Escapade nocturne

A ses habitudes , Scarlette sortit un peu plus tard dans l’après-midi pour faire un tour au prés du lac . C'était son endroit préféré , elle aimait venir ici , se perdre dans ses pensées et se détendre . Elle aimait les endroits paisibles , sauf que ce jour-là , le temps était nuageux. Tant mieux pour elle , elle adorait la pluie , d'ailleurs ça lui fera des vacances ,elle n'aimait pas le bruit des élèves de la première année . La lionne allait se retrouver seule , mais cela n’était pas nouveau pour elle . Malgré le froid , la jeune blonde était sortie vêtue d'un simple t-shirt et un jean délavé , elle mettait ses écouteurs et écoutait une seule chanson en boucle .

Elle s'allongea un moment sur l'herbe et ferma les yeux , s'imaginant un monde différent , un monde à elle , où tout était parfait : ses parents au prés d'elle , sa mère qui était guérit , elle qui travaillait au Ministère de la magie , mariée peut-être avec une personne qu'elle aimerait , entourée d'amis sincères...C'était beaucoup pour un seul rêve , mais pour Scarlette c'était l'idéal et tout était possible pour elle . Elle savait qu'un jour , tous ça se réalisera , tôt ou tard ,il y aura ce ' miracle' .

Une forte goutte de pluie tomba sur le visage de Scarlette , cette dernière ouvrit les yeux , il y avait un vent puissant , il pleuvait des cordes . La blondinette se releva et commença à marcher aux alentours , elle regardait les élèves qui couraient au château , elle eu un petit sourire moqueur , elle comprenait pas pourquoi on fuyait la pluie ? de peur de tomber malade peut-être , mais pour elle , c'était magnifique d'y assister . Elle adorait être mouillée par la pluie, d'ailleurs elle avait un rêve plutôt spécial depuis bien petite , elle s'était dit que l'homme qui allait l'embrasser sous la pluie allait être l'amour de sa vie . Peut-être que cela était c*n , mais elle y croyait toujours.

Alors qu'elle marchait doucement en regardant le sol , Scarlette remarqua un téléphone portable , elle le prit et essaya de l'allumer , mais il ne marchait plus .

-A qui ça pourrai être ?, dit elle d'une voix basse .

Scarlette était entrain de le réparer , quand soudain elle remarqua la présence d'un jeune homme , il avait l'air énervé et entrain de chercher quelque chose .

**c'est surement le sien ** en déduit-elle .

Scarlette s'approcha du jeune homme et avec un sourire angélique , elle lui demanda :

-C'est ça que tu cherches ? , dit elle en lui montrant le téléphone .

Désolé, j'ai eu un petit contre-temps.

Comment était-ce possible d'être aussi idiot ? Comment peut-on oublier un objet essentiel à sa survie ? Jace parcourut de long en large les abords du lacs, revenant sur ses pas à de nombreuses reprises. Beaucoup de faux espoirs aussi. C'est dingue ce que l'on pouvait trouver comme objets dans l'herbe si on y regardait bien ! De nombreux bijoux de filles étaient délaissés sur le sol. Le Serpentard les prenait et les rejetait au loin, énervé qu'il ne s'agisse pas de son portable.
Une présence derrière son dos lui fit comprendre qu'on l'observait avec intérêt. Il se retourna alors. Une blondinette se tenait devant lui. Elle le regardait d'un œil interrogateur.

- C'est ça que tu cherches ?

Jace la regarda avec des yeux ronds. Dans la main de la jeune fille se tenait un objet qu'il connaissait bien. Et il était pas beau à voir. Il venait de passer vingt minutes sous la pluie à chercher quelque chose qu'il ne risquait pas de trouver. Décidément c'était pas une bonne journée.

- Ouais, c'est à moi. Il s'approcha et prit le téléphone. Merci.

Il contempla alors avec plus d'intérêt la jeune fille qui se tenait maintenant devant lui. Elle était blonde aux yeux bleus, et plutôt de petite taille. Mais comme on dit: ce qui est petit est mignon. Il sourit et lui lança:

- Alors dis-moi, c'est quoi ton excuse à toi pour traîner ici, sous la pluie ?

Plutôt étonnante comme rencontre. Elle était trempée et on aurait dit que ça ne la dérangeait absolument pas. Y' en a qui préféraient la pluie et d'autre, comme Jace, qui préféraient le soleil. Tout était une question de point de vu. Mais bref, le débat n'était pas là. Il la trouvait intéressante et un poil mystérieuse. À un tel point qu'il était presque prêt à rester là, à faire sa connaissance. Après qu'elle ai répondu, le Serpentard l'invita à trouver un endroit protégé où ils pourraient discuter plus facilement.

Le jeune homme prit le téléphone de la main de Scarlette , on pouvait voir sur son visage qu'il était énervée et déçu , son téléphone ne marchait plus , c'était normal , il était bien trompé avec la pluie . Scarlette fixa le jeune homme des yeux , il était un brun avec des yeux marrons et il était moyennement grand . Il avait ' ce quelque chose ' qui le distinguait des autres , mais comme d'habitude , on ne savait jamais c'était quoi. Le brun fit un sourire et lui lança :

- Alors dis-moi, c'est quoi ton excuse à toi pour traîner ici, sous la pluie ?

Son excuse ? disant qu'elle ne savait pas vraiment , elle aimait être sous la pluie et puis c'était le meilleur moment pour elle , se retrouver au prés du Lac ,sous la pluie , le rêve .

-J'aime bien la pluie , ,contrairement au gens qui s'enfuient , marcher et être mouillée ne m'a jamais dérangé , au contraire , le soleil me déplaît .

Le jeune homme l'invita à trouver un endroit protégé où ils pourront discuter plus facilement. Scarlette pointa du doigt un grand arbre qui ne laissait pas la pluie rentrer , ils s'assirent tous deux sous cette immense arbre puis la blondinette se tourna vers le jeune homme :

-C'est quoi l'histoire de ce pauvre téléphone ? demanda t-elle en souriant.

Scarlette avait oublié de se présenter , juste après la réponse du beau brun elle reprit :

- Au fait , je m'appelle Scarlette, Scarlette Rivera et je suis en septième année .

RP avec Myosotis Aavery

Il faisait froid, et la langue de givre enveloppait le corps d'Alcofribas. Il se rendait au lac pour y redécouvrir la vue qui l'avait tant occupé les soirées où il ne trouvait pas le sommeil, pendant de longues années il s'y était rendu. Le parc était désert, il entendait seulement les chouettes crier en haut des arbres. Certains de ces cris étaient à vous glacer le sang.

Il marchait le long du sentier pour rejoindre l'étendue noire et liquide peuplée de créatures extraordinaires. Les créatures des profondeurs le fascinaient, mais il ne possédait pas encore de moyen suffisant pour les découvrir, il faut dire que s'aventurer seul dans le lac durant la nuit n'était pas très prudent. Eh puis... il devait bien être gelé par ce temps.

Il dépassait l'orée de la Forêt interdite et il continuait sa marche, encore, jusqu'à parvenir à une petite plage agréable. De grosses roches éparses formaient des promontoires naturels où se reposer pour contempler les lueurs de la Lune se refléter sur le lac. Il aurait aimé rester ici toute la nuit, mais il faisait tellement froid qu'il devait se résoudre à rentrer.

Il laissait seulement derrière lui un cadeau aux sirènes, une forme d'écriture en rune gravée à l'aide de sa baguette et qu'elles pourraient comprendre, sur un morceau de bois qui dérivait maintenant à la surface.

Un jour, je viendrai vous rejoindre, pour voir vos merveilles venues du fond des âges.
Vos cités aquatiques où tout est plus tranquille, formeront un lit doux à ma triste mémoire.

Alcofribas s'enfonçait de nouveau dans le sentier pour retourner à Poudlard, sa mélancolie s'était apaisée.

(RP avec Alcofribas Nazier)

Il faisait chaud cette soirée là.
Myosotis venait de terminer ses devoirs pour métamorphose et botanique, qu'elle avait fait dans son lit.
Des parchemins de trente lignes à faire. Rien que ça...
Au bout de vingts minutes occupé à écrire, elle en eu vite marre.
Ses jambes commençaient à lui faire mal et son ventre cirait famine.
Elle avait l'impression d'être resté sur ce devoir une heure minimum...
Elle avait besoin de se dégourdir les jambes.
Elle sortit de son lit, mis son pull qui se trouvait au bord de son lit.
Elle prit son sac jaune et or et descendit en sautillant et sortit de sa salle commune.

Elle marchait dans les couloirs en réfléchissant où elle voulait aller.
C'était un de ses trucs ça... Improviser !
Elle passa devant le chevalier fou toujours occupés à courir dans tous les sens sur son fidèle destrier, sans y prêter attention.
Ce qui le mit bien en rogne:

- Heyyyyyy ! Myosotis !!!

(Parce que oui, il connaissait son prénom, comme le prénom de tous les élèves de l'école d'ailleurs)

- Hey-hey ! Il est quelle heure?! Tu devrais être dans ton dortoir !!!! Répond moi au moins, jeune fille ! Je ne t'ai pas raconté ma dernière bataille et...

La brune n'entendit pas la fin de la phrase, elle avait déjà tourné à l'angle du couloir.
Elle descendit les escaliers en sautillant.
Lorsqu'elle arriva devant la porte qui menait dehors, dans le parc, elle sut où elle voulait aller.
Elle savait qu'elle n'avait pas le droit. Il était tard, et si un professeur découvrait qu'elle était sortie, ce serait sa fête.
Elle voulu quand même prendre le risque.

Myosotis sortit.
La parc était recouvert d'un beau manteau blanc. Même dans la nuit c'était magnifique.
La lune brillait dans le ciel accompagné de milliers d'étoiles.
Il faisait froid mais Myo avait l'habitude de sortir dans ces conditions. Et avec son gros pull et ses grosses bottines, elle ne risquait pas d'avoir froid.
La brune essaya temps bien que mal à avancer dans la neige vers le lac gelé.

Lorsqu'elle arriva à la hauteur de l'étendu d'eau glacé, elle aperçu un garçon à quelques mètres d'elle. De là où elle se trouvait, elle n'arrivait pas à apercevoir le badge de sa maison greffé sur sa robe.
Elle ne voyait pas ce qu'il faisait ni à quoi il ressemblait.
Elle hésita... Devait elle se montrer? Et si c'était un préfet? Mais que faisait il là alors? Les autorisations spéciales pour sortir, ça n'existe pas... Non? Lui, aussi risquait gros en sortant du château.
Elle finit par s'avancer vers le garçon.

- Heu... Salut !

Mais quand il s'apprêtait à partir, il aperçu la silhouette d'une fille débarquer sur la plage. Très surpris qu'une autre personne que lui réussisse à semer les préfets le soir dans les couloirs. Elle avait les cheveux longs et noirs dans la nuit. Dans ces conditions, avec l'obscurité lumineuse d'un soir de lune, il ne faisait pas vraiment attention à ses traits.

Un détail paraissait étrange cependant, on aurait dit qu'elle venait de voir un fantôme. Peut-être qu'elle avait peur de lui ? Après tout, à qui pouvait-on s'attendre à une heure pareille dans le parc, près du lac.... En fait, les choses ont bien changées depuis les premiers jours où Alcofribas se rendait ici pour rêver des mondes atlantides. C'était devenu un endroit très apprécié des élèves et ça pouvait bien être de jour comme de nuit, quelle importance... ?

C'était le moment de s'expliquer, parce que cette sorcière aussi n'aurait pas attendu plus longtemps.

- Heu... Salut !, lui dit-elle d'un air assez hésitant. Paraissait-elle angoissée, ou bien était-ce de la timidité ?

L'intervention fut brutale.

- Salut ! Que fais-tu près du lac à cette heure ? Je croyais que j'étais le seul à venir me balader là la nuit... Es-tu ici pour quelque chose en particulier ? Parce qu'on dirait que tu es effrayée. Tu devrais peut-être faire attention ! Ici, c'est le domaine du gardien, et si nous avons échappé aux préfets facilement, on peut toujours se faire attraper par lui.

Ce n'est même pas un sentier emprunté de tout le monde, c'est un raccourci qu'il connaissait seulement depuis sa troisième année. Cette plage n'était pas la même que celle des autres. On ne pouvait pas envoyer de message aux sirènes de n'importe quel côté du lac, c'était l'endroit le plus proche. Les choses ont changées depuis, quelques élèves venaient aussi s'y aventurer.

Savaient-elle que près d'eux vivaient les sirènes ? Il règne ici une civilisation paisible, et plus vous êtes proches d'elles, plus l'atmosphère devient tranquille et revigorante.

Lui avait apprit tout seul comment retrouver son chemin dans Poudlard pour éviter les postes de surveillances, mais, surtout le concierge. Il ne valait mieux pas se faire coller, les punitions infligées aux élèves étaient déprimantes.

Une chose le préoccupait lui aussi, c'était d'aller se cacher dans un coin tranquille pour faire connaissance. Il n'était pas sûr qu'elle le suive, il fallait qu'il rentre il était gelé. Qu'allaient-ils décider ensemble ?

- Salut ! Que fais-tu près du lac à cette heure ? Je croyais que j'étais le seul à venir me balader là la nuit... Es-tu ici pour quelque chose en particulier ? Parce qu'on dirait que tu es effrayée. Tu devrais peut-être faire attention ! Ici, c'est le domaine du gardien, et si nous avons échappé aux préfets facilement, on peut toujours se faire attraper par lui.

Le garçon avait dit cela si rapidement, que Myosotis avait eu du mal à tout comprendre.
Le "domaine du gardien"? Que voulait-il dire par là...
Elle n'aimait pas lorsqu'on lui disait de faire attention.
Pour elle s'était un peu comme dire "Et fait gaffe, tu ne sais pas trop te défendre, fait attention!".
Elle savait très bien que ce n'est pas ce qu'il voulait dire, mais c'était plus fort qu'elle.
Les autres élèves stéréotypaient souvent les Poufsouffles pour une raison qui lui était totalement inconnue.
Elle prit une voix assurée et lui répondit:

- Heu... Je ne suis pas "effrayée", je suis surprise, c'est tout. Je ne m'attendais pas à croiser quelqu'un à cette heure et encore moins... ici. Et oui je sais... J'ai l'habitude de sortir faire quelques balades nocturnes...

En effet, lorsqu'elle fait ce fameux cauchemar, elle se réveille le plus souvent dans la nuit, vers deux heures du matin.
Et dans ces cas là, elle a besoin de se dégourdir les jambes... Sentir qu'elle est vivante.
Mais il n'y a pas qu'à ce moment là qu'elle sort.
Souvent accompagné de son amie Gryffondor; Eléna, elle visite Poudlard la nuit.

Le vent soufflait de plus en plus fort.
Le froid commençait à envahir le corps de la Pouffy qui se frottait les mains pour les réchauffer.

- Heu... Je ne suis pas "effrayée", je suis surprise, c'est tout. Je ne m'attendais pas à croiser quelqu'un à cette heure et encore moins... ici. Et oui je sais... J'ai l'habitude de sortir faire quelques balades nocturnes..., répondit-elle d'une voix assurée.

Visiblement atteinte par le franc parlé du jeune homme, elle ne comprenait pas qu'on puisse être inquiet à n'importe quel sujet dans le parc à cette heure. Si elle venait se promener il fallait quand même qu'elle fasse attention au gardien qui rôdait ici. En effet, à Poudlard il n'y a pas seulement les préfets et le concierge qui peuvent attraper les élèves, mais aussi le gardien qui se trouve dehors.

Alcofribas la regardait avec des yeux surpris, les sourcils froncés. Elle avait beaucoup de répondant et ne manquait pas de montrer qu'elle n'était pas là pour compter les pierres de la crique. Son comportement avait brusquement changé. D'abord il percevait assez négativement l'arrivée de cette jeune fille qui sonnait pour lui l'heure des ennuis.

Il s'était trompé visiblement puisque sa seule intention était de se rendre près du lac pour se détendre et sentir les frissons parcourir son corps.

Ils devaient quand même laisser leur fierté de côté pour faire connaissance.

- Désolé, je m'appelle Alcofribas Nazier, et toi ? Ce n'est pas commun de croiser quelqu'un ici, dit-il assez prudemment pour pas que la jeune fille se sente de nouveau offensée.

Son ton était devenu moins brutal. Enfin, passé le cap de l'appréhension il décida de relâcher la barre et de laisser la jaune se présenter. Déjà, elle n'était pas ici pour une raison particulière, seulement pour marcher dans le parc afin d'oublier ses terreurs nocturnes. Ensuite il faudrait vraiment qu'ils pensent à ne pas oublier qu'ils peuvent se faire choper quand ils rentreraient.

Lui aussi ne pouvait contenir les tremblements provoqués par le vent glacé de Novembre et qui revenait du lac avec un peu plus de ferveur, soufflant sur eux ses terribles et piquantes bourrasques. Elle réchauffait ses mains engourdis par le froid et lui essayait d'anticiper les étapes de son retour dans le château pour éviter les pièges.

- Désolé, je m'appelle Alcofribas Nazier, et toi ? Ce n'est pas commun de croiser quelqu'un ici.

Alcofribas Nazier? C'est la première fois que Myosotis rencontrait quelqu'un avec un nom presque plus spécial que le sien.
Cependant, elle n'en dit rien. De peur de le vexer.
Il avait subitement cessé de froncer les sourcils.
La brune n'était pas dupe... Elle n'en connaissait pas la raison, mais le Gryffondor qui se tenait devant elle n'était pas venu pour le plaisirs de se balader, c'était bien un truc typique de Myo ça...

Elle regarda le garçon et lui répondit d'une voix calme:

- Hum... Aavery, Myosotis Aavery. Je confirme. Contrairement à ce que tu penses, surement, je viens souvent ici. C'est bizarre que je ne t'ai jamais croisé. Mais dis moi pour quoi es tu là...?

Elle lui lança un regard interrogateur.

La vent soufflait de plus en plus fort.
Quelques flocons de neiges commencèrent à tomber sur les cheveux des deux élèves.
La Pouffy sortit son bonnet de son sac et le mit sur la tête.
Ce sac c'était un peu comme une valise de secours. Tous ce qui étaient important ce retrouvait quoi qu'il arrive dans celui-ci.
Myo souffla et se frotta les mains pour les réchauffer.

Voyant que son compagnon ne répondait pas, elle finit par dire:

- Heu... Je commence à avoir sérieusement froid... Ça ne te dérange pas qu'on rentre au château...?

Elle savait qu'elle n'aurais pas la réponse à sa question "Mais dis moi pour quoi es tu là...?".
Si il faisait plus chaud peut être aurait elle attendu 1 heure, 2 heures... Jusqu'à ce qu'il se décide enfin à lui avouer.
Mais là, elle congelait et ça ne servait à rien d’insister dans ces conditions.
En plus, lui, ça l’arrangeait, elle en était certaine.

ça ne me dérangerait pas du tout, en effet, soulagé il lui adressait son dernier sourire, elle n'allait pas essayer d'en savoir plus à propos des raisons qui l'ont poussé à être ici.

Pas grave, bien tenté ! D'habitude, il aurait été plus discret et Myosotis et lui ne se seraient jamais rencontrés.

Note pour plus tard : il vaut mieux se cacher, et vérifier que la voie est libre avant de partir.

Ils marchaient sur le sentier aux arbres remplis de chouettes ensemble, le château était devenu visible maintenant. La forêt interdite était juste à côté, mais ni lui ni elle avaient assez de courage pour oser s'y aventurer ce soir. D'ailleurs, ils se parlaient pas, Alcofribas trouvait rien à lui dire.

La nuit tombait et personne à l'horizon, même le personnel de Poudlard devait dormir à cette heure. Tout était calme, il y avait rien d'intéressant à faire et pas plus à tirer de sa conversation avec la jeune Poufsouffle. Assez déçu, il quitta Myosotis sur le pas de la Grande Porte :

- Je crois que c'est ici que nos chemins se séparent.
Bonne chance pour échapper aux préfets et au concierge,
Bonne nuit, dort bien.

[FIN DU RP]

► RP avec Face Lightwood: Un rendez-vous sous la lune ◄

Myosotis se réveilla en sursaut.
Il y a avait longtemps qu'elle n'avait pas fait de cauchemar. Elle avait perdu l'habitude des réveils violents, et des habits collant à la peau à cause de la sueur.
Il faisait encore nuit. La lune brillait dans le ciel. Elle avait aucune idée de l'heure qu'il pouvait être, et franchement elle s'en fichait.
Allongée sus sa couverture, la brune tourna la tête. Ses compagnonnes de dortoir dormaient à point fermé.
Tant mieux !
Elle détestait être vu dans cet état.
La Poufsouffle se redressa sur son lit.
Elle se frotta les yeux et souleva sa couette.
Elle regarda le réveil à coté d'elle. L'objet indiquait "00H23".
Super, il lui restait 10 minutes avant d'aller retrouver Face à l'endroit de rendez-vous.
Elle s'était mise d'accord: pas dans la salle commune ! C'était trop risqué...

Lorsqu'elle se leva pour mettre ses habits, sa tête commença à tourner très fortement.
La brune respira doucement, comme sa grand-mère lui avait appris et la douleur s'apaisa.

Elle s'avança vers ses grosses bottines qui se situaient à coté de sa table de nuit.
Elle enfila son vieux sweat de la veille, un pantalon et pris sa baguette. Tout cela, en prenant garde de ne pas réveiller les autres élèves perdus dans leur rêves.
Une fois habillée, elle descendit du dortoir et fut étonné de voire que quelqu'un se trouvait dans la salle commune. L'élève était endormit paisiblement sur un fauteuil au coin du feu, un manuel d'histoire de la magie sur les genoux.

Elle passa devant lui sur la pointe des pieds et sortit de la salle.

Les couloirs étaient désert.
Normal... À vrai dire s'il y avait eu des personnes réveillés à cette heure-ci, Myo aurait, franchement, été étonnée.
Elle tourna à l'angle du couloir en faisant le moindre bruit.

Myo arriva enfin devant la grande porte qui menait au parc.
C'était là, le rendez-vous... Dans le parc de Poudlard.
Elle n'avait plus peur de sortir la nuit en dehors du château maintenant.
Elle faisait ce genre d'escapade nocturne, au moins, tous les trois jours. Elle était habituée au silence terrifiant, ou au vent qui souffle dans les arbres de la forêt interdite.
La peur avait disparu depuis des mois. Ce qui comblait de joie la jeune brune.

Elle sortit de château et un vent glacé lui claqua au visage.
La neige était toujours présente mais on pouvait bien voire qu'elle fondrait d'ici peut de temps. Par contre la chaleur, elle, ne reviendrait pas de si tôt...
Elle avança dans le parc jusqu'au lac, le point de rendez-vous.
Il n'y avait personne, alors la brune s'assit sur le sol mouillé, en attendant l'arrivée de son amie... [/size][/color]

~Rp avec Myosotis Aavery~

Bling krikkk !!

« Flipp' t'es sérieux là ! Je dois dormir un peu moi !» J'attrapa alors mon oreiller et le lança à travers le dortoir. Un bruit étouffé suivi d'un cri plaintif me fit comprendre que j'avais atteint ma cible. Légèrement prise de remords, je décidais d'allumer ma lampe de chevet et de me lever car, de toute manière j'avais un programme nocturne chargé. J'observa donc mon petit chiot enroulé dans une couverte, le coussin à-demi posé sur lui et l'attrapa délicatement. Son regard craintif me fit finalement craquer. « Je suis trop désolée p'tit fou, j'voulais pas t'engueuler... Tu sais bien que la nuit je veux pas que tu touches à ton jouet. » Je le reposais alors délicatement au sol, le gratifiant d'une caresse derrière les oreilles et partais me préparer pour la petite aventure que Mysotis et moi avions prévue.

Cinq minutes plus tard, j'étais habillée et coiffée : il ne restait plus qu'à trouver les armes du crime... Et j'avais, on pouvait le dire, l'embarras du choix. Bombes colorées, affiches des concierges provocatrices, du beurre, des marqueurs de différentes couleurs, du ketchup et de la Mayo et enfin, l'élément le plus important selon moi : un sceau de peinture vert kaki. Je l'imaginais bien au dessus de la porte d'entrée de l'appartement de M.West ou peut être de Miss Boccini... Je souriais déjà à l'idée de voir leur tête se décomposer. Mais bien sûr, fallait-il que les préfets ne nous tombent pas dessus avant. Je sortais donc du dortoir de très bonne humeur et prenais la direction des grandes portes d'entrées les sens aux aguets.

J'aperçus alors Myosotis assise sur la fine pellicule de neige plus loin dans le parc. M'approchant discrètement, je me posta à côté d'elle et lança:

« Coucou ! T'es prête ? Regarde ce que j'ai ramené !» J'ouvris alors mon sac à dos et déballa mon butin sur le sol mouillé.

Il faisait doux.
Pas si froid que d'habitude ce qui étonna fortement Myosotis.
Mais, elle n'allait pas se plaindre, un peu de chaleur, ça ne lui faisait pas de mal.
La lune était pleine et brillait dans le ciel, tellement fort qu'on aurait dit un lampadaire.

Lorsque les fesses de la brune commencèrent à devenir sérieusement trempés à cause de la neige, une voix, qu'elle connaissait bien, retentit derrière elle:

- Coucou ! T'es prête ? Regarde ce que j'ai ramené !

Myo fit volte face.
Un grand sourire se dessina sur son visage, mais se figea lorsqu'elle vit le sac remplis de son amie.
Le matériel !!!
Elle avait complétement oublié !
Elle avait préparé pleins de bonbons et de gâteaux, volés en cuisine.
Elle avait caché son butin sous une pile de T-Shirt dans son armoire.
Elle aurait du demander un rapelle-tout pour Noël plutôt que des livres.

Quoi qu'il en soit c'était trop tard, et elles n'avaient plus le temps de retourner au château.
Tanpis !

- Mer** ! J'ai oublié la bouffe dans le dortoir !!
Elle examina un instant, ce que Face avait sortit de son sac à dos, quelques secondes plutôt.
Il y avait de quoi faire !
Des bombes colorées, des affiches des concierges provocatrices, du beurre, des marqueurs de différentes couleurs, du ketchup et de la mayonnaise, et un sceau de peinture vert kaki.

- Waw. Tu as fais fort aujourd'hui !

J'avais déposé tranquillement mes affaires sur le sol, sans adresser un regard à Myo dans un premier temps, jusqu'à ce que je me rende compte qu'elle ne réagissait pas. Je releva donc la tête vers elle et lui adressa un regard interrogateur. -* Qu'est-ce qui se passe ? J'ai oublié quelque chose ?!*-. C'est alors que je m'aperçu que la Poufsouffle semblait ailleurs, comme dans un état second. Elle s'exclama finalement avec une certaine honte:

- Mer** ! J'ai oublié la bouffe dans le dortoir !!

Je la regarda à deux fois avant de remballer le matériel et de me lever du sol humide qui commençait à me geler les fesses. La bouffe, c'était pas bien grave. Au moins nous allions être plus efficace sur le terrain. Le personnel de Poudlard n'aura qu'à bien se tenir car les deux Poufsouffles avaient concocter un truc de malade, des choses extrêmement machiavéliques ! Ce qui d'ailleurs ne me ressemblait pas. Néanmoins, j'étais sans doute une des dernières personnes que l'on soupçonnerait. De plus j'avais d'autres plans dans ma tête, à deux doigts d'être exécutés avec d'autres élèves du château, et avec toujours pour cible le corps enseignant.
Je joignais mes mains et souffla dessus pour les réchauffer avant de répondre.

- T'inquiètes, on fêtera ça après notre casse de ce soir ! Si on a pas la bouffe tout de suite, j'm'en fous. Je marquais une légère pause avant de continuer sur un ton un peu plus pressant. Par contre, faudrait qu'on bouge maintenant si on veut pas qu'un concierge ou qu'un préfet nous tombe dessus ! En plus je caille à fond !

Pour sa camarade, ça n'avait pas l'air bien grave. La brune fit la moue. Mais c'est que Myo voulait grignoter, elle. Elle avait préparé un petit paquet de chocogrenouille expressément pour l'occasion. Bon tant pis, elle devra se contenter de... rien.

- T'inquiètes, on fêtera ça après notre casse de ce soir ! Si on a pas la bouffe tout de suite, j'm'en fous.
Elle marqua une légère pause avant de continuer sur un ton un peu plus pressant.

- Par contre, faudrait qu'on bouge maintenant si on veut pas qu'un concierge ou qu'un préfet nous tombe dessus ! En plus je caille à fond!

C'est vrai qu'il fallait qu'elles accélèrent un peu le rythme, hein.. Parce qu'à force de rester là sans rien faire, elles allaitent automatiquement ce faire prendre. Et le fait qu'il y ai un nouveau règlement et un nouveau directeur, ça n'améliorait pas les choses.
C'était sa première sortie nocturne depuis le nouveau règlement, comment vous dire qu'elle stressait un peu... Même si son coeur battait à la chamade et ne le montrait pas.
C'était un peu mission suicide mais justement c'était ça que Myo aimait dans ce genre d'escapade. Et aussi l'immense fierté quand on arrivait dans notre dortoir à trois heures du matin. Mais ça c'est si les deux blairettes ne se faisaient pas prendre bien sûr...

- Oui allons y ! Ah oui ! se souvint-elle. J'ai demandé à mon père de m'envoyer la cape d'invisibilité de ma grand-mère qu'elle m'a légué lorsqu'elle est décédée, dit-elle tout en sortant le tissu hors de son sac, au cas où.

Elle lui sourit. C'était la première fois, qu'elle allait réellement l'utiliser peut-être pas pour la meilleure des causes mais bon...
La jeune fille mit son petit sac sur son dos et se mit en marche.

HRPG:

(sujet inactif depuis deux mois)

Leo était sorti faire quelques pas en depit du couvre feu imposé.

Il avait réussi à sortir du château, bien qu'il ai manqué de se faire surprendre près de la grande salle.

En manque d'inspiration pour préparer une farce, et ne parvenant pas à trouver le sommeil, il avait préféré transgresser une règle de plus et sortir s'aérer, espérant trouver près du lac l'imagination qui lui faisait défaut, mais ce n'était pas le cas. Énervé, il donna un coup de pied dans une pierre qu'il envoya à quelques mètres.

Il songea à sa dernière bêtise en date, qui commençait à remonter à un bon moment, il avait lâcher des grenouilles dans les toilettes des filles, et s'était d'ailleurs trouvé inventif.

Mais là, c'était le néant le plus complet. Il ne trouvait aucune idée satisfaisante et désespérait à l'idée de continuer à rester sage.

Seul dans le noir, il ramassa des pierres et commença à faire des ricochets. Faute de pouvoir embêter les humains, pourquoi ne pas troubler la tranquillité des habitants du lac?