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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Académie de Poudlard ~¤~ :: Le Parc :: La Volière
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La Volière
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Re: La Volière
Invité, le  Sam 29 Juil - 15:02

La main tendue avec un morceau de biscuit, j’attends que la petite lionne décide de se lancer. Je la vois chercher un hibou du regard en hésitant. Je voudrais l’aider mais je sais au fond de moi que ce ne serait pas lui rendre service. Je reste donc en retrait, la regardant faire.

Elle me prend finalement le bout de gâteau, commence à l’émietter, s’approche doucement d’un d’entre eux et lui tend la main avec les miettes du biscuit. La rouge et or n’est pas du tout en confiance, elle ferme les yeux, espérant très certainement que ça fonctionne. Et comme je lui avais montré un peu plus tôt, le hibou s’approche de sa main et commence à picorer les miettes. Je la vois ouvrir de nouveau ses yeux, soulagée. Très rapidement, elle tapote la tête du volatile et je grimace. Pourvu  que ça marche. Fort heureusement, celui-ci ne devait pas être un grand fan des caresses puisqu’il lève quasi-aussitôt sa patte, se laissant ainsi faire. Elle attache sa lettre et le volatile s’envole.

Je la regarde en souriant, j’étais fière d’elle. Elle se retourne ensuite vers moi et après m’avoir remerciée, me demande où elle pourrait acheter des biscuits. Je lui réponds :

« Eh bien, si tu veux vraiment des biscuits pour les hiboux, tu peux en acheter à la Boutique d’Animaux Magiques, ils vendent des Miamhiboux. Ça se trouve au Pré-au-Lard. » Puis, avec un petit clin d’œil, je reprends : « Après tu sais, ce ne sont que quelques miettes, si tu n’en as pas, tu peux prendre des miettes de tes biscuits à toi, ils aiment bien aussi. »

Ma petite lionne pouvait maintenant se débrouiller toute seule. Avant de partir, je lui dis : « Bon bah maintenant, tu sais comment faire pour envoyer un courrier. »

Je regarde l’heure, il fallait que je finisse un devoir qui est à rendre pour demain. J’avance quelques pas vers la sortie, me retourne pour la regarder et lui dit : « Je vais devoir te laisse jeune fille. » Je m’interromps quelques secondes me disant qu’elle aurait peut-être besoin de moi pour autre chose, peut-être plus tard qui sait ? Je reprends donc en souriant : « Je m’appelle Aria Morrison au fait. Si t’as des questions ou autre, tu peux m’envoyer un hibou maintenant que tu sais comment faire, je te répondrais sans problème. »

Je la regarde une dernière fois, lui fait un petit signe de la main et part, ravie d'avoir pu aider cette jeune lionne.


Fin du RP
Merci beaucoup Azura Smile
Elhiya Ellis
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Re: La Volière
Elhiya Ellis, le  Lun 14 Aoû - 21:28


Décalage horaire
Pv  Dey ♥ • ♫ Me demande pas pourquoi :O




7h30 - Pour le coup, le portoloin qui retournait son estomac et la poudre de cheminette qui rajoutait une couche étaient finalement les bienvenus. Transplaner depuis l’Ecosse jusqu’à chez Jace pour le ramener chez lui et enfin jusqu’à Londres aurait pu s’avérer extrêmement compliqué.  Résultat, au lieu de râler car elle manquait de rendre le contenu de ses entrailles sur le tapis de sa tante, la blonde avait trouvé le moyen d’adresser un sourire mal assuré à son oncle en se positionnant dans leur cheminée. Après un dernier regard pour son jeune cousin qui semblait tout de même plus frais qu’elle, Elhiya avait regagné par les conduits de suie la petite maison de ville de ses parents.

Bien entendu, sa mère était déjà debout, dans la cuisine à préparer les biscuits pour Crumble et le petit déjeuner. C’était toujours avec la même affection étouffante qu’elle avait accueilli sa fille dans ses bras, la couvrant d’un regard amusé. Mme Ellis avait trouvé de bon ton de ne pas poser de question et de laisser l’adolescente filer dans la salle de bain puis dans son lit, la gratifiant uniquement d’un pouffement de rire moqueur.

8h - D’un lourd bâillement, la gamine avait fini la tête la première sur son oreiller, ignorant les miaulements de son fléreur et l’excitation du Boursfoufflet, elle voulait se reposer quelques instant avant de rentrer sur Poudlard. Non pas que l’école lui manquait, mais elle avait dit à son Rouge & Or qu’elle rentrait le soir même, ou le lendemain matin. Dans les deux cas, elle ne risquait pas d’être à l’heure. Essayer d’obtenir des informations dans un pub de village s’était avéré une bonne idée à l’origine, jusqu’à ce qu’elle laisse Jace boire dans son verre, enfin ses verres pour le coup… Leurs recherches leur avaient totalement passées au-dessus de la tête quand les villageois avaient décidé de leur offrir un 3eme verre au nom de…. Elhiya ne savait même plus au nom de quoi d’ailleurs. Au nom de leur nom ? Au nom de la grand-mère qui ne répondait même pas quand ils avaient frappé ? Au nom du futur équinoxe d’automne ? Le seul souvenir de ce « au nom de » était que ça n’avait pas été l’idée du siècle. Les acouphènes récalcitrants dans ses tympans le lui rappelaient à chaque fois qu’elle voulait bouger la tête.

Au final, sa tête avait fini de lui tourner, et les oreilles de siffler. Son estomac n’avait toujours pas envie de se remplir et ce ne fut qu’au 3ème passage de ses parents dans sa chambre que la blonde ouvrit un œil pour savoir pourquoi son père lui parlait d’un uniforme


-Tu ferais mieux de mettre ton uniforme pour aller prendre le train,  tu voulais bien retourner à Poudlard tôt non ?

15h-Grâce à un ultime effort Elhiya se redressa d’un bond dans son lit, jeta un coup d’œil à son réveil et comprit –avec un peu de retard- qu’elle s’était endormi sans que personne ne vienne ne la réveiller, ou du moins sans qu’elle n’y ait porté gare. Un rapide calcul avait suffi pour réaliser qu’elle ne serait pas dans l’enceinte de l’école à midi et qu’envoyer un hibou pour prévenir le brun s’avérait totalement inutile. Crumble n’arriverait pas avant elle. Récupérant son uniforme propre pour le fourrer dans son sac au-dessus des devoirs non faits, la blonde effectua un détour dans le salon puis la cuisine pour récupérer ce que sa mère avait cuisiné, et fila à la gare.

Même pas le temps de regarder le paysage luxuriant qui défilait devant les fenêtre du wagon, les deux heures de trajet, Elhiya avait décidé de les utiliser pour noircir les parchemins de copies à rendre pour le lendemain matin. Et c’était presque à jour que le Poudlard express l’avait recrachée sur les quais. Bon, elle n’était certes pas vraiment à l’heure sur sa prévision de retour à l’école, mais au moins elle n’aurait pas à passer la nuit à finir ses devoirs. Restait plus qu’à essayer de savoir où son Rouge & Or pouvait bien trainer à cette heure-ci.

Dur à dire, d’autant plus qu’au pied des escaliers du rez-de-chaussée, ça ne faisait pas mal de couloir à traverser jusqu’ à la tour des Gryffondor. En plus, Elhiya ne pouvait pas y entrer, et se voyait mal agripper le premier Rouge qu’elle croisait pour l’envoyer chercher son petit copain alors qu’elle ne savait même pas s’il était dans sa salle commune ou dortoir. Un soupire d’exaspération lui échappa.

*Et les téléphones portables ça reste que pour les moldus bien sûr, ça pourrait être trop pratique à utiliser ici…*

Le nez levé vers les escaliers, Elhiya hésitait à envoyer Crumble, sauf que cette manœuvre nécessitait un passage rapide à la volière qui n’était absolument pas à côté et une perte de temps assez conséquente. Quoi qu’a bien réfléchir, c’était moins ridicule que se mettre à arpenter les couloirs de l’école sans avoir où chercher. Demi-tour vers le parc pour récupérer la chouette, arrachant un nouveau soupire à la blonde qui ne pouvait s’empêcher de maugréer contre les moyens de communications des sorciers. Un hibou, c’était tellement archaïque comme méthode…

18h- La tour des volatils nécessitait tout de même un peu de marche, et du coup, encore plus de perte de temps. Et même si au point où elle en était la Verte aurait dû s’en moquer royalement, elle n’y arrivait pas. L’heure du diner dans la grande salle n’allait pas tarder, réduisant inévitablement le temps qu’elle pouvait passer avec Daemon. En plus, elle en était persuadée, il allait la rabrouer en lui disant que c’était de l’inconscience de partir seule avec Jace dans le village de leur grand-mère, comme quoi cela avait pu être dangereux et que...  En fait elle ne savait pas trop ce que le brun trouverait comme discours moralisateur, mais elle était persuadée qu’elle y aurait droit. Mais étonnamment, cette idée ne lui déplaisait pas.

Arrivant en haut des escaliers, la blonde poussa la porte pour chercher des yeux sa petite chouette Chevêche et l’appeler. Bien entendu, le petit rapace ne voulait pas coopérer et la toisait du haut de son perchoir, comme d’habitude. Haussant les yeux au ciel, la blonde extirpa un biscuit pour hibou de son sac et récupéra les serres de l’oiseau dans sa main.

*Bon, de quoi écrire*

Ici aussi, à ce moment précis, qu’un abruti vienne lui dire que la technologie moldue était inutile pour voir ? Elle lui ferait bouffer les gâteaux de son hibou ou son stylo qu’elle avait fini à sortir de ses affaires. Et comme elle était trop occupée à essayer de maintenir Crumble d’une main, de conserver son stylo entre ses lèvres et d’attraper un bout de parchemin de son autre main, la blonde n’avait pas vu que la porte de la volière s’était ouverte.


Dernière édition par Elhiya Ellis le Mar 15 Aoû - 14:40, édité 1 fois
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Re: La Volière
Daemon Stebbins, le  Mar 15 Aoû - 14:39


Décalage horaire
Pv  Elhiya ♥ L.A mutuelle• ♫♫♫ Certitude de Dey


Elhiyra était censée me retrouver hier soir.  Je l'ai attendue un bon moment avant de recevoir son hibou qui m'informait qu'elle ne rentrait pas car elle avait dû aller avec Jace dans leur famille. J'avais froissé sa missive une fois lu à cause de ma colère. Je n'aimais pas son obsession pour ce passé macabre et sombre. Je trouvais honteux de la part de leur grand-mère de s'être dédouanée sur ses petits enfants des crimes passés en leur disant d'apprendre et de corriger. Au fond de moi, j'avais peur que tout cela éloigne ma verte et argent de moi. Que cela l'entraine dans des endroits où je ne serai pas là pour être à ses côtés et où je finirais pas la perdre. Idée que je ne supportais pas le moins du monde et qui me provoquais toujours un froid qui saisissait mon être et mon âme en entier. Une douleur lancinante et aussi terrifiante que je tentais de cacher devant ma blonde. Car, à présent, il mettait impossible d'imaginer mon existence sans sa présence. Chaque fois que nous étions séparés, je sentais son absence comme un vide qui m'engouffrait de plus en plus au file du temps. Si quelqu'un m'avait dit un jour que je serai autant épris d'une fille, je lui aurais ri au nez ans hésiter. Avant elle, j'étais un type sans attache qui menait sa barque comme il l'entendait. A présent, je faisais inconsciemment tout en fonction de sa personne. Peut-être parce que j'avais compris que l'année prochaine allait être extrêmement compliqué sans elle à l'école. Cependant, cela me permettrait de m’immerger entièrement dans mes révisions pour les ASPIC. Je travaillerai le plus possible en semaine pour tenter de me dégager au moins le samedi ou le dimanche de libre pour le passé avec elle. Plus était compliqué de mon point. Car encore aujourd'hui, je ne savais toujours pas quel chemin, j'allais emprunté après Poudlard.

J'ai fini par retourner à la tour de Gryffondor d'un pas trainant et d'une humeur exécrable. J'espérais ne croiser personne car celle-ci en aurait fait les frai à la moindre question. En arrivant, je suis retourné à la fête de ma maison. Pour me calmer, j'ai avalé deux trois bièreaubeurres avant de monter au dortoir. Je n'étais pas en état d'écrire. Non à cause de mon état d'alcoolémie mais bien parce que j'étais dans un état de nerfs pas possible. J'étais allé prendre une douche pour dénouer mes muscles qui étaient aussi tendus que la corde d'un arc prête à se rompre.

* Franchement, je n'aime pas tout ça*

C'était la principale pensée qui tournait en boucle dans ma tête. J'avais laissé longtemps l'eau chaude coulée sur ma peau afin de parvenir à me détendre. Néanmoins le résultat était peu probable. Je soupirai en me regardant dans le miroir. Depuis quand étai-je devenu aussi passif quand quelque chose me déplaisait. Et la réponse était plus qu'évidente. Elhiya me changeait malgré moi. Et puis en étant honnête, le fait qu'elle soit aussi butée que moi, n'aidait pas non plus à partir bille en tête. Je m'étais coiffé et séché d'un coup de baguette. J'avais ensuite enfilé un caleçon et tee-shirt pour la nuit. Je me rendis dans mon lit. Je ne tentais même pas d'ouvrir un bouquin car je savais que je serais resté une plomb sur la même page. Je me suis couché, les mains sous ma tête et fixant les tentures de mon baldaquin rouge et or. Mon esprit vagabondait sur ma blonde. Etait-elle prudente ? Qu'avait-elle découvert ? Est-ce qu'elle allait continuait cette quête sinistre ? J'ai fini par sombrer dans les méandres du sommeil. Il était peuplé de rêves étranges trahissant ma peur où je voyais ma petite-amie blessé voir emprunter la voie de ses ancêtres. La nuit fut guère reposante.

Le réveil fut brutale. Titou, mon furet, avait sauté sur moi trouvant certainement que je dormais de trop. Il avait manifesté ainsi son empressement à recevoir sa nourriture.

* Pourquoi tout le monde me saute dessus avant que je me lève *


A ce commentaire mentale, je revis Aria me sauté dessus pour obtenir mon aide quelques semaines plus tôt. Peut-être devrais-je faire des recherches sur un sort anti-saut à jeter sur mon lit. Me levais fut un calvaire. Descendre pour déjeuner et me retrouvait dans la foule était inenvisageable. En sortant de mon lit, je vis que les autres dormaient encore. Je passais me rafraichir rapidement afin d'attirer complétement. Pour oublier mon lapin de la veille, j'avais décidais de me plonger dans mes devoirs.  Je ne savais pas à quelle heure, Elhiya devait rentrer. Je fonçais donc à la bibliothèque.

La journée se déroula lentement entre devoir de potion, de sortilège et révisions d'histoire et de DCFM. J'étais descendu pour manger un bout à midi et faire une pause. Il était déjà tard. Dans une heure, il serait temps de diner. Toujours pas de blonde à l'horizon. Je décidais de prendre dans ma chambre du papier à lettre et un stylo afin d'écrire un mot à Elhiya. Je pris mon courage à deux mains et me dirigeais vers la volière. Titou, sur mes traces comme il en avait pris l'habitude depuis que je l'avais acquis, me suivit en s'arrêtant de temps en temps pour observer et sentir le chemin. J'avançais à vive allure ne lui prêtant pas vraiment attention. Je croisais peu de monde en cette heure. Tant mieux ainsi j'avais la paix.

Il me fallut dix minutes pour arriver à destination, mon furet toujours derrière moi. J'ouvris la porte et je la vis devant. Elhiya était dans la volière. J'étais partagé. Heureux de constater qu'elle était entièrement mais aussi en colère qu'elle m'ait plantée la veille. Je me raclais la gorge pour signaler ma présence alors que ma bestiole observait la blonde. Je dis d'une manière étrange.

- Tiens, je dois avoir une hallucination. J'ai l'impression de voir la blonde qui me sert de petite-amie et qui était censée me retrouver hier soir pour une escape en amoureux. Mais ce n'est pas possible vu qu'elle m'a planté par l’intermédiaire d'un hibou.

J'appuyais mon épaule contre l'entrée, croisant les bras devant mon torse. Ma pied droit venant se collait de l'autre côté de mon autre pied. Mes prunelles se fixant dans les siens en lui montrant que je n'avais pas franchement apprécié son escapade...


Dernière édition par Daemon Stebbins le Dim 26 Nov - 22:23, édité 2 fois
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Re: La Volière
Elhiya Ellis, le  Mar 15 Aoû - 16:06

hors jeu:

Alors les parchemins c’était exactement comme le reste du monde des sorciers : pas pratique. Pourquoi n’avait-elle pas eu la brillante idée de ramener des post-it autocollant avec elle alors que cela faisait des années qu’elle y avait pensé ? Et surtout, pourquoi Crumble se tortillait autant dans sa main ? Habituellement un simple biscuit suffisait à attirer ses bonnes grâces. A force de gigoter l’animal allait finir par se dégager de sa prise, l’obligeant, une nouvelle fois, à l’attraper avec un sortilège d’attraction.

Mais ce ne fut pas les mouvements incessants du rapace qui lui permis de prendre son envol. Mais le sursaut provoqué par un raclement de gorge dans le dos de sa maitresse, lui arrachant un petit cri de surprise en prime. Son stylo tomba par terre, effrayant par la même occasion quelques hiboux qui dormaient encore.  Dans un nuage de plumes et de poussière Elhiya s’était figée. Elle s’était cru seule vu l’heure. Elle s’était retournée, rapidement, dubitative, le cœur battant, pour faire face à l’hurluberlu qui s’amusait à se glisser dans son dos sans prévenir. Prête à vociférer allégrement.

Cependant, le semblant d’énervement qui l’avait gagnée s’apaisa aussi vite qu’il n’était arrivé, quand son regard croisa celui de Daemon, boudeur. Appuyé contre le chambranle de la porte, les bras croisés et en train de bougonner car elle lui avait fait faux bond. Elhiya ne put s’empêcher de lui adresser un large sourire chaleureux, ravie d’enfin le revoir, tout en allant le rejoindre vers l’entrée.


« Désolée mon cœur, un contre temps. »

En même temps, avec 24h de retard, il était aisé de deviner que le brun lui en voulait forcément. Et ne cherchant aucun mot pour se dédouaner, Elhiya posa ses deux mains sur ses bras pour qu’il abandonne cette posture de mécontentement et se hissa sur la pointe des pieds pour l’embrasser doucement. Le terme qu’elle avait utilisé pour lui parler ne l’avait même pas choquée, trouvant cela finalement totalement naturelle alors qu’elle en était incapable quelques jours auparavant. Lâchant ses lèvres à contre cœur, elle lui sourit de plus belle, en inclinant la tête sur le côté. Un semblant d’explication était de rigueur.

« Boudes pas, si je t’avais prévenu à l’avance t’aurais voulu venir je parie. Et puis, deux gamins dans un village Ecossais qui comporte une 50aines d’habitants, ça ne passe pas vraiment inaperçu… Alors trois ça n’aurait pas été judicieux… »

Et puis, ça s’était bien passé dans tous les cas. Mais la blondinette n’avait pas fini sa phrase, préférant se faufiler entre ses bras. Tortillant un de ses boutons de chemise tout en le fixant, les yeux pétillants, elle attendait qu’il en vienne à lui faire la morale, à nouveau, et qu’il passe à autre chose. Elle était bien trop contente de le revoir pour vouloir lui dire qu’il n’avait pas à s’inquiéter autant. Bien plus heureuse qu’elle ne l’aurait pensé. En deux jours sans sa présence, la blonde ne s’était pas aperçu qu’il lui avait manqué autant. En même temps elle n’avait pas vraiment eu le temps de s’en apercevoir, entre les trajets jusqu’en Ecosse, l’investigation tombée à l’eau, et sa disparition dans son oreiller, ça ne lui avait laissé que peu de temps à la réflexion.

Marquant un léger temps de silence pour essayer de voir sur quel pied danser avec son petit-ami visiblement vexé, Elhiya lui adressa un sourire en coin avant de reprendre doucement.


« Tu comptes me faire la tête toute la soirée ? Ou t’es quand même un tant soit peu content que je sois rentrée ? »

C’était justifié, le  brun avait de quoi faire la tête quelque temps, outre le fait qu’il s’était  trouvé écarté du voyage, il avait dû patienter –et s’inquiéter- plusieurs heures durant dans l’ignorance la plus totale. Elhiya en était bien consciente et récupéra une de ses mains dans la sienne, ne le quittant pas des yeux. De pas savoir et attendre le soir sans aucun signe de vie était très certainement une des pires situations à surmonter quand on s’attend au pire. L’imagination est mauvaise conseillère dans ces moments, meilleure ennemie apte à nous montrer horreur et atrocité qui n’ont pas lieux d’être, tendre bourreau. Elhiya esquissa une faible grimasse de remord.

Qu’il reste fâché et agacé était nettement plus simple à supporter que le sentir blessé, pourtant, elle ne pouvait occulter quand le mettant sciemment de côté pour ne pas le tourmenter plus de raison, cela avait dû l’offenser d’autant plus. Un soupire lui échappa alors qu’elle serrait ses doigts entremêlés aux siens.


« Gueule si tu veux, je me doute que ça a dû te préoccuper de ne pas me voir rentrer hier soir… »

Préoccuper.. Le terme devait être trop faible, en situation inverse Elhiya aurait très certainement crisé et envoyé paitre le brun. Mais ce n’était que maintenant qu’elle le réalisait. Ses choix, ses gestes et ses actes pouvaient avoir des réflexions sur son Rouge & Or, et pas que des bonnes. Dur à concevoir quand jusqu’à présent elle avait toujours joué cavalier seule ou presque. Fille unique, toujours choyée, habituée à n’en faire qu’à sa tête en toute circonstance, elle n’avait jamais eu à se demander si ses décisions impactaient quelqu’un qu’elle aimait ou si cela pouvait le blesser autrement que physiquement. Les yeux toujours plantés dans les siens, elle réalisa que les meurtrissures, même les plus infimes, qu’elle pouvait éventuellement infliger au brun lui étaient dorès et déjà insupportable.

Trop tard pour les excuses, trop tard pour les pardons. Pas besoin qu’il hausse la voix pour le savoir, pas besoin non plus qu’il lui adresse un regard assassin pour qu’elle comprenne que vouloir l’écarter de ses histoires de famille n’était pas la bonne solution. Elle soupira une fois de plus, partagée entre les remords et regrets, deux sentiments qui lui était jusqu’alors inconnu et plaisir de sentir la chaleur de sa main dans la sienne, de pouvoir se noyer dans les pépites d’ambres qui perlaient au sein de ses prunelles…. Dut de définir ce qui la troublait le plus à l’instant présent  
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Re: La Volière
Daemon Stebbins, le  Mar 15 Aoû - 19:05


Décalage horaire
Pv Elhiya ♥ • ♫♫♫ Certitude de Dey


*Mon cœur*

Pensait-elle réellement que ce surnom affectueux calmerait la tempête qui faisait rage en moi depuis vingt-quatre heures. J'espérais bien que ma verte et argent était bien plus maline que cela. Sinon j'allais me demander si on ne lui avait pas dérober l'intelligence dont elle avait fait preuve jusqu'à maintenant. Et le coup du contre-temps, tellement cliché. D'ordinaire, j'aurai bondi sur le mot, pour faire entendre ma voix et manifester de manière virulente mon mécontentement. Seulement j'avais bien saisi qu'avec Miss je te pose un lapin, cela ne fonctionnait absolument pas, qu’importe même si je tentais de la dominer avec ma taille, elle s'en fichait royalement. Pire, elle me tenait tête et presque je devenais responsable si les choses tournaient à la mayonnaise. Donc cette fois, j'avais opté pour une autre technique beaucoup plus perfide et que j'avais vu exécuté par Aya sur Jaimie : le silence. En perfide serpentard, elle posa ses mains délicieuses sur mes avant-bras se hissa jusqu'à ma bouche pour y déposer un baiser qui m'avait tant manqué durant son absence.

* Traitresse *

Toutefois, il en faudrait bien plus pour m'apaiser. Pour justifier son infâme comportement, la demoiselle osa invoquer le fait que j'aurai insisté pour les accompagner dans cette expédition jouant sur le peu de discrétion que cela aurait provoqué dans le trou perdu. Bien sûr que je l'aurai fait. Honnêtement si je lui faisait le même coup, j'étais certain qu'elle me métamorphoserait en un truc qu'elle finirait par faire cuire ensuite dans un chaudron vu son tempérament. Elle ajouta son sourire lumineux pour tenter de m'achever et faire passer rapidement la potion. Elle pouvait continuer à s'accrocher à son balai.

*Cesse de me regarder ainsi pour me faire fondre *

Je devais tenir encore un peu l'obligeant ainsi à réfléchir sur ses agissements pour la culpabiliser et obtenir ainsi l'avantage. Parce que oui, sur le thème de cette pseudo croisade famille, je présentais que les choses allaient tourner en une bataille rangée entre elle et moi. Il était hors de question qu'elle me refasse un tel coup. Ma douce en profita pour se coller contre mon torse et jouer avec ma chemise. Si je n'avais pas dis un mot, j'avais quand même changer de position pour la tenir serrer dans mes bras et lui embrasser le haut du front. Au vu de sa question, je finis par souffler au creux de son oreille.

- Oui je suis content que tu sois là.

Unique groupe de quelques mots pour qu'elle se blâme encore un peu et cela marcha vu que c'est elle-même qui me proposa de "gueuler" pour ses agissements. Le but avait donc était atteint à la perfection. Je lui dis simplement d'un ton sûr de moi et surtout très calme :

- La prochaine fois que tu agis de la sorte, j'appelle mon père par la poudre de cheminette. Je n'aurai aucun scrupule à lui demander de faire jouer ses relations pour te retrouver même si tu es majeur. Et si tu persistes à la jouer comme cela, soit sur que tu t'en mordras les doigts. Certes je ne suis pas un perfide petit serpent comme toi, mais j'ai aussi ma fierté de Gryffondor. Mal placé tu vas dire mais cela ne change pas qu'elle est bien là. Et vu ta réaction, je peux déduire que tu t'es mis à place pendant deux minutes et que tu as su parfaitement comprendre ce que j'ai éprouvé pendant ces dernières heures.

Je soulevais légèrement son menton avec ma main gauche et énoncé ensuite :

- Je veux bien accepter et pardonner une fois que tu ne m’aies rien dit, tenu à l'écart et absolument pas informer que tout allait bien mais il n'y aura pas de deux dans ton histoire de croisade familiale. Et crois-moi, j'ai bien peser chacun de mes mots...

Je la serrais alors contre moi, appuyant sa tête contre mon cœur. Je ne voulant pas avouer ma faiblesse en la sentant m'observer :

- Seulement j'ai eu peur que tu sois en difficulté et qu'il n'y ait personne pour t'aider. Parce que pardonne-moi, ce n'est pas Jace quinze ans qui aurait pu te sortir du pétrin dans lequel vous vous seriez fourrés. Inutile de dire le contraire.

Je pouvais enfin respirer. Elle était là entière, sans une égratignure. Je louais Merlin et Morgane pour cela.

- Maintenant trois choses avant que tu ne me racontes tout ? Est-ce que tu vas bien ? As-tu que l'on mange à Pré-au-lard tous les deux ? Et la dernière, il y a quelqu'un absolument important dont tu dois faire la connaissance maintenant.

Je l'observais d'un œil inquisiteur, jouant sur sa mauvaise conscience envers moi pour parvenir à mes fins. Oui je suis un gryffondor cependant ma petite blonde de serpentard finit par déteindre sur moi. Et voulant la stresser un peu pour satisfaire une légère pointe de vengeance qui passait par là, je lui lançais :

- Décides toi vite. L'horloge tourne.

Je me mis à imiter le son du pendule.

- Tic Tac Tic Tac...

Un sourire se dessina sur mes lèvres en voyant la mine incrédule que Elhiya affichait...
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Re: La Volière
Elhiya Ellis, le  Mar 15 Aoû - 21:00

Garder le silence, feindre le dédain, Elhiya connaissait que trop bien pour être partisante de ce genre de réponse avec de réponse. Ça avait pour effet immédiat de mettre son père en rogne, et d’agacer sa mère, auprès des autres élèves, elle n’avait jamais regardé ce qui ça provoquait, s’en moquant royalement. Daemon pouvait jouer cette carte s’il le voulait, il pouvait bien lui en vouloir pour l’avoir exclu de l’escapade écossaise, ce n’était pas ce qui lui importait. Il pouvait essayer de la blesser en se confondant dans un mutisme volontaire, ce n’était cependant pas ce qu’elle voyait en lui à ce moment précis, ni ce qui la choquait le plus. Le simple fait de s’être mis à sa place, une toute petite fraction de seconde lui avait suffi à comprendre sa maladresse.

Nul besoin de lui faire la morale, bien que cela pouvait certainement le soulager. Nul besoin d’en venir encore aux menaces même si ça le rassurait partiellement. Nul besoin de lui rappeler qu’elle n’avait pas envoyé d’hibou pour prévenir de son retard, elle le savait parfaitement, en même temps si elle l’avait fait, Crumble serait arrivée en même temps qu’elle à Poudlard, cela aurait été quelque peu hypocrite. Or depuis qu’elle avait ouvert la bouche pour lui dire bonjour aucune tentative de manipulation ou d’adoucissement n’avait franchi les barrières de ses lèvres. Rien n’était feint, ni le surnom affectueux qu’elle avait utilisé, ni le baiser, et encore moins son rapprochement dans ses bras.

Et sans un mot, elle l’avait laissé traiter de perfide petit serpent, chose qui aurait valu un quelconque sortilège à quiconque d’autre aurait osé un tel affront, lui arrachant un léger sourire. C’était facile d’arborer le blason vert & argent. Facile de coller à l’image qu’on attend de ceux qui porte le vert. Facile d’être le stéréotype qu’on leur attribuait. Par contre d’être tout le contraire, de ne pas bouger face à une attaque, d’attendre patiemment qu’on finisse de la rabrouer, était nettement plus complexe, et bien loin, très loin de tous les principes d’un perfide reptile comme il se plaisait à le dire. Mais à l’heure actuelle, la blondinette, qui ne portait même pas les couleurs de sa maison, doutait que le brun soit apte à voir combien elle avait laissé ses écailles derrière elle à la seconde ou elle avait croisé son regard.

Ce n’était de toute façon pas le sujet, et, alors qu’il lui remontait doucement le menton, elle ne put s’empêcher de lui adresser un sourire en coin attendrit. Il s’était inquiété, elle avait compris, pas besoin de lui le lui dire de la sorte, il n’avait même pas besoin de le dire tout court en fait. Mais malgré tout, Elhiya trouvait sa façon de la houspiller mignonne. Elle n’avait plus 5ans, elle n’avait pas besoin qu’il se prenne pour son père, ni qu’il essaye à lui faire réaliser certaines choses qui étaient, désormais l’évidence même. Pourtant, aucun mot ne sortit de sa bouche, le laissant terminer.

D’une pression sur sa tête la callant contre le cœur du jeune homme, Daemon rompit tout contact visuel, sous l’incompréhension totale de la blonde qui Elhiya ferma les yeux quelques instant. Cette chaleur lui avait manqué, tellement, en seulement deux jours… Quelques nouveaux mots trahissant son angoisse du danger potentiel, encore les même que l’autre jour la salle sur demande, toujours la même crainte, compréhensible, palpable. Pourtant, aussi logique que cela pouvait paraitre, il n’y avait aucune réponse valable à ce genre de mots, Elhiya soupira doucement, étreignant doucement son Rouge & Or. Peut lui importait comment il interprétait ce geste, c’était la seule façon qu’elle voyait pour le rassurer. Elle était là, et pas ailleurs, elle était rentrée et il n’avait pas à s’inquiéter plus longtemps.

Surtout que la soirée en elle-même n’avait rien eu de bien trépidante. Rester devant une porte close quelques longues minutes, traverser un village désert, atterrir dans le seul endroit où la vie subsistait, se mêler à la foule, échanger quelques mots, quelques verres, perdre la notion du temps, la clarté des idées, passer encore une nuit dehors et finir par rejoindre le portoloin. Peu d’informations utiles leur avait été communiqué, hormis que la vielle avait disparu depuis quasi une semaine, sans laisser de trace. En soit, rien qui ne pouvait justifier une peur viscérale d’une répercussion quelconque sur les deux adolescents de la part d’un membre d’une famille bafouée. Seul un murmure s’échappa de la blonde à ce moment


« Mais on s’est fourré dans rien du tout… »

Même pas un éclat de voix quand elle avait dit qu’ils venaient voir la vielle Becker, juste des regards en coin ou fuyant mais rien de plus. Et finalement, Daemon venait de réaliser qu’elle n’avait rien eu, car il la lâcha doucement pour lui demander de convenir avec lui de la suite du programme. Elle lui avait adressé un nouveau sourire en coin, elle n’avait pas faim, son estomac n’était pas vraiment d’accord pour ingurgiter quoi que ce soit pour le moment, mais ça ne la dérangeait pas de sortir si ça lui permettait de profiter un peu plus du brun au lieu de s’entasser dans la grande salle avec la flopée d’élèves trop bruyant à son gout.

Par contre, l’utilité de se dépêcher n’arrivait à la gagner, au contraire, la blondinette pouffa de rire, si son Rouge & Or essayait de lui mettre un peu de pression, il n’avait pas parié sur la meilleure des méthodes. Le temps qu’ils perdaient tous les deux lui importait peu, et qu’il veuille lui présenter quelqu’un d’important ne trouvait grâce à ses yeux. Même s’il avait éveillé sa curiosité pendant un instant, Elhiya reporta rapidement son attention sur Crumble qui pépiait vivement en direction du sol. Une boule de poil faisait face à l’oiseau, arrachant un sourire amusée à la blondinette, et d’un coup d’œil malicieux à Daemon, elle se hissa pour effleurer ses lèvres tout en lui répondant.


« Si c’est de la bestiole qui énerver Crumble dont tu me parles, elle peut bien attendre. On a un peu une journée quasi complète à rattraper. Tu m’as manqué en fait… »

Et si ce n’était pas le furet qu’il voulait lui présenter, et bien la personne en question pouvait bien attendre dix minutes de plus qu’elle prenne au moins le temps de l’embrasser correctement pour le saluer. Se confondre en excuses en se perdant dans les préludes des remords ne lui avaient certainement pas fait oublier qu’elle n’aimait pas laisser autant d’espace entre eux. Toujours sur la pointe des pieds, la blonde s’appropria ses lèvres, se perdant quelques instants en lui. Et même si elle aurait bien voulu se noyer plus longuement, elle n’avait pas répondu à toutes ses questions, et se brida d’elle-même pour reprendre avec douceur.

« Et oui, comme tu peux le voir ca va, on a pas fait grand-chose de notre soirée au final . Et n va où tu veux, on fait ce que tu veux, je doute être en position d’exiger quoi que ce soit en fait. Par contre.. Mon cœur... Si tu veux être aussi perfide qu’un petit serpent, il va falloir progresser un peu, je peux t’apprendre deux trois trucs je suppose.»

Un large sourire solaire illumina son visage alors qu’elle venait de se moquer un peu. Après tout, il n’avait pas été très tendre à venir mettre leurs couleurs sur le tapis, d’autant plus qu’elle s’en était toujours moqué en fait. Fierté et orgueil n’était pas que chez les Gryffondors. Mépris et mesquinerie n’était pas que chez les Serpentards, au même titre que les aiglons n’étaient pas les seuls avec le nez fourré dans un bouquin, mais il n’y avait aucun intérêt à dériver sur ce genre de discussion. Toujours les bras au tour de sa taille, la blonde attendait patiemment que Daemon prenne en charge le reste de la soirée. Après tout, elle pouvait bien lui concéder cet avantage, non ? Qu’il lui présente qui il voulait elle suivrait, qu’il l’amène à pré au lard ou ailleurs elle suivrait aussi, qu’il lui demande de retourner chacun dans leur dortoir ou de passer la nuit dehors en sa compagnie, elle suivrait…
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Re: La Volière
Daemon Stebbins, le  Mer 16 Aoû - 1:30


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Je l'avais à peine entendu murmurer et honnêtement, je me fichais bien de ce qu'elle avait dit car ce n'était absolument pas important. Pour une fois, ma blonde n'avait pas riposté, rétorqué ou commenté ce que je lui avais dit. Une première voir même un miracle de Merlin. Cependant je n'irai pas lui dire cela afin d'éviter ses foudres. Moi qui avait espéré la faire se presser, c'était un échec. Enfin plutôt un demi échec parce que cela avait eu le mérite de la faire rire et d'alléger l'accumulation d'inquiétude que j'avais eu. Le son était clair et franc, ni trop fort ni trop effacé. Je n'ai pas eu le temps de répondre pour défendre mon pauvre furet que mademoiselle initia un nouveau baiser beaucoup plus long, savoureux et démontrant sa soif de moi qui était tout aussi identique à la mienne. Enfin elle finit de répondre confirmant qu'elle allait bien et le laisser maître de la soirée. Tout ce qui était important c'était qu'ils soient ensemble. Je me détachais d'elle afin de pouvoir la contempler.

- Avant tout, rectifions une chose tout d'abord. Ce n'est pas une bestiole.

A cet instant, je sifflais et mon furet vint vers moi et escalada mon corps pour se caler sur mon épaule. C'était sa place à titrer.

- Il s'agit de mon nouveau compagnon. Un magnifique furet qui se nomme Titou. J'espère qu'il s'entendra bien avec tes boules de poiles. Comme tu as pu le voir, il est très bien dressé et surtout, il est super malin. Et contrairement à monsieur Ratus, celui-ci adore les câlins.

Je lui pris la main et lui dit:

- Puisque c'est ainsi, c'est décidé, je t'emmène manger au village. Faire un tour hors du château me fera le plus grand bien au vu de l'incident que nous mettrons de côté et oublierons définitivement . Parce que vu la boule de nerf que j'étais, je n'avais pas trop envie de perdre le contrôle en passant mes nerfs sur un autre car je pense que j'aurai pu lui coller mon poing dans la figure en particulier s ce dernier avait été Ulysse. La soirée d'hier a été déjà suffisamment une catastrophe.

L'alcool avait été la seule chose à pouvoir m'apaiser. Heureusement,je n'avais pas trop poussé le bouchon au point de perdre mon libre arbitre et me laisser entrainer dans une impasse qui aurait pu avoir de grave conséquences sur ma relation avec ma verte et argent.

- Donc, nous allons discuter ici un peu encore pour que l'on profite du calme. Ensuite, nous irons nous changer et profiterons de notre soirée à Prè-au-Lard. Ainsi nous ferons notre premier diner officiel ensemble sans avoir de pression. Je considérerai cela comme ta manière de t'excuser en prime. Si cela te convient bien sûr.

A un détail me vint à l'esprit et j'ajoutais :

- Evidemment, aucune boule de poiles de ton côté ou du mien n'est invité à sortir avec nous. Interdiction de passager clandestin dans le sac.

Oui, je n'avais pas le désir qu'un de nos zigotos viennent ruiner l'ambiance en s'échappant ou en entravant toute décision que nous pourrions prendre.

- Comme cela nous pourrons avoir une magnifique soirée tranquille. En ce qui concerne l'après dîner nous verrons le moment venu la suite à tenir.

Oui j'avais envie qu'elle passe la nuit dans mes bras sans qu'il n'y ait plus parce que j'avais parfaitement conscience qu'elle n'était pas encore prête pour plus que des baisers et de la tendresse. C'était compréhensible et surtout ce serait un moment unique pour elle et moi. Il était hors de question de brusquer les choses et de tout gâcher...
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Re: La Volière
Elhiya Ellis, le  Mer 16 Aoû - 9:37

En fait c’était bien le furet qu’il voulait lui présenter, Elhiya pouffa doucement de rire en voyant l’animal se caler sur l’épaule de son maitre, Crumble en train de virevolter non loin en continuant à pailler. Et même si elle ignorait qui était Ratus, la blonde supposa que ce devait être une autre boule de poils au caractère affirmé que le brun n‘arrivait pas à dompter aussi facilement que ce petit carnivore. Gratifiant l’animal d’une gratouille sur la tête, entre ses deux petites oreilles toutes rondes, la verte sourit, amusée.

« Tant qu’il essaye pas de croquer Myrtille ça me va. Par contre, tu ferais mieux de surveiller la bécasse à coté qui semble se demander s’il est comestible. » Rapide coup d’œil à la petit chouette que la blonde chassa d’un mouvement de main en râlant « Crumble, t’as déjà eu un biscuit, va voir ailleurs, je n’ai plus besoin de toi. »

Vexé, le volatil n’alla pas rejoindre son perchoir, continuant à rester à distance de ses yeux jaunes, ne quittant pas du regard le poilu, arrachant un soupire à sa jeune maitresse. Effectivement, ses animaux à elle étaient quelque peu enclin à en faire qu’à leur tête eux aussi. Pourtant, pour l’oiseau, Elhiya n’y était pour rien, c’était sa mère qui l’avait éduquée toute seule, avec trop de biscuits et de liberté d’expression à son gout. Et maintenant cette idiote en venait à scruter sans raison un furet. Ca devenait désolant, le cas de ce rapace était une cause perdue depuis longtemps. Mais personne ne la croyait car la chouette se confondait en caresse avec certaines personnes.

Mais comme Daemon récupérait sa main dans la sienne, son regard se reposa sur lui. Il voulait sortir de toute évidence. Pourquoi pas, comme il le disait il pourrait respirer un peu, rester enfermer dans le château n’avait de toute manière rien de sain, même quand on n’attendait pas des heures le retour d’une personne à qui on tenait. Un sourire en demi-teinte s’était dessiné sur ses lèvres, ne pouvant ignorer la piqure de rappel sur son retard qui avait agacé le brun, au point de vouloir calmer ses nerfs sur un dénommé Ulysse. Et bien qu’elle ignorait de qui il parlait, Elhiya doutait que ce pouvait être justifié comme réaction. Et puis, pourquoi en venir au main quand on avait une baguette ? D’un sourcil interrogateur relevé la Verte & Argent ne put s’empêcher de poser la question avec douceur.


« Même si je ne sais pas qui est ce Ulysse, t’as une collection de sortilèges amusants à disposition au pire. A moins que ce ne soit trop Serpentard à tes yeux ça aussi, pas assez… franc ? »

Un petit sourire malicieux l’avait accompagnée avant que l’envie de s’excuser pour l’angoisse qu’elle avait nourrit en lui la veille ne revienne l’assaillir. Elle avait compris qu’il s’était inquiété, il n’avait pas besoin d’appuyer sur la case remord toutes les cinq minutes pour le lui rappeler mesquinement. Pour le coup, celui qui était perfide c’était bien lui, et si Elhiya n’était pas encore partagée par une pointe de regret douloureuse, elle le lui aurait fait remarqué en rigolant.  Mais Daemon avait continué sur sa lancée et en avait profité pour lâcher qu’ils devaient tous deux se changer avant de rejoindre Pré-au lard.

Dubitative, la Blondinette jeta un coup d’œil rapide à ses vêtements. Elle n’avait pas son uniforme qui n’avait pas bougé de son sac. Elle portait un simple jeans slim noir, un t shift noir et violet un peu large avec une licorne zombie dessus, le tout rehaussé d’un hoodie à zip et capuche. Ok, y’avait plus classe mais bon, ça lui plaisait plus que son uniforme scolaire, surtout ses Doc Martens même pas refermée, c’était quand même plus confortable que les espèces de souliers vernis qu’on leur imposait. D’un léger soupire, elle reposa les yeux sur le brun, lui adressant une moue enfantine.


« Et vu que ma tenue ne convient pas pour la sortie de Monsieur, ça serait sympa de me dire ce que tu veux que je porte, à supposer que c’est quelque chose que j’ai dans mon placard. »

Et autant dire que sa garde-robe à Poudlard n’était pas vraiment diversifiée, d’autant plus que sans sa meilleure amie sous la main pour lui emprunter des vêtements ca limitait le choix. Quoi qu’a bien y réfléchir, la brunette avait changé de style vestimentaire depuis qu’elle travaillait, arborant un look noir qui lui allait bien, plus sombre, plus rock. Ses réflexions allaient s’évader vers la jeune serpentard de waddiwasi quand Daemon la rappela à nouveau aux fâcheuses habitudes de leurs compagnons à plumes et à poils. Elhiya pouffa légèrement. Le brun n’avait pas eu se plaindre du Boursoufflet de sa petite-amie à l’heure actuelle, il n’avait subi que les assauts de Muffin dans le parc. Ca n’avait pas été bien méchant, et au final, il était mal avenu de s’en plaindre vu que c’était le fléreur qui les avait mené à ce qu’il en était aujourd’hui entre eux.

« Quelle ingratitude pour Muffin, sans elle, je ne t’aurai jamais adresser la parole. Mais soit, pas de sortie pour les boules de poils, ça inclus ce nouvel arrivé au passage »

Même si le prénommé Titou semblait docile et calme, il devait rester au dortoir également, question d’équité envers les autres. Elhiya était en train de le caresser, opinant d’un simple signe de tête au programme de fin de soirée, ils avaient bien le temps de voir quoi faire suivant l’heure et surtout Elhiya se contrefichait de ce qu’il voulait faire tant qu’elle pouvait rester avec lui. D’un nouveau sourire, la Verte & Argent lâcha la main de Daemon, récupéra son stylo qui avait atterrit sur le vieux plancher de la volière à l’arrivée du brun, et lui tendit la main pour sortir des lieux.

« je suppose que je nous ai fait perdre assez de temps comme ça, autant faire un saut au dortoir pour se changer, vu que tu y tiens, et puis je dois poser mon sac et nourrir les deux fauves qui sont resté le week-end avec les filles de ma chambre »
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Re: La Volière
Daemon Stebbins, le  Mer 16 Aoû - 23:01


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- Je ne m’inquiète pas pour mon furet. Il saura se débrouiller très bien tout seul.

Elhiya chassa la fameuse bécasse. Elle me souriait pendant que je parlais et j'aimais cela. J'aurai pu rester là, à la contempler pendant des heures dans n'importe quel endroit du moment que j'étais avec elle. Si je continuais comme ça, je me serai noyé dans ses yeux azurs.

- Oui la magie est utile pour ce genre de problème. Cependant, parfois, un échange musclé fait un bien fou. Un truc débile de garçon, tu peux le dire. Mais je ne dirai pas non, un jour, à une démonstration de tes talents sur ce thème.

Je l'écoutais me demandant quel genre de tenue, elle devait mettre. Une idée me traversa l'esprit. Néanmoins, j'évitais de l'exprimer à haute voix sinon je n'étais pas certain que ma petite amie ne me truciderait pas à la seconde.

- Ce que tu veux du moment que cela te rende encore plus belle. Vu que c'est la première soirée que nous allons avoir en dehors de ces quatre murs, j'espère que tu seras d'accord. Et comme tu viens de me le souligner, si la magie peut-être utile en cas de conflit pour les régler, elle pourra aussi te servir à métamorphoser une de tes tenues si tu n'as rien qui te convient.

Je lui souriais et embrassais le bout de son nez pour la taquiner. D'un ton enjôleur, je lui disais :

- Peut-être que tu préfères que je me charge de transformer tes vêtements. Néanmoins, je ne suis pas certain que mes goûts correspondent tout à fait aux tiens et encore moins mon style.

J’imaginais déjà une jolie robe bleu assortie à ses yeux, qui épouserait parfaitement son buste avec des bretelles fines et dévoilerait une partie de ses jambes. Je ne rêvais plus que d'une chose qu'elle dise oui. Mais je savais que j'attendrais longtemps cette possibilité.

C'était vrai sans Myrtille, ma verte et argent et moi, nous nous serions jamais rencontrés. L'attaque avait eu une fin plus qu'heureuse pour mon plus grand plaisir.

- Je l'admets. Muffin est notre héroïne. Ne t’inquiète pas pour Titou. Il n'a pas le droit d'être hors de l'enceinte du château pour le moment.

Le sourire était toujours sur mon visage et je l'écoutais disant qu'on avait perdu assez de temps par sa faute. Je montais ma main pour caresser sa joue et lui répondant avec assurance :

- Jamais mon temps ne sera perdu tant que je serais en ta compagnie. Et même si tu penses le contraire, je suis prêt à en perdre autant que tu veux tant que tu seras avec moi.

Je me penchais pour m'emparer de sa bouche. Décidément, je n'avais jamais autant trouvé les étreintes aussi passionnantes que ces derniers temps. Je finis quand même par stopper notre échanges sinon nous allions passer la soirée ici et ce n'était pa franchement l'endroit le plus romantique et agréable pour être en compagnie de ma blonde.

- Allons y sinon nous ne partirons jamais de la volière.

Nous commençâmes à quitter l'endroit.

- Par contre, je ne te demanderai pas de détail ce soir sur les recherches. Non je n'ai pas oublié. Tout ce que je veux, c'est profiter de toi. Alors combien temps pour te préparer ? Pour ma part, je pense que quinze minutes me suffiront.

Nous marchions vers l'école en nous tenant la main...
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Re: La Volière
Elhiya Ellis, le  Jeu 17 Aoû - 12:07

Démonstration de ses talents c’était vite dit, les duels n’avaient pas ses préférences dans les journées de la demoiselle, même si elle ne disait que rarement non à jeter un ou deux sorts sur des élèves qu’elle trouvait agaçants. Cela dit, c’était amusant également, peut-être pas un vrai bon défouloir vu sa capacité à toujours être relativement fair-play, mais c’était toujours plus rigolo qu’en venir au main selon son point de vue. Un haussement d’épaule quelque peu détaché avait accompagné les dires du jeune homme. Taper sur les gens à proprement parler devait très certainement être un truc de garçon. Surement.

Par contre, concernant l’éventualité que sa tenue vestimentaire très casual du moment devait être modifiée, un léger soupire avait suivi la suggestion sur la tenue de soirée. Ce genre de fioriture existait dans sa penderie à Londres mais pas à Poudlard, sa mère et Lucy l’avaient forcée à en posséder quelques-unes pour les fêtes, prétextant que ça leur ferait extrêmement plaisir de ne pas la voir trainer en jeans-baquettes. Dur de leur résister, du coup, en plus d’en avoir plusieurs en stock, son amie d’enfance lui avait expressément intimé d’amener quelque chose de portable et un tant soit peu d’un peu plus habillé dans sa valise. Aussi, les attendes du brun –à supposer qu’elles fussent interprétées correctement- devaient tout de même pouvoir être satisfaites.

Cependant, la proposition que le Rouge & Or émettait, à savoir de se charger de modifier ses vêtements d’un coup de baguette, était tout bonnement inenvisageable. D’un sourire amusée, Elhiya s’était contentée de secouer énergiquement la tête de gauche à droite, pour signaler qu’il n’était pas prêt de lui choisir sa tenue, bi de jouer à la poupée avec elle. Manquait plus que ça, elle lui laissait déjà pas mal la possibilité de l’adoucir et canaliser son tempérament impulsif et capricieux, il ne fallait pas trop pousser non plus. La pousser à se parer d’une robe et d’une paire de talons était déjà beaucoup pour une seule soirée, et il faisait mieux d’être content qu’elle ne lui ait pas balancer un « non » de but en blanc au lieu de la taquiner de la sorte.

D’une tendre caresse sur la joue qui semblait devenir habituelle, et d’un nouveau baiser trop court, les deux adolescents quittèrent la volière et leurs occupants sans plus de cérémonie. Le trajet retour jusqu’à l’enceinte de l’école parut plus court que l’aller, certainement grâce à la présence du brun, mais ce détail ne méritait pas vraiment plus de réflexion alors que le délai imparti pour se préparer si. D’une légère grimace, Elhiya jeta un coup d’œil à sa montre. D’ici 30 minutes ce serait la cohue dans les couloirs pour tous ceux qui allaient rejoindre la grande salle, et vu qu’elle devait faire un effort de présentation, ce n’était pas dit qu’elle puisse arriver à être prête avant cette demi-heure.


« J’ai pas qu’une chemise à enfiler moi, 25 minutes ! 20 au mieux si y’a pas la queue aux douches et que je trouve directement ce qui devrait convenir à Monsieur. Je suppose qu’on se retrouve là, aux pied des escaliers, pas besoin de venir me récupérer devant la porte des cachots non plus. »

Et surtout si il y’avait moyen d’éviter une quelconque altercation stupide Vert/Rouge ce serait assez commode. Lâchant à contre cœur les doigts de son brun, se hissant à nouveau sur la pointe des pieds pour le gratifier d’un léger baiser d’au revoir, et d’un sourire radieux, Elhiya s’éloigna vers les sous-sols.

« A toute »

A cette heure-ci, la salle commune Verte & argent était remplie, c’était paradoxalement un bon point, cela signifiait que dortoirs et salles de bains étaient boudés, laissant le champ libre pour tous ceux qui ne suivaient pas le rythme classique de l’école. Du coup, le plus complexe était de dénicher la robe qui prenait la poussière dans son placard depuis le début d’année. Elhiya se rappelait avoir fourré l’étoffe de tissus au fin fond de la penderie, ne lui trouvant pas vraiment d’utilité. D’un coup de baguette, ce qui pouvait le plus s’apparenter à une tenue habillée alla se poser sur son lit, paire de chaussures en prime.

Rapide passage à la douche histoire de faire passer les brumes de mal de tête qui la poursuivaient, et la blonde ajustait le nœud de velours noir sur le dos nu de sa robe Verte et Noir. Un bref instant, alors que du bout des doigts l’effet smocké se mettait à épouser correctement ses courbes féminines, Elhiya se demandait qui de sa mère ou son amie avait choisi cette couleur. Quasiment les mêmes que celles de sa cravate scolaire. Ce devait être Lucy, pas de doute, elle l’entendait encore dire « Ça fera sortir les pointes de verts de tes yeux ! Et si tu ne prends pas celle-ci, c’est forcément la rose poudrée qu’il te faut vu que t’es blonde ! ». Du vert Serpentard ou du rose Barbie, le choix avait été vite fait. Et puis au final, c’était assez vrai, le léger reflet sur ses prunelles n’était pas négligeable. Il ne manquait juste qu’un ou deux détails pour que le reflet que lui renvoyait son miroir soit satisfaisant. Coup de liner noir sur les paupières supérieures, léger trait de khôl en raz de cils, coup de gloss rosé et sortilège pour modifier le pli de ses cheveux en une cascade ondulée et dorée tombant sur son épaule gauche.

Il y’avait moyen de faire mieux, mais en 20 minutes, enfin non 25minutes au final si on compte le temps de rejoindre les grands escaliers, il ne fallait pas s’attendre à un miracle non plus. Dernier regard à l’image dans le miroir, c’était assez rare qu’elle en vienne à s’apprêter pendant la période scolaire, ca changeait pas mal avec sa queue de cheval habituelle ou ses barrettes colorée, pour le coup, elle faisait presque moins gamine, surtout avec une paire d’escarpin en velours. Au moins, elle avait gagné quelque centimètre, il fallait voir les bons côtés de cet abandon de godasses trop confortable.

Enfin pas le temps tergiverser trop longtemps pour voir si elle pouvait faire un effort sur autre choses. D’un transfert de sac de cours à un sac à main, capeline de sorcier sur le dos couvrant sa tenue, la blondinette s’extirpa des cachots pour retourner au pieds des grands escaliers, regardant machinalement ses ongles noirs. Le vernis du vendredi n’avait pas bougé c’était pratique ça aussi. Se piquant devant le brun, qui était forcément déjà présent car lui il n’avait pas eu à troquer des boucles d’oreilles fraises contre quelque chose de plus sobre –voir classe- au dernier moment, Elhiya lui adressa un large sourire puis regarda un instant le nœud qui ornait ses souliers.


« Ca ira ? c’est plus dans les gout de Monsieur mon chéri cette fois ci ? »

En fait, ce n’était pas une demande d’approbation, mais plus une pointe de moquerie qui illuminait ses yeux d’une lueur pétillante alors qu’elle continuait avec amusement tout en le fixant. Surtout qu’à part la cape noire, les escarpins et le maquillage et l’effort de coiffure, Daemon ne pouvait pas voir grand-chose.

« Avec un peu plus de temps, ça aurait même pu être mieux. Mais comme tu sembles pressé, tu ne peux que t’en prendre qu’à toi-même ! En tout cas, je te suis. »

D’un large sourire espiègle, Elhiya attendait patiemment de savoir où ils devaient se rendre dans Pré-au-lard.
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Re: La Volière
Daemon Stebbins, le  Jeu 17 Aoû - 18:04


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Voilà, ma blonde avait filé comme une fusée vers son dortoir qui se trouvait quelque part vers les cachots. Quelle idée de mettre des élèves dans ce coin là. Jamais j'aurais pu me faire d'être installer en sous-sol même si je me doutais bien qu'il avait du faire quelque chose d'assez douillé et vivable. Je pensais que comme les quatre fondateurs avaient toujours fait dans l'équité au départ, il devait en être de même pour chacune des maisons avec son propre style évidemment. Je me demandais d'ailleurs à quoi pouvait bien ressembler l'agencement de la maison de Serpentard alors que je remontais à grandes enjambées vers la tour de gryffondor. Miraculeusement les escaliers, qui d'ordinaire me pourrissaient la vie, ne bougèrent absolument pas. Merlin était-il avec moi ? Je poursuivis mon parcourt et arrivais enfin à l'entrée.  

Je passais le tableau gardien en lançant le mot de passe et sans calculer personne dans la salle commune, j'accentuais mon allure afin de me rendre à ma chambre afin d'éviter les embûches qui pourraient me faire dévier de mon but. C'est à dire avoir la plus merveilleuse des soirées avec ma petite-amie et en faire une réussite pour notre première sortie en amoureux. J'envoyais balader mes chaussures déjà. J'attrapais serviette et nécessaire de toilette et fonçait direction la douche. En cinq minutes, la chose fut réglée. Je repartais serviette autour de la taille et cheveux dégoulinant. J'avais passé dans ma tête, la liste de mes fringues et avait trouvé le look parfait. Je repartais donc en sens inverse et récupérait donc un pantalon noir, chemise assortie avec du blanc au col et une cravate blanche pour trancher. Même si ma maison était Gryffondor, je n'étais absolument pas fan de ses couleurs pour m'habiller. Trop voyant, pas assez classe et surtout tellement cliché. Baguette en main, je me séchais les cheveux. Un petit sort pour remettre en place me cheveux et le tour était joué, une touche de parfum. C'était une veille marque française. C'était ma sœur qui me l'avait offert en rentrant de Paris. Ca s’appelait Jazz. L'odeur m'avait plus immédiatement. Coup d’œil dans le miroir, tout était ok. J'avais juste le temps de redescendre pour ne pas faire attendre ma dulcinée.

Pas toujours pressé, je passais en trombe devant mes camarades de chambres sans écouter ce qu'ils allaient me demander. Je ne voulais pas que ma verte et argent attendent. Cela ne serait pas correct.

*Allez dépêche toi *

Je filais slalomant entre les élèves que je croisais. Ils devaient soit retourner à leur dortoir pour se préparer ou se rendre déjà à la grande salle pour le diner. J'étais au quatrième étages, quand j'empruntais de justesse les escaliers qui se mirent à bouger et sans le vouloir, ils me firent gagner deux étages. Aller dernière ligne droite. Enfin j'arrivais au pied du grand escalier. Elle n'était pas encore là.

*oufff*

Je reprenais contenance afin d'accueillir celle qui faisait battre mon cœur. Elhiya arriva enfin. Je pouvais noter déjà quelques changements par rapport à ses vêtements habituels et son style. Je sentais mon rythme cardiaque s'accélérait si c'était possible. Je ne pus retenir de sortir de ma bouche un :

- Si belle.

Ma blonde se rapprocha de moi, me souriant. Elle me demanda si j'étais satisfait.

- Tu es parfaite comme cela. Très bien, allons-y.

Je lui tendis la main afin de m'emparer de ses doigts et la conduire à Prè-au-Lard...

(Fin du rp pour nous 2 --- Merci ma douce --- Suite ici)
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Re: La Volière
Invité, le  Jeu 24 Aoû - 15:52

Choc Frontal


PV avec Lorelaï Peony - LA mutuel accordé !

Edward venait de se réveiller en sursaut. Une nouvelle fois, comme depuis quelques années, il venait de faire un cauchemar. Mais cette fois-ci, c’était différent. Il n’était plus victime des coups que lui infligeait son père mais l’auteur. Son paternel gisait face contre terre, le visage en sang. Ed tenait dans sa main un couteau et lorsque le coup parti, c’est là qu’il se réveilla en sursaut. Ses draps étaient trempés et son front ruisselait de sueur. C’est à contre cœur qu’il se leva de son lit et enfila ses vêtements.

Du haut de ses 16 ans, Edward avait pas mal changé. Pour commencer, il avait gagné quelques centimètres et les traits de son visage s’étaient endurcis. Il était moins réservé, moins timide et plus sûr de lui. Les rencontres qu’ils avaient effectué ces deux dernières années l’avaient aidé à changer.

Le soleil venait à peine de se lever et à travers la fenêtre du dortoir, Ed apercevait encore la brume matinale qui flottait au-dessus du parc. Il fouilla son lit et sorti un petit colis ainsi qu’une lettre qu’il avait écrit la veille. Le carton contenait un gâteau aux framboises qu’il avait cuisiné lui-même. L’anniversaire de sa tante Olga était dans deux jours et il avait pris beaucoup de temps afin de lui faire plaisir.

Son paquet sous le bras, il descendit la tour de l’aile Ouest et continua son chemin en direction de la volière. Il espérait trouver rapidement son hibou Prépuce afin de retourner au chaud dans la Salle Commune de Serdaigle. D’une main, il poussa la grande porte de la volière et regarda le sol afin de ne pas marcher sur les fientes d’oiseaux. C’est alors qu’une personne lui rentra dedans. Le choc fut tel qu’Edward lâcha son colis qui vint s’écraser par terre en faisant un gros sprouch. Avec horreur, il regarda le coulis de framboise dégouliner du carton. Une grande colère commença à monter en lui. Avant même de regarder la personne qui l’avait bousculé, il cria :


- « TU PEUX PAS REGARDER OÚ TU MARCHES ? »
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Matière optionnelle : Étude des moldus

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Re: La Volière
Lorelaï Peony, le  Jeu 24 Aoû - 21:43

Lorelaï était de particulièrement bonne humeur . Elle avait passé la nuit à peaufiner l'aquarelle qui représentait la boutique de fleur de son père. Le travail des couleurs avait demandé un certain effort, en particulier celles des pivoines qui lui tenaient beaucoup à cœur. A l'aube enfin, elle déposa ses pinceaux et ses crayons. Elle avait encore le temps de passer à la volière avant que les autres étudiants ne se réveillent. Elle voulait absolument que son cadeau arrive à temps pour l'anniversaire de son père. Elle emballa la toile dans du papier kraft qu'elle attacha avec de la ficelle. Elle y ajouta une carte représentant une famille de canards dansant qu'elle avait trouvé à Pré-au-Lard. Son père était toujours fasciné par les dessins magiques.

Chère papa,
C'est avec beaucoup de plaisir que je vous souhaite
UN TRÈS JOYEUX ANNIVERSAIIIIIRE!!!
Que t'es vieux!
Embrasse mamie de ma part!

Ta pt'tite puce


Le colis fin prêt, elle se dirigea vers la tour ouest du château. Sur le chemin, elle envisagea d'investir quelques mornilles dans un hibou. Ce serait beaucoup plus pratique pour communiquer avec sa famille, plutôt qu'en emprunter un à chaque fois à l'école.

Elle était enfin arrivée en haut de la tour. Encore un peu essoufflée elle sortie une souris morte de sa poche afin d'amadouer une bête et  de la convaincre de prendre son colis en charge. Quand ce fut fait, la jeune femme se dirigea vers la sortie. Malheureusement, elle glissa juste un peu sur une fiente au sol ce qui la déséquilibra assez que pour la projeter contre le pauvre garçon qui venait de rentrer. Elle s'écrasa par terre et entendit un gros ploc suivit d'un « TU PEUX PAS REGARDER OÚ TU MARCHES ? »

Elle leva lentement les yeux, un garçon qu'elle avait déjà vu dans la salle commune des Serdaigle la regardait, particulièrement en colère. Les yeux de Lorelaï se posèrent sur le colis qui semblait contenir de la nourriture. Un coulis rouge commençait à en déborder. Le rose lui monta aux joues. Elle balbutie quelques excuses toute en frottant ses mains salies de pailles collantes sur sa cape. Elle se releva maladroitement, et regarda le colis au sol. Elle hésitait à le ramasser, elle avait quand même les mains particulièrement sales... Mais le colis avait l'air tellement bousillé que de toutes façons quelques tâches de plus n'auraient rien changé. Elle tendit la boite collante vers le garçon, l'air peu convaincue.

- Je suis vraiment désolée, j'ai glissé et... Elle regarda l'endroit où elle avait atterrie quelques secondes plus tôt.
Je t'ai pas vu. Est-ce que tu veux que je te rembourse ce qu'il y a dans ta boite?
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Re: La Volière
Invité, le  Lun 28 Aoû - 20:17

La colère continua de s’emparer du corps d’Edward. Olga était le dernier membre de sa famille encore vivant. Elle était le seul lien qui la reliait à sa défunte mère. Elle était tout pour lui, une perle, un bijou, un joyau. Avec fureur, il leva la tête pour voir la personne qui l’avait bousculé. Il s’agissait d’une jeune fille qui semblait avoir à peu près le même âge. Elle avait la peau blanche et de mystérieux yeux gris. Ses cheveux étaient de couleur cendré et s’accordait parfaitement avec son joli visage. Pourtant, cette personne qui d’ordinaire aurait pu lui plaire s’il l’avait croisé dans un couloir était devenu un monstre sanguinaire ne désirant plus que de lui pourrir son colis. Ed sembla entendre un ramassis d’excuse de sa part :


- Je suis vraiment désolée, j'ai glissé et... Je t'ai pas vu. Est-ce que tu veux que je te rembourse ce qu'il y a dans ta boite ?


Elle était désolée ? Elle était désolée ! Désolée d’avoir ruiné des heures de préparation de ce superbe gâteau ?  Désolée de ne pas se rendre compte de la gravité de la situation ? Désolée de manquer de respect à sa tante en réduisant en miette son colis ? Désolée de se trouver dans cette volière à cette heure-ci ? Désolée de lui être rentré dedans ? Elle ne semblait pas l’avoir vu, pourtant ils n’étaient que deux dans cette volière. Elle avait glissé. Voilà sa seule excuse. Un être normal ne glisse pas, il a deux pieds, deux jambes, et possède un équilibre. Ce ne sont que les débiles qui glissent. Est-elle débile ? A un moment donné, ce n’est plus de la maladresse.

Edward se baissa pour tenter de ramasser les restes de son colis. Mais lorsqu’il ouvrit le paquet presque aplati contenant le gâteau, il constata que même sa lettre d’anniversaire à l’intention de sa tante était complètement tâchée de coulis à la framboise. Il se releva d’un coup et pris une profonde inspiration. Rien ne sert de s’énerver pour ça. Ed avança d’un pas en direction de la jeune fille et son pied rentra en contact avec une fiente d’oiseaux. Une colère terrible remonta petit à petit le corps de l’adolescent. Quelle journée pourrie ! Rien n’allait comme prévu ! Il regarda la jeune et fille et hurla :


- « TU CROIS QUE J’EN AI QUELQUE CHOSE A FAIRE DE TES EXCUSES BIDONS ? TU NE SAIS PAS REGARDER OÚ TU MARCHES ?


De plus, elle voulait lui rembourser le contenu de son colis. Mais ce gâteau et sa lettre d’anniversaire n’avait avaient une valeur inestimable à ses yeux. Des milliers de gallions ne suffiraient pas à le rembourser. Il y avait mis tellement d’amour que cela en était trop. Il fixa de nouveau l’inconnue et lui lança :


- « Tu sais quoi ? Ton remboursement tu peux te le foutre où je le pense ! »
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Re: La Volière
Lorelaï Peony, le  Lun 28 Aoû - 22:25

Lorelaï se retrouva en quelques secondes face à un visage de plus en plus rouge, de plus en plus nerveux, de plus en plus tendu. Elle écarquilla les yeux, prête à fuir si nécessaire mais le jeune homme se tenait devant la sortie. Elle regarda subrepticement autour d'elle, pas d'autres issues. A moins de sauter du haut de la tour, idée peu engageante certes, mais, idée intéressante néanmoins, au regard de la colère montante du jeune homme.

Il se pencha afin de constater l'état du colis. Lorelaï aperçu un gâteau - apparemment aux fruits rouges - complètement écrasé, dont le coulis s'étendait au-delà de la boîte. Elle entrevit également, entre deux couches de crème, ce qui s'apparentait à une carte. Elle leva les yeux vers la casserole bouillonnante en face d'elle, au bord de l'explosion. Elle sentait que chaque mot d'excuse prononcé risquerait d'alourdir la sentence que lui réservait son interlocuteur. Quand elle vit sa bouche s'ouvrir et ses poumons se gonfler, elle sut qu'elle devait se décider sur son mode de survie: la fuite étant vraisemblablement impossible. Il ne restait que l'attaque.

« TU CROIS QUE J’EN AI QUELQUE CHOSE A FAIRE DE TES EXCUSES BIDONS ? TU NE SAIS PAS REGARDER OÚ TU MARCHES ? »


Elle dû fermer les yeux tellement le garçon cria fort.

S'en était trop. Lorelaï n'allait pas se laisser beugler dessus alors que sa matinée avait si bien commencée. Il était hors de question qu'elle se laisse piétiner par ce gringalet, qui d'ailleurs avait l'air plus jeune qu'elle. Après tout, elle n'était pas montée dans la volière pour souffrir. Ce garçon ne lui laissait plus le choix, elle allait pour l'attaque.

Dans un mouvement, Lorelaï attrapa un morceau de gâteau et le jeta en direction des yeux du garçon. Il ne restait plus qu'à espérer qu'il soit désarçonné assez longtemps pour qu'elle puisse arriver en bas de la tour.
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Re: La Volière
Invité, le  Dim 3 Sep - 23:16

Edward avait crié si fort que la jeune fille avait dû fermer ses yeux. Peut-être pour éviter une pluie de postillons ? S’il apercevait quelques gouttes de sa salive sur son visage, il penserait que oui. Mais le pire du pire du pire, c’est qu’elle ramassa un morceau de gâteau et le lui lança à la figure. La part remplit de crème pâtissière, de coulis de framboise et d’amour arriva en plein sur sa tête. Des bouts partirent dans les yeux d’Ed qui aussitôt y plaqua ses mains. Il était à présent aveugle et ne voyait donc plus rien, ce qui est fort logique. Comment osait-elle lui lancer le gâteau dessus ? Etait-elle au courant que le gaspillage est quelque chose de mal. Qu’en Afrique, de nombreuses personnes meurent de faim chaque jour et que madame s’amuse à jeter de la nourriture comme ça. De plus, ce gâteau avait été le fruit de son dur labeur. Chaque ingrédient avait été choisi avec soin et utilisé avec douceur. Une vague de son amour avait recouvert ce magnifique gâteau. Tout ça pour qu’il tombe par-terre sur de la fiente d’oiseaux et ensuite jeté au visage. Non, cela en était trop pour l’adolescent.

Il s’empressa d’enlever la crème qui lui obstruait la vue et constata que son agresseur voulait quitter la volière. Mais cela était hors de question pour le jeune homme. Elle devait payer le prix de cet affront en plus du gâteau et de la carte détruites. Il ramassa une part de sa propre création, la frotta contre une fiente d’oiseau et la lui lança sur elle en prenant bien soin de viser la tête. A peine le projectile avait atteint sa cible que Edward plaqua l’inconnue au niveau de la taille et les deux corps basculèrent par-terre. Son pantalon était recouvert de coulis de framboise et de cacas de hiboux. Il hurla :

- « TU VEUX VRAIMENT JOUER Á ÇA ? »

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