camarde.

« Enchanté Andrew, je m'appelle Junie Shape. Un cours à deux est toujours mieux que seul ... »

Avant même que la Serpentard n'eut le temps de finir sa phrase, le professeur fit sentir sa présence, commençant alors le cours. Sujet très intéressant qu 'était les Détraqueurs et les Patronus. Junie avait déjà eu cette leçon il y a quelques année, mais après tout un peu de révision ne pouvait lui faire du mal. Avant que le professeur n'ai fini ses explications, une élève de Serpentard rentra en trombe dans la classe. Junie soupira et chuchota quelques mots à son voisin avec un ton ironique, tout sourire au visage.

« On ne peut pas avoir une maison parfaite après tout »

Retournant alors son attention sur les questions de cours, Junie les nota une par une sur un parchemin, écoutant alors attentivement les réponses des autres élèves. D'ailleurs la dernière intervention d'un autre Rouge et or intéressa fortement Junie, trouvant ses propos tout à fait cohérent. Beaucoup d'élève avait déjà répondu, mais Junie trouvait qu'il manquait un petit quelque chose. Levant alors la main, elle l'abaissa quand elle fut interrogée.

« Je pense que nous pouvons comparer le Patronus et les Détraqueurs. En effet ce sont des opposées parfait, comme l'on déjà dit plusieurs personnes, les Détraqueurs se nourrissent de joie, de notre bonheur de tout ce qu'il existe de positif en nous alors qu'un Patronus est l'incarnation pure de ce bonheur en nous. Ainsi lorsque nous utilisons ce sortilège face à un Détraqueur celui-ci se focalise sur ce Patronus et non plus sur la personne. »

Quand Junie eut finit de dire sa réponse, elle écrivit quelques notes personnelles sur son parchemin et regarda son voisin lui souriant gentiment, écoutant tout de même le cours pour ne pas risquer de faire perdre de points à sa maison.

Arrivé en retard Allen avait fait en sorte de se faire tout petit, assie dans son coin il sortit sa plume et son parchemin est commenca à noté:

Cours n°1 : Détraqueurs & Patronus

• Quelle apparence possèdent ces deux "élèments" ? (Détraqueur et Patronus")
• A quoi servent les Patronus corporels ?
• De quoi les Détraqueurs et les Patronus sont-ils constitués ?
• Pouvez-vous comparer les Détraqueurs et les Patronus ?

Les réponses de ses camarades fusères et chacun donnaient un peu de son expérience personnel à chacun. Allen lui n'avait jamais utilisé ce sortilège et n'avait donc aucune expérience pratique sur la chose, par contre sur les Patronus il en avait lut un paquet.

Il prit donc la parole après qu'il fut interrogé et dit:

-Je pense que mes camarades on à peu près tout dit en ce qui consiste le patronus, pour ma part je n'ai aucune expérience à ce sujet en dehors de ce que j'ai pu lire . De plus en ce qui concerne les Détraqeurs, il ne faut pas oublier que celui qui reçoit le baise du Détraqeurs perd son âme.

Sur c'est mot Allen redevient aussi silencieux qu'une tombe...

[Mes excuses pour ce looooong retard >_<]

Vingt minutes de retard. Bien, l'année commençait super bien, surtout pour notre jeune retardataire qui était en train de chercher ses affaires de Défense contre les Forces du Mal dans le dortoir commun des Gryffondors, à moitié habillé et une tête aussi horrible et fatiguée qu'une marmotte commençant à hiberner. N'ayant que très peu dormi durant la nuit, Alexander n'avait réussi à trouver le sommeil qu'aux alentours de cinq heures du matin, autrement dit deux heures avant son réveil habituel. Sauf qu'évidemment, fatigué à en mourir et n'ayant pas la notion du temps, il ne s'était pas réveillé à l'heure, et en plus de cela il avait réussi à perdre ses affaires de cours.

L'année commençait sur les chapeaux de roues pour lui, il fallait le dire : Niveau indiscrétion il avait certainement battu tous les records et allait forcément se faire remarquer durant son premier cours de Défense contre les Forces du Mal. L'avantage de son retard restait tout de même le fait que le jeune blond n'aurait pas à supporter les présentations habituelles et absolument barbantes des professeurs en début d'année. Après avoir passé quatre ans à Poudlard, il avait maintenant l'habitude de voir les profs défiler d'année en année en se présentant à chaque fois durant le premier cours plutôt que d'enseigner. D'un autre côté, c'était normal, mais tant qu'à faire si le blondinet pouvait éviter d'avoir à écouter ces vieux discours ce n'était que du bonus...

Cherchant donc son sac contenant ses affaires nécessaires pour étudier en cours depuis maintenant une bonne vingtaine de minutes, le jeune allemand commença à désespérer et à se dire qu'il n'avait qu'à aller en cours en touriste, avec simplement sa baguette magique pour les potentielles parties pratiques et ses excuses bidons qui allaient lui servir tout le long de l'année scolaire. Ce n'est qu'en relevant la tête après avoir pris cette décision qu'il tomba nez à nez avec son sac qui se trouvait tout bonnement au pied de sa table de chevet. Ne souhaitant pas réfléchir plus longtemps, il s'empara des lanières de ce dernier, finit rapidement de s'habiller, et s'élança dans les couloirs du château pour ne pas arriver plus en retard qu'il ne l'était en cours. Connaissant l'école comme sa poche, il n'eut aucun mal à utiliser plusieurs raccourcis et passages secrets qui l'amenèrent bien rapidement au premier étage, lieu où se déroulait son cours de Défense contre les Forces du Mal.

Arrivant essoufflé devant sa salle de cours, il s'arrêta un instant, injuriant son sac trop lourd et ce château trop grand pour pouvoir courir longtemps. Son souffle repris, il regarda brièvement dans l’entrebâillement de la porte pour voir si la prof' était occupée et donc si la voie était libre. Voyant qu'elle posait différentes questions aux élèves qui y répondaient, Alexander décida de jouer la carte de la discrétion et s'avança donc prudemment et silencieusement dans la salle de cours, jetant des regards rapides dans la direction de la prof' en espérant que cette dernière ne le voyait pas. Apercevant une place libre proche de la porte, il se jeta presque dessus et sortit ses affaires comme si de rien était. Si la prof' ne l'avait pas vu, c'est vraiment que c'était son jour de chance, mais il doutait fort que cette hypothèse soit possible voire même probable...

Depuis quelques minutes, Simon écoutait ses camarades répondre aux questions posées par Miss Vladescu sur le thème de la leçon qui s'avérait être "Détraqueurs et Patronus". Son brouillon, où il avait à peine eu le temps de noter le titre de la leçon, était posé devant lui, attendant vainement que le jeune homme s'intéresse de nouveau à lui. Il n'y avait rien de plus agaçant : commencer à répondre aux questions à l'écrit, et se retrouver coupé en plein élan par quelqu'un qui voulait impressionner le prof en répondant avant tout le monde. Simon avait donc décidé de croiser les bras sur sa poitrine et d'attendre patiemment que les autres aient terminé de prendre la parole. Bien sûr, la plupart des réponses étaient correctes mais certaines, même si elles avaient le mérite de la brièveté, n'apportaient pas de réponse complète aux questions de la prof.
Dans le cas de Simon, c'était la dernière question qui le laissait un peu songeur. L'intervention de Seth tira un sourire à Simon, particulièrement le passage sur le Roi d'Angleterre... Le jeune homme n'hésiterait pas à charrier le Gryffon à ce sujet dès qu'ils seraient hors de cette classe.

Il attendit que le flot de réponse se tarisse un peu pour pouvoir à son tour lever la main en attendant d'être interrogé. Il voulait se confronter particulièrement à cette dernière question et lorsque ce fut son tour, il s'éclaircit la voix et répondit :

- Je voudrais juste ajouter quelque chose concernant votre dernière question. Le Détraqueur a une "vie" propre, si l'on peut utiliser ce terme. Il peut se déplacer, voler et pratiquer ce qu'on appelle le "baiser du Détraqueur". En cela je pense qu'on peut vraiment parler de créatures, tandis que le Patronus a besoin d'être invoqué pour exister. Malgré le fait que son pouvoir est très grand, il est toujours le résultat d'un sort. Hésitant sur la suite de son intervention, il ajouta néanmoins : si je ne me trompe pas, ils ont été utilisés au fil de l'histoire en tant que gardiens de différents lieux magiques, comme le Ministère et Azkaban.

[HS : Azkaban n'existant plus dans le contexte du forum, je laisse planer volontairement un doute sur le fait de savoir si les Détraqueurs en sont encore les gardiens ou pas... Smile

]

Maria observait les élèves répondre, avec plus ou moins d'enthousiasme. A tous, elle souriait d'un air encourageant, relevait leurs erreurs s'il y en avait, et signifiait d'un regard bienveillant que ce n'était aucunement grave aux élèves qui semblaient mal à l'aise du fait qu'ils ne connaissaient pas leur Patronus. Après tout, ce cours était dédié à la Défense contre les Détraqueurs, et apprendre à produire un Patronus Corporel était le but principal du cours, après la culture générale sur le sujet, bien entendu. Ce fut une Serpentard aux longs cheveux bruns, l'air peu sûre d'elle, qui prît la parole. La situation était pour le moins étrange. D'ordinaire, les membres de la Maison de Salazar étaient fiers et orgueilleux.

"Madame, pour répondre à votre première question, ces deux éléments possèdent une apparence différente chacun. Le Détraqueur ressemble à une sorte de squelette couvert d'un voile noir qui aspire l'âme d'une personne ou plutôt une partie de leur plus beaux souvenirs pour laisser place aux pires ... Elle prit une pause et reprit. Tandis que le Patronus est un sort qui permet de repousser les Détraqueurs grâce à la formule: "Expecto Patronum". Pour cela, il suffit de penser à un de nos plus beaux souvenirs. Leurs formes corporels prend l'apparence d'un animal, différent selon la personne. "

"Eh, bien, c'est un sans fautes, Emma.", répondit joyeusement la Blonde.

" Les Patronus sont des projections de souvenirs positifs qui constituent une barrière contre les Détraqueurs. Ils apparaissent sous la forme d'animaux le plus souvent, et éloignent les Détraqueurs. Chaque individu a son propre Patronus, et il est rare de voir deux Patronus similaires. Je ne sais pas quel est le mien, j'aimerais bien le découvrir ici... "

"En effet, tu as raison. C'est une bonne chose d'avoir précisé que les Patronus prennent le plus souvent, la forme d'animaux, car sait on jamais peut-être qu'un jour ce ne sera pas le cas."

Dans l'ensemble, la réponse de Liam avait quelques similarités avec celle d'Emma, mais le jeune Poufsouffle avait apporté quelques informations complémentaires, et vice versa. Andrew Collins prît alors la parole. A l'instar de ses deux camarades, Maria ne l'avait jamais aperçu en dehors du cours, par ailleurs la plupart des élèves lui étaient inconnus.

"Un Patronus peut apparaître comme une brume argentée informe, mais quand il est lancé correctement il forme un "Patronus Corporel",cela signifie donc qu'il prend la forme d'une créature, pour ceux qui ne le savent pas, corporel veut dire ici "qui prend corps de" et tout comme Liam, je ne sais pas quelle forme prend mon patronus ..."

"Tu as soulevé un point essentiel. Il faut savoir que les Patronus sont très difficiles à produire, et que même certains sorciers expérimentés y échouent."

Je suis d'accord avec ce qu'à dit Liam, il est rarement possible que deux personnes aient le même patronus, mais rarement, ne veut pas dire jamais. Il est possible que deux personne aie le même, si une des deux, aime tellement l'autre, que leur souvenir soit le même, et dans ce cas, cette lueur de lumière prends la même apparence et j'aimerais bien découvrir mon patronus, moi aussi "

"Effectivement, cela arrive parfois. Mais je dois dire que c'est un fait très rare, puisque chaque être humain considère différemment un souvenir. J'entend par là que ce qui est merveilleux pour une personne, peut être insignifiant et banal pour une autre..Mais c'était également un point à soulever."

"J’aimerais développer un aspect de réponse qu’ont donnés mes camardes. Mais c’est aussi une question. Il me semble que pour faire apparaître un Patronus, on n’est pas obligé de penser à un souvenir ? Le plus beaux, pour reprendre les termes exacts. C’est pas plus simple et même plus efficace selon les souvenirs de chacun, de lancer le sortilège de Patronus en pensant simplement à quelque chose de très heureux, qui nous emplit le cœur de joie ?
Professeur, ce que j’veux dire c’est qu’on peut s’imaginer Roi ou Reine d’Angleterre, si ça nous procure de la joie et un sentiment beaux et merveilleux, alors ça peut aussi marcher normalement, non ? Il laissa un temps. La partie interrogation était close, maintenant il allait s’aventurer dans la partie information. Appart cette question… Je crois qu’un Patronus corporel maîtrisé peut être utilisé pour transmettre des messages. Il parlait avec bien moins d’entrain, subitement. Est-ce que vous allez aussi nous apprendre à en produire, Professeur ?"

"Oui, du moment que le souvenir ou la pensée nous procure en sentiment de joie inouïe, vous pouvez penser comme bon vous semble. Vous apprendre à produire des Patronus Corporels ? C'est là le but principal du cours !"

" Je pense que nous pouvons comparer le Patronus et les Détraqueurs. En effet ce sont des opposées parfait, comme l'on déjà dit plusieurs personnes, les Détraqueurs se nourrissent de joie, de notre bonheur de tout ce qu'il existe de positif en nous alors qu'un Patronus est l'incarnation pure de ce bonheur en nous. Ainsi lorsque nous utilisons ce sortilège face à un Détraqueur celui-ci se focalise sur ce Patronus et non plus sur la personne. "

" Comme tu l'as si bien dit, les Détraqueurs et les Patronus sont des opposés parfaits, tout comme le sont le noir et le blanc. L’un est synonyme de pureté, l’autre est l’incarnation du Mal. "

-Je pense que mes camarades on à peu près tout dit en ce qui consiste le patronus, pour ma part je n'ai aucune expérience à ce sujet en dehors de ce que j'ai pu lire . De plus en ce qui concerne les Détraqeurs, il ne faut pas oublier que celui qui reçoit le baiser du Détraqeurs perd son âme.

« Effectivement, j’aimerais même ajouter que celui qui recoit le baiser du détraqueur meurt dans d’atroces souffrances. C’est une sensation atroce, indescriptible. »

Je voudrais juste ajouter quelque chose concernant votre dernière question. Le Détraqueur a une "vie" propre, si l'on peut utiliser ce terme. Il peut se déplacer, voler et pratiquer ce qu'on appelle le "baiser du Détraqueur". En cela je pense qu'on peut vraiment parler de créatures, tandis que le Patronus a besoin d'être invoqué pour exister. Malgré le fait que son pouvoir est très grand, il est toujours le résultat d'un sort. Hésitant sur la suite de son intervention, il ajouta néanmoins : si je ne me trompe pas, ils ont été utilisés au fil de l'histoire en tant que gardiens de différents lieux magiques, comme le Ministère et Azkaban.

« Tu as tout juste, et je n’ai rien de plus à ajouter ! »

Alors que le flot de réponses se tarissait, jusqu’à se stopper entièrement, Maria s’était approchée du tableau et avait à nouveau attrapé une craie. Avec entrain, elle s’exclama :
« Alors..Nous allons donc résumer tout ce que vous avez brillamment dit. »

Les détraqueurs prennent l’apparence d’une sorte de squelette couvert d’un voile. Le Patronus, quand à lui, est un sort qui permet de repousser les Détraqueurs grâce à la formule « Expecto Patronum ». Pour ce faire, il suffit de penser a l’un de nos plus beaux souvenirs, quel qu’il soit. Ceux-ci peuvent être très différents selon la personne, à l’instar que prendra la forme du Patronus. Toutefois, ce sera la plupart du temps un sous la forme d’un animal qu’il apparaîtra. Il est par ailleurs rare de voir deux Patronus identiques, mais rare ne signifie pas impossible ! Si les deux personnes s’aiment profondément, si elles ont des souvenirs indentiques ou
L’utilisation du sortilège du Patronus est complexe, et même des sorciers très expérimentés échouent parfois. Le Patronus ne sera alors pas corporel et prendra l’aspect d’une ombre brumeuse, argentée et informe.
Le Patronus sert de barrière au Détraqueur. Ce dernier représente le Mal le plus profond, tout comme le Patronus représente le Bien. Ce sont des opposés parfait.
L’apparence des Détraqueurs est effrayante, mais ce n’est pas le pire les concernant : leur baiser est fatal, il aspire l’âme de quiconque le subit.
L’une des autres différences entre ces deux « éléments », c’est aussi le fait que les Détraqueurs ont une vie propre et ne dépendent pas d’une tierce personne, contrairement au Patronus qui est en quelque sorte un bouclier, et qui a un rôle protecteur.

Maria avait tenté de faire une synthèse la plus correcte possible, et avait tenté de ne rien oublier. La tâche avait été facile : chacun avait apporté sa pierre à l’édifice, et la jeune professeure n’avait presque rien eu à ajouter. D’un geste, elle signifia aux élèves qui patientaient sagement de prendre note de ce qu’elle avait soigneusement marqué au tableau. Lorsque tous eurent terminé, la blonde se tourna lentement vers un vieux chapeau de sorcier usé posé sur son bureau, à califourchon sur une pile de livres. Si celui-ci n’avait pour l’instant attiré aucun regard, ce serait l’objet principal de cette fin de cours. Grâce à un sortilège Protéiforme, que la jeune femme trouvait très utile, cet accessoire insignifiant serait d’ici peu transformé en un redoutable Détraqueur.

« Levez vous, s’il vous plaît, et venez vous mettre en file indienne près de mon bureau. Voilà, par ici. Que le moins froussard et le plus prompt à tenter l’expérience qui va suivre se mette en début de file ! »
La professeure de DCFM attendit que l’agitation ambiante prenne fin, puis poursuivit avec entrain :
« D’ici quelques minutes, ce chapeau prendra l’apparence d’un Détraqueur. Je veux que vous le combattiez. Servez vous de ce que l’on a appris il y a quelques minutes à peine ! Et attention, je ne veux aucun dérapage, cet exercice pourrait s’avérer dangereux s’il n’est pas effectué correctement. »
Sur ce, elle agita sa baguette et lança : « Asservo Meto ! »

Points gagnés :
20 points – 30 points – 0 points – 30 points
Pour la partie pratique, ce sera le premier qui postera qui sera place en début de file, et ainsi de suite. Vous pouvez user de mon libre arbitre, mais que pour quelques petits actes bénins, car je m’efforcerais de poster régulièrement.

Liam écoutait ses camarades répondre après lui. Il était très intéressé par le cours, c'était de loin son préféré, car il était à chaque fois plus axé sur la pratique que sur la théorie. Le Poufsouffle ne supportait de rester sur sa chaise à écouter un professeur qui s'écoutait parler, n'éduquant absolument rien à ses élèves. C'était inintéressant et inutile, tout simplement. Mais heureusement, il avait une prof excellente devant lui. Elle était très dynamique, et prenait à chaque fois le temps de répondre aux élèves. Elle l'impressionnait, car d'après sa mémoire, il n'avait jamais croisé une telle prof avec un tel sens pédagogique. Liam était sûr qu'il ne s'ennuierait pas.

Il écouta jusqu'au dernier élève les réponses proposées. Elles se ressemblaient en général, mais chacun avait dit quelque chose en plus, apportant un petit plus au cours. Puis, lorsque Mrs Vladescu fut sûre que plus personne ne souhaitait participer, elle enchaîna sur un résumé du cours. Rien de nouveau pour Liam, mais c'était bien aussi de réviser ce qu'ils étaient censés savoir. Elle l'écrivit au tableau également, et incita ses élèves à copier. Liam ne s'en priva pas, prit une plume, mais ne copia pas tout, juste les connaissances qu'il avait soit oubliées soit pas apprises. Il regardait les autres. La plupart était entrain de tout copier, mais il y avait aussi quelques personnes qui estimaient probablement comme Liam qu'il n'avait rien à apprendre de plus. Ce qui était presque faux pour le jeune homme, puisqu'il y avait toujours quelque chose à apprendre en cours.

Puis, il observa la jeune femme se diriger vers son bureau, après avoir vérifié que tout le monde avait fini d'écrire. Sur celui-ci était disposé un chapeau plutôt vieux et abîmé. Le jaune et noir se demandait à quoi il servirait, mais sa question fut vite balayer par les exclamations du professeur:

- Levez vous, s’il vous plaît, et venez vous mettre en file indienne près de mon bureau. Voilà, par ici. Que le moins froussard et le plus prompt à tenter l’expérience qui va suivre se mette en début de file !

Liam, voyant que les élèves hésitaient, se leva le premier, pour se mettre devant le bureau. Mais à partir de ce moment, les élèves se levèrent en masse, s'agitant de partout. Ceci provoqua un léger sourire sur le visage du Poufsouffle. Il ne savait pas trop pourquoi, mais c'était une situation assez comique. Puis, lorsque la file se mit en place et que tout le monde était calme, Mrs Vladescu continua:

- D’ici quelques minutes, ce chapeau prendra l’apparence d’un Détraqueur. Je veux que vous le combattiez. Servez vous de ce que l’on a appris il y a quelques minutes à peine ! Et attention, je ne veux aucun dérapage, cet exercice pourrait s’avérer dangereux s’il n’est pas effectué correctement.

C'était effectivement vrai, il faudrait que Liam assure pour ne pas que le Détraqueur-chapeau ne s'en prenne à lui. Mais malgré l'angoisse qui commençait à le tenailler, il restait confiant. Il savait parfaitement qu'elle serait les souvenirs qu'il allait évoquer dans son esprit. Une chose le tracassait franchement, c'était sur la puissance de ses émotions et ses souvenirs... De toute façon, il n'avait pas le choix, il devrait assumer sa première place pour ne pas se mettre en danger. La professeur prononça un sort et tout d'un coup, un brouillard se forma autour de la pièce. Un brouillard noir. L'air commençait à se refroidir, les vitres commençaient à être rempli que buée. Puis, devant le Poufsouffle, s'éleva une ombre noire. L'image parfaite d'un Détraqueur, le voile obscur sur lui, une tête dépourvue d'oeil. Seule une bouche affreuse pouvait s'apercevoir. Liam avala sa salive nerveusement, l'anxiété montait en lui. Que devait-il faire maintenant? Il avait tout oublié. L'angoisse le paralysait.

Mais il fallait qu'il se reprenne! Une petite voix l'encourageait dans sa tête. Une voix qui ressemblait à sa soeur. Oui, sa soeur! Voilà le meilleur de ses souvenirs! Malheureusement, la créature commençait à se rapprocher furtivement de lui, il fallait qu'il agisse vit! Alors, il pointa sa baguette, se concentra fort, et puis lâcha tout lorsqu'il prononça d'une voix haute: "Expecto Patronum!". Il ferma les yeux. Il voyait ce magnifique parc où sa soeur Diana et lui courraient. Ce parc en Suède, où les élans étaient en majorité. C'était pour lui, les meilleurs instants de sa vie. C'était le bonheur à l'état pur. Rien de tout ce qu'il pouvait connaître ne pourrait rivaliser avec cette pensée. Rien au monde.

Puis, il rouvrit les yeux et fixa le Détraqueur. C'est alors qu'une ombre commença à se former. Une ombre bleutée. Aussitôt, il se dit qu'il avait échoué, et que le Détraqueur viendrait aspirer ses meilleures souvenirs, lui infligeant le "baiser de la mort". Mais il continuait à penser à ce par, au moins pour lui, pour que les derniers instants de bonheur de sa mémoire soient des compilations de sa soeur, l'être le plus important dans sa vie. Tout d'un coup, l'ombre commença à prendre une belle forme. Un espoir résidait, Liam se concentra encore plus. Son cerveau chauffait, mais agréablement. Puis, de cette ombre bleutée, apparut un magnifique élan, qui fonça droit devant la créature, qui allait commencé à aspirer Liam. Elle le repoussa si fort, qu'on entendit un bruit dans la salle, résultant du choc du Détraqueur contre le mur.

Puis, il sut qu'il avait réussi. Il maintenait son sort jusqu'à ce que la professeure lui dise que c'était bon. A ce moment là, un sourire fier apparut sur son visage, rigolant légèrement, tellement heureux de ce qu'il venait de faire. Il s'en alla, laissant sa place à la prochaine personne qui allait se mesurer à la créature. Il l'avait fait, et maintenant il pouvait dire à tout le monde quelle forme prenait son Patronus: un élan.

Ayant attendu que chacun des élèves présents dans cette petite salle de classe aient fini d'apporter leur contribution au bon déroulement du cours, la Serpentard avait gribouillé quelques notes sur son parchemin avant que le professeur ne résume les dires de chacun au tableau. Quand le professeur eut fini de tout noter Junie se pencha alors sur son parchemin pour noter ce que le professeur avait écrit sur le tableau noir et quand elle eut fini elle reporta son attention sur cette dite personne, lui souriant chaleureusement. Quand la femme demanda aux élève de se lever Junie n'hésita pas une seconde mais elle fut devancée par un élève de Poufsouffle qui se plaça alors juste devant la jeune asiatique. Enfin il allait passer à la partie la plus intéressante dans cours enfin pour Junie . Quand le professeur lança le sort sur le chapeau pour le dit Poufsouffle, la Serpentard se concentra son tour viendrait juste après, elle prêta tout de même attention au jeune homme. Il avait réussi, le tour de l'asiatique était venu, quand celui-ci lui laissa la place Junie lui sourit puis se plaça face au chapeau respirant doucement.

Elle sourit alors au professeur, ainsi elle lança sur le chapeau le dit sort. Junie avait déjà rencontré des Détraqueurs elle savait quelle sensation faisait leurs présences, mais cela la fit tout de même frissonner quand l'air se glaça de nouveau dans la petite classe. Devant elle se dressait à présent cette masse noire et spectrale, cette bouche ne lui faisait pas peur, elle avait déjà réussi pourquoi pas une deuxième fois après tout ? Elle se concentra alors sur son souvenir le plus précieux, son ainé défunt, James. Serrant alors sa baguette entre ses doigts elle se concentra au maximum. Prononçant alors d'une voix claire et fluide le sortilège « Expecto patronum », de sa baguette surgit d'abord une masse bleuté qui devint ensuite ce serpent originaire de son pays, la Chine. Le Naja atra repoussa alors sans grande difficulté le détraqueur, rangeant alors sa baguette Junie eut un sourire satisfait quand le professeur lui fit un hochement de tête satisfait à son égard, elle se retourna alors dos au professeur et se dirigea vers le fond de la salle ou se trouvait déjà le premier élève, elle se mit à ses côté et lui chuchota doucement.

« Joli patronus. »

Stephanie écouta toutes les réponses et prit note de plusieurs d'entre elles. Mrs. Vladescu prit une craie et nota le résumé de tout ce que les élèves avaient dit précédemment. La rousse en prit note aussi. La Serdaigle sourit a Emma, sa voisine qui avait donné une réponse très intéressante. Le cours lui plaisait beaucoup et Stephanie était pressée que la pratique arrive. Le professeur laissa du temps pour que les élèves prennent note et soudain, s'exclama :

- « Levez vous, s’il vous plaît, et venez vous mettre en file indienne près de mon bureau. Voilà, par ici. Que le moins froussard et le plus prompt à tenter l’expérience qui va suivre se mette en début de file ! »

La Serdaigle se leva immédiatement après que le professeur eu fini sa phrase. Une longe file commença a se former et ... Stephanie était la troisième.

- D’ici quelques minutes, ce chapeau prendra l’apparence d’un Détraqueur. Je veux que vous le combattiez. Servez vous de ce que l’on a appris il y a quelques minutes à peine ! Et attention, je ne veux aucun dérapage, cet exercice pourrait s’avérer dangereux s’il n’est pas effectué correctement. »

La rousse fit un signe de tête pour montrer qu'elle avait compris. Le professeur lança "Asservo Meto" et le chapeau se transforma en un detraqueur. Liam était le premier. Cela devait être difficile pour lui ! A quelques moments, Stephanie croyait que le detraqueur allait lui infliger son fameux "baiser mortel" mais soudain ... Oh ! Un élan sortit de la baguette du Poufsouffle. Le professeur lui dit que c'était bon et il laissa place à .... Junie. Lorsque son tour fut passé et qu'elle ai sortit un magnifique serpent, c'etait le tour de Stéphanie. Le stress monta en un éclair en elle. Allait-elle réussir à repousser l'horrible créature qui lui faisait face ? La sorcière prit une grande bouffée d'air et regarda Mrs. Vladescu qui lui indiquait qu'elle pouvait dès a présent y aller.

La rousse avança d'un pas mal assuré, brandit sa baguette et se concentra. Le Détraqueur reprit ses esprits après le coup de Liam et de Junie et vit Stéphanie. Il s'avança-ou plutôt glissa- lentement vers elle. Du calme. Du calme. Oui, il faut juste du calme. Du bonheur. A quoi penser pour être tellement heureuse et former un Patronus corporel ? Soudain, un visage lui vint a l'esprit. Il n'y avait qu'elle qui lui faisait plaisir. Adrianna, sa sœur.

Son visage d'une douceur extrême. Ses cheveux d'un roux soleil. Ses yeux flamboyant, si rieur. Sa main qui caressait les cheveux de Stéphanie. Voilà a ce qu'il fallait penser. Dans Battersea Park, en plein été. Beaucoup de familles Moldues et sorcières se baladaient là-bas a ce moment là. Stéphanie était allongée, la tête sur les jambes de sa sœur qui lui caressait les cheveux. Le soleil leur caressait le visage. Elles n'étaient qu'à deux, leurs parents travaillaient, leurs frères jouaient au Quidditch et leur deux sœurs étaient restées à la maison. Elles n'étaient qu'à deux. C'était l'une des dernières fois avant sa mort.

- "Expecto Patronum!" lança Stéphanie d'un ton calme, posé et sensible.

Sa baguette lança d'abord de la fumé bleue. Le visage d'Adrianna qui riait. Son Patronus se transforme. La dernière larme de sa sœur. La fumé laisse place à quelque chose. Les pleurs de Stéphanie. Une colombe. Animal si beau, si pure mais pourtant si puissant. Il repoussa tout de suite le detraqueur qui ne faisait pas le poids. Celui-ci s'envola contre le mur, comme poussé par une barrière invisible.

Mrs. Vladescu fit signe à Stéphanie de rejoindre ses deux camarades et c'est ce qu'elle fit. "Tres beaux patronus" articula la rousse a la Serpentarde et au Poufsouffle. Stephanie était heureuse. Son Patronus était une colombe. Signe de la paix.

Mais c'était aussi l'oiseau qui s'était envolé lorsque le cœur d'Adrianna avait arrêté de battre.

La brune écoutait les réponses au fil du temps, très intéressantes les unes que les autres. Sa voisine, Stéphanie, pris plusieurs notes. Emma lui jetait des petits regards furtifs, la rousse avait l'air très intéressée par le cours de Madame Vladescu. Elle sourit intérieurement puis reposa son attention sur les autres élèves et le professeur.

« Levez vous, s’il vous plaît, et venez vous mettre en file indienne près de mon bureau. Voilà, par ici. Que le moins froussard et le plus prompt à tenter l’expérience qui va suivre se mette en début de file ! »

Emma n'attendit pas une seule seconde et se leva, manquant de faire renverser la table et sa voisine au passage. Elle se mit derrière les deux ou trois élèves déjà présents et attendis son tour.

« D’ici quelques minutes, ce chapeau prendra l’apparence d’un Détraqueur. Je veux que vous le combattiez. Servez vous de ce que l’on a appris il y a quelques minutes à peine ! Et attention, je ne veux aucun dérapage, cet exercice pourrait s’avérer dangereux s’il n’est pas effectué correctement. »

L'ex-Serpentard agita sa baguette et lança un « Asservo Meto ! ». Liam Riu était le premier. Sur le coup, la brune paniqua un peu, elle imaginait déjà la scène avec des blessés et tout le reste mais à sa plus grande joie, tout ce passa bien. Le patronus de Liam était un élan. Après vint le tour de Junie, le sien était une espèce de serpent qu'elle ne connaissait pas. Stéphanie fut la suivante et le sien était une colombe. Emma s'avança alors que la rousse lui céda sa place, un peu paniquée. Elle serrait sa baguette entre ses mains délicates, très perturbée. Sa voix tremblait ainsi que son corps frêle. Son visage devint vite cramoisi puis vert, et blanc. Elle pensait qu'elle allait s'évanouir mais elle reprit tout en main et pointa sa baguette sur le Détraqueur. Une aura noir se forma tout autour de la fillette, ses souvenirs refaisaient surface. Les larmes lui vint aux yeux. Elle repensa à son voyage avec sa mère dans une forêt remplie de conifères. Elle avait vu plein de martres, des petits animaux mammifères ressemblant étrangement à une fouine ou une hermine. La jeune femme ne put s'empêcher de les trouver mignons. Ce jour-là, elle ne fit pas attention et tomba dans un fossé. Elle s'était gravement blessée. Elle fixa le Détraqueur, sévèrement.

« Toi ... T'es moooooche ! » dit-elle avec une touche d'ironie, alors qu'elle était très sérieuse.

Sans plus attendre, elle lança un "Expecto Patronum". Une fumée bleue se forma, comme pour les élèves qui venaient de passer. Elle ne vit rien, juste une fumée. Aurait-elle échouée ? Elle ferma ses yeux, stressée par le déroulement des choses. Lorsqu'elle les rouvrent, la fumée prenait peu à peu une forme. La brune écarquilla ses yeux, elle distinguait de plus en plus l'animal, un martre ! Le petit mammifère repoussa le Détraqueur puis disparut. Emma se laissa retomber au sol avec un sourire béat. Elle se releva doucement puis sautilla vers les autres élèves, jetant un regard au professeur.

Même si elle ne participait pas vraiment au cours Meryl était très attentive et préférait écouter plutôt que parler pour le moment. Ils étaient tous en file indienne attendant patiemment ou non leur propre tour. La jeune sorcière réfléchissait et chercher à quoi ressemblerait son patronus. Et puis un souvenir. Un souvenir heureux plus précisément, qui soit capable de faire face aux mauvais. Il n'y en avait pas quarante-six, alors le choix avait été vite fais. Les trois personnes juste avant elle avait tous très bien réussit du premier coup. Mais être à son tour arriva. Une petite boule au ventre elle s'avança baguette en main. Jamais auparavant la brune n'avait affronté cette immonde créature. Cependant, la brune avait confiance en elle et son souvenir, ou plutôt en cette personne qui réunissait d'innombrables superbes moments. Pendant un instant elle ferma les yeux se remémorant chaque trait de son visage, chaque instant passer en sa compagnie.

Un fin sourire sur le bout des lèvres la vert et argent releva le visage et ouvrit les yeux avant de prononcer # Asservo meto. Le chapeau se transforma aussitôt en détraqueur. Il était beaucoup plus impressionnant que ce qu'elle avait pu penser... L'air se fit soudain glacial. L'atmosphère se faisait lourd et pesant. Non il ne fallait pas penser à toutes ses mauvaises réminiscences. Reprenant toute contenance la Serpentard se remémora les instants de purs bonheurs passer avec sa défunt Mère. De toute manière il n'y avait eu que de bons et fort moments avec elle. Il y en avait un précisément sans aucun doute le meilleur. Et celui-ci le détraqueur ne pourrait en aucun cas le lui absorber.

Un sourire mesquin elle hissa sa baguette droit devant elle avant de prononcer fort et distinctement # Expecto patromun. Elle repensait à son visage, à ses sourires si nombreux, à sa grande bonté. À tout tout simplement. Puis comme pour tous les autres élève précédent une lumière bleuté jaillit de sa baguette. De celle-ci s'élança un léopard des neiges, il repoussa de suite le détraqueur. Meryl fut surprise de voir qu'il s'agissait d'un léopard des neiges. Elle avait découvert cet animal avec sa Mère et sa soeur lors d'une virée dans une sorte de zoo pour espèces protéger. Depuis elle avait voué une grande fascination pour ce magnifique félin.

Sans dire un mot elle s'approcha de ses camarades étant eux aussi déjà passer. La sinople et argent priait pour que sa soeur réussisse elle aussi.

Videlle était resté pensive, ne prêtant qu'une oreille distraite à ce qui se disait autour d'elle. Les détraqueurs ... Elle savait d'eux ce qu'il était suffisant de savoir. Elle savait comment réagir lorsqu'elle se trouvait face à eux. La fuite.

Une petite voix dans sa tête la mis cependant en garde. Ici elle ne réussirait pas l'exploit qu'elle avait fait dans son ancienne école. Passer les examens haut la main, simplement parce que c'était vraiment très simple. Son père s'était efforcé de lui en apprendre assez pour qu'elle n'ait pas à se torturer de trop pendant les cours. Cependant, elle se dit qu'à Poudlard ce ne serait peut-être pas la même chose.

La difficulté allait certainement être plus difficile à surmonter et il fallait se résoudre une bonne fois pour toute à prendre son courage à deux mains et ... à étudier.

Elle était pourtant très excitée à l'idée de suivre les cours, de recommencer de zéro. Malheureusement, sa fainéantise lui jouait bien souvent de mauvais tours. Les bonnes résolutions de la jeune femme n'étaient pas très résistantes.

Elle se releva donc sur sa chaise et intima à son subconscient de la mettre en veilleuse et d'être attentif.

Chacun des élèves y était allé de sa petite touche personnelle, son voisin également.

Videlle lança alors un regard paniqué autour d'elle lorsqu'elle entendit leur professeure leur proposer de mettre en pratique ce qu'il venait d'apprendre. Visiblement, certains élèves empressés de montrer ce qu'ils savaient faire prirent les premières places.

Elle attendit son tour avec très peu d'entrain, connaissant déjà ce qui allait suivre. Elle savait produire un patronus, là n'était pas le soucis. Son problème était pour elle, de trouver un souvenir adéquat. Un souvenir assez puissant pour produire un patronus corporel.

Ses frères s'étaient bien souvent moqués d'elle lorsque leur père les avait entrainés. Jugeant, sans savoir, que c'était son talent de sorcière qui ne valait rien. Elle n'avait jamais osé avouer qu'elle ne trouvait pas de souvenir satisfaisant.
Bien souvent, ce n'était qu'une pâle imitation d'un vieux loup gris tout rabougris qui apparaissait au bout de sa baguette.

Elle s'avança, peu sûr d'elle et leva sa baguette pour faire face au détraqueur lorsque ce fût son tour.
Première étape: un souvenir ... Celui du jour où elle appris qu'elle était acceptée à Poudlard ferait l'affaire ... De toute façon, elle n'avait que ça en boutique.
Deuxième étape: concentration ... Laisser la joie et le bonheur nous envahir. "Pfff, allez Vi' ... Laisse-toi aller !" pensa-t-elle alors.
Troisième étape: La formule.

"Expecto Patronum" s'écria-t-elle doucement en pointant sa baguette face à son ennemi.

...

Rien ne se produisit. C'était pire que tout. Le silence se fit dans la classe et personne ne pipait mot. La jeune femme regarda sa baguette déçue. Elle ne comprenait pas. Habituellement, elle y parvenait. Pas très bien certes mais elle réussissait.

"Ne perd pas la face ma grande, concentre toi ! se morigéna-t-elle. C'est pas en t’apitoyant que tu y arriveras. "

Décidée, elle leva sa baguette et se concentra une nouvelle fois. Cette fois, plus aucun doute, plus de questions. Seulement un souvenir.
La lecture de la lettre, la tête de son père lorsqu'elle lui avait appris qu'elle était accepté à Poudlard, le regard brillant de fierté de sa mère, la jalousie de ses frères.

"Expecto Patronum" répéta la jeune femme, un sourire aux lèvres. De la fumée bleutée se manifesta alors du bout de sa baguette et une jeune louve blanche apparut faiblement.
Puis, soulagée, la jeune femme se laissa aller dans son souvenir et la louve se fit plus nette et plus belle encore. Elle s'avança d'un pas apaisé vers le détraqueur et le repoussa très loin.

Jetant un rapide coup d’œil au professeur, Videlle sut qu'elle put laisser sa place à ses camarades et s'en fut au bout de la classe, toute secouée encore de l'expérience qu'elle venait de vivre. Elle avait un sourire léger sur le visage. C'était la première fois qu'elle parvenait à faire apparaitre un patronus, un vrai. Elle se promit de le raconter dans une lettre qu'elle enverrait à sa mère le soir même.

Maria sourit joyeusement face à l'entrain que l'exercice avait provoqué chez la plupart des élèves. Il y eut six élèves particulièrement rapides qui se mirent docilement en file indienne en attendant patiemment leur tour. Ce fût un garçon qui répondait au nom de Liam qui commença. Comme la professeure l'imaginait, ce premier volontaire sembla ressentir rapidement les effets dévastateurs de la présence du Détraqueur. Cependant, il se ressaisit après quelques instants et se concentrant sur son souvenir, il repoussa l'être maléfique à l'aide d'un joli Patronus prenant la forme d'un robuste Elan.
Maria hocha brièvement la tête en lui faisant signe d'aller à sa place. l'exercice avait été effectué avec succès.

Vînt alors le tour de Junie. Le sourire qu'elle lui adressa se transforma presque immédiatement en un frisson. De peur, d'horreur ou de dégoût ? Probablement des deux. Quelques secondes plus tard, elle avait déjà maitrîsé le Détraqueur. La Serpentard avait pris moins de temps que son prédesséceur, et un serpent était apparu lorsqu'elle avait lancé le sortilège "Expecto Patronum". Lorsqu'elle rengea sa baguette dans sa poche et retourna a sa table, Maria lui rendit enfin son sourire. Quelle rapidité !

Se fut alors une magnifique colombe blanche qui jaillit de la baguette de Stéphanie. La Blonde adorait ces oiseaux, cependant pour cette élève, l'animal semblait avoir plus d'une valeur sentimentale. Celle ci semblait triste quand elle lança son sortilège, mais la professeure devina qu'elle avait puisé sa force dans son souvenir. Elle lui sourit, comme à tous les autres. Elle espérait que cet exercice avait apporté un peu de joie et non de mélancolie dans le coeur de Miss Shape.

Emma tâcha de remplacer sa peur par une ironie qui se voulait décontractée. Un martre commençait à apparaître alors que la jeune fille rouvrait les yeux. La professeure, qui ne connaissait l'animal que de nom, écarquilla légèrement les yeux devant l'apparence qu'il possédait. Lorsqu'elle sourit pour la énième fois, la voisine de Stéphanie laissa place à Meryl.

Cette dernière semblait être la plus rassurée de tous. Elle ne mît elle non plus aucun mal à vaincre le Détraqueur à l'aide de son Patronus qui prenait la forme d'un léopard des neiges. Éternel sourire de la part de Maria. Videlle, mal assurée, fît apparaître une louve. Le même Patronus que la fille aînée des Vladescu. Surprenant.. Cependant, l'animal ne possédait pas la même apparence ni la même couleur de pelage que celui de la jeune femme. Un dernier sourire naquit sur ses lèvres.

La fille d'attente était finie, mais certains élèves n'étaient pas encore passés. "Eh bien, il n'y a pas d'autres volontaires ?". Comme personne ne se décida, Maria fronça les sourcils et rendit sa forme au chapeau. L'heure de terminer le cours arrivait. Elle claironna : "Voici la fin du cours qui arrive. J'ai été très satisfaite du travail que vous avez accomplit, félicitations. Bonne journée à tous, et à une prochaine fois !"
Alors que les élèves quittaient peu à peu à la salle, la mine révoltée à l'idée que la journée commencait à peine, la Blonde se rendit à son bureau, réfléchissant déjà à son deuxième cours.

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