La Volière

Soudain, alors que Naomé faisait de son mieux pour pardonner, la jeune Serpentard se leva, et l'enlaça des ses bras maigres. Naomé n'était pas habituée à de telles marques d'amitié et resta raide, silencieuse. La baguette roula à terre.
La sensation était étrange, c'était comme si Catherine l'étreignait pour combler ce vide qui s'était creusé entre elles. Elles étaient comme deux aimants, attirées l'une vers l'autre mais se repoussant toujours, déchirées entre leur envie d'amitié et les codes qu'on leur imposait.
"Merci.. Tu ne peux pas imaginer à quel point je m'en voulais... Je suis tellement, tellement désolée..." murmura Catherine tandis que des larmes roulaient, silencieuses, sur les joues de Naomé.
Elles avaient vraiment une drôle d'allure, debout, là, toutes les deux, à se serrer dans leur bras comme pour oublier le passé.
Catherine se détacha d'elle et lui adressa un mince sourire. Elle semblait épuisée, avec ses habits couverts de plumes, et ses boucles blondes dépeignées.
Naomé essuya vivement ses larmes.
"Je regrette, moi aussi, de m'être comportée comme ça. J'aurais pu te blesser gravement avec ces sortilèges, et prendre ta baguette, c'était vraiment puéril.."
Elle s'assit sur le rebord d'une fenêtre, et l'air frais la revigora.
"Tu as mangé ? Peut-être qu'on devrait descendre avaler quelque chose avant le début des cours... Enfin, tu devrais peut-être repasser à ton dortoir auparavant !" dit-elle, regardant les plumes en souriant.

Catherine rit doucement à la dernière remarque de Naomé et prit entre ses doigts une des plumes qui parsemait ses épaules. Elle approcha la chose près de son visage, l'étudia avec curiosité un instant et la relâcha dans l'air matinal. La petite blonde jeta un regard complice à Naomé et sautilla gracieusement vers une fenêtre pour s'observer. Elle tressaillit légèrement en voyant son reflet et se retourna vers la Serdaigle, un petit sourire embarrassé miroitant aux coins de ses lèvres. Elle ne pensait être sale à ce point.

- Mon visage est plus effrayant qu'un épouvantard, déclara-t-elle, honteuse. Ses joues rosirent légèrement, apportant enfin un peu de couleur à son visage blême, et la blonde soupira de contrariété. Elle sortit sa vieille montre et regarda l'heure attentivement. Ses dents se dévoilèrent à nouveau dans un rictus joyeux. Pour répondre à ta question, non je n'ai pas mangé mais je me joindrais à toi avec plaisir, ce matin. Cependant, je vais en effet devoir m'absenter quelques minutes le temps de... me refaire une beauté ? Encore une expression qu'elle avait déjà entendue mais n'avait jamais osé prononcer à haute voix. Où veux tu que nous nous donnions rendez-vous ?

"Mon visage est plus effrayant qu'un épouvantard" dit Catherine, confuse, tout en sortant une montre à gousset de sa poche.
C'était une belle montre ancienne, dont le cadran était entouré de métal forgé. Naomé admira l'objet, qui appartenait probablement auparavant à l'un des parents de Catherine. Un frisson courut le long de sa colonne vertébrale lorsqu'elle pensa qu'ils étaient tous deux Mangemorts. Cependant, elle s'était promis de ne pas tenir compte de ce fait, et secoua la tête pour chasser cette idée.
Elle même allait recevoir une montre pour son dix-septième anniversaire, comme le voulait la tradition. En attendant, elle disposait d'une montre simple, au cadran en argent et au bracelet de cuir, que sa mère lui prêtait.
"Pour répondre à ta question, non, je n'ai pas mangé, et je me joindrai volontiers à toi, ce matin. Cependant, je vais en effet devoir m'absenter un moment pour me... Refaire une beauté." ajouta Catherine. "Où veux tu que nous nous donnions rendez vous ?"
"Je ne sais pas..." répondit Naomé "Peut-être dans la Grande Salle ?"
Elle espérait qu'il n'y aurait pas trop de monde, là-bas, de manière à ce qu'elles puissent discuter sans avoir à crier. Néanmoins, elle ne voulait pas manquer le petit-déjeuner, car c'était également l'heure du courrier, et elle attendait avec impatience le hibou de son père.
"Si la Grande Salle est vraiment pleine, je t'attendrai devant la porte et nous irons ailleurs... D'accord ? Je pense que je vais aussi repasser à mon dortoir. À tout de suite !"
Sur ces mots, Naomé quitta la volière, pleine d'entrain.

[Fin du RP avec Catherine Daaé]

[RP LIBRE]

Kao se dirigeait vers la volière une enveloppe à la main. En effet, elle venait d'écrire une lettre à ses parents qui étaient en France en ce moment. La Poufsouffle en avait donc profiter pour dire un petit coucou à ses amies dans sa missive. Cela faisait une eternité qu'ils ne s'étaient pas envoyés de nouvelles. Et dans son emploi du temps de ministre, la jeune sorcière à reussi à trouver du temps pour écrire.

C'était la première fois qu'elle allait demande à Shiro, sa chouette Harfang des neiges, d'envoyer du courrier. Elle ne l'avait que depuis peu et il n'avait jamais eu l'occasion de le faire.
A la volière, se trouvait plein de chouettes et de hiboux qui appartenaient aux élèves de Poudlard. Parmis tous ces volatiles, Kao reussit tant bien que mal à trouver le sien. Kao le sortit donc de sa cage et l'oiseau avait l'air très content. Cela faisait quelques jours que Kao n'était pas venu le voir, faute de temps et les retrouvailles avaient l'air attendu. La Poufsouffle sourit alors en voyant l'oiseau heureux et lui caressa sa tête toute blanche.

- Tiens Shiro, envoie cette lettre à mes parents !

Kao a écrit:

Kao déposa la lettre dans le bec de sa chouette, en espérant bientôt recevoir une réponse. Lire une lettre de sa famille et de ses amis lui ferait le plus grand bien. Elle dirigea son regard vers le ciel en regardant avec fierté sa chouette s'envoler.

Lentement, je me dirigeai vers la volière avec mes affaires de dessin dans le sac. Dessiner était une passion dévorante dans mon cas et dessiner les oiseaux l'était principalement. Mon familier me suivait en sautillant, pour Noct, c'était un univers nouveau qu'il découvrait au fil de ses pas. Je souriais doucement en le voyant explorait cet univers.

-Doucement Noct...

Le chiot noir à pattes blanches se calmait doucement. Il s'installa près de moi et marcha plus calmement. Les marches de la volières se dévoilèrent face à nous. Je pris le petit Noct dans mes bras et commençai l'ascension vers le haut de la volière. Pour ma part, je n'avais pas de chouette attribué, généralement, c'est Malik qui m'envois les lettres via l'aigle de Al-Mualim. Peut-être que l'aigle était déjà dans la volière bien que j'en doute.

Arriver dans la volière, je déposai mon familier au sol qui sautilla de partout en poussant de petit aboiements.

-Noct...

Le chiot s'avança vers une chouette avant de poussait un petit couinement et de revenir se blottir contre mes jambes.
Face à nous une jeune fille observait sa chouette s'envolait.

-Bien le bonjour Mademoiselle...

Montant les marches en pierre menant à la Volière unes à unes, Jessy arriva finalement tout en haut. Elle revenait de son dortoir où elle avait écrit une lettre à ses parents, leur expliquant ses premiers jours à Poudlard. Elle avait remplit tout un morceau de parchemin avec son écriture fine et violette. Elle songea ensuite à ses parents : elle les aimait tant et avait pourtant mis tellement de temps à leur écrire une première lettre. Maintenant elle en enverrait plus régulièrement.

Spoiler:

La première année sortit le morceau de parchemin en question de sa poche de jeans et s'approcha d'une multitude d'oiseau perchés à des barreaux. Elle repensa au sien, Phoenix, qu'elle avait depuis toujours mais que ses parents n'avaient pas autorisée à emporter à cette école de sorcellerie. Aperçevant un charmant hibou petit duc au plumage gris et aux grands yeux orangés, Jessy marcha à sa rencontre et le caressa du bout des doigts.

« Bonjour toi, tu voudrais bien faire un petit voyage à Londres ? »

Le hibou se dandina sur son perchoir mais ne partit pas. Pliant sa lettre et la glissant dans une petite enveloppe, Jessy la tendit à l'oiseau en lui murmurant l'adresse écrite sur le papier. Elle lui sourit et lui promis un peu de Miam-Hibou à son retour. Alors le petit duc battit des ailes et commença à s'élever dans les airs. Le jeune fille le regarda ensuite disparaître au loin, derrière les montagnes à l'horizon.

La fillette vient d'arriver, de monter les collines, mais il y en avait vraiment, des collines ?, se demanda t'elle, peut-être pas, mais elle était épuisée comme un escargot qui a fait vingt centimètres... Elle tomba sur Jessy Brown, Sa meilleure amie depuis qu'elles sont petites, elles habitaient dans le même quartier et leurs oiseaux aussi, s'adoraient.
" Salut Jessy Tu fais quoi ici ? Je ne t'ai pas vu depuis la répartition, tu es dans quelle maison ? Moi je suis Poufsouffle."
Elle attenda une réponse de sa précieuse meilleure amies tout a fait extraordinaire. La demoiselle fouetta du regard la vue et vu une fleur adorable, elle était rose comme leur amitié, mais va t'elle durer encore longtemps, cette amitiée? Elle éspère que oui, Violetta.

Soudain, Jessy entendit des bruits de pas, puis une voix qu'elle avait voulu entendre depuis bien longtemps.

« Salut Jessy Tu fais quoi ici ? Je ne t'ai pas vu depuis la Répartition, tu es dans quelle Maison ? Moi je suis Poufsouffle. »

Elle fit volte-face pour fixer son interlocuteur et n'en crut pas ses yeux. L'émotion lui mit les larmes aux yeux lorsqu'elle reconnut avec certiude sa meilleure amie, celle avec qui elle avait passé tout son temps avant son entrée à Poudlard. La jeune fille était de grande taille pour son âge. Son visage semblait aussi mignon que celui de n'importe quelle première année et ses yeux marrons luisaient. Ses cheveux blonds d'or bouclaient sur ses épaules et la petite Serdy ne put s'empêcher de bondir pour la prendre dans ses bras.

« Oh, Violetta ! Comme tu m'as manquée pendant ce peu de temps... Donc tu es allée à Poufsouffle. C'est dommage, j'aurai tellement aimé que l'on soit dans la même Maison. J'espère que tu t'es faite des amis car moi oui. »

La jeune fille aurait pu continuer ainsi mais se laissa respirer un peu. Elle sourit afin de rassurer son amie et elle par la même occasion. Leurs personnalités étaient presque identiques, à son avis, pourquoi n'étaient-elles pas allées dans la même Maison ? Elle se rappela alors qu'elle ne lui avait pas répondu. Elle souffla et l'observa pour imprimer son visage dans son esprit.

« Désolée. Bref, je suis à Serdaigle et je suis venue pour envoyer une lettre à mes parents. J'ai rencontré quelques personnes depuis. Et toi, tu as des amis ? Tu as fait des choses depuis la Répartition ? »

A voir sa chère Violetta Beauregard, plusieurs sentiments se mêlaient en elle. De la joie, de l'excitation de la voir après ces quelques semaines, de la tristesse de de savoir séparée d'elle par les Maisons, de la nostalgie en pensant à leurs années passées dans la même classe à faire les petites folles... Mais avec un sourire malicieux, elle ne put s'empêcher de lui faire une remarque ironique en accentuant le mot "adore".

« En tout cas, ça te va bien d'être à Poufsouffle, toi qui adores travailler... »

Badr n'allait pas à la volière pour envoyer une lettre. Déjà ses parents étaient allés au Maroc pour visiter leurs parents. Il voulait seulement admirer ce lieu : Les chouettes s'envolant et les hiboux lançant des ululements.
Il monta l'escalier de la tour qui menait vers la volière. Et là, il trouva deux filles. L'une venait d'envoyer une lettre. C'était Jessy ! L'adorable fille qui était dans la même maison que lui, Serdaigle.
Quant à l'autre fille, c'était Violetta, qu'il rencontra à la Grande Boutique des Animaux Magiques.
_ Il fait beau, n'est ce pas ? dit-il en guise d'entrée.
Quand elles se tournèrent vers lui, il les salua :
"Hey Jessy,ça va ? Tu t'es inscrite au Cours de Potions ? "
Puis, il s'adressa à Violetta. Elle était belle et charmante. Badr pensait à elle les deux jours après leur rencontre :
"Ainsi tu es à Poufsouffle ... On dit que Rowena Serdaigle et Helga Poufsouffle étaient des amis .."
Il n'avait pas trouver de quoi s'adresser à la jeune fille vers laquelle il s'est attaché ... Mais la parole qu'il venait d'articuler faisait au contraire rire ...
Alors, penchés sur un balcon, il lui laissa échapper à l'oreille ...
"Tu es belle, Violetta ..."
Et il lui lança son plus beau regard ...

Jessy lâcha enfin LES questions que Violetta ne voulait pas qu'elle demande :
« Désolée. Bref, je suis à Serdaigle et je suis venue pour envoyer une lettre à mes parents. J'ai rencontré quelques personnes depuis. Et toi, tu as des amis ? Tu as fait des choses depuis la Répartition ? »
Justement, elle n'avait rien fait depuis et n'avait pas d'amis, enfin ce n'ai pas une amie mais elle connait la préfète...
Quand elle voulut répondre, une voix familière s'adressa aux deux fillettes :
Il fait beau, n'est ce pas ?
Violetta se retourna, c'était Badr,le garçon qu'elle avait rencontré à la boutique d'animaux magique, elle se souvenait qu'il se moquait de son animal, elle ne l'avait pas compté en ami mais il est son ami, légèrement.
Ainsi tu es à Poufsouffle ... On dit que Rowena Serdaigle et Helga Poufsouffle étaient des amis .. lâcha t-il.
Il la regardait avec des yeux étrange puis il décida de lui dire :
Tu es belle, Violetta ...
Elle trouva étrange de lui dire ça dans l'oreille mais aussi trés mignon. Lui aussi, est très mignon, se dit la demoiselle, puis elle se décida à le remercier.
Merci... euh... toi aussi.
Dit-elle en rougissant.
Vous vous connaissez ?
Questionnia t-elle à Badr et Jessy, apparemment oui.

Badr fut choqué ! Non, c'était un autre sentiment, un joli choc ... Toi aussi ... Il ne crut pas ses propres oreilles ... Mais l'aimait-elle ? Non ... Badr ne le croyait pas ...
"Vous vous connaissez ?", demanda la jeune Poufsouffle.
Sa cavalière de rêves venait-elle de lancer un regard jaloux à Jessy. Badr répondit vite :
"Eh oui ... Jessy c'est une amie, depuis un bon bout de temps"
Il lança à la Jeune Serdagile un regard qui le rappelait de ce qui s'est passé à la Bibliothèque.
"En fait, on a passé ensemble une drôle d'aventures ..."
Puis, ils contemplèrent l'horizon. La vision était magnifique. Le vent était puissant. Et les cheveux de Badr qui arrivaient jusqu'à la nuque y flottaient.
Penchés sur le balcon, Badr et Violetta étaient si proches ...
Il mit sa main sur la sienne en murmurant : "Mais vous êtes plus belle, et c'est pour ça, que je vous ... aime"
C'était involontaire ... Le destin de Badr le menait ainsi vers les lèvres de Violetta la Poufsouffle ...

Mais vous êtes plus belle, et c'est pour ça, que je vous ... aime
je vous ... aime, Violetta n'y croyait pas, Il parlait des deux ou seulement de elle ? Elle avoua, qu'elle aussi, aime ce jeune serdaigle mais ne voulait pas le dire devant Jessy Brown car ils se connaissent mais peut-être plus...
Non Violetta ne lui diras pas avant que Jessy ne sois plus là... Soudain, Badr s'avança comme si il voulait embrasser Violetta. Cette dernière se dit que rien ne lui ferait plus plaisir que de l'embrasser... et c'est ce qui se passa...
Violetta se demanda si Jessy aimait bien voir cela mais Violetta s'en moque, si elle aime Badr elle le lui dira si il veux bien d'elle après ce baiser...

:kiss:

Quand elle avoua qu'elle aimait Badr, celui-ci eut une grand volonté de l'embrasser, et approcha ses lèvres des siennes ...
Ses lèvres ... Bonnes comme du miel ... Violetta était à lui, rien ne les séparait ... Ils étaient unis ... Badr était un arbre déraciné qui a retrouvé Violetta, la terre ...
Ainsi, il sentit de chaudes mains entourer sa gorge tandis que sa langue se fourrait dans la bouche de la jeune Poufsouffle ! L'amour n'avait pas d'age ! Il faut un bon coeur et la volonté de se lancer ...
Jessy était un peu loin, mais Badr l'avait oublié ...
Il éloigna ses lèvres et fixa de ses yeux son amoureuse ...
"Je vous aime, répéta-t-il"
Soudain, il prit ses mains et l'emmena à une classe vide qui était à coté de la volière ... Il y avait des tables dans tous les lieux ... Violetta passa de nouveau à l'action avec son nouveau amoureux ...

Jessy se sentait très bien dans la Volière... L'air frais de la nuit la rafraichissait. Elle serait bien restée toute la nuit en compagnie de Violetta mais était tout de même pressée. Elle n'avait toujours pas répondu lorsqu'un jeune garçon de Serdaigle entra. C'était Badr.

« Il fait beau, n'est ce pas ? Hey Jessy, ça va ? Tu t'es inscrite au Cours de Potions ? »
« Oui, en effet. J'ai même déjà assez révisé. »

Elle était contente de le voir. Et s'il lui demandait ça, cela signifiait peut-être qu'il s'y était aussi inscrit. Avec de la chance, les trois premières années seraient au même cours. Sans doute cela serait-il amusant, car pour l'instant, la jeune fille n'avait passé ses cours qu'à une table, seule. Sauf pour un cours, le Soins aux Créatures Magiques. Elle y était en trinôme avec une Gryffy et un Serpy, tous deux plus âgés qu'elle. Badr la tira alors de sa rêverie en s'adressant à Violetta :

« Ainsi tu es à Poufsouffle... On dit que Rowena Serdaigle et Helga Poufsouffle étaient des amis... »

Ils avaient l'air de s'être déjà vus, ce qui fit sourire la petite Serdy. Ils seraient amis tous les trois, ce serait génial ! Elle lâcha soudain un baillement, ce qui lui rappela sa fatigue. Loins d'elle, ils se murmuraient des mots et Jessy ne tenta pas de les écouter. Mais Violetta parla enfin haut, regardant tour à tour Jessy et Badr.

« Vous vous connaissez ? »
« Eh oui... Jessy c'est une amie, depuis un bon bout de temps. »

Jessy avait laissé répondre le première année, elle était bien trop épuisée. Puis sa réponse l'avait légèrement étonnée. Il ne fallait pas exagérer non plus. Ils s'étaient déjà vus et avaient vécu une drôle d'aventure à la Bibliothéque en compagnie de Naomé Kafka et de Judas Stevenson, mais c'était tout. Enfin... Cela lui importait peu. Elle s'endormait presque debout. Elle rebailla et se résout à partir. En guise d'adieu, elle leur dit ces mots :

« Bon, je suis fatiguée... Je dois rentrer à mon dortoir. Je vous laisse, mais vous ne devriez pas tarder, il commence à faire noir dehors. Salut, on se retrouve en cours ! »

Elle finit avec un geste de la main, puis saisit son sac à dos et descendit les escaliers de la Volière. Elle traversa le Parc d'une démarche lente puis rentra au chateau. Les étoiles brillaient haut dans le ciel quand elle arriva dans son dortoir. Tout le monde dormait déjà et un silence de mort régnait, percé par quelques hululements de chouettes. Ses pensées étaient vides et elle finit par s'endormir...

[bonne nuit et au revoir Salut

(fin du RP) ]

Je vous aime.
Violetta était en compagnie de Badr en cette soirée aux étoiles scintillantes. Son amoureux lui envoyait de tendres baisers et la petite Poufsouffle ne s'en plaignait pas. Elle l'aimait tellement... Elle le suivit lorsqu'il l'emmena à l'écart, tandis que Jessy leur faisait ses adieux. Elle partait en disant qu'elle était fatiguée. Le Serdaigle mena la Pouffy dans un classe vide qui n'était pas trop loin. Ils s'embrasèrent à nouveau pendant un long moment et Violetta finit par le lâcher en lui disant ceci :
Je suis désolée, je suis aussi fatiguée, il faut que je rentre à ma Maison.
Il lui était douloureux de le laisser ainsi et lui demanda de la raccompagner jusqu'au château. Cela leur ferait quelques instants de plus ensembles et c'était déjà beaucoup de gagné. Elle sortit donc de la classe et traversa le Parc. Il faisait sombre et la nature lui semblait morte, desséchée. Cela la mettait mal à l'aise. Elle rentra finalement dans sa salle commune près des cuisines et rejoint son dortoir pour se coucher sans faire de bruits.

[RP terminé]

[RP avec Naomé Kafka]

La petite Serdy monta les marches de l'escalier menant à la Volière quatre à quatre, tout en prenant soin de ne pas être turbulente envers son précieux petit cadeau. Elle avait envoyé un hibou, plus précisément une chouette effraie qu'elle avait acheté, à Naomé pour lui signifier qu'elle lui avait trouvé quelque chose. Elle hésitait, elle ne savait pas si cela allait lui plaire mais elle le lui offrait quand même. Pour sa première amie à Poudlard. Elle avait encore le goût délicieux d'une Chocogrenouille qu'elle avait reçu sur ses papilles. Décidément, sa camarade de chambre avait visé juste car c'était sa friandise préférée ! Elle arriva à la Volière. La petite s'assit à terre les jambes croisées. Elle ne savait pas pourquoi elle lui avait donné comme lieu de rendez-vous cet endroit. Elle supposait que c'était le plus paisible. Car à son grand étonnement, ce n'était pas la Bibliothèque : la dernière fois qu'elle s'y était rendue, tout ne s'était pas passé aussi calmement qu'elle le pensait.
En tailleur, elle prit ce qu'elle tenait entre ses mains et le caressa. Une minuscule créature ronronnait dans ses bras. En vérité, la bestiole était un boursouflet que la première année avait acheté la fin de la semaine précédente au Chemin de Traverse, à la Boutique d'Animaux Magiques. Il avait une couleur violette pas énormément prononcée et des yeux bleus luisants d'une lueur amicale. Le peu de temps qu'elle avait passé avec lui avait montré qu'il aimait être caressé et sortait parfois sa longue langue râpeuse pour lécher son maître. Son poil était épais, soigné, lustré et l'animal était tout simplement magnifique. Après de courtes minutes à écouter le chant des oiseaux et les hululements des hiboux joyeux, des bruits de pas se firent entendre de l'escalier à gauche de Jessy. Elle tourna la tête en souriant. C'était Naomé. Avant qu'elle n'ait eu le temps de la rejoindre, la petite Serdy lança, contente de revoir son amie :

« Coucou Naomé ! Tu vas bien ? »