Serena déambulait dans les couloirs depuis un moment déjà. Son dernier cours avait été une catastrophe. Elle avait oublié de rendre un devoir, n'avait pas réussit un sort et avait brûlé les cheveux d'une de ses camarades. C'était comme si le destin avait décidé de s'acharner sur elle. La raison de la Gryffondor lui soufflait de se rendre dans sa salle commune et de faire ses devoirs, de rattraper ses maladresses de l'après-midi et de se reconcentrer mais son cœur lui demandait de souffler un instant. Or, la brune n'avait aucune idée de l'endroit où se rendre. Le Parc devait être bondée à cette heure-ci, le terrain de Quidditch prit et la Bibliothèque peuplée également. La Sorcière tourna à un couloir et s'arrêta une seconde pour réfléchir à l'endroit où elle pouvait s'installer. Le mur émit alors un craquement. Une porte s'y dessina lentement, sous les yeux ébahis de Serena. On lui avait souvent parlé de la Salle sur Demande mais elle pensait que c'était de la pure intox. Pourtant, elle apparaissait juste devant elle. Elle tourna le regard de tout côtés pour s'assurer que personne ne la suivait puis poussa le battant en bois. La pièce était étincelante. Des fauteuils se trouvaient ça et là et une bibliothèque gigantesque était dans le fond. Serena s'émerveilla de toute cette beauté puis posa son sac de cours à ses pieds avant de se rendre au milieu et de l'inspecter de plus près. C'était ce qu'elle attendait, une fontaine pour boire, une table rempli de mets sucrés. Serena avait très faim, elle décida alors de se servir une part de pudding avant de s'installer confortablement dans un fauteuil. Elle soupira tout en dégustant son goûter puis chuchota : - Pile ce qu'il me fallait...
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Re: Un refuge Invité, le Mer 25 Jan - 19:47
Le Polynectar
Feat Liskuvo
Théodorine aimait passer son temps libre à confectionner des potions.
Ce n’est pas tant par besoin de reconnaissance que par besoin de trouver un refuge où se perdre et créer... Elle trouvait particulièrement agréable la sensation de paix qu’elle ressentait lorsqu’elle formulait, celle d’excitation quand elle composait les potions, et sentir l’adrénaline qui montait en elle quand elle ajoutait le dernier ingrédient (qui indiquerait si la potion fonctionnait ou non). Créer des potions libérait en elle une quantité phénoménale d’endorphines lui permettant d'oublier le reste.
Elle aimait particulièrement essayer différents mélanges afin d'observer la réactivité des ingrédients entre eux. Bien sûr, elle fut souvent sujette, à des explosions par ci par là. Néanmoins, celles-ci étaient loin de la décourager ; car la passion rare qu’elle portait sur cette matière était chaque année décuplée par les cours du Professeur Evans, qu’elle appréciait particulièrement. Par ailleurs, c'est également grâce à ses nombreuses tentatives qu'elle pu émettre l’hypothèse qu'en mélangeant quelques goûtes de sang de dragon à n'importe quelles autres matières premières, celles-ci décuplaient les effets magiques des autres.
Théodorine tenait aussi un carnet de toutes ses tentatives. Elle y notait les réactions indésirables, les découvertes inattendues, mais surtout ses impressions et ses observations quand à ses essais. Ce carnet faisait à la fois office de carnet intime et de journal de bord.
Elle qui faisait très attention à son orientation en terme de magie blanche ou noire, elle considérait cependant que dans le domaine des potions, il n’existait pas de telles délimitations. Selon elle, les potions étaient un terrain neutre où tout pouvait être testé. En effet, elle partait du principe que si les matières premières étaient accessibles à Poudlard, c'est que ce qui pouvait se créer avec était autorisé. C'est en partant de ce principe là, qu'elle décida avec son camarade et fidèle compagnon de potion: Liskuvo, de s'essayer au Polynectar.
Liskuvo et elle avaient intégré Poudlard la même année et s’étaient retrouvés dans la même maison : Poufsouffle. Ils ne se connaissaient alors que de vue, mais l’un étant solitaire et l’autre timide, ils n’avaient fait réellement connaissance que lorsqu’ils se rendirent compte tous deux qu’ils possédaient cette même passion. Depuis, ils étaient « potes de potion » ; et Théo qui n’aimait pas désobéir aux règles, avait cependant adoré faire les quatre cents coups et tester de nombreuses potions peu recommandables avec Lisk.
C’est lors d’une froide après-midi de Janvier, qu’ils décidèrent de s’essayer à la si mythique potion.
_Alors : Sangsues on a, peau de serpent d’arbre de licorne on a… Corne de bicorne en poudre, Chrysope cuites durant 21 jours et sisymbes cueillit à la pleine lune tu t’en ais chargé hier… Manque plus que des touffes de polygonum et les cheveux de nos « victimes » et on pourra commencer !
Edit Asclépius : Bonjour Théodorine. Il n’est pas possible que des élèves puissent réaliser une potion de Polynectar dans l’enceinte de Poudlard. Merci de bien vouloir éditer votre post, afin d’éviter toute incohérence. Cordialement.
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Re: Un refuge Invité, le Mar 31 Jan - 16:26
Avec la grande Grindenwald
C'est souvent les gens un peu bizarres qu'on imagine devant un chaudron à confectionner les potions. J'imagine donc que les gens me voient comme un petit gars pas normal mais d'après ma propre définition je suis tout sauf excentrique. Plus unique, je suis Pouffy après tout, pas comme ces Serpys qui se ressemblent tous, des dictionnaires ambulants, pas un capable de se différencier de l'autre. Pitoyables.
On doit pas être 10 à aimer les potions dans ma maison, et pourtant c'est un peu le Nirvana de la magie, si vous gérez les potions et la médicomagie rien ne peut réellement vous arriver, en cas d'attaque vous vous défendez et ensuite vous pouvez tout soigner, c'est pas très compliqué finalement. Il suffit d'un peu de travail et tout devient beaucoup plus facile. Je faisais des potions depuis un certains temps dans ma vie et jamais je ne pourrais m'en lasser, c'était devenu une part de moi que je ne perdrais jamais. Cette envie de toujours repousser les limites de ma magie en y ajoutant des objets ou des compétences en plus que je ne possédais pas forcément. Donc potions. Potions potions.
J'avais même trouvé une partenaire idéale pour ça, une tite Pouffy qui aimait bien aussi. Ça faisait du bien de se dire que je n'aurais pas à demander aux autres maisons d'incapables de m'aider dans cette histoire, autant s'entraider entre jaunes, c'était beaucoup plus marrant. Personne ne pourrait nous suspecter. Après tout, on est les "gentils" et rien d'autres. Ceux qui font des bêtises c'est pas nous alors bon, dans ce château on faisait un peu ce qu'on voulait, jamais je me faisais réellement prendre. Parfois des vers venaient s'incruster mais je saurais pas dire comment ça finissait plutôt bien. Alors autant continuer. Ma partenaire du jour se nommait Théodorine, j'avais de la peine pour son prénom, c'était encore plus difficile à prononcer que Liskuvo, il en fallait du courage pour se présenter devant des premières années, ça en était limite admirable.
Depuis quelques temps maintenant on faisait des potions tous les deux, mais cette fois elle avait voulu faire du polynectar. Des souvenirs peu agréables m'étaient revenues en mémoire. Souvenir qui partaient d'un peu agréable pour finalement m'avoir fait changer, alors j'allais pas vraiment m'en plaindre. Ça m'apprendra à pas me méfier des verts et rousses tout ça.
Donc voilà, janvier, après-midi, dans la fameuse salle sur demande. Moi et elle. Le chaudron entre nous, une recette au chaudron parfaite pour commencer, tout ce que j'aimais était rassemblé en une pièce, pourquoi se priver ? Surtout qu'elle était cool cette pouffy. Pas comme les autres larrons qui passent leur temps à dire que les règles sont faites pour être respectés ou je ne sais quelles autres âneries. Un jour ils sauront s'amuser. En attendant je le faisais pour eux.
_Alors : Sangsues on a, peau de serpent d’arbre de licorne on a… Corne de bicorne en poudre, Chrysope cuites durant 21 jours et sisymbes cueillit à la pleine lune tu t’en ais chargé hier… Manque plus que des touffes de polygonum et les cheveux de nos « victimes » et on pourra commencer !
Ce qui était marrant avec cette histoire de touffes c'est que j'en avais dans ma poche d'une petite virée dans la forêt, petite virée immémorique, je ne savais pas du tout ce qu'il s'était passé, la licorne, Elly, le ver c'était bon, mais pour le reste non. Mais j'avais du polygonum. Alors c'était bon. Je le sort de ma poche et le pose avec le reste. Ensuite des cheveux...autant commencer soft, un petit essai quoi.
- Je te propose qu'on utilise nos cheveux respectifs pour le début, histoire que si ça rate ce soit pas un énorme problème, je te donne les miens et tu me donnes les tiens, si ça marche je dois avoir ce qu'il faut quelque part !
Et c'est partit, en scène pour le polynectar !
Edit Asclépius : Bonjour Liskuvo. Il n’est pas possible que des élèves puissent réaliser une potion de Polynectar dans l’enceinte de Poudlard. Merci de bien vouloir éditer votre post, afin d’éviter toute incohérence. Cordialement.
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Re: Un refuge Invité, le Jeu 2 Fév - 20:21
- Je te propose qu'on utilise nos cheveux respectifs pour le début, histoire que si ça rate ce soit pas un énorme problème, je te donne les miens et tu me donnes les tiens, si ça marche je dois avoir ce qu'il faut quelque part !
Si ça rate ?! Théo espérait bien que non ! Elle avait vu de bien étranges métamorphoses quand les potions ne fonctionnaient pas. Pour vu qu’il ai aussi quelque chose au cas où ça rate !
Théodorine acquiesçât, à la fois inquiète et surexcitée de cette nouvelle composition.
Le polynectar est une potion très longue à confectionner. Constituée de deux étapes, il demande plusieurs heures de travail, sans compter les jours d’attente pour obtenir les bonnes matières, avant sa confection. Aussi, Théodorine, qui se chargeait de la première partie, ne perdit pas de temps à bavarder avec Liskuvo et commença à introduire les matières dans le chaudron :
_3 mesures de Sysymbre _2 bottes de polygonum _mélanger 3 fois dans le sens des aiguilles d’une montre _laisser bouillir 60 à 80 minutes.
60-80 minutes ?! C’est long ! Théo n’en pouvait plus d’attendre ; si seulement il existait un sort pour accélérer le temps. Malheureusement, même s’il en existait un, ce ne serait sûrement pas bénéfique pour la potion. Il va donc falloir meubler la discussion. Bien souvent, Lisk et elle ne parlait que de leur passion commune. Mais il leur était arrivé, dans des moments d’extrême excitation, due à la réussite de leur potion, de s’adonner à certaines confidences. Lisk avait donc appris la provenance familiale de Théo pour qui il était très dur de l’évoquer mais c’est aussi comme cela qu’elle appris le plus grand complexe de Lisk : ses petits pieds ; dont ils riaient beaucoup depuis.
Ils n’avaient pas de mal à combler leur conversation, mais elle restait souvent platonique, entre bons camarades. Leur timidité mutuelle n’aidant pas les choses, malgré leurs 6 années de camaraderie. C’est dans le silence, qui ne les dérangeait pas, qu’ils se comprenaient le mieux. La composition de potion était une épreuve qui se faisait dans le silence de toute façon. Un simple regard ; celui de Théodorine, d’un bleu perçant, étant très expressif, leur suffisait la plupart du temps. C’est comme cela qu’ils avaient construit leur complicité et cela convenait parfaitement à Théo qui ne souhaitait pas tellement étaler sa vie lorsqu’elle confectionnait des potions.
Pendant l’attente, ils discutèrent de leur avenir, sa volonté à lui de devenir un grand sorcier et son dilemme à elle entre le Quidditch et potions.
Une fois les 70 minutes écoulées, Théo finit la première étape de la potion :
_4 sangsues dans le chaudron _2 mesure de Chrysopes écrasées préalablement dans le mortier _Faire chauffer pendant 30 secondes.
La potion commençait doucement à prendre forme, se colorant joliment d’une couleur vieil or. Une odeur assez âcre s’élevait dans la pièce, laissant deviner le goût qu’elle pourrait avoir.
Théo regarda malicieusement Lisk et lança: _ A ton tour !
Edit Asclépius : Bonjour Théodorine. Il n’est pas possible que des élèves puissent réaliser une potion de Polynectar dans l’enceinte de Poudlard. Merci de bien vouloir éditer votre post, afin d’éviter toute incohérence. Cordialement.
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Re: Un refuge Invité, le Mar 7 Fév - 0:02
Une minute. Deux minutes. Trois minutes. Le temps est sale, surtout quand il faut faire des potions. Les jours ça pouvait passer vite. Surtout quand on avait des trucs à faire. Heureusement que notre ami le temps était passé plutôt vite avant qu'on en soit à cette jolie journée bien sympathique. J'avais déjà préparé avec moi ce qu'il faudrait utiliser pour la deuxième partie de la potion. En attendant Théo avait voulu faire la première partie, alors j'avais été d'accord pour séparer les tâches ainsi. Ça m'allait en fait, c'était pas vraiment grave de ne rien faire. Le prix du silence vocal était plutôt haut ces temps-ci dans Poudlard alors ce genre de moment était d'une perfection intense à mes oreilles. Assez calme, seuls certains moments aléatoires voyaient nos langues se délier pour qu'on est des petites discussion. Généralement peu loquaces, seulement sur quelques banalités de la vie ou sur la potion en cours.
Cette fois-ci Théodorine avait voulu avoir une discussion sur nos rêves dans la vie, elle m'avait parlé du Quidditch et des potions pendant les quelques nombreuses minutes que demandait la préparation de la potion. Cela ne me dérangeait pas vraiment, c'était cool de se dire que je pouvais servir de psychologue pour elle. Même si je n'avais aucune idée de comment l'aider, alors je me contentais dans ces moments là d'essayer de lui prodiguer les conseils que je pouvais donner, maigres conseils certes mais on fait comme on peut. Je suis pas assistant social non plus.
L'odeur caractéristique d'une étape principale de la potion monta dans la salle. Oh, ça allait bientôt être à moi, elle allait être bien surprise de voir ce que je lui avais préparé. Je me lève alors, attendant de savoir si la confection de son côté est terminée. Il me faut juste son signal pour me précipiter vers ce que j'ai préparé. Elle se tourne vers moi, toute contente.
_ A ton tour !
Bon voilà, il me reste encore des choses à faire pour que tout sois prêt mais j'ai déjà préparé ce qu'il va falloir écraser, alors je le sors de là où je l'ai laissé et lui montre, assez content. Je continue la confection de la potion, suivant la liste que j'ai appris. Il faut mettre dans le chaudron, faire chauffer. Rien de bien compliqué. On agite un peu la baguette...et maintenant, il faut attendre 24h.
- Bon, il faut le laisser un moment là alors on se retrouve ici demain, genre dans 25h ou quelque chose comme ça.
Et puis je sors, laissant la potion stagner par ici, de toute manière on peut pas faire grand chose d'autre maintenant.
Un ange passe, les 25h aussi
Me revoilà dans la salle, potion toujours bien présente. Elle a bien bougé maintenant. Il ne reste plus grand chose à faire. Alors j'ajoute la chrysope nécessaire, je mélange comme il se doit. Puis je ne touche à plus rien, c'est bon. On a enfin terminé cette foutue potion. La potion ressemble étrangement à une boue bien immonde. Il ne reste plus qu'à ajouter nos cheveux, c'est pas si difficile. J'arrache une de mes mèches.
- Voilà c'est bon, on a plus qu'à ajouter nos cheveux respectifs. On peut passer à la phase d'essai de la potion quand t'es prête !
J'attends sa réponse tout en sortant des fioles de ma poche, il faut bien différencier les cheveux quand même.
Edit Asclépius : Bonjour Liskuvo. Il n’est pas possible que des élèves puissent réaliser une potion de Polynectar dans l’enceinte de Poudlard. Merci de bien vouloir éditer votre post, afin d’éviter toute incohérence. Cordialement.
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Re: Un refuge Invité, le Sam 18 Fév - 19:39
LA de Liskuvo
- Voilà c'est bon, on a plus qu'à ajouter nos cheveux respectifs. On peut passer à la phase d'essai de la potion quand t'es prête !
Théodorine libéra ses cheveux, qu’elle avait noué en chignon propre avant d’entamer la potion. Sa longue chevelure rousse tomba sur ses épaules en cascade, tout en libérant le parfum qu’elle s’appliquait chaque matin et dont ils étaient imbibés. En chignon, la nuque de Théodorine était complètement dénudée, ce qui laissait apparaître son élégant port de tête et lui donnait un air sérieux quoique sensuel. En revanche lorsque sa crinière volumineuse était détachée, cela lui prodiguait des airs de femme fatale. Heureusement que Théodorine se maquillait peu, car, la combinaison de ses cheveux détachés et d’un maquillage soutenu pourrait provoquer plus d’une syncope. Elle récupéra l’un des cheveux qui se trouvaient sur son élastique et le plaça distraitement dans la fiole. L’idée de ne pas avoir à s’arracher un cheveu l’arrangeait, car c’était pour le moins douloureux. Elle se demanda d’ailleurs comment Liskuvo avait fait pour s’en arracher un dans ses épis en batailles sans broncher.
_C’est parti ! Répondit Théo tout en remplissant les fioles de la potion.
Elle donna ensuite sa fiole avec son cheveu à Liskuvo et il fit de même. Ils secouèrent énergiquement les fioles et Théo lança un : _A la tienne avant de prendre une première gorgée du polynectar.
Le goût du breuvage était si âcre, si amer, qu’elle faillit tout recracher sur les pieds de Liskuvo, qui la regarda du coin de l’œil mi inquiet mi avertissant. Le mélange avait un goût infect, à tendance fortement soufrée; mais pas soufrée comme on pourrait décrire du cassis, plutôt comme de l’urine… De l’urine de Gobelin ! La mixture était si immonde que Théodorine fini par l’avaler cul sec en se demandant s’il n’y avait pas eu une erreur dans la composition. Les nausées ne passaient pas, et en plus de se sentir si barbouillée, elle avait également de grosses douleurs musculaires, ou était-ce articulaires ? Théo n’arrivait pas à sentir l’intégralité de son corps, tant la migraine qu’elle avait attrapé était puissante. D’ailleurs… quel aspect avait-il ? Son corps. Car c’était tout de même le but de la procédure : ressembler à Liskuvo.
En pensant à cela, elle se retourna et chercha Liskuvo, les yeux plissés à cause des coups de marteau que la circulation de son sang lui envoyait dans la tête. Au lieu de le trouver, elle aperçue, dans un miroir qui se trouvait là, une silhouette considérablement rétrécie et… Voutée ? Elle s’approcha, difficilement, et inquiète de l’image qui se formait dans le miroir. Ce n’était absolument pas Liskuvo, ni elle d’ailleurs. Le reflet était effrayant. Théodorine se contempla des pieds à la tête. Elle ressemblait à un mélange atroce entre Lisk et elle. Elle avait rétrécie de 15cm, son visage avait prit le nez de Lisk, un œil de son habituel bleu, l’autre du gris de son partenaire. Elle avait les cheveux mi long, hirsutes, à commencement roux jusqu’à leur mi longueur puis, jusqu’aux pointes du châtain de Lisk. Une légère pilosité faciale était apparue, sûrement le commencement de celle de son acolyte. Pour ce qui est du reste du corps, elle avait hérité de deux pieds de taille différente, elle avait le bas du corps d’un homme : de la taille à ses pieds, et le buste d’une femme. En plus de cela, sa colonne vertébrale s’était voûtée comme si elle avait prit 60 ans d’un coup. L’image de ce reflet fini de la dégoûter et elle ne pu se retenir plus longtemps ; elle dégobilla toute la potion et le repas qu’elle avait ingéré quelques heures plus tôt sur le sol de la salle sur demande. Heureusement qu’elle était seule. Enfin presque. Quand elle entendit Liskuvo pester comme la mort, elle sorti un mouchoir de sa poche, s’essuya rapidement, se redressa puis vînt à sa rencontre. Lorsqu’elle l’aperçu, elle blêmit. Heureusement que quand on dit que les enfants sont un mélange des deux parents, ce n’est pas au sens littéral. Car alors, si Liskuvo et elle devaient en avoir avec ce sens, ils seraient de véritables erreurs de la nature.
_ Tu n’avais pas dit que tu avais une solution si ça foirait ? Demanda Théo ; Car là on peut considérer que ça a vraiment bien foiré !
Pour vu que la métamorphose ne dure pas trop longtemps !
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Re: Un refuge Invité, le Mer 8 Mar - 14:45
Je crois que c'est bon, on a terminé. Plus qu'à mettre nos cheveux, petite pression qui monte. Je regarde la potion, la couleur me semble bizarre. C'est limite celle qu'on devrait avoir, mais plus...bizarre ? Étrange ? C'est ça, la texture et la couleur me trouble beaucoup. Je suis persuadé d'avoir fait ce qu'il faut mais...la couleur ne convient pas. M'enfin bon, on va pas s'arrêter à si peu. Une mèche de cheveux plus tard et on se retrouve avec des fioles à la main. Que je porte à mes lèvres. Puis bois, avec un peu d'appréhension. J'ai l'impression que ma comparse n'a rien remarqué de spécial et je me suis bien gardé de préciser. Je bois juste une goutte, presque rien. Je suis pas serein du tout en sentant la goutte tomber dans ma gorge.
Le goût est immonde. Rien de ce que j'avais déjà goutté dans ma vie n'y ressemblait. Je retiens un haut-le-cœur. C'est clairement pas normal du tout. Y'a un truc qui va pas. Je pense qu'on s'est foiré quelque part dans la composition. Saleté de potion. Une douleur insupportable vient avec ce goût, je retiens un cri, qui était mélangé au haut-le-cœur, grand bien m'en fasse.
Pas envie de voir ce que ça a donné. J'en ai pris qu'une goutte, ça passera vite. Un coup d’œil à ma camarade du jour m'apprends que de son côté ça s'est plutôt mal passé, voir vraiment mal en fait. Je dois être pareil, peut-être inversé, je veux vraiment pas savoir ce que ça a donné. On va dire que c'est horrible aussi. Ça m'énerve ce genre de choses. Je laisse aller ma colère en donnant un grand coup de pied par terre.
- Eh Mer**
Le...monstre ? Se rapproche de moi tandis que je cherche des moyens de contrer les effets dans ma tête. Je vois pas grand chose. Rien ne me vient, la tête vide, comme coupée en deux, je sais pas, je panique. J'ai aucune idée de ce qui allait pas donc je peux pas juger de ce qu'il faut faire. Attendre. C'est tout. Pas de solutions en tant que telle. Juste attendre.
- Tu n’avais pas dit que tu avais une solution si ça foirait ? Car là on peut considérer que ça a vraiment bien foiré ! Je cache un sourire. J'ai dit ça ? J'ai menti alors, j'ai aucune réelle solution. Si on reste bloqué comme ça on peut toujours appeler l'infirmière. Mais pour l'instant je suis confiant dans le fait qu'on peut juste s'en sortir sans rien faire.
Je m'assois par terre, lui montrant que je suis impuissant. Puis j'affronte son regard, troublant ce regard. J'ai presque peur de parler, de lui dire quelque chose.
- Tu as tout bu ? La meilleure solution reste d'attendre ici, si ça dure trop longtemps et qu'on doit partir on rejoindra l'infirmerie, ok ? T'inquiète ça va aller.
Je me persuade moi-même que tout va bien, c'est rigolo. Je pense que ça va aller. Tant qu'elle se met pas à crier ou à paniquer ça ira tranquillement.
Keira Sanders
Légende Serpentard
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Re: Un refuge Keira Sanders, le Jeu 18 Mai - 21:40
Si problème Lisk, MP, mais Théodorine n'a plus l'air de venir donc on se permet !
❀ Chiffres et cartes ❀
avec Eurydice Cawrthy LA d'Eurydice
Ces derniers temps, Keira pratiquait beaucoup. Il fallait dire qu'elle s'était trouvé un passe-temps digne d'intérêt ; un autre passe-temps que sa peinture, j'entends. Quoique de plus prévisible de la part d'une jeune fille qui aimait les choses précises, que de se trouver à jongler entre les chiffres ? Quand elle y pensait, c'était absurde : la divination, très peu pour elle ; l'arithmancie, en revanche, c'était tout un art, pour peu qu'on arrête tout scepticisme. Si les deux matières se rejoignaient, l'une était nébuleuse là où l'autre était précise. C'était là toute la différence.
Malheureusement, peu d'étudiants partageaient cet avis. Enfin bon : la brune y était habituée. Depuis qu'elle avait appris à aimer la discipline, et qu'elle aimait s'entraîner durant son temps libre, elle avait pris l'habitude de s'isoler. Inutile d'essayer de lire dans la salle commune ou les dortoirs, de toute façon : cela demandait une bonne dose de concentration et de calme. La lecture ne fonctionnerait pas s'il y avait un brouhaha pas possible autour ; même si les Serpentards ne faisaient probablement pas partie des plus chahuteurs.
Les endroits où elle pouvait s'isoler au mieux étaient le parc, pendant les heures creuses, un couloir vide - au risque de passer pour une personne louche si quelqu'un passait par là - ou la salle sur demande, quand cette dernière décidait de se montrer. En cette fin d'après-midi, ce fut le cas. Keira traversait juste les couloirs d'un air absent, cherchant un couloir désert pour s'y réfugier. C'était alors que la célèbre salle salvatrice était apparue. C'était exactement lorsqu'elle ne la cherchait pas que la salle secrète arrivait.
L'intérieur était très calme. Comme toujours. La salle savait lire en l'élève comme un lire ouvert. L'atmosphère qui y régnait était parfaite ; et la brune pesait le mot. Une petite lumière tamisée éclairait partiellement la pièce, plongeant la jeune fille dans une douce somnolence. Une telle lumière donnait lieu à une relaxation instantanée. Elle ne savait pas dire d'où ça venait, mais l'odeur de la pièce était délicieusement boisée. Comme s'il y avait un douillet feu de cheminée qui crépitait. Au centre, un tapis épais orné, et des coussins pour y poser les fesses. Il ne fallait pas nier que c'était beaucoup mieux qu'un coin de couloir, ou que de s'enfermer dans les toilettes.
Prenant place sur l'un des coussins, Keira sortit son jeu de cartes. Elle commença à chauffer le paquet de la paume, tout en fermant les yeux, et tenta de faire le vide. Le vide absolu. Son esprit devait se libérer de toute angoisse afin de réaliser l'exercice. Elle resta peut-être cinq minutes, les yeux ainsi fermés. La trouvaille de ce refuge lui enlevait la peur d'être dérangée. Et pourtant, au moment où elle rouvrit les yeux, une silhouette lui faisait face. Une silhouette qui lui était familière. « Eurydice ? » Cette fois, le prénom était bel et bien rentré. Et l'ordre du y par rapport au i aussi.
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Re: Un refuge Invité, le Sam 20 Mai - 11:11
RP avec Keira
Eurydice furetait dans les couloirs comme à son habitude et suivit distraitement une brune de sa maison. Elle avait fini par céder à cette envie de pénétrer dans la salle sur demande après quelques secondes d'hésitation. Celle-ci ne cessait de se transformer, au gré des sensibilités. Des réminiscences lointaines lui revinrent, souvenir d'une rencontre avec une autre Serpentard. Cette idée fut rapidement chassée par le présent. Éphémère.
Elle l'aperçut et la reconnut sans une once de doute. Les yeux de Keira s'ouvrirent d'un seul coup et son regard sembla comme habiter et envahir toute la pièce. L'anglaise en profita pour observer l'arrête de son nez, la rondeur de ses pommettes. Sa première impression était confirmée : elle allait lui plaire. Son interlocutrice dégageait quelque chose qui avait su la saisir dès les premiers instants de part ses réponses concises, épurées. Espérons que la petite brune ne serait pas déçue. Appréhension.
« Keira ? Je peux me joindre à toi ? J'espère ne pas déranger. » dit-elle calmement. Sa tête se pencha et laissait transparaître toute sa curiosité qui jurait avec ses civilités. Elle attendit un moment savourant le silence puis ajouta : « Que fais-tu ? »
Les cartes n'échappèrent pas à ses yeux aiguisés et elle ne put réprimer un léger sourire en coin dissimulé par la tendre obscurité ambiante. Celle-ci folâtrait avec la lumière dans un jeu entendu. Les règles étaient un peu brumeuses mais très attractives. Sa silhouette entrait dans un nouveau monde. Elle se sentit tout de suite à son aise dans cet endroit qui lui paraissait si familier comme enrobée d'une douceur qui s'enroulait autour de ses bras. Cela respirait la forêt tannée par le soleil. Délice.
Sans se faire prier, elle glissa sur un coussin tandis que son cœur essayait de trouver la sérénité et la certitude de ne pas être délogée par des importuns. Les engrenages de ses muscles se relâchèrent juste assez pour rester prudente. La pleine confiance était un territoire inconnu qu'elle n'était pas prête de découvrir. Les pièges étaient trop nombreux et elle n'a jamais été le lapin apeuré.
Keira Sanders
Légende Serpentard
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Re: Un refuge Keira Sanders, le Lun 22 Mai - 18:18
L'intruse s'excusa a demi-mots de déranger cet instant de concentration, avant de s'asseoir sur un coussin en face. Keira hésita un peu avant de répondre : elle avait vu les yeux de son interlocutrice se poser un instant sur ses cartes, puis sourire. Impossible de comprendre, comme ça, ce qu'elle en pensait. Si ce n'était pas sa tasse de thé, elle n'aurait qu'à partir. Elle n'allait pas changer ses goûts pour les prunelles d'une personne ; bien qu'au fond, elle avait l'impression d'apprécier un peu cette presque-inconnue, et espérait qu'elle ne faisait pas partie de ceux qui disaient que c'étaient des conneries.
« Hm... je... m'entraîne à consulter les cartes », avoua-t-elle comme si parler lui arrachait la bouche. Mais désormais, elle était lancée, et préféra donner un avertissement. « Si tu es ici pour te moquer de moi, tu sais où se trouve la porte. » Peut-être un peu sec ? Oui, trop sec. Elle allait la faire fuir, même si elle le pensait. D'une pirouette, elle se rattrapa, car un pré-sentiment lui chuchotait que la jeune fille ne souhaitait pas mal la juger. « Sinon... tiens, tu n'as qu'à me poser une question. Je vais te lire les cartes ! » S'entraîner avec l'esprit plus objectif de quelqu'un d'autre en guise de cobaye, c'était 1) plus marrant et 2) peut-être plus efficace. Et puis, à force, Keira ne savait plus trop quoi demander aux cartes. Elle n'avait cessé de leur demander si elle allait réussir dans la vie, et si elle allait décevoir ses parents. Une fois sur deux, la réponse ne lui plaisait pas. Alors elle mettait ça sur le compte de l'erreur de l'apprentie.
« Souviens-toi, ta question doit-être la plus précise possible, les questions vagues ont tendance à ne pas trop fonctionner, » surenchérit-elle, sans laisser le temps à sa camarade de s'exprimer. Elle avait conscience que l'exercice pouvait rapidement devenir personnel, mais elle pouvait trouver une question innocente sans soucis. C'était une drôle de façon de faire connaissance avec quelqu'un. Drôle, mais intéressante. Car les interrogations de l'esprit en disaient long sur quelqu'un.
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Re: Un refuge Invité, le Jeu 25 Mai - 15:10
« Je te la claquerai bien au nez mais le champ des possibles est bien plus attrayant à mes yeux » répliqua -t-elle. La petite brune n'avait pas peur de la confrontation, de sauter dans les flaques d'eau et d'en troubler la surface. Keira avait l'air de sortir les crocs, cela en était presque adorable. Elle touchait du bout des doigts sa méfiance qui planait dans l'air. C'était le miroir de la sienne.
Elle était d'humeur à jouer le jeu et à observer le moment où elle se mettrait à retourner les cartes. Se moquer était certes une seconde nature mais qui était réservée aux niaiseries de certaines sorcières.* eh oui la barrière moldue est levée dans ces cas-là* Les mots ne franchiraient pas sa bouche mais elle se rappela que ce fut la première élève à lui envoyer une lettre qu'elle avait dévorée.
Tout en la transperçant du regard essayant de deviner ce qui se cachait dans les tréfonds de son âme, elle imagina la trotteuse d'une montre avancer irrémédiablement. De la précision. Le temps s'écoulait en onde sinueuse. Il ne connaissait ni le torrent tortueux, ni les craquelures de la sécheresse.
« Je me demandais quel animal pourrait m'être fidèle et aimant accessoirement. Je ne voudrais jamais contraindre une petite bête à rester à mes côtés. » Les animaux représentaient la sincérité pour elle qui ne l'était plus vraiment depuis longtemps. La brune n'avait pas encore eu l'occasion d'en adopter un s'étant consacrée uniquement à la découverte et l’approfondissement de la botanique qui avait germé dans son cœur. Elle lui répondit cela la défiant comme un test de sa fiabilité à formuler sa réponse. La désinvolture a l'état pur se cristallisa sur ses lèvres. Mordillement imperceptible. Ce n'était pas une question facile que l'on résolvait à coups de baguettes magiques. Néanmoins, elle osa se frotter à la passion de sa camarade. *surprends moi *
« Comment cela fonctionne t-il ? » La nouveauté avait encore frappé murmurant l'enrichissement à venir. L'Anglaise se sentait le besoin de comprendre afin d'échapper à son propre monde. Les autres avaient tant à lui apprendre, il fallait qu'elle saisisse sa chance une bonne fois pour toute.
Keira Sanders
Légende Serpentard
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Re: Un refuge Keira Sanders, le Jeu 25 Mai - 16:11
Quand un tiers avait du répondant, il pouvait naître deux types de réactions chez Keira. La première serait de l'envoyer voir ailleurs si elle y était : il ne fallait pas plaisanter, non plus ! Pas de temps et de nerfs à perdre - elle risquerait de sortir rapidement de ses gonds, et de tourner la situation en ennuis. La seconde ? Apprécier la personne. Oui, c'était contradictoire. Presque digne d'une baguette en bois d'aubépine. En fait, cela dépendrait surtout de la personne en face, et du feeling de la brune par rapport à celle-ci. Là, elle se contenta de hausser les sourcils, surprise. Quoiqu'elle s'en doutait, à la vue des lettres. Cette Serpentard avait l'air gentille mais crue. Peut-être que les deux jeunes filles se ressemblaient plus qu'elles ne le pensaient, après tout. Peut-être qu'il y avait un océan de points communs à découvrir.
Keira, plongée sur ses petites cartes ornées, ne faisait pas attention au regard insistant de l'autre brune sur elle. De toute manière, si elle en avait été consciente, elle n'aurait pas relevé ; et certainement pas été intimidée. Peut-être même flattée. Elle écouta avec une oreille attentive la question. Elle aussi, se l'était posée. Elle n'avait jamais trouvé la réponse d'elle-même, alors elle avait d'abord acheté une tortue, et puis un chat quelques années après. Ça semblait bien se passer ; même si, si c'était à refaire, elle ne serait pas sûre d'acheter à nouveau la tortue.
Elle releva le regard et le plongea dans celui de son interlocutrice pendant qu'elle coupait en deux le paquet de cartes, disposant de l'une des deux moitiés sur un côté. Elle n'était pas habituée à ce genre de questions. D'habitude, elle s'exerçait plutôt sur des fermées - pouvant se répondre en oui ou non. Elle ne savait même pas si les cartes acceptaient les ouvertures. Pourquoi pas, songea-t-elle. Ça vaut le coup d'essayer.
C'était bien avec surprise qu'elle constata l'intérêt éventuel de sa camarade pour la discipline. Sans savoir si c'était vraiment honnête, elle tenta de donner des explications succinctes sur ce qui allait suivre. « Il faut se concentrer sur la question, et... se concentrer tout simplement. C'est pour cela que je viens ici à l'abris du chahut », justifia-t-elle. « Ensuite, après avoir tout bien battu, il faut tirer 7 cartes au hasard du paquet... » sept. Pas une de plus, pas une de moins. Sept était le chiffre revenant le plus souvent. C'était loin d'être fortuit, d'après les experts dans le domaine. « ... et les disposer selon... cet ordre... bien précis, » finit-elle, ponctuant ses mots en posant les cartes dans une forme de pyramide. Ensuite, il fallait retourner et interpréter les cartes dans le bon ordre. Lorsqu'on avait l'habitude, ne pas se tromper d'ordre était aisé. Le plus compliqué restait d'y comprendre quelque chose.
Un peu stressée de ne pas être seule pour ce coup-ci, elle retourna la première, au milieu de la pyramide. « Cette carte révèle quelque chose sur toi. » As de cœur. Le cœur était toujours bon présage, ça, la brune l'avait retenu. « Ah ! Celle-la nous dit qu'une influence favorable s'exerce sur toi, et ton foyer. Ça peut vouloir dire que tu vas réussir à trouver cet animal - celui qui te convient et contribuera à ton bonheur, » annonça Keira avec un léger sourire en coin, contente de la bonne nouvelle. Au moins, la carte n'était pas totalement hors sujet. Elle ne se ridiculisait pas encore. Elle se résolu néanmoins à demander du regard l'avis d'Eurydice avant de continuer.
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Re: Un refuge Invité, le Sam 27 Mai - 15:21
La petite asiatique ne releva pas l'as de pique d'Eurydice et préféra se focaliser sur l'essentiel. Seuls ses sourcils témoignèrent de son étonnement. Ce n'était pas du papier que l'on froisse. La petite brune en était certaine et éprouvait des scrupules à l'envoyer valdinguer. Il n'y aurait pas d'étincelles entre elles. Pas tout de suite. Elle appréciait déjà son flegme. Cela parut ravir l'Anglaise. sa fossette se creusa en guise d'approbation. Le jeu ne faisait que débuter.
Comme en écho elle s'entendit chuchoter : « La concentration bouillonne, brûlante en nous... »
Les cartes s'animèrent entre ses mains et s'agencèrent naturellement. Keira avait du s'entraîner souvent. Elle écoutait tranquillement happant chacune des informations. Les chiffres impairs lui plaisaient, ils avaient l'air plus libres. La forme de la pyramide était très intéressante, cela lui rappelait quelque chose que les moldus construisaient en Égypte. Elle avait aperçu les photos dans le journal que lisait sa mère de temps en temps.
« Je te le dis tout de suite, je ne suis pas croyante et encore moins moldue mais la pyramide … Des bribes lointaines me reviennent. Est-ce-que qu'il y a un rapport avec une ascension qui serait d'ordre spirituel ? C'est-à-dire par là, se plonger dans l'essence des êtres, trouver des vérités... ? Cela guide vers l'inaccessible ? » La brune s'était emportée mais il fallait avouer que c'était assez intriguant pour délier sa langue d'habitude cloîtrée, emmurée dans le silence. Elle s'étira comme un chat prête à écouter la suite. Une gêne, toute ronde, l'attrapa au vol.
« Oui les révélations en ce moment arrivent toutes en mêmes temps » Dit-elle d'un ton qui se voulait neutre.
« je n'ai plus de foyer mais je t'en prie continue » ajouta-t-elle d'un calme sinistre. La Serpentard l'encouragea d'un signe de la tête quand ses mirettes croisèrent les siennes. Son interlocutrice devait se sentir à l'aise, sans pression rôdant autour de ses épaules, effleurant le moindre de ses mots, guettant le moindre de ses faux pas. Elle n'osa s'étaler mais elle espérait que son influence favorable lui permettrait plutôt de quitter sa demeure et de passer le moins de temps possible en compagnie de ses parents. La fuite commençait à peine.
Elle ne sut ce que pouvait bien signifier pour elle le bonheur, s'il fallait le poursuivre à perdre haleine, le cueillir quelque part par hasard. Cela la troublait de l'entendre dans la bouche d'une autre alors qu'elle ne l'avait encore jamais pensé, suffisamment imaginé. Elle eut envie d'allumer une bougie pour jouer avec sa flamme et se perdre dans sa senteur, sa rougeur.
Keira Sanders
Légende Serpentard
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Re: Un refuge Keira Sanders, le Mer 31 Mai - 13:32
Oh. Plus de foyer. Cela pouvait vouloir dire tant de choses. Cette simple phrase donnait à Keira tant d'indices et un rien à la fois. Une carte tirée, et elle apprenait déjà un peu sur la brune en face. Elle rassemblait donc mentalement ce qu'elle savait, pour l'instant. Elle aimait la botanique, semblait travailleuse, directe, et n'avait plus de foyer, peu importe ce que cela voulait dire. « Par foyer, les cartes n'entendent pas forcément ta maison et ta famille. C'est d'un sens plutôt figuré qu'il faut comprendre ce mot. Je pense que dans cette situation, ça veut dire toi, toi et ce futur animal hypothétique. » Ainsi, son propre foyer serait constitué de son petit chat noir, ses tortues ennuyeuses, et Crevette. Ses parents ? Aucune idée. Elle était toujours perdue, et quelque chose lui disait qu'elle allait l'être pendant un moment encore. Il faudrait qu'elle songe à questionner les cartes à ce propos. Mais à quoi bon ? Elle n'avait rien de précis à demander.
M'aiment-ils ? Suis-je un objet qui leur sert à se faire valoir ?
Keira en oubliait presque ce qu'Eurydice lui avait dit. « Je ne suis pas croyante non plus. L'arithmancie n'est pas une discipline fantasmagorique » à l'image de la divination, qui pour beaucoup, semblait perchée. Enfin, aux yeux de pas mal de personnes, l'arithmancie l'était aussi : comment des nombres pouvaient-il régir les lois de l'Univers ? Et aider à prédire l'avenir ?
Essayant de ne pas se déconcentrer, Keira ferma les paupières quelques secondes, et remplit ses poumons de la douce odeur boisée. Elle était repartie. Elle retourna donc la seconde carte qui se trouvait au milieu de la pyramide. « Celle-ci réfère aux circonstances relatives à ta question, » annonça-t-elle. Sept de cœur. « Ça signifie des changements dans ton environnement familial. » Point. Point, car elle ne souhaita continuer sa phrase, qui aurait été peut-être trop personnelle ; la Serpentard comprendrait toute seule ce que cela voulait dire. Peut-être cherchait-elle la compagnie d'un animal car il lui manquait la compagnie de sa famille ; après tout, elle avait mentionné juste avant ne pas avoir de foyer.
La troisième carte qui devait-être tirée se trouvait en haut de la pyramide. « Nous allons donc découvrir les augures qui planent sur l'objet de ta question... » mais il ne s'agissait que de circonstances, encore. Pour la réponse même, il faudrait attendre la prochaine carte. « Oh, un dix de pique, ça signifie la nuit. Je pense que ça laisse présager que l'animal est nocturne, d'une certaine façon. »
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Re: Un refuge Invité, le Dim 4 Juin - 12:07
« C'était aussi du figuré. Et toi au fait, tu as une petite bête ? » Elle n'étala pas son désespoir, son adoption, sa vie qui ressemblait à un chaos, qui perdait le peu de sens qu'elle avait cru avoir un moment. Déception. Pourtant, son envie de construire, de s'épanouir était grandissante comme un besoin que l'on ne peut freiner, réprimer, chasser d'un battement de paupières. Elle se mit à imaginer sa compagne entourée de chats, aimant les caresses mais jamais assez fidèles pour rester jusqu'au bout. Ils s'en allaient souvent un beau jour comme ils étaient arrivés, pouilleux et désespéré, la mort à leur trousse ou encore pire l'abandon.
Elle se rappela ce qu'elle avait lu et laissa divaguer ses pensées. « Tout est une succession de 0 et de 1. Les cartes que tu tiens sont une succession de 0 et de 1. La vache que tu vois est une succession de 0 et de 1. » Sans plus d'explications, la jeune brune resta pensive. Cela l'avait beaucoup marquée. Elle ne sut si elle avait réellement saisi la portée de ces affirmations. Chaque goutte de pluie n'avait plus eu le même goût et une nouvelle porte s'était ouverte à elle, plus immense que les autres.
« tu as raison, j'ai besoin de partir. Tu t'es déjà enfuie quelque part ? » répondit-elle posément. Elle se remémora ses voyages, souvent à l'improviste. Chaque carte retournée apportait une sérénité qui s'ancrait en elle. Il n'y avait pas d'inquiétude qui s'effilochait à l'horizon, juste elle et son interlocutrice. Sa voix empruntait des cheminements apaisants et elle se laissa guider tranquillement. Comme le fleuve qui coule. L'Anglaise avait surtout besoin d'une amie. Tout simplement là. Une pièce manquante depuis des années. De beaux yeux en amandes. Sans pour autant nommer ici et maintenant, elle se sentait bien sans les effusions débordantes.
« Oui peut être que je suis destinée à le rencontrer la nuit en tout cas. » Ses nuits vrombissaient si souvent, qu'elle en venait parfois à errer, glissant le long des murs et ainsi échapper à ses rêves aux allures de cauchemar. Un frisson lui parcourut l'échine. Imperceptible. *Pique, pique moi encore et encore comme dans une comptine endiablée*
Keira Sanders
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Re: Un refuge Keira Sanders, le Mer 7 Juin - 22:51
Les animaux et Keira, c'était un peu compliqué. Parfois. « Oh oui, j'ai une tortue ennuyeuse et un chaton noir », affirma-t-elle. « Tu as peut-être vu Creper passer dans les dortoirs... mais il est très indépendant et détaché. Je ne pense pas qu'il soit déjà allé vers quelqu'un, tu vois », qu'il ne soit allé vers elle pour aller à sa rencontre. Non par timidité de l'animal. Creper aimait juste être seul, la majorité du temps. Comme sa maîtresse. Elle l'avait vraiment bien trouvé, celui-là.
« Oui. C'est justement pour ça que je crois en la science des nombres. Ce n'est pas comme lire dans une tasse de thé ou une cheminée », renchérit-elle. Ceux qui y croyaient dur comme fer l'impressionnaient. Pas forcément dans le bon sens. Ce n'étaient que des superstitions. Dignes de moldus. La brune chassa ces pensées négatives de son esprit, se concentrant sur la nouvelle question qui lui était posée. S'était-elle déjà enfuie ?
Elle avait été traînée par ses parents. En Chine, de nombreuses fois. Ou à Paris, bref voyage qui eut mal tourné. Mais à chaque fois, elle était emprisonnée avec eux. Ce n'était donc pas fuir. Au contraire. Fuir aurait été de rester chez elle, au manoir, alors que ses parents seraient partis seuls. Parfois, prendre la tangente n'était que planter ses deux pieds dans le décor. « Il y a... peut-être une fois », se remémora-t-elle. « Mais je n'ai pas été bien loin. Juste sur une plage, au niveau d'une côté très proche de Londres, au sud. » C'était là-bas qu'elle avait rencontré son inconnu(e). La seule escapade de sa vie était aussi celle qui l'avait le plus bouleversée, elle et ses convictions. Ou plutôt, elle et les convictions des auteurs de ses jours.
« Bien. Les prochaines cartes sont c-... vont nous répondre ,» affirma-t-elle, se souvenant qu'il ne fallait pas employer de formule laissant supposer du conditionnel lorsqu'on cherchait à convaincre. « Prête ? » Sans attendre, la brune retourna la prochaine carte. Un sept de coeur. Ça n'avait qu'à moitié de sens. « Bien... ça veut dire que l'animal sera très jeune, voire bébé. » Elle retourna les deux cartes restantes sans attendre. « Le valet de pique nous donne des informations complémentaires... hm... l'animal serait un petit roublard. Un animal au caractère typiquement infidèle ou traître. La dernière carte est sans grande importance, elle indique un vague espoir, » finit Keira. En rassemblant les indices, on pouvait ainsi commencer à formuler la réponse finale. Ce n'était pas si terrible. Au moins, ça tenait debout.
« Entre la nuit, et ce type de caractères, je pense qu'on peut dire qu'un chaton trouverait peut-être sa place avec toi. Tu les aimes ? » Léger, pencher la tête sur le côté, indiquer un intérêt. « Ou un fléreur. Il doit y avoir d'autres créatures qui correspondent. Il faut demander à miss Blanchet son avis, va donc lui expliquer cette situation ! » ricana-t-elle, loin d'en connaître un rayon sur les créatures. Ce qui était sûr, c'est que d'après ces cartes, Eurydice ne nécessitait pas d'elfe de maison.